Mais l’Asadho demande l’accélération de l’instruction judiciaire du dossier sur cet assassinat. Cette association de défense des droits de l’homme exprime en même temps sa crainte sur l’indépendance de la justice dans les enquêtes, évoquant l’absence de communication des autorités pour fixer l’opinion sur l’évolution des enquêtes et procédures judiciaires.
Elle appelle de ce fait le gouvernement à respecter l’indépendance de la justice pendant le déroulement des enquêtes.
De son côté, le General Major Thimothée Munkutu, premier avocat général de la République près de l’auditorat militaire général, a assuré que les enquêtes sont en cours et se poursuivent dans la liberté et la sérénité.
Il a appelé toutes les organisations « à laisser les enquêtes se dérouler sans pression ».
Neuf personnes suspectées d’avoir participé à l’assassinant du colonel Mamadou Ndala ont déjà été interpelées. Sept ont été arrêtées en Province Orientale et deux à Beni Ville au Nord-Kivu.
Le colonel Mamadou Ndala a été au premier plan lors des opérations des Forces armées de la RDC contre le M23. Après avoir délogé les rebelles à Nyiragongo et Rutshuru, des rumeurs avaient annoncé sa relève de Goma pour Kinshasa.
Cette rumeur avait suscité en juillet dernier des vives protestations dans les rues de Goma (Nord-Kivu) où des jeunes avaient manifesté pour demander le maintien en fonction de cet officier militaire. Mamadou Ndala était obligé de démentir cette rumeur.
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