ECHO DU KIVU MARTYR
E K M /0009 Février 2014
BP 12277 KIN I
• UN PEUPLE SANS MEMOIRE EST UN PEUPLE APPELE A DISPARAITRE ;
• COMMENT EXPLIQUER QUE DES POLITICIENS CONGOLAIS SOIENT ENCORE
DECIDES A FAIRE DU POLONAIS LOBITCH UN PREMIER MINISTRE ?• LUI QUI A DEJA PILLE LES RICHESSES CONGOLAISES.
EMPECHONS CES SOUS HOMMES D’AGIR
Il est révoltant de constater que des cadres politiques congolais soient descendus si bas qu’ils rampent présentement devant le petit tutsi rwandais pour tenter d’obtenir de lui une primature sans lendemain pour notre peuple.
Parmi les stratégies qu’ils utilisent figure leur organisation en sections apparemment opposées.Nous entendons alors des appellations telles que :
Sauvons le Congo,opposition scientifique,opposition républicaine et patati patata.
Cependant,de tous ces vrais faux opposants, ceux se prévalant de l’ opposition républicaine nous semblent être de véritables sous hommes dans la mesure où ils veulent remettre en vedette Mr Léon Lobitch alias KENGO wa DONDO , de père belge polonais et de mère rwandaise qui a déjà systématiquement pillé nos richesses et,juste après l’entrée de l’AFDL , traité les congolais de non intelligents.
VOICI PLUTOT LES RECITS CI-APRES :
(LA RDC EN DANGER,Bulletin du militant no BI/008/2011)
« Le 14 Juin 1994,avec l’appui d’ANZULUNI BEMBE ,premier vice-président du HCR-PT,aile mobutiste,l’imposteur Léon Lobitch , de connivence avec Mgr Monsengwo et le dictateur Mobutu, est illégale ment et illégitimement désigné premier ministre de la transition en lieu et place de Tshisekedi,titulaire attitré du poste.C’est l’avènement de la fameuse troisième voie.
Juste avant l’arrivée de Mzee Kabila à Kinshasa, en mai 1997,ce belge polonais quitte précipitamment la RDC pour la Belgique,son pays où il se vante publiquement d’avoir servi le peuple zairois. A la faveur d’une certaine accalmie politique,il revient à Kinshasa qu’il quitte peu après par la fenêtre dès qu’il apprend qu’un mandat d’arrêt émis à sa charge par le Parquet Général de la République est en circulation.
En 2006,profitant de la naiveté et de la misère de notre peuple,il atterrit à Mbandaka à l’Equateur où il arrache la qualité de sénateur en arrosant les quelques membres de l’Assemblée provinciale de quelques présents insignifiants (motos,groupes electrogènes,billets verts etc.)
Il réédite l’exploit au Sénat où,face au PPRD She Okitundu,il accède à la présidence de ladite institution.
(MOBUTU ET L’ARGENT DU ZAIRE, Dungia Emmanuel,Editions Harmattan,1996)
L’auteur de cet important ouvrage dont le contenu n’est pas encore démenti, est un ancien diplomate et agent des services secrets du maréchal Mobutu.
• Le détournement des biens saisis.
« Mr Kengo wa Dondo est procureur général de la République.Son flair lui dit de créer la police des matières précieuses…Des lots de diamant, des lingots d’or,des pointes d’ivoire,le tout saisi convergent vers les dépendances de son bureau et en ressortent aussitôt pour les soutes des avions Hercule C 130 des forces aériennes dirigées par son ami,le général Kikunda » (page 76)
• Le détournement des fonds publics
« En 1980,Kengo est nommé Ambassadeur à Bruxelles.Dès son arrivéé à son poste,il téléphone au guide pour lui décrire l’état malpropre du bâtiment de la mission indigne du grand Zaire.Il gonfle le montant du devis de réfection et du renouvellement du mobilier.Il fait remplacer les moquettes et rideaux.La différence entre le coût réel et le coût payé est investie dans l’achat d’une villa,d’une voiture sport et d’une BMV dernier cri »(page 76)
• La perception des commissions invisibles
« En Novembre 1982,le même Kengo wa Dondo Lobitch est appelé aux fonctions de premier ministre.Il inaugure une politique du remboursement progressif de la dette extérieure du Zaire.Beaucoup de créanciers avaient perdu tout espoir de récupérer leur argent.Pour être en bon ordre sur la liste de créanciers à payer,il faut cracher.Le directeur de cabinet de Kengo négocie les dessous de tables » ( page 77 )
• L’appropriation abusive des maisons et terrains de l’Etat
« Mr Kengo est discret comme un sioux.On ne lui connaît aucune affaire au Zaire.J’en découvre pourtant une au cours de mes relations personnelles avec le représentant du bureau de liaison de l’Afrique du Sud,Mr Hanckon.Celui-ci loue pour 11.000 dollars par mois le bâtiment qui abrite son bureau à Kinshasa sur l’avenue du Haut Commandement dans le quartier résidentiel de la Gombe.C’est la propriété de Mr Kengo.En poussant un peu plus loin mes investigations,je découvre que Mr Kengo a privatisé et mis en location,dans le quartier,la moitié des bâtiments appartenant à l’Etat.Tous les loyers lui sont payés en devises.Dans le quartier de Mont Fleury,il détient,par exemple,achetée, pour le compte du bureau du premier ministre,une villa officielle pour y loger quelques services.Lors de la remise et reprise avec son successeur,il omet de signaler l’existence de ce fameux bureau.Elle deviendra la propriété de son fils médecin de la clinique
Ngaliema.Enfin ,sortant de sa discrétion habituelle ,il a usé de sa position de premier ministre pour s’approprier scandaleusement plusieurs hectares dans la zone boisée protégée,propriété du service météorologique national sur la hauteur du quartier « Ma campagne » à Binza.Un palais en construction aux dimensions gargantuesques que l’on peut apercevoir à plusieurs lieues de distance y est en voie d’achèvement »
( JEUNE AFRIQUE no 1759 du 22 au 28 Septembre1994
Geraldine Faes)
« …Dans ce contexte,la nomination de Kengo wa Dondo,à mi-juin, vient à point.Le fait qu’Etienne Tshisekedi en conteste la régularité n’émeut guère les occidentaux,ravis de trouver en la personne de cet ancien premier ministre un interlocuteur présentable.Métis,né d’un père polonais et d’une mère rwandaise,Kengo bénéficie d’une excellente réputation auprès des institutions internationales et de la Troïka.
En Mai 1994,il était venu à Paris ; reçu à Matignon,au Quai d’Orsay ainsi que par Jacques Foccart,il était dès ce moment,apparu aux yeux de tous comme l’homme de la situation.Mobutu ne le considérait pas comme un rival puisque la loi lui interdit d’être candidat à la future élection présidentielle.( il faut,pour cela, être né de deux parents zaïrois) Les américains estiment que l’on peut traiter et discuter avec lui.En Belgique,il dispose aussi de solides amitiés.A Kinshasa,il est peu populaire mais la lassitude de la population joue en sa faveur.Il a le soutien de Monseigneur Monsengwo,président du Haut Conseil de la République-Parlement de Transition (HCR-PT) et bénéficie enfin de l’appui de la plupart des hommes d’affaires zaïrois à l’exception notable du plus riche d’entre eux,Bemba Saolona. »
Nous laissons à chacun de nos lecteurs le loisir d’apprécier les extraits des articles susmentionnés.
Quoi qu’il soit,devrions-nous encore une fois de plus demeurer passifs face à cet homme qui n’a aucune goutte du sang congolais dans ses veines et dont le parcours politique est parsemé de pillages de nos richesses et de mépris vis-à-vis des congolais ?
Par Bolisomi Amsini
A diffuser largement