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Course à la Primature. Des pyromanes s’illustrent par de « vieilles méthodes »

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Publié le lundi 10 mars 2014 10:50
 
Course à la Primature. Des pyromanes s’illustrent par de « vieilles méthodes »
* Des pressions sont exercées sur le Chef de l’Etat, dont la finalité est la nomination d’un nouveau Premier ministre qui assurerait sa survie politique après 2016. Faute de quoi, le pays plongerait dans le chaos.
Mais ils oublient vite que le choix judicieux d’un nouveau Chef du Gouvernement ne visera pas à tordre le cou à la stabilité macro-économique chèrement acquise

*Jaloux des performances économiques réalisées par Matata Ponyo, ces vendeurs d’illusions se trompent de cible et se mordent les doigts du fait de voir l’actuel Exécutif national, sous la houlette de Joseph Kabila, réussir là où ils ont lamentablement échoué

Depuis un certain temps, des pressions à peine voilées sont exercées sur le Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, lui qui avait annoncé le 23 octobre 2013, à l’occasion de son discours sur l’état de la nation, la mise en place d’un Gouvernement de cohésion nationale.

Ces pressions et la mise en exergue des thèses macro-économiques, méthodes qui sont du reste de la deuxième République et qui ont montré leur limite, sont exploitées à dessein par les pyromanes qui sont déterminés à ne pas se laisser-faire.

La finalité de ce come-back est à rechercher dans la nomination d’un nouveau Premier ministre par le président de la République, en vertu de son pouvoir discrétionnaire. Sans foi ni loi, ces mêmes personnages exigent de Joseph Kabila la nomination d’un Premier ministre qui assurerait sa survie politique après 2016. Faute de quoi, le pays plongerait dans le chaos.

En procédant de la sorte, ces adeptes de la politique de la terre brûlée se sont souvenus de leur passé politique récent. Aujourd’hui encore, ils reviennent avec les mêmes méthodes, recherchant les mêmes intérêts, prédisant le déluge après 2016 si Joseph Kabila ne prend pas en compte leurs appétits gloutons.

En échafaudant des stratagèmes, dont celui qui consiste à ce que, comme feu le Président Mobutu, le Président de la République prédise le déluge après 2016 s’il n’est pas rassuré de son maintien par celui qui entend nommer au poste de Premier ministre. Ilss oublient que le choix judicieux d’un nouveau Chef du Gouvernement ne visera pas à tordre le cou à la stabilité macro-économique chèrement acquise. Que l’on peut aisément sacrifier au profit des visées politiques assises sur un socle de positionnement.

Si Premier ministre il y en aura, celui-ci ne pourra qu’évoluer dans la dynamique imprimée par Matata Ponyo et il ne s’agira pas de faire tabula rasa, le principe de la continuité de l’action politique aidant, principe qui repose sur la nécessité de répondre aux besoins d’intérêt général sans interruption.

Nul n’est sans ignorer que depuis 2006, le pays a pris le train de démocratisation de la vie politique. Et sur ce point, la Rdc ne souffre d’aucun complexe. Joseph Kabila l’avait même répété le 15 octobre 2012 au cours d’une conférence de presse clôturant le 14ème Sommet de la Francophonie à Kinshasa.

Il est donc farfelu de prêter de mauvaises intentions au Président de la République qu’il mettrait le pays à feu et à sang si les garanties politiques ne lui sont pas assurées après 2016. Quel intérêt a-t-il de mettre le pays à feu et à sang, lui qui s’est sacrifié tant pour le développement de son pays ? Aucun.

Des amortisseurs internes

Tous ces pyromanes doivent savoir que le tableau reluisant de l’environnement économique du pays démontre que depuis son entrée en fonction, l’actuelle équipe gouvernementale préserve les chances d’une croissance économique.

Celle-ci est soutenue, au plan interne, par une politique économique mettant un accent particulier sur la création des amortisseurs internes de chocs, une croissance soutenue par le programme de réunification de la République par voie routière, à la relance de l’agriculture, à la réhabilitation et construction d’autres infrastructures de base.

Les réalisations de la production dans les différents secteurs ont permis au Fonds monétaire international (FMI) de confirmer à 8,5% le taux de croissance au cours de 2013 contre un objectif de 8,2%. Soit un taux de croissance le plus élevé depuis 1970, qui place ainsi la Rdc au 3ème rang en Afrique des pays qui ont créé plus de richesses.

Quant à la hausse du niveau général des prix, elle a été maintenue à 1,03% contre un objectif annuel de 4%. Ce taux d’inflation est le plus bas que le pays ait connu depuis l’indépendance, plaçant ainsi la Rdc dans le top 3, c’est-à-dire, le pays ayant connu le plus faible taux d’inflation en Afrique.

Le taux de change moyen est demeuré stable autour de 923 francs congolais le dollar américain, depuis près de quatre ans. Cette stabilité reste historique et exceptionnelle. Ce cadre macroéconomique offre ainsi au Gouvernement l’avantage de maintenir un fonctionnement normal des institutions de la République.

Si ces résultats enchanteurs font rêver les nostalgiques, il sied d’insister qu’ils procèdent de la mise en œuvre de politiques macroéconomiques saines d’un côté, et de l’autre, des mesures sectorielles et des réformes structurelles courageuses mettant en exergue la bonne gouvernance et la transparence de l’actuelle équipe gouvernementale.

Par ailleurs, la combinaison harmonieuse des politiques budgétaire et monétaire a permis de contrôler l’inflation dont le taux à fin période 2013 s’est situé à près de 1% contre un objectif de 4%.

Sur le plan social, le Gouvernement a déboursé une enveloppe de 466,5 milliards de franc congolais pour les actions en faveur de l’éducation, de l’accès à l’eau, à la santé, à l’électricité en milieu rural, au logement décent dans un environnement assaini et aménagé selon des normes d’urbanisme moderne. L’amélioration du transport en commun, le financement de stages sportifs à l’étranger ainsi que la réforme de la sécurité sociale peuvent être également cités.

L’on peut aussi noter la réhabilitation de 277 centres de santé non bénéficiaires d’appui structurel, la modernisation en cours de 66 hôpitaux de référence et 330 centres de santé à travers les 11 provinces de la RDC, par l’acquisition des matériels et équipements médicaux pour la formation médicale publique, des groupes électrogènes ainsi que l’achat des médicaments essentiels, le démarrage de la première phase de construction de 1000 logements sur le site de l’ex-pépinière de Bandalungwa à Kinshasa, la relance effective des activités de DAIPN avec une production initiale de 25000 poulets depuis décembre 2013 ; etc.

S’agissant de l’amélioration des conditions de vie des populations, l’actuel gouvernement s’y attèle. Outre ces actions ci-haut citées, il faut aussi épingler le vaste chantier des parcs agroindustriels qui se met en place. La matérialisation du parc pilote de Bukanga Lonso dans la province de Bandundu en est une parfaite illustration.

Le FMI peut témoigner

Comme on peut le constater, le Gouvernement s’est inscrit dans la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Comme souhaité lors du dernier passage d’une mission du FMI conduit par Norbert Toé, sa détermination est de porter le taux de croissance économique annuel à deux chiffres, de le consolider de façon durable en vue de hisser la RDC au rang des pays à revenu intermédiaire et de préparer les conditions de l’émergence du pays à l’horizon 2030.

En effet, au terme de sa mission qui l’a conduit récemment en RDC, le FMI a reconnu que la « RDC a continué de maintenir un environnement macroéconomique stable grâce principalement à une politique budgétaire restrictive. La croissance économique en 2013 est estimée à 8,5 pourcent et s’inscrit dans la lignée de la forte croissance enregistrée en 2012. Le secteur minier est demeuré la principale source de cette croissance, alimentée par la production de cuivre qui a franchi le seuil de 900.000 tonnes en 2013 ».

A fin 2013, l’inflation en rythme annuel a baissé pour atteindre 1,1 %, « un record historique » inférieur à l’objectif à moyen terme des autorités. Ce dernier, proche de 4 %, correspond au niveau souhaitable pour une économie comme la RDC subissant des changements structurels.

Au regard de cette embellie, il est tout à fait normal que des vendeurs d’illusions se trompent et se mordent les doigts du fait de voir l’actuel Exécutif national, sous la houlette de Joseph Kabila, réussir là où ils ont lamentablement échoué. Mais l’actuel Gouvernement a prouvé sa détermination de changer les choses en initiant des réformes courageuses, navigant souvent à contre-courant de la volonté mesquine des anciens et nouveaux prédateurs de l’économie nationale afin de remettre le pays sur la voie du développement.

L’Avenir

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