Publié le lundi 7 avril 2014


(KINSHASA)- Le Parti travailliste a renouvelé son alliance avec l’Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe dans le cadre de la coalition pour le vrai dialogue mais rejette tout lien avec la plateforme ‘‘Sauvons le Congo’’ que codirigent Kamerhe et Martin Fayulu.
‘‘Le conseil national approuve l’alliance du PT avec l’UNC du président Vital Kamerhe dans le cadre de la coalition pour le vrai dialogue’’, peut-on lire dans la déclaration. Les cadres du Parti travailliste ont recommandé à leur président de n’engager le parti que dans les regroupements qui ont la même ligne politique et la même philosophie qu’avec eux. ‘‘ Il n’est pas question de s’associer avec les partis ou les regroupements politiques qui s’engagent dans un combat dirigé contre les individus’’, a rappelé le professeur Joseph Kalala, le rapporteur général du conseil national du parti travailliste.
Le parti de Steve Mbikayi qualifie d’opportunistes les pétitions initiées par le PPRD Claude Mashala sur la révision constitutionnelle et celle de Sauvons le Congo avec Martin Fayulu pour obtenir le départ du président de la commission électorale nationale indépendante.
‘‘Après analyse de toutes ces pétitions, notre parti constate que les deux pétitions sont opportunistes, illégales et visent un positionnement individuel. Elles finiront en cul de sac comme cette autre pétition dénommée ‘‘ne touches pas à mon 220 initiée par les mêmes personnes, dont on ne parle plus’’, précise le texte final sanctionnant les travaux du conseil national du Parti travailliste.
Ainsi, le PT demande carrément aux auteurs de ces deux pétitions de surseoir leurs initiatives. Par contre, Steve Mbikayi encourage la pétition citoyenne de la société civile du Katanga contre la révision constitutionnelle et demande aux sociétés civiles d’autres provinces de lui emboiter le pas.
Au sujet de la commission électorale nationale indépendante, le Parti Travailliste pense que dans le cadre d’une action commune et concertée de toute l’opposition, il doit être envisagé des mécanismes pour arriver à avoir une CENI réellement indépendante afin de barrer la route à tout tripatouillage de la constitution.
L’opposant Steve Mbikayi a rejeté toute idée de la révision constitutionnelle avant l’épuisement du processus électoral de 2011 et s’est prononcé contre l’institution du suffrage indirect pour l’élection des députés provinciaux.