Les violences à l’Est et notamment les circonstances de la mort du rebelle Morgan chef milicien Maï Maï Simba, la suite de l’interminable et lassant feuilleton « formation du gouvernement de cohésion nationale », les adieux à Abdou Diouf et le non moins inusable thème des tentatives de conserver le pouvoir dans le même camp après 2016 sont les principaux sujets au menu de la presse congolaise. Bien entendu, ces grands sujets sont aussi agrémentés de quelques « divers ».
Violences à l’Est
Au sujet des circonstances de la mort du chef rebelle Morgan tuée au début de cette semaine, Le Potentiel titre : « Controverse autour de son décès », qui est interprété de diverses manières. Dans certains milieux, notamment de la société civile, des voix s’élèvent pour réclamer une enquête en vue d’éclaircir les conditions de son décès.
Congo Nouveau titre : La Monusco affirme : « Paul Sadala alias Morgan est effectivement mort. Mais on nous l’a remis déjà décédé ». Le Directeur de l’ information publique de la Monusco Charles-Antoine Bambara, expliquant les circonstances du décès du chef milicien des Maï Maï Simba, il a indiqué que Morgan est arrivé au pied de l’hélicoptère de la Monusco déjà mort. Les tentatives de l’équipe médicale de la Monusco pour le réanimer se sont révélées vaines.
Congo Nouveau titre : La Monusco affirme : « Paul Sadala alias Morgan est effectivement mort. Mais on nous l’a remis déjà décédé ». Le Directeur de l’ information publique de la Monusco Charles-Antoine Bambara, expliquant les circonstances du décès du chef milicien des Maï Maï Simba, il a indiqué que Morgan est arrivé au pied de l’hélicoptère de la Monusco déjà mort. Les tentatives de l’équipe médicale de la Monusco pour le réanimer se sont révélées vaines.
Forum des As se penche sur ce qu’il qualifie de « controverse » autour de la mort du chef milicien Paul Sadala alias Morgan. Dans ses colonnes, le tabloïd cite Joseph Ndiya, député élu de l’Ituri qui doute de la version des FARDC et estime que Morgan a été abattu à bout portant par des militaires congolais. Le journal indique également que le député rejette également la version selon laquelle les miliciens ont été les premiers à tirer sur les soldats loyalistes.
Morgan et ses hommes ont commis plusieurs exactions contre les populations civiles dans le territoire de Mambasa, en Province Orientale (nord-est de la RDC) où ils sont notamment accusés d’avoir tué 62 personnes et violé 24 femmes entre 2010 et 2013.
Morgan et ses hommes ont commis plusieurs exactions contre les populations civiles dans le territoire de Mambasa, en Province Orientale (nord-est de la RDC) où ils sont notamment accusés d’avoir tué 62 personnes et violé 24 femmes entre 2010 et 2013.
Joseph Ndiya ne croit pas trop à la « version officielle », mais quelle est cette version ?
Officellement, a mort du chef milicien Paul Sadala, alias Morgan, n’a pas réjoui le gouvernement congolais qui aurait souhaité que le milicien réponde de ses actes devant la justice. «Nous le regrettons sincèrement. Le gouvernement, les cours et tribunaux avaient grand intérêt à extraire certaines informations de la part de Paul Sadala alias Morgan sur les réseaux qui l’alimentaient en armement, les réseaux de complicité interne ou externe. Bref, tout cela nous devons y renoncer parce que suite aux incidents qui ont été créés par l’intéressé, il a perdu la vie à la suite d’une blessure qui a provoqué une hémorragie fatale», a déclaré mardi à Kinshasa le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. Paul Sadala est mort lundi après des échanges de tirs entre ses combattants et les éléments des FARDC dans la localité de Molokaï où il s’était pourtant rendu à l’armée deux jours auparavant. Le commandant des opérations des FARDC en Ituri, le général Fal Sikabwe, a déclaré que Morgan s’était rendu à l’armée le samedi 12 avril dans la matinée avec quarante-deux combattants de son groupe armé et devait être transféré à Bunia, le chef-lieu du district de l’Ituri. Selon le général Fal Sikabwe, Morgan a refusé d’être conduit à Bunia, exigeant d’être nommé général. Après une altercation entre ses miliciens et les forces loyalistes venues l’escorter vers Bunia, les combattants de Morgan ont ouvert le feu contre les soldats de l’armée régulière. C’est au cours de l’échange de tirs que le chef milicien a été blessé aux deux jambes. Il est décédé de suite de ces blessures.
Le ministre Mende, écrit Le Phare, a évoqué en premier lieu, le dossier de la traque contre les ADF ( Allied democratic forces) , ce groupe rebelle venu de l’Ouganda et qui entretenait de l’insécurité à Beni et dans ses environs. A ce sujet, le ministre des Médias s’est dit satisfait des résultats des opérations de traque lancées, le 16 janvier 2014, par les FARDC, contre ces forces négatives. Non seulement les localités qu’elles occupaient jadis, ont été récupérées par les troupes loyalistes, mais que ces dernières sont parvenues à en détruire leur fabrique de bombes artisanales sur l’axe Mbau – Kamango, en mettant en déroute ces rebelles, aujourd’hui traqués sans répit jusque dans leurs derniers retranchements. Comme trophées, il a cité de nombreuses armes lourdes et légères récupérées à l’issue d’âpres affrontements.
Il a signalé aussi que des combattants Simba sont poursuivis pour la tuerie des Okapi à la réserve d’Epulu C’est dans ce cadre d’ailleurs qu’il a signalé le procès en flagrance ouvert depuis le 1 er mars dernier, en chambre foraine, contre 24 combattants Simba, devant le Tribunal militaire de garnison de l’Ituri, siégeant à Mambasa. Et d’insister sur la séparation entre le processus DDR consécutif à la reddition du groupe Maï-Maï de Morgan et des poursuites judiciaires contre les auteurs des crimes de guerre.
Une autre information liée à la violence à ‘Est et à ses causes profondes , le piratage des ressource naturelles, provient de la presse belge, plus précisément de La Libre, qui écrit :
Le conservateur du Parc national des Virunga, au Kivu (est du Congo), Emmanuel de Mérode, est tombé dans une embuscade, mardi après-midi, sur la route menant de Goma à Rumangabo. Il a été blessé à l’estomac et à la jambe, mais ses jours ne seraient pas en danger. L’attaque s’est déroulée en plein jour, ce qui est assez rare à cet endroit. "M. de Mérode venait de déposer auprès du Procureur de la République à Goma un dossier compromettant, résultant de mois - voire d’années - d’enquête sur Soco International", a déclaré à "La Libre Belgique" le député François-Xavier de Donnea. Après avoir fait des pieds et des mains, Soco International a obtenu des autorités congolaises, en contravention avec les engagements internationaux du Congo, le droit de mener des explorations pétrolières à l’intérieur du Parc des Virunga. Cela a valu à Kinshasa les protestations de l’Unesco qui a classé le Parc au Patrimoine de l’Humanité, ainsi que de nombreuses ONG.
Le Parc des Virunga est le plus ancien d’Afrique. Il a été créé il y a plus de 80 ans avec le concours de la famille royale belge. Il abrite un nombre exceptionnel de variétés animales et végétales. Depuis quelques années à la tête du Parc, Emmanuel de Mérode s’efforçait de faire de la préservation de celui-ci un atout pour le tourisme, qu’il avait réussi à développer. Il essayait aussi d’associer le plus possible les populations riveraines à la conservation de ce patrimoine sans égal.
Soco International s’est fait remarquer à Goma par ses méthodes "musclées". "Il est très curieux", juge M. de Donnea, "que cette embuscade survienne justement au moment où Emmanuel de Mérode dépose ce dossier. C’est une coïncidence extrêmement troublante."Et le député belge d’ajouter qu’il serait "temps que la justice britannique fasse la lumière sur les agissements de Soco".
Le conservateur du Parc national des Virunga, au Kivu (est du Congo), Emmanuel de Mérode, est tombé dans une embuscade, mardi après-midi, sur la route menant de Goma à Rumangabo. Il a été blessé à l’estomac et à la jambe, mais ses jours ne seraient pas en danger. L’attaque s’est déroulée en plein jour, ce qui est assez rare à cet endroit. "M. de Mérode venait de déposer auprès du Procureur de la République à Goma un dossier compromettant, résultant de mois - voire d’années - d’enquête sur Soco International", a déclaré à "La Libre Belgique" le député François-Xavier de Donnea. Après avoir fait des pieds et des mains, Soco International a obtenu des autorités congolaises, en contravention avec les engagements internationaux du Congo, le droit de mener des explorations pétrolières à l’intérieur du Parc des Virunga. Cela a valu à Kinshasa les protestations de l’Unesco qui a classé le Parc au Patrimoine de l’Humanité, ainsi que de nombreuses ONG.
Le Parc des Virunga est le plus ancien d’Afrique. Il a été créé il y a plus de 80 ans avec le concours de la famille royale belge. Il abrite un nombre exceptionnel de variétés animales et végétales. Depuis quelques années à la tête du Parc, Emmanuel de Mérode s’efforçait de faire de la préservation de celui-ci un atout pour le tourisme, qu’il avait réussi à développer. Il essayait aussi d’associer le plus possible les populations riveraines à la conservation de ce patrimoine sans égal.
Soco International s’est fait remarquer à Goma par ses méthodes "musclées". "Il est très curieux", juge M. de Donnea, "que cette embuscade survienne justement au moment où Emmanuel de Mérode dépose ce dossier. C’est une coïncidence extrêmement troublante."Et le député belge d’ajouter qu’il serait "temps que la justice britannique fasse la lumière sur les agissements de Soco".
Formation du Gouvernement de cohésion nationale
La Référence+, titre à ce sujet « Kabila, otage des politiques ».
Chaque jour, s’ouvre un nouvel épisode des méandres de la formation du gouvernement de cohésion nationale, constate ce journal. Un gouvernement qui se fait attendre depuis bientôt 10 mois. Pourquoi ça tire à longueur et quand est-ce que sera connu le futur Premier ministre, s’interroge également ce journal qui explique que «La question est sur toutes les lèvres à Kinshasa. Les réponses sont multiples mais pas rassurantes ».
En dépit de recommandations des concertions nationales, accuse La Réf+, le PPRD se refuse à consumer des sacrifices sur l’autel de la cohésion nationale. Une source de l’Amp souligne que le parti présidentiel a difficile (sic) à concilier le taux d’ambitions de ses membres et veut s’octroyer le plus grand nombre de postes pour consolider sa position, cite notre confrère.
Pour La Réf+, « c’est ce qui aurait justifié la réunion de Mbandaka qui suscite moult frustrations au sein de parti. La bataille n’a fait que commencer sans doute. Car entre temps, d’autres leaders de l’Opposition continuent de contester et d’ignorer Kengo comme autorité morale. Les Forces novatrices de l’unité et de solidarité estiment que ce dernier n’a jamais œuvré au sein de l’Opposition : le Congolais savent qui est opposant et qui ne l’est pas ».
« Vers une nouvelle table de négociations ! », s’exclame pour sa part La Prospérité. Dans l’article qui porte ce titre, ce journal écrit : « Mercredi 23 avril 2014, ce sera donc six mois d’une si longue attente du gouvernement de cohésion nationale. Six mois, c’est quand même trop s’il fait prendre au sérieux les choses telles que les avait préconisé Joseph Kabila. Le Chef de l’ Etat, lors de son discours mémorable tenu, ce jour-là, devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès, au palais peuple à Lingwala. Hier en effet l’on a glané quelques informations brutes, dans la hautes sphères politiques». Après le repli jugé stratégique du Président de la République au Katanga, la machine serait au point de se déverrouiller sur cette épineuse question de la mise sur pied du gouvernement de cohésion nationale, Concrètement, soutient La Prospérité, on parle d’un début de lueur d’espoir, avec à la clé, l’idée d’engager dans les prochaines heures, les décisions directes entre parties prenantes, à savoir, la Majorité, l’Opposition républicaine et, enfin, la société civile. La course étant vraisemblablement, engagée contre la montre face à tous les enjeux, y compris le contours de 2016, il va falloir qu’elles se mettent, finalement, autour d’une même et seule table, pour en découdre. Pour La Prospérité il serait illusoire d’envisager une telle entreprise politique, s’il n’y a pas préalablement de programme commun, ni de feuille de route, indiquant clairement les actions à entreprendre.
Chaque jour, s’ouvre un nouvel épisode des méandres de la formation du gouvernement de cohésion nationale, constate ce journal. Un gouvernement qui se fait attendre depuis bientôt 10 mois. Pourquoi ça tire à longueur et quand est-ce que sera connu le futur Premier ministre, s’interroge également ce journal qui explique que «La question est sur toutes les lèvres à Kinshasa. Les réponses sont multiples mais pas rassurantes ».
En dépit de recommandations des concertions nationales, accuse La Réf+, le PPRD se refuse à consumer des sacrifices sur l’autel de la cohésion nationale. Une source de l’Amp souligne que le parti présidentiel a difficile (sic) à concilier le taux d’ambitions de ses membres et veut s’octroyer le plus grand nombre de postes pour consolider sa position, cite notre confrère.
Pour La Réf+, « c’est ce qui aurait justifié la réunion de Mbandaka qui suscite moult frustrations au sein de parti. La bataille n’a fait que commencer sans doute. Car entre temps, d’autres leaders de l’Opposition continuent de contester et d’ignorer Kengo comme autorité morale. Les Forces novatrices de l’unité et de solidarité estiment que ce dernier n’a jamais œuvré au sein de l’Opposition : le Congolais savent qui est opposant et qui ne l’est pas ».
« Vers une nouvelle table de négociations ! », s’exclame pour sa part La Prospérité. Dans l’article qui porte ce titre, ce journal écrit : « Mercredi 23 avril 2014, ce sera donc six mois d’une si longue attente du gouvernement de cohésion nationale. Six mois, c’est quand même trop s’il fait prendre au sérieux les choses telles que les avait préconisé Joseph Kabila. Le Chef de l’ Etat, lors de son discours mémorable tenu, ce jour-là, devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès, au palais peuple à Lingwala. Hier en effet l’on a glané quelques informations brutes, dans la hautes sphères politiques». Après le repli jugé stratégique du Président de la République au Katanga, la machine serait au point de se déverrouiller sur cette épineuse question de la mise sur pied du gouvernement de cohésion nationale, Concrètement, soutient La Prospérité, on parle d’un début de lueur d’espoir, avec à la clé, l’idée d’engager dans les prochaines heures, les décisions directes entre parties prenantes, à savoir, la Majorité, l’Opposition républicaine et, enfin, la société civile. La course étant vraisemblablement, engagée contre la montre face à tous les enjeux, y compris le contours de 2016, il va falloir qu’elles se mettent, finalement, autour d’une même et seule table, pour en découdre. Pour La Prospérité il serait illusoire d’envisager une telle entreprise politique, s’il n’y a pas préalablement de programme commun, ni de feuille de route, indiquant clairement les actions à entreprendre.
On perd beaucoup de temps à propos de cette formation gouvernementale, comme on en a perdu auparavant avec les « Concertations nationales », tout simplement parce que « gagner du temps » est le but essentiel de toute la manoeuvre. Gagner du temps pour rester plus longtemps au pouvoir est devenu le tout, l’alpha et l’oméga de la politique congolaise, gangrenée par le refus de reconnaître la nullité des élections de novembre-décembre 2011.
Il faut rappeler qu’elles ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Il faut rappeler qu’elles ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
La réaction de l’opposition contre le passage en force en 2016 planifié, d’après les acteurs «de Sauvons la RDC» dans le récent mini-congrès du Parti du Peuple pour Reconstruction et La Démocratie (PPRD), a été prompte, écrit Le Phare, qui titre «’Sauvons la RDC’ dénonce le complot contre la République ».
« Au cours d’un point de presse co-animé hier lundi 14 avril 2014 par Jean Bertrand Ewanga de la CVD, Christopher Ngoyi de la Société Civile et le coordonnateur des FAC, Martin Fayulu, au siège de l’ECIDé, dans la commune de Kasa-VUBU, les opposants réunis au sein de la plate-forme dénommée «Sauvons la RDC» n’ont pas usé de la langue de bois pour dénoncer la stratégie de conservation du pouvoir imaginée selon eux par le parti au pouvoir dans sa messe politique à Mbandaka dans la province de l’Equateur, pour maintenir son autorité morale , le président Joseph Kabila au-delà de 2016 en violation de l’article 220 de la Constitution».
Dans leur coup de gueule, les acteurs de «Sauvons la RDC» ont appelé le peuple congolais à se mobiliser et à demeurer vigilant pour faire échec à ceux qu’ils considèrent comme les ennemis de la démocratie et de la paix qui veulent à tout prix faire un coup d’Etat constitutionnel pour se maintenir au pouvoir, même s’ils n’ont plus rien à proposer après plus d’une décennie de gestion calamiteuse du pays », ont-il déclaré.
Ils ont rappelé que leur convention tenue du 31 mars au 3 avril 2014 avait produit 59 résolutions pertinentes susceptibles de contribuer au renforcement de l’Etat de droit et la Démocratie en RDC, « menacé par les faits et actes des caciques de la majorité présidentielle qui ont multiplié et continuent d’orchestrer des cabales contre la République, le peuple congolais et la Constitution du 18 février 2016 ».
Les précités ont pointé du doigt le Secrétaire Général du PPRD, Evariste Boshab, qui dans ses derniers propos à Mbandaka, a affirmé que «… autrement dit, avons-nous organisé le mécanisme de conservation du pouvoir à l’instar du MPLA, la SWAPO et le Chama Cha Mapinduzi, mbula oyo mbul’a Kabila oyaya… »
Concernant l’éviction du président de la CENI, l’abbé Malumalu, contenue dans les résolutions numéro 15 et 16 de leur Convention à Fatima, qui ont trait au dépannage du processus démocratique par le souverain primaire, les acteurs de «Sauvons la RDC» ont fait Etat d’environ 50.000 signatures dont le dépôt à l’Assemblée nationale et à l’abbé Malumalu interviendra le mardi 22 avril 2014.
Le report du dépôt de cette pétition prévu le 14 avril 2014 dans la résolution 16 de la Convention est dû, à les en croire, au problème matériel qu’impose le rassemblement des feuilles de ladite pétition.
Abordant la proposition du député de l’opposition et président du «Courant des Démocrates Rénovateurs», Jean Lucien Bussa, demandant à l’opposition de retirer ses représentants à la CENI, le Secrétaire Général de l’UNC, Ewanga, n’a pas trouvé d’inconvénient pour sortir le délégué du parti cher à Vital Kamerhe, Gustave Omba de cette institution d’appui à la démocratie pour ne pas cautionner la dérive de Malumalu, selon lui, inféodé par le pouvoir en place ».
Abdou Diouf
« Kinshasa honore Abdou Diouf pour son œuvre et son attachement à la Rdc », titre Le Potentiel qui souligne : « Douze années comme cheville ouvrière de l’Oif, apport déterminant dans le succès du XIVème de Kinshasa, Abdou Diouf mérite les honneurs de la Rdc, l’accompagnement lors des élections, la détermination dans le choix de la Rdc comme pays hôte du XIVème sommet de la Francophonie en 2012…, sont des preuves d’un attachement particulier ». Le rendez-vous de Kinshasa est resté mémorable dans les annales de l’Oif, jusqu’à ce jour ce sommet garde le maillot jaune de l’organisation, dit Le Potentiel.
Toujours à ce sujet, Géopolis préfère titrer « Merci Abdou Diouf », et commente « Comme qui dirait, il a eu son PADAK (Paris-Dakar) en bouclant ainsi la boucle d’une carrière nationale et d’une carrière internationale à la dimension de sa stature ». Pour tout ce que ce grand homme a alors fait pour la Rdc, les Congolais, sous le leadership du président Joseph Kabila Kabange sont bien en droit de lui dire en guise d’adieu, merci Abdou Diouf, souligne Géopolis, qui mérite ainsi haut la main le prix « lèche mon c… » pour la maladresse insigne avec laquelle il a fourré la « campagne électorale qui ne dit pas son nom » à l’endroit où elle n’avait rien à faire, avec son « leadership du président Joseph Kabila Kabange » tombant comme un cheveu dans la soupe.
« Kinshasa honore Abdou Diouf pour son œuvre et son attachement à la Rdc », titre Le Potentiel qui souligne : « Douze années comme cheville ouvrière de l’Oif, apport déterminant dans le succès du XIVème de Kinshasa, Abdou Diouf mérite les honneurs de la Rdc, l’accompagnement lors des élections, la détermination dans le choix de la Rdc comme pays hôte du XIVème sommet de la Francophonie en 2012…, sont des preuves d’un attachement particulier ». Le rendez-vous de Kinshasa est resté mémorable dans les annales de l’Oif, jusqu’à ce jour ce sommet garde le maillot jaune de l’organisation, dit Le Potentiel.
Toujours à ce sujet, Géopolis préfère titrer « Merci Abdou Diouf », et commente « Comme qui dirait, il a eu son PADAK (Paris-Dakar) en bouclant ainsi la boucle d’une carrière nationale et d’une carrière internationale à la dimension de sa stature ». Pour tout ce que ce grand homme a alors fait pour la Rdc, les Congolais, sous le leadership du président Joseph Kabila Kabange sont bien en droit de lui dire en guise d’adieu, merci Abdou Diouf, souligne Géopolis, qui mérite ainsi haut la main le prix « lèche mon c… » pour la maladresse insigne avec laquelle il a fourré la « campagne électorale qui ne dit pas son nom » à l’endroit où elle n’avait rien à faire, avec son « leadership du président Joseph Kabila Kabange » tombant comme un cheveu dans la soupe.
Divers
Forum des As parle de l’adoption du nouveau code de la famille à l’Assemblée nationale. Le journal indique que cette loi apporte beaucoup d’innovations parmi lesquelles la consécration de la rupture du travail de commun accord, la fixation de la semaine du travail à six jours et la possibilité pour la femme d’effectuer un travail de nuit.
L’Avenir se focalise sur l’élection du vice-gouverneur du Sud-Kivu et signale que la Ceni a reçu la candidature de la Majorité présidentielle. Selon le quotidien, l’institution électorale s’apprête à organiser ce scrutin partiel qui vise à combler le vide créé depuis la nomination du vice-gouverneur, Jean-Claude Kibala dans le gouvernement Matata.
Dans la même édition, le journal l’Avenir signale des constructions anarchiques au quartier Badara, dans la commune urbano-rurale de la N’Sele à Kinshasa. Ce journal a interrogé un habitant de ce quartier qui dénonce la violation des limites érigées par le service de cadastre, craignant que ce lotissement anarchique puisse avoir, dans les jours, à venir des conséquences catastrophiques sur la gestion administrative de ce quartier.
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La Rédaction.
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La Rédaction.
© CongoForum, le mercredi 16 avril 2014
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