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L'Avenir : Coup dur pour Vital Kamerhe

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Publié le mercredi 14 mai 2014 08:26
Pour justifier son geste, Justin Bitakwira dit avoir subi acharnements, incompréhensions, discriminations de ses proches et diffamations contre son intégrité morale et politique tant au sein de l’UNC que du Groupe
parlementaire de la part de certains dirigeants et collègues. Cela a suscité en lui révolte et un grand déficit de confiance, de sorte qu’il a été obligé de démissionner du poste de Président du Groupe Parlementaire UN et Alliés

* Il est évident que l’élu d’Uvira dans le Sud-Kivu n’était plus en odeur de sainteté avec ses anciens collègues du parti à cause de la création de son école du parti, dénommée « Académie consciente ». Cette école avait été mal jugée par ses anciens collègues du parti qui craignaient qu’il ne prenne tout le monde en otage et instaure la pensée unique

Alors que les yeux des élus du peuple étaient rivés hier à l’examen et adoption de deux rapports des commissions à l’Assemblée nationale, dans les couloirs de la Chambre basse du Parlement, Justin Bitakwira remettait sa lettre de démission du Groupe parlementaire UNC et Alliés au bureau du Président de l’Assemblée. Cette lettre avait pour objet : « Ma démission au poste du Président du Groupe parlementaire UNC et Alliés ».

C’est ici qu’il faut vite faire observer que l’Union de la nation congolaise (UNC), parti cher à Vital Kamerhe est poursuivi par un signe indien. En effet, selon une petite enquête menée, cette démission est la énième après celle de Thierry Betuwa Tshituka Bushala Bwamba et de Mme Martine Bukasa, respectivement ancien représentant de l’Union pour la Nation Congolaise en Norvège ; ancien membre du collège des fondateurs de l’AFDC et Vice-président national en charge du Kasaï-Oriental et ancien conseiller principal financier du Gouverneur Dominique Kanku, puis Présidente de la Ligue des femmes de l’UNC.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase

A scruter de près les raisons qui ont poussé le député Justin Bitakwira à démissionner de son Groupe parlementaire, la lettre qu’il a adressée à son président Vital Kamerhe renseigne que depuis plus de huit mois, il a subi acharnements, incompréhensions, discriminations de ses proches et diffamations contre son intégrité morale et politique tant au sein du Parti que du Groupe parlementaire de la part de certains dirigeants et collègues, notamment au sujet du fonctionnement de l’Ecole du parti.

Parmi ces raisons, Justin Bitakwira cite aussi la lecture de la fin de la guerre à l’Est de la Rd Congo, la loi sur l’amnistie, la caravane de la paix à Bukavu, certaines alliances politiques liées contre nature, etc. C’est l’ensemble de tout ceci qui a suscité en lui une révolte et un grand déficit de confiance, de sorte qu’il se sent dans l’extrême obligation de déposer cette démission au poste du Président du Groupe Parlementaire UNC et Alliés.

Toutefois, il suggère que l’intérim soit assuré par le Premier vice-président, l’honorable Lusenge Bonane jusqu’à la désignation de son successeur avec qui il fera la remise et reprise. Il dit rester simple membre comme tous les autres et répondrait aux appels du parti et du Groupe.

Il est évident que l’élu d’Uvira dans le Sud-Kivu n’était plus en odeur de sainteté avec ses anciens collègues du parti à cause de la création de son école du parti, dénommée « Académie consciente ». Cette école avait été mal jugée par ses anciens collègues du parti, qui l’accusait de vouloir prendre tout le monde en otage et instaurer la pensée unique. Pourtant, au regard de son contenu vanté depuis la première législature, cette « Académie consciente » n’avait pour but que de laver la conscience des inconscients au regard de la gestion des valeurs républicaines.

N’avions-nous pas dit dans le temps qu’on ne crée pas un parti politique sur base de la vengeance, de la haine et du mépris ? Sinon, un château construit sous le sable n’a comme sort que son propre écroulement. Et l’UNC en est une illustration parfaite. La liste n’est pas exhaustive de ceux qui attendent la démission.

Après l’impulsion de Thierry Betuwa Tshituka Bushala Bwamba suivie de celle de Mme Martine Bukasa, la suite de Justin Bitakwira risque d’être fatale dans le rang du collège des fondateurs du parti qui s’affaiblit de plus en plus à quelques mois des élections municipales, locales et urbaines.

Ci-dessous, les lettres de démission de l’honorable Justin Bitakwira adressées au Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku et au Président national de l’UNC, Vital Kamerhe :

L’Avenir

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