A Ottawa, toutes les sources sont formelles : aucun incident lors du séjour du Speaker de la Chambre dans la capitale du Canada. Le face-à -face Minaku- diaspora congolaise a, certes, donné lieu à un débat sans complaisance. Mais, cet échange a été empreint de respect mutuel. Exit donc de folles et fausses rumeurs.
C’est un Minaku ayant bon pied, bon œil qui poursuit sa tournée américano-européenne. Notamment avec l’étape de Bruxelles, placée sous le signe de la diplomatie parlementaire. A Ottawa, le Président de l’Assemblée nationale a bel et bien échangé avec la diaspora congolaise, toutes sensibilités confondues. S’il y a eu pugilat, c’est bien au niveau des idées et non des biceps.
Le face-à-face Minaku - diaspora congolaise a eu pour plat de résistance le débat sur la révision de la Constitution. A ce propos, le Speaker de la Chambre et, par ailleurs secrétaire général de la Majorité Présidentielle (MP), s’est voulu rassurant : " Le Président de la République et sa Majorité sont déterminés à observer la Constitution, à respecter le peuple congolais seul détenteur du pouvoir et à n’agir que dans le respect de la volonté de ce même peuple ". Et Aubin Minaku de souligner que les institutions de la République ont pour mission de promouvoir la démocratie, consolider l’unité nationale et œuvrer pour la stabilité institutionnelle, économique et sociale.
Occasion pour le speaker de la Chambre de faire remarquer à l’assistance que le processus électoral est irréversible. A preuve, depuis 2006, sous la houlette du Président Kabila, le peuple désigne librement et régulièrement ses dirigeants.
La RDC est donc redevenue un pays institutionnellement normal. Fort de cet acquis, la plupart d’intellectuels ayant pris part à ce débat, ont exprimé leur désir de retourner au pays. Ce, afin de contribuer à l’effort de redressement en cours via des secteurs comme l’éducation, la santé et la sécurité sociale. L’occasion faisant le larron, l’homme d’Etat rd-congolais a annoncé une autre bonne nouvelle à ses compatriotes. A savoir que le gouvernement canadien a remis la RDC dans son agenda de la coopération classique.
Enfin, en guise de dessert, la sempiternelle question de la double nationalité. Comme partout ailleurs, la diaspora congolaise du Canada est en proie à deux logiques. La première favorable à la double nationalité. La seconde encore réfractaire à cette éventualité du fait essentiellement des conflits identitaires dans l’Est de la RDC. Voilà pour la quintessence du dialogue Minaku-diaspora à Ottawa.
Pour le speaker de la Chambre, cet exercice osé n’est pas le premier du genre. Depuis un certain temps, Aubin Minaku met à profit ses visites outre-Méditerranée et outre-Atlantique pour tailler bavette avec ses compatriotes de l’extérieur. En ce compris les plus radicaux. Un acte de courage qui permet, tant soi peu, de briser la glace d’hostilité da ns certains cas et de méfiance dans d’autres. Des échanges de nature à tordre le cou à quantité d’idées reçues par rapport à la gouvernance de la RDC. J.N (Forum des As)
C’est un Minaku ayant bon pied, bon œil qui poursuit sa tournée américano-européenne. Notamment avec l’étape de Bruxelles, placée sous le signe de la diplomatie parlementaire. A Ottawa, le Président de l’Assemblée nationale a bel et bien échangé avec la diaspora congolaise, toutes sensibilités confondues. S’il y a eu pugilat, c’est bien au niveau des idées et non des biceps.
Le face-à-face Minaku - diaspora congolaise a eu pour plat de résistance le débat sur la révision de la Constitution. A ce propos, le Speaker de la Chambre et, par ailleurs secrétaire général de la Majorité Présidentielle (MP), s’est voulu rassurant : " Le Président de la République et sa Majorité sont déterminés à observer la Constitution, à respecter le peuple congolais seul détenteur du pouvoir et à n’agir que dans le respect de la volonté de ce même peuple ". Et Aubin Minaku de souligner que les institutions de la République ont pour mission de promouvoir la démocratie, consolider l’unité nationale et œuvrer pour la stabilité institutionnelle, économique et sociale.
Occasion pour le speaker de la Chambre de faire remarquer à l’assistance que le processus électoral est irréversible. A preuve, depuis 2006, sous la houlette du Président Kabila, le peuple désigne librement et régulièrement ses dirigeants.
La RDC est donc redevenue un pays institutionnellement normal. Fort de cet acquis, la plupart d’intellectuels ayant pris part à ce débat, ont exprimé leur désir de retourner au pays. Ce, afin de contribuer à l’effort de redressement en cours via des secteurs comme l’éducation, la santé et la sécurité sociale. L’occasion faisant le larron, l’homme d’Etat rd-congolais a annoncé une autre bonne nouvelle à ses compatriotes. A savoir que le gouvernement canadien a remis la RDC dans son agenda de la coopération classique.
Enfin, en guise de dessert, la sempiternelle question de la double nationalité. Comme partout ailleurs, la diaspora congolaise du Canada est en proie à deux logiques. La première favorable à la double nationalité. La seconde encore réfractaire à cette éventualité du fait essentiellement des conflits identitaires dans l’Est de la RDC. Voilà pour la quintessence du dialogue Minaku-diaspora à Ottawa.
Pour le speaker de la Chambre, cet exercice osé n’est pas le premier du genre. Depuis un certain temps, Aubin Minaku met à profit ses visites outre-Méditerranée et outre-Atlantique pour tailler bavette avec ses compatriotes de l’extérieur. En ce compris les plus radicaux. Un acte de courage qui permet, tant soi peu, de briser la glace d’hostilité da ns certains cas et de méfiance dans d’autres. Des échanges de nature à tordre le cou à quantité d’idées reçues par rapport à la gouvernance de la RDC. J.N (Forum des As)