Les journaux sont nombreux à broder sur le thème : «Obama : la fin de la déstabilisation de la RDC », chacun voyant d’ailleurs midi à sa propre porte quant à ce que veut dire cette « fin de la déstabilisation ».Mais plusieurs autres sujets sont également présents en manchette des journaux parus ce vendredi à Kinshasa, entre autres, l’augmentation du prix du carburantà la pompe, le débat sur la révision constitutionnelle, l’affaire Chebeya...
RDC / USA
Curieusement, les commentaires sur le message d’Obama tiennent étonnamment peu compte de ce qu’un message du Président des USA au Congrès de USA doit, selon toute vraisemblance, se lire d’abord et avant tout en termes eux aussi « made in USA ». Ce qui implique, par exemple, de tenir compte de ce qu’Obama a affaire à un Congrès où sa position est assez faible. D’où la nécessité, par exemple, de se raccrocher à un grand mythe patriotique datant de Georges Bush et qui représente l’Amérique comme le chevalier blanc en croisade contre l’hydre du terrorisme international.
Forum des As annonce déjà ce matin «la fin de la déstabilisation de la RDC», se fondant sur un décret signé la semaine dernière par le président américain, Barack Obama. Un décret qui prévoit des sanctions contre notamment les auteurs de pillages systématiques des ressources naturelles dans l’Est de la RDC. «C’est depuis 20 ans que cette partie du pays est soumise à des guerres et rébellions récurrentes. Des groupes armés y pullulent comme des champignons et y sèment mort et désolation », déplore ce journal. En effet, poursuit ce quotidien, «Washington s’intéresse de plus en plus au dossier RDC. Les signes de ce regain d’intérêt abondent. Parmi ces signaux, la visite du patron du Département d’Etat à Kinshasa, le séjour encore frais de la second Lady en RDC et le message via une lettre de Barack Obama en personne au Congrès.» (Commentaire qui a le défaut de faire allusion qu’aux mesures existant depuis 2006, alors que le but du document Obama était d’informer le Congrès d’un élargissement de mesures telles que le blocage des avoirs à des personnages qui n’ont pas une mitraillette en bandoulière et un couteau entre les dents mais s’adonnent à des actions ou des politiques qui minent les processus démocratiques ou les institutions de la RDC. NdlR)
Selon Le Potentiel, ces sanctions américaines visent notamment «un leader politique ou militaire d’un groupe armé étranger opérant en RDC qui entrave le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement volontaire, la réinstallation, ou la réinsertion des combattants.» Sont également visées, poursuit le quotidien, des personnes jugées «responsables ou complices, ou d’avoir eu, directement ou indirectement », des liens dans les événements tels que «actions ou des politiques qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la République démocratique du Congo; actions ou des politiques qui minent les processus démocratiques ou les institutions de la République démocratique du Congo…»
Cependant, enfonçant une porte ouverte sur le thème « Il y a loin de la coupe aux lèvres », Forum des As tempère : «…il faut encore passer de la parole aux actes, c’est-à-dire, l’application [du décret d’Obama] qui est le plus dur à réaliser».Quant au site KongoTimes, il pousse le wishful thinking jusqu’au délire et annonce, alors que le document Obama ne citre aucune ersonne nommément : « C’est Barack Obama en personne qui sort du bois, à travers une lettre adressée au Congrès le mardi 08 juillet 2014, le Président américain a demandé le gel des avoirs de Joseph Kabila, de Mr l’Abbé Malu Malu et plusieurs dignitaires du régime de Kinshasa. Le système Kabila à présent cuit, l’argent est le nerf de la guerre, Joseph Kabila est financièrement biscuité. Une grande victoire diplomatique pour Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Albert Moleka….qui après plusieurs rotations au pays de l’oncle Sam, ils ont démontré à Russ Feingold, aux sénateurs américains : le danger de la monté du terrorisme en Afrique avec la présence prolongée de Joseph Kabila aux commandes de la RDC. Si les autorités n’agissent pas, le territoire congolais risque d’être transformé en réservoir du terrorisme international. Serait –il encore possible pour Joseph Kabila de prendre part au sommet AFRIQUE-USA du 6 aout 2014 ? En attendant « le jour J », ce que les congolais ont constaté après la parade militaire du 30 juin où le raïs congolais a montré ses petits biceps au Président le plus puissant de la planète. Les congolais ont compris ce 30 juin 2014 que « Mr Joseph Kabila est le plus faible des dictateurs du 21ème siècle. Incapable de lever son petit doigt face à un fonctionnaire international américain en l’occurrence James Swan, qui malgré le rappel à l’ordre du raïs, continue à se mêler des affaires politiques du gouvernement congolais ».
L’article du Phare, sous le titre « Paix à l’Est de la RDC : inquiétants démentis » se distingue au contraire par une mise en perspective correcte. Le voici :
« Après la défaite militaire du M23 en octobre 2013, face aux forces conjointes FARDC-Monusco-Brigade Internationale, il ne restait plus, théoriquement, qu’à liquider les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et rwandais des FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) pour garantir le retour d’une paix durable à l’Est de la République Démocratique du Congo. Le processus de pacification totale du Nord-Kivu et du Sud-Kivu paraissait bien enclenché car il ne restait plus aux FARDC et aux forces onusiennes qu’à nettoyer les dernières poches de résistance de ces deux « forces négatives ».
Le sentiment de la fin imminente de l’insécurité était renforcé par les actes de reddition en chaîne enregistrés dans les rangs des FDLR, dont de nombreux combattants avaient souscrit au principe de désarmement volontaire, de démobilisation, de cantonnement provisoire dans des sites aménagés à leur intention, avant leur rapatriement au Rwanda ou vers un pays d’accueil autre que la RDC.
Mais, depuis un certain temps, l’on note un regain d’activisme des forces négatives aussi bien internes qu’étrangères dans la partie Est du grand Congo. Les accrochages à répétition entre la coalition FARDC/ Monusco et l’ADF/ Nalu ou les FDLR commencent à apparaître comme d’inquiétants démentis aux déclarations officielles congolaises et onusiennes faisant état de la phase finale des opérations de ratissage. Car, chaque jour qui passe, l’on assiste à une sorte de remise en question générale de tous les efforts de paix, militaires comme diplomatiques, déployés par les autorités congolaises, l’Onu, l’Union Européenne, l’Union Africaine et la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) en vue de régler les problèmes sécuritaires du Congo.
Pacification de l’Est : un échec ?
Ces dernières semaines en effet, les populations civiles de l’Est du pays sont de nouveau victimes de l’insécurité entretenue par l’ADF/ Nalu, les FDLR, les nébuleuses Mai-Mai, voire les résidus du M23. Les déplacements massifs des gens, marqués par un certain ralentissement autour des derniers mois de 2013 et du premier trimestre de 2014, ont repris de plus belle. Le spectacle des civils fuyant les combats entre troupes loyalistes et forces négatives est redevenu permanent.
L’on se demande, dans certains cercles politiques et diplomatiques, si la pacification de l’Est du Congo n’est pas un échec. Et pour cause ? Toutes les forces négatives, congolaises comme étrangères, qui paraissaient avoir été éradiquées ou considérablement affaiblies, ont repris du service, pour mener des opérations de guérilla contre les FARDC et la Monusco. Le mois dernier, les soldats congolais ont eu même à en découdre avec des militaires rwandais à l’arme lourde, non loin de Goma, en territoire congolais, à la suite d’un incident frontalier qui a dévoilé les intentions belliqueuses du Rwanda voisin, manifestement désireux de revenir au Nord-Kivu.
L’on a signalé, au début de cette semaine, de violents affrontements entre Ougandais à la frontière congolo-ougandaise, dans le périmètre du territoire de Beni. L’impression laissée par ces affrontements portait à croire à une manœuvre de diversion visant à recréer l’insécurité au Nord-Kivu, car de nombreux civils fuyant les hostilités se sont retrouvés en territoire congolais, ce qui était de nature à favoriser l’infiltration de cette partie de la République par des éléments armés.
Bref, l’Est du Congo continue d’être une zone de fortes turbulences sécuritaires. C’est peut-être en raison de cette insécurité « incurable » que les USA ont décidé, par la voix de leur président, Barack Obama, d’en faire leur problème personnel. Selon le message que ce dernier a transmis au Congrès le mardi 08 juillet 2014, parallèlement aux opérations congolaises et onusiennes de traque des groupes armés, à laquelle Washington va apporter un soutien plus prononcé, des sanctions économiques et financières frappant ces derniers vont être étendues à toutes les personnalités de l’ombre qui les parrainent, en République Démocratique du Congo comme en Ouganda, au Rwanda et ailleurs. Convaincu que le règlement de la situation sécuritaire de l’Est du Congo devrait aller de pair avec la stabilité politique, le pays de l’Oncle Sam a fait savoir sa détermination à voir le processus électoral de 2014 à 2016 obéir aux
textes légaux, afin de permettre au peuple congolais de désigner, à partir des urnes, des élus crédibles et incontestables, appelés à animer des institutions fortes »
« Après la défaite militaire du M23 en octobre 2013, face aux forces conjointes FARDC-Monusco-Brigade Internationale, il ne restait plus, théoriquement, qu’à liquider les rebelles ougandais de l’ADF/Nalu et rwandais des FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) pour garantir le retour d’une paix durable à l’Est de la République Démocratique du Congo. Le processus de pacification totale du Nord-Kivu et du Sud-Kivu paraissait bien enclenché car il ne restait plus aux FARDC et aux forces onusiennes qu’à nettoyer les dernières poches de résistance de ces deux « forces négatives ».
Le sentiment de la fin imminente de l’insécurité était renforcé par les actes de reddition en chaîne enregistrés dans les rangs des FDLR, dont de nombreux combattants avaient souscrit au principe de désarmement volontaire, de démobilisation, de cantonnement provisoire dans des sites aménagés à leur intention, avant leur rapatriement au Rwanda ou vers un pays d’accueil autre que la RDC.
Mais, depuis un certain temps, l’on note un regain d’activisme des forces négatives aussi bien internes qu’étrangères dans la partie Est du grand Congo. Les accrochages à répétition entre la coalition FARDC/ Monusco et l’ADF/ Nalu ou les FDLR commencent à apparaître comme d’inquiétants démentis aux déclarations officielles congolaises et onusiennes faisant état de la phase finale des opérations de ratissage. Car, chaque jour qui passe, l’on assiste à une sorte de remise en question générale de tous les efforts de paix, militaires comme diplomatiques, déployés par les autorités congolaises, l’Onu, l’Union Européenne, l’Union Africaine et la CIRGL (Conférence Internationale pour la Région des Grands Lacs) en vue de régler les problèmes sécuritaires du Congo.
Pacification de l’Est : un échec ?
Ces dernières semaines en effet, les populations civiles de l’Est du pays sont de nouveau victimes de l’insécurité entretenue par l’ADF/ Nalu, les FDLR, les nébuleuses Mai-Mai, voire les résidus du M23. Les déplacements massifs des gens, marqués par un certain ralentissement autour des derniers mois de 2013 et du premier trimestre de 2014, ont repris de plus belle. Le spectacle des civils fuyant les combats entre troupes loyalistes et forces négatives est redevenu permanent.
L’on se demande, dans certains cercles politiques et diplomatiques, si la pacification de l’Est du Congo n’est pas un échec. Et pour cause ? Toutes les forces négatives, congolaises comme étrangères, qui paraissaient avoir été éradiquées ou considérablement affaiblies, ont repris du service, pour mener des opérations de guérilla contre les FARDC et la Monusco. Le mois dernier, les soldats congolais ont eu même à en découdre avec des militaires rwandais à l’arme lourde, non loin de Goma, en territoire congolais, à la suite d’un incident frontalier qui a dévoilé les intentions belliqueuses du Rwanda voisin, manifestement désireux de revenir au Nord-Kivu.
L’on a signalé, au début de cette semaine, de violents affrontements entre Ougandais à la frontière congolo-ougandaise, dans le périmètre du territoire de Beni. L’impression laissée par ces affrontements portait à croire à une manœuvre de diversion visant à recréer l’insécurité au Nord-Kivu, car de nombreux civils fuyant les hostilités se sont retrouvés en territoire congolais, ce qui était de nature à favoriser l’infiltration de cette partie de la République par des éléments armés.
Bref, l’Est du Congo continue d’être une zone de fortes turbulences sécuritaires. C’est peut-être en raison de cette insécurité « incurable » que les USA ont décidé, par la voix de leur président, Barack Obama, d’en faire leur problème personnel. Selon le message que ce dernier a transmis au Congrès le mardi 08 juillet 2014, parallèlement aux opérations congolaises et onusiennes de traque des groupes armés, à laquelle Washington va apporter un soutien plus prononcé, des sanctions économiques et financières frappant ces derniers vont être étendues à toutes les personnalités de l’ombre qui les parrainent, en République Démocratique du Congo comme en Ouganda, au Rwanda et ailleurs. Convaincu que le règlement de la situation sécuritaire de l’Est du Congo devrait aller de pair avec la stabilité politique, le pays de l’Oncle Sam a fait savoir sa détermination à voir le processus électoral de 2014 à 2016 obéir aux
textes légaux, afin de permettre au peuple congolais de désigner, à partir des urnes, des élus crédibles et incontestables, appelés à animer des institutions fortes »
Processus électoral / Révision constitutionnelle
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Dans ce contexte, le fait que, du lundi 14 juillet au mercredi 17 juillet 2014, un séminaire sera organisé par les intellectuels catholiques à la Cathédrale Notre-Dame du Congo sur le thème « l’intellectuel catholique face à la révision constitutionnelle », est une nouvelle d’autant plus importante que la CENCO a pris des positions assez nettes dans cette affaire et que l’événement sera rehaussé par la présence d’une « vedette » à la fois ecclésiastique et politique : la première journée sera marquée par l’intervention fort attendue de l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya.
Ceci explique que Le Phare titre à la Une : « Révision Constitutionnelle : Mgr Monsengwo attendu ce lundi à Notre- Dame du Congo ».
« Du lundi 14 juillet au mercredi 17 juillet 2014 un séminaire sera organisé par les intellectuels catholiques à la Cathédrale Notre-Dame du Congo sur le thème « l’intellectuel catholique face à la révision constitutionnelle ». Ce débat, on le sait, fait rage et divise la classe politique ainsi que la société civile et semble intéresser aussi les puissances occidentales qui n’ont pas attendu longtemps pour donner leur position.
Du côté de la famille se réclamant proche du chef de l’Etat, ce débat devrait se focaliser autour de l’opportunité et de la nécessité de réviser certains articles de la Constitution en vue de permettre à la Commission électorale nationale indépendante d’organiser le scrutin dans les délais. Cette position a été proclamée haut et fort par l’Abbé MALUMALU, président de la CENI, qui penche pour la tenue des élections locales, communales et municipales en 2015 au suffrage universel direct. D’où la nécessité de réviser certains articles de la Constitution pour y introduire le système du suffrage indirect. Curieusement, il n’y a pas un mot pour les élections législatives et présidentielle.
L’arbre qui cache la forêt
De leur côté, les forces politiques de l’opposition sont d’avis que cette position de la majorité constituerait l’arbre qui cache la forêt. Les opposants accusent la majorité de vouloir contourner les verrous de l’article 220 de la Constitution, dont la disposition qui ne permet pas à l’actuel président de la République en fonction de se représenter pour la troisième fois.
C’est dans ce cadre que dans une déclaration rendue publique le 1 juillet 2014, l’Eglise Catholique a insisté par la voix de ses évêques sur la nécessité de ne pas toucher à la Constitution pour sauver le processus démocratique en RDC. En d’autres termes, ces princes de l’église considèrent les dispositions intangibles et verrouillées de la constitution congolaise comme l’expression de la pomme interdite et qu’il n’est pas permis de toucher au principe du suffrage universel direct, à la forme républicaine de l’Etat , à la liberté syndicale, au nombre du mandat du chef de l’Etat renouvelable une seule fois, telles que prescrites à l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 .
De ce fait, l’Eglise Catholique ne s’est pas contentée seulement faire une déclaration. Elle a résolu de sensibiliser l’opinion et ses fidèles sur l’urgence et la nécessité de sauver le processus démocratique à travers le combat contre le tripatouillage de la Constitution, surtout à ce niveau-là.
Les puissances occidentales entrent en jeu
Bien avant la sortie fort remarquée des évêques catholiques, les puissances occidentales ont dépêché des envoyés spéciaux pour insister davantage sur l’inopportunité de toucher aux articles verrouillés de la Constitution. John KERRY, Secrétaire d’Etat américain a effectué le déplacement de Kinshasa pour rappeler aux dirigeants congolais la position fortement claironnée l’année dernière à Accra par le Président Barack OBAMA aux yeux duquel « l’Afrique doit promouvoir des institutions fortes et non des hommes forts ». Avant que son avion n’ait atterri à Washington, un autre missi dominici en la personne de Russ FEINGOLD a enfoncé le clou en rappelant que son pays s’oppose à toute modification de la Constitution et surtout à l’article qui concerne le mandat du chef de l’Etat, renouvelable une seule fois. Ce message sera relayé tour à tour par d’autres délégués, à savoir Mme ROBINSON, Envoyée Spéciale du secrétaire général de l’ONU, celui de l’Union Africaine et celui de l’Union Européenne dans les Grands Lacs.
Vers une nouvelle levée des boucliers ?
Ce débat s’annonce très chaud et palpitant de par les identités des intervenants sur la tribune de la Cathédrale Notre-Dame du Congo. On annonce ainsi pour la famille proche du chef de l’Etat, M. KAMBILA, ci-devant cadre de la MP. En face de lui, le professeur KALELE Ka Bila Coordonnateur adjoint des FAC et le sénateur Jacques NDJOLI, ancien premier vice-président de la CENI sous le mandat du Pasteur NGOYI Mulunda. A noter que la première journée sera marquée par l’intervention fort attendue de l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa, le cardinal L. Monsengwo. Connaissant le franc-parler de l’ancien président de la conférence nationale souveraine, il est à craindre que cela ne provoque une nouvelle levée de boucliers avec les caciques de la majorité présidentielle, comme au lendemain de la publication des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 par la CENI de Ngoy Mulunda. Le Prélat Catholique avait déclaré sans gêne ni crainte que ces résultats n’étaient conformes ni à la vérité, ni à la justice.
Hasard du calendrier ou coïncidence fortuite, nul ne le sait, mais toujours est-il que ce séminaire intervient, aussi curieux que cela puisse paraître juste, au moment où la première puissance du monde, par la bouche de son président, Barack Obama, vient de mettre en garde contre toute velléité de révision constitutionnelle en RDC. En prévenant sans ambages que la situation de ce pays influe sérieusement sur la politique étrangère des Etats-Unis. En clair, une menace en termes diplomatiques.
Aubin MINAKU rejoint l’opposition
Pendant son séjour au Canada, dans le cadre de l’Association des Parlementaires Francophones (APF) et au cours d’une rencontre avec la diaspora congolaise, le président de l’Assemblée Nationale a jeté un pavé dans la marre en prenant à contrepied la position de sa famille politique, la Majorité Présidentielle, dont il assume les fonctions de Secrétaire exécutif.
Ainsi, s’agissant du point relatif à la révision constitutionnelle, le speaker de la chambre basse du Parlement a rassuré ses compatriotes de la détermination du président Joseph KABILA et de sa famille politique de « respecter scrupuleusement la Constitution du 18 mars 2006 ainsi que le peuple congolais, seul détenteur du pouvoir et de n’agir que dans le respect de la volonté du même peuple ». Aubin MINAKU a insisté sur le fait que les institutions de la République ont pour mission, pour l’intérêt supérieur de la Nation, de promouvoir la démocratie, de consolider l’unité nationale et d’œuvrer pour la stabilité institutionnelle, économique et sociale. Un véritable revirement à 180 degrés par rapport au discours régulièrement chanté par ses coreligionnaires de la MP pour tenter de justifier la nécessité et l’urgence de la révision constitutionnelle. Aubin MINAKU n’est pas à sa première sortie de ce genre et cette fois-ci, c’était en face des « milieux radicaux de la diaspora».
Ceci explique que Le Phare titre à la Une : « Révision Constitutionnelle : Mgr Monsengwo attendu ce lundi à Notre- Dame du Congo ».
« Du lundi 14 juillet au mercredi 17 juillet 2014 un séminaire sera organisé par les intellectuels catholiques à la Cathédrale Notre-Dame du Congo sur le thème « l’intellectuel catholique face à la révision constitutionnelle ». Ce débat, on le sait, fait rage et divise la classe politique ainsi que la société civile et semble intéresser aussi les puissances occidentales qui n’ont pas attendu longtemps pour donner leur position.
Du côté de la famille se réclamant proche du chef de l’Etat, ce débat devrait se focaliser autour de l’opportunité et de la nécessité de réviser certains articles de la Constitution en vue de permettre à la Commission électorale nationale indépendante d’organiser le scrutin dans les délais. Cette position a été proclamée haut et fort par l’Abbé MALUMALU, président de la CENI, qui penche pour la tenue des élections locales, communales et municipales en 2015 au suffrage universel direct. D’où la nécessité de réviser certains articles de la Constitution pour y introduire le système du suffrage indirect. Curieusement, il n’y a pas un mot pour les élections législatives et présidentielle.
L’arbre qui cache la forêt
De leur côté, les forces politiques de l’opposition sont d’avis que cette position de la majorité constituerait l’arbre qui cache la forêt. Les opposants accusent la majorité de vouloir contourner les verrous de l’article 220 de la Constitution, dont la disposition qui ne permet pas à l’actuel président de la République en fonction de se représenter pour la troisième fois.
C’est dans ce cadre que dans une déclaration rendue publique le 1 juillet 2014, l’Eglise Catholique a insisté par la voix de ses évêques sur la nécessité de ne pas toucher à la Constitution pour sauver le processus démocratique en RDC. En d’autres termes, ces princes de l’église considèrent les dispositions intangibles et verrouillées de la constitution congolaise comme l’expression de la pomme interdite et qu’il n’est pas permis de toucher au principe du suffrage universel direct, à la forme républicaine de l’Etat , à la liberté syndicale, au nombre du mandat du chef de l’Etat renouvelable une seule fois, telles que prescrites à l’article 220 de la Constitution du 18 février 2006 .
De ce fait, l’Eglise Catholique ne s’est pas contentée seulement faire une déclaration. Elle a résolu de sensibiliser l’opinion et ses fidèles sur l’urgence et la nécessité de sauver le processus démocratique à travers le combat contre le tripatouillage de la Constitution, surtout à ce niveau-là.
Les puissances occidentales entrent en jeu
Bien avant la sortie fort remarquée des évêques catholiques, les puissances occidentales ont dépêché des envoyés spéciaux pour insister davantage sur l’inopportunité de toucher aux articles verrouillés de la Constitution. John KERRY, Secrétaire d’Etat américain a effectué le déplacement de Kinshasa pour rappeler aux dirigeants congolais la position fortement claironnée l’année dernière à Accra par le Président Barack OBAMA aux yeux duquel « l’Afrique doit promouvoir des institutions fortes et non des hommes forts ». Avant que son avion n’ait atterri à Washington, un autre missi dominici en la personne de Russ FEINGOLD a enfoncé le clou en rappelant que son pays s’oppose à toute modification de la Constitution et surtout à l’article qui concerne le mandat du chef de l’Etat, renouvelable une seule fois. Ce message sera relayé tour à tour par d’autres délégués, à savoir Mme ROBINSON, Envoyée Spéciale du secrétaire général de l’ONU, celui de l’Union Africaine et celui de l’Union Européenne dans les Grands Lacs.
Vers une nouvelle levée des boucliers ?
Ce débat s’annonce très chaud et palpitant de par les identités des intervenants sur la tribune de la Cathédrale Notre-Dame du Congo. On annonce ainsi pour la famille proche du chef de l’Etat, M. KAMBILA, ci-devant cadre de la MP. En face de lui, le professeur KALELE Ka Bila Coordonnateur adjoint des FAC et le sénateur Jacques NDJOLI, ancien premier vice-président de la CENI sous le mandat du Pasteur NGOYI Mulunda. A noter que la première journée sera marquée par l’intervention fort attendue de l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa, le cardinal L. Monsengwo. Connaissant le franc-parler de l’ancien président de la conférence nationale souveraine, il est à craindre que cela ne provoque une nouvelle levée de boucliers avec les caciques de la majorité présidentielle, comme au lendemain de la publication des résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 par la CENI de Ngoy Mulunda. Le Prélat Catholique avait déclaré sans gêne ni crainte que ces résultats n’étaient conformes ni à la vérité, ni à la justice.
Hasard du calendrier ou coïncidence fortuite, nul ne le sait, mais toujours est-il que ce séminaire intervient, aussi curieux que cela puisse paraître juste, au moment où la première puissance du monde, par la bouche de son président, Barack Obama, vient de mettre en garde contre toute velléité de révision constitutionnelle en RDC. En prévenant sans ambages que la situation de ce pays influe sérieusement sur la politique étrangère des Etats-Unis. En clair, une menace en termes diplomatiques.
Aubin MINAKU rejoint l’opposition
Pendant son séjour au Canada, dans le cadre de l’Association des Parlementaires Francophones (APF) et au cours d’une rencontre avec la diaspora congolaise, le président de l’Assemblée Nationale a jeté un pavé dans la marre en prenant à contrepied la position de sa famille politique, la Majorité Présidentielle, dont il assume les fonctions de Secrétaire exécutif.
Ainsi, s’agissant du point relatif à la révision constitutionnelle, le speaker de la chambre basse du Parlement a rassuré ses compatriotes de la détermination du président Joseph KABILA et de sa famille politique de « respecter scrupuleusement la Constitution du 18 mars 2006 ainsi que le peuple congolais, seul détenteur du pouvoir et de n’agir que dans le respect de la volonté du même peuple ». Aubin MINAKU a insisté sur le fait que les institutions de la République ont pour mission, pour l’intérêt supérieur de la Nation, de promouvoir la démocratie, de consolider l’unité nationale et d’œuvrer pour la stabilité institutionnelle, économique et sociale. Un véritable revirement à 180 degrés par rapport au discours régulièrement chanté par ses coreligionnaires de la MP pour tenter de justifier la nécessité et l’urgence de la révision constitutionnelle. Aubin MINAKU n’est pas à sa première sortie de ce genre et cette fois-ci, c’était en face des « milieux radicaux de la diaspora».
« Nouveau » Gouvernement
De son côté, La Prospérité fait échos de la prise de position de la Dynamique des partis extraparlementaires de tendance kabiliste (DPE/TK), qui fait remarquer que depuis l’annonce de la formation de ce gouvernement de cohésion nationale, tous les états-majors politiques, sans exception, sont en ébullition. Ce regroupement politique estime que le Président de la République a raison de prendre tout son temps quant à la formation du gouvernement de cohésion nationale étant donné la course effrénée vers le pouvoir constatée dans le chef des politiciens congolais tant de la Majorité présidentielle que de l’Opposition et de la Société civile. Chaque groupe campant sur sa position, présente, paradoxalement, des multiples listes contradictoires des candidats, sur fond d’une complaisance déconcertante. Cette course effrénée au pouvoir, selon la DPE/TK, donne raison à Joseph Kabila qui prend tout son temps quant à la formation de ce gouvernement. La DPE/TK rappelle, enfin, que «le Gouvernement de cohésion nationale devrait, plutôt, être un Gouvernement de combat pour l’indépendance et la souveraineté nationales, de reconstruction nationale et de développement dont les membres sont appelés à être des vrais patriotes et nationalistes.»
Dans le domaine de la révision de la constitution, donc d’un éventuel 3° mandat de JKK, les élucubrations ne manquent pas non plus. Ainsi peut-on lire, sous la signature de Jean-Luc Kienge, ©coraliekiengeshow.com, qui s’annonce come « cinéaste Congolais et analyste des questions socio-politiques de la RDCongo » que « Janet Kabila veut aussi le départ de Joseph Kabila ». On en retire l’impression qu’il doit régner, dans la famille Kabila, une ambience qui tient le milieu entre les Atrides et le pires épisodes de « Dallas ». O nous y exlique notamment : « Madame Jill Biden, l’épouse du vice président américain, lors de son sejour à Kinshasa, était porteuse d’un message privé de l’administration d’Obama à la famille kabila, pour que celle-ci fasse pression sur le Raïs afin qu’il annonce qu’il ne participera pas aux élections de 2016, et cela, par respect de la constitution sinon il y aura des sanctions entre autres: la saisie des comptes en banque de joseph Kabila et consorts aux usa dans les paradis fiscaux. (Si les « paradis fiscaux » s’appellent comme cela, c’est précisément parce qu’on ne peut pour ainsi dire pas y enquêter. NdlR)
La CPI va bientôt commencer à enquêter sur la responsabilité des FRDC et sa hiérarchie dans des crimes et viols à l’Est du Congo. (La CPI n’a aucun moyen d’enquêter, sinon de demander aux Congolais de e faire eux-mêmes… NdlR)
Une liste des bien mal acquis est en voie d’être établie sur la famille Kabila et leurs amis tant nationaux qu’ internationaux, avec une possibilité des gels de biens de certains occidentaux faisant affaire avec la famille (Une liste que AL Gore, l’ancien vice-président des USA a établi avec certains ONG du Congo). (Depuis quand prendrait-on des décisions importante parce qu’une liste « est en voie d’être établie ». Ou bien elle existe,accompagnée de preuves suffisantes, et on la publie, ou bien elle n’existe pas. NdlR)
Après toute ces révélations et bien d’autres, la dame de fer de la famille Kabila, Jaynet Kabila aurait promis que Kabila réagirait bientôt à ce sujet mais elle a souligné sa peur du fait que si celui-ci le faisait, le pays risquerait d’entrer dans une campagne électorale précoce et cela risquerait d’emmener une guerre tribale ou civile. Mais, elle a continué en soulignant qu’elle comprenait la position des États-Unis et demandait que l’annonce soit retardé à fin décembre 2014. Mis au courant par la requête de Jaynet kabila, Joe Biden, John Kerry et Russ Feingold ont été très intransigeant à la requête de la dame de fer. Si il veut bénéficier des garanties de rester vivre au Congo, d’éviter toute poursuite judiciaire et par ricochet, devenir l’exemple en Afrique face aux autres dictateurs qui seront tous balayés avant le départ de l’administration Obama, Kabila doit l’annoncer lui-même officiellement sans tarder et il devra, par la même occasion, publier le calendrier électoral au complet: lui ont-ils dit. Suite au refus américain à la demande de Jaynet Kabila de prolonger au mois de décembre, les mêmes sources nous ont appris que la famille Kabila se serait réuni en catastrophe a Kingakati et décidé que ça soit Jaynet Kabila qui annoncerait la fin du Kabilisme et ça, lors des interviews avec des journalistes à l’hôpital Panzi du docteur Mukwege ou elle va répondre a une question innocente de la journaliste Belge Colette Brackman sur sa participation aux élections de 2016 et sa réponse sera , oui je serai candidate en 2016 et le journaliste va lui poser la suite de la question a savoir si cela risquerai de réduire les chances de son frère jumeau, sa réponse sera ; la famille Kabila est très unie et on ne se fait pas la compétition pour un même fauteuil, a vous de conclure!!!
Ce scénario a été présenté et approuver par toute la famille dans L’espoir d’apaiser peut-être la colère et l’impatience de l’administration Obama de voir Kabila partir en 2016 pour toujours et aussi et surtout de respecter la constitution qui ne doit pas être manipulée pour des fins et intérêts personnels »
La CPI va bientôt commencer à enquêter sur la responsabilité des FRDC et sa hiérarchie dans des crimes et viols à l’Est du Congo. (La CPI n’a aucun moyen d’enquêter, sinon de demander aux Congolais de e faire eux-mêmes… NdlR)
Une liste des bien mal acquis est en voie d’être établie sur la famille Kabila et leurs amis tant nationaux qu’ internationaux, avec une possibilité des gels de biens de certains occidentaux faisant affaire avec la famille (Une liste que AL Gore, l’ancien vice-président des USA a établi avec certains ONG du Congo). (Depuis quand prendrait-on des décisions importante parce qu’une liste « est en voie d’être établie ». Ou bien elle existe,accompagnée de preuves suffisantes, et on la publie, ou bien elle n’existe pas. NdlR)
Après toute ces révélations et bien d’autres, la dame de fer de la famille Kabila, Jaynet Kabila aurait promis que Kabila réagirait bientôt à ce sujet mais elle a souligné sa peur du fait que si celui-ci le faisait, le pays risquerait d’entrer dans une campagne électorale précoce et cela risquerait d’emmener une guerre tribale ou civile. Mais, elle a continué en soulignant qu’elle comprenait la position des États-Unis et demandait que l’annonce soit retardé à fin décembre 2014. Mis au courant par la requête de Jaynet kabila, Joe Biden, John Kerry et Russ Feingold ont été très intransigeant à la requête de la dame de fer. Si il veut bénéficier des garanties de rester vivre au Congo, d’éviter toute poursuite judiciaire et par ricochet, devenir l’exemple en Afrique face aux autres dictateurs qui seront tous balayés avant le départ de l’administration Obama, Kabila doit l’annoncer lui-même officiellement sans tarder et il devra, par la même occasion, publier le calendrier électoral au complet: lui ont-ils dit. Suite au refus américain à la demande de Jaynet Kabila de prolonger au mois de décembre, les mêmes sources nous ont appris que la famille Kabila se serait réuni en catastrophe a Kingakati et décidé que ça soit Jaynet Kabila qui annoncerait la fin du Kabilisme et ça, lors des interviews avec des journalistes à l’hôpital Panzi du docteur Mukwege ou elle va répondre a une question innocente de la journaliste Belge Colette Brackman sur sa participation aux élections de 2016 et sa réponse sera , oui je serai candidate en 2016 et le journaliste va lui poser la suite de la question a savoir si cela risquerai de réduire les chances de son frère jumeau, sa réponse sera ; la famille Kabila est très unie et on ne se fait pas la compétition pour un même fauteuil, a vous de conclure!!!
Ce scénario a été présenté et approuver par toute la famille dans L’espoir d’apaiser peut-être la colère et l’impatience de l’administration Obama de voir Kabila partir en 2016 pour toujours et aussi et surtout de respecter la constitution qui ne doit pas être manipulée pour des fins et intérêts personnels »
Divers
L’Avenir titre «Augmentant les prix du carburantà la pompe. Les pétroliers prennent de court le Gouvernement».
Pendant qu’on attendait une communication officielle du Gouvernement de la République démocratique du Congo pour annoncer la hausse du carburant à la pompe, tout le monde a été pris de court par les pétroliers producteurs, qui ont revu ces prix à la hausse, soit une augmentation de 50 Francs congolais le litre pour l’essence, précise le journal. Ces pétroliers attribuent cette hausse au contexte international, dominé par un nouveau cycle de violences qui s’est emparé du Proche-Orient depuis début juin. Ces tensions ravivent les craintes de perturbations de la production ou d’acheminement de brut dans une région clef pour le marché énergétique mondial. En outre, un certain scepticisme persiste sur la fin de la crise pétrolière en Libye, où la production et les exportations étaient sérieusement altérées par des rebelles autonomistes depuis près d’un an, annoncée la semaine dernière.
Sous le titre : « Le Kasaï Occidental oublié ou banni »,Le Potentiel fait remarquer que sur les neuf juristes nommés membres de la Cour constitutionnelle, il n’ y a aucun ressortissant du Kasaï Occidental alors que toutes les provinces sont représentées. Cette omission, estime ce quotidien, devrait être corrigée dans la composition de la Cour de cassation et du Conseil d’Etat.
A en croire L’Objectif, un nouvel épisode s’est ouvert, mercredi 9 juillet à Lubumbashi (Katanga) sur l’affaire Chebeya avec la tentative d’enlèvement de Mme Daddi Bumba, épouse du major Milambwe. Ce dernier, rappelle ce journal, a été condamné par contumace en 2011 pour le meurtre de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana.
Pendant qu’on attendait une communication officielle du Gouvernement de la République démocratique du Congo pour annoncer la hausse du carburant à la pompe, tout le monde a été pris de court par les pétroliers producteurs, qui ont revu ces prix à la hausse, soit une augmentation de 50 Francs congolais le litre pour l’essence, précise le journal. Ces pétroliers attribuent cette hausse au contexte international, dominé par un nouveau cycle de violences qui s’est emparé du Proche-Orient depuis début juin. Ces tensions ravivent les craintes de perturbations de la production ou d’acheminement de brut dans une région clef pour le marché énergétique mondial. En outre, un certain scepticisme persiste sur la fin de la crise pétrolière en Libye, où la production et les exportations étaient sérieusement altérées par des rebelles autonomistes depuis près d’un an, annoncée la semaine dernière.
Sous le titre : « Le Kasaï Occidental oublié ou banni »,Le Potentiel fait remarquer que sur les neuf juristes nommés membres de la Cour constitutionnelle, il n’ y a aucun ressortissant du Kasaï Occidental alors que toutes les provinces sont représentées. Cette omission, estime ce quotidien, devrait être corrigée dans la composition de la Cour de cassation et du Conseil d’Etat.
A en croire L’Objectif, un nouvel épisode s’est ouvert, mercredi 9 juillet à Lubumbashi (Katanga) sur l’affaire Chebeya avec la tentative d’enlèvement de Mme Daddi Bumba, épouse du major Milambwe. Ce dernier, rappelle ce journal, a été condamné par contumace en 2011 pour le meurtre de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana.
© CongoForum, le vendredi 11 juillet 2014