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GABON-SOCIETE: La mort, repoussée in extremis des limites du ‘’camp de refugiés’’ de Sainte Marie

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GABON-SOCIETE: La mort, repoussée in extremis des limites du ‘’camp de refugiés’’ de Sainte Marie
L’une des patientes, secourue par les sapeurs pompiers à 1 heure du matin
Posté le : 20-08-2014 | 0 Commentaires


De nombreuses familles gabonaises sont passées de peu à côté des fêtes de l’indépendance du 17 août, dans le deuil. La dégradation à vitesse grand V de l’état de santé des étudiants en grève de la faim sur la devanture de la cathédrale Sainte Marie, a suscité l’intervention d’équipes médiale d’urgence.
C’est une ambulance médicalisée du bataillon des sapeurs pompiers, qui a permis de circonscrire les premiers signes de danger de mort, lorsque dans la nuit du 16 au 17 août dernier, une étudiante au département de science du langage à l’Université Omar Bongo, Mendome Nkoung Julie, est soudainement foudroyée par une hypoglycémie dans le camp de fortune qui leur sert de site de piquet de grève, à 1 heure du matin. Un vent de panique s’en suit, avant l’entrée en scène d’infirmières déflatées de la de la caisse nationale de sécurité sociale, Cnss, également en grève sur la devanture de la Cathédrale Sainte Marie de Libreville. Des personnels de santé mises en touche par leur ancien employeur contre leur gré, qui sont allé au chevet des étudiants dans le cadre des premiers secours. Puis vint l’entrée en scène de l’équipe de santé des soldats du feu, qui a poursuivi la réanimation de l’étudiante grâce à l’appareillage de pointe de son ambulance médicalisée, avant la prise du relais par l’hôpital des instructions des armées.
Un peu plus d’une heure plus tard, près d’une dizaine d’autres cas de crises d’hypoglycémie et d’hypotension sont signalées toujours dans le camp de fortune des étudiants en grève de la faim depuis près de trois semaines. Les pensionnaires du ‘’camp de refugiés’’ gardent leur sang froid, aidés de l’expérience et du soutien moral des infirmières déflatées de la CNSS, qui ne rechignent pas à se rendre utiles.
 Faute de moyens roulants disponibles à temps, le reste des pensionnaires en crise de santé déclarée nuitamment, ont été transportés à clinique privée de l’Archidiocèse de Libreville, baptisée Monseigneur Jean Martin Adam, ou ils été mis hors de danger, grâce à l’abnégation du personnel soignant qui s’est immédiatement penché  sur ces malades arrivés en situation de crise prononcée.
La sérénité a regagné ce ‘’camp de refugiés’’ de Sainte Marie à Libreville, après un week end prolongé très mouvementé, et riche en angoisse. Certaines victimes de ces crises de santé poursuivent l’administration de leurs perfusions en plein site de grève, histoire d’éviter d’alourdir l’ardoise qui leur est tendue, à la suite de ces différentes interventions médicales. Vivotant d’aumône sur le piquet de grève, le secours des âmes sensibles est sollicité pour parvenir à éponger cette ardoise.
N.B : Pour vous aidez à vous faire une meilleure idée du vent de panique qui a prévalu, nous vous proposons un reportage en images des crises de santé qui se sont déclarées sur ce piquet de grève, dans MazReportages au bas de notre site d’information.
Août 2014

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