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Militaires burundais à Uvira : Bujumbura confirme, Kinshasa dément

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A mes frères et soeurs fanatiques, sympathisants  et membres de la MP,

En quelle langue voulez-vous qu'on vous parle ? Faites pression à vos favoris. Les riverains ont parlé, la société civile du coin a parlé, la Monusco s'est vue contraint à accepter l'évidence de même que maintenant l'armée burundaise officiellement qui avance même être venue suite à une invitation de la RDC. Mais curieusement, ceux que vous défendez matin, midi et soir ne cessent de vouloir nous faire avaler des couleuvres ! 

Lisez cet article du radiookapi.net :



Une vue aérienne de la cité d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu (RDC).Une vue aérienne de la cité d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu (RDC).
L’armée burundaise confirme la présence de ses troupes dans la région d’Uvira, au Sud-Kivu. Son porte-parole, le Colonel Gaspard Baratuza, a déclaré vendredi 3 octobre à la presse locale que ces militaires se trouvent sur le sol congolais pour aider les Forces armées de la RDC (FARDC) à combattre les groupes rebelles retranchés dans les hauts plateaux d’Uvira. Mais l’armée congolaise nie toute présence d’armée étrangère sur son sol pour des opérations conjointes. Ces derniers mois, plusieurs témoignages avaient fait état de la présence de militaires burundais à Uvira.
Le porte-parole de l’armée burundaise ne donne pas l’effectif des troupes burundaises sur le sol congolais. Mais il affirme que le nombre de ces militaires n’est pas très élevé.
Le Colonel Gaspard Baratuza ajoute que ces troupes ne devraient inquiéter personne, expliquant qu’elles opèrent dans un cadre légal d’échange d’information entre le Burundi et la RDC pour préserver la paix et la sécurité.
La société civile de Kiliba accuse ces militaires burundais de commettre des exactions contre les civils. Une accusation rejetée par le porte-parole de l’armée burundaise.
Démenti des FARDC
De son côté, le ministère congolais de la Défense nationale indique avoir appris «avec stupéfaction qu’il y aurait sur le sol congolais, aux alentours de la cité de Kiliba, dans le Sud-Kivu, la présence des militaires d’un pays voisin».
«Il n’existe actuellement aucun accord avec un quelconque pays voisin autorisant des opérations militaires conjointes sur le sol congolais», a déclaré sur la télévision publique le porte-parole des FARDC, le général Kasonga, avant d’ajouter :
«Cela n’est pas à confondre avec des rencontres bilatérales localisées d’échanges d’informations entre les commandants des unités voisines au niveau de nos frontières. Cela ne doit pas non plus être confondu avec des patrouilles synchronisées qui peuvent être menées simultanément de part et d’autre de nos frontières. Chaque partie opérant sur son territoire».
La Mission des Nations unies pour le Congo (Monusco) ainsi que les gouvernements burundais et congolais avaient toujours officiellement démenti la présence d’hommes en armes et en uniformes militaires burundais dans l’est du Congo.
Et pourtant, affirmait RFI dans un article publié le 1er octobre dernier, ils sont bien là, dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu.
Citant plusieurs sources, le média français évoque l’existence d’un accord secret entre Kinshasa et Bujumbura pour permettre à l’armée burundaise de mener des opérations contre des rebelles. Une explication qui ne correspond pas vraiment à la réalité du terrain.



Kalonji Carro Kassongo

- Pouvez-vous affirmer ou infirmer l’information selon laquelle il y aurait des officiers et des soldats rwandais au sein du CNDP et des FARDC ?
Et bien ! Si vous attendez par soldats rwandais tous ceux qui ont servi un jour dans le Front Patriotique Rwandais le FPR et en suite dans l’Armée Patriotique Rwandaise l’APR du général Paul Kagamé, alors le peuple congolais a un sérieux problème à résoudre, car son propre Président élu au suffrage universel direct à plus de 58 % des voix, je cite Joseph Kabila, est non seulement d’origine Tutsie comme moi, mais il est aussi un ancien soldat du FPR comme moi. Cherchez donc l’erreur !
- Selon Laurent Désiré Kabila, la défaite de Pwéto était due à une haute trahison au sein des officiers supérieurs engagés sur ce front. Raison pour laquelle il ordonna l’arrestation de Joseph Kabila et sa mise en résidence surveillée à Lubumbashi. Vu les lourdes pertes en hommes et en équipements militaires, l’opinion trouve qu’il y a une certaine similitude entre cette défaite de Pwéto et celle de Mushaki, Karuba et Mweso. Qu’en dites-vous ?
Je laisse aux analystes politiques et militaires le loisir de faire ce travail de comparaison. Quoique : « comparaison n’est pas raison», dit-on. Dans tous les cas, je fais toujours parti des gagnants, ce qui n’est pas le cas de Joseph.
- Depuis le début de cette interview vous parlez du Président congolais avec une certaine ironie à peine voilée et teintée des regrets, portez-vous ce dernier encore dans votre cœur ?
Certainement ! En dépit de la conjoncture actuelle, ses excès et ses écarts de langage permanents, nous sommes et nous resterons malgré tout des frères 
d’armes. D’ailleurs, il m’avait demandé d’assurer officiellement la surveillance des bureaux d’enrôlement des électeurs, ainsi que celle des bureaux de vote dans les territoires sous mon contrôle, en sa faveur bien sûr. Chose que j’ai fait sans demander quoique ce soit en retour. Triste est de constater que depuis sa victoire électorale, Joseph ne respecte plus sa signature, ni sa parole d’homme. C’est bien d’hommage.


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