N'avez-vous jamais lu sur le mouvement soixante-huitard en France et/ou en RFA ou sur le soulèvement des élèves sud-africains de Soweto? Le nom Benno Ohnsorg, cet étudiant allemand abattu par un policier berlinois lors des manifestations contre le Schah d'Iran vous dit-il quelque chose?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Benno_Ohnesorg
Tout en regrettant amèrement et en présentant mes condoléances les plus attristées aux membres de famille de nos Compatriotes, pardon de nos Héros - qui, mains nues, étaient descendus dans la rue à Kinshasa, Goma, Bukavu, Mbandaka, Bas-Congo et ailleurs… pour manifester leur raz-le bol contre ce régime qui sans cesse foule aux pieds les droits les plus élémentaires des Congolais(es) et contre ses tripatouillages en vue de maintenir au-delà de 2016 celui que le peuple congolais déteste comme la peste -, force m'est de vous inviter à jeter un coup d’œil, fût-il furtif, sur l’histoire de la REVOLUTION de par le monde, Vous apprendrez, à vos dépens, qu'il n'y a jamais eu une REVOLUTION sans "morts d'Homme...".
Etait-il nécessaire, opportun que ce régime d'occupation que vous défendez bec et ongles fasse usage des moyens disproportionnés pour mettre fin au débordement de la manifestation pacifique, du mouvement provoqué par les forces de l’ordre et, surtout, aux pillages commis au départ par les membres de la garde républicaine - traduisez les mercenaires ougandais, rwandais, zimbabwéens payés par le Trésor public congolais au moment où le peuple congolais est clochardisé à dessein par celui qui dirige notre pays par défi et ses supporters congolais traîtres à la Nation et au peuple congolais?
La RD Congo est le seul pays, dit « démocratique », au monde où des vigiles sont armés et sont autorisés à tirer à bout portant… sur des manifestants sans armes. J'ai cité ici le "Tsaku national…".
Il n’y a pas eu des « morts pour rien » sinon l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale n’aurait pas été retiré par le « Président » corrompu et corrupteur de l’Assemblée nationale qui, toute honte bue, a déclaré, après l’acte courageux du Sénat, que les mal-«élus avaient entendu la voix du peuple ».
« Ata ndele…, mokili ekobaluka… », avait chanté Adou Elenga !
Iseewanga Indongo-Imbanda
P.s. : j’ai pris, ici, position par rapport au courriel de notre Compatriote, M. Dilondi…