Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour
Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

Incapable de gérer utilement la rdc, Joseph Kabila se cherche de boucs émissaires !

$
0
0

Jamais dans l’histoire du monde un peuple est resté aussi distrait que l’est actuellement le peuple congolais, surtout face à l’irresponsabilité et à  l’absence criante du patriotisme de sa classe politique dirigeante. Depuis la fameuse guerre de libération de mai 1997 ayant conduit à la déchéance du feu maréchal Joseph Désiré Mobutu, ce pays n’est plus du tout géré, en tout cas pas surtout au profit de sa population. Transformé en véritable caverne d’Ali Baba, tout celui qui dispose d’une petite parcelle de pouvoir s’adonne à toutes sortes de stratagèmes mafieuses pour se constituer un petit pactole afin d’assurer l’avenir. Avoir de près comment ce pays est géré au quotidien, on est en droit de se demander si vraiment la classe politique dirigeante au pouvoir est constituée des nationalistes pétris d’une bonne dose du patriotisme. Les actes pouvant constitutionnellement être qualifiés de haute trahison se commettent au quotidien au niveau de plus hauts dirigeants politiques et militaires, et les fameux élus du peuple ferment les yeux et ne se contentant que de leurs seuls avantages matériels qui leur permettent de mener un semblant de bon train de vie. Quand je revois encore le film de la déchéance de Vital Kamerhe de la tête de l’assemblée nationale, après qu’il ait crié à la haute trahison lors de l’entrée des troupes rwandaises sur le territoire congolais, soit dit en passant, présence rendue effective que sur la simple décision non-constititutionnelle d’ailleurs du président Joseph Kabila, je n’ai que les larmes aux yeux pour me consoler. Personne au niveau de la classe politique congolaise n’a eu le courage de soutenir acharnement sa lutte patriotique. Vital Kamerhe a été injustement sacrifié par ses pairs ! Et des lors, les conséquences malheureuses continuent à se multiplier dans ce pays devenus désormais le lieu par excellence d’assassinats politiques, de détournements de deniers publics, de parjure constitutionnelle et de conclusion des accords internationaux aliénant la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. Mêmes les crimes contre l’humanité s’y commettent en toute impunité.
Pis, ces forfaitures ont fini par entamer l’honneur et la crédibilité du haut commandement des forces armées qui se permet impunément de vendre les armes destinées aux fronts aux forces dites rebelles, de détourner la solde de militaires engagés aux fronts, et jusqu’à communiquer les plans tactiques des FARDC aux forces rebelles. Plusieurs recoupements réalisés à partir de témoignages de militaires revenus des fronts corroborent ces faits graves, pendant que le gouvernement garde curieusement silence. Si la RDC était le Sénégal, la Cote d’Ivoire, le Ghana, le Bénin ou le Cameroun, il y a bien longtemps que le régime politique en place serait déjà destitué et ses membres traduits devant les juridictions d’exceptions pour haute trahison. Mais hélas ! Depuis les tristes temps du feu maréchal Mobutu, le sénégalais Moustapha Niasse avait trouvé les mots justes pour fustiger cette classe politique scélérate.  Que de reconnaître cette évidence, les zaïrois avaient affiché leur orgueil  pour se donner bonne conscience. Mais davantage, les voix se lèvent pour donner raison à l’homme politique sénégalais !
Récemment après le courage politique de Vital Kamerhe, c’était au tour du sénateur Mokonda Mbonza de donner de la voix après la chute de la ville de Goma entre les mains de rebelles du M23. Ayant démontré avec dextérité la complicité du haut commandement militaire comme cause principale de toutes les pertes de batailles des FARDC, son action n’a juste conduit qu’à la simple suspension du chef d’Etat-major, mieux connu sous le nom de Tango Fort. Il est inexplicable à l’heure actuelle que ce général d’opérette ne soit toujours pas mis aux arrêts afin qu’il réponde de ses actes graves qui lui sont reprochés.
Au Congo-Kinshasa de Joseph Kabila, il n’est aussi impossible qu’il soit demain innocenté comme l’est actuellement son compagnon d’armes, le général John Numbi, auteur présumé de l’assassinat ignoble du défenseur des droits de l’homme, Floribert Chebeya. Parce qu’il jouit de la présomption d’innocence, il faut alors attendre la bonne foi de l’autorité morale de la Majorité présidentielle pour qu’un vrai procès soit organisé à sa charge. Mais cela ne peut être envisagé qu’après qu’il ait fourni ses moyens de défense, mais comme il n’a jamais été présenté devant les juges, il se la coule douce au grand dam du peuple congolais réduit à sa plus petite expression. Ce scenario macabre laisse entrevoir qu’une main invisible criminelle dirige ce pays dont la descente en enfer semble être décidée au niveau de la classe politique au pouvoir à Kinshasa. Pendant ce temps, le régime politique en place au Congo Kinshasa se livre à un vilain jeu : il invente toutes sortes d’affaires maffieuses à charge de ceux de politiciens considérés ‘’sérieux opposants politiques’’ et qu’il accuse d’ailleurs à tort de tous les péchés d’Israël.  Les vraies affaires mettant la nation congolaise en danger sont ignorées et rejetées aux calendes grecques. 

Viewing all articles
Browse latest Browse all 7879

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>