
Le premier ministre Augustin Matata Ponyo est un véritable boulet que traîne la République démocratique du Congo, depuis son avènement contre toute attente à la primature en avril 2012. La rupture attendue de lui dans la façon de conduire les affaires publiques n’a pas eu lieu : c’est plutôt la continuité d’un système dont les limites sont plus évidentes dans la recherche du bonheur collectif. Pourtant, il faut le reconnaitre, la désignation par Joseph Kabila de l’ancien ministre des finances au poste de premier ministre, avait suscité quelque espoir chez certains congolais qui pensaient, à tort hélas, qu’il allait changer radicalement la mauvaise gouvernance en RD-Congo grâce à sa virginité politique doublée de sa casquette de technocrate rompu à l’économie.
Aujourd’hui la désillusion est grande sans doute à la hauteur des attentes légitimes suscitées. Les rd-congolais sont désabusés par le bilan négatif de Matata Ponyo près d’une année après d’exercice du pouvoir. Qu’a-t-il alors accompli dans ce laps de temps d’exercice du pouvoir? Rien du tout de fondamental juste quelques fioritures du genre arrivée au bureau à 6 heures et repartir tard dans la soirée, visiter les jardins qu’il fait pousser aux abords de certains artères de la commune de la Gombe, multiplier des réunions thématiques à son cabinet sans que cela n’apporte des vraies solutions aux problèmes de rd-congolais, faire un tour sur les petits chantiers exécutés avec nonchalance ça et là par les entrepreneurs, faire du tourisme en Europe avec deux voyages qui n’ont rien rapporté au pays, mettre une cravate rouge en signe de sacrifice, etc. L’homme à la cravate rouge s’est fondu dans le moule de la mauvaise gouvernance de la Kabilie à tel point qu’il s’identifie à elle comme les autres bonzes de la Majorité, trempées dans les affaires d’enrichissement illicite et de corruption. Après donc près d’une année au pouvoir, la RD-Congo de Matata Ponyo est groggy par la pauvreté et la guerre. L’étincelle de l’espoir ne brille dans l’esprit d’aucun rd-congolais. La jeunesse n’a que seul mot à la bouche : voyager. En voyageant les rd-congolais espèrent échapper à la misère de leur quotidien caractérisé par le manque d’eau et d’électricité, par l’absence d’accéder aux soins de santé et à l’éducation, sans parler d’un emploi rémunérateur. Le Congo de Matata Ponyo ne se porte pas mieux que celle de Mobutu. Les rd-congolais d’aujourd’hui sont plus malheureux que ceux d’hier. Toutes les promesses proclamées ex cathedra par l’ex ministre des finances sont restées lettre morte. A commencer par la plus emblématique d’entre elles, celle d’hâter le renouveau dans le transport urbain en écartant du transport en commun, les véhicules de marque Mercedes 207 surnommés par les Kinois « esprits de mort ». 2012 s’est achevé sans un seul bus. Là maintenant on nous parle de mi janvier, pour quel type de gestion ? A la Kimbuta ! Le bilan politique, social et économique et même moral est si catastrophique qu’il pousse naturellement Augustin Matata Ponyo à la porte de sortie du gouvernement. La preuve de sa contreperformance se trouve dans la foultitude des rapports internationaux qui tous relatent la même réalité, celle d’un pays qui va à vau-l’eau. L’indice du développement humain classe la RDC de Matata Ponyo 187ème pays sur 187. C’est le pays où la qualité de vie est la plus basse au monde selon le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Kabila lui-même l’a reconnu lors de son discours devant le Congrès le 15 décembre dernier quand il a affirmé ceci : « cependant, beaucoup de Congolais semblent fatigués d’entendre parler d’excédents budgétaires, et de stabilité du cadre macro-économique, alors que les conditions de vie de nos populations ne s’améliorent pas dans les mêmes proportions ». Kabila dans ce passage où il épinglait son premier ministre avait oublié qu’il se tirait lui-même une balle dans le pied car il venait de se contredire lui-même parce qu’auparavant en 2009 il soutenait que son Congo à lui était meilleur que celui d’il y a 15 ans. Cette déclaration avait laissé les kinois en particulier et les rd-congolais pantois. Matata lui aime à brandir la stabilité macroéconomique comme la panacée aux maux que connaissent la RD-Congo. C’est le mot qu’il a tout le temps à la bouche. Il a tout faux car la stabilité du cadre macroéconomique n’est pas une fin en soi mais plutôt un préalable qui doit être combiner à certains « déterminants économiques » pour favoriser le développement économique. Et même quand on y regarde de plus près, cette stabilité macroéconomique est factice car l’Etat n’assume pas ses charges notamment en ne payant les salaires de ses agents. C’est le cas des infirmiers de l’hôpital de référence de Kinshasa (Mama Yemo) qui ont refusé de prendre 5000 FC que le gouvernement voulait leur octroyer à la veille des festivités de fin d’année. Les infirmiers ont ressenti cela comme un affront d’autant plus l’année 2012 était l’année du centenaire de cet hôpital mythique. La même réalité est vécue par les fournisseurs de l’Etat qui se plaignent aussi du non paiement de leurs factures par le gouvernement. Quand les rd-congolais disent prosaïquement que « l’argent ne circule pas », ils font allusion à ces créances qu’ils ont sur l’Etat mais que ce dernier n’honore pas. C’est à ce prix que Matata maintient son cadre macroéconomique. Un autre indicateur qui accable la gouvernance de Matata, c’est le rapport Doing Business que publie la banque mondiale sur la facilité des affaires. Ici également, la RD-Congo n’est pas mieux lotie. Elle se trouve à sa place naturelle, la queue. 181ème pays sur 185 pays. En clair, il n’est pas bon de faire des affaires en RD-Congo dit ce rapport. Si Kabila relit ses discours, il va se rappeler qu’il avait dit qu’il jugera l’efficacité de son gouvernement sur la progression positive de la RDC dans le Doing business. Or avec Augustin Matata comme chef du gouvernement la variation est négative la RDC a perdu une place par rapport au rapport précédent. La Fédération des entreprises congolaises (FEC), a récemment souligné le mauvais climat des affaires qui règne en RD-Congo battant en brèche toutes les allégations fantaisistes du gouvernement sur ce sujet. Tous les indicateurs internationaux se recoupent pour attester de l’échec de la politique du premier ministre Matata Ponyo. L’indice de la bonne gouvernance Mo Ibrahim classe la RD-Congo 50ème sur 52 pays africains. Ici aussi le chef du gouvernement n’a rien pu faire pour assoir une gouvernance éthique. La corruption continue à se porter très bien. La mauvaise gouvernance, notamment dans le secteur minier avec la Gécamines sur le contrat Comide, a conduit le Fonds monétaire international à suspendre sa coopération avec la RD-Congo. Le Programme économique du gouvernement (PEG II) a échoué à cause de la mauvaise gouvernance. Y-a-t-il encore preuve plus éloquente pour attester de l’échec de la politique de Matata Ponyo. D’ailleurs, ce n’est pas Transparency International qui nous contredira car son dernier rapport sur la corruption indique que la RD-Congo est parmi les pays les plus corrompus au monde. La corruption ne touche pas que les mines, elle touche aussi l’armée. Ce qui explique en partie les déboires des FARDC face à la rébellion du M23. Dans la RDC de Matata quand un général est suspendu pour des faits aussi graves que la vente d’armes et des munitions à l’ennemi, celui-ci trouve le temps de parader dans un immense stade où il se fait acclamer. Aucune crainte de sa part de l’appareil judiciaire bien occupé à traquer les opposants et à s’enrichir. 44ème sur 48 pays en Afrique, telle est la place qu’occupe le pays de la « Tolérance zéro » dans l’indice de la corruption. En réalité, Matata n’a apporté aucune réponse structurelle aux problèmes structurels que connaît la RD-Congo. Même la bancarisation de la paie des fonctionnaires dont il se targue, elle n’est que embryonnaire. Ce qu’il faut c’est la bancarisation de l’économie toute entière. Ce n’est pas quelques fonctionnaires de l’Etat mal payés et qui retirent tout de suite le salaire de misère que le gouvernement les paie, diminué des agios des banquiers, qui feront que l’économie informelle sera bancarisée où que les contrées où il n’y a aucune banque verront leurs économies intégrées. Quant à la question des droits de l’homme, elle est toute aussi désastreuse que les autres. Chaînes de télévision de l’opposition fermée (canal futur, CNTV et RLTV), procès Chebeya noyauté, silence sur l’assassinat d’Armand Ntungulu, un membre de la diaspora. Sur le respect des droits de l’homme, allez donc demander son avis à un cadre de la majorité présidentielle (l’ancien ADGA de la Snel, Tokwahulu) et vous serez édifiés. Elle qui a été molesté par les fameux services de sécurité ou plutôt d’insécurité. Elle est allée se réfugier chez la VSV de Chebeya en estimant que sa vie est en danger. Matata Ponyo, Mumba Matipa, Kabange Numbi le PGR et consorts ne bronchent pas dans cette affaire où pourtant Tokwahulu quel que soit son péché, surtout celui d’avoir encensé un régime qui est loin d’être irréprochable, a défendu le patrimoine de la SNEL face à la maffia. Cette maffia bien ramifiée jusque dans les services de sécurité lui font vivre un calvaire. Là où on attendait Augustin Matata Ponyo, c’est-à-dire relancer les projets structurants comme les barrages de Katende au Kasai et celui de Kakobola au Bandundu, c’est le silence radio. Il trouve quand même 10 millions de dollars pour ressusciter la SOFIDE alors que le FPI fait déjà du bon travail et a besoin d’être recapitaliser. Quel gâchis ! Le bras de fer avec Yuma, le PCA de la Gécamines, a montré les limites de l’autorité de Matata, lui qui avait fait partir sans grande difficultés les autres dirigeants des Etablissements et entreprises publics. A la DGRAD, il avait écarté facilement Jean Elongo, même chose à l’ex Ogedep et à la DGI. Face à Yuma il est tombé sur un os, il n’arrive pas à le faire partir de la tête de la Gécamines. Il y a donc un problème en démocratie car où il est premier ministre où il ne l’est pas. Sa campagne agricole annoncée avec tambour et trompettes a fait flop. Son projet de réunification routière du vent ! Augustin Matata Ponyo en donnant sa démission rendra un immense service à la nation car il n’est pas l’homme de la situation. Un premier ministre normal soucieux de l’intérêt de son peuple aurait regardé de plus près les préoccupations sociales du député MLC jean Lucien Bussa qui a démontré la maffia qui s’organise autour de l’importation des biens de première nécessité. Indifférent, lui dont l’estomac est rempli chaque jour et même pour l’avenir après ce qu’il a amassé, n’a pas apporté des réponses aux dénonciations de Bussa qui a démontré qu’un carton de chinchard arrive au port de Matadi à 11 dollars et est revendu sur le marché à 60 dollars USD. .Le peuple crie misère alors que pour le gouvernement tout va pour le mieux. Deux mondes parallèles.
M. KEPA
Aujourd’hui la désillusion est grande sans doute à la hauteur des attentes légitimes suscitées. Les rd-congolais sont désabusés par le bilan négatif de Matata Ponyo près d’une année après d’exercice du pouvoir. Qu’a-t-il alors accompli dans ce laps de temps d’exercice du pouvoir? Rien du tout de fondamental juste quelques fioritures du genre arrivée au bureau à 6 heures et repartir tard dans la soirée, visiter les jardins qu’il fait pousser aux abords de certains artères de la commune de la Gombe, multiplier des réunions thématiques à son cabinet sans que cela n’apporte des vraies solutions aux problèmes de rd-congolais, faire un tour sur les petits chantiers exécutés avec nonchalance ça et là par les entrepreneurs, faire du tourisme en Europe avec deux voyages qui n’ont rien rapporté au pays, mettre une cravate rouge en signe de sacrifice, etc. L’homme à la cravate rouge s’est fondu dans le moule de la mauvaise gouvernance de la Kabilie à tel point qu’il s’identifie à elle comme les autres bonzes de la Majorité, trempées dans les affaires d’enrichissement illicite et de corruption. Après donc près d’une année au pouvoir, la RD-Congo de Matata Ponyo est groggy par la pauvreté et la guerre. L’étincelle de l’espoir ne brille dans l’esprit d’aucun rd-congolais. La jeunesse n’a que seul mot à la bouche : voyager. En voyageant les rd-congolais espèrent échapper à la misère de leur quotidien caractérisé par le manque d’eau et d’électricité, par l’absence d’accéder aux soins de santé et à l’éducation, sans parler d’un emploi rémunérateur. Le Congo de Matata Ponyo ne se porte pas mieux que celle de Mobutu. Les rd-congolais d’aujourd’hui sont plus malheureux que ceux d’hier. Toutes les promesses proclamées ex cathedra par l’ex ministre des finances sont restées lettre morte. A commencer par la plus emblématique d’entre elles, celle d’hâter le renouveau dans le transport urbain en écartant du transport en commun, les véhicules de marque Mercedes 207 surnommés par les Kinois « esprits de mort ». 2012 s’est achevé sans un seul bus. Là maintenant on nous parle de mi janvier, pour quel type de gestion ? A la Kimbuta ! Le bilan politique, social et économique et même moral est si catastrophique qu’il pousse naturellement Augustin Matata Ponyo à la porte de sortie du gouvernement. La preuve de sa contreperformance se trouve dans la foultitude des rapports internationaux qui tous relatent la même réalité, celle d’un pays qui va à vau-l’eau. L’indice du développement humain classe la RDC de Matata Ponyo 187ème pays sur 187. C’est le pays où la qualité de vie est la plus basse au monde selon le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement). Kabila lui-même l’a reconnu lors de son discours devant le Congrès le 15 décembre dernier quand il a affirmé ceci : « cependant, beaucoup de Congolais semblent fatigués d’entendre parler d’excédents budgétaires, et de stabilité du cadre macro-économique, alors que les conditions de vie de nos populations ne s’améliorent pas dans les mêmes proportions ». Kabila dans ce passage où il épinglait son premier ministre avait oublié qu’il se tirait lui-même une balle dans le pied car il venait de se contredire lui-même parce qu’auparavant en 2009 il soutenait que son Congo à lui était meilleur que celui d’il y a 15 ans. Cette déclaration avait laissé les kinois en particulier et les rd-congolais pantois. Matata lui aime à brandir la stabilité macroéconomique comme la panacée aux maux que connaissent la RD-Congo. C’est le mot qu’il a tout le temps à la bouche. Il a tout faux car la stabilité du cadre macroéconomique n’est pas une fin en soi mais plutôt un préalable qui doit être combiner à certains « déterminants économiques » pour favoriser le développement économique. Et même quand on y regarde de plus près, cette stabilité macroéconomique est factice car l’Etat n’assume pas ses charges notamment en ne payant les salaires de ses agents. C’est le cas des infirmiers de l’hôpital de référence de Kinshasa (Mama Yemo) qui ont refusé de prendre 5000 FC que le gouvernement voulait leur octroyer à la veille des festivités de fin d’année. Les infirmiers ont ressenti cela comme un affront d’autant plus l’année 2012 était l’année du centenaire de cet hôpital mythique. La même réalité est vécue par les fournisseurs de l’Etat qui se plaignent aussi du non paiement de leurs factures par le gouvernement. Quand les rd-congolais disent prosaïquement que « l’argent ne circule pas », ils font allusion à ces créances qu’ils ont sur l’Etat mais que ce dernier n’honore pas. C’est à ce prix que Matata maintient son cadre macroéconomique. Un autre indicateur qui accable la gouvernance de Matata, c’est le rapport Doing Business que publie la banque mondiale sur la facilité des affaires. Ici également, la RD-Congo n’est pas mieux lotie. Elle se trouve à sa place naturelle, la queue. 181ème pays sur 185 pays. En clair, il n’est pas bon de faire des affaires en RD-Congo dit ce rapport. Si Kabila relit ses discours, il va se rappeler qu’il avait dit qu’il jugera l’efficacité de son gouvernement sur la progression positive de la RDC dans le Doing business. Or avec Augustin Matata comme chef du gouvernement la variation est négative la RDC a perdu une place par rapport au rapport précédent. La Fédération des entreprises congolaises (FEC), a récemment souligné le mauvais climat des affaires qui règne en RD-Congo battant en brèche toutes les allégations fantaisistes du gouvernement sur ce sujet. Tous les indicateurs internationaux se recoupent pour attester de l’échec de la politique du premier ministre Matata Ponyo. L’indice de la bonne gouvernance Mo Ibrahim classe la RD-Congo 50ème sur 52 pays africains. Ici aussi le chef du gouvernement n’a rien pu faire pour assoir une gouvernance éthique. La corruption continue à se porter très bien. La mauvaise gouvernance, notamment dans le secteur minier avec la Gécamines sur le contrat Comide, a conduit le Fonds monétaire international à suspendre sa coopération avec la RD-Congo. Le Programme économique du gouvernement (PEG II) a échoué à cause de la mauvaise gouvernance. Y-a-t-il encore preuve plus éloquente pour attester de l’échec de la politique de Matata Ponyo. D’ailleurs, ce n’est pas Transparency International qui nous contredira car son dernier rapport sur la corruption indique que la RD-Congo est parmi les pays les plus corrompus au monde. La corruption ne touche pas que les mines, elle touche aussi l’armée. Ce qui explique en partie les déboires des FARDC face à la rébellion du M23. Dans la RDC de Matata quand un général est suspendu pour des faits aussi graves que la vente d’armes et des munitions à l’ennemi, celui-ci trouve le temps de parader dans un immense stade où il se fait acclamer. Aucune crainte de sa part de l’appareil judiciaire bien occupé à traquer les opposants et à s’enrichir. 44ème sur 48 pays en Afrique, telle est la place qu’occupe le pays de la « Tolérance zéro » dans l’indice de la corruption. En réalité, Matata n’a apporté aucune réponse structurelle aux problèmes structurels que connaît la RD-Congo. Même la bancarisation de la paie des fonctionnaires dont il se targue, elle n’est que embryonnaire. Ce qu’il faut c’est la bancarisation de l’économie toute entière. Ce n’est pas quelques fonctionnaires de l’Etat mal payés et qui retirent tout de suite le salaire de misère que le gouvernement les paie, diminué des agios des banquiers, qui feront que l’économie informelle sera bancarisée où que les contrées où il n’y a aucune banque verront leurs économies intégrées. Quant à la question des droits de l’homme, elle est toute aussi désastreuse que les autres. Chaînes de télévision de l’opposition fermée (canal futur, CNTV et RLTV), procès Chebeya noyauté, silence sur l’assassinat d’Armand Ntungulu, un membre de la diaspora. Sur le respect des droits de l’homme, allez donc demander son avis à un cadre de la majorité présidentielle (l’ancien ADGA de la Snel, Tokwahulu) et vous serez édifiés. Elle qui a été molesté par les fameux services de sécurité ou plutôt d’insécurité. Elle est allée se réfugier chez la VSV de Chebeya en estimant que sa vie est en danger. Matata Ponyo, Mumba Matipa, Kabange Numbi le PGR et consorts ne bronchent pas dans cette affaire où pourtant Tokwahulu quel que soit son péché, surtout celui d’avoir encensé un régime qui est loin d’être irréprochable, a défendu le patrimoine de la SNEL face à la maffia. Cette maffia bien ramifiée jusque dans les services de sécurité lui font vivre un calvaire. Là où on attendait Augustin Matata Ponyo, c’est-à-dire relancer les projets structurants comme les barrages de Katende au Kasai et celui de Kakobola au Bandundu, c’est le silence radio. Il trouve quand même 10 millions de dollars pour ressusciter la SOFIDE alors que le FPI fait déjà du bon travail et a besoin d’être recapitaliser. Quel gâchis ! Le bras de fer avec Yuma, le PCA de la Gécamines, a montré les limites de l’autorité de Matata, lui qui avait fait partir sans grande difficultés les autres dirigeants des Etablissements et entreprises publics. A la DGRAD, il avait écarté facilement Jean Elongo, même chose à l’ex Ogedep et à la DGI. Face à Yuma il est tombé sur un os, il n’arrive pas à le faire partir de la tête de la Gécamines. Il y a donc un problème en démocratie car où il est premier ministre où il ne l’est pas. Sa campagne agricole annoncée avec tambour et trompettes a fait flop. Son projet de réunification routière du vent ! Augustin Matata Ponyo en donnant sa démission rendra un immense service à la nation car il n’est pas l’homme de la situation. Un premier ministre normal soucieux de l’intérêt de son peuple aurait regardé de plus près les préoccupations sociales du député MLC jean Lucien Bussa qui a démontré la maffia qui s’organise autour de l’importation des biens de première nécessité. Indifférent, lui dont l’estomac est rempli chaque jour et même pour l’avenir après ce qu’il a amassé, n’a pas apporté des réponses aux dénonciations de Bussa qui a démontré qu’un carton de chinchard arrive au port de Matadi à 11 dollars et est revendu sur le marché à 60 dollars USD. .Le peuple crie misère alors que pour le gouvernement tout va pour le mieux. Deux mondes parallèles.
M. KEPA
Titi Mbayabu
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