Alors que dan un passé récent l’Eglise catholique doutait encore de la capacité de la CENI de réaliser un processus électoral crédible, il se fait que depuis le lancement du dépôt des candidatures aux provinciales, cette position vient de changer avec la disposition des catholiques à s’impliquer au processus par ses observateurs des élections
Depuis sa réforme et son entrée en activité, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’a jamais bénéficié d’une quelconque confiance de la part de l’opposition et d’une frange de la société civile. Même l’église catholique, qui a une influence avérée sur l’opinion et, donc, l’électorat, semblait, jusque-là, douter de la capacité de la centrale électorale nationale d’assurer une bonne tenue du processus électoral..
On se souvient encore de ce bras de faire entre les catholiques et leur Abbé Malu Malu a qui l’on interdisait de prendre les commandes de La CENI au motif qu’il s’agissait des fonctions politiques. Sous la transition de Mobutu, Mgr Monsengwo avait ben présidé la Conférence Nationale Souveraine et exercé les très politiques fonctions de Président du Parlement de transition, et cela n’avait cause.
Pour le cas présent, le catholiques sont allés jusqu’a se retirer du (Comité d’Intégration et de Médiation Electorale (CIME), un cadre de dialogue entre les partenaires électoraux, sous prétexte de protester contre l’allure que prenait le processus électoral avec les soupçons de révision de la constitution pour offrir la possibilité d’un troisième mandat au Président Kabila. Par ce geste, les cathos embarquaient les autres frondeurs dans un mouvement de surchauffe de l’atmosphère politique a plus de deux années des échéances électorales proprement dites. Embrayant sur le besoin d’un calendrier électoral global qui s’imbriquait avec la rumeur sur une éventuelle révision de la Constitution, l’opposition en arrivera aussi à suspendre sa participation au processus électoral tout en demandant aux membres du bureau et de la plénière de la CENI de suspendre aussi leur participation à ses activités. La RDC sentait ainsi l’odeur de la poudre et, en ajoutant les pressions internationales, tous les ingrédients pour un embrasement, avant même les élections, étaient réunies. Même si la publication, enfin, du calendrier électoral global est venue quelque peu tempérer les ardeurs, le ciel dèreurait et demeure encore gris.
Cependant, la nouvelle posture de l’église catholique, quelque deux jours après le lancement de l’opération d’enregistrement et de traitement des candidatures pour la provinciale; pourrait changer la donne. En effet, depuis le 16 avril dernier, l’église catholique à lancé un projet d’observation électorale dénommé en lingala Bokengi bwa maponomi, BBM ». L’objectif est de renforcer les capacités de l’Eglise à observer les é1ection dans les normes’ internationales de transparence et crédibilité Durant deux ans, l’église catholique compte former au moins 30.000 observateurs qui couvriront les bureaux et les centres des votes.
Par ce réveil, l’église catholique admet implicitement qu’elle a pris la mesure du “sérieux qui met la CENI dans sa détermination à appliquer le calendrier électoral. Une légitimation qui sort La centrale électorale nationale vainqueur d’un long l~ras de fer politique qui le vouait a la disparition, sinon au discrédit total. Mais une disparition qui n’a jamais figure sur les tablettes d’Apollinaire Malu Malu
Revenu des soins en Afrique du Sud, le Président de la CENI a assuré que le lancement de l’enregistrement des candidatures pour les provinciales ‘est la preuve que le processus électoral est laticé. Le calendrier électoral n’a plus a être débattu, a-t-il dit, ajoutant que ce calendrier est exécutoire pour tout le monde. Donc, a partir de là il n’y a pas a dire « Est-ce que c’est l’opposition ? » ; « Est-ce que c’est la majorité ? » « Est-ce que c’est la société civile ? » Nous sommes là pour exécuter le calendrier de la Ceni. Nous allons vers des élections et nous les espérons apaisées. »
Pour sa part, l’opposition, elle, fait chanter la CENI
Alors que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a dejà lancé l’opération d’enregistrement et de traitement des candidatures pour les élections provinciales, certains partis et regroupements politiques de l’opposition trainent les pieds et f9nt même chanter la centrale électorale nationale. L’UNC de Vital Kamerhe, l’ECIDE de Martin Fayulu, l’UDPS, l’ATD de Tshisekedi, l’ATD de José Makila et autres ont oublié, lundi 20 avril 2015, une déclaration dans laquelle ils disent attendre les assurances de la CENI avant de s’engager. Dans le souci de contribuer efficacement a Un processus électoral inclusif et apaisé, nous avons saisi la CENI vendredi 16 avril courant pour une rencontre ultime. Celle-ci nous permettra d’obtenir des assurances sur les pré requis avant de nous engager dans le processus de dépôt des candidatures, a déclaré, Martin Fayulu, modérateur du collectif de ces partis et regroupements politiques. L’opposition estime que la situation actuelle est délétère en raison d’un « processus électoral hypothétique (et de) l’installation » improvisée et dangereuse des nouvelles provinces. les opposants estiment qu’il faudra attendre l’issue du dialogue avec la CENI pour qu’ils se déterminent.
José Makila a évoque, pour sa part, des raisons financières en faisant savoir que La CENI avait demandé 45 millions de dollars, mais jusqu’a présent on leur a remis 5 millions et elle a refuse. La CENT n’a pas d’argent pour organiser les élections au jour d’aujourd’hui » et d’ajouter: « Pour les élections locales et municipales, on n’a pas encore délimite les villes.
Comble de surprise, l’opposition lie les élections à la demande d’une enquête internationale sur la tombe commune de Maluku avec exhumation des corps et prise d’ADN.
Une fois de plus, les observateurs avisés de la scène politique congolaise ne se convainquent qu’avec ces nouvelles exigences, l’opposition donne des preuves de son manque de volonté d’aller aux élections. Sinon, affirment-ils, le mieux à faire serait que tout le monde se plie a l’exercice de dépôt des candidatures, quitte à poursuivre les démarches pour le dialogue demandé et dont l’opposition n’a pas encore indiqué clairement l’objet. Tout, dans le comportement de l’opposition.
Le Vif du Congo
On se souvient encore de ce bras de faire entre les catholiques et leur Abbé Malu Malu a qui l’on interdisait de prendre les commandes de La CENI au motif qu’il s’agissait des fonctions politiques. Sous la transition de Mobutu, Mgr Monsengwo avait ben présidé la Conférence Nationale Souveraine et exercé les très politiques fonctions de Président du Parlement de transition, et cela n’avait cause.
Pour le cas présent, le catholiques sont allés jusqu’a se retirer du (Comité d’Intégration et de Médiation Electorale (CIME), un cadre de dialogue entre les partenaires électoraux, sous prétexte de protester contre l’allure que prenait le processus électoral avec les soupçons de révision de la constitution pour offrir la possibilité d’un troisième mandat au Président Kabila. Par ce geste, les cathos embarquaient les autres frondeurs dans un mouvement de surchauffe de l’atmosphère politique a plus de deux années des échéances électorales proprement dites. Embrayant sur le besoin d’un calendrier électoral global qui s’imbriquait avec la rumeur sur une éventuelle révision de la Constitution, l’opposition en arrivera aussi à suspendre sa participation au processus électoral tout en demandant aux membres du bureau et de la plénière de la CENI de suspendre aussi leur participation à ses activités. La RDC sentait ainsi l’odeur de la poudre et, en ajoutant les pressions internationales, tous les ingrédients pour un embrasement, avant même les élections, étaient réunies. Même si la publication, enfin, du calendrier électoral global est venue quelque peu tempérer les ardeurs, le ciel dèreurait et demeure encore gris.
Cependant, la nouvelle posture de l’église catholique, quelque deux jours après le lancement de l’opération d’enregistrement et de traitement des candidatures pour la provinciale; pourrait changer la donne. En effet, depuis le 16 avril dernier, l’église catholique à lancé un projet d’observation électorale dénommé en lingala Bokengi bwa maponomi, BBM ». L’objectif est de renforcer les capacités de l’Eglise à observer les é1ection dans les normes’ internationales de transparence et crédibilité Durant deux ans, l’église catholique compte former au moins 30.000 observateurs qui couvriront les bureaux et les centres des votes.
Par ce réveil, l’église catholique admet implicitement qu’elle a pris la mesure du “sérieux qui met la CENI dans sa détermination à appliquer le calendrier électoral. Une légitimation qui sort La centrale électorale nationale vainqueur d’un long l~ras de fer politique qui le vouait a la disparition, sinon au discrédit total. Mais une disparition qui n’a jamais figure sur les tablettes d’Apollinaire Malu Malu
Revenu des soins en Afrique du Sud, le Président de la CENI a assuré que le lancement de l’enregistrement des candidatures pour les provinciales ‘est la preuve que le processus électoral est laticé. Le calendrier électoral n’a plus a être débattu, a-t-il dit, ajoutant que ce calendrier est exécutoire pour tout le monde. Donc, a partir de là il n’y a pas a dire « Est-ce que c’est l’opposition ? » ; « Est-ce que c’est la majorité ? » « Est-ce que c’est la société civile ? » Nous sommes là pour exécuter le calendrier de la Ceni. Nous allons vers des élections et nous les espérons apaisées. »
Pour sa part, l’opposition, elle, fait chanter la CENI
Alors que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a dejà lancé l’opération d’enregistrement et de traitement des candidatures pour les élections provinciales, certains partis et regroupements politiques de l’opposition trainent les pieds et f9nt même chanter la centrale électorale nationale. L’UNC de Vital Kamerhe, l’ECIDE de Martin Fayulu, l’UDPS, l’ATD de Tshisekedi, l’ATD de José Makila et autres ont oublié, lundi 20 avril 2015, une déclaration dans laquelle ils disent attendre les assurances de la CENI avant de s’engager. Dans le souci de contribuer efficacement a Un processus électoral inclusif et apaisé, nous avons saisi la CENI vendredi 16 avril courant pour une rencontre ultime. Celle-ci nous permettra d’obtenir des assurances sur les pré requis avant de nous engager dans le processus de dépôt des candidatures, a déclaré, Martin Fayulu, modérateur du collectif de ces partis et regroupements politiques. L’opposition estime que la situation actuelle est délétère en raison d’un « processus électoral hypothétique (et de) l’installation » improvisée et dangereuse des nouvelles provinces. les opposants estiment qu’il faudra attendre l’issue du dialogue avec la CENI pour qu’ils se déterminent.
José Makila a évoque, pour sa part, des raisons financières en faisant savoir que La CENI avait demandé 45 millions de dollars, mais jusqu’a présent on leur a remis 5 millions et elle a refuse. La CENT n’a pas d’argent pour organiser les élections au jour d’aujourd’hui » et d’ajouter: « Pour les élections locales et municipales, on n’a pas encore délimite les villes.
Comble de surprise, l’opposition lie les élections à la demande d’une enquête internationale sur la tombe commune de Maluku avec exhumation des corps et prise d’ADN.
Une fois de plus, les observateurs avisés de la scène politique congolaise ne se convainquent qu’avec ces nouvelles exigences, l’opposition donne des preuves de son manque de volonté d’aller aux élections. Sinon, affirment-ils, le mieux à faire serait que tout le monde se plie a l’exercice de dépôt des candidatures, quitte à poursuivre les démarches pour le dialogue demandé et dont l’opposition n’a pas encore indiqué clairement l’objet. Tout, dans le comportement de l’opposition.
Le Vif du Congo