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Le danger de la balkanisation guette toujours la RDC surtout avec la réactivation du plan B de cette menace

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La guerre et la déstabilisation de l’Est n’ayant pas réussi à faire imploser le pays, les fossoyeurs de la RDC ayant observé un temps de répit reviennent en force pour jurer de parvenir à leurs dessins funestes avec les ratés des élections et du découpage territorial qui, à leurs yeux, présentent des risques sérieux d’un démantèlement du Congo
altLa République démocratique du Congo n’a jamais échappé au projet de la balkanisation. Dans les hauts lieux du monde occidental, le projet est toujours à l’ordre du jour. Seul son mode d’emploi a subi de légères mutations. Mais, dans le fond, l’idéal reste le même.

Des Etats-Unis jusqu’à l’Europe, ils sont de plus en plus nombreux à trouver la RDC trop grande, donc difficilement gouvernable. Dans ces conditions, la balkanisation s’impose comme le seul remède efficace pour boucher ce « trou noir » de l’Afrique centrale.

Après avoir tenté- en vain d’ailleurs - de concrétiser le projet en attisant l’arme de la guerre dans l’Est, les balkanisateurs s’apprêtent à se servir du chaos qui pourrait bien surgir du processus électoral et du découpage territorial pour passer à l’acte. Ils sont aux, aguets, convaincus que les deux processus vont s’entrechoquer jusqu’à plonger le pays dans un chaos généralisé. C’est le plan B de la balkanisation qui se met en place.

S’imbriquant sur toutes les tentatives entreprises précédemment, ce plan risque de sceller a jamais l’histoire de la RDC. Le premier plan consistait à créer la déstabilisation de la RDC par des guerres intestines téléguidées de l’extérieur. Mal en a pris aux balkanisateurs. Le sursaut national a fait échec à la tentative d’amputation d’une partie du pays. Le discours développé sur l’existence des Congolais de l’Est (proches du Rwanda) et de l’Ouest (très éloignés) n’a pas porte, le patriotisme et le nationalisme constituant ce ciment en dur que rien ni personne ne peut ébranler.

La brèche ouverte en interne

Aujourd’hui, la tactique a profondément été remaniée. Le chaos pourrait bien venir du cycle électoral et du processus de découpage territorial hasardeux dans lequel s’est lance le gouvernement. Il s’agit d’une grande brèche dans laquelle vont s’engouffrer les fossoyeurs de la RDC. En faisant éclater les Ii provinces en 26 nouvelles, le gouvernement a, de l’avis des observateurs, brisé cette sève nationale et patriotique sur laquelle s’est toujours butée le projet de la balkanisation. Raison pour laquelle les balkanisateurs estiment que le moment est venu pour réactiver le défrichement. C’est le premier tableau.

Mais, c’est sur le deuxième tableau que se joue finalement le sort de la RDC. Il s’agit du processus électoral qui doit déboucher en novembre 2016 par l’élection d’un nouveau président, en succession à Joseph Kabila, préalablement disqualifié de la ourse au regard des dispositions de l’article 220 de la Constitution qui limite a deux le mandat du président de la République.

Sur cc point précis, l’Occident, tout au moins la communauté internationale, souffle le chaud et le froid. Tantôt, die presse Joseph Kabila à débarrasser le plancher en 2016 au terme de ses deux mandats, tantôt elle déclare avoir des difficultés a dénicher l’oiseau rare, c’est-à-dire celui qui pourrait lui succéder. Au finish, l’on ne sait plus exactement comprendre les intentions exactes des partenaires de la RDC et du peuple congolais.

Quand un partenaire exige une chose et son contraire à la fois, cc qu’il a un agenda cache. Que veut cette communauté internationale qui a toujours fait montre d’une forte magnanimité à l’égard de la RDC ? En vérité, l’histoire récente est rythmée et restera toujours guidée par le projet de baikanisation de la RDC. Les balkanisateurs ne cessent de peaufiner leur stratégie en l’adaptant aux données actuelles aussi bien politiques, économiques que sociologiques.

La question qui triture les méninges est celle de savoir pourquoi la communauté internationale hésite-t-elle à lever une option définitive pour la RDC? Pourquoi continue-t-elle à lier le sort de la RDC à Kabila, alors qu’en même temps elle le presse a ne pas se représenter en 2016 ?

Il y a certainement quelque chose lui se trame contre la RDC. Certes, tous les éléments du puzzle sont encore disperses. L’on est bien dans le décor de la théorie de chaos évoquée dans les années 70. C’est en 1972 qu’Edward Lorenz. mathématicien et météorologiste américain, donne une conférence scientifique intitulée Prédictibilité: le battement d’ailes d’un population au Brésil provoque-t-il une tornade au Texas -?~. L’image va faire le tour du monde et donner toute son ampleur aux théories du chaos (cc mot ne sera d’ailleurs « créé » que trois ans plus tard par deux autres mathématiciens). Ainsi une donnée infime, imperceptible, prédisait-il, pouvait aboutir à une situation totalement différente de celle calculée sans tenir compte de cette donnée infime.

Qu’est-ce dire ? De manière aléatoire, autrement dit sans attirer l’attention, les fossoyeurs de la RDC ont disséminé des pièces de leur puzzle à travers le pays. Ils n1attendent plus que le moment venu pour les rassembler et reconstituer le tableau.

Probable détonateur

Et, pour le cas spécifique de la RDC, il ne reste plus qu’un détonateur pour enclencher le mécanisme d’éclatement. Les nombreux tâtonnements de la RDC aussi bien dans les élections que dans le découpage territorial pourraient bien servir de terrain de prédilection pour susciter enfin l’implosion. Le point de départ, qui pourrait déclencher une réaction en chaines, reste sans nul doute Joseph Kabila.

La communauté internationale voit très malta RDC évoluer avec Kabila après 2016. En même temps, elle se dit embarrassée à lui trouver un successeur, même par voie d’élection. Tout se passe comme si l’heureux prétendant n’existerait pas dans le lot de plus de 70 millions de Congolais. A dire vrai, la communauté internationale ne volt pas la RDC subsister dans sa forme actuelle, avec ses 2.345.000 km2 après 2016. Pour l’Occident, le problème-  le vrai - ce n’est pas Kabila, mais, c’est plutôt la RDC dans ses frontières actuelles. Voilà par où passe finalement le plan B de la balkanisation de la RDC.

Ce n’est ni par la guerre ni par l’instabilité permanente dans l’Est que la communauté internationale pense l’obtenir, le nouveau mode d’emploi inclut les élections et le découpage territorial. Plus que jamais, la vigilance s’impose pour sauver la nation en danger. Resserrons les rangs, la balkanisation de la RDC est à nos portes.

Le Potentiel

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