La salle est pleine, dans les couloirs, on voyait des jeunes avec des stylos, papiers et autres se bousculer pour noter, comprendre pour ensuite faire des propositions constructives aux politiques congolais.
C’est la nouvelle optique des Forces Acquises au Changement. Se démarquer, faire autrement, en donnant la place à l’élite congolaise, une table des données afin de pouvoir faire le vrai diagnostic du mal congolais et trouver les remèdes adéquats.
Il était presque 10hoo’ que les ténors des les forces acquises au changement ont tenu le samedi passé à notre dame de Fatima une conférence-débat centré sur le thème : la crise de la légitimé et la guerre à l’Est de la RDC, conséquences des élections du 28 novembre 2011.
Mr Jérôme Bonso s’est appesanti sur le processus électoral en Afrique subsaharienne de 1990 à ce jour.
Après avoir énuméré quelques causes exogènes en abordant les causes de la relance du processus démocratique, il a énuméré certaines causes exogènes notamment le vent de la perestroïka, et autres causes endogènes notamment les contestations estudiantines, la lettre de 13 parlementaires et la pression syndicale. Sans oublier les obstacles dans le processus électoral entre autre le non respect des règles préalables dans le chef même de l’organe chargé d’organiser ces élections.
Quant au Professeur Milala, ce brillant professeur relève que l’histoire politique du Congo est une sorte de la tragi-comique. Il a cité la tragédie de l’assassinat de Lumumba, ainsi que le génocide congolais qui ne fait émouvoir personne dans le monde comme si on s’en moquait. C’est comique que nos dirigeants se compromettent dans des accords avec des groupes rebelles fabriqués par le Rwanda et l’Ouganda dans une sorte d’organisation maffieuse pour nous imposer leur politique et balkaniser la RDC. C’est dans une action collective générée depuis le bas, la base populaire qu’on peut amener le vrai changement en RDC. Ce n’est que dans le respect des règles démocratiques, respect de la volonté commune, du choix du peuple qu’on peut transformer la souveraineté en Institution. Le professeur préconise que tout soit mis en œuvre pour donner à toutes les couches de la population les informations essentielles pour leurs sensibiliser et leurs amener à la connaissance générale.
Le professeur Kalélé, Coordonnateur Adjoint des « FAC », a dénoncé la duplicité des dirigeants actuels et leur compromission. Il appelle cependant à la responsabilité de la Jeunesse congolaise.
Quant à l’honorable Martin Fayulu, ce dernier a déploré le fait que la RDC soit devenue la risée du monde. Après une brève rétrospection sur tous les beaux discours des gouvernants depuis 1960 à ce jour, on se demande alors pourquoi cet état chaotique dans lequel se trouve le géant Congo ? où allons-nous ? Que faire pour renverser la vapeur ?
Par ailleurs, le Président de l’ECiDé invite les congolais à un grand débat pour fédérer les intelligences, une fédération de l’intelligence congolaise. Ce dialogue national entre congolais serait un cadre de réflexion non pas pour le partage équilibré ou déséquilibré du pouvoir mais pour que le Peuple congolais uni dans sa diversité réfléchisse et aborde la situation globale et générale du pays et essayer de trouver de pistes des solutions.
A une question posée par un invité à savoir sur l’impact de la politique de la chaise occupée à l’assemblée nationale par le groupe « FAC ». Le coordonateur des « FAC » a répondu que cela paye du fait que l’opposition met en évidence, à la lumière tous les projets machiavéliques, diaboliques contre la RDC et son peuple. S’il n’y avait peut être pas la présence de l’UDPS-FAC et certains membres de l’opposition, J. Kabila aurait déjà signé ces accords avec le M23. La démocratie certes c’est la loi de la majorité, mais c’est aussi la loi de la raison. Notre combat à cet hémicycle transmis par la RTNC pour des nombreux congolais ici et ailleurs sensibilise davantage l’opinion nationale et internationale permet aux congolais de découvrir ceux qui trahissent la Nation. Voilà le sens de notre présence au Parlement « Alerter le monde ».
Colette Mavinga