Au moment où nous mettons sous presse, de Bangui, l'opposition politique a réellement désigné Me Nicolas Tiangaye pour occuper le poste du premier ministre. Le problème se pose au niveau du président Bozize qui attendrait la position de l'opposition armée.
Les Centrafricains attendent toujours de connaître le nom de leur nouveau Premier ministre. Selon nos informations, l’opposition a proposé, samedi 12 janvier en fin de journée, le nom de Nicolas Tiangaye au président Bozizé.
Le décret de nomination n’a pas encore été rendu public. Mais en vertu de l’accord signé à Libreville, on voit mal comment le chef de l’Etat pourrait refuser l’entrée en fonction de celui que certains, à Bangui, considèrent comme le pire ennemi de François Bozizé.
Si cette nomination à la primature constituerait une première mise en œuvre de l’accord signé au Gabon, elle ne règlera pas tous les problèmes, loin s’en faut. L’étape suivante, celle de la formation du gouvernement de transition, devrait s’avérer difficile. « Cela va être compliqué, il va falloir trouver des équilibres. Il faudra que les nouveaux ministres aient des compétences à leurs postes pour que la communauté internationale accorde une crédibilité à cet exécutif »,prévient déjà l’ambassadeur de l'Union européenne sur place.
Plusieurs portefeuilles tels que la Défense ou les Finances devraient ainsi faire l’objet d’une lutte entre le pouvoir, l’opposition et la rébellion de la Seleka.
Comme le résume un observateur de la vie politique locale, « si François Bozizé est affaibli, c’est un battant, et il n’entend surement pas être dépouillé de tous ses pouvoirs au profit de ses ennemis politiques ».
Le décret de nomination n’a pas encore été rendu public. Mais en vertu de l’accord signé à Libreville, on voit mal comment le chef de l’Etat pourrait refuser l’entrée en fonction de celui que certains, à Bangui, considèrent comme le pire ennemi de François Bozizé.
Si cette nomination à la primature constituerait une première mise en œuvre de l’accord signé au Gabon, elle ne règlera pas tous les problèmes, loin s’en faut. L’étape suivante, celle de la formation du gouvernement de transition, devrait s’avérer difficile. « Cela va être compliqué, il va falloir trouver des équilibres. Il faudra que les nouveaux ministres aient des compétences à leurs postes pour que la communauté internationale accorde une crédibilité à cet exécutif »,prévient déjà l’ambassadeur de l'Union européenne sur place.
Plusieurs portefeuilles tels que la Défense ou les Finances devraient ainsi faire l’objet d’une lutte entre le pouvoir, l’opposition et la rébellion de la Seleka.
Comme le résume un observateur de la vie politique locale, « si François Bozizé est affaibli, c’est un battant, et il n’entend surement pas être dépouillé de tous ses pouvoirs au profit de ses ennemis politiques ».