Des membres de la délégation du M23 aux pourparlers de paix à Kampala, le 11 décembre 2012.
AFP PHOTO/ Isaac Kasamani
Par RFILes présidents des quatre groupes parlementaires de l'opposition demandent encore une fois de participer aux négociations de Kampala. L'opposition estime que l'heure est grave pour le pays et que les intérêts supérieurs de la nation sont mis à rude épreuve.
Les groupes parlementaires de l'opposition demandent toujours de participer aux pourparlers de Kampala, mais pas dans la délégation conduite par le gouvernement. Jean-Lucien Busa, du Mouvement de libération du Congo (MLC), réclame ainsi « la participation de l'opposition politique congolaise à ces pourparlers, en tant que composante, à l'instar de la solution à la crise centrafricaine, sans oublier la société civile et la diaspora ; la désignation par les Nations unies et l'Union africaine d'un médiateur international neutre ».
C'est l'occasion également pour l'opposition institutionnelle d'annoncer la désignation prochaine de son porte-parole au cours d'une plénière qui devrait être convoquée par l'opposition elle-même. Selon les chefs des quatre groupes parlementaires de l'opposition, cette option a été prise parce que les présidents des deux chambres du Parlement, désignés facilitateurs par les textes, ne semblent pas pressés de convoquer cette plénière.
Le M23 se défend d'être considéré comme une organisation criminelle
Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mendé, accusait sur RFI ce samedi matin le M23 d'être une organisation criminelle. Il menaçait les hommes politiques tels Roger Lumbala qui font partie de a délégation du M23 pour les négociations de Kampala. Mais pour le rapporteur du M23 à Kampala, l'organisation ne peut pas être considérée comme criminelle.
Bertrand Bisimwa Rapporteur de la délégation du M23 à Kampala Si nous étions un groupe de criminels, le gouvernement congolais ne négocierait pas avec nous. 13/01/2013 par Olivier Rogez |