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Réaction de l’APARECO aux déclarationsdu Pasteur Christopher BEA MULUMBA cosignataire du « Traité de Nice »

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L’APARECO a suivi avec attention l’intervention du Pasteur Christophe BEA, l’un des signataires du «Traité de Nice», sur les antennes de Congomikili. A ce propos, l’APARECO tient à faire les observations suivantes :
 
1.    Monsieur Christophe BEA a d’abord reconnu d’emblée l’authenticité des documents signés à Nice et que l’APARECO a publiés sur son site, et il a ensuite avoué sans ambages en être cosignataire, en âme et conscience. Rappelons à ce sujet que dans son adresse au Président de l’APARECO, Monsieur Mpuila a lui aussi clairement reconnu l’authenticité du document et affirmé en être cosignataire. Par conséquent, tout débat autour de l’authenticité de ce «Traité de Nice» tel que publié dans le site de l’APARECO, insinuant un montage quelconque, est désormais sans objet. Par ailleurs, il appartient aux signataires de ce Traité d’apporter à la connaissance du public congolais les autres pièces du Traité qui manqueraient.
 
2.    Monsieur Bea a reconnu publiquement le bienfondé de ce Traité et a défendu le choix (assumé) des signataires congolais d’hypothéquer en toute conscience une partie de la souveraineté de la RDC (Terres, personnes et droits) contre des simples promesses faites par leurs «partenaires» d’apporter aux Congolais la solution miracle à tous leurs malheurs! Mais à aucun moment, il n’a expliqué au peuple congolais quelle est l’autorité qui leur avait donné le droit d’aller céder plusieurs parties du territoire national (L’Ile de Mateba, l’Aéroport de Gbadolite et ses environs, une zone de 10.000 Km2 au Katanga au Nord de Dilolo entre la rivière Kasaï et la Nationale 39) contre des simples promesses fallacieuses d’un groupe obscur de lobby mafieux. Pourtant, ce sujet constitue la seule préoccupation du leader de l’APARECO : tout congolais a le droit de chercher des voies et moyens de sortir la RDC et son peuple du système d’imposture, d’occupation et de prédation qui vise la balkanisation de notre pays. Mais personne n’a le droit de prendre prétexte de cette situation pénible et humiliante pour s’arroger le droit de brader la souveraineté de notre pays et de notre peuple!  Comment le monde  qui commence à peine à lever la voix pour exiger le respect de l’intégrité du pays jugera-t-il les «intellectuels»(?) congolais qui bradent eux-mêmes la souveraineté et l’intégrité de leur pays pour lesquelles ils prétendent se battre? Comment pouvons-nous réclamer une chose et son contraire à la fois ?
 
 
3.    Monsieur Bea affirme péremptoirement que Monsieur Honoré Ngbanda, Président national de l’APARECO, a reçu les documents du Traité qu’il a divulgué depuis sa signature en janvier 2012. Interrogé pour le leader de l’UDPS Monsieur Bea a répondu qu’il ne pouvait le confirmer parce qu’il n’est pas de l’UDPS. Or, il a affirmé qu’il n’est pas non plus membre de l’APARECO. Dès lors, sur base de quelles preuves peut-il affirmer sans ambages que le Président national de l’APARECO avait reçu le document ? La seule personne qui pouvait informer Monsieur Honoré Ngbanda était l’ancien Secrétaire Général Faustin SHUNGU qui n’a jamais été en contact physique avec son Président depuis le début de ce dossier en 2011 jusqu’à ce jour ! Dès lors, il n’existe plus que deux voies par lesquelles Monsieur Faustin Shungu aurait pu expédier un dossier qui était tenu strictement secret par leurs auteurs : soit il l’a remis à un émissaire, soit il l’a expédié par la voie électronique. Or la seule personne qui a assuré le contact physique entre les deux personnes durant toute cette période est le Secrétaire Général Adjoint Paul Akanga à qui Monsieur Shungu avait aussi affirmé qu’il avait rompu tout contact avec la Confrérie des Frères Hospitaliers depuis 2011 sur ordre du Président Honoré Ngbanda. Si Monsieur Shungu a donc utilisé la voie électronique, il pourrait facilement fournir au public congolais les traces (donc les preuves) de cette communication.
 
4.    Monsieur Bea a déclaré que Monsieur Honoré Ngbanda, en publiant ce « Traité de Nice », a fait échouer leur projet et pire, il a insinué que le leader de l’APARECO s’est comporté en « informateur » de l’imposteur «Joseph Kabila» ! La gravité de cette accusation oblige l’APARECO a révélé certains détails qui entourent l’interception de ce « Traité de Nice » :
 
·        L’opinion se souviendra que la presse congolaise a annoncé vers la fin de l’année 2012, l’arrestation à Cabinda (en Angola) de certains officiers congolais Ex-FAZ dont la mission était « la déstabilisation du pouvoir à Kinshasa ». Ceux qui ont suivi ce dossier se rappelleront que Hyppolite Kanambe a demandé (sans suite) leur extradition à Kinshasa.
 
·        Au même moment, nos réseaux au sein de l’ANR nous ont signalé que le nom de l’APARECO était cité dans le dossier de cette expédition qui aurait des liens avec un groupe de Congolais opérant à partir de Nice. Ce qui a paru bizarre au Président de l’APARECO qui a actionné son enquête pour tomber sur le fameux « Traité de Nice »  et constater qu’effectivement, le document portait la signature du SG de l’APARECO et d’un autre membre ayant récemment adhéré à l’alliance.
Il est donc faux et malhonnête de prétendre que c’est l’APARECO qui a fait échouer le projet.
 
Au contraire, on voit déjà l’aspect aventurier du fameux lobby des Frères Hospitaliers à travers l’amateurisme et la légèreté avec lesquels leurs « experts » ont organisé l’expédition militaire pour renverser Kanambe. Quand Mpuila dit que « la mission était déjà lancée et n’eut été quelque contretemps, ils seraient déjà à Kinshasa »…, c’est à cet échec-là qu’il fait allusion !       
5.    L’APARECO regrettent et dénonce la naïveté, la légèreté, l’incivisme et l’opportunisme de certains cadres politiques congolais qui ne semblent pas encore prendre la mesure du caractère sacré de la souveraineté du peuple congolais et de l’intégrité du territoire national congolais qui constituent des domaines sacrés dont aucun congolais ni un groupe de Congolais ne pourraient s’arroger le droit de disposer SOUS AUCUN PRETEXTE !
 
6.    L’APARECO rassure tous les congolais, qui assistent écœurés au spectacle qu’offrent certains compatriotes dans le traitement de ce dossier épineux. D’aucuns versent dans la confusion et la contradiction, faisant ainsi preuve de partialité flagrante, dans le but de manipuler l’opinion afin de couvrir désespérément leurs proches. Ils choisissent ainsi délibérément de salir l’APARECO et surtout son leader. Cette démonstration de haine et d’animosité ne nous impressionne pas et ne nous arrêtera pas : L’APARECO ira jusqu’au bout de cette affaire afin que le peuple congolais, seul souverain absolu, sache réellement la vérité dans ce dossier. Toute la vérité  et en toute impartialité.
 
7.    Elle exhorte  particulièrement l’élite et la jeunesse congolaises  à compter d’abord sur elles-mêmes pour libérer leur pays de la servitude de l’occupation : EBONGI TOZALA PAUVRE NA LIBERTE ! TOBOYI KOZALA RICHE NA BOUMBU ! (Nous préférons être pauvres et libres, plutôt que d’être esclaves et riches !)
 
Paris, le 13 Janvier 2013
 
Paul - Rigobert AKANGA
 
Secrétaire Général adjoint et Porte-parole de l’APARECO

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Version AUDIO cliquez ici: http://www.audiobendele.com/
 
 
 
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