
Le bilan définitif des victimes de la prise d’otages d’In Amenas en Algérie sera connu ce lundi après midi, dans une conférence de presse du premier ministre Abdelmalek Sellal.
Une conférence qui sera consacrée exclusivement à l’attaque du site gazier, suivie d’une prise d’otages massive qui aura duré quatre jours.
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Dimanche, une trentaine d’autres corps sans vie d’otages algériens, étrangers, et de soldats a été découverte au niveau du site, selon le quotidien algérien El Watan.
Plusieurs pays ont annoncé le même jours que certains de leurs ressortissants qui étaient présents dans la base de vie et dans le complexe au moment de l’attaque manquaient toujours à l’appel.
C’est le cas notamment du Japon, sans nouvelles de 10 de ses ressortissants.
La presse privée a souligné que les autorités algériennes ont été avares en information sur la spectaculaire opération de libération des otages.
Rumeurs et spéculations ont largement circulé, ainsi que la propagande des assaillants.
Une règle du silence qui existe depuis l’apparition de l’islamisme armé dans le pays au début des années 80.
Dans les années 90, elles avaient systématiquement ramené à la baisse les bilans de tueries de civils commises par le Groupe Islamiste Armé (GIA).
« Nous avons caché la vérité pour ne pas affoler les Algériens », avait déclaré quelques années plus tard le chef du gouvernement de l'époque Ahmed Ouyahia.
L’agence Nouakchott Info a par ailleurs publié un communiqué de la Katiba des Moulatahmines de Moctar Belmoctar, qui a revendiqué l’attaque.
Dans ce communiqué, la katiba affirme que la prise d’otages était une opération planifiée à l’avance.
Les islamistes y affirment que« le seul objectif recherché par les pays participant à la croisade est de tuer dans l’œuf le projet du jeune Etat islamique au Mali et dans tous les pays où la charia est en vigueur ».
La Katiba promet « plus d’opérations pour tous les pays ayant pris part à la croisade contre l’Azawad s’ils ne reviennent pas sur leur décision".
La Katiba promet « plus d’opérations pour tous les pays ayant pris part à la croisade contre l’Azawad s’ils ne reviennent pas sur leur décision".