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13h38 : L’Italie ne participera pas à l’opération militaire au Mali. Le pays a renoncé à envoyer trois avions de soutien logistique, comme l’a annoncé le chef du gouvernement Mario Monti en raison de l’absence d’accord politique entre différents partis.
12h53 : Un bâtiment français déployé dans le cadre de l’opération Serval est arrivé ce lundi dans le port de Dakar au Sénégal. Il s’agit d’un bateau porte-hélicoptères d'assaut, le Dixmude. Des centaines d'hommes, des véhicules et du matériel pour l'opération ont été débarqués sur place.
12h36 : « Je sais que je ne vais pas retrouver la ville que j’ai quittée. A l’époque ce que j’avais vu m’a désolé. Vous savez les mausolées que nous avons perdus c’est l’âme de Tombouctou, c’est inestimable pour nous », a confié à RFI Mohamed Ibrahim Cissé, le président de la région de Tombouctou.
12h30 : Sur RFI, notre correspondant au Mali Serge Daniel fait le point sur la situation à Gao : « Dans les huit quartiers de la ville de Gao, les populations savourent toujours cette liberté à peine retrouvée. Par exemple, des jeunes se promènent dans la ville avec des cigarettes. A l’époque, les islamistes interdisaient formellement aux jeunes de fumer ; on trouve des femmes non voilées qui se dirigent vers le fleuve Niger et sont en train de braver les interdits de l’époque des islamistes. D’après nos informations, deux de ces islamistes, des seconds couteaux, ont été arrêtés à 20 kilomètres au nord de la ville de Gao. Ils tentaient de fuir.
Autre image rapportée de Doro, qui est une petite localité située à 100 kilomètres au sud de Gao. Il y a une image frappante de soldats maliens qui ont été voir des populations touarègues, fraterniser avec ces populations là. Des soldats de l’armée régulière avaient été accusés d’exactions. Donc c’était plutôt une belle image. Maintenant à Menaka et Anderamboukane, deux localités situées au nord-est du Mali, un responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avait dit hier qu’ils avaient investi ces deux localités, information non confirmée. C’est plutôt les troupes tchadiennes et nigériennes qui contrôlent ces localités, des troupes qui convergent actuellement vers Gao d’après nos informations pour participer à la sécurisation totale de la localité de Gao ».
12h20 : Selon une source jointe à Kidal par RFI des éléments du Mouvement national de liberation de l'Azawad (MNLA) ont pris ce matin le contrôle de la ville. Une trentaine de véhicules se sont positionnés aux postes d’entrée de la ville, une équipe plus restreinte est entrée dans Kidal. Le MNLA n’a rencontré aucune résistance mais craint une possible contre offensive. L’objectif du MNLA est de chasser les islamistes de ce secteur.
11h56 : Sur son site le ministère français de la Défense confirme que la force Serval a pris cette nuit le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre. L’opération a été appuyée par plusieurs patrouilles de chasse, des hélicoptères et des moyens de surveillance type drone. Selon le communiqué « le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes de reprendre le contrôle de la ville ».
10h55 : Le maire de Tombouctou a déclaré que les miliciens islamistes avaient incendié une bibliothèque dans sa ville contenant des manuscrits inestimables. Une information donnée par son chargé de communication. « Les rebelles ont mis le feu à l'institut Ahmed Baba créé récemment par les Sud-Africains. Cela s'est produit il y a quatre jours », a déclaré Hallé Ousmane, interrogé par notre correspondant Serge Daniel à Bamako.
7h05 : Les forces maliennes et françaises assurent avoir pris le contrôle de l’aéroport de Tombouctou. Des parachutistes français ont été déployés autour de la ville.
6h44 : Les accès à la ville de Tombouctou sont désormais sous le contrôle des forces armées déployées dans le cadre de l’opération Serval. D’après des informations obtenues par RFI des précurseurs de l’armée malienne étaient déjà rentrés à Tombouctou dans la nuit.
La grande mosquée de Djinguereber est contrôlée en partie par l’armée malienne et on signale des scènes de liesse populaire. Mais avant de partir, les islamistes ont brûlé plusieurs bâtiments et se sont attaqués, d’après un témoin fiable, aux habitants de la localité avant de partir. L’opération des forces coalisées a été déclenchée à minuit après deux jours d’avancées et de reconnaissance depuis Léré, dans la région de Tombouctou. Une offensive appuyée par l’aviation, notamment par des hélicoptères et par des drones pour surveiller tout mouvement adverse. L’opération s’est faite dans le noir, à la lumière de la lune. Toujours privée d’électricité et de réseau de téléphone, la ville est coupée du monde depuis une semaine.
Les soldats maliens et français ont avancé vite ce dimanche vers la ville symbolique, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, tombée l’année dernière aux mains des combattants jihadistes. Samedi, les armées française et malienne avaient libéré Gao, la plus grande ville du nord du Mali, lors d’une offensive éclair. Selon un témoin joint par RFI, cette « libération » a donné lieu à des démonstrations de liesse, les populations brandissant des drapeaux de la France, du Mali et criant des slogans favorables aux deux pays. Un communiqué du ministère français de la défense explique que des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relai des forces françaises. Le texte précise que « Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste ».
13h38 : L’Italie ne participera pas à l’opération militaire au Mali. Le pays a renoncé à envoyer trois avions de soutien logistique, comme l’a annoncé le chef du gouvernement Mario Monti en raison de l’absence d’accord politique entre différents partis.
12h53 : Un bâtiment français déployé dans le cadre de l’opération Serval est arrivé ce lundi dans le port de Dakar au Sénégal. Il s’agit d’un bateau porte-hélicoptères d'assaut, le Dixmude. Des centaines d'hommes, des véhicules et du matériel pour l'opération ont été débarqués sur place.
12h30 : Sur RFI, notre correspondant au Mali Serge Daniel fait le point sur la situation à Gao : « Dans les huit quartiers de la ville de Gao, les populations savourent toujours cette liberté à peine retrouvée. Par exemple, des jeunes se promènent dans la ville avec des cigarettes. A l’époque, les islamistes interdisaient formellement aux jeunes de fumer ; on trouve des femmes non voilées qui se dirigent vers le fleuve Niger et sont en train de braver les interdits de l’époque des islamistes. D’après nos informations, deux de ces islamistes, des seconds couteaux, ont été arrêtés à 20 kilomètres au nord de la ville de Gao. Ils tentaient de fuir.
Autre image rapportée de Doro, qui est une petite localité située à 100 kilomètres au sud de Gao. Il y a une image frappante de soldats maliens qui ont été voir des populations touarègues, fraterniser avec ces populations là. Des soldats de l’armée régulière avaient été accusés d’exactions. Donc c’était plutôt une belle image. Maintenant à Menaka et Anderamboukane, deux localités situées au nord-est du Mali, un responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avait dit hier qu’ils avaient investi ces deux localités, information non confirmée. C’est plutôt les troupes tchadiennes et nigériennes qui contrôlent ces localités, des troupes qui convergent actuellement vers Gao d’après nos informations pour participer à la sécurisation totale de la localité de Gao ».
12h20 : Selon une source jointe à Kidal par RFI des éléments du Mouvement national de liberation de l'Azawad (MNLA) ont pris ce matin le contrôle de la ville. Une trentaine de véhicules se sont positionnés aux postes d’entrée de la ville, une équipe plus restreinte est entrée dans Kidal. Le MNLA n’a rencontré aucune résistance mais craint une possible contre offensive. L’objectif du MNLA est de chasser les islamistes de ce secteur.
11h56 : Sur son site le ministère français de la Défense confirme que la force Serval a pris cette nuit le contrôle de l’aéroport et des accès de la ville de Tombouctou par une manœuvre aéroterrestre. L’opération a été appuyée par plusieurs patrouilles de chasse, des hélicoptères et des moyens de surveillance type drone. Selon le communiqué « le dispositif se réarticule actuellement pour consolider la position et permettre aux autorités et forces armées maliennes de reprendre le contrôle de la ville ».
7h05 : Les forces maliennes et françaises assurent avoir pris le contrôle de l’aéroport de Tombouctou. Des parachutistes français ont été déployés autour de la ville.
6h44 : Les accès à la ville de Tombouctou sont désormais sous le contrôle des forces armées déployées dans le cadre de l’opération Serval. D’après des informations obtenues par RFI des précurseurs de l’armée malienne étaient déjà rentrés à Tombouctou dans la nuit.
La grande mosquée de Djinguereber est contrôlée en partie par l’armée malienne et on signale des scènes de liesse populaire. Mais avant de partir, les islamistes ont brûlé plusieurs bâtiments et se sont attaqués, d’après un témoin fiable, aux habitants de la localité avant de partir. L’opération des forces coalisées a été déclenchée à minuit après deux jours d’avancées et de reconnaissance depuis Léré, dans la région de Tombouctou. Une offensive appuyée par l’aviation, notamment par des hélicoptères et par des drones pour surveiller tout mouvement adverse. L’opération s’est faite dans le noir, à la lumière de la lune. Toujours privée d’électricité et de réseau de téléphone, la ville est coupée du monde depuis une semaine.
Les soldats maliens et français ont avancé vite ce dimanche vers la ville symbolique, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, tombée l’année dernière aux mains des combattants jihadistes. Samedi, les armées française et malienne avaient libéré Gao, la plus grande ville du nord du Mali, lors d’une offensive éclair. Selon un témoin joint par RFI, cette « libération » a donné lieu à des démonstrations de liesse, les populations brandissant des drapeaux de la France, du Mali et criant des slogans favorables aux deux pays. Un communiqué du ministère français de la défense explique que des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relai des forces françaises. Le texte précise que « Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste ».