Au risques de paraître monotones, nous devons bien constater que les regards des journaux congolais parus ce jour sont tournés une fois de plus vers l’hypothétique retour de la paix à l’Est, que ce soit pour évoquer Kampala et les pourparlers Gouvernement / M 23, pour évoquer ce qu’on en a dit au Sommet de l’UA ou à la réunion des Parlements de la CIRGL. Il y a également deux autres sujets : l’économie et le sport, notamment la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football, qui intéressent les médias.
Est
Ce sujet est tellement récurrent qu’on est sûr de le trouver tous les jours à la « Une » des journaux. Les variations ne concernent que la sauce à laquelle ce plat est servi. Ainsi, une partie de la presse titre sur l’implication du président ougandais dans les pourparlers de Kampala.
L’Avenir titre « Pourparlers de Kampala : Museveni oblige les rebelles à poursuivre les travaux », « Selon des sources proches de la facilitation, le Président Museveni a tiré les oreilles de Roger Lumbala afin qu’il cesse de proférer des propos indélicats contre la personne du président de la RD Congo étant entendu que la légitimité du Président Joseph Kabila n’a jamais fait l’objet d’une contestation officielle. » La Référence Plus voit « Un accord possible entre le gouvernement entre le M23 », car « Ils (des membres de la délégation du M23) ont été reçus, la veille à la Présidence de la République ougandaise pour tenter d’éclaircir certaines dispositions mal interprétées, selon eux, par la délégation de Kampala. »
Pour L’Observateur : « Pourparlers de Kampala : Vers un accord entre le gouvernement congolais et le M23 ? », « Le Président ougandais n'a pas hésité à faire revenir sur terre ces rebelles qui commençaient à se donner beaucoup plus d'importance qu'ils en avaient en leur enjoignant de ne pas faire l'amalgame dans les négociations en cherchant à évoquer la légitimité de Joseph Kabila, une question qui n'a jamais été prévue dans l'ordre du jour pourtant déjà approuvé, adopté et signé par les deux parties. »Mais pour Forum des As : « Kampala : Yoweri Museveni entretient la confusion », «Vendredi dernier, le Porte-parole de la Présidence ougandaise qui parlait au nom du Président Museveni a cru devoir mettre les points sur les ‘i’ en ces termes : «La position du Président de la République et médiateur de la CIRGL est que le gouvernement de la RDC doit examiner toutes les revendications du M23, sans exception», avant de préciser que c'est ce qui était convenu au Sommet des chefs d'Etat de la CIRGL en présence du Président Kabila. »
L’Avenir titre « Pourparlers de Kampala : Museveni oblige les rebelles à poursuivre les travaux », « Selon des sources proches de la facilitation, le Président Museveni a tiré les oreilles de Roger Lumbala afin qu’il cesse de proférer des propos indélicats contre la personne du président de la RD Congo étant entendu que la légitimité du Président Joseph Kabila n’a jamais fait l’objet d’une contestation officielle. » La Référence Plus voit « Un accord possible entre le gouvernement entre le M23 », car « Ils (des membres de la délégation du M23) ont été reçus, la veille à la Présidence de la République ougandaise pour tenter d’éclaircir certaines dispositions mal interprétées, selon eux, par la délégation de Kampala. »
Pour L’Observateur : « Pourparlers de Kampala : Vers un accord entre le gouvernement congolais et le M23 ? », « Le Président ougandais n'a pas hésité à faire revenir sur terre ces rebelles qui commençaient à se donner beaucoup plus d'importance qu'ils en avaient en leur enjoignant de ne pas faire l'amalgame dans les négociations en cherchant à évoquer la légitimité de Joseph Kabila, une question qui n'a jamais été prévue dans l'ordre du jour pourtant déjà approuvé, adopté et signé par les deux parties. »Mais pour Forum des As : « Kampala : Yoweri Museveni entretient la confusion », «Vendredi dernier, le Porte-parole de la Présidence ougandaise qui parlait au nom du Président Museveni a cru devoir mettre les points sur les ‘i’ en ces termes : «La position du Président de la République et médiateur de la CIRGL est que le gouvernement de la RDC doit examiner toutes les revendications du M23, sans exception», avant de préciser que c'est ce qui était convenu au Sommet des chefs d'Etat de la CIRGL en présence du Président Kabila. »
Mais, pour plusieurs autre journaux, c’est le Sommet de l’UA à Addis-Abeba qui mérite d’âtre relaté en première page.
L’Avenir : « Aujourd’hui à Addis-Abeba : signature d’un nouvel accord-cadre par les chefs d’Etat », « Le Président de la République, Joseph Kabila participe aux travaux de la 20ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), du 27 au 28 janvier 2013, à Addis-Abeba, en Ethiopie.»
La Tempête des Tropiques parle de « Mini-sommet sur la RDC à Addis-Abeba », « Selon une source proche de l’UA approchée par l’AFP sous couvert d’anonymat, ce mini-sommet devrait, sauf imprévu, réunir les principaux protagonistes de la crise congolaise, notamment les Présidents Joseph Kabila (de la RDC), Paul Kagame (du Rwanda) et Yoweri Museveni de l’Ouganda, en présence des responsables de l’Union Africaine et du Secrétaires générale de l’ONU, Ban Ki-moon. »
Par ailleurs, quelques journaux mettent à la « Une » les recommandations qui ont résulté des travaux du Forum de la CIRGL qui a récemment clôturé à Kinshasa.
L’Observateur : « Clôture des assises de Kinshasa, le Forum des Parlements de la CIRGL saisit le taureau par les cornes », « Le Forum des Parlements de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, CIRGL en sigle, qui a tenu ses assises à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, du 23 au 24 janvier courant, a clôturé ses travaux, conformément aux us en la matière, par la prise d'une résolution à travers sa plénière. »
La Prospérité : « Elu Président du FP- CIRGL : Aubin Minaku élargit son champ de responsabilité », « A l’issue de la 3ème session ordinaire de l’Assemblée plénière du Forum Parlementaire de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (FP- CIRGL), tenue à Kinshasa du 22 au 24 janvier, Aubin Minaku, Président de l’Assemblée Nationale de la RD. Congo, a élargi son champ de responsabilité. Il a été choisi pour présider à la destinée de cette organisation, pour une période d’une année. »
Un autre angle pour attaquer le sujet « Est » est d’émettre critiques ou appréciations sur la MONUSCO.
Forum des As : « Ban Ki-moon : la création d’une force d’imposition de la paix au sein de la MONUSCO en vue. », « Il s’est ensuite félicité des efforts fournis par la MONUSCO pour protéger les civils face aux violences dont ils ont victimes de la part des bandes armées. »
Le Palmarès : « Il (Ban Ki-moon) s’est ensuite félicité des efforts fournis par la MONUSCO pour protéger les civils face aux violences dont ils ont victimes de la part des bandes armées. »
Le Phare : « La SADC disqualifie la MONUSCO en RDC », « Plutôt que de tomber dans le piège de la disqualification de la MONUSCO, dont la visée cachée est l’éloignement d’un témoin gênant de la partie Est du pays, où les drones pourraient faire découvrir au monde entier un tas de délits d’initiés, les officiels congolais ont intérêt à faire confiance à cette force Onusienne, en dépit de ses faiblesses. » Et plus loin « Evoquant les tensions dans l’Est de la RDC, où l’armée régulière affronte depuis avril les mutins du M23, Ban ki-moon a évoqué la possibilité d’adosser une « mission d’imposition de la paix » à la mission de l’ONU déjà présente dans le pays (MONUSCO). ».
La Tempête des Tropiques : « S’exprimant au sujet des tensions qui secouent l’Est de la RDC où l’armée régulière affronte depuis avril les mutins du M23, Ban ki-moon aurait en marge du sommet d’Addis-Abeba, évoqué la possibilité d’adosser une « mission d’imposition de la paix » à la mission de l’ONU déjà présente dans le pays (MONUSCO.)»
L’Avenir : « Elles ont également discuté de la Force internationale neutre (FIN), dans le contexte de son intégration envisagée au sein de la MONUSCO comme une brigade d’intervention ayant mandat de conduire des opérations coercitives et robustes. »
La Référence Plus : « Babacar Gaye : Nous connaitrons mieux la situation sur le terrain avec le déploiement des drones », « Nous avons que les trois pays concernés, viennent de donner leurs accords. Donc on va progresser. Il y a des choses qui ne se font pas souvent sur la place publique mais nous évoluons », a déclaré le Porte-parole de l MONUSCO, Madnodje Mounoubai, au cours de la conférence de presse hebdomadaire des Nations Unies. »
L’Avenir : « La SADC demande le remplacement de la Monusco », « Pendant ce temps, à Kampala où ils se sont réunis la semaine dernière, les chefs d’états-majors des pays de l’Afrique australe et des Grands Lacs ont recommandé le remplacement de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) par une force africaine dans l’Est de la RDC, a fait savoir mercredi à Kampala le chef d’état-major ougandais, le général Aronda Nyakairima. »
L’Observateur, citant les documents clôturant les assises du Forum des Parlements de la CIRGL, « c) Encourager le Conseil de sécurité des Nations Unies à procéder dans le meilleur délai, en collaboration avec les Organisations Régionales Africaines, à la requalification du mandat de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation de la paix en République Démocratique du Congo (MONUSCO) afin de lui permettre d'imposer la paix en cas de nécessité (…) .»
Enfin, Le Potentiel seul évoque les choses sous l’angle du pillage économique.
Il informe que « Kagame blanchit le pillage des ressources de la RDC ». En effet, le journal annonce la création à Kigali d’une bourse de matières premières, en marge du Forum économique de Davos (Suisse), clos samedi dernier.
Que le Rwanda, pays dépourvu de ressources naturelles, hormis le thé, héberge pareille organisation procède du plan d’ancrage de Kigali qui tente de blanchir le pillage des ressources naturelles de la RDC avec le soutien de ses parrains occidentaux, selon le journal.
Le monde – les Nations unies en premier – ferait mieux d’accentuer la pression sur Kigali pour contraindre le Président Kagame à renoncer à son projet de pillage des ressources naturelles de la RDC, écrit le journal. Ce pillage, vieux d’une quinzaine d’années, a déjà causé la mort plus de six millions de paisibles citoyens congolais, s’indigne Le Potentiel.
Kagame n’a qu’un seul objectif avoir le contrôle de toute la filière de production et de commercialisation des matières premières tirées du sol et du sous-sol de la RDC. Ce qui explique toutes les guerres récurrentes dans l’Est de la RDC, où pullulent et se succèdent au rythme infernal des rébellions et milices. Alors, qu’en réalité ce ne sont que des mailles d’un vaste réseau de contrebande des minerais produits en RDC, conclut Le Potentiel.
Il informe que « Kagame blanchit le pillage des ressources de la RDC ». En effet, le journal annonce la création à Kigali d’une bourse de matières premières, en marge du Forum économique de Davos (Suisse), clos samedi dernier.
Que le Rwanda, pays dépourvu de ressources naturelles, hormis le thé, héberge pareille organisation procède du plan d’ancrage de Kigali qui tente de blanchir le pillage des ressources naturelles de la RDC avec le soutien de ses parrains occidentaux, selon le journal.
Le monde – les Nations unies en premier – ferait mieux d’accentuer la pression sur Kigali pour contraindre le Président Kagame à renoncer à son projet de pillage des ressources naturelles de la RDC, écrit le journal. Ce pillage, vieux d’une quinzaine d’années, a déjà causé la mort plus de six millions de paisibles citoyens congolais, s’indigne Le Potentiel.
Kagame n’a qu’un seul objectif avoir le contrôle de toute la filière de production et de commercialisation des matières premières tirées du sol et du sous-sol de la RDC. Ce qui explique toutes les guerres récurrentes dans l’Est de la RDC, où pullulent et se succèdent au rythme infernal des rébellions et milices. Alors, qu’en réalité ce ne sont que des mailles d’un vaste réseau de contrebande des minerais produits en RDC, conclut Le Potentiel.
Kampala
La Référence + titre « Selon Museveni, un accord est « possible » entre le M 23».
Ce journal explique que la délégation du M 23 a été reçue, la veille, à la présidence de la République ougandaise pour tenter d’éclaircir certaines dispositions mal interprétées, selon aux, par la délégation de Kinshasa. Ce journal cite : «C’est fini pour nous, nous attendons la suite », a déclaré le député François Mwamba, un autre négociateur du gouvernement.
La Prospérité titre :«Après le blocage à Kampala : Museveni rappelle le M 23 à l’ordre».
Pour ce journal, « L’heure H a sonné pour que tout se précise à Kampala où se tiennent des pourparlers entre Kinshasa et le M23 ». En effet, dit-il, « après la pose marquée suite au Sommet de l’UA du week-end dernier à Addis-Abeba, les deux parties vont revenir à l’Hôtel Munyonyo, pour la poursuite des pourparlers ». Ce journal souligne : « Alors que tout semblait évoluer normalement, la délégation du M23 n’a trouvé mieux que d’interrompre les discussions en semaine, soit le jeudi dernier, au motif que l’autre partie, c’est-à-dire, la délégation gouvernementale, refuse d’intégrer les questions politiques à l’ordre du jour ».
Cet argument des rebelles, loin d’obtenir un soutien de la facilitation, a plutôt conduit le Chef de l’Etat ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, à entrer en danse, pour remettre les choses sur les rails. La Prospérité indique que « Dans la nuit du 24 janvier dernier, indiquent plusieurs sources recoupées, Yoweri Museveni a reçu la délégation du M23 dans sa résidence privée de Kasese. Après avoir écouté le facilitateur, le Ministre Crispus Kiyonga, et les délégués du M23, le Président ougandais n’a eu d’autres mots que d’obliger cette délégation à retourner à la table de discussions. Ce, conformément à la recommandation des Chefs d’Etat de la CIRGL ». Bien plus, soutient La Prospérité, Museveni a tiré les oreilles de Roger Lumbala pour qu’il cesse de proférer des propos indélicats contre la personne de Joseph Kabila, simplement parce que sa légitimité ne fait l’objet d’aucune contestation officielle. Et de préciser en outre que « Pendant ce temps, la décision est tombée au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette institution vient de donner un feu vert à Ban Ki-moon d’autoriser le déploiement des avions drones dans la partie Est. Le Conseiller militaire de Ban Ki-Moon, le Général Babacar Gaye, affirme qu’il s’agit d’une opération expérimentale qui permettra, au-delà de la situation politique, de recueillir toutes les données nécessaires pour une meilleure connaissance de la situation dans cette partie ». Selon La Prospérité, «Ils sont rentrés à la table de discussions, presqu’à genoux, le vendredi dernier, peu avant qu’une pause soit prise, le week-end, le temps que se tienne le Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba ». Aussi, ajoute-il, se sont-ils mis à solliciter de l’Ouganda de peser de tout son poids, pour que les sanctions internationales qui ciblent certains responsables du mouvement soient atténuées, sinon revues, de façon que ces derniers bénéficient de la crédibilité au niveau international.
Ce journal explique que la délégation du M 23 a été reçue, la veille, à la présidence de la République ougandaise pour tenter d’éclaircir certaines dispositions mal interprétées, selon aux, par la délégation de Kinshasa. Ce journal cite : «C’est fini pour nous, nous attendons la suite », a déclaré le député François Mwamba, un autre négociateur du gouvernement.
La Prospérité titre :«Après le blocage à Kampala : Museveni rappelle le M 23 à l’ordre».
Pour ce journal, « L’heure H a sonné pour que tout se précise à Kampala où se tiennent des pourparlers entre Kinshasa et le M23 ». En effet, dit-il, « après la pose marquée suite au Sommet de l’UA du week-end dernier à Addis-Abeba, les deux parties vont revenir à l’Hôtel Munyonyo, pour la poursuite des pourparlers ». Ce journal souligne : « Alors que tout semblait évoluer normalement, la délégation du M23 n’a trouvé mieux que d’interrompre les discussions en semaine, soit le jeudi dernier, au motif que l’autre partie, c’est-à-dire, la délégation gouvernementale, refuse d’intégrer les questions politiques à l’ordre du jour ».
Cet argument des rebelles, loin d’obtenir un soutien de la facilitation, a plutôt conduit le Chef de l’Etat ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, à entrer en danse, pour remettre les choses sur les rails. La Prospérité indique que « Dans la nuit du 24 janvier dernier, indiquent plusieurs sources recoupées, Yoweri Museveni a reçu la délégation du M23 dans sa résidence privée de Kasese. Après avoir écouté le facilitateur, le Ministre Crispus Kiyonga, et les délégués du M23, le Président ougandais n’a eu d’autres mots que d’obliger cette délégation à retourner à la table de discussions. Ce, conformément à la recommandation des Chefs d’Etat de la CIRGL ». Bien plus, soutient La Prospérité, Museveni a tiré les oreilles de Roger Lumbala pour qu’il cesse de proférer des propos indélicats contre la personne de Joseph Kabila, simplement parce que sa légitimité ne fait l’objet d’aucune contestation officielle. Et de préciser en outre que « Pendant ce temps, la décision est tombée au Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cette institution vient de donner un feu vert à Ban Ki-moon d’autoriser le déploiement des avions drones dans la partie Est. Le Conseiller militaire de Ban Ki-Moon, le Général Babacar Gaye, affirme qu’il s’agit d’une opération expérimentale qui permettra, au-delà de la situation politique, de recueillir toutes les données nécessaires pour une meilleure connaissance de la situation dans cette partie ». Selon La Prospérité, «Ils sont rentrés à la table de discussions, presqu’à genoux, le vendredi dernier, peu avant qu’une pause soit prise, le week-end, le temps que se tienne le Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba ». Aussi, ajoute-il, se sont-ils mis à solliciter de l’Ouganda de peser de tout son poids, pour que les sanctions internationales qui ciblent certains responsables du mouvement soient atténuées, sinon revues, de façon que ces derniers bénéficient de la crédibilité au niveau international.
De son côté, Forum des As titre: « Kampala : Yoweri Museveni entretient la confusion !». Prenant le contrepied de son facilitateur Cyprus Kiyunga, le président ougandais soutient que toutes les revendications du M23, y compris politiques, doivent être examinées, note le journal. L’important est que le règlement intérieur et la décision des Chefs d’Etat de la CIRGL, qui confère à Yoweri Museveni la qualité de médiateur, demeurent les deux référentiels de ces discussions, note Forum des As. Conformément au règlement intérieur, par ailleurs entériné par le M23, il a été entendu que les questions relatives à la souveraineté de l’Etat congolais et celles relatives à l’ordre institutionnel ne pouvaient nullement faire l’objet des discussions de Kampala. Qui plus est, l’esprit et la lettre de la médiation, selon l’entendement des Chefs d’Etat de la CIRGL, a été strictement limitée à l’évaluation de revendications du M23 à l’aune le l’accord du 23 mars 2009. Pas plus. Alors, poursuit le quotidien, on ne comprend plus que le médiateur Yoweri Kaguta Museveni qui, dès le départ connaît les limites de sa mission, fasse une volte-face qui énerve ces deux dispositions.
Le fameux M23 qui tente de faire monter les enchères a été décrédibilisé, étiqueté comme force négative et que ses principaux leaders sont sous le coup des sanctions à l’international. Que dire de Museveni-même dont la neutralité dans cette affaire est sujette à caution, dans la mesure où certains officiels ougandais ont été clairement cités dans le tout dernier rapport du panel des experts des Nations unies, comme soutien au M23, s’interroge Forum des As.
Le fameux M23 qui tente de faire monter les enchères a été décrédibilisé, étiqueté comme force négative et que ses principaux leaders sont sous le coup des sanctions à l’international. Que dire de Museveni-même dont la neutralité dans cette affaire est sujette à caution, dans la mesure où certains officiels ougandais ont été clairement cités dans le tout dernier rapport du panel des experts des Nations unies, comme soutien au M23, s’interroge Forum des As.
L’Avenir qui aborde également ce sujet titre: « Museveni oblige les rebelles à poursuivre les travaux ». « Dans sa réponse aux différents rapports des travaux, le président ougandais a rappelé au M23 que les discussions en cours sont la résultante des résolutions et recommandations du sommet des chefs d’Etat des trois pays à savoir le Rwanda, l’Ouganda et la RD Congo. Et que dans cette approche, il est avant tout question pour la délégation du gouvernement de la RD Congo, d’écouter les doléances des rebelles. D’où l’obligation faite à toute la délégation du M23 de retourner sans condition à la table des discussions afin de vider tous les différends», affirme ce journal.
Le Palmarès titre : « Les Chefs d’Etat espèrent un accord aujourd’hui à Kampala ».
Un accord pourrait être signé lundi, affirme un responsable onusien. Les chefs d’Etats et de gouvernement réunis à Addis Abeba demeurent optimistes sur l’issue des pourparlers de Kampala. Dans ce document, les leaders régionaux s’engagent à faire œuvre commune pour chercher des solutions aux différents problèmes militaires, politiques et économiques.
Addis-Abeba
Joseph Kabila, arrivé dimanche, tôt dans la matinée, dans la capitale éthiopienne, participe aux travaux de la 20ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l‘Union africaine (UA), du 27 au 28 janvier 2013, à Addis-Abeba, en Ethiopie.
C’est en principe aujourd’hui à Addis-Abeba que va intervenir la signature d’un nouvel accord, dans le but de mettre fin au cycle de violence continue à l’Est de la Rdc. Les deux organisations ont discuté du nouvel Accord-cadre qui sera soumis aujourd’hui aux chefs d’État concernés. Elles ont également discuté de la Force internationale neutre (FIN), dans le contexte de son intégration envisagée au sein de la MONUSCO comme une brigade d’intervention ayant mandat de conduire des opérations coercitives et robustes. Les deux organisations sont convenues de continuer à travailler ensemble pour renforcer le Mécanisme conjoint de vérification élargi (MCVE).
Le GTC a examiné les situations au Mali, en Somalie, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine (RCA) et en Guinée-Bissau. Il a discuté de l’Initiative de coopération régionale conduite par l’UA contre l’Armée de Résistance du Seigneur (IRC - LRA). La réunion a été informée par l’UA des activités de son Groupe des Sages sur les questions liées aux élections en Afrique. Là aussi il y a, du point de vue congolais, du pain sur la planche. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Le GTC a examiné les situations au Mali, en Somalie, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en République centrafricaine (RCA) et en Guinée-Bissau. Il a discuté de l’Initiative de coopération régionale conduite par l’UA contre l’Armée de Résistance du Seigneur (IRC - LRA). La réunion a été informée par l’UA des activités de son Groupe des Sages sur les questions liées aux élections en Afrique. Là aussi il y a, du point de vue congolais, du pain sur la planche. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
En marge du 20ème Sommet de l’UA, les Chefs d État de la SADC se sont réunis à huis-clos en vue d’examiner la situation dans l’Est de la Rdc hier dimanche 27 Janvier 2013. Dans son discours, le président Boni Yayi a interpellé ses homologues en disant, « le monde nous observe, les peuples africains nous attendent et l’histoire nous place devant nos responsabilités. Nous avons le devoir de les assumer ou à les trahir et j’ai la ferme conviction que nous ne faillirons pas et je sais pouvoir compter sur chacun de nous tous ». Le Groupe de travail conjoint (GTC) Union africaine (UA) - Nations unies (NU) sur la paix et la sécurité a tenu sa sixième réunion consultative au siège de l’UA, à Addis-Abeba, en marge de la 20ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’UA. La Commission de l’UA et le Secrétariat des Nations unies étaient représentés respectivement par le Commissaire Ramtane Lamamra (Paix et Sécurité), la Commissaire Aisha Abdullahi (Affaires politiques) et les Secrétaires généraux adjoints Jeffrey Feltman (Affaires politiques), Hervé Ladsous (Opérations de maintien de la paix) et Ameerah Haq (Appui aux missions). Ils étaient accompagnés par de hauts fonctionnaires des deux organisations. De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a apprécié la détermination des peuples africains à lutter contre toute forme de violence, car, a-t-il dit, la paix est essentielle pour toute forme de développement. Evoquant la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, il a déclaré que « nous devons travailler tous en consultation en vue de restaurer une paix durable dans la partie Est de la RDC ». Il s’est ensuite félicité des efforts fournis par la MONUSCO pour protéger les civils face aux violences dont ils sont souvent victimes de la part des bandes armées. Il a affirmé que l’Organisation des Nations unies, l’Union africaine et d’autres parties intéressées travaillent en concertation en RDC, ajoutant qu’en marge de ce Sommet, il espère que les dirigeants régionaux adhéreront à l’Accord-cadre pour la paix et la sécurité, qui a pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes. Pour faire face à la menace que constituent les groupes armés dans l’Est de la RDC, il est envisagé de créer une force d’imposition de la paix au sein de la MONUSCO, a encore dit M. Ban Ki-Moon.
L’Avenir commente ainsi le « Mini-sommet sur la RDC ».
«Au-delà du Mali, le sommet de l’UA devrait également se pencher sur plusieurs autres conflits ou zones de tensions en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC), en Guinée-Bissau ou en République centrafricaine. « Nous ne pouvons jamais trop souligner l’importance du besoin de paix et de sécurité, sans paix et sécurité, aucun pays ou aucune région ne peut espérer la prospérité pour tous ses citoyens », a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma, nouvelle présidente de la Commission de l’UA, l’organe exécutif de l’organisation. Evoquant les tensions dans l’est de la RDC, où l’armée régulière affronte depuis avril les mutins du mouvement M23, Ban Ki-moon a évoqué la possibilité d’adosser une mission « d’imposition de la paix » à la mission de l’ONU déjà présente dans le pays (Monusco).
Samedi, des responsables onusiens avaient déjà indiqué que l’organisation internationale souhaitait renforcer sa mission dans le pays, avec une « unité d’intervention » forte de 2.500 hommes pour s’attaquer au M23 et aux autres groupes rebelles présents dans la région. Une source au sein de l’UA a par ailleurs confirmé la tenue lundi à Addis d’un mini-sommet sur la Rdc réunissant notamment les présidents de RDC, du Rwanda, de l’Ouganda autour de Ban Ki-moon. « Il reste quelques détails à régler », mais le principe de la rencontre est acquis, a-t-elle indiqué. »
«Au-delà du Mali, le sommet de l’UA devrait également se pencher sur plusieurs autres conflits ou zones de tensions en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC), en Guinée-Bissau ou en République centrafricaine. « Nous ne pouvons jamais trop souligner l’importance du besoin de paix et de sécurité, sans paix et sécurité, aucun pays ou aucune région ne peut espérer la prospérité pour tous ses citoyens », a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma, nouvelle présidente de la Commission de l’UA, l’organe exécutif de l’organisation. Evoquant les tensions dans l’est de la RDC, où l’armée régulière affronte depuis avril les mutins du mouvement M23, Ban Ki-moon a évoqué la possibilité d’adosser une mission « d’imposition de la paix » à la mission de l’ONU déjà présente dans le pays (Monusco).
Samedi, des responsables onusiens avaient déjà indiqué que l’organisation internationale souhaitait renforcer sa mission dans le pays, avec une « unité d’intervention » forte de 2.500 hommes pour s’attaquer au M23 et aux autres groupes rebelles présents dans la région. Une source au sein de l’UA a par ailleurs confirmé la tenue lundi à Addis d’un mini-sommet sur la Rdc réunissant notamment les présidents de RDC, du Rwanda, de l’Ouganda autour de Ban Ki-moon. « Il reste quelques détails à régler », mais le principe de la rencontre est acquis, a-t-elle indiqué. »
Economie
Un certain espace à la «Une» est aussi réservé par quelques journaux à la 5eme session des Directeurs provinciaux et centraux de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA).
La Référence Plus : « Déo Rugwira : Le doublement des recettes en 2013 est un défi majeur à relever et à gagner ».
L’Avenir : « Cérémonie d’échange de vœux à la DGDA : Déo Rugwiza dresse un bilan positif de sa régie financière ».
Le Phare : «DGDA : Rugwiza invite les cadres dirigeants à plus de responsabilité. »
Sport
C’est la 29ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football intéresse les journaux. Le Palmarès titre « Claude Le Roy révèle sa stratégie des Léopards contre le Mali ». Il évoque un entretien accordé dimanche à l’AFP par le sélectionneur français Claude Le Roy. « On va jouer pour attaquer, pour essayer d’être plus performant possible entre une équipe très puissante et très physique. On va essayer de développer du jeu, du mouvement. Si on n’est pas libéré contre le Mali, on ne le sera jamais car on a tout à gagner et rien à perdre ».
«Qualification aux quarts des finales. La Rdc a 33, 3% de chance contre 66,6 % et 55 ,5 % », estime L’Avenir qui fait des analyses sur les chances de qualification du 11 national congolais. Ce lundi, rappelle-t-il d’abord, dans l’article qui porte ce titre, c’est l’ultime journée de la phase des groupes. Avant de relever que « Les deux matches du groupe B se jouent simultanément à 18 heures pour éviter tout arrangement ou toute tricherie ». Il poursuit : «Au cas où le Ghana battait le Niger et qu’entre temps, la Rdc battait le Mali, les deux qualifiés seraient le Ghana et la Rdc. Si les Black Stars prenaient le dessus sur les Minas(du Niger) et simultanément les Aigles du Mali battaient les Léopards de la RDC, ce sont le Ghana et le Mali qui se qualifieraient ». L’Avenir explique par ailleurs que « Les 33, 3 % des Léopards sont calculés en multipliant par 100 et le produit est à diviser par 9. Les 66,6% des chances du Ghana tout comme les 55,5 % du Mali sont obtenus par le même procédé mathématique. Bien que ses chances soient réduites, le Niger n’est pas totalement éliminé. Il lui suffit de battre le Ghana par un score significatif ».
«Qualification aux quarts des finales. La Rdc a 33, 3% de chance contre 66,6 % et 55 ,5 % », estime L’Avenir qui fait des analyses sur les chances de qualification du 11 national congolais. Ce lundi, rappelle-t-il d’abord, dans l’article qui porte ce titre, c’est l’ultime journée de la phase des groupes. Avant de relever que « Les deux matches du groupe B se jouent simultanément à 18 heures pour éviter tout arrangement ou toute tricherie ». Il poursuit : «Au cas où le Ghana battait le Niger et qu’entre temps, la Rdc battait le Mali, les deux qualifiés seraient le Ghana et la Rdc. Si les Black Stars prenaient le dessus sur les Minas(du Niger) et simultanément les Aigles du Mali battaient les Léopards de la RDC, ce sont le Ghana et le Mali qui se qualifieraient ». L’Avenir explique par ailleurs que « Les 33, 3 % des Léopards sont calculés en multipliant par 100 et le produit est à diviser par 9. Les 66,6% des chances du Ghana tout comme les 55,5 % du Mali sont obtenus par le même procédé mathématique. Bien que ses chances soient réduites, le Niger n’est pas totalement éliminé. Il lui suffit de battre le Ghana par un score significatif ».
Monitoring des Secteurs
Goma
Radio télévision Mishapi Voice TV
1. La situation sécuritaire de l’Est de la RDC sera débattue a Addis-Abeba par 8 chefs d’états de la CIRGL en présence des chefs d’états de la RDC, du Rwanda et de l’Uganda. C’est sera au cours du mini sommet qui aura lieu a l’occasion du 20eme sommet des états du continent. Objectif, trouver des pistes de solutions sur la situation sécuritaire de l’Est de la RDC. Pendant ce temps, la société civile qui prend par aux négociations de Kampala en tant qu’observatrice indique qu’après évaluation des accords du 23 mars entre le gouvernement et le M23, il s’avère que les revendications du M23 sont sans fondement, le gouvernement ayant accompli à 80% sa part dans ces accords signés avec ce mouvement rebelle. Thomas d’ Aquin Mwiti, président de la société civile du Nord-Kivu, trouve très grave de la part du M23 à déclarer ne pas être le CNPD et que ce mouvement n’a jamais été intégré.
2. « La paix est soubassement du développement » ; C’est ces mots qui résument les discours de clôture du festival AMANI KWETU tenu à Béni en fin de la semaine qui vient de s’écouler. Il a regroupé les artistes du Rwanda, du Burundi, de l’Uganda et de la RDC. Des expositions des objets d’art et des poèmes ont précédé une conférence sur la paix tenue à la clôture hier, clôture à la quelle a collaboré la Monusco.
3. Y-a-t-il chasse a l’homme au gouvernement provincial au motif de non appartenance au parti politique BUREC du gouverneur de province ? Julien Paluku, Gouverneur de province lui qualifie la plainte de manque d’honnêteté intellectuelle. Il accuse ses détracteurs d’être à la fois à l’opposition et prétendent être de la majorité présidentielle.
Radio Kivu 1.
1. Délégués aux discussions de Kampala, l’heure est à la remise des rapports par les parties qui prennent part à ces discussions. Pour certains membres de la délégation gouvernementale, il n’est pas question de céder aux « caprices » du M23 avec ses ambitions de bouleversement des institutions gouvernementales.
2. L’Onu veut une force d’intervention musclée contre les groupes armés à l’est de la RDC. Un accord va être signé à Addis-Abeba ce lundi pour sa mise en place. C’est sera au cours d’un mini sommet entre chefs d’états de la CIRGL. Cette force, une brigade d’intervention, devra neutraliser les groupes armés en frappant dans leurs bastions. Elle sera composée de 2.500 hommes. « Nous ne voulons plus voir les villes tomber sous le contrôle des groupes armés » a déclaré Ban-Ki-Moon, secrétaire général des nations unies à la RFI. L’envoi de cette force doit être approuvé par le conseil de sécurité des nations unies.
Radio télévisons nationale congolaise, RTNC Goma
1. Crise à l’est de la RDC, un mini sommet des chefs d’états CIGL sera tenu au 20eme sommet des chefs d’états africains à Addis-Abeba. Les présidents Ougandais, Rwandais, et congolais seront autour de Ban-Ki-Moon en présence du président de la commission africaine. Les nations unies veulent mettre en place une unité de 2.500 hommes pour traquer les groupes armés, une brigade chargée de barrer la route au M23 ainsi que d’autres groupes armés. Le Kenya, et la Tanzanie ont déjà promis leur contribution en troupes, et la SADEC va intégrer le bataillon sud africain de la Monusco au sein de la force internationale neutre.
2. Remise samedi dernier d’une partie de l’ouvrage de la prison moderne construite par UNOPS avec le soutien de la Monusco dans le cadre STAREC. C’est le ministre de la justice qui a réceptionné ce bâtiment. Il est composé de 6 cellules à 24 lits chacune, un bâtiment administratif et une cuisine. Elle va améliorer les conditions de détention.
3. Le gouvernement congolais appelle à focaliser son attention sur un mouvement des terroristes opérant à partir du Ruwenzori. C’est le gouverneur de province qui tire la sonnette d’al arme après consultation à Beni des différentes couches sociales. Le gouverneur affirme que des terroristes soudanais, somalien et rwandais collaborent avec les ADF Nalu opérant dans cette partie du Nord-Kivu. Julien Paluku espère que les états Major de la force neutre africaine à déployer a Beni, Rutshuru et Masisi toutes ces forces negatives seront éradiquées.
4. Raphaëlle Kiongi éditeur du journal JONCTION est porte disparu. Alerte du présidents de l’Union de la presse du congo au nord kivu, Lukeka Bin Mia. Il ajoute qu’ il ya un temps l’éditeur lui avait fait part des menaces dont il était victime après publication dans son journal d’un article sur un chef militaire en province orientale.
Radio okapi antenne de Goma
1. En territoire de Rutchuru , La population du groupement de Binza a manifesté samedi dans l’après midi pour dénoncé les exactions dont elle est victime de la part des milices et groupes rébelles qui s’affrontent régulièrement dans cette région . Une marche pacifique a regroupé plus d’une centaine d’habitants et déplacés depuis Muramba jusqu'à Nyamilima à la base des casques bleu de la Monusco.Pour la société civile qui nous donne cette information, la semaine qui s’achève a été marquée par des pillages , assassinats, enlèvement, des maisons incendiées et des déplacement des populations suite a des accrochages et affrontements entre des groupes Maimai interposés et des FDLR actifs dans cette région , notamment les Maimai MPA, Les Nyatura , Les Shetani et autres. Cette population se retrouve entre deux feux croises et dépourvue de tout . Dans son memo , la population de Binza demande aux casques bleu et FARDC de s’impliquer d’avantage et de déloger ces milices de leurs villages qu’ils occupent tels qu’a Katwiguru , Kihito et kisharo . La société civile du Nord Kivu s’est dit également inquiète de la situation humanitaire qui règne actuellement dans cette région suite a la présence de ces groupes armés.
2. A Goma , Remise ce samedi d’un nouveau bâtiment pour la prison centrale de Munzenze , par le projet UNOPS au ministère provinciale de la justice . D’une capacité de 150 personnes, ce bâtiment comprend également des bureaux administratif , matériels et équipement complet . son cout s’élève a 2 millions 500 mille dollars américain , indique le nouveau directeur de cette maison carcérale .Mushindi Abonabo ajoute que la prison occupera ce nouveau bâtiment après son inauguration prévu dans deux semaines. Pour rappel , la prison centrale de Munzenze compte actuellement 113 détenus anciens et nouveaux , ces derniers sont logés dans le bâtiment pour femmes et enfants depuis la destruction de la prison a l’entrée du M23 dans la ville de Goma.
3. L a situation sécuritaire est devenu insupportable dans le quartiers Ngangi 1et 2, Don Bosco , Muja , Majengo et Mugunga dans la périphérie de Goma en groupement Munigi , territoire de nyiragongo.Le maire de la ville de goma Kubuya Ndoole Nason demande a la CIRGL d’exiger au responsables du M23 de retirer leurs troupes dans le territoire de Nyiragongo car c’est eux qui sont a la base de la criminalité et l’insécurité en générale dans cette zone.Des tirs nourris ont encore retentis la nuit de ce samedi dans le quartier Ngangi 1 a cote du centre Don Bosco , vers 21 heure locale. Plusieurs habitations ont été visitée par des hommes en arme qui n’ont pas laissé argents, téléphones et autres biens de valeur. Selon les cadres de base dans ces quartiers , confirmée par le maire de Goma, cette situation date de plus d’un mois , depuis que le M23 s’est installé dans ce secteur. Chaque jour ils enregistrent des tuerie, des vols et autres éxactions . Le maire de Goma parle de 5 personnes déjà tuée pendant des opérations de vols sans compter des biens pillé. Une compagnie de la police nationale a été installée sur place pour mettre fin a cette situation mais sans succès.
Bukavu
RADIO MAENDELEO
1- Un accord pour relancer le processus de paix doit être signé ce lundi 28 janvier 2013, a Addis-Abeba en marge du sommet de l’Union Africaine par huit pays, dont la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, l’Angola, le Congo, l’Afrique du Sud et la Tanzanie. Cet accord fait partie d’un ensemble de mesures proposé par les Nations Unies, parmi lesquelles la création d’une force d’intervention qui aura pour mission d’attaquer directement les groupes armés, dont les M23 dans l’est de la RDC. Cette nouvelle force en RDC a été baptisée « Brigade d’Intervention ». L’objectif n’est pas de faire du maintien de la paix comme les 17000 casques bleus déjà présent en RDC, mais de mener des opérations musclées contre les groupes armés comme les M23 et les FDLR. Contrairement aux casques bleus ces soldats auront pour mission de neutraliser, de désarmer les groupes rebelles dans les Kivu, en allant si besoin il ya de frapper directement leur quartier général. Cette force sera composée de trois bataillons soient environ 2500 soldats.
2- Les délégués de la rébellion du M23 sont revenus a Kampala sur les sites qui abritent les pourparlers, un accord est possible entre les deux parties selon une source proche de la présidence ougandaise.
3- Les habitants de Kavumu en territoire de Kabare, demandent aux autorités de renforcer la sécurité dans leur milieu. Kavumu est ces derniers jours en proie à une recrudescence d’insécurité caractérisée par des tueries, des étranglements, des enlèvements, des arrestations arbitraires et autres. Selon les habitants, la police semble être impuissante face a cette insécurité et elle en appelle à plus de sécurisation pour éradiquer l’insécurité a Kavumu.
4- Au Burundi, le marché central de Bujumbura a pris feu hier dimanche, des pillages semblent avoir eu lieu. L’armée et la police ce sont déployées sur place.
RTNC
1- Ouverture hier à Addis-Abeba en Ethiopie du 20eme sommet de l’Union Africaine, pendant deux jours les chefs de l’Etat des pays de l’Union Africaine réfléchissent sur la situation à l’est de la RDC et la guerre au Mali.
2- Dialogue entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23, la semaine qui commence semblent être décisive. Les délégués des deux parties attendent que le facilitateur convoque la rencontre de mis au point et la plénière.
3- La population de Kavumu salue le vote au parlement de la loi sur la décentralisation des entités territoriales en RDC, permettant l’érection de leur entité en commune urbano-rurale de Kavumu. Le chef de centre Marcel Tshibanguniya l’a affirmé lors d’une séance d’évaluation qu’il a présidée cette semaine. Il a dit que plusieurs défis restent à relever surtout ceux de l’année 2012.
RADIO NENO LA UZIMA
1- Les parlements et gouvernements des pays membres de la CIRGL sont invités à prendre des mesures nécessaires et efficaces pour concrétiser dans les plus brefs délais le déploiement sur le terrain de la force internationale neutre dans la partie orientale de la RDC conformément aux décisions de l’Union Africaine et de la CIRGL. C’est l’une des recommandations prise par le forum des parlementaires de la CIRGL organisé à Kinshasa, organisé du 22 au 24 janvier 2013. Les participants ont encouragé le gouvernement congolais et la médiation ougandaise à finaliser le processus d’évaluation de l’accord de paix du 23 Mars 2009 pour mettre fin de façon définitive à ce conflit armé.
RADIO OKAPI BUKAVU
1- Dans le but d'assurer une large diffusion du contenu de la déclaration finale des travaux de la rencontre organisée à Entebbe en Ouganda par Pole Institute, l'équipe des participants du Sud Kivu à ces travaux, a organisé ce samedi, à la salle Concordia de Bukavu, une séance de restitution à l'intention de toutes les forces vives de la société civile du Sud Kivu. Pour rappel les activistes de la société civile du Nord, et du Sud Kivu ainsi que ceux de l'Ituri dans la province orientale, les notables des mutualités tribales ainsi que des cadres de l'enseignement supérieur de ces trois provinces s'étaient réunis à Entebbe, pour élaborer un document qui devait servir d'outil de lobbying ,en ce qui concerne la situation des populations de l'Est affectées par la guerre et oubliées aux pourparlers de Kampala.
2- Un mort et deux blessés graves, c'est le bilan d'un éboulement survenu dans la carrière minière de Kalindi, à Nyabibwe,dans le territoire de Kalehe. Selon l'administrateure adjointe du territoire, chargée d'Administration Georgette Shamamba Aziza ,en visite d'inspection dans cette localité, l'accident a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 janvier. Les rescapés sont soignés dans le centre hospitalier de Nyabibwe. Dans la nuit d'hier à ce samedi, dans la même localité. c'est un autre creuseur qui tombe d'un pont en revenant de la même carrière minière. Ce creuseur est mort sur place, a indiqué la même source.
3- Des tirs nourris d'armes de guerre, ont été entendus dans la localité de Ngando, chefferie des basile, territoire de Mwenga, dans la nuit d'hier à cinq heures du matin de ce dimanche. Selon la société civile locale qui donne l'information, la population de la localité a dû se terrer chez soi, croyant à un affrontement entre les Raia Mutomboki qui sont présents dans ce territoire et les FARDC. Mais présentement les tirs ont cessé, et la population n'est toujours pas au courant de ce qui s'est passé, a indiqué la même source.
© CongoForum, le lundi 28 janvier 2013