Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Selon le président Frère musulman, l’intervention française est « de nature à alimenter le conflit dans la région ». Faisant l’impasse sur le soutien africain à l’intervention de Paris, le président Morsi a déclaré : « Nous ne voulons pas que soit créé un nouveau foyer de conflit sanglant en Afrique ». Il a ajouté : « Ce que nous rejetons totalement, c’est la séparation du nord arabe du cœur de l’Afrique ».
Selon le président égyptien, dont le pays fait face à de graves difficultés économiques, « toute intervention doit être pacifique et comprendre une aide financière au développement ».
Les déclarations de Mohamed Morsi sont de nature à satisfaire les Frères musulmans et surtout, les salafistes, dont la confrérie a besoin lors des prochaines législatives. Une centaine d’islamistes ont protesté vendredi 18 janvier devant l’ambassade de France.
Mais la situation au Mali est loin d’intéresser la majorité des Egyptiens préoccupés par la montée du chômage, la hausse des prix et les désordres politiques. Des désordres qui pourraient s’aggraver avec la commémoration de la révolution du 25 janvier.
Selon le président Frère musulman, l’intervention française est « de nature à alimenter le conflit dans la région ». Faisant l’impasse sur le soutien africain à l’intervention de Paris, le président Morsi a déclaré : « Nous ne voulons pas que soit créé un nouveau foyer de conflit sanglant en Afrique ». Il a ajouté : « Ce que nous rejetons totalement, c’est la séparation du nord arabe du cœur de l’Afrique ».
Selon le président égyptien, dont le pays fait face à de graves difficultés économiques, « toute intervention doit être pacifique et comprendre une aide financière au développement ».
Les déclarations de Mohamed Morsi sont de nature à satisfaire les Frères musulmans et surtout, les salafistes, dont la confrérie a besoin lors des prochaines législatives. Une centaine d’islamistes ont protesté vendredi 18 janvier devant l’ambassade de France.
Mais la situation au Mali est loin d’intéresser la majorité des Egyptiens préoccupés par la montée du chômage, la hausse des prix et les désordres politiques. Des désordres qui pourraient s’aggraver avec la commémoration de la révolution du 25 janvier.