A force de se contenter de matches nuls, la RDC a été éliminée de la Can 2013. La situation politique est assez semblable, bien que l’on s’efforce de croire à des avancées significatives dans les pourparlers entre le M23 et la partie gouvernementale. A toujours crier victoire trop tôt, l’on s’expose à connaître des lendemains qui déchantent.
Addis-Abeba
La Prospérité publie à la Une « Accord-cadre sur la paix à l’est de la Rdc : Pas de compromis à Addis-Abeba ! ».
Les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo vont devoir prendre leur mal en patience quant à la résolution de la situation sécuritaire qui y sévit. La signature de l’accord-cadre sur la paix à l’Est du Congo-Kinshasa qui devait avoir lieu hier, lundi 28 janvier 2013, à Addis-Abeba, la Capitale éthiopienne, vient d’être renvoyée aux calendes grecques par les Chefs d’Etats des Grands Lacs. Les pays concernés par la signature dudit accord sont notamment, la RD Congo, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, l’Angola, la République du Congo et l’Afrique du Sud. La décision de ce report a été annoncée par Eri Kaneko, Porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU qui, pourtant, n’a avancé aucun motif à cet effet, rapporte ce journal.
Cet accord fait partie d’un ensemble de mesures proposées par les Nations Unies, parmi lesquelles la création d’une force d’intervention qui aurait pour mission de s’attaquer directement aux groupes armés, dont le M23, dans l’Est du territoire congolais. Aussi, le secrétaire général de l’ONU, dès l’ouverture de ce XXe sommet de l’Union africaine, a-t-il précisé que cet accord-cadre devait remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans l’Est de la RDC.
Décidément, les Nations Unies répugneraient à l’idée originelle de la Force internationale neutre telle que conçue par les Chefs d’Etats de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, constate le quotidien. Visiblement, l’ONU voudrait bousculer la CIRGL et la SADC quant au commandement de cette force. Pendant que sa mise en place devait être de plus en plus effective, cette force, encore embryonnaire, connaît déjà quelques bobos dans sa gestation, conclut La Prospérité.
Les populations de l’Est de la République Démocratique du Congo vont devoir prendre leur mal en patience quant à la résolution de la situation sécuritaire qui y sévit. La signature de l’accord-cadre sur la paix à l’Est du Congo-Kinshasa qui devait avoir lieu hier, lundi 28 janvier 2013, à Addis-Abeba, la Capitale éthiopienne, vient d’être renvoyée aux calendes grecques par les Chefs d’Etats des Grands Lacs. Les pays concernés par la signature dudit accord sont notamment, la RD Congo, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, l’Angola, la République du Congo et l’Afrique du Sud. La décision de ce report a été annoncée par Eri Kaneko, Porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU qui, pourtant, n’a avancé aucun motif à cet effet, rapporte ce journal.
Cet accord fait partie d’un ensemble de mesures proposées par les Nations Unies, parmi lesquelles la création d’une force d’intervention qui aurait pour mission de s’attaquer directement aux groupes armés, dont le M23, dans l’Est du territoire congolais. Aussi, le secrétaire général de l’ONU, dès l’ouverture de ce XXe sommet de l’Union africaine, a-t-il précisé que cet accord-cadre devait remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans l’Est de la RDC.
Décidément, les Nations Unies répugneraient à l’idée originelle de la Force internationale neutre telle que conçue par les Chefs d’Etats de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, constate le quotidien. Visiblement, l’ONU voudrait bousculer la CIRGL et la SADC quant au commandement de cette force. Pendant que sa mise en place devait être de plus en plus effective, cette force, encore embryonnaire, connaît déjà quelques bobos dans sa gestation, conclut La Prospérité.
Le fait que la décision de ce report a été annoncée par l’ONU sans en donner aucun motif prête évidemment à bien des spéculations. Reutersécrit sans fard que « Dispute over military command holds up Congo peace deal ». Or, c’est l’Ouganda qui a lance cette “dispute au sujet du commandement militaire” en s’appuyant sur des leviers psychologiquement forts : le thème de « l’Afrique aux Africains » et celui de l’inefficacité (pour ne pas dire « la lâcheté ») de la Monusco. (L’utilisation vicieuse de thèses panafricanistes déformées est une spécialité de Museveni. On reconnaît la caque à l’odeur du hareng ! NdlR)
L’Avenir constate aussi que « faute d’un compromis entre dirigeants africains. La signature d’un accord-cadre a été renvoyée sine die…»
Il explique que l’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo avait pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans cette zone.
Selon une source diplomatique de la RDC, indique ce quotidien, l’accord prévoyait un renforcement des capacités de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe contribuant à déstabiliser l’Est du pays. Outre les présidents de RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, ceux d’Angola, du Burundi, du Congo (Brazzaville), voisins de la RDC, ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de Tanzanie devaient signer cet accord. (Formulation bizarre, dans la mesure où cela donne à entendre que la Tanzanie ne serait pas un « état voisin ». Le Tanganyika serait-il devenu un océan ? NdlR)
Le Rwanda et l’Ouganda, qui ont été à la base de toutes les rebellions dont la RDC est victime aujourd’hui, ne pouvaient pas accepter, corde au cou, de s’engager de cette façon, note L’Avenir. Le quotidien croit savoir que pour ces pays, l’Est de la Congo devrait demeurer un ventre mou, une zone de non droit, qui leur permettrait de toujours continuer le pillage des ressources naturelles du pays. Raison pour laquelle, poursuit L’Avenir, ils ne peuvent en aucun cas accepter une solution qui aurait pour objectif d’instaurer la paix, la sécurité dans cette partie de la République. (Ce journal touche juste quant à ce qui est le véritable motif de cette guerre il ne s’agit nullement de balkaniser ou d’annexer, mais de maintenir une zone de non-droit qui permet le pillage. La guerre n’aura donc pas de fin, puisqu’elle fait partie du système de production. Reste à savoir si les pillards se réduisent au Rwanda et à l’Ouganda… NdlR)
Il explique que l’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo avait pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans cette zone.
Selon une source diplomatique de la RDC, indique ce quotidien, l’accord prévoyait un renforcement des capacités de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe contribuant à déstabiliser l’Est du pays. Outre les présidents de RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, ceux d’Angola, du Burundi, du Congo (Brazzaville), voisins de la RDC, ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de Tanzanie devaient signer cet accord. (Formulation bizarre, dans la mesure où cela donne à entendre que la Tanzanie ne serait pas un « état voisin ». Le Tanganyika serait-il devenu un océan ? NdlR)
Le Rwanda et l’Ouganda, qui ont été à la base de toutes les rebellions dont la RDC est victime aujourd’hui, ne pouvaient pas accepter, corde au cou, de s’engager de cette façon, note L’Avenir. Le quotidien croit savoir que pour ces pays, l’Est de la Congo devrait demeurer un ventre mou, une zone de non droit, qui leur permettrait de toujours continuer le pillage des ressources naturelles du pays. Raison pour laquelle, poursuit L’Avenir, ils ne peuvent en aucun cas accepter une solution qui aurait pour objectif d’instaurer la paix, la sécurité dans cette partie de la République. (Ce journal touche juste quant à ce qui est le véritable motif de cette guerre il ne s’agit nullement de balkaniser ou d’annexer, mais de maintenir une zone de non-droit qui permet le pillage. La guerre n’aura donc pas de fin, puisqu’elle fait partie du système de production. Reste à savoir si les pillards se réduisent au Rwanda et à l’Ouganda… NdlR)
Le Potentiel quant à lui explique que « La guerre d’intérêts bloque l’accord d’Addis-Abeba »
Il écrit qu’il devient de plus en plus clair que la situation d’insécurité en RDC est voulue et entretenue par des forces occultes. Chaque fois que l’on approche du bout du tunnel, un nuage épais s’improvise et brouille le radar. L’expérience malheureuse en date est celle qui est survenue lundi à Addis-Abeba, en marge du 20ème sommet de l’Union africaine. Pour des raisons obscures, la Tanzanie et l’Afrique du Sud se sont opposées à la signature d‘un accord-cadre régional sur la paix dans l’Est de la RDC. Cette attitude met à nu une guerre d’intérêts qui ne dit pas son nom.
ACP, sous le titre« Le M23 confiant de (sic) l’aboutissement heureux des pourparlers de Kampala », laisse entendre que le M23 et la délégation gouvernementale sont tombés d’accord sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour des pourparlers de paix, malgré de petites divergences qui continuent à les opposer.
Il écrit qu’il devient de plus en plus clair que la situation d’insécurité en RDC est voulue et entretenue par des forces occultes. Chaque fois que l’on approche du bout du tunnel, un nuage épais s’improvise et brouille le radar. L’expérience malheureuse en date est celle qui est survenue lundi à Addis-Abeba, en marge du 20ème sommet de l’Union africaine. Pour des raisons obscures, la Tanzanie et l’Afrique du Sud se sont opposées à la signature d‘un accord-cadre régional sur la paix dans l’Est de la RDC. Cette attitude met à nu une guerre d’intérêts qui ne dit pas son nom.
ACP, sous le titre« Le M23 confiant de (sic) l’aboutissement heureux des pourparlers de Kampala », laisse entendre que le M23 et la délégation gouvernementale sont tombés d’accord sur plusieurs points inscrits à l’ordre du jour des pourparlers de paix, malgré de petites divergences qui continuent à les opposer.
Belgique/ Rwanda
L’Avenir note aussi « Rwanda : un militaire belge expulsé ».
A l’en croire, le geste posé par Kagame est qualifié d’inamical par les ministères des Affaires étrangères et de la Défense lequel geste intervient deux mois après la suspension de la coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par l’Onu pour son soutien à une rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le journal belge L’Avenir annonce lui aussi que « Le Rwanda a expulsé un militaire belge, attaché au service de l’attaché de défense à Kigali, un geste qualifié d’«inamical» par le ministère de la Défense et qui intervient deux mois après la suspension de la coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par l’ONU pour son soutien à une rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine ».
Ce militaire, un sous-officier bénéficiant d’un statut diplomatique du fait de sa fonction, est rentré en Belgique le 19 janvier, a précisé le ministère de la Défense, interrogé par l’Agence Belga.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avait, dans une lettre adressée à l’ambassade de Belgique à Kigali, donné à ce militaire 48 heures pour quitter le territoire rwandais, en raison d’«activités incompatibles avec sa fonction», selon l’hebdomadaire ‘Le Vif’. A Bruxelles, la Défense a assuré «ne pas connaître la raison exacte de cette expulsion», ajoutant qu’il n’était «pas sorti de son mandat, qui était connu des autorités rwandaises». Le militaire visé, un sous-officier doté d’une longue expérience, est en service depuis deux ans et demi au Rwanda. Il était notamment affecté à la sécurité des installations et à la protection des ressortissants belges - et donc à la mise à jour des plans en cas d’évacuation. La section de défense au sein de l’ambassade, composée de trois personnes, est actuellement dirigée par le lieutenant-colonel William Breuer, en poste depuis l’été 2012. Selon ‘le Vif’, cette expulsion pourrait s’inscrire dans une «longue suite d’incidents» qui émaillent les relations entre les deux pays, un officier belge cité par l’hebdomadaire parlant même dans ce cas-ci d’«acte hostile».
La Belgique a virtuellement suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par des experts de l’ONU pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu (est de la RDC). Le programme de partenariat militaire conclu en 2004 entre la Belgique et le Rwanda portait principalement sur la formation de militaires rwandais, la recherche et la santé. Un peu plus tôt, la Belgique s’était aussi abstenue lors de l’élection du Rwanda au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2013-2014. «Nous nous sommes abstenus pour marquer le coup», avait expliqué le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. «Voir un pays impliqué dans un dossier de ce point de vue siéger au Conseil de sécurité n’était évidemment pas notre priorité», avait-il précisé.
Selon le Vif, le Rwanda soupçonne la Belgique de vouloir liguer contre lui ses partenaires au sein de l’Union européenne. Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l’Agence Belga, s’est contenté d’indiquer que «ceci (l’expulsion du sous-officier) n’affecte pas notre ligne politique avec le Rwanda».
(L’expulsion de personnages secondaires des ambassades est un épisode classique lorsque deux pays « se tirent la gueule ».La formule «activités incompatibles avec sa fonction» et une circonlocution habituelle en « diplospeak » pour désigner l’espionnage. Il n’est pas moins classique d’en accuser un attaché militaire. Bref, c’est une manière pour Kagame de faire savoir qu’il n’est pas content. On le savait déjà. NdlR)
A l’en croire, le geste posé par Kagame est qualifié d’inamical par les ministères des Affaires étrangères et de la Défense lequel geste intervient deux mois après la suspension de la coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par l’Onu pour son soutien à une rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le journal belge L’Avenir annonce lui aussi que « Le Rwanda a expulsé un militaire belge, attaché au service de l’attaché de défense à Kigali, un geste qualifié d’«inamical» par le ministère de la Défense et qui intervient deux mois après la suspension de la coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par l’ONU pour son soutien à une rébellion active dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) voisine ».
Ce militaire, un sous-officier bénéficiant d’un statut diplomatique du fait de sa fonction, est rentré en Belgique le 19 janvier, a précisé le ministère de la Défense, interrogé par l’Agence Belga.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avait, dans une lettre adressée à l’ambassade de Belgique à Kigali, donné à ce militaire 48 heures pour quitter le territoire rwandais, en raison d’«activités incompatibles avec sa fonction», selon l’hebdomadaire ‘Le Vif’. A Bruxelles, la Défense a assuré «ne pas connaître la raison exacte de cette expulsion», ajoutant qu’il n’était «pas sorti de son mandat, qui était connu des autorités rwandaises». Le militaire visé, un sous-officier doté d’une longue expérience, est en service depuis deux ans et demi au Rwanda. Il était notamment affecté à la sécurité des installations et à la protection des ressortissants belges - et donc à la mise à jour des plans en cas d’évacuation. La section de défense au sein de l’ambassade, composée de trois personnes, est actuellement dirigée par le lieutenant-colonel William Breuer, en poste depuis l’été 2012. Selon ‘le Vif’, cette expulsion pourrait s’inscrire dans une «longue suite d’incidents» qui émaillent les relations entre les deux pays, un officier belge cité par l’hebdomadaire parlant même dans ce cas-ci d’«acte hostile».
La Belgique a virtuellement suspendu sa coopération militaire avec le Rwanda, mis en cause par des experts de l’ONU pour son soutien à la rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu (est de la RDC). Le programme de partenariat militaire conclu en 2004 entre la Belgique et le Rwanda portait principalement sur la formation de militaires rwandais, la recherche et la santé. Un peu plus tôt, la Belgique s’était aussi abstenue lors de l’élection du Rwanda au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2013-2014. «Nous nous sommes abstenus pour marquer le coup», avait expliqué le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. «Voir un pays impliqué dans un dossier de ce point de vue siéger au Conseil de sécurité n’était évidemment pas notre priorité», avait-il précisé.
Selon le Vif, le Rwanda soupçonne la Belgique de vouloir liguer contre lui ses partenaires au sein de l’Union européenne. Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l’Agence Belga, s’est contenté d’indiquer que «ceci (l’expulsion du sous-officier) n’affecte pas notre ligne politique avec le Rwanda».
(L’expulsion de personnages secondaires des ambassades est un épisode classique lorsque deux pays « se tirent la gueule ».La formule «activités incompatibles avec sa fonction» et une circonlocution habituelle en « diplospeak » pour désigner l’espionnage. Il n’est pas moins classique d’en accuser un attaché militaire. Bref, c’est une manière pour Kagame de faire savoir qu’il n’est pas content. On le savait déjà. NdlR)
Economie
L’Observateur écrit « Prélude d’un nouveau programme économique : Le FMI renoue les discussions avec Kinshasa ».
D’après lui, le Premier Ministre et chef du Gouvernement, Matata Ponyo Mapon, s’est longuement entretenu avec Norbert Toe, nouveau chef de mission du FMI pour la RDC à l’hôtel du gouvernement, hier lundi 28 janvier. La délégation du FMI est arrivée en début du week-end, croit-on fermement, pour entamer les discussions avec Kinshasa pour la conclusion d’un nouveau programme économique, après l’arrêt brutal du PEG2, signale-t-il.
Le Potentiel cogite sur la RDC, qui n’est pas seulement un géant minier et forestier, dans un article intitulé « Les eaux de la RDC : risque d’instabilité ou opportunité de développement ? ». Le journal, qui considère ce pays comme gracieusement nantie des ressources hydrologiques les plus importantes au monde, se demande si la RDC ne risque pas de subir une nouvelle guerre de l’eau ?
D’après lui, le Premier Ministre et chef du Gouvernement, Matata Ponyo Mapon, s’est longuement entretenu avec Norbert Toe, nouveau chef de mission du FMI pour la RDC à l’hôtel du gouvernement, hier lundi 28 janvier. La délégation du FMI est arrivée en début du week-end, croit-on fermement, pour entamer les discussions avec Kinshasa pour la conclusion d’un nouveau programme économique, après l’arrêt brutal du PEG2, signale-t-il.
Le Potentiel cogite sur la RDC, qui n’est pas seulement un géant minier et forestier, dans un article intitulé « Les eaux de la RDC : risque d’instabilité ou opportunité de développement ? ». Le journal, qui considère ce pays comme gracieusement nantie des ressources hydrologiques les plus importantes au monde, se demande si la RDC ne risque pas de subir une nouvelle guerre de l’eau ?
Divers
La Prospérité annonce que: « André Kimbuta promet de vaincre le phénomène «Kuluna» à Kinshasa ! »
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa l’a déclaré en marge de la cérémonie d’échange de vœux avec le personnel de l’administration de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. André Kimbuta a ajouté: « Le mal est profond, il faut beaucoup de sacrifices, du courage et de la détermination pour affronter ce défi ».
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa l’a déclaré en marge de la cérémonie d’échange de vœux avec le personnel de l’administration de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. André Kimbuta a ajouté: « Le mal est profond, il faut beaucoup de sacrifices, du courage et de la détermination pour affronter ce défi ».
Le Phare écrit « Echos de Limete : Frère Patrice chez Etienne Tshisekedi .
L’artiste musicien Patrice Ngoyi Munsoko, frère aîné du célèbre musicien Werrason, qui est allé rendre visite au leader de l’Udps a déclaré au sortir de la rencontre qu’il est allé présenter ses civilités à celui qu’il a qualifié d’apôtre de la paix, pour qui il a toujours eu une grande admiration et un profond respect. Afin de marque cette rencontre d’une pierre blanche, Frère Patrice a fait don d’une bible au « sphinx de Limete ».
Tout geste à l’égard de Tshisekedi contirnt un cmmentaire implicite des « résultats électoraux » de novembre 2011. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Les opposants font la partie belle au pouvoir car, au vu de ce qui précède, il est clair que la seule « vérité des urnes », c’est qu’il n’y en n’a pas, que des élections sans recensement préalable ne peuvent pas être crédible et que toute cette pantalonnade a été nulle. Au lieu de quoi, l’on s’obstine à chercher un autre vainqueur d’un scrutin de toute manière non crédible. NdlR)
L’artiste musicien Patrice Ngoyi Munsoko, frère aîné du célèbre musicien Werrason, qui est allé rendre visite au leader de l’Udps a déclaré au sortir de la rencontre qu’il est allé présenter ses civilités à celui qu’il a qualifié d’apôtre de la paix, pour qui il a toujours eu une grande admiration et un profond respect. Afin de marque cette rencontre d’une pierre blanche, Frère Patrice a fait don d’une bible au « sphinx de Limete ».
Tout geste à l’égard de Tshisekedi contirnt un cmmentaire implicite des « résultats électoraux » de novembre 2011. Il faut rappeler que les élections du 28/11/11 ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Les fraudes les plus importantes ayant eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres de la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, les chiffres publiés par l’UDPS, non plus. L’Eglise n’a jamais publié les résultats partiels constatés par ses observateurs. On n’a donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. Mais la CSJ a entériné les résultats de la présidentielle et des législatives. Le temps s’est écoulé, les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.
Les opposants font la partie belle au pouvoir car, au vu de ce qui précède, il est clair que la seule « vérité des urnes », c’est qu’il n’y en n’a pas, que des élections sans recensement préalable ne peuvent pas être crédible et que toute cette pantalonnade a été nulle. Au lieu de quoi, l’on s’obstine à chercher un autre vainqueur d’un scrutin de toute manière non crédible. NdlR)
Un communiqué du Secrétariat de la Présidence, diffusé par l’Ambassade de RDC nos informe de ce que, le samedi 26 janvier 2013, JKK a reçu à la Cité de l’Union Africaine les membres du Corps diplomatique accrédités en République Démocratique du Congo. A cette occasion, il a brossé, à l’intention de ses hôtes, la situation générale qui prévaut sur l’ensemble du territoire national et les efforts en cours pour ramener la paix durable dans le Nord Kivu ainsi que dans la région des Grands Lacs.
Sur le plan sécuritaire, JKK a informé les membres du Corps diplomatique que le calme règne sur l’ensemble du territoire national, hormis la situation d’occupation des territoires de Rutshuru et de Nyiragongo dans le Nord Kivu ainsi que son onde de choc dans quelques zones avoisinantes. (A condition de définir l’ensemble de la RDC et le reste de l’Afrique centale comme « zones avoisinantes » de Rutshuru et de Nyiragongo, c’est vrai. NdlR)
S’agissant de la situation politique, le Président de la République a évoqué les acquis certains dans la consolidation de l’Etat de droit, des libertés publiques et de la démocratie dans le pays, en dépit de nombreux défis qui restent encore à relever. (Le communiqué ne précise pas s’il a réussi à dire cela sans éclater de rire. NdlR)
Dans le même ordre d’idées, il s’est appesanti sur les réformes en cours, notamment celles relatives au secteur de sécurité et à la Commission électorale nationale indépendante. (Cette dernière est insuffisante, purement cosmétique et vise uniquement à faire perdurer la situation décrite plus haut. NdlR)
Il a également évoqué les pourparlers en cours à Kampala ainsi que la tenue prochaine d’une concertation entre les forces vives de la Nation en vue de la consolidation de la cohésion nationale. (Ce « dialogue annoncé», on n’en sait toujours rien d’autre que le fait que ce serait un dialogue et que JKK l’a annoncé dans son discours du nouvel an. NdlR)
Sur le plan sécuritaire, JKK a informé les membres du Corps diplomatique que le calme règne sur l’ensemble du territoire national, hormis la situation d’occupation des territoires de Rutshuru et de Nyiragongo dans le Nord Kivu ainsi que son onde de choc dans quelques zones avoisinantes. (A condition de définir l’ensemble de la RDC et le reste de l’Afrique centale comme « zones avoisinantes » de Rutshuru et de Nyiragongo, c’est vrai. NdlR)
S’agissant de la situation politique, le Président de la République a évoqué les acquis certains dans la consolidation de l’Etat de droit, des libertés publiques et de la démocratie dans le pays, en dépit de nombreux défis qui restent encore à relever. (Le communiqué ne précise pas s’il a réussi à dire cela sans éclater de rire. NdlR)
Dans le même ordre d’idées, il s’est appesanti sur les réformes en cours, notamment celles relatives au secteur de sécurité et à la Commission électorale nationale indépendante. (Cette dernière est insuffisante, purement cosmétique et vise uniquement à faire perdurer la situation décrite plus haut. NdlR)
Il a également évoqué les pourparlers en cours à Kampala ainsi que la tenue prochaine d’une concertation entre les forces vives de la Nation en vue de la consolidation de la cohésion nationale. (Ce « dialogue annoncé», on n’en sait toujours rien d’autre que le fait que ce serait un dialogue et que JKK l’a annoncé dans son discours du nouvel an. NdlR)
Sport
Le Potentiel titre : « Can 2013 : les Léopards de la Rdc quittent la compétition par la petite porte »
Après avoir laissé une bonne impression lors de la première journée face aux Black Stars du Ghana, les poulains de Cuade Leroy quittent la compétition en concédant un match nul d’un but partout face aux Aigles du Mali à Durban hier soir.
Après avoir laissé une bonne impression lors de la première journée face aux Black Stars du Ghana, les poulains de Cuade Leroy quittent la compétition en concédant un match nul d’un but partout face aux Aigles du Mali à Durban hier soir.
© CongoForum, le mardi 29 janvier 2013