Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Ce sont deux figures de proue du Front du salut qui ont appelé à la réunion : Mohamed el-Baradei, prix Nobel de la paix et coordinateur du Front, et Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe.
Avant d’entamer un dialogue, le Front avait posé pour condition que « le président Morsi reconnaisse sa responsabilité dans le sang versé, qu’il forme un gouvernement d’union nationale, et qu’il défère le ministre de l’Intérieur devant la justice ».
Ce changement d’attitude de Baradei et Moussa, comme la décision du président Morsi de faire marche arrière sur l’état d’urgence et le couvre-feu imposés aux villes du canal de Suez, interviennent après un coup de semonce tiré par l’armée. Le ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi avait déclaré que la crise actuelle menaçait le pays d’effondrement si les hommes politiques ne s’entendaient pas. Il avait conclu que l’armée, elle, ne s’effondrerait pas.
L’avertissement d’un retour de l’armée à la tête des affaires a visiblement été entendu par le pouvoir et l’opposition.
Ce sont deux figures de proue du Front du salut qui ont appelé à la réunion : Mohamed el-Baradei, prix Nobel de la paix et coordinateur du Front, et Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe.
Avant d’entamer un dialogue, le Front avait posé pour condition que « le président Morsi reconnaisse sa responsabilité dans le sang versé, qu’il forme un gouvernement d’union nationale, et qu’il défère le ministre de l’Intérieur devant la justice ».
Ce changement d’attitude de Baradei et Moussa, comme la décision du président Morsi de faire marche arrière sur l’état d’urgence et le couvre-feu imposés aux villes du canal de Suez, interviennent après un coup de semonce tiré par l’armée. Le ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi avait déclaré que la crise actuelle menaçait le pays d’effondrement si les hommes politiques ne s’entendaient pas. Il avait conclu que l’armée, elle, ne s’effondrerait pas.
L’avertissement d’un retour de l’armée à la tête des affaires a visiblement été entendu par le pouvoir et l’opposition.