Le porte-parole du gouvernement de la RD Congo et ministre des Médias Lambert Mende Omalanga a démenti mardi 12 février à Kinshasa de « nouvelles rumeurs de RFI contre le président Joseph Kabila ».
« L'implication d'un certain Etienne Kabila dans la conspiration contre les institutions de la RD Congo déjouée par les autorités sud-africaines a relancé la polémique irrationnelle autour de la famille biologique du chef de l'Etat congolais Joseph Kabila Kabange. C'est le journaliste Boniface Villon de Radio France Internationale qui, sans citer ses sources, s'est fendu d'un commentaire au vitriol digne d'un roman noir sur de prétendus assassinats ou menaces d'assassinat d'une flopée de prétendus demi-frères ou demi-soeurs du président de la République », a-t-il déploré.
Il a indiqué que le journaliste « a cité Etienne Kabila Taratibu, demi-frère qui aurait échappé à plusieurs tentatives d'assassinat ; Aimée Kabila, demi-soeur, assassinée en 2008 à Kinshasa ; Hortense Kabila, demi-soeur, assassinée à Lubumbashi par des éléments de la garde républicaine ».
« Informations totalement dénuées de fondement »
Le ministre Lambert Mende a affirmé que « ces informations ont totalement dénuées de fondement tant en ce qui concerne les liens de filiation entre les intéressés et le défunt président Laurent-Désiré Kabila (Mzee Kabila), père de l'actuel chef de l'Etat congolais que pour ce qui est d'une quelconque responsabilité de ce dernier dans le crime, un seul, commis contre un seul de ces trois ».
« Celui qui se présente depuis l'avènement de Joseph Kabila à la tête de l'Etat congolais comme Etienne Kabila, fils naturel de Mzee Laurent-Désiré Kabila, n'est autre que M. Etienne Kiza. Il est né en 1967 à Moba de l'union entre M. Raphaël Kianzoluka, un ancien révolutionnaire lumumbiste originaire du Bandundu disparu en 1967 dans les geôles du régime de la Deuxième République et Mme Françoise Kitsa Kikapu qui venait du Sud-Kivu », a-t-il expliqué.