(RFI 23/02/17)

Des combats dans l'est de la RDC ont impliqué les forces armées congolaises et des éléments du M23 mercredi 22 février dans la région de Bisanga. Une altercation qui a impliqué un nombre encore inconnu de rebelles. Un certain nombre ont traversé la frontière pour trouver refuge en Ouganda. Quelque 44 membres du M23 se sont rendus aux UPDF, affirme Richard Karemire le porte-parole de l'armée ougandaise. Il n'est pas confirmé cependant qu'ils fassent partie du groupe ayant pris la fuite du camp de cantonnement ougandais en janvier dernier, précise-t-il. Parmi eux, quatre auraient porté des armes. En plus des combattants, un certain nombre de civils ont aussi traversé la frontière pour fuir les combats.
(RFI 23/02/17)

Rétropédalage des autorités congolaises. Le gouvernement assure qu'une enquête va finalement être menée sur des massacres révélés par des vidéos non identifiées mais diffusées sur internet. Ces vidéos mettent en cause des soldats congolais en poste dans le Kasaï central et le Kasaï oriental. Ces soldats sont soupçonnés d'avoir massacré des civils désarmés. Jusqu'au week-end dernier, le gouvernement avait qualifié ces vidéos de «montage grossier», refusant de mener des investigations sur les agissements de ses forces armées. Le gouvernement annonce qu'une commission d'enquête composée de hauts magistrats militaires, va se rendre dans le Kasaï.
(APA 23/02/17)

APA-Kinshasa (RDC) - Une commission de hauts magistrats militaires a été dépêchée, sur instruction du président de la République, dans les provinces du Kasaï-Oriental et du Kasaï pour enquêter sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montrant des hommes en treillis identifiés comme des FARDC en train de tuer des présumés miliciens Kamuina Nsapu. Dans un communiqué diffusé mardi à Kinshasa, le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, invite en outre tout...
(AFP 22/02/17)

Les autorités de Kinshasa ont fait volte-face mercredi en annonçant enquêter sur "les faits portés à la connaissance du public" après la diffusion d'une vidéo "atroce" mettant en cause des soldats congolais dans un massacre. "À la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo atroce qui défraye la chronique ces jours-ci", le gouvernement annonce dans un communiqué avoir "dépêché immédiatement (au Kasaï-Oriental et au Kasaï-central) une commission conduite par des hauts magistrats militaires en vue de vérifier les faits".
(AFP 22/02/17)

Le Mouvement du 23-Mars (M23) représente "une menace actuelle" en République démocratique du Congo, a affirmé mercredi l'ONU, après des rumeurs de retour dans le Nord-Kivu d'ex-combattants de cette rébellion défaite en 2013 par l'armée congolaise. "Nous avons en face de nous un groupe armé qui représente une menace actuelle"à la stabilité dans l'est de la RDC, a déclaré de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, le général Bernard Commins, chef adjoint des Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco). La Monusco suit "avec une attention extrême" cette situation, elle dispose "de multiples indices" et "des informations qui parviennent de manière soutenue" aux Casques bleus...
(RFI 22/02/17)

Après la mort d'Etienne Tshisekedi, le Rassemblement de l'opposition a du mal à trouver un nouveau leader. Il avait promis aux évêques de la Cenco, médiateurs dans la crise congolaise, de désigner le président du conseil des sages dans les 48h, mais le délai est largement dépassé. Mardi soir, une nouvelle réunion a eu lieu, mais l’opposition est toujours très loin d’un consensus. L'UDPS, qui n'avait jusqu’ici pas présenté de candidat, revendique ce poste en plus de la primature. Avant la réunion du mardi 21 février, il y avait six candidats déclarés et déjà des problèmes en vue.
(Radio Okapi 22/02/17)

L’Union pour la démocratie et le progrès social souhaite inhumer son président Etienne Tshisekedi décédé le 1er février à Bruxelles au siège du parti situé dans la commune de Limete à Kinshasa. « Nous leur [gouvernement provincial de Kinshasa] avons proposé in fine notre volonté de voir finalement le président être enterré dans l’enceinte de notre permanence et je vous annonce que nous avons déjà eu des contacts avec une entreprise pour faire un état des lieux sur la construction...
(Jeune Afrique 22/02/17)

Face aux blocages qui empêchent l'application de l'accord de la Saint-Sylvestre, la Lucha a dénoncé ce mercredi les « interminables » pourparlers politiques en cours à Kinshasa. La mouvement citoyen exige le retour à l'ordre constitutionnel d'ici la fin de l'année. Dans une déclaration, lue devant la presse locale à Goma, où le mouvement est basé, ses membres ont rappelé, le 22 février, que le mandat du président Joseph Kabila avait expiré il y a 60 jours et celui des...
(Radio Okapi 22/02/17)

L’Intersyndicale nationale du Congo, qui regroupe plusieurs syndicats des travailleurs en RDC, réclame la mise en application de l’accord du 31 décembre, signé par le pouvoir et l’opposition. Dans un communiqué rendu public mardi 21 février, elle estime que cet accord est « raisonnable » et laisse entrevoir « la perspective d’une première alternance politique civilisée à la tête de la RDC ». Les syndicats exigent qu’un consensus soit rapidement trouvé dans les discussions sur l’application de l’accord de la...
(APA 22/02/17)

APA-Kinshasa (RD Congo) - Le budget total de l’ensemble des opérations électorales étalées sur trois ans s’élève à 1,3 milliard USD et non 1,8 milliard USD comme cela avait été rapporté dernièrement par les médias citant le ministre d’Etat au Budget, Pierre Kangudia, a précisé mardi à Kinshasa, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nanga, au cours d’une conférence de presse. Il a fait savoir que l’exécution de ce budget a déjà commencé depuis l’année dernière...
(AFP 22/02/17)

Reporters sans frontières (RSF) a appelé mardi au respect du droit d'informer au Kasaï, région enclavée du centre de la République démocratique du Congo (RDC) et théâtre de violences meurtrières depuis plusieurs mois. "Nous demandons à toutes les parties au conflit de respecter le droit des journalistes à enquêter et à informer la population congolaise et le monde des atrocités au Kasaï-central", écrit l'organisation de défense de la presse dans un communiqué. "Témoins essentiels", les journalistes "doivent pouvoir travailler librement...
(RFI 22/02/17)

C'est un chiffre très attendu par les Congolais, celui du budget requis pour organiser les élections en RDC et notamment la présidentielle d'ici la fin de l'année. Après des rumeurs sur un budget en inflation, la Commission électorale a tenu à rassurer : il faudra 1,3 milliard de dollars sur 3 ans pour financer l'ensemble du cycle électoral et non pas 1,8 milliard de dollars comme évoqué précédemment. Comment se décompose cette somme ? Quelque 526 millions de dollars pour...
(Jeune Afrique 22/02/17)

Déni et théorie du complot sont-elles les deux mamelles de la communication gouvernementale congolaise ? À l’heure ou Donald Trump théorise le concept de « fait alternatif » pour dénoncer ce qu’il appelle des « fake news », le locataire de la Maison Blanche est-il le seul champion de l’affabulation officielle ? Rien n’est moins sûr, car il en est au moins un qui semble l’avoir suivi sur cette voie : Lambert Mende Omalanga, indéboulonnable porte-parole du gouvernement congolais. Si...
(Radio Vatican 22/02/17)

L’Église catholique de la République démocratique du Congo sous pression. Les actes de vandalisme et les agressions perpétrés contre des biens de l’Église se multiplient. L’incendie d’une partie du Grand Séminaire de Malole le samedi 18 février 2017, a poussé le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa, à prendre la parole. Dans un communiqué adressé à l’agence Fides, il évoque son indignation face à un acte qui a semé « la terreur chez les sœurs carmélites voisines dudit séminaire...
(Radio Okapi 22/02/17)

Les violations principales des droits humains commises en République démocratique du Congo étaient liées au débat sur la prolongation ou non du mandat du président Kabila, selon le rapport annuel d’Amnesty International publié mercredi 22 février. Le document évoque aussi les restrictions concernant les libertés d’association en 2016. «Les violations que nous avons documentées en profondeur sont liées au débat sur la prolongation du mandat du président Joseph Kabila au-delà du délai constitutionnel. Il y a eu limitation des libertés...
(Agence Ecofin 22/02/17)

(Agence Ecofin) - La compagnie congolaise Gécamines a reçu un paiement de 100 millions $ pour abandonner ses objections à la vente combinée de 80% de participation dans la mine de cuivre Tenke Fungurume, en RD Congo, à China Molybdenum et BHR Partners. L’information a été annoncée par Bloomberg, qui a rapporté des propos de personnes proches de l’affaire, qui ont parlé sous couvert d’anonymat parce que les termes de l’accord n’ont pas été rendus publics. En plus du paiement...
(Radio Okapi 22/02/17)

L’UNICEF tire la sonnette d’alarme face à l’utilisation des enfants par des milices dans les provinces des Kasaï, Kasaï-Central, Kasaï-Oriental et du Tanganyika. L’agence onusienne redoute des «conséquences dramatiques» de ce phénomène sur les enfants, dans son rapport publié mardi 21 février, en marge du 10e anniversaire des « Principes et Engagements de Paris ». A cette occasion, le chef de la communication de l’UNICEF en RDC, Yves Willmot, a lancé ce message aux miliciens congolais: «Nous demandons aux milices,...
(Agence Ecofin 22/02/17)

(Agence Ecofin) - La compagnie minière Cape Lambert a conclu un protocole d’accord de joint-venture (JV) avec la société congolaise Paragon Mining, pour développer les projets de cuivre et cobalt Kipushi et Kasombo, en RD Congo. Après la réalisation d’une diligence raisonnable par Cape Lambert (prévue pour mars 2017), la société paiera 50 000 $ pour l’exécution du protocole d’accord. Elle versera ensuite une autre somme de 100 000 $ et cèdera 90 millions d’actions, cinq jours ouvrables après la...
(AFP 21/02/17)

Kinshasa a refusé net lundi d'enquêter, comme l'ont demandé Washington, Paris et l'ONU sur une vidéo mettant en cause son armée dans un possible massacre, continuant de qualifier ce document de "montage" destiné à nuire à la République démocratique du Congo (RDC). Après la diffusion au cours du week-end de cette vidéo de plus de sept minutes, filmée en un plan-séquence unique, deux autres vidéos, pas plus authentifiables que la première, ont été relayées par les réseaux sociaux, montrant ce...
(Le Monde 21/02/17)

Division de l’opposition, calendrier électoral, instabilité, relations internationales : Kinshasa s’ingénie à jouer la diversion. Après son élection au poste de secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres a voulu prendre langue au téléphone avec Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo (RDC), où exerce la plus ancienne et la plus coûteuse opération de l’ONU, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco). Le chef de l’Etat congolais, dont le