Martin Fayulu Madidi. 56 ans (né le 21 novembre 1956 à Kinshasa), mumbala du Bandundu, homme d'affaire et acteur politique de récente génération. Un cursus académique assez intéressant : Fayulu a, en effet, fréquenté l'université Paris XII d'où il est sorti avec une maîtrise en économie générale. Il est aussi passé à l'Institut supérieur de gestion de Paris ainsi qu'à l'European University of San Francisco en Californie où il a obtenu un MBA (Master of Business Administration).
Un cursus professionnel court mais assez intéressant également : Martin Fayulu a effectué une carrière d'au moins 20 ans au sein d'Exxon Mobil, le premier groupe pétrolier mondial.
Ce profil est apparemment alléchant et renvoie théoriquement à une personnalité qui inspire confiance. Mais peut-on avoir confiance en Martin Fayulu? Depuis maintenant près de huit ans, l'homme plastronne au sein de la classe politique où certains sont plus que curieux de ce forcing qui ne dit pas son nom.
Fayulu est, en effet, de tous les évènements, toutes les manifestations et même de toutes les agitations. Ecumant les plateaux de télévision, il dévore à pleines dents les micros qui lui passent sous le menton, où qu'il puisse se trouver, et cela, sans aucun ménagement, dans une démarche de communication désormais saturée.
Ces dernières années, Martin Fayulu s'est confectionné la réputation d'un "opposant farouche" en raison de son discours tonitruant contre le régime en place. Mais ici se repose la question : peut-on faire confiance à Martin Fayulu? Ceux qui le connaissent ne vont pas loin pour affirmer qu'à la vérité, l'homme est un manoeuvrier qui calcule toujours ce qu'il fait en fonction de ses intérêts.
On n'est, en effet, pas homme d'affaires pour des prunes.
On peut alors comprendre qu'en venant à la politique, ce manager n'avait pas l'ambition de défendre la cause de la veuve et ses orphelins, moins encore le cas des détenus et autres victimes de diverses exactions. On ne se réveille pas le matin et se sentir germer une vocation de Gandhi.
On peut alors comprendre l'inconstance qui aura caractérisé sa démarche et son discours politique jusqu'à ce jour. Alors qu'on le connait homme d'affaires, Fayulu prend le départ pour les législatives de 2006 auxquelles il se présente comme indépendant. Au terme des élections, il se retrouve nulle part sur les listes de la CEI d'alors.
On le voit alors jouer des pieds et des mains pour se tirer d'affaire. Fayulu y parvient, car son nom se retrouve dans les résultats annoncés par la Cour Suprême de Justice. Un miraculé donc des élections de Malu Malu organisées presqu'entièrement par la communauté internationale.
Fayulu décide alors de s'aligner au sein de l'hémicycle et se retrouve dans le Groupe Parlementaire des Indépendants (GPI) que dirige Modeste Bahati Lukwebo. Il est donc de la Majorité présidentielle. des témoins se souviennent, en effet, que martin Fayulu avait signé la charte constitutive de l'Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP).
Quelques mois seulement plus tard, l'homme retourne casaque et devient subitement l'un des plus virulents contre cette même majorité.
Que s'est-il donc passé dans sa vie en ce moment-là? Il faut rappeler qu'alors qu'il avait réussi à se faire reconnaître comme député à la CSJ, Fayulu avait cédé son siège à son suppléant, préférant les élections provinciales qu'il va remporter. Ici, il passe un deal avec André Kimbuta qui s'aligne au starter du Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa : il s'engage à donner sa voix à Kimbuta en échange de la promesse de se faire adjuger les différents marchés à passer par l'Hôtel de Ville.
Déçu peut-être par le peu d'intérêt que semble lui réserver son ami Kimbuta quant à ces marchés, Martin Fayulu va faire déferler ses aigreurs sur la place publique au point de saturer l'intérêt du public. Un constat, cependant : les prestations de Martin Fayulu contrastent nettement avec son profil académique et professionnel. Mu par une hargne de nuire à l'adversaire politique, l'homme a sombré dans le lieu commun et les vaudeville qui n'intéressent plus personne, sauf lui-même qui,se disant démocrate, ne supporte pas la moindre contradiction.
Un journaliste lui en fit la correction sur un plateau de télévision où il s'employait à invectiver ce dernier jusqu'au bord de l'injure.
C'est donc cet homme qui vient dire aux Congolais que Joseph Kabila a triché aux élections, sans en apporter la moindre preuve. Très oublieux, il ne se rend pas compte que ceux qui l'ont connu en 2006 ne le reconnaissent plus avec un tel discours persifleurs. Très oublieux aussi, il oublie que son inconstance politique lui a fait fuir la rue Pétunias à Limete.
Pourtant, aux élections de 2011, Martin Fayulu fut parmi les plus grands fanatiques de Tshisekedi dont le nom fut un faire valoir. Mais lorsque vint l'occasion de suivre le mot d'ordre de Tshisekedi qui interdit à tout opposant élu de siéger à l'Assemblée nationale, Fayulu se rendait en catimini au Palais du peuple pour retirer ses émoluments.
Et lorsqu'il affirme que le Gouvernement Matata est illégitime, il oublie que ce Gouvernement est l'émanation du Parlement qui lui a accordé légitimité. Si tel est le cas donc, Fayulu n'a qu'à tirer les conséquences de son illégitimité due à celle du Gouvernement.
Quelle inconstance!!!!
Un cursus professionnel court mais assez intéressant également : Martin Fayulu a effectué une carrière d'au moins 20 ans au sein d'Exxon Mobil, le premier groupe pétrolier mondial.
Ce profil est apparemment alléchant et renvoie théoriquement à une personnalité qui inspire confiance. Mais peut-on avoir confiance en Martin Fayulu? Depuis maintenant près de huit ans, l'homme plastronne au sein de la classe politique où certains sont plus que curieux de ce forcing qui ne dit pas son nom.
Fayulu est, en effet, de tous les évènements, toutes les manifestations et même de toutes les agitations. Ecumant les plateaux de télévision, il dévore à pleines dents les micros qui lui passent sous le menton, où qu'il puisse se trouver, et cela, sans aucun ménagement, dans une démarche de communication désormais saturée.
Ces dernières années, Martin Fayulu s'est confectionné la réputation d'un "opposant farouche" en raison de son discours tonitruant contre le régime en place. Mais ici se repose la question : peut-on faire confiance à Martin Fayulu? Ceux qui le connaissent ne vont pas loin pour affirmer qu'à la vérité, l'homme est un manoeuvrier qui calcule toujours ce qu'il fait en fonction de ses intérêts.
On n'est, en effet, pas homme d'affaires pour des prunes.
On peut alors comprendre qu'en venant à la politique, ce manager n'avait pas l'ambition de défendre la cause de la veuve et ses orphelins, moins encore le cas des détenus et autres victimes de diverses exactions. On ne se réveille pas le matin et se sentir germer une vocation de Gandhi.
On peut alors comprendre l'inconstance qui aura caractérisé sa démarche et son discours politique jusqu'à ce jour. Alors qu'on le connait homme d'affaires, Fayulu prend le départ pour les législatives de 2006 auxquelles il se présente comme indépendant. Au terme des élections, il se retrouve nulle part sur les listes de la CEI d'alors.
On le voit alors jouer des pieds et des mains pour se tirer d'affaire. Fayulu y parvient, car son nom se retrouve dans les résultats annoncés par la Cour Suprême de Justice. Un miraculé donc des élections de Malu Malu organisées presqu'entièrement par la communauté internationale.
Fayulu décide alors de s'aligner au sein de l'hémicycle et se retrouve dans le Groupe Parlementaire des Indépendants (GPI) que dirige Modeste Bahati Lukwebo. Il est donc de la Majorité présidentielle. des témoins se souviennent, en effet, que martin Fayulu avait signé la charte constitutive de l'Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP).
Quelques mois seulement plus tard, l'homme retourne casaque et devient subitement l'un des plus virulents contre cette même majorité.
Que s'est-il donc passé dans sa vie en ce moment-là? Il faut rappeler qu'alors qu'il avait réussi à se faire reconnaître comme député à la CSJ, Fayulu avait cédé son siège à son suppléant, préférant les élections provinciales qu'il va remporter. Ici, il passe un deal avec André Kimbuta qui s'aligne au starter du Gouvernorat de la ville-province de Kinshasa : il s'engage à donner sa voix à Kimbuta en échange de la promesse de se faire adjuger les différents marchés à passer par l'Hôtel de Ville.
Déçu peut-être par le peu d'intérêt que semble lui réserver son ami Kimbuta quant à ces marchés, Martin Fayulu va faire déferler ses aigreurs sur la place publique au point de saturer l'intérêt du public. Un constat, cependant : les prestations de Martin Fayulu contrastent nettement avec son profil académique et professionnel. Mu par une hargne de nuire à l'adversaire politique, l'homme a sombré dans le lieu commun et les vaudeville qui n'intéressent plus personne, sauf lui-même qui,se disant démocrate, ne supporte pas la moindre contradiction.
Un journaliste lui en fit la correction sur un plateau de télévision où il s'employait à invectiver ce dernier jusqu'au bord de l'injure.
C'est donc cet homme qui vient dire aux Congolais que Joseph Kabila a triché aux élections, sans en apporter la moindre preuve. Très oublieux, il ne se rend pas compte que ceux qui l'ont connu en 2006 ne le reconnaissent plus avec un tel discours persifleurs. Très oublieux aussi, il oublie que son inconstance politique lui a fait fuir la rue Pétunias à Limete.
Pourtant, aux élections de 2011, Martin Fayulu fut parmi les plus grands fanatiques de Tshisekedi dont le nom fut un faire valoir. Mais lorsque vint l'occasion de suivre le mot d'ordre de Tshisekedi qui interdit à tout opposant élu de siéger à l'Assemblée nationale, Fayulu se rendait en catimini au Palais du peuple pour retirer ses émoluments.
Et lorsqu'il affirme que le Gouvernement Matata est illégitime, il oublie que ce Gouvernement est l'émanation du Parlement qui lui a accordé légitimité. Si tel est le cas donc, Fayulu n'a qu'à tirer les conséquences de son illégitimité due à celle du Gouvernement.
Quelle inconstance!!!!
Pascal Debré Mpoko.
L'amour de la patrie passe au devant de celui de ma femme.
L'inconditionnel patriote
Elie du Jardin.
L'inconditionnel patriote
Elie du Jardin.