
Le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku promet de s’impliquer dans le dossier Diana Gikupa, en vue d’obtenir la libération de ce journaliste arrêté. Il l’a déclaré le mercredi 27 février dernier lors d’une réception accordée à « la Dynamique des journalistes pour la cohésion nationale », au Palais du peuple.
La démarche amorcée par cette structure, réunissant les journalistes et autres professionnels des médias et se recrutant principalement dans les chaînes de télévisions, stations de radio et les organes de presse écrite de Kinshasa, visait à présenter au speaker de la Chambre et secrétaire général de la Majorité présidentielle un mémo soutenant l’idée des concertations nationales en vue de la cohésion nationale.
Au sortir de cette entrevue, le rapporteur de la « Dynamique des journalistes pour la cohésion nationale », a fait savoir que l’idée des concertations nationales doit aboutir à la cohésion nationale car, a-t-il dit, cela est une meilleure façon de lutter contre toutes les velléités de balkanisation qui se concoctent dans les milieux obscurs contre la RDC.
Achille Kadima a aussi souligné qu’il était impérieux de soulever la situation des journalistes, souvent victimes de mauvais traitements pendant l’exercice de leur métier dans de zones de conflits armés. Dans le même ordre d’idées, la « Dynamique des journalistes pour la cohésion nationale » a plaidé la cause des journalistes qui sont maltraités dans l’exercice de leur profession, voire arrêtés ou condamnés de manière arbitraire. Tel est le cas du directeur de publication du journal « La Colombe », Diana Gikupa, qui croupit illégalement à l’ex-prison centrale de Makala, après être condamné à six de mois, à la suite d’un jugement déséquilibré.
Aubin Minaku, qui suit cette situation de près, s’est montré très sensible aux doléances des professionnels des médias. C’est ainsi qu’il a promis son implication en vue d’obtenir même la liberté provisoire du patron du journal « La Colombe », en attendant que le jugement soit coulé en force de chose jugée, c’est-à-dire que le procès épuise toutes les voies de recours.
MOLINA