L’armée congolaise avait arrêté en novembre au moins une dizaine de soldats rwandais ainsi que des rebelles congolais du mouvement M23 avant qu’ils ne s’emparent de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a déclaré à l’AFP mardi le porte-parole du gouvernement congolais.
Le ministre de l’Intérieur Richard Muyej Mangez a cependant contredit cette affirmation mardi matin.
Il s’agit d’une dizaine de Rwandais avec des Congolais du Mouvement du 23 mars (M23), a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, évoquant le nombre de 38 prisonniers au total. Ils ont été arrêtés à Kibumba (localité proche de la frontière avec le Rwanda, ndlr) et autour de Goma pendant les combats (…) avant la prise de la ville, a-t-il ajouté.
Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, était tombée le 20 novembre sous le contrôle des rebelles, à la suite de combats avec l’armée régulière. Le M23 s’est finalement retiré de la ville le 1er décembre sous la pression de pays de la région.
Le porte-parole du gouvernement a jugé qu’il s’agissait d’une preuve tout à fait éclatante (de l’implication du Rwanda), si on a encore besoin de preuves après le rapport des experts onusiens accusant le Rwanda, ainsi que l’Ouganda, de soutenir les rebelles – ce que réfutent ces deux pays. Ces experts de l’ONU les ont aussi accusés d’avoir aidé le M23 à prendre Goma.
Selon M. Mende, c’est le nouveau chef de l’armée de Terre de RDC le général François Olenga, qui les a ramenés à Kinshasa il y a environ une semaine. Il a ajouté que les autorités devraient saisir la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) comme on le fait d’habitude pour ce genre de cas.
Interrogé mardi matin à ce sujet, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les arrestations et le transfert des prisonniers de guerre à Kinshasa. Lire la suite sur romandie.com
Le ministre de l’Intérieur Richard Muyej Mangez a cependant contredit cette affirmation mardi matin.
Il s’agit d’une dizaine de Rwandais avec des Congolais du Mouvement du 23 mars (M23), a affirmé le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, évoquant le nombre de 38 prisonniers au total. Ils ont été arrêtés à Kibumba (localité proche de la frontière avec le Rwanda, ndlr) et autour de Goma pendant les combats (…) avant la prise de la ville, a-t-il ajouté.
Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, était tombée le 20 novembre sous le contrôle des rebelles, à la suite de combats avec l’armée régulière. Le M23 s’est finalement retiré de la ville le 1er décembre sous la pression de pays de la région.
Le porte-parole du gouvernement a jugé qu’il s’agissait d’une preuve tout à fait éclatante (de l’implication du Rwanda), si on a encore besoin de preuves après le rapport des experts onusiens accusant le Rwanda, ainsi que l’Ouganda, de soutenir les rebelles – ce que réfutent ces deux pays. Ces experts de l’ONU les ont aussi accusés d’avoir aidé le M23 à prendre Goma.
Selon M. Mende, c’est le nouveau chef de l’armée de Terre de RDC le général François Olenga, qui les a ramenés à Kinshasa il y a environ une semaine. Il a ajouté que les autorités devraient saisir la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) comme on le fait d’habitude pour ce genre de cas.
Interrogé mardi matin à ce sujet, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, a confirmé les arrestations et le transfert des prisonniers de guerre à Kinshasa. Lire la suite sur romandie.com