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LUBUMBASHI : MUYEj le Kasaien doit démissionner

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LA FAUTE C’EST LES AUTRES ET LE BENEFICE POUR SOI

( par DR Kayumba N.K. )
 
Ici on les appelle des Mai-Mai et là des Kata-Katanga, la réalité ne diffère guère. Qui sont-ils réellement ? Sont-ils des monstres ? Des extra terrestres venus d’autres planètes que la terre. Non, ce son tout simplement des Katangais qui revendiquent leur bien être sur terre avant de rejoindre les profondeurs des firmaments habités par leurs ancêtres.  Ce sont ces Katangais qui ont perdu tout repère dans leur vie. Ils se procréent pour rien.  Ce sont ces villageois qui n’ont plus d’écoles, de centres de santé, de routes,  de rail, d’eau potable, il ne faut surtout pas parler d’électricité car, ni leurs ancêtres n’en ont sentie son odeur. Ils sont ces Katangais qui voient  leurs sentiers traversés par des gros engins qui terrassent des montagnes de cuivre. Ce sont ces familles qui hument chaque jour l’air pollué  des déchets toxiques de l’uranium et comme récompense, ils donnent naissance aux enfants sans tête. Ce sont ces Katangais qui sont dépossédés de leurs terres par des familles des nantis venus d’ailleurs.  Ces Katangais qui paient des impôts pour enrichir les rapaces de la capitale Kinshasa. Au Katanga, les belles villas, les hôtes, les boîtes de nuit, les magasins, les pompes d’essence  reviennent aux familles régnantes. A eux, l’évocation du seul nom d’un membre de la famille présidentielle, toutes les portes s’ouvrent à Kasumbalesa (frontières RDC-Zambie où passent des importations et exportations qui enrichissent les uns et appauvrissent les autres) comme à l’aéroport de Luano ainsi que dans des mines de cuivre, de cobalt, de zinc et de colombo tantalite.
Si le Katanga n’a pas de mérite particulier de se mettre chaque fois en vedette, il est  tout aussi vrai que  naître membre de la famille présidentielle ou appartenir à une organisation sécuritaire ne donne aucun droit quasi inné de vie ou de mort sur le peuple de ce coin du pays. Pourquoi l’appauvrir ainsi, l’intoxiquer volontairement en polluant son environnement des particules d’uranium dans l’objectif de le réduire à néant. C’est ici que les revendications de ces Katangais se justifient. Personne n’a le droit divin d’exterminer tout un peuple, car, c’est d’extermination qu’il s’agit ici. Pour quelle raison toutes les recettes venant du Katanga servent à construire Kinshasa, le Maniema. C’est bien de construire partout ailleurs. Les buildings peuvent partout pousser, les ponts  construits, les écoles techniques oui, les barrages en effet,  sauf au Katanga.  Plus d’une décennie de pouvoir, le Katanga n’a jamais retrouvé son rail. Cet instrument d’émancipation des peuples du nord Katanga n’existe plus. Entre temps, des copains et des coquins s’enrichissent sur le dos des dépouilles populaires. Les immeubles poussent à Kinshasa comme des champignons. Les banques sont créées  avec une fortune venue des entrailles du Katanga. C’est à se demander si nous ne sommes pas diriger par des étrangers qui  vouent aux gémonies les congolais en général et les Katangais en particulier. Le Katanga peut-être incompris aujourd’hui, cette thèse  confirme l’adage qui dit que des visionnaires sont toujours en avance sur leurs contemporains. Ne Muanda Semi avec les Bundu dia Kongo avaient osé. Ils étaient écrasés physiquement. La chaire des nos compatriotes ont subi des sévices innommables.   Mais, le morale des ces citoyens demeurent intactes. Les Katangais aujourd’hui prennent la relève. Voilà des mouvements qui s’identifient au territoire national. Au moins,  ces mouvements ne souffrent d’aucune instrumentalisation externe, les mouvements qui devraient être compris comme une sonnette d’alarme, un signal lancé par un peuple qui a longtemps souffert d’injustice aux côtés des riches d’aujourd’hui qui se complaisent dans l’opulence et qualifient les pauvres qui ont faim  des drogués, des manipulés, des sataniques, d’extrémistes et que sais-je encore de pire… Si ces dirigeants avaient des oreilles pour entendre et les yeux pour voir, malheureusement, ils n’ont que des doigts pour palper les « billets verts, les kantu ku bianza ». Ces dirigeants d’un autre monde. Ils s’entendent dire sans se comprendre, ils touchent le bord du précipice sans s’en apercevoir.
Nous pensons qu’il n’y a plus de ministres dans ce village Kongo. Comment un   Ministre chargé de sécurité peut être défié à ce point sans se considéré déshonoré. Il n’est pas le seul…, y-a-t-il des services de sécurité et de défense nationale ? Sinon, comment comprendre qu’une cohorte des Kata-Katanga mal armée envahisse  la ville comme Lubumbashi sans être appréhendée à la lisière de bourgade. Et le Ministre Mende, porte-parole du Gouvernement, d’enfoncer le clou cyniquement en affirmant que ces « drogués ne pensaient pas s’attaquer à une ville aussi défendue que Lubumbashi ». Ces gens là ont été jusqu’au centre de la ville de Mende hyper défendue. Et le Ministre de Kabila le demeure jusqu’à l’instant où j’écris cette note. Cette déclaration me rappelle une autre tout aussi tapageuse où le même Mende claironnait que «  Goma ne tombera jamais ». La suite est connue de tous. Ne sommes-nous pas en plein pays des « inconscients ou irresponsables » dixit Modeste Mutinga Mutuishayi. Ce que le Ministre feint d’ignorer ce que cette cohorte été signalée à 30 Km, il y a quelques jours avant d’atteindre Lubumbashi (Radio Okapi). En claire, les Kata-Katanga ont traversé quatre communes de Lubumbashi sous les yeux ébahis des citadins lushois, avec armes, munitions, femmes, enfants, chèvres, moutons, calebasses, bidons d’eau, nattes et provisions. Et pendant ce temps, les FARDC, la Police Nationale Congolaise, les éléments des Service de renseignement détalent comme des lapins dans tous les sens pour se mettre à l’abri laissant leurs administrés sous la protection des ces Kata-Katanga. Dans leur progression pacifique, les Kata-Katanga  arrivent à la grand’ place de la Poste baptisé en son temps par l’Honorable Kyungu wa Kumwanza de  « Place Moise TChombe » et y plantent majestueusement leur drapeau katangais,  symbole de la souveraineté du Katanga. 
A cet instant d’intense émotion, ils ont tout simplement déclaré, qu’ils sont venus non pour déclarer la guerre ni livrer bataille. Ils sont venus pour déposer leur mémorandum réclamant l’indépendance du Katanga longtemps ignorée par des profiteurs de Kinshasa toutes générations confondues. Ils sont fatigués. Ils ont faim. Leurs familles n’ont plus d’avenir. Le Katanga est pillé (plus de 600.000 tonnes de cuivre sortent du Katanga chaque année). Le Katanga est en esclavage. Les riches au Katanga viennent de partout, de Kinshasa, du Maniema, du Nord Kivu, du Kasai… Rappelez-vous les lettres rédigées sous l’instigation de quelques membres de la famille présidentielle et adressées par le Bâtonnier Muyambo Kyasa à Moise Katumbi, gouverneur  du Katanga. Dans ces lettres vous trouverez tous ces griefs. Tous les Katangais communient à la même calice que les Kata-Katanga autrement dit Mai-Mai. Laisser un moment la ville de Lubumbashi et dirigez-vous vers Kasumbalesa ou vers Luapula, vers Lubudi ou vers  n’importe quelle direction, les gens que vous rencontrez ne sont pas habillés différemment de ceux qui sont entrés à Lubumbashi… Les courageux Kata-Katanga ont étalé à la face du monde ce que cache le régime de Joseph Kabila Kabange à travers ce qui en reste de nos villes, territoires, villages et localités, ce qui reste de nos mamans, nos enfants, nos femmes et nos pères. Tous étaient représentés à ce rendez-vous de Lubumbashi du samedi, 24 mars 2013. Nous sommes tous en lambeaux à l’instar de nos braves Mai-Mai ou Kata-Katanga. Ce régime qui tue les manifestants disciplinés qui marchent en rang serrés, même avec armes peut-on prouver qu’ils ont utilisé la force. Comment comprendre les foules qui les acclamaient et qui marchaient avec eux. Mêmes dangereux pourquoi ne pas les désarmer, y-a-t-il eu des tirs de sommation ? Tous le monde a vu leur file se diriger vers la MONUSCO pour y déposer les armes. Pourquoi, juste à cet instant là, la « défense » s’acharne pour les tirer dessus  au risque de tuer même les éléments onusiens. Ce régime théâtrale porte un nom. Nous pensons que le premier qui devrait démissionner c’est le Ministre de l’intérieur suivi du Chef de l’ANR et du Ministre de la défense… suivez mon regard… Comble de tout, ce sont ces Messieurs là qui sont aujourd’hui chargés de mener une enquête pour quel résultat ? Le pays doit être géré avec des règles et non avec des humeurs folkloriques. Le Katanga n’a jamais été l’esclave  de personne. Certains l’ont choisi pour y étudier et on fini par s’affubler des noms lunda de Musumba, sans être lunda. Monsieur vous n’êtes pas katangais. Si vous êtes kanyitshina soyez fier de l’être. Vous pouvez tout aussi occuper le poste qui est le vôtre. Vous pouvez vivre au Katanga sans problème. Dieu seul connaît combien de Kasaiens comme vous vivent tranquillement au Katanga.  Mais, c’est criminel que de se camoufler en Katangais pour traquer les Katangais. Le Ministère de l’Intérieur peut être occupé par tout le monde. Le professeur LUMANU MULENDA BWANA SEFU fut un kassaien et fier de l’être. Honneur à lui ! Mais, les deux autres kasaiens qui ont occupé ce poste ont  usurpé la province du Katanga qu’ils ont prise comme leur espace d’origine. Kabongo et Musumba possèdent des cadres dignes de ce nom pour les représenter à Kinshasa. J’ai étudié avec l’un de deux tricheurs et cachotiers, je connais très bien les origines kasaiennes de Muyej. En plus, il est actuellement trahi par son comportement qui étale une haine viscérale,  puante et dégoulinante contre les Katangais. Immédiatement après les élections de 2011 où il avait mordu la poussière à Lubumbashi ; Muyej avait promis le malheur au feu KATUMBA. Là aussi, les Katangais avaient découvert ses origines kasaiennes de ce Monsieur.  Aujourd’hui, Muyej a le toupet Kasaien de s’attaquer à Kyungu wa KUMWANZA. Le Katanga et les Katangais lui feront payer son hardiesse. Notre peuple n’acceptera jamais, aujourd’hui plus qu’hier d’être placé sous la coupe réglée de personne, ni sous   LUMUMBA, ni sous Mobutu encore moins maintenant sous Kabila
Paix et calme chez-vous !..                   

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