Ce matin je viens de voir de mes propres yeux des milliers des gens refoulés de Brazzaville ;je suis passé par le beach Ngobila et par le beach de Marsavco:l'angoisse,le désespoir,la fatigue se lisaient sur tout les visages;certaines ont accouché à bord des bateaux qui les ramenaient à Kin; plusieurs questions m'ont envahi;Que vont-ils devenir? que fait le gouvernement de la République pour ces gens sinistrés ?
Justin Manyanga Tshiswa BantouDonc, tous ces gens-là ne sont pas encore pris en charge par le régime de Kinshasa??? Ils trainent encore aux beachs???? Quelle humiliation???
Jean Paul Bwanace qu’ils vont devenir? qu'ils rejoignent la vraie opposition politique et oeuvrent pour un vrai changement des institutions nationales. ce pays, RDC est si riche pour ne pas offrir de tels spectacles à l'humanité. Il faut un réarmement moral dans ce pays: que l'on cesse de chanter pour des hommes politiques qui volent l'argent pour donner aux musiciens flatteurs, que le peuple cesse de voter pour de l'argent et la promesse des postes, que le peuple devienne exigeant avec la classe politique au pouvoir en engageant une vraie lutte pour l'instauration de la bonne gouvernance en vue du partage équitable de revenus
Wilkins Alhongo et Joseph Mbeka, deux têtes d’affiche du mouvement des combattants en Belgique viennent de lancer un appel à deux sit-in devant les ambassades du Congo-Brazzaville dans le monde entier.
À Bruxelles ce sera le mercredi 30 avril et le vendredi 2 mai 2014 à partir de 14h00.
L’ambassade du Congo Brazzaville à Bruxelles se trouve
L'important n'est pas de s'emprendre aux brazzavilois, mais plutôt de dénoncer l'incapacité des autorités de Kinshasa à offrir les meilleures conditions à sa population
26/04/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum) Sans surprise, les sujets de la semaine font leur réapparition ce samedi en vertu du principe « Réchauffé, c’est encore meilleur ». Pétition contre Malumalu,UDPS,expulsions de Brazzaville,violences au Katanga et déraillementts de a SNCC sont donc au rendez-vous. Il y a cependant une nouvelle vraiment nouvelle : le Bureau politique de la MP a décidé de sanctionner les partis indisciplinés.
MP Le Potentiel parle carrément de « Nettoyage des écuries à la Majorité Présidentielle » « Aucune armée au monde ne gagne la bataille si les rangs ne sont pas serrés. Ce principele Bureau politique de la MP vient de l’appliquer aux dépens des partis indisciplinésœuvrant en dehors des lignes tracées par les statuts de la MP. L’adhésion libre implique aussi le respect de sa signature. Agir contre les intérêts de la famille politique du chef de l’Etat expose à des sanctions disciplinaires. Les regroupements des partis non représentés au Parlement subissent déjà la rigueur des statuts de la MP. Le bureau politique a frappé ». La « Dynamique des partis extraparlementaires de la Majorité présidentielle »DPE/MP en sigle regroupant les partis « n’ayant pas d’élus au sein des assemblées délibérantes » se serait permis non seulement de siéger aux côtés des partis non signataires de la charte de la MPmais aussilesdits partis se sont dotés d’une « charte passée devant notaire » en vue de créer cette plate-forme politique. Ne s’arrêtant pas en si bon cheminla DPE/MP est allée loin jusqu’à s’engager dans « une opération de sape contre la Majorité présidentielle et quelques-uns de ses dirigeants ». Contrairement à la DPE/MPla COPEP/MPune autre sous composante s’est rendue aussi coupable de plusieurs manquements disciplinaires prévus à l’article 35 de la charte« mais de gravité différente ». Il est clair que ce que subit les extraparlementaires pourrait aussi arriver aux effectifs. Personne au sein de la MPen ce comprisles partis effectifs ne sont à l’abri d’éventuelles sanctions en cas d’indiscipline. Personne n’est donc épargné par ce processus de nettoyage des écuries engagé au sein de la MP. Pétition contre Malumalu Les élections de 2011 avaient été organiséestout comme celles de 2006en faisant voter un « corps électoral inconnu »faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ontpar-dessus le marchéété entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats quien réalitésont encore inconnus . Toute autorité prétendue ne relève plus que de la forcede l’intimidationd’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progressercomme si de rien n’étaitdans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumaluprincipal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la populationa été remis à la Présidence de la CENIce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Martin Fayulu des FACJean Bertrand Ewanga de la CVD et Christopher NgoyiMayoMukonkolePuelaKalele et Bosco Puna…ont conduit une forte délégation composée de leurs membres au Palais du peuplepour obtenir l’éviction du prêtre catholique de la tête du bureau de la CENI. En facedu speaker de la Chambre BasseMartin Fayulu aau nom de ses pairsfait état de 54.192 signatures réunies pour leur pétitionmalgré les intimidations de la policeen violation selon lui de l’article 27 de la Constitution. Dans ladite pétitionles acteurs de « Sauvons la RDC » désapprouvent la feuille de route de la CENI telle que présentée par son Présidentl’Abbé Malumaluqui propose l’élection des députés au suffrage indirectla tenue des élections urbainesmunicipales et locales avant les élections provinciales et sénatorialesInterrompant ainsi le cycle électoral commencé en 2011. Ils soupçonnent également Malumalu de vouloir organiser les élections sans au préalable effectuer l’audit du fichier électoral et recruter le personnel de la CENInotamment le secrétaire exécutif national et son adjoint sans appel à la candidatureen violation de la loi et du Code de l’agent public de l’Etat. «J’ai tenu à réceptionner personnellement la pétition par respect aux députés qui ont entrepris cette démarche »a lâché Aubin Minakuqui a délégué son directeur de cabinetJean Pierre Lihaupour rendre publique sa position par rapport à cette initiative de l’opposition. Dans une déclaration à la pressele porte- parole de Minaku a souligné que le président de l’Assemblée National inscrit cette pétition de l’opposition contre le président de la CENI dans le cadre de la participation directe de la population à l’exercice de la démocratie. « Aujourd’huil’opposition a déposé une pétition. Demainla majorité peut faire autant pour solliciter un referendum »a-t-il soulignéavant de préciser que l’Assemblée Nationale n’est pas compétente pour relever de ses fonctions le président d’une institution indépendante d’appui à la démocratie comme la CENI. A ce sujetEwanga a rétorqué que l’action menée par leur plate –forme est éminemment politique et rappelé que dans un passé récentl’Assemblée nationale avait obtenu le départ de Ngoyi Mulunda. Le Phare constate le « Langage des sourds entre la CENI et ‘Sauvons la RDC ‘» Dans la matinéeavant de se diriger au Palais du peupleles acteurs de « Sauvons la RDC » étaient allés à la CENI pour déposer leur pétition auprès du patron de cette institution. « Ce dernier a délégué le rapporteur adjoint pour recevoir ceux qui tiennent à sa déchéance. Le représentant de Malumalu a obligé les bêtes noires de son chef à déposer leur pétition hors des micros et caméras. Les acteurs de « Sauvons la RDC »qui n’ont pas digéré cette contrainte imposée par le bureau de la CENIont finalement résolu de se retireren promettant de mobiliser la population pour obtenir la tête du président de la CENIen application du « Plan B » de leur Convention de Fatima. Réagissant à cette attitude de l’Abbé MalumaluChristophe Ngoyi a fustigé le refus du président de la CENi de s’incliner face à la volonté populaire. Pour cet acteur de la société civilele dépôt de leur pétition qui est la matérialisation de l’expression du souverain primaire ne peut se faire en catimini ».
Katanga
Le Phare constate « Les incidents de Likasi : le message de fermeté de Kinshasa toujours attendu ». « Les observateurs continuent de s’étonner de ce qui s’apparente à la tolérancepar les autorités nationales et provincialesdes actes de désobéissance civile et de rébellion contre l’autorité établie que posentvoici plusieurs mois au Katangales miliciens appartenant à la JUNAFEC (Jeunesse de l’Union Nationale des Fédéralistes Congolais). Le week-end dernierfaut-il rappelerces inciviques se sont affrontés aux éléments de l’armée régulière dans la ville de Likasiprovoquant trois morts et cinq blessés. Alors que l’on s’attendait à un message de fermeté de la part du Gouvernement centrall’on a constatéavec regret et déceptionque celui-ci s’est contenté de prendre acte des dérapages de cette rébellion rampantelors de sa réunion extraordinaire du mardi 22 avril 2014 à la Cité de l’Union Africaine. En effetl’exécutif national s’est limité à souligner que le calme a été rétabli par les FARDC dans la ville de Likasi. Sans plus. Le Conseil des ministres n’a évoqué ni une quelconque enquête pour identifier les membres de la Juferi et leurs commanditairesni une quelconque sanction à l’endroit de qui que ce soit. A la lumière du compte rendu livré à l’opinion nationale par le porte-parole du gouvernementl’on a eu l’impression que celui-ci a clos le dossier. Aussitous les compatriotes soucieux de l’émergence de l’Etat de droit en RDC attendent que Kinshasa envoie un message de fermeté en direction de Gabriel Kyungu wa Kumwanzaprésident de l’Assemblée provinciale du Katanga et « autorité morale » de l’Unafec et de la Junafecune famille politique spécialisée dans la contestation des dépositaires du pouvoir d’Etatde l’arméede la police et des services spéciaux. A force d’être tolérée comme une structure d’auto-défense populairela milice de cet acteur politique mêlé dans le dossier de l’épuration kasaïenne en 1993 au Katanga commence à se croire tout permis. La complaisance avec laquelle les officiels de Kinshasa ont traité le dossier des morts et blessés victimes de la barbarie d’une force paramilitaire illégale est de nature à faire croire aux autochtones du Katanga que leur salut réside désormais dans des actes d’allégeance aux miliciens de la Junafec. Orlonséquence d’une adhésion massive des populations civiles aux discours et actions des partisans de Kyungu seraitdans ce contextede fragiliser davantage les autorités civiles et militaires locales et d’installerpar ricocherun régime de non Etat au Katanga. Beaucoup de concitoyens auraient aimé voir le gouvernement prendre des mesures conservatoires contre l’Unafec et ses jeunes miliciensnotamment en suspendanttoutes affaires cessantesleurs activités sur toute l’étendue de cette provinceen traquant les auteurs et commanditaires des crimes du samedi 19 avril à Likasi et en désarmant les unités combattantes d’une milice visiblement au service du mal. Pourtantle même gouvernement s’est empressé de mettre hors jeu l’Assemblée provinciale de l’Equateursous prétexte qu’il y régnerait une crise dont les contours n’ont pas été déterminés. Les animateurs de ce parlement provincial se sont du reste étonnés de la mesure suspendant leur fonctionnementcar ignorant tout des tensions qu’auraient décelées les autorités en place à Kinshasa. Si le gouvernement a anticipé une éventuelle implosion sociale à l’Equateuril aurait dû faire plus pour le cas du Katangaoù il y a eu mort d’hommes sur fond de remise en question des missions de l’armée et de la police nationale en matière de protection des personnes et de leurs biens. Ce qui vient de se passer à Likasi ne méritait pas moins la neutralisation de l’Assemblée provinciale du Katangadont le numéro un se trouve êtrecomme par hasardle parrain des miliciens tueurset pourquoi pasla décapitation de l’exécutif provincialcoupable de manque criante d’autorité dans l’affaire. Puisqu’il n’est pas encore tard pour corriger la mauvaise gestion des événements de LikasiKinshasa a l’obligation morale de se ressaisiren vue de rassurer des civils gagnés par le sentiment d’abandon de la part de ceux qui devaient garantir leur sécurité ». UDPS Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne aviséeréfléchied’esprit libre et critique devrait considérer comme nulsdonc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simpledes enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularitésqu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partiscar un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraudela corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKKet à d’autres élucubrations pour défendre celletout aussi hypothétiquede Tshisekedi.
L’UDPSécrit Le Pharea choisi la date historique du 24 avril marquant « la victoire de sa lutte pro-démocratique sous le leadership éclairé de son présidentEtienne Tshisikedicontre la dictature de MOBUTU »pour sortir de son silence et donner sa lecture des questions politiques de l’heure. De prime abordce parti considère la révision constitutionnelle comme une distraction du régime en place pour se pérenniser contre la volonté du peuple congolais. Bruno Mavungu a rappelé que la Constitution de 2006 est le résultat d’un consensus laborieusement obtenu par la classe politique congolaise au Dialogue inter-congolais. Le Secrétaire Général de l’UDPS a à cet effet dénoncé le fait que les faucons de la Majorité présidentielle tentent une fois de plus de provoquer une nouvelle révision constitutionnellepour substituer le principe de suffrage universel pour une des clauses verrouillées par l’article 220 par le suffrage indirect pour des élections municipaleslocalesurbaines et provincialesaprès avoir opéré unilateralement une révision portant sur une disposition clé liée à deux tours de scrutin à l’élection présidentielle pour faciliter le hold up électoral de novembre 2011. «Par cette tentativea-t-il poursuiviles caciques du régime actuel viennent d’administrer la preuve qu’ils n’ont rien à voir avec la démocratieles valeurs et la culture qu’elle induit ... à chaque fois que le PPRD parle d’argentc’est pour masquer une fraude et une tricherie bien programmées » et a appelé de ce fait « le peuple congolais à ne pas se laisser remorquer par ce qu’il considère comme une autre forfaiture ». Répliquant aux informations relayées par certains médias sur l’état de santé de son leaderqui aurait perdu l’usage de ses deux jambesle Secrétaire Général de l’UDPS a assuré qu’il n’en est rien. « Comme tous les présidents du mondele sphinx observe un repos qui aurait dû être baptisé ses vacances »a-t-il ajouté. L’orateur a fustigé que les animateurs de cette campagne de désinformation qui ne sont pas gênés d’y mêler l’épouse et la compagne de son présidentcombattante et fondatrice de l’UDPS. Il a soutenu que son parti a le pied à l’étrier et invité ses membres à respecter le mot d’ordre du président du parti en travaillant dans l’unitél’amour et en toute collaborationau lieu de se laisser distraire. L’UDPS s’est dit préoccupée toutefois par la situation de ses membres qui croupissent dans les geôles des services spéciaux. Il s’agit de : Katumba Mumpyi MamadouMituntua NkobaKabangu Tshizubu BrunoKabungama Marie JoséLumbala Munyangayi NorbertKazadi PetembaKambazi Lisasi VévéNgwasa Justin et Hewana WEWA Innocent. SNCC Le Phare publiesous le titre « La RDC malade du « fula-fula » ferroviaire »une intéressante réflexion sur la SNCC. La voici : « Les rails congolais ont encore tué. Etdans ce créneaula SNCC (Société Nationale des Chemins de Fer) du Congo affiche un palmarès qui fait peur. En ce temps de vive émotionoù le bilan des morts est revu à la hausse d’heure en heuredépassant largement la quarantaine et pouvant progresserselon certaines sourcesjusqu’au double voire pluschacun peut constater que la RDC est à l’heure du « fula-fula » ferroviaire. Comme le transport par avion ou par bateaule transport par train n’échappe pas à la mode de la surcharge des wagonsde la vétusté des locomotives et des railsdont l’écartement relève d’une époque ancienne. Dans le cas sous examenla réaction du président de la délégation syndicaliste de la SNCC résonne avec force dans plusieurs oreillescar ce compatriote porte des accusations graves contre ceux qui avaient négocié la dizaine de locomotives récemment acquises par cette entreprise publique. A l’en croirele Trésor public congolais a jeté l’argent par la fenêtreen finançant des engins complètement amortisdont la fabrication remonterait aux années ’60. Et d’affirmerqu’en quatre moisla SNCC a perdu quatre locomotives à la suite d’accidents dusselon luià des défaillances mécaniques. Ce qu’il y a lieu de déplorerdans le secteur du transport ferroviairec’est à la fois la vétusté des lignes ferroviairesdes locomotives et des wagons. Le train congolais est exploité comme un « fula-fula » routieroù les passagers sont traités au même titre que des minerais de cuivre et de cobalt. On constate un refus systématique de décideurs politiques de moderniser les railsles trains et les wagons congolaisparce que certains détiennent de gros intérêts dans les véhicules poids lourds qui font quotidiennement des navettes entre les zones minières et plusieurs pays frontaliersdans des opérations maffieuses de sortie ou d’entrée des marchandises. Ce sont précisément des barons du transport routierpar ailleurs décideurs politiques à des degrés diverspense-t-onqui refusent aux railsaux locomotives et à leurs rames de s’adapter aux standards internationaux. Il s’observe une sorte d’agenda planifié d’élimination systématique de la SNCC au Katangaau Maniema et dans les deux Kasaïdu circuit du transport des produits à l’import comme à l’exportcomme c’est déjà le cas de la SCPT (ex-Onatrasur l’axe Kinshasa-Mataditotalement dominé par les porte-containers des privés. Du couple pays est bloqué dans sa volonté de se désenclaver. Et l’on s’étonne que les populations congolaises souffrent des pénuries de toutes sortes. Le chemin de la croix de la SNCC risque de se poursuivre si le gouvernement n’ouvre pas le bon œil pour réhabilitersans arrière-penséesles chemins de ferles locomotives et les wagons porteurs de l’espoir de désenclavement du Congo profond ». (C’est bienmais c’est incomplet. Si ces déraillements sont aussi meurtriersc’est avant tout parce que ce sont des trains de marchandises avecen surchargedes passagers qui ne devraient pas y être. Sous prétexte qu’ils ne sont pas payésles employés de la SNCC vendent des places sur ces trains. Leur attitude n’est pas différenteau fondde celles de certains soldats quipour cause de solde impayée ou insuffisanteemploient leurs armes pour rançonner la population. NdlR) « Congo d’en face » Kinshasa a convaincu Brazzaville de suspendre les expulsions de ses ressortissants installés sur l’autre rivea annoncé Tunda ya Kasendele vice-ministre Rd-congolais des Affaires étrangères. À l’issue d’une séance de travail ayant réuni les délégués de deux gouvernements à Brazzavilleil a été convenu de mettre sur pied une commission mixte chargée d’examiner le dossier. Selon le chef de la délégation du Congo-KinshasaBrazzaville a aussi accepté de suspendre les refoulements massifsintempestifs et violant les droits humains. Au cours de cette réunionle Congo-Kinshasa a exigé à Brazzaville de respecter la convention d’établissement et de libre circulation des personnes et des biens signée à Luanda en décembre 1999 par les gouvernements d’Angoladu Congo-Kinshasa et du Congo-Brazzaville. La convention prescrit les règles qui doivent être observées lorsqu’il y a refoulement des personnes. « La première règle est d’avertir par voie diplomatique le pays dont les ressortissants doivent faire l’objet d’expulsion »a rappelé le vice-ministre congolais des Affaires étrangères. Les autorités de Kinshasa reconnaissent à Brazzaville le pouvoir d’expulser les étrangers dans le domaine de l’immigration mais elles pensent que les relations privilégiées entre les deux paysimposent une certaine attitude. Le ministre de l’Intérieur du Congo-BrazzaRaymond Ngoulou a indiqué à ses interlocuteurs que la police de Brazza mène depuis le 03 avril 2014 une opération d’assainissement de certains quartiers de Brazzaville et de contrôle des étrangers en situation irrégulière dénommée « Mbata ya bakolo (gifle des aînés) ». Les experts de deux pays vont travailler pour encadrer l’opération et éviter ainsi de dérapagesa déclaré Tunda ya Kasende. Des cas de bavure ont été signalés surtout à l’égard des ressortissants de Kinshasa dont la plupart ont été molestés et agressés par la police. Les autres ont vu leurs dossiers ravis et déchirés. Le diplomate congolais en poste à BrazzavilleChristophe Muzungu a déploré les méthodes brutales utilisées par la police de Brazzaville contre les Kinois. Des milliers de congolais de Kinshasa se sont réfugiés à leur ambassade par peur de subir un mauvais traitement. Avec la suspension momentanée de cette opérationles Kinois habitant Brazzaville désirant de rentrer dans leur pays ont le temps de remballer calmement leurs effets avant de traverser. Gag ! Sur « l’Internet congolais »un intervenant que ses textes désignent clairement comme un partisan enthousiaste de Joseph Kabila avait commencé à « poster » ceci : « Fier de l’exécutif congolais Décidémentle Gouvernement Matatanon seulement ne fait pas les choses à moitiémais les fait aussi de manière propre et correcte… » Lorsque soudain il s’est ravisé…. Ciel ! Il avait failli oublier la pré - propagande de la précampagne préélectorale ! Aussi s’est-il rapidement ravisépour poster un texte « politiquement correct ». Le voici : « Fier de l’exécutif congolais Décidémentsous l'impulsion de Joseph Kabilale Gouvernement Matatanon seulement ne fait pas les choses à moitiémais les fait aussi de manière propre et correcte. La tenuepar luides promesses qu'il faitlui donne une image plus technocratique que politique. Nombreux étaient ceux quiau débutne vendaient pas cher sa peau. Ils n'étaient pas moins nombreuxceux qui avaient pris ses ambitions pour des discours politiciensc'est-à-diredisons-le tout basdémagogiques. Mais jour après joursemaine après semainemois après moiset -maintenant on peut le dire- année après annéece gouvernementsans trop de bruitmarque des pointset pas des moindresméthodiquementsans faire attention (comme une caravane devant les aboiements d'un chien) aux glapissements de ceux qui croient que la roue de l'histoire doit arrêter de tourner s'ils ne sont pas aux affaires. Elle date d'un bon bout de tempsla promesse relative à la réhabilitation du transport ferroviaire. Après la célérité avec laquelle les locomotives destinées au Katanga ont été livréesun silence radio s'était imposé sur la suite du programme. Et les mauvaises langues se sont mises à distiller sournoisement des inepties du genre qu'on avait parlé de forêtalors qu'il ne s'agissait que d'un arbre. Mais voilà qu'au moment où l'on s'y attendait le moinstrois nouvelles locomotives sont arrivées au pays. Elles constituent le premier lot des locomotives destinées à relancer le trafic ferroviaire entre Matadi et Kinshasa. Pour ceux qui sont distraitsl'importance vitale de cette voie ferrée pour la RDC se résume en cette célèbre et centenaire phrase de l'explorateur John Rowlandsmieux connu sous son pseudonymeHenry Morton Stanley : " Sans [ce] chemin de ferle Congo ne vaut pas un penny ". L'arrêt du trafic sur cette ligne a donné des ailes aux transporteurs routiers. Ils ont toute leur importancequi ne peut cependant en rien être comparée à celle du trafic ferroviaire. Cette même semainele Gouvernement a aussi réceptionnéà Kinshasasix écoles récemment construites. Ces écolesultra modernesfont partie de l'ambitieux programme de 1.000 écoles qui sont en train d'être construitessur fonds propre du Gouvernementsur l'ensemble du territoire national. La reprise prochaine du trafic sur la capitale ligne Matadi-Kinshasa avec l'arrivée de nouvelles locomotives (les prix des biens locaux comme importés devraient être sensiblement revus à la baisse) et la construction continue des écoles font bel et bien partie du social qui est un domaine aussi vaste que varié. Après avoir constaté que le Gouvernement s'occupe bel et bien du social malgré leurs inutiles élucubrationsceux que ce gouvernement énerve parce quemalheureusement pour euxil maîtrise sa leçonont changé de cap dans leur recherche effrénée de la petite bêteet parlent à présent de l'assiette du Congolais moyen qui serait remplie d'autre chose que de ce qu'on peut mettre sous la dent. Mais le rôle d'un gouvernement n'est pas de déposer des aliments dans les assiettes de ses administrésmais bien de créerde faciliter les cadres devant permettre à ceux-ci d'être productifsquel que soit leur domaine d'activitésafinjustementqu'ils remplissent eux-mêmes leurs assiettes ». Serait-ce un signe de plus que Matata pourrait se succéder prochainement à lui-même ? Presse et documents étrangers Justin-Marie Bombokole vieux baobab C. Braeckman- Le Soir - 16 avril 2014 Avant l’hommage national qui lui sera rendu à KinshasaJustin- Marie Bombokol’un des pères de l’indépendance congolaisea reçu à la cathédrale Saint Michel et Gudule le dernier hommage de ses compatriotes venus en grand nombre. Etaient présentes aussi plusieurs personnalités belges comme André Flahauxle président du Parlementle Vice Premier Ministre Didier Reynders ou Herman de Crooqui a rappelé 50 années d’une indéfectible amitiénouée sur les travées de l’Université libre de Bruxelles. C’est en 1956 que le fils du chef traditionnel de Bosileladans la province de l’Equateurdébarque à Bruxelles. Son père l’a initié aux fondements de la culture des Mongoun grand peuple de l’Ouest congolaisles missionnairesimpressionnés par ses facultés intellectuelles et les bons résultats déjà obtenus à l’Université Lovaniumlui ont décroché une bourse lui permettant de s’inscrire en sciences politiques et diplomatiques. La petite histoire raconte que de Croodécouvrant un jeune Africain grelottant dans les frimas de l’avenue Franklin Rooseveltlui aurait offert son loden… Large sourireregard malicieuxle jeune Bomboko conquiert les cœursles titres académiques et les responsabilités : non content d’être le premier étudiant congolais diplômé en Belgiqueil préside l’Union générale des étudiants du Congo belge et du Ruanda Urundi et collabore avec l’Institut de sociologie de l’ULB. En 1960il est l’un des très rares Congolais dotés d’un diplôme universitaire etpassionné par la politiqueil participe à la Table ronde économique de 1960. Aux côtés de Patrice Lumumba qui deviendra Premier Ministreil signe l’acte consacrant l’accession du Congo à l’indépendance. Dans une brève évocation pleine d’émotionMario Cardoso Losembequi à l’époque appartenait au parti de Lumumbaa rappelé combien cette indépendance fut précipitéecomment Bombokojeune intellectuel sans expériencefut propulsé aux affaires étrangères du Congo indépendant. Car la fuite des colons belges (que Bomboko protégera personnellement) accélère la promotion des premiers universitaires congolais et après l’assassinat de LumumbaBombokoaux côtés de Mobutudevient membre du groupe de Binzapuis fondateur du Mouvement populaire de la révolutionle parti unique qui contrôlera le pays durant trois décennies. En disparaissant sans jamais s’être réellement confiéJustin Marie Bomboko a coupé les racines de la mémoire : on ignorera toujours comment Lumumba fut révoqué par Kasavubucomment le leader rebelle Pierre Mulele fut assassiné après être revenu d’exil grâce aux efforts diplomatiques de Bomboko…Mais avec les annéesles questions et les critiques se sont estompées. Les Congolais se souviennent du « vieux baobab » devenu vice président du Sénat et défendant toujours l’unité de son paysles Belges saluent avec émotion le plus fidèle de leurs amisqu’ils hébergèrent même dans les locaux de l’ambassade durant les temps difficilesla très grande famille et les nombreuses relations du « Vieux » évoquent son éruditionson humoursa connaissance de la culture des Anamongo dont il était le leader incontestable…La mèche blanchequi le rendait si facilement reconnaissableest passée à l’histoire elle aussi… Un gentleman dans le massif des Virunga C. Braeckman- Le Soir - 16 avril 2014 Emmanuel de Merodele conservateur du parc national des Virungaest toujours en soins intensifs à Gomamais sa vie ne serait plus en danger. Alors qu’il regagnait son bureausitué à Rumangaboau cœur du plus ancien parc d’Afriquele directeur provincial de l’Institut congolais pour la conservation de la nature a échappé de justesse à une embuscade qui aurait pu lui coûter la vie : alors qu’il traversait la localité de Rwazasituée à 30 km de la capitale du Nord Kivu des hommes armés venus de la brousse ont tiré sur sa jeep. Touché à l’abdomen et au thoraxM. de Merode a été sauvé par des militaires congolais qui l’ont amené à l’hôpital Heal Africamais les assaillants ont réussi à prendre la fuite. Cette attaque suscite une vive émotion à Goma : Belge d’origine aristocratiquede Merode a été nommé en 2008 à la tête de l’ex parc Albert qui s’étend sur 800.000 km2 et abrite les derniers gorilles de montagne. Anthropologue formé dans les meilleures universités britanniquesde Merode avait travaillé auparavant dans le parc de la Garamba et surtout au Kenya où il avait été à bonne école : son beau père n’est autre que Richard Leakeyl’homme quitout en les protégeanta réussi à transformer les parcs nationaux du Kenya en véritable manne touristique. Ayant prêté serment devant le drapeau congolaisde Merode a rang de colonel dans l’armée nationale et il est le seul étranger à disposer de pouvoirs judiciaires. Ces attributions lui ont permis de tenter de remettre de l’ordre dans un parc quià son arrivéeaccueillait des braconniers qui chassaient les hippopotames à la mitrailleuse et des groupes armés de tout calibre« génocidaires » hutusrebelles tutsis du M23Mai Mai congolais. Short kakichemise impeccablede Merode vit toujours sous la tente et il a réussi à transformer en véritable petite armée les 400 gardes du parcformés par… d’anciens commandos belges. Même si les touristes commençaient à revenirque 30% des recettes du parc bénéficiaient aux populations locales et que des projets concrets comme les adductions d’eau ou les centres de santé se multipliaientle directeuradulé par les populations localesn’a cependant jamais manqué d’ennemis. En effetses gardes n’hésitent pas à engager le combat avec les groupes qui produisent du charbon de boisun commerce dirigé vers Goma ou le Rwanda qui rapporte 3 millions de dollars par an mais contribue à la déforestation. Mais surtoutsuivant les ordres de leur directeurles gardes tentent d’empêcher la société pétrolière britannique SOCO de mener des prospections illégales dans le parc. Désormaisle pétroledécouvert sur les rives du lac Edouardreprésente un nouveau cauchemarpire encore que la guerre : Soco a réussi à convaincre les autoritésà Kinshasa comme à Gomaque ses royalties pourraient assurer le relèvement économique de la province sinistréebien plus vite qu’une manne touristique qui tarde à venir ou que les subventions versées par l’Unesco ou l’Union européenne à un parc classé « patrimoine de l’humanité ». Or noir contre or vert : la partie apparaît bien inégale… Lorsqu’il tomba dans une embuscadede Merode venait de déposer sur le bureau du procureur de Goma un dossier dénonçant les activités illicites de Soco… AMNISTIE SELECTIVE EN RDC Christophe RIGAUD – Afrikarabia - 20 avr 2014 Une première liste de 50 amnistiés vient d’être dévoilée. Parmi les bénéficiaires : des ex-M23mais aussi des membres de l’ARP de Munene ou des fidèles d’Honoré Ngbanda. Une amnistie très politique en vue du prochain gouvernement de « cohésion nationale« .
Très attendue par la classe politique congolaisela liste des premières amnisties a été publiée ce samedi par la ministre de la JusticeWivine Matipa. Une première liste restreinte à 50 nomsmais qui en dit déjà beaucoup sur les intentions du président Joseph Kabilatoujours en quête d’unité nationale. Parmi les premiers bénéficiaireson retrouve sans surprise des ex-membres du M23 (15 noms sont inscrits sur la liste). Après sa défaite militaire de novembre 2013la rébellion s’était une nouvelle fois déchirée entre partisans de la signature d’un accord et les « durs du mouvement« . On retrouve donc sur la liste des amnistiésl’aile politique la plus compatible avec Kinshasa. Avec au premier rang : René Abandile chef de la délégation rebelle au dialogue de Kampala. Le « diplomate » du M23 a toujours maintenu le dialogue avec les autorités congolaises. On y trouve aussi Serge Kambasu Ngeve. En novembre 2013le secrétaire permanent du M23 s’était opposé au président du mouvementBertrand Bisimwa. En causela terminologie du document à signer avec Kinshasa après la défaite du M23. Kambasu était prêt à signer les « conclusions » des pourparlers de Kampala avec le gouvernement congolaisalors que Bisimwa prônait la signature d’un « accord« . La nuance est subtilemais derrière la sémantiqueil fallait y voir les tensions qui régnaient alors entre les deux parrains de la rébellion : l’Ouganda et le Rwanda. Le « pragmatisme » d’Abandi et Kambasu a donc payé. Les deux « politiques » du M23 sont donc amnistiables. Munene et « Terminator« La liste des amnistiés ne s’arrête pas là. Elle contient également d’autres mouvements insurrectionnels. Parmi euxles membres des attaques du 27 février 2011 à Kinshasa. Ce jour làdeux groupes d’une centaine d’hommes habillés en tenue civile et venantselon une source de l’ONUde Brazzavilleattaquent la résidence de Gombe du président Joseph Kabila. Le bilan est lourd : 19 morts. Egalement sur la listedes membres de l’ARP du général Faustin Munene. Opposant politiquedepuis Mobutujusqu’à Joseph Kabilale général Munene avait trouvé refuge en 2010 au Congo-Brazzaville voisin. Sur la listesont aussi nommés quelques miliciens Enyelequi combattent Kinshasa dans la province de l’Equateur. Plus étonnantsur la liste des amnisties se trouvent des proches d’Honoré Ngbandaappelé « Terminator«lorsqu’il dirigeait d’une main de fer les services de sécurité du maréchal Mobutu. Les hommes de Ngbanda sont peu actif en RDC. Mais Honoré Ngbandaqui anime son mouvement d’opposition depuis l’Europebénéficie toujours d’un excellent réseau de renseignement au sein de l ‘ANR et de l’armée congolaise.
Des amnisties… et des arrières pensées politiques Dans cette première liste « fourre-tout » des 50 premiers amnistiésKinshasa cherche avant tout à faire un premier geste politique en direction de différents mouvements d’opposition congolais. Pour le M23les autorités congolaises ne souhaitent pas renouveler les erreurs du passé en amnistiant ou en intégrant les responsables militaires dans l’armée. Sultani Makengale chef militaire du M23 n’est donc pas « éligible » pour Kinshasatout comme la plupart des commandants rebellesqui ont commis des crimes de guerre. En amnistiant quelques politiques du mouvementKinshasa espère « dissoudre » la rébellion en coupant le politique du militaire. Cela n’empêchera sans doute pas l’ex-M23 de se reformer sous un autre nommais cela permet de gagner un peu de temps. Concernantles autres mouvements insurrectionnels (MuneneNgbanda)ceux-ci sont clairement plus « anecdotiques » et ne représentent pas un réel danger pour le régime de Joseph Kabila. Ce geste d’amnistie est donc purement symbolique et permet d’envoyer un signal positif à l’opposition politique et à la communauté internationale. L’objectif du président Kabila est avant tout de rassembler une nouvelle majorité autour de luien attendant la nomination d’un prochain gouvernement d’union nationale et « de large ouverture politique« . Derrière ces bonnes intentionsse cache un autre objectifmoins avouable du président Kabila : avoir la plus grande majorité possible pour changer la Constitution et pouvoir se représenter pour un troisième mandat en 2016.
Les oubliés de l’amnistie Grands absents de cette première liste d’amnistieles personnes condamnées pour l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila en 2001 (ils sont une trentaine). De nombreuses ONG avaient en effet demandé que l’amnistie s’applique pour ces accusés dont certains encourent la peine de mort. Autres oubliés : les prisonniers politiquescomme Eugène Diomi Ndongala ou le pasteur Fernando Kutino. Ces deux opposants s’estiment être " les détenus personnels de Joseph Kabila" . (…)En attendantd’autres personnes peuvent continuer à demander l’amnistie pour « faits insurrectionnelsfaits de guerre et infractions politiques commis entre le 1er janvier 2006 et le 20 décembre 2013« . La ministre congolaise de la JusticeWivine a prévenu : « beaucoup plus pourront faire l’objet d’une amnistie mais ils doivent impérativement remplir un formulaire les engageant à ne plus commettre les faits amnistiés« . Les candidatsqui doivent tous être congolaisont 6 mois pour envoyer le formulaire de demande. Cette première liste de 50 noms constitue donc une premier « ballon d’essai » pour Kinshasaqui espère bien faire rentrer dans les rangs ses opposants les plus déterminés.
RDC: quid du retour des éléments du M23? RFI - 21-04-2014 L’amnistie annoncée d’une cinquante personnesdont des membres du M23était prévue depuis février dernier dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions des pourparlers de Kampala. Désormaisil s’agit de passer aux étapes suivantesnotamment la phase de « DDR » (désarmementdémobilisation et réintégration). L’annonce du gouvernement congolaisce week-endd’une liste de cinquante personnes qui vont bénéficier d’une amnistie vient traduire dans les actes une loi votée en février dernierqui couvre les faits insurrectionnelsles faits de guerre et infractions politiques commis entre le 1er janvier 2006 et le 20 décembre 2013. Cette loi était l'une des étapes nécessaires à la mise en œuvre des conclusions des pourparlers de Kampala. Si René Abandile chef de la délégation du M23 aux pourparlers de paix de Kampalaest amnistié et paspar exemplele président du mouvementBertrand Bisimwac'est parce qu'il a toujours été désigné comme le point focalchargé du côté du M23 de gérer la mise en œuvre des conclusions de Kampala. Cette amnistie devrait donc permettre à René Abandi de voyagernotamment en RDCpour rencontrer ses partenaires congolais pourdit-on de part et d'autre« faire avancer le dossier ». Un processus bloqué depuis février Un dossier qui semblait en bonne voieau mois de février dernier. Les autorités ougandaises avaient proposé la mise en place d'une commission conjointe Ouganda - Congo pour identifier les ex-combattants du M23 présents sur son sol. La mission des Nations unies avait alors promis d'assister Kinshasa d'un point de vue logistique pour transporter les experts congolais sur placepuis les ex-combattants identifiés vers Walikale et Kisangani pour qu'ils soient démobilisés. Il y a aussi les quelque 600 ex-rebelles qui se trouvent sur le sol rwandais. Kigali avait également manifesté son impatience à voir le processus démarrer. Quant au gouvernement congolaisil avait établi un chronogramme approuvé par la communauté internationale. Les causes du temps perdu Mais depuis févrierplus rienjusqu'à cette annonce de l'amnistie de René Abandi. S'agit-il d'un signe que le processus de démobilisationconsidéré comme crucial pour la paix par la communauté internationaleva pouvoir réellement commencer ? Ouiassure François Mwambachargé pour la partie congolaise de faire le suivi des conclusions des pourparlers de Kampala. Il reconnaît qu’il y a eu du retardpour deux raisons. La premièrec’est que « la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacsndlr)la structure pilote de tout ce processus a changé de présidencequi est passée de l’Ouganda à l’Angola. Et dans ce genre d’exerciceil y a toujours un peu de temps pour que les gensles nouveauxpuissent s’en imprégner. » Deuxième facteur de ralentissementselon le coordonnateur du mécanisme de suivi mis en place par le gouvernement congolais : « Du côté congolaison peut plutôt parler des aspects psychologiques. Nous sortons d’une guerredoncnous avons à construire la confiance. Il n’est pas évidenteffectivementpour certains responsables de se lancer dans l’exécution d’une feuille de route comme si de rien n’était. Les gens prennent des précautionsvérifient les choses eteffectivementcela prend du temps. » Affirmant que « les choses sont maintenant réglées » et que le gouvernement congolais s’est concerté pour s’entendre sur « non seulement les urgencesmais les étapes qui viennent »François Mwamba assure que le temps perdu « va être rattrapé ». « Nous devons aller très vite dans l’étape de la DDR (Désarmementdémobilisation et réintégrationndlr) »insiste-t-il. Le Katanga s’enfonce dans l’instabilité. Christophe RIGAUD Afrikarabia22 avril 2014 Les Nations unies tirent la sonnette d’alarme sur la situation humanitaire au Katanga. La province pourrait atteindre le million de déplacés fin 2014alors que les violences se poursuivent. Le Katanga est-il en train de devenir un nouveau Kivu? Alors que la situation sécuritaire se calme au Nord-Kivu depuis la reddition des rebelles du M23 en novembre 2013la riche province du Katanga continue de s’enliser dans l’instabilité. Une note du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) dénonce les attaques répétées des groupes armés sur les populations civiles et s’inquiète du nombre croissant de réfugiéssans structure adaptée dans la région pour les accueillir. Entre décembre 2011 et avril 2014les déplacés à l’intérieur du Katanga sont passés de 50.000 à 500.000. « Pas une semaine sans attaque Maï-Maï » Au banc des accusés : les différents groupes d’autodéfense Maï-Maï qui pillent et attaquent les villages. Selon OCHA« du 1er janvier et 31 marsplus de 35 attaques de Maï-Maï ont été rapportées dans les territoires de ManonoMitwaba et Pwetole fameux « triangle de la mort » situé au Nord du Katanga. Les conséquences sont lourdes pour les civils : 1 500 habitations ont été incendiées dont 875 dans le Territoire de Pweto. Une situation aggravée par le fait qu’il n’y a pas de camp de déplacés au Katanga. D’après l’ONU« 86% des déplacés se trouvent dans des familles d’accueil (souvent démunies) et 14% des autres se trouvent dans les sites « spontanés » de KalemieManonoMoba et Pweto« . Résultat : 80% des ménages de déplacés souffrent d’insécurité alimentaire. Avec des conditions sanitaires extrêmement précairesle cholérala rougeole et le paludisme font des ravages. « Une forte mobilisation doit se mettre en place » Dans ce contexte de forte instabilitéle bureau de l’OCHA en République démocratique du Congo se demande ce qui pourrait empêcher le Katanga t’atteindre le million de déplacés d’ici la fin 2014 si rien n’est fait ? « Une forte mobilisation nationale et internationale doit se mettre en place » explique l’OCHAqui demande « une implication accrue de l’Etat congolaisplus d’effort de la part des acteurs humanitaires présentsun plaidoyer afin que d’autres agences viennent s’implantersans oublier plus de fonds humanitaires. Le Katanga toujours rebelle Au coeur de l’insécurité katangaise : le bras de fer qui oppose sécessionnistes et fédéralistes au pouvoir central de Kinshasa. Au premier rang des fauteurs de troubleon trouve les miliciens sécessionnistes Bakata Katanga. En mars 2013ce groupe avait brièvement investi le centre-ville de Lubumbashi au nez et à la barbe des forces de sécurité congolaises. Depuisles Bakata Katanga sont les auteurs de dizaines d’attaques violentes dans la province. Incendiesviolsexpéditions punitives… les victimes se comptent elles aussi par dizaines. Derrière ce mouvement Maï-Maï extrêmement violentcertains croient voir se cacher plusieurs hommes politiques et hommes d’affaires katangais. On cite le plus souvent John Numbil’ancien numéro 1 de la police congolaisetombé en disgrâce depuis le meurtre d’un militant des droits de l’hommeet que l’on accuse de manipuler et de soutenir les Bakata Katanga. Evidemmentaucune preuve n’a encore été apportée à ces accusationsque le principal intéressé réfute en bloc. On trouve ensuite un second « baron katangais » : le très remuant Gabriel Kyungu wa Kumwanzaprésident de l’Assemblée provinciale du Katanga. Ce partisan du fédéralisme est avant tout le chantre d’un « Katanga fort »qu’il ne souhaite pas voir morcelé comme le prévoit la loi de décentralisation de Kinshasa. Kyungu est à la tête de l’Union des fédéralistes du Congo (Unafec)un partimembre de la majorité présidentiellemais très résolu à garder un « Katanga uni» … quitte à jouer les gros bras avec les forces de sécurité congolaises de Joseph Kabila. Le week-end dernierdes affrontements entre la Jeunesse de l’Union des fédéralistes du Congo (Junafec) et l’armée ont fait trois morts et plusieurs blessés à Likasiau Nord de Lubumbashi. Que fait la Monusco ? Où s’arrêtera la spirale de la violence au Katanga ? En février 2014la Monuscola mission de l’ONU en RDCavait décidé de renforcer sa présence au Katanganotamment à Pwetodans le « triangle de la mort» . « La neutralisation des Bakata Katanga » était un des objectifs affichés par les casques bleus. Depuispeu de résultat sur le terrain. Piredébut avrilMonseigneur Fulgence Mutebaévêque de Kilwa-Kasengaannonçait « un mouvement de regroupement de miliciens Bakata Katanga » qui se dirigeait vers Mitwabasur les ondes de Radio Okapi… la radio onusienne ! « Le Katanga ne doit plus être une crise négligée » avertissait dans sa note le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU. Pour le momentcela semble pourtant être le cas. Congo Inclaboratoire du futur C. Braeckman- Le Soir - 25 avril 2014 Une fiction ? Allons donc ! Voici un livre dont le lecteurpour peu qu’il se soit jamais intéressé au Congoa l’impression de connaître tous les protagonistes. Un roman ? Comment le qualifier ainsi alors que la trame de cet ouvrage se découpe chaque jour dans l’actualité ? Pas plus que le jeu video qui fait l’éducation du jeune Pygmée Isookangal’histoire n’est imaginaire que par l’enchaînement des séquences…Le point de départ du récit est tellement évidentque nulavant In Koli Jean Bofane n’avait osé l’énoncer aussi simplement : le Congoavec ses guerresses cruautésses convoitisesn’est pas en retard sur l’époqueil est en avance. Précurseur de désordres futursde rapprochements insoupçonnésannonciateur d’une débrouillardise universelle qui sera la condition de la survie sur une planète privée de repères. Sous la voûte d’une forêt tropicale qu’il voudrait voir disparaître car elle fait obstacle à ses ambitionsIsookangafutur chef de la tribu pygmée des Ekondacroit au progrèsà l’internationalismeil se moque des traditions de ses ancêtres. Le jeu video Raging Tradedécouvert sur l’ordinateur volé à une jeune anthropologuea donné à l’aspirant mondialiste les clés de compréhension qui lui manquaient : par le biais de groupes armés et de compagnies de sécuritéles multinationales se disputent un territoire d’une richesse insolentele « Gondavanaland ». Le nom des sociétésà lui seulannonce le programme et la couleur : Skulls and Bones Mining FieldsMass Graves PetroleumHiroshima-NagaBlood and OilUranium et Sécurité sans oublier l’ennemi avec lequel il faut toujours compterKannibal Dawaredoutable dans le lobbying et la négociationtoujours prêt à trahir. A la tête de Congo Bololo (Congo amer…) Isookanga se veut un raider vorace. Tout lui est bon à prendrepétroleeauterres mais surtoutoh surtoutressources minières. A cette finà lui comme aux autrestout est permisles bombardementsle nettoyage ethniqueles viols massifsles déplacements de populationla mise en esclavage de villageois obligés de creuser jusqu’au bout de la vie. Autofinancéesces guerres comportent parfois des désagrémentsaisément surmontables d’ailleursembargos de l’Onugel des comptes bancaires voire tribunaux internationaux… Rien ne réussit cependant à interrompre la lancinante rengaine de Raging Trade« run nigga run »une chanson qui fait courir le jeune Pygmée jusque Kinshasa et l’aide à se tailler une place au soleilnon plus dans le jeu virtuelmais dans un monde réel où « run mothafucker run » (coursvioleur de ta mère) n’est plus un couplet mais une réalité. Isookangale fil (fils ?) conducteur croise et recroise des personnages à la fois réalistesattachants mais qui ont un air de déjà vu : Shasha la Jactanceune fille quiaprès avoir échappé à un massacre dans l ’Est s’est réfugiée parmi les shege (enfants des rues ) de KinshasaWaldemar Mirnas le Casque bleu lithuanienZhang Xia le jeune Chinois abandonné par son patron mais qui se concocte un business plan d’enfer avec son pote le Pygmée. Le récit est dominé par la prestance de Kiro Bizimungul’ex commandant Kobra Zulu dont les camions chargés de militaires avaient un jour débarqué dans le territoire de Mwenga (Sud Kivu) « afin de contribuer à réaliser l’utopie des ex hommes d’Etat et des milliardaires réunis à Urugwiro Village (siège de la présidence du Rwanda) : épouvanter les habitants du Kivu qui ne voulaient ni se terrer ni disparaître afin qu’ils finissent par quitter la terre de leur plein gré ». Décrivant le déferlements de la cruauté et du sadismeJean Bofane est allé aussi loin que les rapports de Human Right Watch ou de la Cour pénale internationalemais le talent de l’écrivain l’a emporté sur la prose froide des enquêteurs : son personnage de Kiro Bizimungu est plus réalisteplus crédible encore que celui de son modèle Bosco Ntaganga… Kinshasalieu de concentration de la fissionlaboratoire du futur et accessoirement capitale de la nébuleuse Congo Inc : seul un conteur hors pair pouvait nous y amenernous faire accepter que dans ce récit monté de toutes piècestout pourrait être vrai… In Koli Jean BofaneCongo Incle testament de BismarckActes Sud Rêver de manonoet y aller… C. Braeckman- Le Soir - 25 avril 2014 Manono ? Un rêve moderniste au cœur de la forêt. Des avenues bien éclairéessillonnées par des voitures neuvesdes villas Art Deco.. Luxecalme et volupté… C’est par hasard que le jeune chercheur Ben Rawlencerecru de descriptions apocalyptiques du Congo en guerreest tombé sur de vieilles cartes postales publiées à la veille de l’indépendance par la Géominesla compagnie minière belge qui avait développé cette localité du Nord Katanga. Mu par une idée saugrenue- retrouver ce qui reste de Manono- Rawlence se met un jour en route au départ du Nord Kivurefusant d’emprunter les vols de la Monuscoune solution de facilité… Sac à dosprotégé par son ignorance et sa jeunesseil emprunte tous les transports locauxmotovélobateaupirogueil loge dans les couvents ou les ruinesse nourrit de haricots ou de petits poissonsse lie d’amitié avec les animateurs des radios locales qui se révéleront des miracles d’hospitalitéde savoir et de bons tuyaux. Au fil du périplec’est un autre Congo qui apparaît. Pillé certesdévastémais toujours deboutexemple quotidien de débrouillardise et d’humourun « Congo d’en bas » où Rawlence déniche le scoop auquel nul n’avait jamais pensé : expliquer comment les Congolais réussissent à vivreau delà des guerres et après les massacres. A leur rythme et avec leurs vérités… Ben Rawlenceradio CongoVoyage au cœur du Congo des Africainséditions Globe
Les rails congolais ont encore tué. Et, dans ce créneau, la SNCC (Société Nationale des Chemins de Fer) du Congo affiche un palmarès qui fait peur. En ce temps de vive émotion, où le bilan des morts est revu à la hausse d’heure en heure, dépassant largement la quarantaine et pouvant progresser, selon certaines sources, jusqu’au double voire plus, chacun peut constater que la RDC est à l’heure du « fula-fula » ferroviaire.
Comme le transport par avion ou par bateau, le transport par train n’échappe pas à la mode de la surcharge des wagons, de la vétusté des locomotives et des rails, dont l’écartement relève d’une époque ancienne. Dans le cas sous examen, la réaction du président de la délégation syndicaliste de la SNCC résonne avec force dans plusieurs oreilles, car ce compatriote porte des accusations graves contre ceux qui avaient négocié la dizaine de locomotives récemment acquises par cette entreprise publique.
A l’en croire, le Trésor public congolais a jeté l’argent par la fenêtre, en finançant des engins complètement amortis, dont la fabrication remonterait aux années ’60. Et d’affirmer, qu’en quatre mois, la SNCC a perdu quatre locomotives à la suite d’accidents dus, selon lui, à des défaillances mécaniques.
Ce qu’il y a lieu de déplorer, dans le secteur du transport ferroviaire, c’est à la fois la vétusté des lignes ferroviaires, des locomotives et des wagons. Le train congolais est exploité comme un « fula-fula » routier, où les passagers sont traités au même titre que des minerais de cuivre et de cobalt. On constate un refus systématique de décideurs politiques de moderniser les rails, les trains et les wagons congolais, parce que certains détiennent de gros intérêts dans les véhicules poids lourds qui font quotidiennement des navettes entre les zones minières et plusieurs pays frontaliers, dans des opérations maffieuses de sortie ou d’entrée des marchandises.
Ce sont précisément des barrons du transport routier, par ailleurs décideurs politiques à des degrés divers, pense-t-on, qui refusent aux rails, aux locomotives et à leurs rames de s’adapter aux standards internationaux. Il s’observe une sorte d’agenda planifié d’élimination systématique de la SNCC au Katanga, au Maniema et dans les deux Kasaï, du circuit du transport des produits à l’import comme à l’export, comme c’est déjà le cas de la SCPT (ex-Onatra, sur l’axe Kinshasa-Matadi, totalement dominé par les porte-contenaires des privés.
Du coup, le pays est bloqué dans sa volonté de se désenclaver. Et l’on s’étonne que les populations congolaises souffrent des pénuries de toutes sortes. Le chemin de la croix de la SNCC risque de se poursuivre si le gouvernement n’ouvre pas le bon œil pour réhabiliter, sans arrière-pensées, les chemins de fer, les locomotives et les wagons porteurs de l’espoir de désenclavement du Congo profond.
Avec seulement 20 000 barils par jour, le Niger est parvenu à rapporter davantage en deux ans qu’en 40 ans d’exploitation de l’uranium.
Image may be NSFW. Clik here to view. Une pipeline dans le désert.
Le professeur Moussa Zaki, qui animait la semaine dernière la première partie d’une conférence sur « La gestion de l’exploitation minière en Afrique à la lumière du différend actuel entre le Niger et Areva», organisée par des étudiants tchadiens et nigériens à l’« Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) », au Sénégal, estime que l’équilibre financier entre la société « Areva » et l’État nigérien n’est pas équitable. Selon lui, « Areva» s’offre une manne financière importante dans l’extraction de l’uranium avec en retour un apport minime sur le budget national du pays.
« Les plus gros salaires de l’entreprise sont imposés en France», a affirmé le professeur Zaki, rapporte « Ndarinfo.com». Il souligne que la convention minière signée entre les deux parties favorise une déperdition des ressources et la domiciliation fiscale ou désavantage des citoyens nigériens. « La loi applicable entre Areva et l’Etat nigérien ne prendra fin qu’en 2043», a-t-il ajouté.
D’après le professeur Zaki, « en deux années d’exploitation, avec 20 000 barils, le pétrole a rapporté davantage que 40 ans d’exploitation de l’uranium ». Il précise que le Niger vendait le kilo de l’uranium à 27 000 FCFA (environ 40 euros) et « Areva » l’achetait et l’écoulait à 123 000 FCFA (environ 115 euros) sur le marché international. « Si les matières premières étaient payées à leur juste valeur, le Niger n’aurait pas besoin de l’aide au développement de la France», a-t-il ajouté.
L'HÉRITAGE JURIDIQUE POST-COLONIAL
Voilà plusieurs mois déjà qu’un différend oppose le gouvernement nigérien au groupe français « Areva » autour du renouvellement de leur contrat d’exploitation minière. Le Niger souhaite repartir sur la base de la loi minière de 2006 et de son nouveau régime fiscal revigoré, alors qu’Areva prétend déroger à ce nouveau régime sous prétexte que son contrat minier bénéficie d’une stabilisation fiscale.
Le professeur de droit fiscal, Mouhammadou Mbow, a pour sa part déploré les conséquences négatives de l’héritage juridique post-colonial en matière de conventions minières. L’absence d’effort de « déconstruction de l’idéologie du sous-développement» par les États africains est, d’après lui, une cause de retard économique du continent.
Le professeur Mbow a rappelé que dans les années 60, le code des investissements accordaient des « avantages exorbitants aux investisseurs étrangers, en plus de la création de zones franches qui offraient d’importantes dérogations à ces sociétés».
Qui, entre le gouvernement nigérien et « Areva », aura le dernier mot dans le cadre des clauses du renouvellement du contrat d’exploitation minière ?
Cordialement, La Direction du « RÉSEAU NERRATI-PRESS».
Avec ses immenses ressources naturelles, conjuguées à son capital humain tout aussi significatif, la RDC, sous la houlette du Président Joseph Kabila Kabange et le concours déterminé de tous les Congolais ayant la passion pour leur pays, dispose de tous les atouts pour parvenir à l’émergence à l’instar des Dragons d’Asie.
Image may be NSFW. Clik here to view.L’émergence de la République Démocratique du Congo, dont le sol et le sous-sol regorgent d’abondantes ressources naturelles non encore mises en valeur, exige un labeur soutenu, mettant en avant tous les atouts majeurs par une politique de gouvernance exemplaire, doublée de mesures incitatives. A cet égard, le gouvernement de la République se doit d’en favoriser une exploitation efficiente, afin que les revenus que ces ressources génèrent soient gérés dans la transparence pour le bien-être de la population sur l’ensemble du territoire national.
C’est le pari que le Président Joseph Kabila Kabange tient à tout prix à gagner, avec le concours de tous ses compatriotes, chacun dans sa sphère d’action. Lors de la présentation de son projet de société le 14 septembre 2011, le Chef de l’Etat avait en effet fait part de sa volonté politique de travailler, à travers des structures appropriées, pour l’exploration, revalidation et la sécurisation, au profit de la nation, de nos ressources naturelles, « gage de développement du pays ».
Ainsi, l’ambition d’un Congo émergent passe par la mise à contribution de ses ressources naturelles pour mobiliser les financements nécessaires à l’industrialisation de manière à éviter le piège du surendettement bancaire et la perte de la souveraineté nationale. « Nous cherchons la maximisation de la plus-value par la transformation sur place des matières premières et la recours à la fiscalité pour décourager l’exploitation des produits à l’état brut », soulignait le Président de la République par la même occasion.
La « Révolution de la modernité », vision à long terme de Joseph Kabila Kabange pour la RDC, repose donc incontestablement sur les ressources naturelles dont regorge le pays et qui, en raison de l’immensité de leurs réserves, demeurent toujours, 53 ans après l’indépendance, porteuses d’espoir pour les générations présentes et à venir. Et la croissance à deux chiffres attendue au cours de ce deuxième quinquennat ne pourra être boostée que par l’exploitation rationnelle de ces ressources forestières, minières, pétrolières, agricoles, d’hydrocarbures, halleutiques, hydriques et gazières.
Selon les prévisions des organismes financiers internationaux sérieux que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, le deuxième quinquennat sera marqué par une production record jamais atteinte en RDC dans ce secteur, grâce à l’arrivée à la maturation de prés d’une centaine de projets miniers et pétroliers dans la Province Orientale, au Katanga, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu. Dans un avenir proche, sont ainsi attendues des productions de l’ordre d’un million de tonnes de cuivre, de plus de cent mille tonnes de cobalt, de plus de vingt mille tonnes de cassitérite, de cinq tonnes d’or et de plus de cent mille barils par jour de pétrole.
Des atouts indéniables qui augurent d’un avenir prometteur pour l’économie congolaise. Et si la tendance se maintient et s’amplifie, nul ne peut douter que le pari d’un Congo émergent à l’horizon 2030 sera tenu. A condition que la paix règne sur toute l’étendue du territoire national. Ce à quoi s’attèle le Chef de l’Etat qui, depuis son accession à la magistrature suprême, s’est révélé un pèlerin infatigable, présent partout où se traitait la question de la paix pour la RDC, sans compter les efforts et initiatives internes pour y parvenir.
Les projets qu’implique la « Révolution de la modernité » pourront compter, pour leur mise en oeuvre durant les cinq ans à venir, sur des ressources budgétaires cumulées de l’ordre de cinquante milliards USD dont quinze milliards USD des partenaires extérieurs, selon la même source. L’on ne saurait cependant passer sous silence le paradoxe souvent constaté dans les pays en voie de développement, singulièrement en RDC, où l’abondance des ressources naturelles est perçue plutôt comme une malédiction, à cause des convoitises qu’elles suscitent et qui sont à la base des malheurs ayant endeuillé le pays des décennies durant. Pour le Président Joseph Kabila Kabange, qui entend laisser une empreinte indélébile de son passage à la magistrature suprême, il ne peut y avoir de fatalité attachée aux ressources naturelles. « Il n’existe aucune corrélation entre la dotation d’un pays en ressources naturelles et les désastres de diverses natures rencontrées. Bien au contraire, les ressources naturelles offrent un atout majeur grâce auquel les pays peuvent s’engager sur la voie de la croissance et de la prospérité. Tout est donc fonction de leur utilisation judicieuse », soulignait-il dans une adresse à la nation.
Avec ses immenses ressources naturelles, conjuguées à son capital humain tout aussi significatif, la RDC, sous la houlette du Président Joseph Kabila Kabange et le concours déterminé de tous les Congolais ayant la passion pour leur pays, dispose de tous les atouts pour parvenir à l’émergence à l’instar des Dragons d’Asie.
La RDC, un vaste territoire au coeur de l’Afrique avec une population estimée à 70 millions d’âmes, regorge d’importantes réserves de minerais connus, mais aussi de nombreuses matières non encore mises à jour. Rien que pour la seule province du Katanga, les réserves de cuivre sont évaluées à environ 70 millions de tonnes, Toutefois, force est de reconnaître que le pays ne dispose pas à ce jour d’un bilan de connaissance globale de toutes ses ressources minières. Le secteur des hydrocarbures, qui prend progressivement de l’essor, fait l’objet de recherches et d’exploration qui pourrait, à moyen et longs termes, modifier substantiellement la composition du PIB (Produit intérieur brut) et des recettes de l’Etat. La puissance énergétique de la RDC sera aussi développée à partir de son potentiel en hydrocarbures.
Dans ce domaine, le Chef de l’Etat vise la mise en valeur de l’ensemble des bassins sédimentaires du pays, notamment le bassin côtier, le bassin de la Cuvette centrale, le Graben Albertine et le Graben Tanganyika pour une production journalière de plusieurs barils dans un premier temps. La localisation de ces bassins sédimentaires met en évidence la vocation de la RDC de favoriser l’intégration économique africaine et la nécessité de créer des zones d’intérêts communs avec les pays frontaliers pour une exploitation en commun des blocs pétroliers, tout en retirant une part équitable de bénéfices pour notre propre pays », souligne Joseph Kabila Kabange dans son projet de société.
Des dispositions seront prises au cours de ces prochaines années pour l’accélération des études et autres formalités en vue de l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu qui constitue un autre pilier important pour les ambitions de la RDC dans les domaines de l’énergie et de l’environnement. Quant aux forêts, la RDC dispose, après l’Amazonie au Brésil, du deuxième massif du monde sur 145 millions d’hectares, dont douze millions seulement sont concédés à l’exploitation industrielle, constituant ainsi un immense puits de carbone au bénéfice de la régulation du climat mondial.
Cependant, la RDC n’est pas encore parvenue à convertir ses énormes potentialités en richesses au profit du bien-être de ses habitants. En effet, la contribution des ressources naturelles à l’économie et aux recettes publiques demeure encore relativement faible. A ce jour, le secteur minier, à titre d’illustration, contribue pour moins de 30% au Pib et représente en moyenne 10% de recettes publiques. Et la situation dans les deux autres secteurs précités (hydrocarbures et forestier) n’est pas non plus meilleure. Avec 25.000 barils de pétrole par jour et 300.000 m3 de bois par an, la contribution aux recettes publiques demeure insignifiante. C’est pour corriger cette tendance à la stagnation que le Président Joseph Kabila Kabange préconise l’engagement du pays sur la voie de la normalisation du cadre d’exploitation des ressources, avec un effort significatif sur l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles.
Le Congo a adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) depuis 2005. Le Président Joseph Kabila Kabange entend tout mettre en oeuvre pour que l’exploitation des ressources naturelles devienne une source de prospérité pour tous. C’est à l’atteinte de cet objectif qu’il consacre tous ses efforts à la tête de la RDC, notamment en instituant une « Conférence minière » dont la 2eme édition a eu lieu les 24 et 25 mars 2014 à Goma, dans la province du Nord-Kivu, sous le thème central » Gestion durable et transparente des ressources naturelles en RDC post-conflit: axes stratégiques et défis pour un commerce responsable dons un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat congolais et le secteur privé ».
Se substituant au peuple congolais avant même les élections
36 ONG en appellent déjà à la victoire de l'Opposition en 2016 !
Les 22 et 23 avril 2014, des ONG "venues de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo (ROC)" (ce qui est faux en consultant la liste des 36 participants) disent avoir " pris part au séminaire atelier organisé au CEPAS", forum au terme duquel elles ont fait une déclaration en cinq points, à savoir : "Raison de notre prise de position", "Pas de révision des dispositions constitutionnelles verrouillées", "Pas de révision des dispositions constitutionnelles non verrouillées dans le contexte de l’heure", "Pas de prolongation du mandat du Président de la République pour cause de report des élections" et "Nécessité de la préparation de l’alternance démocratique". Le point qui interpelle tout analyste politique avisé est le dernier dans la mesure où les ONG s'affichent publiquement pour l'échec de la Majorité actuelle aux échéances électorales de 2016 et se prononcent ouvertement pour la victoire de l'Opposition; ce qui a pour effet de les disqualifier comme missions d'observation électorale. Car en démocratie, alternance veut dire "changement de personnel opéré à la direction des institutions à travers les élections libres et transparentes"...
"Toupictionnaire", considéré comme " dictionnaire de politique", dit de l'alternance politique qu'elle "correspond à la situation d'un régime politique où des courants, des tendances ou des partis politiques différents se succèdentau pouvoir. C'est le cas lorsque la majorité politique est renversée par l'opposition, dans le respect des règles constitutionnelles, lors d'une élection législative ou présidentielle, par exemple", conclut-elle.
Pour Wikipedia.org, "En politique, on parle d'alternance politique lorsque des partis appartenant à des courants politiques différents se succèdent au pouvoir. En pratique, l'alternance consiste généralement en un renversement de la majorité politique lors d'élections présidentielles et/ou législatives".
En un mot, Muteba Luhunga de la Société civile/Katanga, Paul Kasongo de Mali/Maniema, Jérôme Bonso de Linelit et Aeta, Daniel Ntumba de Nscc/Kasaï Occidental, Jimmy Bashile d'Acidh/Kasaï Oriental, Dorcas Sokomayi de Linelit, Désiré Lisombandole de Ffsy/Province Orientale, Ethy's Mbala Kubu d'Aeta/Bandundu, Jonas Lukokivisi de Nscc/Bas-Congo, Alpha Kingo de l'Aeta/Bas-Congo, Dieudonné Been Masudi de Rnd/Katanga, Robert Bompose de Pvh, Marcel Wetsh'Okonda de Cdhc/Kinshasa, Jonas Tshiombela de Nscc, Muny Nlandu de l'Unikin, Guy Mudumbula Makoba de Crongd/Kin, Paul Amsini Musafini d'Icdea/Kinshasa, Georges Kapiamba d'Acaj, Nadine Patricia Kamuanya de Linelit/Kinshasa, Boniface Umpula de l'Acidh/Katanga, William Wenga du Renadhoc, Rosin Manketa de Vsv, Alikane Lokosa de Fudes/Cagl, Grace Lula Hamba de Lifded/Aeta Kinshasa, Serge Lukunga de l'Acidh/Katanga, Patrick Cibangu de Codesci/Kasaï Oriental, Albert Mutombo de Ciam-Kin, Laurent Kurhenga de Renaf/Aeta Sud-Kivu, Jean-Bosco Puna de la Société civile/RDC, Justine Masika de Sfvs/Nord-Kivu, Christopher Ngoyi de la Société civile/RDC, Olivier Gikomo Maswa de l'Acidh/Kinshasa, Gérard Bisambu de Rectc/Aeta, Joël Mpundu du Groupe Amos et Mwila Kayembe des Toges noires ont décidé, à la place peuple congolais, d'en appeler solennellement à la défaite de la Majorité. Donc en faveur de la victoire de l'Opposition.
Elles s'excluent de toute mission d'observation électorale
Effectivement, le fameux point 5 intitulé "Nécessité de la préparation de l’alternance démocratique" est libellé en ces termes : "Les ONG de la société civile relèvent que la fin du mandat du Président en exercice constitue une bonne opportunité pour la RDC pour emboiter le pas aux autres Etats africains qui savourent déjà les fruits de l’alternance démocratique au pouvoir: tels que le Bénin, le Ghana, le Sénégal, la Zambie, etc. car l’alternance permettra aux candidats de la majorité et à ceux de l’opposition de s’affronter à armes égales pour recueillir le suffrage des congolais. Les ONG de la société civile invitent les forces politiques à mettre à profit le peu de temps qui nous séparent de l’échéance de 2016 pour préparer cette alternance démocratique, entre autres, en proposant à la population une vision et un projet de société à la dimension du destin prophétique de la RDC, des stratégies ainsi que des hommes et des femmes pour sa concrétisation".
En clair, ces ONG considèrent que le départ de Joseph Kabila est une occasion non pas pour la Majorité de garder le pouvoir, mais pour qu'un opposant et sa famille politique prennent la succession. N'importe quel opposant, entendu.
Pourtant, elles savent toutes que nulle part dans la Constitution de la RDC - comme dans les Constitutions du Bénin, du Ghana, du Sénégal et de la Zambie ainsi que dans celles des Etats-Unis, de la France, de la Belgique, de la Grande-Bretagne et de la Scandinavie, voire du Japon, de la Corée du Sud, de l'Inde ou de l'Afrique du Sud, ne figure un seul article qui interdit à la Majorité de se succéder à elle-même.
Dans une chronique intitulée "2016 ne signifie pas forcément alternance !" mise en ligne voici trois semaines, trois exemples sont pris pour appuyer cette assertion : "L'histoire des Etats de tradition démocratique séculaire renseigne qu'aux Etats-Unis, le Parti républicain avait été aux affaires 12 ans de suite (1981-1993) contre 20 ans (1933-1953) pour le Parti démocrate alors que le mandat du président de la République est quadriennal. En France, sous la V° République, la Droite avait été aux affaires 23 ans de suite (1958-1981) pendant que le mandat présidentiel était septennal. En Grande-Bretagne, les Conservateurs étaient aux affaires 18 ans de suite (1979-1997) après un premier exploit de 29 ans (1935-1964)". Nous avons ajouté : "En RDC, la Majorité présidentielle est en droit de réaliser le même exploit. Les circonstances s'y prêtent. Faute d'alternative ni d'alternance dans le chef de l'Opposition", y lit-on.
Après tout, avons-nous relevé dans le chapeau, le principe universellement établi est que "un parti ou un regroupement politique se crée pour CONQUERIR, EXERCER ET CONSERVER LE POUVOIR". Et nous avons ajouté : "S'il n'a pas globalement ces trois objectifs dans ses statuts, c'est qu'il fait de l'aventure".
Les 36 ONG qui se sont réunies au Cepas en engageant unilatéralement l'ensemble de la Société civile peuvent tout ignorer ou tout contester, sauf le droit de la Majorité de garder le pouvoir tant que le peuple lui fait confiance.
Que ces ONG, habituées à évoquer la Constitution, les Lois de la République et même le Droit international, se soient pour une fois abstenues de fonder leur argumentation sur une seule disposition légale, c'est bien la preuve qu'elles savent qu'elles mentent.
Aussi, en toute logique, s'excluent-elles, elles-mêmes, de toute mission d'observation électorale du simple fait d'afficher leurs préférences "politiques".
D'ailleurs, comme par coïncidence, ces ONG ont pris position pour Etienne Tshisekedi lors des élections du 28 novembre 2011.
En attendant, on ne peut déjà s'interroger sur l'origine de la logistique pour réunir à Cepas des ONG "venues de toutes les provinces du pays", il a fallu un financement solide.
D'où l'interpellation à laquelle se livre l'internaute Lingomba dans sa réaction reproduite par le site www.7sur7.cd lorsqu'il écrit : " L'autre question est de se demander comment ces membres de la societe civile sont arrivés à Kinshasa, qui les a logés, nouris et autre prise en charge...".
Identifier la source du financement permet de savoir d'où vient ce qui s'apparente au mépris du souverain primaire. Car une Société civile qui se substitue au peuple est une escroquerie assumée.
L'Udps, défenseur de la Constitution autrefois contestée !
A l'occasion du 24ème anniversaire de l'enclenchement du processus démocratique par le maréchal Mobutu (et non du 20ème anniversaire comme le note le communiqué officiel du Secrétariat national aux Relations extérieures agissant au nom de la Présidence de l'Udps), une conférence de presse est organisée le jeudi 24 avril 2014 au siège de ce parti avec pour co-animateurs Bruno Mavungu et Félix Antoine Tshisekedi.
"Au sujet de la révision constitutionnelle, la fille aînée de l’Opposition parle de distraction et de provocation de la part des géniteurs d’un tel projet", déclare le premier et rapporte un journaliste présent.
Secrétaire général de l'Udps, le juriste Mavungu clame : «Personne n’ignore que la Constitution du 18 février 2006 est le résultat d’un consensus laborieusement obtenu par la classe politique Congolaise au Dialogue Inter-Congolais ».
Evidemment, les professionnels des médias non avisés acquiescent. Ils ignorent beaucoup sinon tout de l'Histoire de la Transition "Mobutu-Tshisekedi". Mais leurs confrères avisés sont censés, eux, être choqués. Pour la bonne et simple raison que si les choses ne dépendaient que de l'Udps, la Constitution du 18 février 2006 - pourtant résultat d'un consensus laborieusement obtenu par la classe politique à Sun City - n'aurait jamais existé.
Ils se souviennent que Dr Etienne Tshisekedi et Me Joseph Mukendi avaient pratiquement squatté Rfi et Bbc un certain 18 décembre 2005 pour inviter le peuple à boycotter le référendum constitutionnel au motif qu'il était un processus vicié, improductif.
Et voilà que depuis 2011 - sans se préoccuper de la moindre explication à donner au "Peuple d'abord" - ils en deviennent les principaux défenseurs.
En ce jour mémorable de "Comprenez mon émotion", il est bon de rappeler une tactique ou une technique (c'est selon) adoptée à l'Udps au cours de la première tranche de la Transition "1990-1997" : dire NON quand Mobutu dit OUI, et dire OUI quand Mobutu dit NON !
Premier exemple : lorsque Mobutu prône le multipartisme à trois (question d'éviter une prolifération des partis politiques), la réaction de Tshisekedi est de réclamer le multipartisme intégral ayant favorisé la création de 445 partis politiques. Dont la plupart vont survivre au maréchal et concourent à la présidentielle 2011. La presse rouge les qualifie sur ces entrefaites de "partis alimentaires". Voici ce que le même Tshisekedi en dit le 30 novembre 2011 dans l'interview accordée à Colette Braeckman : «‘ils n’ont qu’une ou deux voix, celle de leur femme, de leurs enfants…"!
Autre exemple : lorsque Mobutu dit NON à l'Afdl, Tshisekedi dit OUI. Et quand l'Afdl prend le pouvoir et Laurent-Désiré ne se sent aucune obligation de nommer Premier ministre Tshisekedi au nom du fameux retour à la légalité prôné dans le cadre de la Cns, le lider maximo se fâche. Il lance la nouvelle lutte contre la "dictature". En août 1998, le Rcd et le Mlc se sentent les ailes pousser. En fait, c'est son modus operandi deTshisekedi aujourd'hui totalement démonétisé. Qu'on se méprenne pas : c'est du modus operandi qu'il s'agit.
Des honorables libertins !
Premiers à livrer l'information, le journal "Le Phare" fait preuve de sagesse en ne citant pas nommément l'acteur politique soupçonné d'un enlèvement manqué à l'Université protestante du Congo (Upc) pour une affaire de moeurs.
Juriste de formation - heureusement pas de fonction - l'homme s'estime heureux de ne figurer sur aucune des photos érotiques. Dont celles du scandale ayant atteint l'institution universitaire. Sa chance - pour autant qu'elle en soit une - est de ne pas être le troisième de la série des parlementaires accusés de viol sexuel. De ce fait, il ne rejoindra pas Eugène Diomi Ndongala et Adolphe Onosumba au Cprk. Qu'à cela ne tienne !
Cependant, faire des photos des filles nues et s'auto-photographier en pleine fellation, c'est l'indice d'une perversion sexuelle à la limite de l'animalité. Aucun esprit rationnel ne peut comprendre qu'un acteur politique, de surcroît parlementaire, se livre à pareille pratique pour enrichir son fichier lorsqu'il sait qu'un téléphone est généralement à la portée de tout le monde : conjoint, parent, enfant, secrétaire, voire voleur !
Dans le cas du parlementaire indexé, on doit bien se demander l'usage qu'il veut en faire.
Que les filles - majeures ou mineures - soient consentantes ou non, elles sont foutues pour le reste de la vie : études gâchées, liaisons maritales hypothéquées !
Déjà, le déshonneur atteint leurs familles respectives. De même que la famille de l'honorable (!), puisque le discrédit retombe sur son épouse, sur ses enfants et même sur ses collègues...
Le seul résultat positif escomptable : certains malades qui nous gouvernent vont (peut-être) apprendre à dompter leur libido.
"Pétitions" pour Mukamba, Tshisekedi, Gbenye...
Ayant tiré sa référence le jeudi 10 avril 2014 à Bruxelles, le patriarche Justin Marie Bomboko rejoint dans l'autre monde ses contemporains
Samedi 19 avril dernier, lorsque sa dépouille arrive à l'aéroport international de Ndjili, l'attention de l'assistance est vite attirée par une présence et une absence. Présence de Jonas Mukamba, visiblement diminué par le poids de l'âge et de la santé. Absence d'Etienne Tshisekedi, lui-même dans le même subissant la même épreuve. Résultat : des principaux animateurs de la 1ère République, il ne reste plus grand monde. Si la mémoire ne (me) trahit pas, il y a encore Albert Kalonji, Antoine Gizenga, Christophe Gbenye, Marcel Busikiro, Mario Cardoso Losembe et, bien entendu, Jonas Mukamba avec Etienne Tshisekedi. Tous des témoins directs des événements ayant marqué les derniers instants du Congo Belge et les premiers de la République du Congo.
De ces Mohicans, seul le lion Pende Antoine Gizenga a écrit. Visiblement, le tome I de son ouvrage ne jouit pas d'une bonne politique de communication.
Par contre, le syndrome de la page blanche semble avoir gagné les autres.
Pourtant, ces Mohicans ont des choses à dire. Enormément de choses à transmettre.
Bomboko s'en va sans nous léguer un pan de sa mémoire. Iléo le précède en emportant son célèbre noeud. Que dire de Ndele ? De Nzeza Nlandu ? De Ngalula ? De Bolikango ? De Mandungu ? De Kasongo ? De Kititwa ? De Delvaux ? De Bolya ? De Mudingayi ? D'Edindali ?
Auraient-ils des choses à cacher ?
Sa dernière sortie médiatique, le patriarche Bomboko la fait sous forme de droit de réponse à un journal qui tente d'engager sa responsabilité dans le "coup d'Etat" contre le Gouvernement Lumumba et dans l'assassinat de Mulele. Bomboko a la lucidité de renvoyer ses "accusateurs" au contexte politique et diplomatique de l'époque. Ils ont la trentaine au moment où tourne la Grande Histoire du Congo-Belge. Ils ont droit à l'excuse d'une histoire qui se juge bien des décennies plus tard.
L'argument (à mon humble avis) tient la route. Il est valable pour tous ses contemporains.
Moralité : si seulement nos champions en pétition pouvaient mobiliser la rue pour l'initiative noble d'obliger les derniers des Mohicans d'écrire, le pays gagnerait en repères. Et le Congo, patrie de Patrice-Emery Lumumba, verrait se réaliser la prophétie du premier de ses Premiers ministres selon laquelle "L’histoire dira un jour son mot, mais ce ne sera pas l’histoire qu’on enseignera à Bruxelles, Washington, Paris ou aux Nations Unies, mais celle qu’on enseignera dans les pays affranchis du colonialisme et de ses fantoches. L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité". C'est dans sa lettre à son épouse Pauline Omba. Sa dernière lettre sur terre.
Alors, vous qui (nous) lisez : faites passer le message à Martin Fayulu et à Jean-Pierre Mukeba, initiateurs des pétitions "Malu-Malu dégage" et "Touch'pas à l'article 220 de la Constitution". Dites-leur qu'ils gagneraient en estime avec une telle démarche qu'avec celles - sans issue - qu'ils entreprennent pour se faire valoir.
Et Ewanga succède au patriarche Bomboko...
L'espace dit Anamongova de l'Equateur aux Kasaï Occidental et Oriental avec des ramifications au Bandundu, au Maniema et en Province Orientale. Il constitue presque le tiers du pays. L'autre - toujours renchérissant - dirait la moitié. Trêve de discution...
Dès sa reconnaissance, il y a sous peu, comme entité sociologique, l'Espace a pour animateur principal le patriarche Justin-Marie Bomboko, décédé récemment à l'âge de 87 ans.
Il se fait que peu avant sa mort, Bomboko, déclare Bertr and Ewanga, le volubile secrétaire général de l'Unc du non moins volubile président Viital Kamerhe , l'aurait désigné comme son successeur.
Serait-ce en catimini que s'opère la "remise-reprise" chez les Anamongo ? Si tel est le cas, alors respectons la dernière volonté du patriarche en prenant acte de sa "décision".
Mais si cela n'est pas le cas, préparons-nous déjà à un gros Tsunami dans l'espace Anamongo; le temps de lever le deuil dans les 40 jours. Car, pour autant qu'elle soit un principe sacré, l'alternance (eh oui !) dont Jean-Bertrand Ewanga (le politique, s'entend) devient l'un des défenseurs acharnés plaiderait aussi pour un autre Anamongo qui, cette fois-ci, ne serait pas l'Equateur mais, par exemple, de Lubefu ou de Lodja. A défaut alors d'aller au patriarche Omba Pene, la couronne reviendrait à l'un ou l'autre des membres de la famille Olenghankoy. A condition ne pas susciter une lutte fratricide entre un certain Joseph et un certain Emery. Suivez mon regard...
En attendant, il faut bien reconnaître que l'ultra-engagement politique de J-B Ewanga est aux antipodes de la modération, de la pondération, de la modestie, de l'humilité de Bomboko. Peut-être du fait pour ce dernier de n'avoir pas affiché ambitions politiques.
Juste pour la "digestion" : les téléspectateurs ont vu le "nouveau patriarche" le 24 avril 2014 dans la délégation de "Sauvons le Congo" ayant remis au président Aubin Minaku de l'Assemblée nationale les 54.000 signatures de la pétition "Malu-Malu dégage" avec sur sa tête un chéchia du chef Anamongo.
Signe qu'il a du mal à distinguer son mandat d'autorité coutumière de son mandat de député national et de secrétaire général d'un parti politique.
Voici comment la RDC a été rabaissée et conduite dans le monde des ténèbres
Raymond Tshibanda, c'est justement lapersonne qui avait fait le lit du M23 en rédigeant cet accord en faveur duCNDP/M 23. Lisez les articles 12.4 et 12.7 et vous comprendrez pourquoi. On n'a jamais vu un Ministre en charge desAffaires Étrangères se comporter d'une manière aussi légère et irresponsable comme lui.
Jamais de telles bévues ne se seraient produites du temps des Nguz, MeKamanda wa Kamanda, Ramazani Baya ou Bagbeni Adeito...Lisez vous-mêmes des documents en annexe, vous serez surpris de constater qu'à chaque fois que les membres de ce gouvernement vont "négocier", ils arrivent nus devant des être vils et minables, à savoir devant la racaille des tueurs-tutsi-rwandais du M23.
En se vantant d'avoir rédigé le texte de l'accord RDC/CNDP, Raymond Tshibanda se dénude devant les bourreaux du Peuple Congolais car sans charisme, ni vision historique dans la gestion de la diplomatie et du Ministre des Affaires Étrangères. Nguz a-Karl-i-Bond n'aurait jamais accepté de signer ces chiffons.
Les gens se pressent d'aller à la mangeoire des concertations bidon, alors que des vrais enjeux et complots se trament derrière leurs dos; la preuve, l'ONU, l'Union Africaine, la SADC et le CIRGL, viennent de sommer le petit gouvernement de Vichy de Kinshasa d'accueillir le M23 au sein des institutions de la République tout simplement parce que les hommes politiques congolais n'ont pas du répondant. C'est vraiment désolant et lamentable!!!!!!! C'est pourquoi ils en arrivent à signer ce genre de torchon.
Voici alors pour vous en convaincre, quelques extraits du texte de l'accord RDC/CNDP, de ce que Tshibanda avait concédé aux Criminels- tueurs-tutsi-rwandais, le 23 mars 2009, surtout qu'il avait accepté, au nom de ce gouvernement de Vichy, d'indemniser ces criminels au détriment des familles de 8.000.000 d'innocentes victimes congolaises.
Chers Compatriotes Congolais, Il s’agit d’un carnage, d’un génocide sans précédent : Enfants violés, vieillards violés, femmes violées et enterrées vivantes, femmes mutilées, femmes meurtries, femmes sauvagement tuées. Ces criminels de l’armée régulière rwandaise et leurs complices du M23 poussent leurs instincts criminels trop loin lorsqu’ils prennent un malin plaisir d’enfoncer des sticks de bois, des débris de verre et du sable dans leurs parties génitales "12.4. Les deux parties conviennent du rétablissement de l’autorité de l'Etatdans les territoires! de Masisi, de Rutshuru et de Nyiragango. Le principe convenu est donc celui de la réhabilitation dans leurs fonctions des Administrateurs de Territoire et des Administrateurs de Territoire Assistants nommés par l'Etat. Quant au reste du personnel, il reste en place jusqu'à nouvel ordre.
Les parties conviennent par ailleurs que dans la mise en œuvre de ces dispositions, soit privilégiée la nécessité de promouvoir la concorde et la paix sociale. A cet effet, des sanctions seront prises à l'endroit de ceux qui enfreindraient ces dispositions. Les ex-Administrateurs de Territoire du CNDP seront affectés à d'autres responsabilités dans le cadre plus large de la participation du CNDP à la vie politique nationale."
"12.5. Sans préjudice du droit et de l'équité, tous les biens spoliés doivent être remis à leurs propriétaires, personnes physiques ou morales.
Outre les mécanismes traditionnels de résolution de ce genre de contentieux, les parties conviennent de la mise sur pied rapide de comités locaux permanents de conciliation.
12 ..6. En vue d'une compétitivité accrue de l'économie nationale, les parties conviennent de la nécessité d'accélérer le processus de libéralisation des entreprises publiques en RDC.
1"2.7 Le Gouvernement s'engage à prendre en charge les blessés de guerre, orphelins et veuves des ex-éléments CNDP dont la liste sera produite par le CNDP. Les parties conviennent de la reconnaissance formelle des grades des ex-éléments CNDP aussi bien dans la Police Nationale Congolaise que dans les FARDC. Cette question sera administrativement réglée de manière globale dans le cadre des OG et les actes réglementaires y afférant seront pris. Les efforts pour une logistique efficace au profit des unités sur le terrain seront renforcés."
Peuple Congolais, ayez donc l'habitude de lire et de vous documenter. Lisez ces dispositions, vous comprendrez bien que ce sont des politiciens véreux, corrompus et collaborationnistes, qui n'ont pas le sens de l'honneur et de la dignité humaine comme Mende, Tshibanda, Lumanu, Kengo, Minaku, Boshab et compagnie qui contribuent à enfoncer notre Peuple dans les abimes du monde des ténèbres. Lisez les documents en annexe, on retrouve toujours Raymond Tshibanda dans la conception et la rédaction des accords avec des criminels tueurs-tutsis-rwandais du CNDP en 2009 et ceux d'avec ces mêmes criminels mais ayant tout simplement charge de nom et se présentèrent sous l'étiquette du M23. C'est lui et Kabila ainsi que d'autres pseudo-diplomates qui ont fait du Congo, la risée du monde. On les a corrompus et on leur ont fait signer deux fois les mêmes documents plusieurs fois. Et en plusieurs fois, la racaille tutsie-rwandaises s'est infiltrées dans nos institutions publique: Armée, police, gouvernement services spéciaux, la territoriale (ou tous les bamis congolais ont été change et à la place, on y a nommé des tutsis,), dans les entreprises publiques, au sein des Ministères ainsi qu'au sein de la Fonction Publique.
Sachez, chers compatriotes que, cette "guerre" nous imposée par la Communauté occidentale, les multinationales et la MONUSCO est de nature ethnique. On arme les tutsis-rwandais pour exterminer les bantous congolais pour dépeupler le Kivu en y implantant des masses tutsies et de proclamer, par un referendum bidon le rattachement de notre Province au Rwanda. Ceci, in fine de s'adjuger les richesses de notre pays, dont le coltan. C'est avec le coltan que l'on équipe les sous-marins nucléaire avec la technologie de pointe, c'est avec le coltan l'on conçoit plusieurs modules satellitaires et plusieurs autres gadgets informatiques. Par conséquent, la conquête du Kivu est une aubaine pour elles, car il suffit de venir sur terrain et de servir à volonté du fait que le gouvernement a démissionné de tous ses pouvoirs régaliens qui sont depuis gérés par Kigali. Quelle honte!!!!!!
En plus, vous devez savoir, Chers compatriotes congolais, qu’en vertu des dispositions des articles 51 et 52 de la Convention de Vienne sur le Droit des Traitès, la présence de Joseph Kabila à la tête de notre pays fait que le consentement de la République Démocratique du Congo à toutes les négociations internationales s’en trouve vicié et corrompu. Ce consentement est obtenu par force et par la contrainte du fait de ses allégeances à des puissances tierces notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Par conséquent, il n’est plus pour nous, en tout cas, le Plénipotentiaire attitré pour représenter la République Démocratique du Congo.
Tous les professeurs de Droit International Public vous le confirmeront. Je suis diplomate de formation et de carrière, spécialistes des questions approfondies du Droit Intenational Public, et j'attends celui qui me contredira sur ce point.
Les mystérieuses offshores du «dir’ fin’» de Kabila
Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, devait être à Bruxelles ces 2 et 3 avril pour le sommet UE-Afrique. Il s’est fait remplacer. M... Belgique révèle que son très fidèle directeur financier, Emmanuel Adrupiako, est administrateur de deux obscures sociétés panaméennes: Nova et Morayo. Qu’un Belge insaisissable apparaît dans une de ces offshores. Et qu’un Kinois surnommé «Mignon Panda» efface les traces d’Adrupiako sur Internet..C’est un personnage de l’ombre. Un fidèle d’entre les fidèles de Joseph Kabila. Un membre du «premier cercle» du président de la République démocratique du Congo (RDC). Contre vents et marées, depuis 2001, Emmanuel Adrupiako est le discret directeur financier du cabinet de Joseph Kabila. Il a survécu à tous les remaniements. C’est dire s’il jouit de la confiance indéfectible du président…
Une fidélité de 15 ans
Alors que Joseph Kabila devait être en visite officielle à Bruxelles ces 2 et 3 avril pour le 4e Sommet UE-Afrique organisé par le Conseil européen (il s'est finalement fait représenter par un de ses ministres), M… Belgique dévoile l’existence de deux offshores panaméennes, toujours actives aujourd’hui, dont Emmanuel Adrupiako est l’un des administrateurs. Quelles activités ces deux sociétés-écrans camouflent-elles? Seraient-elles utiles au président Kabila? Ou s’agirait-il d’affaires légitimes réalisées par Adrupiako? Mais dans ce cas, pourquoi tant d’opacité?
Peu connu des Congolais, Adrupiako, 53 ans, est un des membres fondateurs du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) créé par Joseph Kabila en 2002. Ce licencié en sciences économiques fut d’abord conseiller à l’Union nationale des travailleurs du Zaïre (UNTZa), alors premier syndicat interprofessionnel du pays, avant de devenir fonctionnaire au ministère du Plan. Il sera ensuite nommé directeur financier du Programme de vaccination. Puis, fin des années 1990, sous Kabila père, il s’approche véritablement des hautes sphères du pouvoir congolais en devenant assistant administratif au Secrétariat privé du chef de l’Etat.
En janvier 2001, quand Laurent-Désiré Kabila est abattu, son fils Joseph lui succède sans que des élections ne soient convoquées. Dans la foulée, Adrupiako est nommé directeur des finances du nouveau président de la République.
En novembre 2002, Emmanuel Adrupiako crée une première panaméenne: Nova International Investments SA. Ses partenaires au conseil d’administration? Un certain Engo Nkanda, né en 1952 à Léopoldville (Kinshasa), et un Français né en 1946 à Rennes, Edouard Martin.
Moisir avec les moustiques
Dans les documents officiels de Nova International (voir ci-dessous), Adrupiako est le président de l’offshore, Martin le secrétaire et Nkanda le trésorier. Ce dernier a obtenu la nationalité belge le 8 décembre 2000. Adrupiako n’a pas souhaité répondre à nos questions (il nous a envoyé un droit de réponse ce 2 avril que nous publions intégralement ci-dessous, NDLR). Il nous a renvoyés vers Engo Nkanda, que nous avons joint à Kinshasa. Ce dernier, auquel nous avons transmis les statuts de Nova International, obtenus auprès du Registre des sociétés panaméen, nie tout lien avec cette société offshore. «Je ne comprends pas pourquoi mon nom apparaît dans ces documents. On l’a utilisé à mon insu. Je suis ici en train de moisir avec les moustiques et je serais trésorier d’une société au Panama?».
Il dit qu’il ne connaît pas Adrupiako et qu’il va porter l’affaire devant la justice belge pour tenter d’élucider ce mystère. Mais l’homme au bout du fil était-il bien celui qu’il prétendait être? Quand nous lui avons demandé en quelle année il avait obtenu la nationalité belge, il s’est montré incapable de nous répondre…
Mais revenons à Adrupiako. Le 14 juillet 2003, il crée une seconde offshore au Panama: MorayoInvestments SA (voir les statuts ci-dessous). A ses côtés, un prête-nom local et une certaine Françoise Merenge Kibandja (par ailleurs administratrice d’une obscure fondation canadienne baptisée Urda et présidée par Adrupiako).
Deux autres offshores à Londres
Outre les panaméennes, le directeur financier de Joseph Kabila a également un faible pour les anglaises. En novembre 2003, il crée Multidigital Finance Limited, une coquille vide domiciliée dans une modeste habitation de Leyton, dans la banlieue londonienne. Officiellement, la société fournit des… soins dentaires. De cinq ans sa cadette, Victoria Adrupiako (son épouse? sa sœur?) est bombardée secrétaire de la société en 2004. Deux ans plus tard, Multidigital Finance est dissoute.Est-ce le désir de brouiller les pistes?
En mai 2008, Adrupiako crée une autre coquille au nom très proche: Multifunctional Finance Limited, domiciliée à la même adresse que feu Multidigital Finance. La société déclare alors être active dans l’«extraction de minerais de fer», la «production d’électricité»et les activités bancaires. Rien que ça. Elle sera dissoute en janvier 2013.
A côté de cet étrange business offshore, le directeur financier du président congolais soigne son «e-réputation». Adrupiako a en effet fait appel à un spécialiste de la réputation sur Internet, c’est-à-dire de l’image reflétée par les premiers résultats d’une recherche réalisée sur le nom d’une personne dans un moteur de recherche comme Google, par exemple. Objectif: faire «redescendre» les résultats compromettants le plus bas possible en créant un maximum de pages web «de distraction» bien référencées, c’est-à-dire qui apparaissent dans les premiers résultats.
Profil Facebook bidon
Il semble que ce qu’Adrupiako chercherait à cacher, justement, ce soit une discrète page web révélant ses liens avec les deux panaméennes – une page générée automatiquement à partir d’une base de données pirate qui provient du Registre des sociétés panaméen. Plusieurs blogs bidon ont été créés au nom d’Emmanuel Adrupiako sur les plate formes Canalblog, Overblog, Wordpress etBlogspot, ainsi que des profils Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, Viadeo, About.me, etc. Même des sites populaires de prénoms pour bébés ont été utilisés pour brouiller les pistes!
L’architecte de cette stratégie d’enfumage est un Congolais de Kinshasa, qui se présente sur la toile sous le nom de «Mignon Panda» ou «Mistikeur». Grâce à ses efforts, les offshores panaméennes d’Adrupiako n’apparaissent plus qu’en 47e position sur Google, soit à la fin de la 5e page de résultats lors d’une recherche réalisée sur «Emmanuel Adrupiako». Tout l’art de l’e-camouflage…
RDC: les rêves de conquête et conservation du pouvoir par tous les moyens et à n'importe quel prix hantent la majorité artificielle auto-proclamée
Image may be NSFW. Clik here to view. Les caciques du PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et Développement) sont déterminés à conserver le pouvoir sous la houlette de Joseph Kabila consacré président à vie par un suffrage indirect opéré par les députés nationaux.
Toutes les gesticulations qu’ils font fébrilement sur la scène politique, sans arrêt et sans retenue, n’ont pour objectif à atteindre que celui-là. La conquête et la conservation du pouvoir sont l’ambition normale de tous les partis politiques et leurs dirigeants.
Cette ambition normale va de pair avec le respect des règles du jeu en politique.
Si les règles du jeu sont systématiquement et délibérément violées, la conquête et la conservation du pouvoir sont illégales parce que découlant de la contrainte et de la violence. Les apparatchiks du PPRD ne sont pas en mesure de démontrer qu’ils sont respectueux des règles du jeu.
Depuis 2006 jusqu’aujourd’hui, ils sont habitués à recourir à des procédés indélicats. Violations de la Constitution ; corruption élevée à la hauteur d’une institution fraudes et tricheries électorales massives ; confiscation des médias publics ; culte de la personnalité; promotion de la pensée unique propagation des tares sociales ; arrestations des députés de l'opposition politique (le cas de l'Honorable Eugène Diomi Ndongala est le plus connu ); mensonges, montages, detention au secret ; exécutions extra-judicaires et obscurantisme.
Autant de procédés immoraux et machiavéliques auxquels on recourt avec cynisme.
On ne peut pas dire que c’est un procès d’intention fait aux cadres du PPRD. Les faits parlent d’eux-mêmes.
Comment expliquer que ce parti ait pu avoir des gouverneurs de province partout où ses propres candidats battus à plate couture aux élections n’étaient qu’une minorité au sein des assemblées délibérantes provinciales ? On peut citer notamment la ville de Kinshasa, le Bas-Congo, l’Equateur, le Kasaï Occidental. Comment avait-on pu opérer pareil miracle ? Là où la démocratie joue et où les règles du jeu sont respectées par tous, il n’y a pas de telles surprises absurdes. Les nomenklaturistes du PPRD sont comme les généraux sans hommes de troupe. Ils sont seuls sur le terrain qu’on ne voit leurs militants de base. Est-ce un parti des cadres et non de masse ? La conquête et la conservation du pouvoir par quelles voies loyales ? Sur commande, on produit une élucubration où l’on fait l’apologie de la révision de la Constitution.
Un des cadres du PPRD fait une pétition destinée à la collecte des signatures pour le maintien de joseph Kabila au pouvoir à vie. On soutient l’échéancier établi par Apollinaire Malu-Malu contenant des mécanismes électoraux à l’encontre des dispositions constitutionnelles.
In extremis en 2011, on avait ramené arbitrairement le scrutin présidentiel de deux tours à un seul. Cette fois-ci pour l’échéance encore hypothétique, on manœuvre pour l’élection présidentielle au suffrage indirect par les députés nationaux.
C’est par ces méthodes déloyales, malhonnêtes, frauduleuses, immorales et fourbes que les politiques cadres du PRRD jurent leurs grands dieux qu’ils vont coûte que coûte conserver le pouvoir sous la houlette de Joseph Kabila sacré Président à vie par jeu astucieux de révision de la Constitution. On voit bien que cette conservation du pouvoir par le PPRD n’est pas démocratique et légale, autant que sa conquête en 2006. En leur âme et conscience, ils savent qu’ils n’ont été vainqueurs à aucune élection présidentielle depuis 2006. Leur victoire a été toujours contestée. Les résultats publiés sont controversés.
La preuve en est que Apollinaire Malu Malu a été rembarré, Daniel Ngoy Mulunda de la même façon. Ce sont les maîtres invisibles du système qui tirent les ficelles.
Ils choisissent, adoptent et parachutent ceux qu’ils veulent comme l’intendant soumis de leurs intérêts.
On le entend cette fois- ci monter au créneau, mettent en garde contre toute velléité de modification de la Constitution, insistent sur le respect de l’échéance de 2016.
Les refrains du chant des sirènes
Lorsque le pouvoir parrainé qui évolue dans le système atteint ses limites, ses faiblesses et déficiences deviennent criantes, ses excès et bus révoltants, la manière dont il est exercé met le pays et le peuple en danger, les parrains n’hésitent pas à changer d’animateur pour prévenir une révolution populaire qui pourrait balayer leur système.
C’est le sort que l’histoire réserve à ceux qui s’accrochent et ne veulent pas s’en aller en beauté avec les honneurs de la guerre. C’est le destin commun à tous les autocrates qui se laissent prendre en otages par leurs courtisans qui les abreuvent de mensonges et d’illusions ; de pouvoir s’éterniser au pouvoir contre vents et marées.
La révision de la Constitution, le changement de suffrage indirect pour l’élection présidentielle et celle des députés provinciaux, sont les refrains du chant des sirènes qu’on fait écouter au chef pour l’en bercer et l’assoupir, croyant à tort que ce sont des formules magiques pour son maintien au pouvoir indéfiniment.
Et ils savent tous très bien que les carottes sont cuites, la cause entendue. Mais que diantre fait-on de ce pouvoir qu’on a conquis par le fer et par le feu et l’on s’acharne à conserver, advienne que pourra, dans un pays qui devient invariablement la lanterne rouge, ce qui contraste, avec une poignée de prébendiers s’engraissant de la sueur du peuple?
Image may be NSFW. Clik here to view.Après leur rencontre en décembre dernier au sommet France – Afrique de l’Elysée, le Président François Hollande vient d’inviter officiellement son homologue congolais Joseph Kabila Kabange à se rendre le 21 mai prochain à Paris dans le cadre du renforcement de la coopération entre la France et la RDC. Voilà qui confirme que Paris et Kinshasa baignent de nouveau dans une relation bilatérale radieuse.
D’aucuns pensent que cette rencontre en tête-à-têtedes deux chefs d’Etat est une grande opportunité pour un resserrement des liens entre leurs pays, de surcroit membres prépondérants de l’OIF. Elle va également permettre aux deux hommes de régler définitivement toutes les questions sensibles en vue de la normalisation des rapports entreles deux Etats ; on fait ici allusion aux incidents protocolaires créés par le Président Hollande en octobre 2012 à Kinshasa lors de sa participation au XIVème sommet de la Francophonie.
(KINSHASA)- Antipas Mbusa Nyamwisi exilé presqu’en Afrique du sud depuis plus d’une année a été expulsé de son parti-le Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani-Mouvement de libération, pour trahison et accointances avec les mouvements insurrectionnels opérant dans l’Est du pays. La décision a été annoncée vendredi à Kinshasa par le sénateur Jean Nengbangba, secrétaire général et nouveau président ad intérim du Rcd-Kml. ‘‘Je voudrais qu’à partir de ce jour, qu’il soit retenu une bonne fois pour toutes que Monsieur Mbusa Nyamwisi ne fait plus partie du RCD/KML qu’il a trahi par sa duplicité tant au gouvernement, à l’assemblée nationale qu’au sein de notre cher parti’’, a tranché Nengbanbga.
Le conseil politique réuni le 08 novembre avait déjà décidé de déchoir Mbusa de ses fonctions de président et son exclusion du parti sur base de l’article 43 point 1 et 3 du règlement intérieur du RCD/KML. La page Mbusa étant tournée, ajoute le nouveau président ad intérim du RDC/KML, un délai de grâce jusqu’au 31 mai est donné à tous les membres du conseil politique ayant opté d’intégrer la plateforme Kamerhiste. ‘‘Sauvons le Congo’’ au risque d’être déclarés démissionnaires du parti. ‘‘S’ils sont encore membres du parti, qu’ils reviennent au bercail et ils seront les bienvenus. Dans le cas contraire, ils seront considérés comme ayant démissionné tacitement du parti et devront être prêts à en tirer les conséquences’’, a-t-il prévenu. Le nouveau leadership a choisi d’évoluer au sein de l’opposition républicaine pilotée par Léon Kengo wa Dondo.
‘‘ Notre participation est d’aider le pouvoir à faire de temps à temps une rétrospective en vue de voir là où les choses ne marchent pas et ainsi arrondir les angles’’, a déclaré Jean Essamba, le secrétaire général adjoint du RCK/KML chargé des questions administratives. L’ex-parti de Mbusa Nyamwisi n’est pas dans l’opposition pour faire la guerre au pouvoir, selon le sénateur Nengbangba, mais plutôt pour pousser le régime à adopter une politique pouvant conduire le peuple congolais rapidement au développement.
Au sujet de M. John Kerry de passage à Kinshasa, que voudrait commenter à sa manière,- ce criminel et génocidaire de kasaïens au Katanga (1992-1994) en liberté et pour les moments se retrouvant en République Centre Africaine (RCA) comme ambassadeur de Kabila, cet individu dis-je donc : voudrait fourvoyer à dessein les Congolais et ce sur toute la ligne.
Voici ce qu’il écrit comme s’il sortait tout droit de son lit sans y avoir épuisé complètement son sommeil dans la mesure où l’individu est un noctambule primaire et hors pair :
«Le temps des faiseurs des Rois au Congo est révolu [sic] ! Paris, Bruxelles, Londres, Washington et même Beijing, ne sont plus les voies autorisées pour placer qui, ils veulent à la tête de notre pays ou de nous dicter le choix à opérer demain avec les élections programmées par la CENI pour nous permettre de désigner démocratiquement, les personne [sic]devant présider aux destinées de la RDC à tous les niveaux [sic] !»
Il sort de quelle planète ce criminel en liberté qui confond ainsi le tout pour le tout dans sa vie d’homme?
Ici est-il nécessaire de rappeler à cet aveugle de son état et dans le sens plein du mot que lorsque les puissances occidentales auxquelles il fait hypocritement allusion sont décidées à disposer d’un dictateur, peu importe l’espace territorial où il est, elles le déboulonnent soleil battant et pis cela peut aller jusqu'à l’élimination physique de dictateur doigté et dans le mire de l’Occident ?
Tenez ! Ici j’apprends à ce criminel Congolais en liberté qu’il se doit de se rappeler de l’histoire politique très récente du Congo Ex-Zaïre d’abord sous Mobutu (1996-1997) et par la suite que ce criminel en liberté se rappelle de l’histoire politique d’Irak où Saddam Hussein, président de son état,- a été mis en fuite depuis 2003 par les troupes de la coalition sous la direction Américaine et pendu le 26/12/2006. (Allez-y comprendre quelqu’chose !...) Et puis en Libye où Kadhafi, président de ce pays, a été mis en déroute par les troupes de la coalition de guerre dirigée par la France et assassiné au cours de la même guerre le 20/10/211 soleil battant : (http://www.valeursactuelles.com/comment-vraiment-mort-kadhafi20121024.htm!)
Bref cet individu est complaisant comme une puce-chique dans le pied ! Et pour cause, eh bien ce criminel en liberté, ne voudrait pas se voir hors fonction publique ou mieux encore hors d'état de nuire au Congo, car il sait pertinemment bien que l’épée de Damoclès est suspendue sur sa tête ! Il a tué et pis occasionné la mort d’hommes en masse : le génocide des kasaïens, au Katanga (1992-1994), en sa qualité d’ex-directeur de cabinet de Kyungu wa Kumwanza, gouverneur du Katanga, à l’époque des faits.
Les slogans et autres chansonnettes (preuves) politiques appelant à la mort d’hommes composés par cet individu existent. Il s’en rappelle. « TABAPAKALE MAFUTA» (Enduisons-les [lisez les kasaïens] d’huile). Et puis « TUBATELEMUSHE» (Faisons-les glisser). Et «BATELEMUKE » (Qu'ils glissent)ou tout simplement «MAFUTA» (Huile) sur les rails !
La peur de ne pas avoir à répondre un jour devant la Cour Pénale Internationale [CPI] ou devant le Tribunal Pénal International [TPI] lui crée des insomnies. Et dès lors il s’adonne à l’écriture des insanités comme celles ci-dessous destinées à endormir les naïfs dans ce champ politique très précis.
Sinon où a-t-on déjà vécu un ambassadeur de son état [sic] dans les pays sérieux s’adonnait à des balivernes comme le fait cet individu qui s’y adonne ainsi à cœur joie tantôt il est en RCA et tantôt il est à Kinshasa où il passe les meilleurs de ses moments loin de Bangui la capitale d’attache (Cf. Gabriel Maïndo) ?
En clair, cet individu loufoque, voudrait tromper les Congolais, à travers sa sortie ci-dessous, pleine de malice et de ruse.
L’Occident chrétien et démocratique a un mot à dire sur le Congo politique comme c’est le cas ailleurs dans le monde aussi : (cas d’Egypte avec Morsi). Si non Joseph Kabila, son pourvoyeur ne serait pas parti voir dare-dare Georges W. Bush (États-Unis d’Amérique), Jacques Chirac (France), roi Albert II de Belges, etc. après qu’il se soit emparé du pouvoir en 2001, au Congo.
Et ce n’est pas tout.
Chaque jour qui passe les cabinets et autres maisons spécialisés de lobbyings, paiés à coups de millions de dollars par Kabila se trouvent à faire le travail au loin du Congo en faveur de Kabila.
Ce propagandiste primaire est tout simplement hypocrite comme beaucoup d’autres de ses collègues de la kabilie. Leurs mensonges grossiers ne passent tout simplement pas.
En définitive, revenons un peu sur Mobutu Sese Seko dans l’Ex-Zaïre pour démontrer que cet individu écrit des bêtises sur la place publique. Eh bien lorsque l’Occident chrétien et démocratique avait décidé de tasser Mobutu. L’ambassadeur Richardson pour ne pas le citer a été dépêché auprès de Mobutu pour lui signifier le message suivant des États-Unis d’Amérique « [...] si vous ne partez pas les chiens vont faire la fête de votre cadavre dans les rues de Kinshasa !… » Honoré Ngbanda, chef de la police politique mobutiste, en commente et en rend bien compte ci-dessous : http://www.deboutcongolais.info/actualite5/art_302.html!
Comme quoi, le sieur et l’auteur de griffonnage, ci-dessous : raconte sa petite vie, aux côtés de Kabila, pour lui soutirer davantage les bons bonbons de la corruption d’une part et d’autre part entêter Kabila de demeurer en faux au pouvoir pour continuer à voler et piller le Congo avec des arguments ou motifs fallacieux ! Herman Cohen, l’ancien sous-secrétaire d’état Américain chargé de l’Afrique le dit très clairement :
Image may be NSFW. Clik here to view.Denis Sassou Nguesso, président de la République ou "Kuluna en cravate" ? En refoulant plus de 40000 RD Congolais de Brazzaville dans des conditions inhumaines accompagnées de viols, vols, tortures, brimades, bavures policières, violences inextricables...Denis Sassou Nguesso fin rusé est entrain de scier l'arbre sur lequel il voudrait s'asseoir. En effet, l'intention manifeste de Denis Sassou Nguesso qui veut faire un OPA sur l'Organisation International de la Francophonie (OIF) en exportant sa dictature totalitaire mais surtout en y plaçant son homme de main et protéger Henri Lopès ambassadeur du Congo-Brazzaville à Paris, comme successeur d’Abdou Diouf à la tête de l'Organisation. Au delà du fait que la République démocratique du Congo est le plus grand pays francophone, la charte de l'OIF attache l'organisation au respect des droits de l'homme. Denis Sassou Nguesso le "Dracula de Mpila" n'a jamais rien respecté, il a toujours foulé aux pieds les droits de l'homme. Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy n'ont jamais voulu soutenir la candidature d'Henry Lopès à l'OIF. C'est qui explique la longévité d'Abdou Diouf à la tête de l'Organisation. François Hollande va-t-il déroger à la règle ? Image may be NSFW. Clik here to view. Déjà en 2002, Henri Lopès s'était présenté contre Abdou Diouf pour le poste de secrétaire général de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Henri Lopès, son adversaire, postulait depuis le sommet de Hanoï et avait bénéficié pendant longtemps du soutien de nombreux chefs d’Etat africains. L’entrée d’Abdou Diouf dans la course avait bouleversé le déroulement prévu des opérations. L’ancien président du Sénégal était passé du statut de candidat officieux à celui de favori obligé. Une montée en puissance qui lui avait permis, au final, d’obtenir le poste. Mais pour Henri Lopès, la désignation du successeur de l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali ne s’est pas faite dans des conditions satisfaisantes. «J’ai été contraint à me retirer.» En direct sur Radio France Internationale, il avait donc annoncé qu’il n’était plus candidat au poste de secrétaire général de la francophonie. Avec beaucoup d’amertume dans la voix, il avait même précisé qu’il n’avait «plus le cœur de se présenter à la tête d’une organisation dont l’élection du secrétaire général se fait dans l’opacité… Il avait été convenu que l’Afrique choisirait son candidat. Aujourd’hui, on a choisi pour l’Afrique». Henri Lopès est l'éternel candidat au secrétariat général de l'OIF a des bonnes qualités. Mais Denis Sassou Nguesso est son épine de pied. Comment un écrivain francophone et francophile qui prône la liberté peut se mettre au service d'un féroce dictateur, sans broncher sur ses dérives encore moins démissionner ? Image may be NSFW. Clik here to view. Né en 1937 à Kinshasa de père belge et de mère africaine, Henri Lopes a mené de front une carrière d’homme politique (il fut Premier ministre du Congo-Brazzaville de 1973 à 1975), de haut fonctionnaire international (à l’Unesco), de diplomate (il est l’actuel ambassadeur du Congo à Paris) et une carrière d’écrivain. Ses romans, au style simple teinté d’humour, ont été couronnés de nombreux prix littéraires. Après Tribaliques (1971) et Le Pleurer-rire (1982) plus directement engagés, il a poursuivi dans une veine plus intimiste (Le Chercheur d’Afriques (1990), Sur l’autre rive (1992) et Le Lys et le flamboyant (1997) ; son dernier roman, Dossier classé (2002), est l’histoire des retrouvailles impossibles entre un homme et son histoire. Il a également publié un essai en 2003 intitulé Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois. Image may be NSFW. Clik here to view. Nous vous proposons le discours d'Henri Lopes sur la francophonie devant l'Université d'Etat de Louisiane (Etats-Unis) en avril 2009 Le 24 avril 2009, à Bâton-Rouge, aux Etats-Unis, Henri Lopes, ambassadeur et écrivain a reçu des mains du Chancelier de l'Université d'Etat de Louisiane, aux Etats-Unis, le Prix Louisiane 2009. Devant un parterre de hauts responsables, d'universitaires et d'étudiants il a prononcé un discours sur la francophonie qui mérite de passer à la postérité. Nous en publions ici le texte intégral. « Farouche républicain, Miguel de Unamuno était réticent à accepter la médaille de Grand Croix dans l'ordre de la culture que voulait lui décerner le roi d'Espagne, Alphonse XIII. Le jour de la cérémonie le roi fut surpris par les premiers mots du célèbre philosophe et homme de lettres : "Majesté, je vous remercie de cette distinction que je mérite... - Quelle franchise ! s'exclama le roi. Habituellement, ceux que je décore commencent par dire qu'ils ne méritent pas cet honneur. - Eux aussi, sont sincères, reprit Unamuno". Je ne sais pas si je mérite le Prix que vous me décernez mais soyez assuré que je ferai de mon mieux pour m'en montrer digne. Merci de m'avoir offert l'occasion de venir à Bâton Rouge, au cœur du pays cajun où la toponymie et le parler des habitants indiquent un destin original et fascinant de la langue française. Image may be NSFW. Clik here to view. C'est dans les années 1940 que j'entendis parler pour la première fois de la Louisiane. J'étais à l'école primaire, à Brazzaville. L'aveuglement colonial niait l'existence de notre histoire. Celle qu'on nous enseignait était conçue pour les enfants de ce qu'on appelait "la Métropole". A l'époque, l'histoire était pour moi une discipline rébarbative. Je trouvais vain de surcharger ma mémoire de dates et de récits de batailles. Il ne m'est rien resté de la guerre de Sept ans et de ses conséquences et j'ai longtemps été dans l'incapacité de préciser où se situait la Louisiane. Adolescent, dans la France de l'après-guerre qui découvrait le jazz, je m'intéressais, comme le narrateur de mon Chercheur d'Afriques, à cette musique jouée par des gens qui me ressemblaient, dans des rythmes où je retrouvais ceux de mon village. J'appréciais particulièrement un certain Kid Ory, joueur de trombone à coulisse, né à Woodland Plantation, près de La Place, ici en Louisiane. Muskrat Ramble est son morceau le plus célèbre. C'est au rythme de deux airs de son répertoire que j'ai appris à danser ce que nous appelions le be-bop. Dans l'un des morceaux, Kid Ory fredonnait "Eh ! là-bas, eh ! là-bas..." Le second, Creole song, évoquait une Madame Pedro, "tout plein content". La voix de Kid Ory m'enchantait. Je tapais dans mes mains pour l'accompagner. Pour la première fois, des paroles du jazz m'étaient compréhensibles. Kid Ory chantait dans un français qui ressemblait au créole des Antilles dont je possédais quelques notions en raison d'une autre musique. Celle des airs de biguines sur lesquelles mes parents se trémoussaient. Je reconnaissais les mots sans être sûr de bien saisir le sens. Image may be NSFW. Clik here to view. Avant-hier, tout au long de mon voyage de Paris à Atlanta, puis d'Atlanta à Bâton Rouge, les chansons de Kid Ory me remontaient à la gorge. Dès que la partie studieuse de mon voyage sera terminée, j'espère que l'un de vous m'indiquera le lieu où je pourrai me procurer un CD du célèbre tromboniste. Je crois comprendre que vous souhaitez que je vous parle de mes ouvrages et de la francophonie. A moins d'avoir des talents de camelot et un ego prononcé, il n'est pas facile de parler de ses livres. Allons donc pour la francophonie. Pas la francophonie institutionnelle. Google et Wikipedia vous en apprendront sur elle, plus et mieux que moi. Permettez-moi toutefois de vous vous livrer une confidence. J'ai ambitionné, il y a sept ans, de devenir le Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (l'OIF). Nous étions deux candidats. L'autre était M. Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal. Un homme compétent, avec une vaste expérience politique, une grande culture, et une remarquable élégance d'esprit. Un ami du temps de nos études à Paris. J'ai eu de la chance ; c'est lui qui fut choisi. Car si j'avais été le malheureux élu, il m'aurait fallu renoncer à l'écriture. Plus sérieusement, qu'est-ce que la francophonie ? Qu'est-ce qu'un francophone ? Qui est francophone ? La formule "écrivain francophone" (francographe ?) a-t-elle un sens ? Recouvre-t-elle une réalité ? Laquelle ? Autant de questions dont les réponses semblent couler de source mais diffèrent au gré des interlocuteurs. Je me contenterai de répondre aux plus faciles. Image may be NSFW. Clik here to view. Je vis ma francophonie comme je vis ma taille, la forme de mes cheveux ; comme je vis mon métissage : des attributs qui me rendent ni plus beau, ni plus laid, ni plus puissant, ni plus faible, ni plus intelligent, ni plus bête que les autres. Mon patrimoine biologique et anthropomorphique constitue l'une de mes identités ; je l'assume. La francophonie en constitue une autre : un élément de mon patrimoine culturel. "Un trésor est caché dedans". Ma francophonie est frappée du sceau de mon identité personnelle : celle d'un enfant des deux rives du fleuve Congo, qui a vécu le plus clair de sa vie hors de sa terre natale. Une manière d'Ulysse dont le souvenir d'Ithaque est chevillé à la mémoire et au cœur ; est planté dans la chair. Le jour où mes parents m'ont accompagné dans un internat de France, j'ai fondu en larmes. J'ai pensé que j'allais entamer une vie de bagne en pays étranger. Nous étions peu de lycéens de couleur alors et je craignais de devenir la tête de turc de mes condisciples blancs. Image may be NSFW. Clik here to view. Très vite, je suis devenu leur camarade, le demi-centre et l'attaquant de l'équipe de football du lycée. Non, je n'ai pas eu de mal à me faire mon nid au-delà des mers. Hors de chez moi, j'ai fait connaissance avec des êtres qui ressemblaient à mes sœurs, à mes frères, à mes parents ; avec des hommes agréables, intelligents, généreux, passionnants dont quelques-uns m'ont accueilli dans leur foyer. Sans doute ai-je rencontré des sots, des esprits mesquins et bornés mais dans la même proportion que celle qui existait au pays. C'est hors d'Afrique que ma génération a appris la liberté, a conçu l'Indépendance de nos pays. C'est hors d'Afrique que je me suis construit mes identités de Congolais et d'Africain. Hors d'Afrique, j'ai découvert l'Afrique. On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve. Au retour, le hameau natal ne ressemblait plus à celui dont nous avions emporté l'image dans notre mémoire et la fumée qui montait de nos "pauvres maisons" n'avait plus tout à fait la même odeur que celle que nous avions conservé dans nos narines. "Plein d'usage et de raison", les yeux dessillés, je me suis trouvé "en étrange pays dans mon pays lui-même". Mon Congo - je veux dire celui de la rive droite, capitale Brazzaville - m'apparaissait soudain comme un pays aux mille paradoxes. Ce choc est sans doute à l'origine de mon premier ouvrage, Tribaliques. Une critique des comportements et des mœurs de chez nous mais exercée de l'intérieur avec affection. Un recueil de nouvelles où je mets en relief les travers de certains membres de notre société après les Indépendances. Le bourgeois gentilhomme pousse aussi sous les tropiques. Ma critique de nos sociétés n'était ni une trahison, ni un rejet du pays. Qui aime bien, critique bien. Nos sociétés ne sont pas incurables. Il faut dire les maladies de notre société afin de les soigner. Image may be NSFW. Clik here to view. De la taille de l'Allemagne, ou de l'Espagne, (ou si vous préférez d'une superficie qui se situe entre celles du Montana et du Nouveau-Mexique) mon Congo ne pèse que trois millions d'habitants. Trois millions d'habitants : moins que d'innombrables villages de l'Inde ou de la Chine. Si vous préférez encore, la population de Chicago. Le Congolais n'en nourrit aucun complexe. Lorsqu'il chante, "biguine" la rumba, écrit ou monte à la tribune, il évolue comme s'il appartenait à la plus grande puissance de la planète. Au Montana, au Nouveau-Mexique et à Chicago, les habitants s'expriment dans une seule langue, l'anglais-américain. Les trois millions de Congolais ne s'expriment pas en congolais mais dans 42 langues différentes. Le seul moyen pour dialoguer, ou conférer, entre nous, est d'utiliser le français. C'est en français que des millions d'Africains apprennent à lire, écrire et compter. C'est en français que nous formons nos raisonnements, que nous façonnons nos goûts, que nous nous insultons et nous aimons. Nos pièces d'état civil, nos lois, nos décrets et nos arrêtés sont rédigés en français. C'est en français que nous chantons nos hymnes nationaux. N'est-ce pas renoncer à notre identité, capituler, perdre ou vendre notre âme ? Image may be NSFW. Clik here to view. En s'appropriant les langues européennes, les Amériques se sont forgés des âmes originales, ont donné naissance à des littératures florissantes, qui ne sont des copies ni des âmes ni des littératures de l'Angleterre, de l'Espagne ou du Portugal. Ne me demandez pas si nous parlons français ou si nous parlons en français ? Nous faisons les deux. Peut-être bien qu'à force de parler en français, il nous arrive de parler français. Pas le français de du Bellay, ni celui de Marcel Proust, d'Aragon, de Jean d'Ormesson ou de Modiano, mais un français qu'on pourrait nommer le français de Poto-Poto, de Bacongo et de Matongué, avec des résurgences du lingala ou d'une autre de nos 42 langues. Image may be NSFW. Clik here to view. Naguère, cette créolisation du français nous valait des rappels à l'ordre et des coups de règle sur les doigts. Dans nos devoirs, nos maîtres faisaient la chasse à nos solécismes et à nos barbarismes. Aujourd'hui, on les recherche, on les savoure, on en redemande. Un Congolais qui se pique d'écrire comme Flaubert, n'intéresse ni les éditeurs ni la critique littéraire de la rive gauche parisienne. Lorsque, il y a près d'une dizaine d'années, je me rendais au salon du livre de la ville de Cognac, le hasard me plaça dans le même compartiment que l'animateur d'une émission littéraire télévisée et fort convoitée des écrivains. Lorsqu'un auteur y était invité, la vente de ses livres grimpait au "hit parade". "Ainsi donc, me dit-il, vous êtes un écrivain africain." Je bredouillai quelque chose. "Ravi de faire votre connaissance, poursuivit-il avec délicatesse, la littérature africaine se limite pour moi à un seul auteur." Il avait oublié son nom, mais se souvenait qu'il pliait la langue et la syntaxe françaises au rythme et au génie d'une grande langue africaine dont il était désolé d'avoir aussi oublié le nom. Image may be NSFW. Clik here to view. "Le lingala ? osais-je". Il n'avait jamais entendu parler du lingala. Je citais d'autres langues : le swahili, le ouolof, le malinké. "Le malinké ! reprit-il en claquant des doigts, je crois que c'est ça. - Kourouma ? m'aventurais-je, Ahmadou Kourouma ? - Voilà ! Ahmadou Kourouma". Il loua celui qui n'avait pas encore obtenu le Prix Renaudot. J'ai souscris à son éloge en signalant toutefois que mon admiration pour l'écrivain ivoirien tenait à d'autres raisons. "Car, bien qu'Africain, indiquai-je, je ne comprends pas le malinké. Je serais donc bien en peine d'apprécier sa "malinkisation" du français." Ainsi, aux yeux de certains éditeurs et critiques de la rive gauche parisienne, le manuscrit d'un Congolais qui ne "lingalise" pas le français, qui n'oralise pas son texte, manque d'authenticité, n'est pas digne d'intérêt. Nul n'aura la grossièreté de lui dire qu'il fait de la littérature de "nègre mal blanchi", mais beaucoup le pensent. De leur côté, certains écrivains clament qu'ils ont infusé un sang nouveau à une littérature qui s'étiolait. N'est-ce pas là une affirmation présomptueuse ? N'est-ce pas faire fi de Céline, de Pérec, de Saint-John Perse ? N'est-ce pas méconnaître la vie littéraire française contemporaine. Image may be NSFW. Clik here to view. Sans doute faut-il encourager les audaces langagières et de style. L'écrivain n'est pas le gardien de la langue, il en est l'inventeur. Mais ne doit-on pas user de ces audaces avec mesure ? A trop les répéter, ne risque-t-on pas de sombrer dans le procédé ; de dériver dans une autre forme d'exotisme ? Pourquoi diable ! un écrivain africain devrait-il se contraindre à écrire africain ? Pourquoi, devrait-il à tout prix mettre une dose d'oralité dans son récit ? L'écrivain africain doit procéder comme tous les écrivains du monde. Utiliser le style le plus efficace pour camper ses personnages, rendre son récit plaisant, pour exprimer les sentiments qu'il veut faire éprouver. L'écrivain n'est ni un érudit ni un universitaire. C'est un artisan ; un artiste dont le pouls bat au rythme de puissances dont il n'a pas conscience. Un individu qui s'évertue à jeter de la lumière sur l'impalpable, en faisant le pari qu'il est une partie de vous, un autre vous. Un être d'intuition. Pas une brute poussée par un instinct aveugle. L'intuition créatrice est une forme d'éblouissement, une série de fulgurances, ou s'exprime une sensibilité passée à l'étamine de la culture et du métier. L'écrivain est un enfant malicieux doué d'un grand sens de l'humour pour aborder les sujets les plus graves. Voyez Olivier Stern, voyez Diderot, voyez Cervantès, .... L'esprit de sérieux ennuie. A condition de ne pas ressembler à ces écrivains dont Chamfort disait que le sourire dévoilait une bouche édentée. L'écrivain n'est ni rêveur, ni distrait, ni étourdi. C'est un être concentré sur une idée, une sensation, une perception. Un visionnaire apparemment marginal, un individu qui accède à une réalité que masquent les trépidations et le "divertissement", au sens pascalien du terme, et qui ponce et reponce son objet avec la délicatesse, la précision et la patience des miniaturistes. Le bon livre, comme toute œuvre d'art, est exigence. Elle doit s'apprécier en prenant du recul, comme examinée à la loupe. Image may be NSFW. Clik here to view. Il y a deux ans, le journal Le Monde publiait un Manifeste pour une "littérature monde" en français. Ce texte, signé par 44 écrivains annonçait, en des termes sans appel la "fin de la francophonie. Et (la) naissance d'une littérature-monde en français". "Personne, poursuivaient les signataires du pamphlet, ne parle le francophone, ni n'écrit en francophone... La francophonie est de la lumière d'étoile morte ". Et pour enfoncer le clou, les signataires proclamaient que "l'idée de francophonie se donne... comme le dernier avatar du colonialisme". Oui, ma francophonie est un héritage de la colonisation. Elle ne procède pas d'un choix personnel, elle est née dans la violence, la douleur et l'oppression. On connaît les vers de Léon Laleau, poète haïtien du mouvement de la négritude: "... sentez-vous cette souffrance et ce désespoir à nul autre égal D'apprivoiser avec des mots de France, Ce cœur qui m'est venu du Sénégal ?" C'est vrai, je n'ai pas choisi d'écrire en français. Cette langue a été imposée à mes ancêtres, à mon père et à ma mère. J'en ai hérité dans des conditions plus douces. Image may be NSFW. Clik here to view. Ma francophonie est différente de celle de Ionesco, de Milan Kundera, de Cioran, d'Agota Kristof ou d'Andrei Makine qui, pour des raisons diverses, ont décidé d'écrire en français. Dois-je en nourrir un ressentiment éternel ? Tchicaya U' Tamsi a dit un jour : "Le Français m'a colonisé; je colonise le français". Dans Dialogue avec les masses, un texte de mon recueil Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, j'ai relaté comment, jeune responsable de l'éducation dans mon pays, j'avais voulu remplacer l'enseignement en français par l'enseignement en langues nationales et comment, les parents d'élèves et les adultes des cours d'alphabétisation m'avaient conduit à abandonner mon projet. Au Congo, le français a atteint un point de non retour. Une conclusion qui ne vaut sans doute pas pour tous les pays africains. Chaque pays, a son identité propre, son idiosyncrasie. Sans doute personne "ne parle(t-il) le francophone, ni n'écrit(t-il) en francophone...". Image may be NSFW. Clik here to view. Personne n'a prétendu le faire. Mais la francophonie m'offre une ressource. Le droit de puiser dans le trésor des langues françaises de l'histoire et de la planète et de m'approprier les expressions qui conviennent à mon récit et à mes personnages ; le droit de mettre dans la bouche d'un personnage congolais telle locution qui appartient plutôt au français de Treichville (le français de Moussa), au français créolisé, voire à la langue de Rabelais. Quand le personnage d'un de mes romans, saisissant une télécommande, se met à "pitonner", il ne s'exprime pas en français de Poto-Poto, mais en français du Québec ; il parle le francophone. Quand un autre de mes personnages fait allusion aux "en haut de en haut", annonce qu'il va faire "avion par terre", ou "demande la route", il ne parle pas le français de Poto-Poto, mais celui de Moussa de Treichville ; il parle le francophone. Quand un autre de mes personnages, s'écrie "si Dieu le veut, chère", ou émaille son propos de "tout bonnement", il ne parle pas le français de Poto-Poto, mais celui des Antilles ; il parle francophone. L'argument d'autorité selon lequel la francophonie serait "le dernier avatar du colonialisme", ne mérite même pas de réplique. Pourquoi ne pas nous reprocher aussi d'écrire en français, la langue du colonisateur ? J'ai vécu les heures les plus sombres du colonialisme et j'en ai subi l'humiliation. J'ai combattu le colonialisme. Je n'ai sur ce chapitre de leçon à recevoir de personne. Mais ne polémiquons pas. En décochant des flèches à la francophonie, les signataires du Manifeste sur "La littérature monde", se sont trompé de cible, nous ont fait une mauvaise guerre. Ils ont raisonné comme si la francophonie constituait un mouvement, ou une école littéraire. Or, il n'existe pas de manifeste d'écrivains francophones. Aucun écrivain francophone ne s'est aventuré à une telle entreprise. Dans la solitude de son atelier, chacun de nous se sent libre de son inspiration, de son style, de ses références. Image may be NSFW. Clik here to view. Allez savoir si certains - voire chacun - d'entre nous, sans le savoir, ne feraient pas de la fameuse "littérature monde" ? ... Nous essayons d'exercer, chacun sans regarder par dessus l'épaule du voisin, notre métier du mieux que nous pouvons, sans chercher à nous ranger sous quelque bannière que ce soit. Ecrire est un acte d'amour. Il ne se fait ni sur commande, ni pour répondre à des injonctions. Comme l'amour il ne s'accomplit bien que dans la solitude, à l'abri des regards. Comme dit un proverbe de mon pays "Aujourd'hui, tu sculptes le tam-tam dans la solitude, demain il fera danser le pays". C'est la planète entière que nous voulons faire danser. Le meilleur n'est-il donc pas d'être soi-même, avec tout ce que la formule comporte de clair et d'ambiguë ? Lire la suite
Le 27 mars dernier, au Press Club de France, Réveil FM International-Freddy Mulongo et Afrique Rédaction-Roger Bongos avions organisé le premier Forum International sur la liberté de la presse, pour les droits de l'homme et contre l'impunité. Si la mise en place d'un observatoire sur la liberté de la presse est l' objectif que nous nous sommes fixés, nous avions pas hésité au cours du forum de parler des journalistes assassinés (seize en République démocratique du Congo), des intimidations, arrestations arbitraires et inopportunes, ainsi que des médias coupagistes, thuriféraires du régime.Image may be NSFW. Clik here to view. Image may be NSFW. Clik here to view. Image may be NSFW. Clik here to view. Image may be NSFW. Clik here to view. En ce 3 mai, journée mondiale de la liberté de presse, souvenons-nous des principes simples: un bon journaliste est d'abord un homme de terrain, un reporter. Reporter, quelle formule, quelle passion ! Quand on utilise le mot «métier», c’est par pudeur. Il vaut mieux parler de vocation. Car aller vivre un événement pour ensuite le rapporter (to report – en anglais – d’où vient le mot reporter) exige une forte dose d’audace, le goût de la vérité, autant que l’attraction du danger, et la certitude que c’est grâce à ce travail que le citoyen moyen peut comprendre la réalité de notre époque, et d’un siècle, ni meilleur, ni pire que les précédents. C’est toujours la même histoire : le spectacle continu de l’absurdité des hommes, l’injustice, la peur, la faim, la mort. Image may be NSFW. Clik here to view. Un confrère a déclaré:"Je n'aime pas l'idée de célébrer quelque chose qu'on n'a pas. Les journalistes indépendants ne peuvent pas travailler librement dans le pays. Ils sont harcelés, suivis, visés. Ils ont beaucoup de problèmes de sécurité. Si vous vous montrez critiques, vous êtes considérés comme un ennemi de l'Etat". La journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée tous les ans depuis 1993, le 3 mai est l’occasion de se remémorer ce droit fondamental, toujours pas acquis dans de nombreux pays y compris en République démocratique du Congo et de rendre hommage aux journalistes décédés en exerçant leur profession. Encore aujourd’hui de nombreux textes sont censurés et des journalistes torturés, harcelés, enlevés. Il est donc nécessaire de sensibiliser les citoyens, les différents organismes privés et publics mais aussi les Etats du monde entier. Il faut la célébrer cette journée mondiale de la liberté de la presse. Prendre des engagements fermes pour mieux faire notre métier avec passion. Le "Coupage", cette corruption qui gangrène la profession est un fléau à éradiquer. Un journaliste qui va couvrir un événement et qui attend qu'on le paye est une perversion. Image may be NSFW. Clik here to view. Un "coupagiste" est celui qui n'écrit rien dans son journal, ne diffuse rien dans son média tant qu'il n'a pas été payé. Au Congo-Kinshasa, les coupagistes sont dans la même situation que les médecins qui ont signé le serment d'Hypocrate mais refusent de soigner et porter secours aux malades tant qu'ils ne sont pas payés. Conséquence du "Coupagisme" dans le métier. Les médias congolais encensent des cancres, ignares, médiocres et incapacitaires pour la simple bonne raison que ces derniers ont des moyens et ils payent. Image may be NSFW. Clik here to view. Et les vrais problèmes sociétaux sont relégués au calandre grecque...dans pays où malgré ses potentialités humaines et ressources minières, les groupes électrogènes suppléent le délestage d'électricité, les surpresseurs celle d'eau courante et les véhicules 4x4 celle de routes décentes, cette situation aberrante est acceptée comme une fatalité. Les autres, autant dire l'immense majorité des citoyens, sont condamnés aux écoles bondées, aux maîtres évanescents et aux mouroirs des services d'urgence. Le fléau de la corruption touche les secteurs essentiels pour l'avenir et le développement de la République démocratique du Congo que sont la santé et l'éducation. Le manque de contrôles, d'inspections et de sanctions a favorisé le laxisme et la vénalité d'enseignants et de médecins qui monnayent soins et diplômes, médicaments et cours dans la plus parfaite inconscience. Les congolais (moins de 20% sur les 70 millions) qui en ont les moyens ont développé des stratégies de contournement en ayant recours, pour leurs enfants, aux enseignements privés et, pour leur santé, aux achats de médicaments revendus par les personnels des hôpitaux. Quel est ce média à Kinshasa qui dénonce le fait que les deux sociétés brassicoles: Unibra et Bracongo envahissent les chaines de télévision avec des messages publicitaires qui incitent à l'alcoolisme...des messages et chansons publicitaires vantant les boissons alcooliques qui durent parfois 17 minutes par heure. Quelle société congolaise voulons-nous ? Image may be NSFW. Clik here to view. Certains crieront ah c'est parce que vous êtes à Paris en France. Nous avons exercé durant 8 ans à Kinshasa en République démocratique du Congo sans céder à cette perversion du métier. Et à Paris, nous continuons à exercer notre métier, comme journaliste indépendant. Peut-on parler d'un pluralisme médiatique dans un pays où chaque politicailleur ventripotent a son journal, sa station de radio et chaîne de télévision ? Les organes de presse appartiennent aux acteurs politiques, proches du régime ou des opérateurs économiques qui défendent leurs intérêts. Mais le fait que les journalistes congolais soient sous-payés, est-ce que c'est une raison de perdre toute dignité pour devenir un aplaventriste du régime ? Le "Coupage" est devenu un supplément de salaire mensuel. Des journalistes coupagistes ne cessent de réclamer "Le transport"Coupage", une enveloppe d'argent que remettent les ministères et les entreprises, systématiquement, après chaque conférence de presse. Tous les journalistes coupagistes disent la même chose : ils sont obligés d'acceptés cette enveloppe, parce qu'ils sont sous-payés. Le "Coupage" est faite pour influencer les articles, les émissions radios et télévision mais ce que les "Coupagistes" oublient en réalité leur liberté d'expression s'arrête où commence les intérêts. Image may be NSFW. Clik here to view. La liberté d'expression ne doit est soumise aux « caprices » des politicailleurs, arrivistes et parvenus qui contribuent par la désinformation pour mieux asseoir la dictature totalitaire qui sévit en République démocratique du Congo. Lire la suite
L’auteur des romans à succès SAS, Gérard de Villiers, a-t-il été spolié un mois avant sa mort ? Une enquête est en cours, à Paris. Image may be NSFW. Clik here to view. Christine, l’épouse de Gérard de Villiers, ici le 9 avril à son domicile des Yvelines, souhaite s’assurer que personne n’a profité de la faiblesse de son défunt mari. Ce scénario-là est très éloigné des milieux dans lesquels a évolué, quarante-huit ans durant, SAS, Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, l’agent secret créé par Gérard de Villiers. Pas d’espionne venue du froid ni de terroristes sortis des sables de Libye. Plutôt une intrigue à la Simenon, menée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA), à Paris. Leur enquête fait suite à deux plaintes contre X pour vols, abus de faiblesse, violation de domicile et falsification de chèques déposées par la dernière épouse de l’auteur à succès, Christine de Villiers. Il modifie son testament à l’hôpital « Les décisions qui ont été prises par Gérard de Villiers dans les jours précédant son décès paraissent incohérentes, eu égard à son état de santé et à la faiblesse particulière dans laquelle il se trouvait », peut-on lire dans l’une des plaintes. « Christine de Villiers veut s’assurer que des personnes de l’entourage de son époux n’ont pas profité de la fragilité de celui-ci lors de ses derniers jours », explique Me Frédéric Landon, l’un des deux avocats de Christine de Villiers. Ils se sont rencontrés le 6 février 1986, lorsque Christine, alors journaliste au magazine L’Express, interviewe l’écrivain. Ils s’installent ensemble l’année suivante, avant de se marier, quatre ans plus tard, sous le régime de la communauté des biens réduite aux acquêts (sous lequel seuls les biens acquis par les époux pendant le mariage et les revenus sont communs). Christine, fille d’un général de l’armée de l’air, devient la quatrième épouse de Gérard de Villiers ; lui, son troisième mari. Elle quitte la presse pour travailler à ses côtés. « Il était très caractériel et difficile à vivre, confie-t-elle. Quand on a un mari qui court derrière tout ce qui bouge, c’est plus facile de vivre chacun chez soi. Mais il n’a jamais voulu divorcer, même lorsque je le lui ai demandé en 2004. » Un troisième testament Menant une vie conjugale atypique, mais acceptée par chacun, les deux époux ne vivaient plus sous le même toit depuis 2003. Restée proche de son mari, Christine de Villiers se demande ce qui s’est vraiment passé, le 28 septembre 2013, quand, un mois avant sa mort, il a rédigé depuis son lit d’hôpital ses dernières volontés. Cinq paragraphes d’une écriture fébrile, une signature maladroite. Il nomme alors son propre avocat, Me Eric Morain, exécuteur testamentaire, confie le droit moral de son œuvre littéraire à sa fille Marion, née de son deuxième mariage – elle seule peut décider de poursuivre la série des SAS avec un nouvel auteur – et mandate un commissaire-priseur parisien, Pierre Cornette de Saint-Cyr, pour organiser une vente aux enchères autour de SAS. Image may be NSFW. Clik here to view. Gérard de Villiers et les mannequins des couvertures de ses livres en 2005. – Jacques Graf / Divergences C’est le troisième testament du roi du roman d’espionnage français, et il modifie le précédent, daté de 2000, qui donnait à son épouse le droit moral attaché à son œuvre. « Nous ne connaissons pas les conditions dans lesquelles le testament a été reçu par les notaires, prévient Me Jean-Philippe Hugot, l’un des deux avocats de la veuve. Ce que nous savons, c’est que Gérard de Villiers n’a pas pu se déplacer à l’étude. » Le 31 octobre 2013, l’écrivain décède des suites de son cancer du pancréas à la clinique Bizet, dans le très chic 16e arrondissement de Paris. Il avait 83 ans. Non seulement la vente autour de SAS n’a pas eu lieu, bloquée à la demande des deux avocats de Christine de Villiers, mais le parquet de Paris a aussi ouvert une enquête préliminaire après les plaintes de sa veuve et plusieurs protagonistes du dossier ont été entendus ces dernières semaines par les policiers. S’apprêtant à contester le testament devant les tribunaux, Christine de Villiers accuse l’entourage de son mari d’avoir fait main basse sur des objets à la valeur tant marchande que sentimentale. Comme les bijoux qu’il a tenu à porter jusqu’à la fin de sa vie : sa chevalière, son alliance gravée et sa montre – une Audemars Piguet en or brossé, qu’elle lui avait offerte pour ses 60 ans, un modèle qui n’est plus commercialisé. Selon Olga Vecchione, première femme du romancier et mère de leur fils, Michel, la chevalière a été donnée à l’un des petits-fils de Gérard. Dans ses dernières volontés, rédigées sur son lit d’hôpital un mois avant sa mort, Gérard de Villiers fait de Me Eric Morain son exécuteur testamentaire. Six mois après sa mort, la succession du père de SAS prend des allures de guerre. Ses comptes bancaires sont vides, ou presque. L’avance de 80 000 dollars (58 000 euros) versée en juin par l’éditeur américain Random House a été dilapidée. Des sociétés de gestion immobilière se sont également rappelées au bon souvenir de ses héritiers pour des loyers impayés – l’écrivain s’était porté caution pour celle que la presse people a présentée comme sa dernière compagne, Sylvie Elias Marshall. Contactée, cette dernière a refusé d’évoquer l’affaire en cours… Image may be NSFW. Clik here to view. Des disparitions étranges Que s’est-il passé durant l’hospitalisation de Gérard de Villiers ? Une chose est certaine : l’écrivain n’a jamais remis les pieds dans l’appartement qu’il louait avenue Foch, à Paris. L’enquête devra déterminer si, comme l’affirme son épouse, des objets de valeur y ont été volés, dont une statue de l’artiste contemporain Philippe Hiquily : une femme nue avec une kalachnikov entre les cuisses, estimée à 200 000 euros au moins. Une œuvre difficile à cacher dans un sac à main : elle mesure 1,80 mètre. « Ce que l’on sait, c’est que plusieurs statues, dont celle de Hiquily, étaient dans l’appartement début septembre », martèle Me Hugot, l’un des deux défenseurs de Christine de Villiers. Les serrures de l’appartement ont été changées à la fin du mois de septembre, sans qu’elle en soit avertie. La facture d’un serrurier, d’un montant de 620,60 euros, a été adressée à Gérard de Villiers début octobre. « Pourquoi a-t-on changé les serrures ? Il n’y a aucune justification ! » tempête Me Hugot. Me Eric Morain se refuse à tout commentaire : « Ma position d’exécuteur testamentaire m’oblige à une neutralité absolue. » L’inventaire dressé en?octobre?2013 pour préparer la vente aux enchères voulue par l’écrivain mentionne la copie du Jardin des délices, de Jérôme Bosch. En revanche, les 2 500?grands crus de la cave et la statue de l’artiste Philippe Hiquily n’y figurent pas… Sur l’inventaire dressé le 11 octobre par le commissaire-priseur Cornette de Saint-Cyr en vue de la vente aux enchères voulue par Gérard de Villiers, figurent, outre la documentation se rapportant aux 200 épisodes des aventures de SAS, une copie du Jardin des délices, le triptyque du peintre néerlandais Jérôme Bosch réalisée à la demande de l’écrivain par le premier copiste du musée du Prado, à Madrid, des meubles, des armes accrochées aux murs de son bureau, des livres érotiques, un piano droit. Aucune trace en revanche de la statue de Hiquily, du vin ou des bijoux. Christine de Villiers, qui partage son temps entre Saint-Tropez et la région parisienne, assure que, entre fin septembre et début octobre, un certain nombre d’objets et de bibelots ont disparu : montres de luxe, boutons de manchette, statuettes… A l’entendre, même les cravates de son mari – près de 200, toutes de la maison Hermès – ont été emportées. La cave à vin a été vidée. Selon un témoin, les quelque 2 500 bouteilles ont été déménagées en plusieurs heures. Ces grands crus, envoyés à Gérard de Villiers par des exploitants, ravis d’être cités dans les aventures de SAS, lui avaient valu un redressement fiscal en 2005. Il avait alors dû vendre aux enchères, en 2006, son précédent appartement, également situé avenue Foch. Le 29 novembre, un mois après la mort de son mari, Christine fait dresser par huissier un état de l’appartement vidé. Sa mort annoncée sur Twitter Gérard de Villiers, ici à Saint-Tropez en 2012 avec Sylvie Elias Marshall, présentée par la presse people comme sa dernière compagne. – BestimageMadame de Villiers ne décolère pas. « Elle estime avoir été tenue à distance lors de l’hospitalisation de son mari », relève son avocat, Me Hugot. Les époux correspondaient néanmoins par mail, le romancier ayant conservé son téléphone portable à la clinique. Elle a appris le décès de Gérard par sa propre fille, fâchée d’être informée par la presse de la mort de son beau-père. L’annonce officielle a été faite le 1er novembre, un peu avant 11 heures, par Me Morain sur le réseau social Twitter : « SAS le prince Malko Linge est orphelin : l’écrivain Gérard de Villiers est décédé hier à Paris à 83 ans des suites d’une longue maladie. » « Mon mari ne connaissait ni Facebook ni Twitter. Je n’imagine pas qu’il ait pu demander que les gens soient informés par un simple tweet », peste-t-elle. A l’enterrement, le 7 novembre à l’église de Saint-Honoré-d’Eylau, à Paris, se sont côtoyés politiques, anciens ministres, grands flics, magistrats, anciennes épouses, ex-maîtresses… Christine de Villiers n’y était pas, refusant de cautionner une cérémonie à laquelle elle n’avait pas été associée. La succession est au point mort. Ce qui inquiète Olga Vecchione, la première épouse de l’écrivain. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Palais de justice de Nanterre. Frederic Tieboyou, avec son avocat Eric Nasjsztat, a attaque le bailleur social Logirep pour discrimination raciale. C'est un des plus gros bailleurs sociaux d'Ile-de-France. La société Logirep a été condamnée ce vendredi à 20 000 d'amende par le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour avoir établi un «fichage ethnique» de ses locataires. Elle a, en revanche, été partiellement relaxée des faits de discrimination raciale, pour lesquels elle était poursuivie après avoir refusé de délivrer en 2005 un appartement à un homme d'origine ivoirienne au motif qu'il était noir. Une justification enregistrée par Frédéric Tieboyou, agent RATP alors âgé de 29 ans, qui a servi de socle à la très longue procédure engagée. Pour sa part, Logirep a toujours contesté «avec la plus grande fermeté» les faits reprochés. Selon la société HLM, le rejet de la candidature du jeune homme s'est fait sur d'autres critères, comme la motivation de sa demande. Dans le détail, le tribunal a condamné le bailleur social à verser 10 000 euros de dommages et intérêts aux deux associations parties civiles dans cette affaire, SOS Racisme et La Maison des Potes. Une amende de 50 000 euros avait été requise par le parquet. Image may be NSFW. Clik here to view. Discriminations : les Français veulent des sanctions Selon un sondage que nous dévoilons, 61 % des interrogés souhaitent durcir l'arsenal juridique pour mieux lutter contre de telles exclusions, notamment en matière de logement et d'emploi. « Ce que les Français attendent, ce sont des procureurs qui cessent de classer les affaires et des juges qui frappent réellement au porte-monnaie les auteurs des délits », analyse Samuel Thomas, porte-parole de Pote à pote. De plus en plus de Français de couleur ou aux noms à consonance étrangère se plaignent d'attitudes méprisantes, de remarques blessantes, de difficultés à accéder à un logement social ou privé... Comment lutter efficacement contre ces pratiques ? Si l'on en croit un sondage réalisé pour l'association de lutte contre les discriminations Pote à pote que notre journal dévoile ce matin, les Français estiment qu'il n'y a pas trente-six solutions : utiliser la manière forte ! A 56 %, ils approuvent, le testing, cette méthode qui consiste à piéger publiquement un employeur, une entreprise et à le faire savoir urbi et orbi. Image may be NSFW. Clik here to view. Un bailleur jugé aujourd'hui pour « fichage ethnique » Ils réclament aussi et d'abord des sanctions judiciaires plus sévères. Ainsi, 61 % d'entre eux jugent que « durcir l'arsenal juridique » serait la méthode la plus efficace. Et ce qu'ils soient de droite (53 %) comme de gauche (83 %) révèle cette enquête Harris Interactive* menée auprès de 1 445 personnes âgées d'au moins 18 ans. Scepticisme sur l'efficacité d'un CV anonyme « Ces dernières années, les gouvernements successifs ont privilégié une politique de médiation. Mais, ce que les Français attendent, ce sont des procureurs qui cessent de classer les affaires et des juges qui frappent réellement au porte-monnaie les auteurs des délits », analyse Samuel Thomas, porte-parole de Pote à pote. On en est loin. Un seul exemple : début 2009, un office public HLM, celui de Saint-Etienne (Loire), a été reconnu coupable de discrimination raciale et de fichage ethnique. Pourtant, cet organisme n'a écopé que de 20 000 € d'amende... avec sursis. « Le tribunal, à l'époque, a estimé que si la méthode était bien délictueuse, l'objectif de mixité sociale avancé par ce bailleur était tout aussi recevable. Lors de ce procès, finalement, une seule locataire sur 1 000 plaignants s'est vu allouer 300 € de dommages-intérêts. Décourageant ! A chaque fois, la justice ménage la chèvre et le chou et se retranche derrière l'absence réelle d'intention de nuire ou le défaut de preuves irréfutables, sauf que celles-ci sont souvent impossibles à produire » peste Samuel Thomas... Comment alors rectifier le tir ? Pour mettre davantage la pression sur les entreprises, bailleurs sociaux ou particuliers indélicats, les Français sont partants pour qu'on élargisse l'action de groupe (« class action » en anglais) : jusqu'à présent réservée aux litiges en matière de consommation, 56 % jugent que les procès collectifs seraient un moyen « efficace », pour mieux combattre les discriminations. Une mauvaise publicité, un bon raffut médiatique, rien de tel pour décourager les mauvaises pratiques ! En revanche, ils sont extrêmement sceptiques quant à l'efficacité d'anonymiser les demandes de CV ou de logements sociaux. Pour une personne sur deux, c'est simple, quand un bailleur ou un employeur ne veut pas d'un candidat, il y arrivera toujours. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Seulement 12 sessions plénières de quatre jours se déroulent chaque année à Strasbourg (à gauche). Le reste du temps, les eurodéputés se retrouvent à Bruxelles, au sein des vingt commissions parlementaires. LE PARLEMENT EUROPÉEN a officiellement son siège à Strasbourg, dans le bâtiment Louise-Weiss. Mais seulement 12 sessions plénières de quatre jours s'y déroulent chaque année. Le reste du temps, les eurodéputés se retroussent les manches à 440 km de la cité alsacienne, à l'Espace Léopold à Bruxelles, au sein des vingt commissions parlementaires ou à l'occasion de mini-sessions. Et comme deux lieux de travail ne suffisent pas, il en existe un troisième basé à Luxembourg qui rassemble le secrétariat général ainsi que les services administratifs et de traduction ! « Cela donne au grand public l'image d'une institution difficilement compréhensible », résume le spécialiste des questions européennes, Bastien Nivet, chercheur associé à l'Iris (Institut des relations internationales et stratégiques). Mais alors comment expliquer cette étonnante dispersion des sites ? « C'est le résultat de l'évolution de la construction européenne », résume-t-il. Strasbourg, symbole de réconciliation franco-allemande Petit cours d'histoire : c'est à Strasbourg, ville frontière qui avait valeur de symbole de réconciliation franco-allemande au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qu'est née la première institution du Vieux Continent : le conseil de l'Europe. A partir de 1952, cet organisme chargé de promouvoir les Droits de l'homme va partager ses locaux avec l'assemblée de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). En 1965, cette même CECA fusionne avec la CEE, la Communauté économique européenne. Au coeur de la nouvelle structure figurent une commission et un conseil siégeant à Bruxelles ainsi qu'une assemblée, le Parlement européen (qui ne sera élu au suffrage universel direct qu'en 1979) prenant ses quartiers sur les bords du Rhin. Image may be NSFW. Clik here to view. Strasbourg, Parlement Européen, Freddy Mulongo à l'hémicycle qui possède une capacité de 750 places. 737 parlementaires y sont accueilli pour les sessions mensuelles. Photo Réveil FM international, archives Image may be NSFW. Clik here to view. Freddy Mulongo et Gay Tischbirek, une amie américaine, dans l'une de 7 salles appartenant au groupe parlementaire. Photo Réveil FM International, archives Un double siège très coûteux L'activité institutionnelle s'intensifiant au fil des années à Bruxelles, le Parlement s'est alors progressivement installé dans la capitale belge, pour être au plus près de la Commission et du Conseil, histoire de ne pas être « déconnecté » des organes de décision. Parallèlement, ses pouvoirs à lui se sont accrus, l'impliquant davantage dans les initiatives des autres institutions, surtout le Conseil, ce qui l'a incité encore à un rapprochement géographique. Au final, ce double siège de facto a un coût budgétaire (des dizaines de millions d'euros) et environnemental (des milliers de tonnes de CO2) lié aux fréquentes transhumances des eurodéputés. De nombreux parlementaires « anti-Strasbourg » plaident pour un regroupement de toutes les activités dans la capitale belge. L'automne dernier, une majorité d'eurodéputés a approuvé un texte proclamant que leur institution « serait plus efficace » si elle occupait « un seul lieu ». Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Place de l'opéra (Paris IXe), ce jeudi. Devant ses partisans réunis pour le traditionnel défilé frontiste du 1er mai, la présidente du FN, Marine Le Pen, a engagé ses troupes à «aller voter» le 25 mai. Elle qui veut arriver «en tête» le 25 mai, a mis le paquet ce jeudi. Place de l'Opéra à Paris, devant 5300 personnes selon la police, 20 000 selon le FN, Marine Le Pen a fait du traditionnel discours frontiste du 1er mai un véritable meeting électoral. Fustigeant François Hollande, «petit gouverneur de la province France», «petit sous-préfet européen», Manuel Valls, «ce joker», mais aussi l'UMP, «ce parti qui a mis la nation à genoux», la présidente du Front national a montré les muscles pour convaincre les Français -«ce peuple de lions quand ils ne sont pas gouvernés par des ânes»- de lui apporter leur voix le 25 mai prochain. Image may be NSFW. Clik here to view. «Ne me décevez pas!» «Ceux qui n'iront pas voter le 25 mai laisseront aux partisans de l'Union européenne la possibilité de continuer leur oeuvre funeste», a-t-elle mis en garde. «Qui ne dit mot consent. Et c'est ce qu'ils espèrent les François Hollande, les Manuel Valls, les Jean-François Copé...», a enchaîné la patronne du FN. «Ils espèrent que les mécontents resteront chez eux. Vous n'allez pas leur faire ce cadeau, quand même!» Et de lancer : «Ne me décevez pas!» Déroulant la (longue) liste de ses griefs contre l'Europe, qui fait des Français «un peuple enfant», fait «ramper» les ministres, «prescrit l'austérité», permet que l'«on entre dans le pays comme dans un moulin», elle a appelé à «mettre à bas l'Union européenne». «Le 25 mai mettez fin à ce système qui vous méprise», «tournez le dos au déshonneur de la capitulation», a-t-elle engagé. Image may be NSFW. Clik here to view. «On est chez nous!» Mettant en garde contre une dilution de l'identité nationale -«rien ne distingue plus un Français d'un Allemand ou d'un Roumain»- l'eurodéputée a galvanisé ses troupes en lançant : «Eh bien non, la France n'a pas vocation à ne plus être française. La France doit demeurer la France et son peuple demeurer français!» «On est chez nous! On est chez nous!» a aussitôt entonné la foule. Pour motiver un peu plus les électeurs, Marine Le Pen a également donné une portée nationale au scrutin. Surfant sur l'impopularité de l'exécutif, elle a assuré qu'en cas du victoire du FN aux européennes, «la seule solution pour le gouvernement français sera de revenir devant le peuple, la seule solution sera la dissolution de l'Assemblée nationale». « Ne me décevez pas ! » Image may be NSFW. Clik here to view. Paris (IXe), hier. Marine Le Pen a été accueillie par les vivats des militants. Pendant que son père glorifie Jeanne d'Arc au micro, Marine Le Pen se concentre derrière la tribune. Jusqu'au moment où retentit une musique de péplum. Il est temps pour la présidente du Front national de monter sur scène, de lever les bras sous les vivats. Et d'envoyer, à l'abri d'un parapluie, et quarante-cinq minutes durant, ses salves aux accents très frontistes. François Hollande est ainsi décrit comme un « petit gouverneur de la province France », un « petit sous-préfet européen ». Mais l'eurodéputée, candidate à sa réélection le 25 mai dans le Nord-Ouest, focalise surtout ses attaques contre l'Union européenne, qu'elle rêve de « mettre à bas ». « Nous devons demander des permissions pour tout, comme si nous étions un peuple enfant », fustige-t-elle. Elle s'élève aussi contre les « vagues massives d'immigration en provenance de pays issus d'autres civilisations », regrettant qu'on « entre dans le pays comme dans un moulin ». Elle exhorte ses partisans à placer son parti en tête des suffrages. Lire la suite
Instants d'émotion à la station de métro Châtelet dans le 1er arrondissement de Paris. A Chatelet, en descendant de la ligne 1 venant de Vincennes vers la défense, une fois franchit les escaliers pour faire la correspondance avec la ligne 4 Montrouge-Porte de Clingnacourt, il y a souvent un groupe de musiciens qui joue du violon et du violoncelle. Je m’arrête à chaque fois pour les écouter. Prélude Paris offre "la clé du paradis émotionnel de la musique classique." Basée dans le 18e arrondissement de Paris, Prélude de Paris joue régulièrement à la station de métro Châtelet des oeuvres de Vivaldi, Bach, Mozart, des oeuvres classiques, romantiques avec Falla, Khatchatourian, Lecuona, Albeniz, Brahms, Dvorak, Monti, Briten, Bizet, Albinoni, et Haendel.Image may be NSFW. Clik here to view. Son succès : des musiciens de 30 nationalités différentes, réunis autour de la musique. Crée en 1997, l'association doit sa première grande apparition médiatique à Issey Miyake Europe en 1989 pour un défilé concert. L'Orchestre Prélude de Paris est la continuation légitime, de par son but et son projet, de l'Orchestre Métropolitain de Paris. Il entend diffuser la musique classique auprès d'un public composite, représentatif de toutes les couches de la société. Son but principal est de faire apprécier la musique au mélomane, la présenter au néophyte et de tirer l'indifférent de sa léthargie esthétique. Prélude, début, ouverture, le moment magique où la musique commence son invisible investissement de l'espace, la porte qui s'ouvre soudainement laissant transparaître la lumière de l'univers musical, baignant au passage celui à qui il était interdit jusqu'alors de soupçonner même son existence. Le Prélude de Paris se propose, donc, d'initier tout un public exclu de la contemplation de l'art musical, d'offrir la clé du paradis émotionnel de la musique classique. Voici quelques titres, dont certains extraits musicaux, donnant une idée du caractère et de l'étendue de notre répertoire : A. Vivaldi Les quatre saisons, Estro Armonico ; J. S. Bach Aria (suite n° 3) Concerto en ré mineur pour 2 violons, Concerto en la mineur pour violon, Concerto en mi majeur pour piano, Concerto en ré mineur pour piano, G. F. Haendel Sarabande; J. Pachelbel Canon T. Albinoni, Adagio B. Marcello, Concerto en ut mineur W. A. Mozart, Petite Musique de Nuit ,Divertimenti pour cordes Adagio et fugue G. Bizet Fantaisie sur Carmen I., Albeniz Asturias M. de Falla Danse du feu , E. Lecuona Malagueña , A. Dvorák Danses slaves op. 46 n° 8 et op. 72 n° 10; J. Brahms Danses hongroises , V. Monti Czardas ,A. Khatchatourian, Danse du sabre ;B. Briten Sarabande Lire la suite
La Corée du Nord a défendu jeudi à Genève son bilan en matière de droits de l'homme.Image may be NSFW. Clik here to view. Le Conseil des Droits de l'Homme, à Genève Lors de l'examen de son rapport à l'ONU, l'ambassadeur de la Corée du Nord auprès de l'Organisation So Se Pyong a déclaré que «son pays est fier des progrès réalisés depuis quatre ans». Il a fait la sourde oreille aux demandes des pays occidentaux. A la tête d'une délégation de 12 personnes, l'ambassadeur nord-coréen à l'ONU a présenté son rapport devant le Conseil des droits de l'homme, le premier depuis quatre ans dans le cadre de l'examen périodique universel (EPU), en insistant sur les efforts du régime dans le développement économique. «Nous continuerons à œuvrer de manière responsable pour un niveau élevé de réalisation des droits de l'homme», a déclaré l'ambassadeur. Il a en même temps dénoncé «des pressions politiques persistantes et des menaces militaires», ainsi que l'aggravation des sanctions économiques qui «menacent le droit à l'existence» de la Corée du Nord» et sont «une pierre d'achoppement pour le développement du pays». L'ambassadeur nord-coréen a indiqué prendre au sérieux les recommandations de l'EPU. Malgré des «forces qui maintiennent une attitude de confrontation», il a expliqué avoir décidé d'y participer parce que cet examen «traite de manière égale et impartiale tous les pays». Crimes contre l'humanité Plus de 80 pays étaient inscrits pour faire des recommandations à la Corée du Nord. Le représentant de la Grande-Bretagne a rappelé les «témoignages incontestables» établis en février par la commission d'enquête sur l'existence de crimes contre l'humanité et l'absence totale de libertés en Corée du Nord. Le président de la commission Michael Kirby avait comparé le 17 mars les crimes commis en Corée du Nord à ceux perpétrés par le nazisme, sous le régime de l'apartheid en Afrique du Sud ou des Khmers rouges au Cambodge. Le représentant britannique a demandé à Pyongyang d'établir un calendrier concret pour adhérer à la Convention de l'ONU contre la torture et de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU. A son tour, le délégué des Etats-Unis a dénoncé les «violations systématiques, généralisées et flagrantes» établies par la commission d'enquête. Il a demandé la libération de tous les prisonniers politiques. Le Canada a demandé la fermeture de tous les camps de prisonniers et la Belgique l'accès du CICR aux centres de détention. Sans écho La délégation de Corée du Nord a fait la sourde oreille. La demande faite par de nombreux pays de donner accès au rapporteur spécial de l'ONU est restée sans écho. La Chine a salué les progrès réalisés en Corée du Nord, notamment dans les domaines de l'éducation, des droits des femmes et des handicapés. Son représentant a souhaité que la communauté internationale mène «un dialogue constructif» avec Pyongyang. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Depuis août 2012, Fortunat Kasongo croupit à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Son crime? Avoir passé sur ses antennes Roger Lumbala. Promoteur de la Radio Télévision Autonome du Sud Kasaï (RTAS), une station communautaire émettant à Miabi, situé à 30 kms de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental au Centre de la République Démocratique du Congo, Fortunat Kasongo été arrêté, mardi 14 août 2012 vers 16 heures locales, à Tshilundu, une localité du territoire de Miabi, par un groupe d’éléments des FARDC et de la police. Le lendemain, mercredi 15 août 2012, Fortunat Kasongo a été embarqué dans une jeep et conduit, manu militari à Mbuji- Mayi où il a été détenu dans un endroit tenu secret. En route vers Mbuji-Mayi, les agents de l’ordre ont procédé au pillage des installations de RTAS et emporté certains matériels, notamment le mixeur et l’émetteur de la radio, saccage de la rédaction avant de contraindre Fortunat Kasongo à signer un document reconnaissant avoir publié une information portant atteinte à Joseph Kabila. Alors que Fortunat Kasongo n'avait donné la parole qu' Roger Lumbala. Depuis l'arrestation de notre confrère, pas un mot de compassion de Roger Lumbala à l'égard de Fortunat Kasongo ni un message de réconfort à son épouse et ses enfants. Image may be NSFW. Clik here to view. Habitué à la langue de bois, adepte des propos teintés d'un nationalisme de façade, Roger Lumbala est un criminel et seigneur de guerre bien connu. Ses accointances avec l'Ouganda et le Rwanda, deux pays agresseurs de la République démocratique du Congo sont connu de tous. D'ailleurs, on se souvient encore comme si cela était hier, Roger Lumbala est le leader du RCD/N (Rassemblement Congolais pour la Démocratie - Nationale). En janvier 2003, son groupe rebelle a été accusé de crimes de guerre, et notamment d'actes de cannibalisme. En Avril 2003,lors du 1+4=0, Roger Lumbala devient Ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de transition après le dialogue inter-congolais, jusqu'en janvier 2005, lorsqu'il est déposé de ses fonctions pour malversations financières, culotté il se fera remplacé par sa femme au Ministère du Commerce Extérieur ! Image may be NSFW. Clik here to view. Que Roger Lumbala ait des problèmes avec alias Joseph Kabila, là n'est pas notre problème. Mais qu'il embrigade des jeunes pour les amener à la mort, pendant que lui se cache là est un problème. Général d'opérette, criminel de guerre, le problème de Roger Lumbala est d'avoir enrôlé les enfants soldats, d'avoir fait tué les enfants des autres...Les Congolais ne lui ont jamais demandé d'aller au Rwanda ni en Ouganda, deux pays agresseurs de la RDC qui sèment la mort parmi les congolais. Que Roger Lumbala un criminel bien connu demande l'asile en France, rien n'est moins sûr que les autorités françaises lui accorderont le statut de réfugié politique. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Après 22 ans de résidence à Brazzaville, une RD Congolaise expulsée avec sa carte consulaire. A l'heure où on parle de plus en plus de l'unité africaine, on aurait pensé que les Congolais de la rive gauche et ceux de la rive droite du fleuve Congo, les Kinois et Brazzavillois allaient vivre dans la paix, fraternité et solidarité...puisque un seul peuple contraint de vivre ensemble car un pays ne change pas de frontières tous les quatre matins. Mais voilà que par ambition politicienne, le dictateur Denis Sassou Nguesso instrumentalise sa Gestapo pour expulser dans des conditions infra-inhumaines 4000 RD Congolais de Brazzaville. Pour Paul Kahumbu du Front Civil de Résistance Populaire, les expulsés de Denis Sassou Nguesso doivent illico presto rejoindre la résistance congolaise.
A Kinshasa, les jeunes kinois n'ont pas hésité de brûler le drapeau du Congo-Brazzaville. Comment expliquer que les Kinois et les Brazzavillois qui ont toujours vécu ensemble se regardent aujourd'hui en chiens de faïence ? Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Avec sa cape, Denis Sassou Nguesso le "Dracula de Mpila" n'est pas rassasié, il est toujours à la recherche de sang des Rd Congolais. Faux jeton, arracheur des dents avec son régime tortionnaire, depuis que Denis Sassou Nguesso, le "dictateur tchoko" et "Dracula de Mpila" en manque du sang a décidé de s'en prendre aux RD Congolais avec des expulsions inhumaines s'accompagnant des barbaries, maltraitances, bavures, tortures, viols, vols pour mieux asseoir son régime tortionnaire à l'autre côté de la rive du fleuve Congo. Denis Sassou Nguesso a embrasé la forêt, reste à savoir s'il va parvenir à éteindre ce feu. A Kinshasa, des jeunes gens n'ont pas hésité à brûler le drapeau du Congo-Brazzaville devant l'ambassade sise sur le boulevard du 30 juin. A Paris, le 30 avril 2014 était le jour de colère à proximité de l'ambassade de la République du Congo contre Denis Sassou Nguesso, le dictateur sanguinaire du Congo-Brazzaville et son complice alias Joseph Kabila qui dirige par défi la République démocratique du Congo. Image may be NSFW. Clik here to view. Image may be NSFW. Clik here to view. Martin Sali de RCK Image may be NSFW. Clik here to view. Le guerrier insoumis Patchely Mikobi, vaillant résistant-patriote-combattant ! Avec un criminel de guerre comme Denis Sassou Nguesso, le dictateur de Sassouville que peut on espérer ? Celui la qui n'a jamais hésité de tirer au canon -finance par Elf Total- sur ses propres compatriotes, soutenus par ses Ninjas n'a aucun respect pour la vie ni de ses compatriotes encore moins d'autres citoyen ? Nul ne s'oppose à la lutte contre la criminalité, mais celle-ci ne peut en aucun cas justifier le viol, la rapine et l'expulsion massive des ressortissants d'un pays frère. Faut-il attendre la prolifération des foyers criminogènes pour lutter contre l'insécurité ? Image may be NSFW. Clik here to view. Image may be NSFW. Clik here to view. Le colonel Odon Mbo ! Image may be NSFW. Clik here to view. Alain Ndongisila Image may be NSFW. Clik here to view. Ma Anne Elongo Image may be NSFW. Clik here to view. Un drame humain, c'est ainsi qu'on peut qualifier la vague d'expulsions de ressortissants de République démocratique du Congo par le dictateur Denis Sassou Nguesso. D'après le gouvernorat de Kinshasa, près de 40.000 RD Congolais ont été expulsées vers Kinshasa. Un chiffre affolant quand on sait que dans un pays comme la France où les expulsions sont décriées, 27.000 personnes ont été expulsées en 2013, donc sur une année. Le Congo-Brazzaville, havre de paix travesti par les RD Congolais ? Au début des années 70, précisément en 1972, le Congo-Brazzaville avait déjà connu le phénomène similaire au "Kuluna" avec les Anzimba et ceux-là n'étaient pourtant pas originaires de la rive-gauche du fleuve Congo, actuelle République démocratique du Congo. A force de stigmatiser une communauté, on finit par ouvrir les brèches d'une tragédie. Un haut gradé de la Gestapo de Denis Sassou Nguesso a osé affirmer sur Télé-Congo, que la criminalité est absente de mœurs des Brazzavillois, ça donne envie de hurler. Est-ce des « Zaïrois » qui ont fracassé la mâchoire du Commandant Marien Ngouabi à l'aide d'un marteau ? L'exécution du cardinal Emile Biayenda serait-elle aussi l’œuvre des « Zaïrois » ? Le Congo-Brazzaville est loin d'être un monastère, il compte parmi ses citoyens, une poignée de barbares aussi redoutables que les Kuluna. Faudrait-il rappeler que ce pays a connu trois guerres en 5 ans, dont les acteurs étaient tous autochtones. Si on pouvait ressusciter les morts, de nombreux officiers supérieurs perdraient les galons et la voix. Lire la suite
Les trois hommes ont été appelé à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga (ici en 2009 à La Haye), un milicien congolais qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité.Image may be NSFW. Clik here to view. C’est l’une de ces situations kafkaïennes dont la Cour pénale internationale (CPI) a le secret : un témoin, détenu dans la prison de la CPI depuis plus de trois ans, a débuté, samedi 26 avril, une grève de la faim. Ancien président du Front nationaliste et intégrationniste, une milice active dans l’est de la République du Congo (RDC) au début des années 2000, Floribert Njabu « se sent piégé », assure son avocat, maître Flip Schüller, pour expliquer la décision de son client : « Il pense qu’il est comme une boule de flipper entre la CPI, la RDC et les Pays-Bas. » L’histoire est embrouillée, et nécessite un bref retour en arrière. En mars 2011, trois hommes emprisonnés en République démocratique du Congo (RDC), Floribert Njabu, Pierre Mbodina et Charif Banda, sont appelés à témoigner devant la CPI dans le procès de Germain Katanga, un milicien qui a depuis été reconnu coupable de complicité de crimes contre l’humanité. Kinshasa accepte le départ des trois hommes pour La Haye, à la condition expresse qu’ils soient renvoyés en RDC après leur déposition. Mais les trois témoins piègent tout le monde : au cours de leur audition, ils accusent le régime du président Joseph Kabila d’être responsable des crimes commis en 2002 et 2003 dans l’est du pays, pour lesquels Germain Katanga est poursuivi. Puis, assurant qu’ils ne sont désormais plus en sécurité dans leur pays, ils demandent l’asile politique aux Pays-Bas. DEVANT LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME Trois ans après, leur demande est toujours en cours d’examen devant la justice néerlandaise. Le Conseil d’Etat doit rendre une décision le 6 juin, et leur avocat, Flip Schüller, assure déjà qu’il se rendra devant la Cour européenne des droits de l’homme en cas de refus. En attendant, les trois hommes sont devenus bien encombrants. La CPI aurait voudrait bien les remettre aux autorités néerlandaises, mais celles-ci s’y opposent fermement, craignant de voir de futurs témoins appelés par la Cour tenter à leur tour leur chance aux Pays-Bas. Dès lors, les trois hommes résident toujours aux Pays-Bas, dans la prison de la CPI. Cette dernière refuse d’étudier leur demande de mise en libération, tout comme elle ne se juge pas compétente sur la validité des charges dont ils doivent répondre en RDC. « ILS N’AURONT JAMAIS DE PROCÈS ÉQUITABLE AU CONGO » A Kinshasa, Floribert Njabu était incarcéré depuis 2005, mais il assure qu’il ne connait pas les faits qui lui sont reprochés, et qu’il n’a pas comparu devant un juge depuis plusieurs années. « Ils n’auront jamais de procès équitable au Congo, le droit au Congo est une farce », affirme Me Schüller. Mais les juges se refusent à poser tout diagnostic sur la situation des droits de l’homme en RDC. « La CPI veut maintenir ses relations avec le Congo, ce qui est compréhensible, mais elle ne peut ignorer que M. Kabila est un dictateur qui n’adhère pas aux droits de l’homme », souligne Me Schüller. Le temps passant, leur détention dans la prison de la Cour devant laquelle ils étaient simplement venus témoigner devient de plus en plus embarrassante. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Paul, le Monsieur 35 milliards Christian Paul, le député de la Nièvre est, comme d'autres abstentionnistes, un proche de Martine Aubry. Il conteste depuis le début le montant des économies et plaide pour 35 milliards au lieu de 50 pour ne pas « asphyxier la reprise ». « Il est dans une logique de sécession depuis le début, dénonce un ministre. Il a notamment été secrétaire d'Etat sous Jospin, il ne l'est plus, il y a une forme d'amertume et aujourd'hui il aspire à être le contre-président de groupe. » Image may be NSFW. Clik here to view. Emmanuelli, l'anti-Valls Il y a quelques semaines, dans le bureau de François Hollande, Henri Emmanuelli avait été cash : « Ne me demande pas de voter la confiance à Manuel... » Ce fut chose faite le 8 avril pour l'ex-premier secrétaire du PS hostile à la ligne et à la personnalité de Valls, à qui il n'a pas accordé sa confiance. Hier, l'expérimenté Emmanuelli est resté fidèle à cette position, entraînant avec lui une douzaine de députés classés à l'aile gauche du PS. Image may be NSFW. Clik here to view. Germain, le fidèle d'Aubry Discret mais figure essentielle de la fronde, Jean-Marc Germain est l'un des initiateurs de l'appel des cent, une centaine de députés souhaitant être plus écoutés par le gouvernement. Surtout, Germain, député des Hauts-de-Seine élu en juin 2012, est l'ex-dircab de Martine Aubry, alors à la tête du PS. Du coup, certains députés voient dans son travail de l'ombre une façon pour l'ancienne première secrétaire du PS de régler ses comptes avec Valls et Hollande. Image may be NSFW. Clik here to view. Guedj, le turbulent Jérôme Guedj, l'un des plus bruyants de l'aile gauche du PS, est à l'Assemblée parce qu'il a été le suppléant de François Lamy, ministre d'Ayrault. Depuis le début du quinquennat, il fustige la politique de Hollande et a voté contre la position du groupe PS sur le traité européen ou les retraites. Lamy n'étant plus ministre, Guedj va retourner à la présidence du conseil général de l'Essonne. Hier, il envoyait des SMS à la presse pour prévenir de son pot de départ... Image may be NSFW. Clik here to view. Lienemann, la médiatique Certes, Marie-Noëlle Lienemann n'est pas députée. Mais la sénatrice de Paris a été l'une des plus actives dans les médias pour fustiger ici « une politique de rigueur », là « des économies qui n'ont aucun sens ». L'ex-ministre de Mitterrand est sortie très émue hier de la réunion de groupe des sénateurs PS après avoir écouté Valls, écrasant une larme de dépit. « A l'entendre, la gauche s'est trompée et lui sait mieux que tout le monde ! » s'est-elle exclamée face aux caméras. Lire la suite
Image may be NSFW. Clik here to view.Pour le président,le coup est rude, car avec des députés frondeurs qui remettent en cause la ligne même de sa politique, le chemin vers 2017 sera difficile. Vous avez dit déni ? Hier soir, après avoir épluché la liste des 41 têtes brûlées qui se sont abstenues au PS, l'Elysée minimisait la casse. « C'est une satisfaction parce que c'est passé et surtout avec une majorité de gauche, qui n'a pas besoin de l'appoint de l'UMP et des centristes », aurait glissé François Hollande à ses conseillers, voyant même là une « stabilité pour la suite ». Voilà pour la version officielle. Car pour le président, qui a suivi le vote en direct, le coup est rude. Mezzo voce, certains de ses proches égrènent la liste des coupables possibles, dans un parfum de chasse aux sorcières. « On voit bien qu'Aubry pousse les écolos, il y a un axe qui se reconstitue. Elle a dû appeler sa copine Duflot ! » accuse un ténor du PS. « Les socialistes se sont comportés comme dans une réunion de fédération, avec des logiques d'appareil. Ce n'est pas digne de l'intérêt général », peste un autre proche. D'autres tournent leur regard vers le chef des députés PS, Bruno Le Roux, accusé de ne pas avoir tenu les troupes, malgré quarante-huit heures de pressions maximales, et pas toujours amicales. « Celui-là, il a une cible sur le front », maugrée l'un. Un avant et un après ? « C'est une claque, des bouts entiers de notre majorité se barrent car le cap n'est pas le bon. On ne peut pas gagner en 2017 là-dessus », alerte un vieil ami du chef de l'Etat, sous couvert d'anonymat. « Et ce ne sont pas quelques gestes sur les petites retraites qui vont suffire ! » avertit le député PS et mutin Laurent Baumel, qui s'est abstenu. Le début du chemin de croix De fait, ce n'est que le début du chemin de croix. Voilà Hollande et Valls contraints de composer avec une « majorité à la carte » alors que se profilent des textes lourds : en juin, le Parlement aura à débattre des projets de loi de finances rectificatifs (budget de l'Etat et de la Sécu), qui mettront en pratique les 50 Mds€ d'économies. « Il va falloir se battre sur chaque texte et, le comble, au sein de notre propre formation », déplore un habitué de l'Elysée. Le tout sur fond de défilés syndicaux demain et le 15 mai et de feuilles d'impôt qui arrivent dans les boîtes aux lettres. Sans compter les européennes du 25 mai, qui donnent des sueurs froides au sommet de l'Etat. Hollande poursuivi par la malédiction européenne ? Les 41 frondeurs ont aussi dit non à la « rigueur » imposée par Bruxelles, au nom du respect des 3 % de déficit. En 2005, lors du référendum sur la Constitution européenne, le PS s'était déjà fracturé. Lire la suite
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Date de publication Écrit par La rédaction Congo Virtuel
Image may be NSFW. Clik here to view.Un article publié sur le site de KongoTimes reprend aujourd’hui, le 3 avril 2014, un ancien article du journal « Le Potentiel » datant du 4 Janvier 2012 et qui fait parler Herman Cohen, l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, membre de l’académie des diplomates américains. Fait curieux et intrigaunt, cette supercherie anachronique du site KongoTimes coïncide avec l’arrivée, ce samedi 3 avril 2014 à Kinshasa, du nouveau secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines. Quel message auront donc voulu transmettre aux Congolais ceux qui ont réactivé cet ancien article?
L’opinion se souviendra qu’il y a eu une époque où au Zaïre, on pensait que les Occidentaux, en l’occurrence les Américains, voulaient vraiment le bonheur des Zaïro-congolais tandis que le régime en place se comportait en bourreau de ceux-ci. Ainsi, les Zaïro-congolais croyaient qu’en se plaignant devant les Américains et en accusant leur bourreau chez eux, ils obtiendraient quelque bonne amélioration de leur situation générale. La vérité est que les maux du Tiers-monde ou du Zaïre-Congo étaient principalement tramés par eux, juges et parties de la tragédie congolaise, n’était pas bien connue du grand monde au Zaïre.
Ainsi, dans leur hypocrisie, quand un officiel américain formulait une critique contre le régime en place, cela entraînait une effervescence de joie chez les Zaïro-congolais qui y voyaient la désapprobation de Mobutu par les lions du monde, et, de là, son départ du pouvoir suprême en RDC. Au fur et à mesure que le pharisaïsme occidental était mis en évidence et compris par les Zaïro-congolais, ceux-ci ont commencé peu à peu à détester, voire à haïr leurs vrais bourreaux camouflés et utilisant des personnes interposées.
Il y a eu une époque où les Zaïro-congolais suivaient majoritairement la Voix de l’Amérique pour savoir ce que les Américains et les autres Occidentaux disaient sur la RDC. Les moindres déclarations anti-Mobutu donnaient de l’espoir au peuple meurtri et sans espoir. Mais il sied de retenir que cela était taillé sur la mesure de Mobutu, dictateur de son Etat, polichinelle même de ces Occidentaux, mis et toléré au pouvoir par ces derniers.
Les Occidentaux, stratèges et forts en enquêtes, ont réalisé qu’ils pouvaient d’un même coup se faire la peau de Mobutu et du peuple. Ils ont donc pris goût au jeu pour adresser des chantages à Mobutu et, du même coup, berner le peuple qui ne savait plus à qui se fier ou à qui vouer son sort. Ainsi pour fléchir Mobutu à leurs intérêts, il suffisait qu’ils fassent des déclarations contre lui. L’opposition y trouvait son compte.
Cependant aujourd’hui, les réalitésont changé en RDC si bien que l’ancienne méthode est obsolète. Joseph Kabila n’est pas Mobutu ni ne procède de Mobutu. Mais les ennemis de l’essor pluriel de la RDC n’ont pas changé leurs méthodes d’actions. L’opposition leur donne les mêmes anciens ingrédients qu’à l’époque de Mobutu pour préparer leurs sauces mortelles. On en veut pour preuve, le mémo adressé à John Kerry sur l’actualité politique en RDC. L’opposition congolaise, en mal d’usage de méthode payante, alimente le foyer du feu avec sans cesse de nouveaux sticks.
Le même Herman Cohen, qui a travaillé sous Bush qui avait juré d’avoir la peau de M’zee avant son départ de la Maison Blanche, a déclaré que le Nord-Kivu appartenait au Rwanda. L’opposition veut-elle donc là rééditer le temps passé où il suffisait qu’un officiel américain fasse une déclaration contre le régime en place pour faire monter les enchères politiques en RDC en leur faveur ? Kabila n’est pas Mobutu. Et ce n’est pas parce que l’opposition parle toujours de crise artificielle en RDC qu’elle va profiter du passage de John Kerry à Kinshasa pour lui soumettre des problèmes comme si la RDC n’était pas un Etat souverain ou qu’elle était officiellement sous domination ou tutelle américaine.
Du reste, c’est l’Américain James Monroe qui, face aux immixtions anglaises, avait déclaré : « L’Amérique aux Américains ! ». Quand est-ce qu’alors les Congolais seront en mesure de dire en âme et conscience : « Le Congo aux Congolais ? ». Quand est-ce qu’aussi les Américains laisseront-ils le loisir aux Congolais de se prévaloir du « Congo aux Congolais » ? Et dans ce contexte, comment envisager la maturité politique des Congolais ?
La rédaction Congo Virtuel
COMMUNIQUE DE LISANGA LISANGA lance un appel énergique à l’indignation face à la situation dramatique et intolérable que vivent nos compatriotes en République Populaire du Congo Brazzaville. En effet, face à ce que nous voyons se passer depuis quelques semaines, nous ne pouvons passer sous silence de tels évènements. LISANGA estime que tous ses membres, ses cadres et ses sympathisants ont le devoir de dénoncer haut et fort ces abus qui vont à l’encontre de toute convention humaine ! Nos compatriotes sont humiliés sans vergogne et parce que 6 millions de morts à l’est n’a probablement pas suffit, on essaie de remettre le couvert à l’ouest ! Mais c’est sans compter sur la vigilance et sur la clairvoyance de notre peuple qui n’est pas dupe et qui ne se laissera pas embrigader dans les filets maléfiques de nos ennemis. La République Démocratique du Congo, notre beau pays est l’enjeu de tractations et de démembrements de tous genres. On voudrait faire imploser cet Etat qui « dérange » de par l’insolence de ces richesses et les appétits sans limites qu’il suscite - appétits déjà visibles lors de la Conférence du Kongo à Berlin en 1885 (couramment appelée en pays francophone Conférence de Berlin) - qu'on ne s'en prendrait guerre autrement ! A suivre les évènements, on peut se poser la question - au-delà de l’incompétence criante des dirigeants de la RDC et de l’irresponsabilité de ceux du Congo-Brazza (quand bien même le souci de sécurité et de stabilité du territoire est parfaitement justifié) - de la finalité de ces actes perpétrés. Ceux-ci se font avec une certaine complicité de la communauté internationale puisqu’aucune voix jusqu’à ce jour ne s’est levée pour protester officiellement….alors que quelques militants pro-russes occupant certaines zones du territoire ukrainien mettent les gouvernements occidentaux en pleine ébullition. Ces évènements ne sont pas le fait du hasard et surtout pas le fait d’une haine subite, qu’on aimerait nous faire croire, survenue entre nos 2 peuples. Il n’y a qu’à se souvenir des liens qui nous unissent : la fuite des dignitaires de Mobutu, les déplacements en masse des brazzavillois pendant la guerre du 5 juin 1997, les déplacements de population de la province de l’équateur vers Impfondo, les aides humanitaires apportées par les ONG et certaines personnalités de la RDC aux populations de Brazzaville lors des explosions du 4 mars 2012, etc. Et même pendant les pires moments de notre histoire commune, tels que l’importation de la guerre froide via Mobutu et Marien Ngouabi, les matchs de foot entre les Léopards et les diables rouges, l’affaire Moulele, etc., nous n' avons nullement cédé au flot de violence qui nous menace. Ceci tout simplement parce que les liens qui nous unissent sont profonds et singuliers et vieux depuis des millénaires de par le prestigieux Royaume Kongo dont fait aussi partie une grande portion de l’Angola. Ce travail de démantèlement n’est que la manifestation une fois de plus de cette volonté, ourdie en secret, de voir notre beau pays rayé de la carte. En effet, il est facile de constater qu'après avoir cherché à annexer une partie du territoire à l’est de la RDC, c’est au tour de l’ouest ! Et cela semble passer par une tactique de déstabilisation et de chaos dont Brazzaville n’est que la 1ère phase. LISANGA ne serait étonnée que s'en suive l’Angola d’ici peu (si ce n’est déjà fait !) LISANGA a très bien compris les vrais enjeux - outre ceux liés aux constitutions qui empêchent les deux présidents actuels Denis Sassou Nguesso et "Joseph Kabila", respectivement à la tête du Congo Brazzaville et de la RDC, de se représenter aux prochaines élections - et s’inscrit dans une fermeté non négociable à les combattre sans merci, en usant de tous les moyens légaux à sa disposition. Jamais nous n’accepterons un tel plan et appelons tous nos frères congolais des deux rives de se lever d’un seul homme pour protester vigoureusement. Nous en appelons également à la sagesse « Kongo » de ne pas tomber dans le panneau de la haine et de la violence mais au contraire, de faire preuve d’unité et de détermination face à ce qui doit être dénoncé ! Vaillants héros et fiers citoyens d’un Royaume qu’on voudrait faire oublier, « debout combattants de la liberté »….Le jour éclatant de la victoire est en marche ! Unis nous sommes, unis nous resterons….. ! Congolais-zaïrois vous n’êtes pas seuls : Le combat de LISANGA est le nôtre et le votre. Il est justifié par l’imposture et l’oppression dont vous êtes victimes, vous, nos compatriotes et frères de l’intérieur. Le devoir nous appelle et nous sommes solidaires ! Vive LE CONGO Vive LE PEUPLE RD CONGOLAIS ! LISANGA Pour une très large diffusion et exploitation !
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, doit respecter la Constitution de son pays qui lui interdit de briguer un nouveau mandat en 2016, a déclaré dimanche à Kinshasa le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
"Je crois que [le président Kabila] a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d'Amérique sont intimement convaincus [. . . ] que le processus constitutionnel doit être respecté", a déclaré le ministre des Affaires étrangères américain, John Kerry à l'issue d'une rencontre avec le président congolais.
Vidéo : Herman Cohen, est allé plus loin : "Joseph Kabila n’a pas bien travaillé, il doit partir".
Veuillez suivre à partir de la 10è minute les propos incendiaires tenus par Herman Cohen se confiant c'est une très mauvaise chose de changer la constitution pour garder le pouvoir pour soi-même éternellement. Aux Etats-Unis on peut changer la constitution mais le changement s'appliquera à la législature suivante et non pas au président en place au moment de la modification constitutionnelle....
Lorsque Herman Cohen avait fait des declarations de soutien a Kabila en 2011 selon lesquelles Kabila n'irait nulle part, certains Congolais avait sous-estime cette interview qui, comme par hazard, s'etait passee sur la meme Voix de l'Amerique. Effectivement, Kabila n'a pas pris la porte de sortie ayant ete soutenu a bras-le-corps par la communaute internationale, souvenez-vous en.
Aujourd'hui, Herman Cohen dit sans detours que Kabila n'a pas travaille et qu'il doit partir, Kabila va partir. Cohen fait partie des Habbacuc ou prophetes de Malheur de l'Occident comme Richardson. Ces gens-la ne font des declarations en n'importe quel moment. Mais lorsqu'ils le font c'est pour annoncer le verdict.
Si Kabila etait lecteur et qu'il avait lu mon article " SI J'ETAIS JOSEPH KABILA", il aurait ete inspire par quelques idees. Je ne peux pas rediffuser l'article car c'est trop tard pour lui.
Comme je l'ai dit, Kabila s'accroche au pouvoir pour sa survie en tant qu'etre vivant mu par l'instinct de conservation. Le pouvoir est devenu son bouclier et le perdre avec toute immunite cela veut dire se trouver a nu et sans defense devant le people congolais qui n'aura attendu que cet instant.
L'avenir nous dira s'il avait bien travaille pour contredire Herman Cohen.
Etats-Unis – Grands-Lacs : Osez une approche mutuellement avantageuse pour les peuples Congolais et Américain !
Lettre ouverte à l’attention de Monsieur John Kerry
Secrétaire d’Etat / Etats-Unis d’Amérique.
Goma, le 1er mai 2014
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
Vous venez en République Démocratique du Congo cette semaine pour, avez-vous annoncé, discuter de comment consolider les progrès réalisés dans la neutralisation des groupes armés, de comment poursuivre les efforts de démocratisation et de stabilisation à long terme du pays, « y compris à travers un processus électoral ponctuel et transparent ».
Votre visite arrive à point nommé, et votre agenda est conçu à propos, au moment où le mandat de la MONUSCO (présente en RDC depuis 14 ans !) et de sa Brigade d’intervention censée neutraliser les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC vient d’être renouvelé, et où on fait un premier bilan – plus que mitigé, à notre sens – de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Au moment aussi où la question de l’alternance démocratique, du respect des constitutions, des échéances et de la transparence des processus électoraux se pose avec une rare acuité autant en RDC qu’au Burundi et au Rwanda (la situation dans ces derniers pays étant, comme vous le savez, d’une influence considérable sur la stabilité ou non de l’Est de la RDC).
Sans méconnaître les efforts louables consentis ces dernières années par votre gouvernement pour soutenir la pacification, la stabilisation et la démocratisation de la République Démocratique du Congo, notre pays, et pour atténuer les souffrances de sa population à travers l’aide humanitaire, nous déplorons les incohérences qui continuent de caractériser la politique et la diplomatie américaines dans la sous-région des Grands-Lacs.
A titre d’exemple, les Etats-Unis n’ont de cesse à soutenir militairement, politiquement et économiquement l’armée rwandaise et le régime de Paul Kagame, en dépit de nombreuses déclarations outrées sur son rôle dans la déstabilisation de l’Est de la RDC, ou de ses atteintes graves et répétées contre les droits fondamentaux et la démocratie dans son pays.
Autre exemple, la place privilégiée qu’accordent les Etats-Unis à leurs intérêts économiques en RDC, au mépris total des principes de démocratie, de bonne gouvernance, de transparence et de respect des droits de l’Homme que vous dites défendre, dans un pays dont les Américains connaissent pertinemment bien le degré de corruption, d’opacité, et même de violence, aussi bien dans l’exploitation des ressources que dans leur gestion et leur répartition.
Monsieur le Secrétaire d’Etat,
A l’occasion de votre visite à Kinshasa, nous pensons que vous avez l’opportunité d’envoyer un message plus digne des puissants Etats-Unis d’Amérique. Un message en direction des dizaines de millions de populations Congolaises et d’autres pays de la sous-région des Grands-Lacs, avec lesquelles l’Amérique a plus intérêt à établir des relations solides, durables et mutuellement avantageuses, plutôt qu’à continuer de flirter avec des régimes, avec des résultats aussi limités qu’éphémères, où en fin de compte l’humanité, et donc l’Amérique aussi, est perdante.
Nous savons qu’il n’y a pas de recette-miracle pour amener la paix et la stabilité en RDC et dans les Grands-Lacs. Nous ne nous faisons pas non plus d’illusions sur la puissance des Etats-Unis, tout comme nous restons convaincus que le sort du Congo est avant tout entre les mains de ses propres filles et fils.
Néanmoins, nous croyons dans l’idéal de paix, de justice et de prospérité que l’humanité a en commun, et que les autres Peuples du monde peuvent
A l’occasion de votre visite à Kinshasa cette semaine, nous vous demandons :
1.De dire clairement et sans détours au président Joseph Kabila que l’Amérique tient au respect de la constitution que le Peuple Congolais a voté par référendum, et qui l’empêche de tenter de se représenter pour un troisième mandat, et commande le respect de l’échéance de 2016 pour une alternance démocratique au pouvoir ;
2.De décourager publiquement les manœuvres en cours pour modifier la constitution du 18 février 2006, notamment ses dispositions relatives au mode de scrutinà tous les niveaux ;
3.D’insister auprès des autorités Congolaises pour l’effectivité de la réforme du Secteur de sécurité et de la justice, ainsi que la mise en œuvre effective de la décentralisation, comme gages indispensables de la stabilisation. Sans la décentralisation, les élections locales et provinciales sont une perte de temps et d’énergie…
4.D’annoncer publiquement la position des Etats-Unis d’Amérique au sujet de la création des chambres mixtes ou d’un tribunal spécial pour le Congo afin de rendre possible le jugement des crimes graves commis en RDC depuis 20 ans, notamment ceux documentés dans le rapport « Congo Mapping » de l’ONU d’octobre 2010 ;
5.D’appeler publiquement le Rwanda et l’Ouganda à renvoyer en RDC les membres du M23 se trouvant sur leur territoire, conformément à leurs engagements dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ;
6.D’appeler publiquement le Rwanda à l’ouverture de l’espace politique, à la réalisation d’un travail historique et judiciaire permettant une vraie réconciliation entre Hutu et Tutsi, en tant que la stabilisation de l’Est de la RDC (en particulier la question des FDLR) dépend en partie, mais considérablement, de la situation politique au Rwanda. De même, appeler publiquement le régime du président Pierre Nkurunziza du Burundi au respect des règles démocratiques et des droits fondamentaux dans son pays, afin de favoriser une alternance politique apaisée.
Encore une fois, nous sommes convaincus que l’Amérique aura plus à gagner dans un Congo uni, stable et en paix, ayant des institutions fortes, et fonctionnant normalement, au centre de l’Afrique. Les dividendes d’une telle approche sur un plan sécuritaire, politique et économique pour l’Amérique et le monde sont incalculables. Mais bien plus, les populations congolaises ayant longtemps souffert des guerres de prédation et de la mauvaise gouvernance y trouveront leur compte et s’épanouiront. En un mot, tout le monde y gagnera mieux, y compris les pays voisins de la RDC.
Dans l’espoir que ces mots trouveront un écho favorable auprès de vous, nous vous prions de bien vouloir croire, Monsieur le Secrétaire d’Etat, à l’expression de notre très haute considération.
Pour la LUCHA :
Bienvenu MatumoSerge SivyavughaMicheline Mwendike
Qu’est-ce que la LUCHA ?
Lutte pour le Changement (LUCHA) : un mouvement citoyen des jeunes Congolais révoltés par la situation de leur pays, convaincus de la nécessité d’un changement radical du système actuel, et déterminés à lutter énergiquement, mais toujours dans la non-violence, pour l’avènement d’un Congo Nouveau, qui sera véritablement indépendant, uni, paisible et prospère.
Pour en savoir plus sur le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA) :