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J. Kabila parle de son depart
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Procès Minova : la Cour a rendu son verdict
La justice vient de rendre son verdict dans le procès de militaires poursuivis pour des viols, meurtres et pillages commis en novembre 2012 à Minova, dans le Sud-Kivu.
Sur les 39 prévenus, 14 officiers ont été acquittés, 19 militaires condamnés à 10 ans de prison, trois à 20 ans et deux à perpétuité.
Après plus de trois heures d’audience, trois heures pendant lesquelles les juges ont pris le temps de revenir sur les faits et de justifier leurs conclusions, le verdict est tombé dans le procès dit « de Minova ». L'acquittement a été prononcé pour 14 officiers, quasiment l’ensemble des officiers sauf un, la cour ayant estimé qu’elle ne pouvait pas établir la responsabilité de ces commandants. Les juges ont estimé qu'ils ne pouvaient établir que ces officiers avaient, par exemple, échoué à stopper les violences, sachant qu’un certain nombre d’entre eux n’étaient pas sur les lieux pendant les crimes commis en novembre 2012.
Parmi les condamnés à perpétuité figure le lieutenant-colonel Jalonga Rekaba, poursuivi pour crime de guerre par pillage.
La plupart des condamnés sont également dégradés de l’armée et soumis au paiement avec l’Etat congolais des frais de justice ainsi que des dommages et intérêts en faveur des victimes.
La Cour militaire opérationnelle a acquitté 13 militaires, estimant qu’ils étaient démis de leurs fonctions par le général Gabriel Amisi Kumba, alors chef des forces terrestres des FARDC, avant les évènements de Minova.
Les soldats condamnés fustigent une justice à deux vitesses observée depuis le début de ce procès.
De leur côté, les victimes présentes lors du verdict ont salué la décision de la cour mais restent sceptiques quant à leur indemnisation par l’Etat congolais.
Depuis le début de l’instruction de cette affaire, la défense avait clamé l’innocence des prévenus; demandant à la cour leur acquittement. Selon elle, les griefs mis à charge de quelques prévenus n’ont pas été démontrés en fait comme en droit.
Soixante victimes de viols étaient venues témoigner à Goma devant la barre. 190 en tout ont porté plainte, mais la Cour a estimé ne pas avoir assez d’éléments pour établir que les prévenus jugés dans le cadre du procès qui vient de se terminer avaient commis ces viols. Du côté des avocats des victimes, c'est évidemment la déception après l'annonce du verdict. En revanche, la défense estime que le droit a été prononcé « avec distance et objectivité ».
Après plus de trois heures d’audience, trois heures pendant lesquelles les juges ont pris le temps de revenir sur les faits et de justifier leurs conclusions, le verdict est tombé dans le procès dit « de Minova ». L'acquittement a été prononcé pour 14 officiers, quasiment l’ensemble des officiers sauf un, la cour ayant estimé qu’elle ne pouvait pas établir la responsabilité de ces commandants. Les juges ont estimé qu'ils ne pouvaient établir que ces officiers avaient, par exemple, échoué à stopper les violences, sachant qu’un certain nombre d’entre eux n’étaient pas sur les lieux pendant les crimes commis en novembre 2012.
Parmi les condamnés à perpétuité figure le lieutenant-colonel Jalonga Rekaba, poursuivi pour crime de guerre par pillage.
La plupart des condamnés sont également dégradés de l’armée et soumis au paiement avec l’Etat congolais des frais de justice ainsi que des dommages et intérêts en faveur des victimes.
La Cour militaire opérationnelle a acquitté 13 militaires, estimant qu’ils étaient démis de leurs fonctions par le général Gabriel Amisi Kumba, alors chef des forces terrestres des FARDC, avant les évènements de Minova.
Les soldats condamnés fustigent une justice à deux vitesses observée depuis le début de ce procès.
De leur côté, les victimes présentes lors du verdict ont salué la décision de la cour mais restent sceptiques quant à leur indemnisation par l’Etat congolais.
Depuis le début de l’instruction de cette affaire, la défense avait clamé l’innocence des prévenus; demandant à la cour leur acquittement. Selon elle, les griefs mis à charge de quelques prévenus n’ont pas été démontrés en fait comme en droit.
Soixante victimes de viols étaient venues témoigner à Goma devant la barre. 190 en tout ont porté plainte, mais la Cour a estimé ne pas avoir assez d’éléments pour établir que les prévenus jugés dans le cadre du procès qui vient de se terminer avaient commis ces viols. Du côté des avocats des victimes, c'est évidemment la déception après l'annonce du verdict. En revanche, la défense estime que le droit a été prononcé « avec distance et objectivité ».
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Elections en RDC : l’opposition et la majorité interprètent différemment le message de John Kerry
publié il y a 5 heures, 35 minutes, | Denière mise à jour le 6 mai, 2014 à 11:01 |
Pour Jean-Lucien Busa, l’Opposition est satisfaite de la position du diplomate américain qui, selon lui, rejoint la sienne au sujet de l’alternance politique en 2016.
« Nous sommes d’accord avec le secrétaire d’état américain pour considérer que personne et alors personne ne peut se permettre de modifier la constitution de la république pour prolonger ou modifier le mandat de quiconque », a-t-il expliqué, ajoutant qu’on n’a pas besoin d’attendre la visite du secrétaire d’État américain en RDC « pour que l’alternance démocratique consacrée dans la constitution soit la règle d’or ».
Pour l’opposant, le pays a d’autres sujets urgents à traiter. « La première urgence est de terminer le cycle électoral déjà amorcé pour mettre fin à l’illégitimité du Sénat et des assemblées provinciales, ainsi que des gouverneurs des provinces », a affirmé le député, faisant allusion aux sénateurs, députés provinciaux et gouverneurs dont l’élection n’a toujours pas été organisée alors que leur mandat a expiré en 2011.
Pour sa part, le porte-parole du gouvernement affirme que les propos du secrétaire d’État américain n’ont pas été compris.
Pour Lambert Mende, John Kerry ne s’est pas opposé à une probable candidature du président Kabila en 2016.
« Je n’ai pas entendu monsieur John Kerry parler du président Kabila de ne pas se présenter en 2016, ça je n’ai pas entendu. J’ai entendu le ministre américain dire que le processus électoral doit se dérouler conformément aux prescrits de la constitution et au délai constitutionnel. Et là nous sommes tout à fait d’accord avec lui, mais il ne faut pas inventer des choses uniquement pour désobliger notre président », a-t-il expliqué.
Lambert Mende a rappelé que le président Kabila n’a jamais dit qu’il était candidat pour l’élection présidentielle en 2016.
« Pourquoi voulez-vous que le ministre américain lui demande de ne pas être candidat », s’est-il interrogé.
Interrogé sur l’opposition de John Kerry à une révision de la constitution, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que s’il s’agit « d’une révision inconstitutionnelle », le ministre américain a raison.
« Si c’est une révision inconstitutionnelle, il a raison de s’y opposer. Mais si les congolais ont estimé que certaines révisions sont possibles, je ne vois pas comment le ministre américain pouvait dire qu’il s’oppose à la volonté du peuple congolais ? Au contraire, il est venu soutenir la volonté du peuple congolais. Donc là aussi, nous sommes d’accord avec lui », a indiqué Lambert Mende.
Au cours de la conférence de presse clôturant sa visite à Kinshasa le dimanche 4 mai dernier, John Kerry a déclaré que le processus électoral en RDC devait être conduit conformément à la constitution du pays.
« Nous avons des limitations des mandats dans notre pays, nous avons vécu ce processus pendant des siècles et nous encourageons d’autres pays à respecter leurs constitutions », a-t-il expliqué.
Le débat sur la participation ou non de Joseph Kabila à l’élection présidentielle de 2016 agite la classe politique depuis plusieurs mois. L’actuel président congolais achèvera son second mandat en 2016. La constitution du pays limite le nombre de mandats présidentiels à deux. L’article 220 de la loi fondamentale indique que cette disposition ne peut faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Mais dans la famille politique de Joseph Kabila, certains ténors estiment que la constitution devrait être modifiée pour lui permettre de briguer de nouveaux mandats.
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06/05/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
06/05/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)
On ne peut guère parler aujourd’hui de « sujets principaux qui dominent l’actualité ». Celle-ci est notablement disparate. Y figurent le procès militaire de Minova, les explications fournies au Sénat par Patrice Kitebi, ministre délégué auprès du Premier ministre au sujet des comptes bancaires ouverts dans les banques commerciales, es démêlés de Kin Kiey Muluma avec le Parlement au sujet des télécoms, la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, les transports, les pétroles et l’expulsion, dans des conditions inacceptables, des Congolais de Kinshasa à Brazzaville. Fait remarquable après une visite d’importance, il n’est plus du tout question de John Kerry. Faut-il en conclure que le diplomate américain a si bien pesé ses mots pour ne fâcher personne que du coup personne ne le cite plus ?
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Bout de phrase de John Kerry oublié par... : " ...nous c
Dans tout cela, il reste encore près de 3 ans au cours duquel, beaucoup peut se faire pour notre peuple. Et, le Président tient à honorer son contrat, celui de s´atteler à la reconstruction de la nation, à la stabilité de la paix, de l´économie sans oublier la cohésion nationale...
Cher Compatriote Omer Nsongo die Lema,
Vous mettez l'accent sur ce qui reste a faire mais vous ne parlez pas de ce qui est deja fait: Les Cinq Chantiers, la Revolution de la Modernite, et tout le reste. C'est le moment de faire le bilan combien positif des douze annees de pouvoir de M. Joseph Kabila en tant que President de la Republique.
Il est vrai qu'en trois annees qui restent, beaucoup peut se faire pour Kabila et son regime mais pas pour le people qu'il a massacre, affame, pauperise a souhait. La reconstruction de la nation, on n'en a pas vraiment pas vu. C'est plutot la destruction massive de la nation que l'on a vue. L'essor economique rwandais vante par la communaute internationale est le fruit du pillage du Congo avec la benediction de son Chef de l'Etat. Les guerres de basse intensite que l'on vit au Congo c'est la signature de Kabila avec ses orders-contre-orders sur les champs de battaille en tant que Commendant Supreme sans oublier les assassinats de vaillants officiers. Si c'est cela la stabilite de la paix, vous etes le seul a la voir ainsi.
La Cohesion nationale a laquelle vous faites allusion, de quoi est-elle faite? De formules creuses pendamt que l'on tue, assassine, emprisonne sans jugement les membres de l'autre camp, les journalists, les opposants, et qu'on manifeste visiblement la volonte ou la determination de changer la Constitution contre la volonte manifeste du people congolais? Il a fallu que les etrangers viennent lui dire en face de ne pas le faire et de preparer ses valises?
Herman Cohen, l'avait soutenu en 2011: "Kabila is going nowhere". Kabila n'irait nulle part.
Kabila est reste au pouvoir de la maniere don't on sait. Maintenant le meme Cohen dit: Kabila n'a pas bien travaille, il doit partir. C'est la sonnerie de la fin de la recreation.
Kabila va preparer ses valises mais il veut des guaranties pour sa survie! C'est ici que Kabila remet en question tout son actif. Il vient de demontrer qu'il se reproche quelque chose et il sait que le people congolais lui demanderait des comptes sur son actif. S'il est protégé, il s'en tirera a bon compte. Sinon, Samuel Doe serait mort comme un saint en sommeil.
LE MOMENT CREPISCULAIRE DU REGIME KABILA EST ENFIN ARRIVE
Avec tout ce qui vient d'etre dit en face de Kabila, il a compris, ses collabos congolais aussi bien que ses maîtres rwandais et ougandais, que le jeu est fait. Kabila ne pourra plus se consentrer sur les affaires du pays. Les images qui vont defiler dans sa tete ressemblent a la chanson de Tabu Ley " Mokolo nakokufa". Ses sentiments vont s'alterner tantot se demander ce que ces congolais de maleur vont lui faire. Sera-t-il un autre Samuel Doe? Tantot la colere d'en faire voir a ces congolais qui ne veulent pas de son plan de s'eterniser au pouvoir comme il avait declare qu'il voudrait y rester 50 ans!
Voici le scenario possible. Comme a la crepiscule de toute dictature, les caciques pensent a a se sauver a commencer par leurs familles biologiques qu'ils expatrient en lieu sur. Puis, s'organiser pour partir a la sauvette quite a rencontrer sa famille plus tard. Bien entendu sans oublier les mallettes des deniers publics mal acquis. Mais le dictateur, blesse dans son amour proper et peureux de terminer la course tout seul, il prend des mesures pour empecher ses anciens collaborateurs a le laisser seul devant l'echaffaud. Normal quand on pense qu'ils avaient mange ensemble tout en lui racontant de belles histoires de chez nous et surtout les prouesses de Moni Mambu le Malin.
La fin de Kabila, il n'y a que le people congolais qui y croit et espere la voir se concretiser. Les choses risquent de se precipiter. Par exemple, le people risque de prendre le devant et se saisir de tous les collabos qui ont affame la Nation en chantant et dansant la gloire du Rais. Si les collabos se mettent en tete de fuir, Kabila va les assassiner un a un.
Tous les Tutsi infiltres au Congo vont mettre des bouchees doubles pour piller le maximum possible des l'instant que le bateau est en train de prendre de l'eau maintenant.
Cela est d'autant vrai que les Occidentaux, en bons planificateurs, ne font rien a la legere. Ils ont l'experience des anciens hommes forts qui, le lendemain de la chute, ils pratiquent la politique de la terre brulee en refusant de se rendre. En demandant des guaranties accompagnees des menaces de reduire le Congo en cendres, les Occidentaux sont deja a pied d'oeuvre. Depuis le week-end dernier, les experts militaires d'un nombre des pays africains sont en séance de travail intense pour preparer leurs militaires en vue d'intervenir au Congo en cas ou Kabila aurait la malencontreuse idee de saccager le Congo. Pour des resons de securite, nous taisons les noms de ces pays.
Donc, les paroles des occidentaux de la bouche de John Kerry et Herman Cohen ne sont pas de vains mots.Vous pouvez ne pas y croire, c'est votre droit mais cela n'empechera pas la machine de poursuivre son chemin.
C'est ici que je pose la question a tous ces chantres de la kabilie qui s'etaient epoumonnes pour faire croire aux congolais que les vessies qu'ils voyaient c'etait plutot des lanternes qui eclairaient la capital du Congo tapee a neuf par le Sisa Bidimbu!
Que vont-ils faire? Se transformer en nationalists, combattants ou con-battants, politiciens ou administrateurs? Les polititiciens collabos professeurs vont-ils enseigner quoi et ou?
Je m'interdis de rendre le scenario plus maccabre pour ne pas faire trembler les Yvon Ramazani, Kyungu wa ku Muanza, Kengo wa Dondo, Ruberwa, Bisengimana, Kanyama, Etumba, Mende Omalanga, et tous les collabos comme les Papy Tamba, et les autres Mugaruka. Il y aura bientot des grincements des dents.
Le tribunal de Nuremberg n'est plus loin. Eddy Kapend serait l'un des jures. De Makala au Tribunal de Nuremberg comme jure! La ca risque de barder, je vous dis. E koya mabe, mama oh!
Kalombo Kabengu
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Pour les Belges, une revision de la constitution en RDC est un mauvais signal
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Dérapages de Brazzaville Le général Kanyma retrouve le dossier "Kuluna" !
Dérapages de Brazzaville
Le général Kanyma retrouve le dossier "Kuluna" !
Les rapatriés du Congo-Brazzaville pourraient avoir une cohabitation difficile avec les "Kuluna" qu'ils accusent non sans raison d'être à la base des malheurs qui leur arrivent depuis trois semaines. Apparu à Kinshasa, le phénomène Kuluna avait pourtant fait l'objet d'un plan d'éradication dont l''exécution avait été confiée dans un premier temps au général Célestin Kanyama, vite indexé par certains activistes des droits humains. Se sentant alors encouragés alors qu'ils méritent d'être châtiés, les Kuluna ont commencé à "exporter" leurs actions criminelles au Bas-Congo, au Bandundu, en Angola et au Congo-Brazzaville. Devenu patron de la police provinciale de Kinshasa, le général voit le même dossier rentrer dans ses attributions. Il est à espérer des activistes de la Société civile qu'ils ne vont plus se mettre à le démobiliser comme ils l'ont suffisamment fait dans un passé récent...
Combien sont-ils, ceux des Congolais de Kinshasa installés au Congo-Brazzaville depuis des années, sinon des décennies ? Avec la manie de ne vouloir se présenter aux chancelleries de la RDC aux pays d'accueil, leurs effectifs seront difficiles à déterminer.
C'est non sans effarement que l'on découvre toutefois qu'en moins de deux semaines, 40.000 d’entre eux ont été expulsés, et encore en dehors de toutes considérations humaines. Ils seraient plus de 150 mille, laisse-t-on entendre.
Les images sur Yo tube montrant des femmes dénudées de force dans un bois d'Eucalyptus par des hommes habillés en tenue militaire ont de quoi choquer; de même que le débarquement, au beach de Kinshasa, des compatriotes de tous âges et de toutes conditions physiques dont le seul tort est d'être "Zaïrois".
Dans sa dépêche du 9 avril 2014, Rfi signale : « Près de 800 personnes sont arrivées à Kinshasa depuis le week-end et certaines visiblement en piteux état. Certaines portent des traces de violence, d’autres sont en maillot de corps, d’autres encore sans chaussures. Hommes, femmes et enfants, affirment avoir été sortis de leur domicile à Brazzaville sans ménagement par les forces de l’ordre, avant d’être parqués au commissariat central ».
Dans l’intertitre « Kinshasa pas informé », elle relève la position du Gouvernement RDCongolais qui reconnaît que « Les expulsions, c’est une décision souveraine...". Mais, les autorités soulignent que ce qui n'est pas correct dans l'attitude de Brazzaville, "c’est le fait (…) de n’avoir pas informé le gouvernement de la RDC de la décision qui frappe ses ressortissants". D'où, évidemment, les difficultés d'organisation de l'accueil.
Victimes de l'Opération "Mbata ya mokolo" (Gifle de l'Ainé), "avec papiers" et "sans papiers" sont traités indistinctement.
Le choix du code a toute une histoire. Lorsque Massamba Deba succède au premier président du Congo voisin Fulbert Youlou (abbé de son état), la Révolution s'installe dans ce pays. C'est alors que Essous Jean-Serge, qui fait partie des fondateurs de l'orchestre " Les Bantous de la Capitale", lance un tube dans lequel il convie ses compatriotes à prouver devant le monde entier que "Congo moke ezali Congo monene" (Le petit Congo est en réalité le Grand Congo". La rumeur laisse entendre que cette oeuvre - devenue un chant de ralliement sous la Révolution scientifique prônée par le commandant Marien Ngouabi frustre tellement Mobutu qui, dit-on, va débaptiser le Congo-Kinshasa en Zaïre.
Vrai ou faux, il importe seulement de retenir que depuis la colonisation, Léopoldville (Kinshasa) exerce sur Brazzaville un rôle tutélaire lésant duquel le Congo voisin cherche continuellement à s'autodéterminer. "Mbata ya mokolo" peut s'expliquer dans ce sens.
En fuite vers le Bas-Congo, le Bandundu, l'Angola et Brazzaville
Si, en matière d'expulsion des ressortissants étrangers, le bilan pouvait s'exprimer en termes de classicoentre les deux capitales pourtant les plus rapprochées du monde aux plans géographique, historique et sociologique, on retiendrait qu'en 1964 Kinshasa avait ouvert le bal sous Tshombe et, depuis, Brazzaville profite de toute occasion pour répliquer, mais souvent pour rajouter.
Cette fois cependant, elle s'en est allée trop loin que pour se rattraper, elle a vite fait de dépêcher sur Kinshasa le lundi 28 avril 2014 son maire pour discuter de la suite de l'opération. Fait notable : Hugues Ngauélondéléa publiquement a annoncé l’arrestation de 17 policiers coupables d’exactions et présenté les excuses officielles de son pays à la RDC.
Qu'il soit exact ou faux, le motif premier évoqué par le Congo-Brazzaville pour actionner son opération est la montée du banditisme urbain ayant les relents du " Kuluna".
En attendant les enquêtes en cours, il est établi que lors du lancement de l'Opération "Likofi II" en décembre 2013 à Kinshasa, la fuite des délinquants concernés a été observée aussi bien vers le Bas-Congo et le Bandundu que vers l'Angola et le Congo-Brazzaville. D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur Richard Muyej, interpellé le 11 décembre 2013 par le député national Bertrand Ewanga, a relevé que « Les KULUNA (...) ont manifestement pris la mesure de la chose et ont pratiquement disparu de la circulation. Certains ont pris la direction du Bas-Congo ou du Bandundu, d’autres vers Brazzaville. Les Policiers de ces différents lieux de refuge ont été prévenus et se sont mis à les traquer à leur tour. Brazzaville nous a déjà rapatrié nos Concitoyens indélicats ».
Mais, que n'a-t-on pas entendu et vu par la suite ? Les activistes de la Société civile se sont empressés de dénoncer les "exécutions sommaires" mises sur le compte de la Pnc. Certaines ont même cité des noms des Kuluna qui auraient été abattus ou brutalisés par les agents de l'ordre. Aucun cependant n’en a fait autant pour les victimes. Tous ont adressé leurs rapports à la Monusco et à l'Unicef qui, dans un communiqué commun, " se sont déclarés mercredi alarmés par des allégations d’exécutions extrajudiciaires de jeunes et d’enfants à Kinshasa, où la police mène une vaste opération coup de poing contre les délinquants" avant de préciser que "Cette inquiétude est née après qu’ils ont reçu, au cours de ces derniers jours, des rapports préoccupants faisant état de la disparition et de l’assassinat de jeunes hommes et d’enfants dans certaines communes de Kinshasa". Et d’ajouter : « Selon les informations reçues qui sont en cours de vérification, au moins une vingtaine de personnes, dont 12 enfants, auraient été tuées. L’Unicef et la Monusco demandent que des mesures immédiates soient prises par les autorités congolaises, afin de mettre fin à ces actes ».
En réaction, le ministre Richard Muyej a fait observer combien Kinshasa « est aussi une ville propice aux rumeurs les plus débridées » avant de souligner qu’« Il n’est donc pas surprenant que nos oreilles bourdonnent sous les coups des allégations les plus invraisemblables, les plus folles et que des mythes se construisent et se déconstruisent autour de l’Opération LIKOFI ».
Ainsi, au 15 novembre 2013, le bilan de l’opération sera de 925 Kuluna arrêtés. Au nombre desquels 3 militaires et 3 policiers condamnés à de grosses peines.
Célestin Kanyama retrouve le dossier "Kuluna"
Or, pour en venir à l'Opération "Likofi II", il y a eu d’abord l'Opération "Likofi I" placée sous le commandement du général Célestin Kanyama. Comme s'ils s'en étaient passé le mot - les activistes de la Société civile récupéraient et amplifiaient le moindre dérapage commis. Comme pour descendre plutôt en flammes le policier que pour combattre l'insécurité qui s'installait confortablement dans la ville.
Le plan d'exécution fut retiré à ce brillant policier pour être confié à son successeur qui, lui-même, va subir le même traitement de la part des mêmes activistes.
Au final, se croyant plutôt encouragés dans sa sale besogne alors qu'ils doivent être châtiés, les "kuluna" se sont mis "exporter" leurs actions criminelles.
Dans la fuite en avant qui leur est familière, ces activistes – comme pour se rattraper - multiplient aujourd'hui des attaques contre le Gouvernement auquel ils font le reproche de la mauvaise gestion de la question. Certains réclament la suspension, sinon la rupture pure et simple des relations diplomatiques quand ils ne trouvent pas dans cette affaire d’expulsion la preuve de l’échec de la diplomatie congolaise.
Quand bien même le Gouvernement annonce que « Des délégations gouvernementales de haut niveau se sont rendues à Brazzaville » et que ces délégations « ont pu avoir des séances de travail avec les plus hautes autorités de ce pays voisin au cours desquelles la RD Congo a articulé sa protestation contre toute expulsion illégale ainsi que tous les cas de violation des droits élémentaires de nos compatriotes lors des opérations d’expulsion, que celle-ci soit fondée ou non », ces objecteurs de conscience persistent et signent dans leur croisade de condamnation de la partie RDCongolaise.
Dans ce qui commence à tourner au « Théâtre de Chez Nous », d’aucuns s’interrogent d'ailleurs sur la nécessité du maintien de la présence de la RDC dans les institutions comme Ceeac, Sadc et même Union africaine, tout en oubliant de citer l'Onu ! D’autres trouvent dans la misère des Congolais la cause première de l’exil.
Bref, chacun y va avec ses sentiments.
Il se fait seulement que tous les Congolais qui se sont installés dans tous les quatre coins du monde ne sont pas des « Kuluna ». Le choc passé, ils seront les premiers à se demander pourquoi, mais alors pourquoi plaide-t-on dans ce pays pour les « Kuluna », cela au travers de toute la hargne mise dans la diabolisation de la Pnc, notamment l’un de ses dignes chefs en la personne du général Célestin Kanyama.
Pendant que les rapatriés de Brazzaville donnent raison à ce policier, les autorités du pays ont intérêt à le savoir déjà : la "cohabitation" entre ces rapatriés et les "Kuluna" a quelque chose d'inflammable.
Ironie du sort : devenu patron de la police provinciale de Kinshasa, Célestin Kanyama va bien devoir gérer à nouveau le dossier "Kuluna".
Omer Nsongo die Lema
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France-Rwanda :une remise en question de l’enquête sur l’Attentat contre Habyarimana
France-Rwanda :une remise en question de l’enquête sur l’Attentat contre Habyarimana
Publié le 5-05-2014 par Jovin Ndayishimiye
Au moment où les relations bilatérales franco rwandaises soufflent actuellement le froid, la politique et la justice vont s’entremêler. Et ce ne sera pas nécessairement en faveur du gouvernement rwandais dont les opposants grassement subventionnés par cette France ou par de puissants lobbies francophiles n’ont pas peur de brandir des théories négationnistes longtemps rabâchées et de témoignages pour le moins farfelus.
La France officielle semble sortir des voies politiques occidentales générales qui évitent la sentimentalisation des stratégies de lutte pour leur affirmation hégémonique ou économique.
Mais il faut dire qu’avec des lourds soupçons de participation à la conception ou au complot avec l’Etat rwandais d’alors au génocide des Tutsi de 1994, la France officielle a du mal à atténuer le choc pour accepter les faits et demander pardon. Toutes les démarches accusatrices de Kigali semblent la précipiter dans la thèse négationniste chère aux forces politiques de l’opposition rwandaise de la diaspora qu’elle appuie sous diverses formes dans l’espoir qu’un changement de régime possible à Kigali apporterait la sérénité du Gouvernement français dans ses relations bilatérales avec le Rwanda.
En clair, l’opposition politique de la diaspora rwandaise est unanime pour faire du révisionnisme ou du double génocide une idéologie qui devra constituer l’ossature d’une nouvelle vision simplifiée de l’histoire du Rwanda. En cela, les sections de cette opposition se félicitent quand les relations actuelles franco rwandaises connaissent des incompréhensions.
Le juge antiterroriste Trévidic hier très choyé à Kigali va bientôt virer à 180 degrés.
Beaucoup d’intérêts d’Etat français tournent autour de l’attentat contre l’avion du Président rwandais d’alors, feu le Général Juvénal Habyarimana. Une acception générale veut que celle-ci ait été l’élément déclencheur du génocide des Tutsi de 1994.
Le Juge antiterroriste Trévidic avait dès lors écarté l’idée d’accuser les troupes de l’APR (Armée de la rébellion du FPR (Front Patriotique Rwandais (1990-1994).
Depuis lors, les choses ont régressé. Les sentiments sombres sont revenus dans le ciel des relations diplomatiques franco rwandaises.
Le juge Trévidic est forcé de revoir la copie de ses convictions politiques et partant, judiciaires car, un témoin clé en mal de cohabitation avec le régime de Kigali, l’ex-Chef d’Etat major des RDF (Rwandese Defence forces), le général Kayumba Nyamwasa, a décidé de donner sa propre version des faits pouvant faire pencher la balance du côté des idéologues du révisionnisme du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.
Une aubaine pour la France officielle car les accusations portées à son encontre et par le Gouvernement rwandais et par les écrivains internationaux y compris les Français avec Serge Farnel, Bisesero ou le Guetto de Varsovie Rwandais et Bruno Boudiguet, Vendredi 13 à Bisesero. La question de la Participation française dans le génocide des tutsi rwandais 15 avril-22 juin 1994 tomberaient à l’eau.
Ceci aura pour conséquence aussi de laver blanc les présumés génocidaires y compris la veuve Agathe du général président feu Juvénal Habyarimana.
« Dans son enquête, le juge antiterroriste Marc Trevidic a demandé l’extradition ou l’audition de Faustin Kayumba Nyamwasa, visé par un mandat d’arrêt dans cette enquête… En juillet, dans un entretien à RFI, il s’était dit prêt à apporter à la justice française "toutes les preuves dont (il) dispose" », rapporte AFP du 30 avril dernier.
En clair, les géostratégies occidentales sont puissantes dans la mesure où elles remorquent dans leur travail de sape des institutions rwandaises comme le RNC (Rwanda National Congress) qui sont en mal de cohabitation avec le régime en place. En effet, Kayumba Nyamwasa qui dirige cette formation politique veut noyer son ancien commandant Paul Kagame, président du Rwanda comme quoi c’est lui qui aurait autorisé l’abattage de l’avion du Président Juvénal Habyarimana.
Les relations franco-rwandaises soufflent-elles dans une autre direction parce que Kagame a osé accuser nommément la France d’avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994 ? Alors les tiroirs de la justice française vont s’ouvrir pour rappeler qu’à propos de l’explosion de l’avion présidentiel de Habyarimana,
« … l’expertise balistique "n’a pas mis fin au dossier" : "Deux ans plus tard, aucun non-lieu n’a été prononcé" en faveur des proches du président Kagame et "les mis en examen restent mis en examen".
La sentimentalisation de la politique française
La France officielle montre que démocratie rime avec intérêts d’Etat, que la démocratie rationnelle et objective n’existe pas. Hier, la France avait accepté que des erreurs avaient été commises avant et durant le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994, qu’il fallait tourner les yeux vers l’avenir. Cette invite diplomatique qui semblait doucereuse cachait une volonté politique française de ne jamais accepter ses torts et d’étendre un drap sur cette histoire et ne plus en parler.
« Aucune aide, aucune démarche positive ne doit être orientée sur le Rwanda actuel. Tout projet qui a des implications financières en direction du Rwanda est gelé. Tenez, pour la modernisation du Centre d’Echanges Culturels Franco Rwandais de Kigali, les plans avaient été dressés depuis longtemps et les travaux auraient dû commencer en 2012, pourtant voilà. Le déblocage est là. La consigne générale de Paris est que rien ne doit être entrepris pour le Rwanda », a confié un observateur sous le sceau de l’anonymat.
Un autre observateur trouve que les experts sapeurs français financent plutôt les combines de déstabilisation politique en pénétrant les cercles politiques de Rwandais de la diaspora en les incitant à se regrouper pour mieux les briefer et leur donner une ligne de conduite idéologique négative afin de pouvoir saper le moral et les programmes de développement indépendantistes des Rwandais.
La France aura donc montré qu’il lui est difficile de dépasser la sentimentalisation de la methodologie de travail où elle fait l’amalgame entre l’Exécutif, le Diplomatique et le Judiciaire. Pour elle, tout doit concourir à sa quête perpétuelle de la puissance peu importe si elle doit violer les droits d’autres peuples.
Publié le 5-05-2014 par Jovin Ndayishimiye
Au moment où les relations bilatérales franco rwandaises soufflent actuellement le froid, la politique et la justice vont s’entremêler. Et ce ne sera pas nécessairement en faveur du gouvernement rwandais dont les opposants grassement subventionnés par cette France ou par de puissants lobbies francophiles n’ont pas peur de brandir des théories négationnistes longtemps rabâchées et de témoignages pour le moins farfelus.
Mais il faut dire qu’avec des lourds soupçons de participation à la conception ou au complot avec l’Etat rwandais d’alors au génocide des Tutsi de 1994, la France officielle a du mal à atténuer le choc pour accepter les faits et demander pardon. Toutes les démarches accusatrices de Kigali semblent la précipiter dans la thèse négationniste chère aux forces politiques de l’opposition rwandaise de la diaspora qu’elle appuie sous diverses formes dans l’espoir qu’un changement de régime possible à Kigali apporterait la sérénité du Gouvernement français dans ses relations bilatérales avec le Rwanda.
En clair, l’opposition politique de la diaspora rwandaise est unanime pour faire du révisionnisme ou du double génocide une idéologie qui devra constituer l’ossature d’une nouvelle vision simplifiée de l’histoire du Rwanda. En cela, les sections de cette opposition se félicitent quand les relations actuelles franco rwandaises connaissent des incompréhensions.
Le juge antiterroriste Trévidic hier très choyé à Kigali va bientôt virer à 180 degrés.
Beaucoup d’intérêts d’Etat français tournent autour de l’attentat contre l’avion du Président rwandais d’alors, feu le Général Juvénal Habyarimana. Une acception générale veut que celle-ci ait été l’élément déclencheur du génocide des Tutsi de 1994.
Le Juge antiterroriste Trévidic avait dès lors écarté l’idée d’accuser les troupes de l’APR (Armée de la rébellion du FPR (Front Patriotique Rwandais (1990-1994).
Depuis lors, les choses ont régressé. Les sentiments sombres sont revenus dans le ciel des relations diplomatiques franco rwandaises.
Le juge Trévidic est forcé de revoir la copie de ses convictions politiques et partant, judiciaires car, un témoin clé en mal de cohabitation avec le régime de Kigali, l’ex-Chef d’Etat major des RDF (Rwandese Defence forces), le général Kayumba Nyamwasa, a décidé de donner sa propre version des faits pouvant faire pencher la balance du côté des idéologues du révisionnisme du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994.
Une aubaine pour la France officielle car les accusations portées à son encontre et par le Gouvernement rwandais et par les écrivains internationaux y compris les Français avec Serge Farnel, Bisesero ou le Guetto de Varsovie Rwandais et Bruno Boudiguet, Vendredi 13 à Bisesero. La question de la Participation française dans le génocide des tutsi rwandais 15 avril-22 juin 1994 tomberaient à l’eau.
« Dans son enquête, le juge antiterroriste Marc Trevidic a demandé l’extradition ou l’audition de Faustin Kayumba Nyamwasa, visé par un mandat d’arrêt dans cette enquête… En juillet, dans un entretien à RFI, il s’était dit prêt à apporter à la justice française "toutes les preuves dont (il) dispose" », rapporte AFP du 30 avril dernier.
En clair, les géostratégies occidentales sont puissantes dans la mesure où elles remorquent dans leur travail de sape des institutions rwandaises comme le RNC (Rwanda National Congress) qui sont en mal de cohabitation avec le régime en place. En effet, Kayumba Nyamwasa qui dirige cette formation politique veut noyer son ancien commandant Paul Kagame, président du Rwanda comme quoi c’est lui qui aurait autorisé l’abattage de l’avion du Président Juvénal Habyarimana.
Les relations franco-rwandaises soufflent-elles dans une autre direction parce que Kagame a osé accuser nommément la France d’avoir joué un rôle dans le génocide des Tutsi rwandais en 1994 ? Alors les tiroirs de la justice française vont s’ouvrir pour rappeler qu’à propos de l’explosion de l’avion présidentiel de Habyarimana,
« … l’expertise balistique "n’a pas mis fin au dossier" : "Deux ans plus tard, aucun non-lieu n’a été prononcé" en faveur des proches du président Kagame et "les mis en examen restent mis en examen".
La France officielle montre que démocratie rime avec intérêts d’Etat, que la démocratie rationnelle et objective n’existe pas. Hier, la France avait accepté que des erreurs avaient été commises avant et durant le génocide des Tutsi du Rwanda de 1994, qu’il fallait tourner les yeux vers l’avenir. Cette invite diplomatique qui semblait doucereuse cachait une volonté politique française de ne jamais accepter ses torts et d’étendre un drap sur cette histoire et ne plus en parler.
« Aucune aide, aucune démarche positive ne doit être orientée sur le Rwanda actuel. Tout projet qui a des implications financières en direction du Rwanda est gelé. Tenez, pour la modernisation du Centre d’Echanges Culturels Franco Rwandais de Kigali, les plans avaient été dressés depuis longtemps et les travaux auraient dû commencer en 2012, pourtant voilà. Le déblocage est là. La consigne générale de Paris est que rien ne doit être entrepris pour le Rwanda », a confié un observateur sous le sceau de l’anonymat.
Un autre observateur trouve que les experts sapeurs français financent plutôt les combines de déstabilisation politique en pénétrant les cercles politiques de Rwandais de la diaspora en les incitant à se regrouper pour mieux les briefer et leur donner une ligne de conduite idéologique négative afin de pouvoir saper le moral et les programmes de développement indépendantistes des Rwandais.
La France aura donc montré qu’il lui est difficile de dépasser la sentimentalisation de la methodologie de travail où elle fait l’amalgame entre l’Exécutif, le Diplomatique et le Judiciaire. Pour elle, tout doit concourir à sa quête perpétuelle de la puissance peu importe si elle doit violer les droits d’autres peuples.
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NEO-MOBUTISME EN ACTION: des "présidents-fondateurs" aux "autorité morales".
Du temps de Joseph Mobutu, alias papa Maréchal (1965-1997), c'était des "présidents-fondateurs".
Avec l'arrivée du néo-mobutiste Joseph Kabila, alias "Raïs" (2001-...), c'est par-ci (majorité) "autorité morale" et par-là (opposition) "autorité morale"!
Ce suivisme lexical et cette indigence dans l'expression démontrent à la fois une parenté idéologique (dans le mauvais sens du terme), et une extrême pauvreté dans les pensées (et arrière-pensées surtout) de ces divers groupes constituant la maffia qui pille et détruit notre pays!
Qu'en plus, ce soit des individus sans aucune moralité comme JoKa ou Kengo qui soient qualifiés d'AUTORITES MORALES, cela est symptomatique de l'état misérable de notre culture politique nationale!
Pauvres Kimbangu et Lumumba, que vos mânes réveillent cette nation nôtre qui subit un état de très grand péril!
Nzogu bin Kyantede P R
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Suspension de Luakabuanga; Les FAC-opposition contre Léon Kengo wa Dondo
Suspension de Luakabuanga; Les FAC-opposition contre Léon Kengo wa Dondo
- Publié le lundi 5 mai 2014 12:15


RD-CONGONEWS prévoyant a démontré à l’opinion comment le navire de l’opposition républicaine vacillait avant son naufrage.
Sans doute prévisible pendant cette session, le parlement va investir le fameux gouvernement de cohésion nationale. Cette fois-ci, c’est la pirogue des Fac-opposition qui patauge par le retard que prend la sortie de ce gouvernement. Comme conséquence, des départs sans annonce, des démissions et des suspensions ouvertes et médiatisées des uns et des autres. Le dernier cas est celui de Médard Luakabuanga le week end dernier lu dans une déclaration. Ses camarades lui reproche d’être en connivence avec l’ADR de François Mwamba et du RCD d’Azarias Ruberwa, deux partis dont l’adhésion au sein de l’opposition républicaine posent un sérieux problème et met Léon Kengo, autorité morale dans une ambigüité coupable au point de refuser de s’adresser aux médias sur cette plate-forme dont il est à la tête. Médard Luakabuanga, au courant de cette décision, a tenu à tirer les choses au clair. C’est sur la place publique que j’ai été attaqué et sur cette même place publique que je dois réagir, a-t-il affirmé. Pour le président de ce parti, tout
part de ses prises de position face à l’épineuse question de l’adhésion de ces deux partis à l’opposition républicaine. Cette suspension des fac opposition de Luakabuanga n’influe en rien sur la présence de celui-ci au sein de l’opposition républicaine ou sont obligé de se regarder en face. Pour Médard qui engage premièrement son propre parti, trouve de la duplicité et de la malhonnêteté de JP Lisanga et de ses camarades qui depuis les concertations nationales, même bien avant dans le groupe de contact, le RCD et l’ADR se sont retrouvés dans l’opposition sans contestation de qui que se soit.
Et aujourd’hui leurs appartenances à l’opposition républicaine doivent être remise en cause, c’est du non sens, vocifère Luakabuanga. Cette opposition doit être partout et au même moment puis portée plusieurs casquettes à la fois, fustigent le président de ce parti. Pour Médard, dans l’opposition républicaine, le seul organe reconnu dans les textes est l’autorité morale. Les restes sont des impostures. Suite à ce désordre, une commission paritaire est déjà instituée pour trancher une fois pour toute. geRaRd lemb
part de ses prises de position face à l’épineuse question de l’adhésion de ces deux partis à l’opposition républicaine. Cette suspension des fac opposition de Luakabuanga n’influe en rien sur la présence de celui-ci au sein de l’opposition républicaine ou sont obligé de se regarder en face. Pour Médard qui engage premièrement son propre parti, trouve de la duplicité et de la malhonnêteté de JP Lisanga et de ses camarades qui depuis les concertations nationales, même bien avant dans le groupe de contact, le RCD et l’ADR se sont retrouvés dans l’opposition sans contestation de qui que se soit.
Et aujourd’hui leurs appartenances à l’opposition républicaine doivent être remise en cause, c’est du non sens, vocifère Luakabuanga. Cette opposition doit être partout et au même moment puis portée plusieurs casquettes à la fois, fustigent le président de ce parti. Pour Médard, dans l’opposition républicaine, le seul organe reconnu dans les textes est l’autorité morale. Les restes sont des impostures. Suite à ce désordre, une commission paritaire est déjà instituée pour trancher une fois pour toute. geRaRd lemb
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ACTU YAHOO vendredi 09 05 2024
ACTU
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10/05/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)
L’arrivée du président tanzanien en République démocratique du Congo et la victoire de l’ANC aux élections sud-africaines sont les seules nouvelles vraiment neuves de ce jour. Pour le reste, il y a quelques nouvelles des combats dans l’Est et des commentaires sur les faits politiques de la semaine écoulée.
Kikwete
L’arrivée du président tanzanien en République démocratique du Congo est la principale information du jour. Le Potentiel titre « Réchauffement de l’axe Kinshasa-Dar es-Salaam : Jakaya Kikwete à Kinshasa ».
Selon lui, le président Tanzanien est arrivé hier soir à Kinshasa, première visite depuis qu’il a pris les commandes de la Tanzanie en décembre 2005. Nouvel enfant chéri des Etats-unis, Kikwete arrive à Kinshasa juste après le passage du secrétaire d’Etat américain. Très engagée dans la stabilité des Grands Lacs où elle prend une part active au sein de la Brigade d’intervention des Nations unies, la Tanzanie prend de plus en plus de l’ampleur dans la région. Le bref séjour de Jakaya Mrisho Kikwete à Kinshasa ne devrait pas rester sans effets. Pour une visite officielle aussi courte, soit à peine 24 heures, les spéculations sont allées dans tous les sens. Cependant, des sources proches de la présidence congolaise annoncent que Jakaya Kikwete devait s’entretenir incessamment avec son homologue congolais, Joseph Kabila. « Le président Jakaya Kikwete vient à Kinshasa juste pour une visite officielle de 24 heures, il rentrera demain samedi dans son pays», ont déclaré les même sources, reprises notamment par l’Agence Chine nouvelle. Les mêmes sources rapportent que la visite du président tanzanien s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Ce déplacement intervient au moment où dans certains cercles d’analystes, on présente désormais la Tanzanie comme le nouvel enfant chéri des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs. On en donne pour preuve le récent passage à Dar es-Salaam du président américain, Barack Obama. Des indiscrétions rapportent que Washington a gratifié Dar es-Salaam d’un nouveau rôle dans la région des Grands Lacs. Ce qui explique dans une certaine mesure sa forte implication dans la Brigade spéciale d’intervention des Nations unies déployée dans l’Est de la RDC pour traquer et neutraliser tous les groupes armés et milices qui pullulent dans la partie orientale de la RDC.
La Tanzanie passerait-elle alors pour le nouveau gendarme de la région des Grands Lacs, dûment mandatée par les Etats-Unis ? Nombre d’observateurs n’excluent pas cette hypothèse. Le Rwanda, pays rendu responsable de l’instabilité dans les Grands Lacs, n’a jamais digéré le leadership tanzanien dans la Brigade d’intervention des Nations unies. Un nuage épais couvre toujours les rapports, pour le moment tendus, entre Kigali et Dar es-Salaam.
A ce propos, dans une interview exclusive accordée le 14 avril 2014 à notre confrère Saleh Mwanamilongo de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le président tanzanien avait minimisé la brouille entre son pays et le Rwanda. « Je ne pense pas que nos relations avec le Rwanda aient atteint un niveau qui peut préoccuper les gens jusqu’à ce point. Je ne vois pas là où il y a le problème», avait-il déclaré.
Quant aux relations de la Tanzanie et la RDC, Jakaya Kikwete les avait jugées « très bonnes ». A la réplique de notre confrère, « Et pourtant, depuis que vous êtes au pouvoir ni lui, ni vous, personne n’a jamais effectué officiellement une visite chez l’autre à Dar es-Salaam ou à Kinshasa ?», la réponse du président tanzanien a été sans détours : « Effectuer une visite officielle ne signifie pas que nous n’avons pas de bonnes relations. Nos relations sont très bonnes.
Le Congo est un pays avec lequel nous entretenons de très bonnes relations de coopération et nous nous entraidons mutuellement. Nos relations n’ont aucun problème. Ce n’est même pas important qu’on effectue une visite officielle pour démontrer le degré de notre coopération. Mais comme tu le dis, c’est vrai que les visites raffermissent les liens de coopération, mais nous nous rencontrons à plusieurs fois. Le Congo c’est parmi les pays avec lesquels nous entretenons de très bonnes relations ».
Poussé à s’adresser à la population congolaise à cette occasion-là, le chef d’Etat tanzanien a privilégié la voie du dialogue, seule voie, selon lui, pour mettre fin au cycle de violences dans lequel s’est enfermé la RDC depuis plus d’une décennie. « La population de l'Est, et de la RDC, en général, doit comprendre que la guerre ne construit pas. La guerre ne va pas résoudre leurs problèmes..., mais s'ils peuvent se mettre ensemble et parler de ça, ils vont y mettre fin. La guerre amène la destruction, la guerre amène la souffrance. Je pense c'est le plus grand message que je peux leur adresser. Si eux-mêmes se rendent compte que le dialogue peut résoudre leurs problèmes, j'estime qu’il n’y aura plus de guerre car, si prendre les armes était la solution aux problèmes du Congo, il n'y en aurait plus ! Mais malheureusement, c'était le cycle de rébellions».
Est-ce le même message qu’il se prépare à transmettre à son homologue congolais. Sans doute, Jakaya Kikwete ne manquera pas d’évoquer avec Joseph Kabila les pistes de sortie du bourbier de l’Est. Très engagé dans la Brigade spéciale d’intervention des Nations unies, la voix de la Tanzanie pèseénormément dans le processus de paix et de stabilité de la région des Grands Lacs. Le réchauffement de l’axe Kinshasa-Dar es-Salaam devait vraisemblablement faire bouger les lignes dans la résolution des conflits qui créent une instabilité permanente dans l’Est de la RDC et dans la région ».
Selon lui, le président Tanzanien est arrivé hier soir à Kinshasa, première visite depuis qu’il a pris les commandes de la Tanzanie en décembre 2005. Nouvel enfant chéri des Etats-unis, Kikwete arrive à Kinshasa juste après le passage du secrétaire d’Etat américain. Très engagée dans la stabilité des Grands Lacs où elle prend une part active au sein de la Brigade d’intervention des Nations unies, la Tanzanie prend de plus en plus de l’ampleur dans la région. Le bref séjour de Jakaya Mrisho Kikwete à Kinshasa ne devrait pas rester sans effets. Pour une visite officielle aussi courte, soit à peine 24 heures, les spéculations sont allées dans tous les sens. Cependant, des sources proches de la présidence congolaise annoncent que Jakaya Kikwete devait s’entretenir incessamment avec son homologue congolais, Joseph Kabila. « Le président Jakaya Kikwete vient à Kinshasa juste pour une visite officielle de 24 heures, il rentrera demain samedi dans son pays», ont déclaré les même sources, reprises notamment par l’Agence Chine nouvelle. Les mêmes sources rapportent que la visite du président tanzanien s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Ce déplacement intervient au moment où dans certains cercles d’analystes, on présente désormais la Tanzanie comme le nouvel enfant chéri des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs. On en donne pour preuve le récent passage à Dar es-Salaam du président américain, Barack Obama. Des indiscrétions rapportent que Washington a gratifié Dar es-Salaam d’un nouveau rôle dans la région des Grands Lacs. Ce qui explique dans une certaine mesure sa forte implication dans la Brigade spéciale d’intervention des Nations unies déployée dans l’Est de la RDC pour traquer et neutraliser tous les groupes armés et milices qui pullulent dans la partie orientale de la RDC.
La Tanzanie passerait-elle alors pour le nouveau gendarme de la région des Grands Lacs, dûment mandatée par les Etats-Unis ? Nombre d’observateurs n’excluent pas cette hypothèse. Le Rwanda, pays rendu responsable de l’instabilité dans les Grands Lacs, n’a jamais digéré le leadership tanzanien dans la Brigade d’intervention des Nations unies. Un nuage épais couvre toujours les rapports, pour le moment tendus, entre Kigali et Dar es-Salaam.
A ce propos, dans une interview exclusive accordée le 14 avril 2014 à notre confrère Saleh Mwanamilongo de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le président tanzanien avait minimisé la brouille entre son pays et le Rwanda. « Je ne pense pas que nos relations avec le Rwanda aient atteint un niveau qui peut préoccuper les gens jusqu’à ce point. Je ne vois pas là où il y a le problème», avait-il déclaré.
Quant aux relations de la Tanzanie et la RDC, Jakaya Kikwete les avait jugées « très bonnes ». A la réplique de notre confrère, « Et pourtant, depuis que vous êtes au pouvoir ni lui, ni vous, personne n’a jamais effectué officiellement une visite chez l’autre à Dar es-Salaam ou à Kinshasa ?», la réponse du président tanzanien a été sans détours : « Effectuer une visite officielle ne signifie pas que nous n’avons pas de bonnes relations. Nos relations sont très bonnes.
Le Congo est un pays avec lequel nous entretenons de très bonnes relations de coopération et nous nous entraidons mutuellement. Nos relations n’ont aucun problème. Ce n’est même pas important qu’on effectue une visite officielle pour démontrer le degré de notre coopération. Mais comme tu le dis, c’est vrai que les visites raffermissent les liens de coopération, mais nous nous rencontrons à plusieurs fois. Le Congo c’est parmi les pays avec lesquels nous entretenons de très bonnes relations ».
Poussé à s’adresser à la population congolaise à cette occasion-là, le chef d’Etat tanzanien a privilégié la voie du dialogue, seule voie, selon lui, pour mettre fin au cycle de violences dans lequel s’est enfermé la RDC depuis plus d’une décennie. « La population de l'Est, et de la RDC, en général, doit comprendre que la guerre ne construit pas. La guerre ne va pas résoudre leurs problèmes..., mais s'ils peuvent se mettre ensemble et parler de ça, ils vont y mettre fin. La guerre amène la destruction, la guerre amène la souffrance. Je pense c'est le plus grand message que je peux leur adresser. Si eux-mêmes se rendent compte que le dialogue peut résoudre leurs problèmes, j'estime qu’il n’y aura plus de guerre car, si prendre les armes était la solution aux problèmes du Congo, il n'y en aurait plus ! Mais malheureusement, c'était le cycle de rébellions».
Est-ce le même message qu’il se prépare à transmettre à son homologue congolais. Sans doute, Jakaya Kikwete ne manquera pas d’évoquer avec Joseph Kabila les pistes de sortie du bourbier de l’Est. Très engagé dans la Brigade spéciale d’intervention des Nations unies, la voix de la Tanzanie pèseénormément dans le processus de paix et de stabilité de la région des Grands Lacs. Le réchauffement de l’axe Kinshasa-Dar es-Salaam devait vraisemblablement faire bouger les lignes dans la résolution des conflits qui créent une instabilité permanente dans l’Est de la RDC et dans la région ».
RSA
« Afrique du Sud : l’Anc reconduit au pouvoir pour cinq ans », annonce Le Potentiel.
Les Sud-Africains ont massivement reconduit l’ANC au pouvoir au terme de législatives et régionales de mercredi, voyant toujours dans le parti de Nelson Mandela le glorieux mouvement qui les a libérés de l’apartheid en 1994, malgré deux décennies de gestion contestée.
(Cela présage donc en principe une assez grande stabilité de la ligne politique de l’Afrique du Sud, c'est-à-dire la continuation de sa participation à la brigade d’intervention dans l’Est et de son implication financière dans le projet d’Inga. NdlR)
Est
« Afrique du Sud : l’Anc reconduit au pouvoir pour cinq ans », annonce Le Potentiel.
Les Sud-Africains ont massivement reconduit l’ANC au pouvoir au terme de législatives et régionales de mercredi, voyant toujours dans le parti de Nelson Mandela le glorieux mouvement qui les a libérés de l’apartheid en 1994, malgré deux décennies de gestion contestée.
(Cela présage donc en principe une assez grande stabilité de la ligne politique de l’Afrique du Sud, c'est-à-dire la continuation de sa participation à la brigade d’intervention dans l’Est et de son implication financière dans le projet d’Inga. NdlR)
Est
Radio Okapi annonce« Un soldat et plusieurs miliciens tués dans des affrontements en Ituri »
D’après ce site, des militaires congolais et des combattants Maï-Maï Simba de l’ancien chef milicien Morgan se sont affrontés le vendredi 9 mai à la carrière minière de Muchacha en pleine forêt de Mambasa à plus de 200 kilomètres de Bunia (Province Orientale). Des sources locales rapportent qu’un militaire a été tué et trois autres grièvement blessé. Dans les rangs des miliciens, on compterait plusieurs morts.
D’après ce site, des militaires congolais et des combattants Maï-Maï Simba de l’ancien chef milicien Morgan se sont affrontés le vendredi 9 mai à la carrière minière de Muchacha en pleine forêt de Mambasa à plus de 200 kilomètres de Bunia (Province Orientale). Des sources locales rapportent qu’un militaire a été tué et trois autres grièvement blessé. Dans les rangs des miliciens, on compterait plusieurs morts.
Assemblée Nationale
Le Phare rappelle le « jeudi sombre pour la ministre de la Justice » à la plénière de l’Assemblée nationale.
Les trois projets de loi défendus par Wivine Mumba à la représentation nationale ont été déclarés irrecevables par la quasi-totalité des députés aussi bien de la Majorité que de l’Opposition.
Les trois projets de loi défendus par Wivine Mumba à la représentation nationale ont été déclarés irrecevables par la quasi-totalité des députés aussi bien de la Majorité que de l’Opposition.
Il s’agit du « Projet de loi portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judicaire en matière de répression des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, et des crimes de guerre », du« Projet de loi portant Code de justice militaire » et du « Projet de loi portant régime de déclaration des biens ».
Le rejet en bloc de deux premières lois est intervenu après les réponses de la ministre de la Justice aux préoccupations soulevées par les députés lors de la séance plénière du mardi 6 mai 2014. Dans une intervention musclée, le député Henri Lokondo a démontré que le projet de loi portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judicaire en matière de répression des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, était anticonstitutionnel d’autant plus que ledit projet de loi, qui est ordinaire, ne peut modifier la loi organique du 11 avril 2013. L’élu de Mbandaka a reproché à ce membre du gouvernement d’avoir changé l’intitulé de son projet de loi, initialement « ordinaire » puis devenu « organique » pour échapper à la sanction de la plénière qui avait relevé cette irrégularité lors de sa séance de mardi. Il a exigé le renvoi aux études de la ministre de la Justice pour revoir sa copie. La plénière a déclaré irrecevable ce projet en dépit du plaidoyer du président de la chambre basse en faveur du ministre de la Justice.
Le deuxième projet de loi portant Code de justice militaire a subi le même sort que le premier. La majorité de députés ont estimé que les motivations de la patronne de la Justice n’étaient pas suffisantes et convaincantes pour que son second projet de loi modifie la loi de 18 novembre 2002.
En dépit du rejet de ses deux premiers projets de loi, Wivine Mumba a été invitée à présenter le troisième texte, qui portait sur le régime de déclaration du patrimoine. Pendant le débat sur ce projet de loi, la série noire a continué. Toutes les interventions des députés sont allées dans le sens du rejet de son troisième projet de loi. Sessanga, Mpeti, Lokondo et compagnie ont fait remarquer à madame la ministre que son projet de loi qui étend, en son article 4, le régime de déclaration du patrimoine aux autres catégories, viole la Constitution, qui le limite au Président de la République et aux membres du gouvernement. Sa modification exigerait, selon ces parlementaires, la modification de la disposition de la Constitution relative à la déclaration préalable de leurs patrimoines avant l’entrée en fonctions de ces personnalités. Dans le même ordre d’idée, maître Lumeya a sollicité, à travers une motion incidentielle, le renvoi de ce projet de loi qui relève du domaine réglementaire et non de la loi. L’élu de Kikwit a estimé, au sujet de cette matière, que le gouvernement devrait prendre tout simplement un Décret de loi au lieu d’élaborer un Projet de loi. La motion de maître Lumeya a été adoptée à l’unanimité. D’où la ministre de la Justice a été priée de repartir avec ces trois projets de loi vers le Palais de justice.
(La question que nous posions hier reste ouverte. On peut remarquer que tant à la Chambre qu’au Sénat il a beaucoup été question de démission. Et l’on peut se demander si, tout à fait indépendamment de la valeur littéraire des rédactions de Wivine Mumba ou de l’intégrité plus ou moins grande de Patrice Kitebi ou de Tryphon Kinkiey Mulumba, ce n’est pas là le fond de l’affaire. En effet, le gouvernement Matata n’a pas été destitué par JKK et n’a pas démissionné. Il a donc toujours, en principe, la confiance du Parlement. Toutefois, il a contre lui les voix de l’Opposition, ce qui est normal, mais il est aussi peu apprécié par une bonne partie de la Majorité. Si Matata était amené à « poser la question de confiance », il pourrait être acculé à démissionner par un vote négatif d’une « majorité de rechange » comportant l’opposition + ceux de la MP qui ne l’aiment pas. Il y aurait dès lors une vraie crise et JKK serait bien forcé de procéder enfin à la mise en place d’un nouveau gouvernement. NdlR)
Révision constitutionnelle
En dépit du rejet de ses deux premiers projets de loi, Wivine Mumba a été invitée à présenter le troisième texte, qui portait sur le régime de déclaration du patrimoine. Pendant le débat sur ce projet de loi, la série noire a continué. Toutes les interventions des députés sont allées dans le sens du rejet de son troisième projet de loi. Sessanga, Mpeti, Lokondo et compagnie ont fait remarquer à madame la ministre que son projet de loi qui étend, en son article 4, le régime de déclaration du patrimoine aux autres catégories, viole la Constitution, qui le limite au Président de la République et aux membres du gouvernement. Sa modification exigerait, selon ces parlementaires, la modification de la disposition de la Constitution relative à la déclaration préalable de leurs patrimoines avant l’entrée en fonctions de ces personnalités. Dans le même ordre d’idée, maître Lumeya a sollicité, à travers une motion incidentielle, le renvoi de ce projet de loi qui relève du domaine réglementaire et non de la loi. L’élu de Kikwit a estimé, au sujet de cette matière, que le gouvernement devrait prendre tout simplement un Décret de loi au lieu d’élaborer un Projet de loi. La motion de maître Lumeya a été adoptée à l’unanimité. D’où la ministre de la Justice a été priée de repartir avec ces trois projets de loi vers le Palais de justice.
(La question que nous posions hier reste ouverte. On peut remarquer que tant à la Chambre qu’au Sénat il a beaucoup été question de démission. Et l’on peut se demander si, tout à fait indépendamment de la valeur littéraire des rédactions de Wivine Mumba ou de l’intégrité plus ou moins grande de Patrice Kitebi ou de Tryphon Kinkiey Mulumba, ce n’est pas là le fond de l’affaire. En effet, le gouvernement Matata n’a pas été destitué par JKK et n’a pas démissionné. Il a donc toujours, en principe, la confiance du Parlement. Toutefois, il a contre lui les voix de l’Opposition, ce qui est normal, mais il est aussi peu apprécié par une bonne partie de la Majorité. Si Matata était amené à « poser la question de confiance », il pourrait être acculé à démissionner par un vote négatif d’une « majorité de rechange » comportant l’opposition + ceux de la MP qui ne l’aiment pas. Il y aurait dès lors une vraie crise et JKK serait bien forcé de procéder enfin à la mise en place d’un nouveau gouvernement. NdlR)
Révision constitutionnelle
A ce sujet, note Le Phare, « Busa appelle à un front du refus »
« Après le pavé de John Kerry, le « Courant des Démocrates Rénovateurs » est sorti du silence pour inviter les partis politiques de l’Opposition à constituer un front des « démocrates unis » pour contrer tout risque d’instabilité politique qui découlerait de la perturbation du processus constitutionnel en cette période post-conflit.
Dans une lettre ouverte datée du 6 mai 2014 adressée aux présidents des partis politiques de l’opposition, son président, le député Jean Lucien Busa, salue la prise de position du gouvernement américain, agissant selon lui aux côtés du peuple pour avoir soutenu, par la bouche de son Secrétaire d’Etat, le respect du processus constitutionnel. L’élu de Budjala a saisi l’opportunité pour exprimer son soutien à l’UDPS, au MLC, à l’UNC et à leurs alliés tout comme au groupe des Socio-Démocrates Chrétiens, qui ont souscrit unanimement au strict respect des dispositions constitutionnelles intangibles.
Bussa fait remarquer que la Commission Electorale Nationale Indépendante, suivant la feuille de route présentée par son président, chercherait à sortir du cycle électoral en cours pour pousser l’Assemblée Nationale à une révision Constitutionnelle.
Le président du C.DE.R a rappelé que l’Opposition, dans son ensemble, avait fustigé le désir de certains acteurs de la Majorité de vouloir remettre en cause les dispositions constitutionnelles verrouillées, dans l’optique de pérenniser le pouvoir actuel, et l’attitude du président de la CENI de vouloir proposer l’élection des députés provinciaux au suffrage indirect, en violation flagrante de l’article 197 de la Constitution.
L’ancien Secrétaire général du MLC a souligné que l’actuelle Constitution de la RDC, âgée de huit ans, n’a pas encore connu sa pleine application dans certaines de ses dispositions relatives notamment à l’installation de vingt-six provinces, à l’éclatement de la Cour Suprême de Justice en trois juridictions, au respect des droits économiques et sociaux.
Ce député de l’opposition a fait savoir que l’exposé des motifs de la Constitution en vigueur en RDC renseigne que pour mettre fin à la crise chronique de légitimité et donner au pays toutes les chances de se reconstruire, les délégués de la classe politique et de la société civile, forces vives de la nation, réunis en Dialogue inter congolais, avaient convenu, dans l’Accord global et inclusif signé à Pretoria en Afrique du Sud le 17 décembre 2002, de mettre en place un nouvel ordre politique, fondé sur une nouvelle Constitution démocratique, sur base de laquelle le peuple congolais puisse choisir souverainement ses dirigeants, au terme d’élections libres, pluralistes, démocratiques, transparentes et crédibles. « C’est ainsi qu’en ce qui concerne l’organisation et l’exercice du pouvoir, l’alternance démocratique a été instituée comme l’un des pivots de l’organisation des institutions de l’Etat », a-t-il affirmé, tout en précisant que conformément à la Constitution, le mandat du Président de la République n’est renouvelable qu’une fois. Il s’agit, pour le précité, d’un contrat social à préserver. Toutes ces raisons fondent autant qu’elles justifient le refus du parti cher à Jean Lucien Bussa d’accepter la révision constitutionnelle.
Pour tout dire, le CDER soutient la pétition initiée par l’opposition pour obtenir le départ de MaluMalu de la présidence de la CENI. Dans l’hypothèse contraire, l’ancien président du groupe parlementaire MLC à l’Assemblée nationale suggère aux partis politiques de l’Opposition ayant des représentants à la CENI, de les rappeler en consultation ou, le cas échéant, les retirer de cette institution d’appui à la démocratie, pour ne pas cautionner une élection dont le processus semble corrompu d’avance ».
Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir !
.Presse et documents internationaux
RDC : Quand Kerry pousse Kabila vers la sortieChristophe RIGAUD - Afrikarabia - 04 mai 2014
Coup de tonnerre à Kinshasa lors de la visite du secrétaire d’Etat américain ce dimanche. Dans une formulation très explicite, John Kerry a affirmé que Joseph Kabila devait respecter la Constitution et ne pas briguer un nouveau mandat en 2016.
Le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, avait prévenu avant même son arrivée à Kinshasa : « le respect de la Constitution » sera l’un des crédos de sa visite en République démocratique du Congo (RDC). Mais à la fin de la rencontre avec le chef de l’Etat congolais ce dimanche, la déclaration devant la presse de John Kerry a fait l’effet d’une bombe. « Je crois que le président Kabila a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d’Amérique sont intimement convaincus que le processus constitutionnel doit être respecté» , a tout d’abord déclaré le chef de la diplomatie américaine. Avant de justifier son « conseil » au président Kabila de ne pas briguer un troisième mandat interdit pas la Constitution : « C’est ainsi que l’on renforce un pays. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu’il a faits, en particulier l’année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l’est du pays, et sur le plan économique». Joseph Kabila « est un homme jeune », a dit enfin John Kerry, « qui dispose encore d’un temps considérable pour apporter sa contribution à son pays». Et comme pour bien être sûr que tout le monde avait compris le message, son conseiller spécial pour la région des Grands Lacs, Russell Feingold, a été encore plus clair : « nous ne voulons pas » que Joseph Kabila change la Constitution ou fasse un troisième mandat, a-t-il expliqué devant les journalistes. Dans la majorité présidentielle, « on ne retient que du positif » de la visite de John Kerry à Kinshasa. Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, s’est étonné « des interprétations tirées par les cheveux » des propos attribués à John Kerry par la presse.
Une mise en garde contre tout « coup d’Etat constitutionnel«
Le discours du secrétaire d’Etat américain résonne en écho aux inquiétudes de l’opposition politique congolaise qui craint que Joseph Kabila ne cherche à modifier la Constitution pour se présenter une nouvelle fois à la présidentielle de 2016. Or, la Constitution congolaise interdit au président d’exercer plus de deux mandats consécutifs. Au pouvoir depuis l’assassinat de son père en 2001, Joseph Kabila n’a été élu « démocratiquement » pour la première fois qu’en 2006. Réélu une seconde fois en 2011, au cours d’un scrutin fortement contesté, Joseph Kabila devrait donc ne pas pouvoir se représenter. Mais à Kinshasa, on pense que le jeune président de 42 ans n’est pas prêt de laisser sa place et prépare plusieurs scénarios pour rester à la tête de la RDC. L’opposition soupçonne le président de vouloir faire jouer les prolongations à son mandat actuel, avec une période de transition qui permettrait « de remettre les compteurs à zéro ». Certains observateurs penchent pour un scénario «à la russe, lorsque Vladimir Poutine avait laisser le pouvoir à son dauphin Dimitri Medvedev, avant de reprendre les rênes du pays par la suite». La sortie tonitruante de John Kerry de ce dimanche n’empêchera sans doute pas Joseph Kabila de rester au pouvoir, mais elle aura au moins eu le mérite de mettre en garde le président congolais contre toute tentative de « coup d’Etat constitutionnel ». Après la visite de John Kerry, Joseph Kabila sait donc qu’il lui reste encore deux ans pour trouver la solution pour rester au pouvoir. A moins que lors de la rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, des garanties aient été trouvées pour un départ « par le haut » du dirigeant congolais. A Kinshasa, on trouve peu de monde pour croire à une telle issue. « Les capacités de rebondir de Joseph Kabila sont phénoménales » dit-on du côté de l’opposition congolaise.
Jean-Pascal Labille invite le président Joseph Kabila à "respecter la Constitution"
Belga - 06/05/14
Le ministre belge de la Coopération au développement, Jean-Pascal Labille, a implicitement appelé mardi 06 Mai le président congolais Joseph Kabila à ne pas briguer de troisième mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), joignant ainsi sa voix à celle du chef de la diplomatie américaine, John Kerry.
"Lorsqu'il y a une Constitution qui prévoit un certain nombre de mandats, cette Constitution doit être respectée", a-t-il affirmé devant les 7èmes assises de la Coopération belge au développement qui se tenaient au palais d'Egmont à Bruxelles. "Sinon, à quoi sert-il d'écrire une Constitution", a ajouté M. Labille, parlant de "règles de base que nous devons respecter".
La Constitution congolaise, adoptée par référendum en décembre 2005, interdit au président d'exercer plus de deux mandats d'affilée. Mais nombre d'opposants soupçonnent le clan présidentiel de vouloir modifier la loi fondamentale pour permettre à M. Kabila de se maintenir au pouvoir au delà de l'expiration de son second mandat, en décembre 2016. En visite à Kinshasa, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, avait exhorté dimanche le chef de l'Etat congolais à quitter le pouvoir à l'issue de son second quinquennat.
Zanaga Iron Ore dépose sa demande de licence minière sur le fer Agence Ecofin - 09 mai 2014
Zanaga Iron Ore Company Ltd chercheà présent une licence minière et un permis de conformité environnementale pour le projet du minerai de fer Zanaga, après l’achèvement concluant de l’étude de faisabilité et l’évaluation d’impact environnemental.
La compagnie listée sur Londres a annoncé le 8 mai avoir introduit des demandes dans ce sens au ministre des Mines et de Géologie ainsi qu’au ministre de l’Environnement de la RD Congo. « La prochaine étape du projet de minerai de fer Zanaga vient de commencer avec l’introduction des demandes de licence minière et de permis de conformité environnementale», a annoncé, ravi, Clifford Elphick, non-executive chairman de Zanaga Iron. C’est à un moment où se déroulent les négociations de convention minière qui sont des « étapes importantes pour le démarrage des travaux d’ingénierie préliminaires en début d’année 2015 », a souligné M. Elphick.
L’étude de faisabilité gérée par le partenaire de joint-venture, la compagnie de négoce suisse Glencore Xstrata Plc, est fondée sur un développement du projet à plusieurs étapes. La première étape retient une opération de 12 millions de tonnes par an de minerai à 66% Fe et la seconde augmentera la production de 18 Mtpa pour une production de 30 Mtpa de minerai à 67,5% Fe sur 30 ans.
Zanaga Iron Ore Company Ltd détient à 49% le projet contre 51% pour le groupe de négoce suisse Glencore Xstrata.
Le ministre des TIC s’engage à corriger les interférences réseau avec les pays voisins dans les Kivu Agence Ecofin - 09 mai 2014
Le ministre des Postes, Télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-Ntic), Tryphon Kin-Kiey Mulumba, s’est engagé devant les députés à résoudre le problème d’interférence réseau qui prévaut dans les Kivu (Sud et Nord). En effet, les populations de ces deux zones se plaignent d’être couvertes par les réseaux télécoms des pays voisins, qui les empêchent d’accéder aux réseaux télécom des opérateurs du pays.
Bien que cette mission appartienne à l’Autorité de régulation des Postes, Télécommunication et Communications (Arptc) qui tarde à agir, Kin-Kiey Mulumba a déclaré : « Je m’engage devant la représentation nationale à demander au régulateur, conformément aux recommandations de l’Union Internationale des Télécommunications, dont nous sommes membres et qui gère à travers la planète les fréquences relatives au rayonnement des fréquences radioélectriques, d’entamer le processus de normalisation avec les pays voisins concernés ».
Il a dévoilé que le même problème s’était déjà posé à l’époque « avec nos voisins du Congo-Brazzaville et de la Centrafrique ».
© CongoForum, le samedi 10 mai 2014
Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyezwww.CongoForum.be
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Questions directes à Vital Kamerhe (*)
Questions directes à Vital Kamerhe (*)
Par Baudouin Amba Wetshi.
Congoindépendant, 8 mai 2014
Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise.
Agé de 55 ans, ancien président de l’Assemblée nationale étiqueté PPRD (parti présidentiel), Vital Kamerhe a repris sa liberté, en décembre 2010, après sa démission forcée en mars 2009 de la présidence du Bureau de la chambre basse du Parlement. Il lui a été reproché notamment d’avoir émis des «réserves» suite au déploiement des soldats de l’armée régulière du Rwanda (RDF) dans la province du Nord Kivu alors que les deux Etats étaient en «belligérance». En janvier 2011, «V.K», comme l’appellent ses proches, a créé son parti, «Union pour la Nation Congolaise» (UNC). Quatre années après sa rupture avec la «Kabilie», des voix continuent à s’élever pour reprocher à Kamerhe son opuscule «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila», publiée à la veille de l’élection présidentielle de 2006. Mercredi 7 mai, «Vital» était de passage à Bruxelles. Une occasion pour la rédaction de Congo Indépendant de lui poser quelques questions d’actualité brûlante. A savoir notamment le récent séjour kinois du secrétaire d’Etat américain John Kerry, les expulsions massives des ex-Zaïrois du Congo-Brazzaville et l’élection présidentielle de 2016. Au fil de l’entretien, il a lancé cette phrase : «Je dis mea culpa pour le livre «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila».
Comment allez-vous ?
Je me porte bien au plan physique, moral et spirituel. En revanche, je me porte mal parce que le Congo va mal ! Le pays est conduit dans la mauvaise direction par les gouvernants actuels. Le pays va droit en «enfer».
Qu’entendez par «enfer» ?
Je veux dire simplement que le Congo-Kinshasa est un paradis sur terre. Hélas, les gouvernements précédents et surtout celui de Joseph Kabila a fini par le transformer en enfer. A titre d’illustration,les deniers publics sont détournés, tous les biens de l’Etat sont devenus la propriété de Kabila et de sa famille biologique. Sans oublier les membres de son entourage. Le patrimoine minier de la Gécamines est bradé au profit d’un expatrié tandis que la MIBA (Minière de Bakwanga) est vidée de sa sève. Dans la Province Orientale, Kilo Moto a perdu ses mines d’or ; le minerai de fer est passé sous le contrôle d’un seul homme. Dans les provinces du Kivu, des bandes armées bénéficiant des complicités internes pillent le coltan. Au Bas-Congo, les habitants de la ville de Moanda continuent à croupir dans la misère sociale pendant que chaque parcelle est envahie par des installations de forage des sociétés pétrolières. La situation décrite ici est tout simplement inacceptable. Voilà pourquoi, nous nous sommes engagés dans un combat acharné pour la démocratie. L’objectif consiste à mettre fin à cet état de chose. Et ce, y compris par le recours à l’article 64 de la Constitution qui reconnait à chaque Congolais le droit de s’opposer à un individu ou groupe d’individus qui veulent exercer le pouvoir en violation de la loi fondamentale.
Que répondez-vous à ceux qui doutent de la sincérité de votre combat à cause de votre ouvrage «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila» ?
Je leur répondrai qu’Etienne Tshisekedi qui est notre «icône nationale» incontestée – le leader incontesté de l’opposition -, a été, à une époque de sa vie, le rédacteur du «Manifeste de la Nsele» avec Mobutu (Ndlr : projet de société du régime Mobutu publié en 1967). Avant leur rupture au début des années 70, on a vu Tshisekedi et le président Mobutu porter des «costumes» identiques en s’appuyant sur des cannes. Commettre une erreur est une chose mais demeurer dans l’erreur est impardonnable. Tshisekedi avec ses collègues parlementaires Ngalula Mpandanjila, Kyungu wa Kumwanza et d’autres ont eu le courage d’écrire au maréchal Mobutu la «Lettre des 13 parlementaires». C’était en décembre 1980. Ils ont signifié au chef de l’Etat qu’ils avaient jadis «adulé» qu’il conduisait le pays dans une direction contraire à celle qui était convenue. Contrairement à moi, les « 13 » avaient décidé non pas de quitter le Mouvement populaire de la révolution mais d’obtenir le droit d’y créer un «courant réformateur».
Votre démarche est donc différente...
Vous êtes en face de quelqu’un qui a écrit certes le livre «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila» mais qui a quitté son ancienne famille politique pour rejoindre l’opposition. Je voudrais que les gens me jugent sur mes actes et mon discours. Si on devait faire un diagnostic de l’environnement politique congolais, je ne pense pas qu’on pourrait me classer parmi ceux restent inactifs ou muets face aux événements malheureux qui nous assaillent et les tentatives de révision de la Constitution. Mon parti et d’autres formations de l’opposition ont déjà organisé sept meetings pour fustiger la volonté du pouvoir de réviser la charte fondamentale. Je l’ai dit publiquement : «Pour que Kabila change la Constitution, il doit marcher sur mon cadavre». Je réitère cette déclaration.
L’opinion congolaise a suivi les tracasseries policières dont vous avez été l’objet pour vous rendre dans les deux Kivu. Comment avez-vous fait, cette fois, pour sortir sans heurts du territoire national ?
L’audace, le courage et la détermination. Il faut dire que je connais mes droits. Avant de prendre mon avion, j’ai été retenu à l’aéroport de Ndjili pendant 45 minutes au pied de l’avion par le fait d’un agent zélé de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Et alors ?
J’ai exigé la production d’un acte officiel interdisant ma sortir du territoire national. Il n’y avait aucun document. J’ai téléphoné à l’administrateur général de l’ANR, Kalev Mutond. Je dois avouer que celui-ci a réagi de manière prompte. C’est ainsi que j’ai prendre mon vol. J’en profite pour interpeller certains de nos compatriotes qui se croient en droit de tuer ou de combattre tous ceux qui ne pensent pas comme Kabila. Ces compatriotes se trompent en croyant ainsi plaire au «chef».
Quel sentiment éprouvez-vous ?
Je tiens tout simplement à relever que les faits que j’ai vécus à l’aéroport de Ndjili sont loin d’être nouveaux. Nous avons vécu des situations analogues à l’époque de Mobutu. Tous ceux qui ne pensaient pas comme Mobutu avaient {Honoré} Ngbanda et tous les sbires de l’époque à leurs trousses. Des manifestations pacifiques furent violemment réprimées. C’est le cas notamment de la marche des chrétiens du 16 février 1992. Les familles qui ont perdu des êtres chers n’ont pas oublié. Moi-même, je porte encore une cicatrice suite à cette répression sanglante. Je pense que les responsables de ces méfaits auront à faire leur mea culpa parce que le peuple lui n’a pas oublié. Je ne peux pas oublier ce que Ngbanda et les autres avaient fait contre nous. Aujourd’hui le même Ngbanda s’est érigé en « grand combattant » pour la démocratie et la liberté. C’est une très bonne chose. Reste que chacun de nous doit se repentir. En ce qui me concerne, je dis mea culpa pour le livre «Pourquoi j’ai choisi Joseph Kabila». Les «autres» devraient avoir le courage d’avouer leurs fautes.
Vous avez refusé de participer aux travaux des concertations nationales…
Effectivement ! C’était une manière de dire déjà «Non !» à une participation au gouvernement de Joseph Kabila. Nous disons : « Kabila doit partir !». Il doit partir parce qu’il a mal travaillé comme l’a dit par ailleurs l’ancien sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, Herman Cohen.
Que répondez-vous à vos critiques qui allèguent que votre absence à ces concertations était due au refus du pouvoir de vous promettre le poste de premier ministre du futur gouvernement dit de « cohésion nationale »
Oh la la ! Ils ont déjà reparti les postes ?
Il semble que les négociations seraient en cours…
Pensez-vous franchement que le président Kabila ne m’a jamais proposé de poste depuis que j’ai quitté sa famille politique ? C’est le respect des principes qui m’a incité à ne pas prendre part à ce forum. Quels sont ces principes ? Il y a notamment l’Accord-cadre de paix signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de sécurité. Ceux qui ont suivi ma méthode de travail tant à la tête du ministère de l’Information qu’à l’Assemblée nationale connaissent le culte que je voue à la primauté du droit. Il était hors de question que nous participions à ces travaux qui présentaient les allures d’un congrès du parti présidentiel.
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Union pour la Nation Congolaise
Cellule de Communication
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Malu-Malu boudé, Malu-Malu fréquenté...
NDL
Malu-Malu boudé, Malu-Malu fréquenté...
Avec sa pétition "Malu-Malu Dégage", la plateforme "Sauvons le Congo" persiste et signe : le président de la Céni doit partir. Martin Fayulu, qui semble commander la croisade, ne tarit pas d'arguments. Quand il ne s'agit pas de la fraude électorale de 2006 (il fut tout de même élu député provincial), il lui fait le procès de non respect des délais constitutionnels pour une feuille de route pour laquelle, pourtant, il a personnellement projeté certaines échéances à après 2016. Mais, son vrai argument est le non-parrainage de sa candidature par l'Eglise catholique romaine (Cenco), Eglise qui semble ne plus en faire un problème...
Sur ces entrefaites, on constate ce fait notable : l'abbé-président consolide sa position au travers de ses fréquentations. L'Union européenne et quelques Etats membres l'invitent, la Monusco - par le canal de Martin Klober - lui rend visite quand elle ne le reçoit pas en ses bureaux et, le dernier exploit en date, c'est l'échange du 4 mai 2014 avec John Kerry.
Les médias rapportent qu'à l'occasion de cette visite, Jérôme Bonso de la Linelit et de l'Aeta - des ONG, réputées proches de l'Udps, a remis à l'homme d'Etat américain un cahier des charges émanant des organisations de la Société civile membre d'une nouvelle structure dénommée Cpd (Campagne pour la démocratie). Candidat à la présidence de la Commission électorale indépendante mise sur pied dans le cadre du Dialogue intercongolais de Sun City, l'homme est téméraire. Il est certes de ceux qui s'opposent à la révision constitutionnelle "en plein processus électoral" (sic) et adhèrent au schéma de l'alternance démocratique, entendez la défaite à tout prix de la Majorité et la victoire aussi à tout prix de l'Opposition !
Le reproche que cette énième plateforme fait à l'abbé Malu-Malu, c'est de "tirer le calendrier d'organisation des élections au-delà du temps légal".
Le journal L'Avenir note dans sa livraison du 5 mai 2014 que lors de l'échange qu'il a eu avec le secrétaire d'Etat américain, le président de la Céni a annoncé LA "publication prochaine du calendrier des élections urbaines, municipales et locales"; le calendrier des autres scrutins devant être élaboré "après que le Parlement ait levé les options les concernant". Et d'ajouter "A la suite du point de la conférence de presse animée dans la matinée d’hier dimanche par le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, et après l’audience qu’il a accordée au Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Monsieur l’Abbé Apollinaire Malumalu, des commentaires fusent déjà de partout selon lesquels, le chef de la diplomatie américaine aurait recommandé la publication du calendrier de toutes les élections. Simples rumeurs ou intoxication de la population, surtout que l’hôte de marque de Joseph Kabila ne l’a jamais dit. Ces rumeurs sortent vraisemblablement d’une certaine opposition qui voit en cette tournée du Secrétaire d’Etat américain une occasion de sermonner les autorités nationales, alors qu’il avait dit que son entretien avec le Chef de l’Etat congolais était empreint d’une atmosphère de cordialité".
Ce qui peut à ce stade être retenu, c'est que pendant que "Sauvons le Congo" réclame le départ de Malu-Malu, ses membres s'abstiennent de retirer leur délégué du bureau de la Ceni ! De peur, peut-être, de le voir rapidement remplacer par un délégué de l'Opposition républicaine...
Ah !, j'allais oublier : "Sauvons le Congo" a réussi à remettre à Malu-Malu, chez Kobler, son carton de feuilles portant la signature des pétitions...
Ces soldats en fuite qui ont le temps de violer les femmes...
Le verdict du procès de Minova contre des éléments Fardc accusés de viol et de vol n'est pas du goût, mais alors pas du tout de plusieurs observateurs au nombre desquels les ONG de défense des droits humains congolais et étrangers et les institutions internationales comme la Monusco (pour le compte de l'Onu) et l'Union européenne.
Pour le compte de l'Afp, Albert Kambale écrit : "Les soldats du 391e bataillon de commandos, formés par les Etats-Unis, ont été accusés, dans leur fuite, d'avoir commis des atrocités à Minova et ses alentours, dans la province du Sud-Kivu (...). L'ONU y a dénombré sur une dizaine de jours '135 cas de violence sexuelle, ainsi que d'autres violations graves des droits de l'homme, dont des meurtres et des pillages massifs'".
Seulement voilà : deux militaires sont condamnés pour viol dont un sous-lieutenant-colonel condamné à perpétuité et un caporal qui en a pour dix ans de prison ferme; d'autres ayant été reconnus coupables de meurtre, de violation des consignes, de pillages et de dissipation de munitions. Oui, deux militaires sur 135 cas de viol à caractère sexuel.
Toute âme sensible ne peut que s'en émouvoir.
Cependant, ce qui interpelle tout esprit rationnel, c'est cette irrationalité consistant à avoir le temps de violer une femme alors qu'on est en plein décrochage. Oui : des militaires que tous les médias du monde décrivaient comme étant en fuite devant les avancées dites fulgurantes du M.23 ne se sont pas préoccupés de sauver leur peau. Ils se sont arrêtés devant des femmes pour prendre leur pied avant de reprendre la fuite. Et encore, bon nombre de militaires opérant à l'Est se font accompagner de femmes et enfants...
On se souviendra que lors d'une cavale en 2012, des prisonniers de Goma se seraient livrés au même exercice : s'arrêter pour assouvir les appétits sexuels et reprendre la route pendant que la police et l'armée les traquaient. Depuis, les ONG qui avaient alerté l'opinion "tant nationale qu'internationale" sont devenues amnésiques.
Serait-ce de ma part un négationnisme du crime perpétré ? Pas du tout.
La suggestion que je me permets de faire est que si jamais pareil cas venait à se reproduire, le gouvernement ferait oeuvre utile en sollicitant toutes affaires cessantes une assistance médicale nationale et internationale pour vérifier les déclarations de violences sexuelles. Car la "rumeur" laisse aussi entendre qu'il arrive à certaines ONG d'assistance humanitaire d'assurer leur survie par la manipulation des chiffres.
Résultat : quand vient un procès pour lequel les faits (lisez les preuves) sont sacrés, même les juges de la Cpi sont comme désarmés.
Cette tirade assassine de Jean-Pierre Lihau
‘‘ C’est (...) au nom du respect de cette faculté constitutionnelle que le président de l’Assemblée nationale a tenu lui-même à réceptionner ce jour cette pétition (...) Il va de soi, bien entendu, que l’Assemblée nationale conformément à la même Constitution n’est pas compétente pour sanctionner une institution indépendante comme la Commission électorale nationale indépendante (...) L’Assemblée nationale, c’est l’institution politique par excellence, c’est l’institution qui représente le peuple congolais. Le peuple s’est exprimé et l’Assemblée nationale doit relayer le peuple et faire respecter la volonté du peuple (...) Le président de l’Assemblée nationale entend encourager et encouragera toujours toute initiative allant dans le sens de faire participer le peuple directement à l’exercice de la démocratie. Qu’il s’agisse d’une pétition populaire ou d’un référendum populaire. Aujourd’hui, c’est l’Opposition, demain ça sera peut-être le tour de la Majorité ou la Société civile. Cela prouve à suffisance que notre démocratie est vraiment vivace et elle est réellement en marche".
Pour sa première sortie politico-juridico-médiatique, Me Jean-Pierre Lihau s'assume en fils de son père Marcel Lihau Ebua, le jeudi 24 avril 2016, juste après la remise du document contenant les 54 mille signatures recueillies à la faveur de la pétition "Malu-Malu Dégage".
‘‘L’Assemblée nationale, c’est l’institution politique par excellence, c’est l’institution qui représente le peuple congolais. Le peuple s’est exprimé et l’Assemblée nationale doit relayer le peuple et faire respecter la volonté du peuple", déclare pour sa part Martin Fayulu au nom de sa plateforme "Sauvons le Congo". En fait, où est le problème ?
Le problème est que cette pétition ouvre une brèche qui mène tout droit au référendum susceptible d'être enclenché par l'article 218 de la Constitution. Le seul qui évoque la révision constitutionnelle au moyen d'une pétition !
En d'autres termes, on instaure la logique "pétition contre pétition".
Ce match-là, l'Opposition n'est pas prête à le jouer, même si la Majorité pourrait y laisser sa peau. C'est un boulevard, mieux une autoroute qu'elle ouvre à un référendum dans lequel elle pourrait aussi laisser sa peau...
Revenez, Bon Dieu, revenez dans votre pays...
Dans un statut sur facebook, un compatriote pour qui j'ai beaucoup de respect réagit au mien sur le dossier "Kuluna" qui revient sur la table du général Célestin Kanyama en sa qualité de commissaire principal de la ville-province de Kinshasa. Pour rappel, c'est cet officier qui avait assuré la coordination de l'Opération Likof I avant d'en être dessaisi à la suite de la pression exercée sur sa personne par les ONGDH ayant mis à sa charge les allégations d'exécution sommaire des délinquants.
Dans l'échange que j'ai eu avec ce compatriote, je l'ai invité à réfléchir avec moi sur le phénomène des départs massifs de Congolais à l'étranger et l'autre phénomène des arrivées massives en RDC d'Ouestafs, mais aussi d'Indiens, de Pakistanais, de Chinois etc.
Pendant que les médias périphériques font au quotidien le bilan des violations qui présentent la RDC en pays invisibles, les étrangers s'y aventurent parfois en prenant les risques de braver tous les obstacles qui se dressent sur leur ruée vers l'or et le pondu.
Il y a de cela une quinzaine d'années, réagissant aux exactions dont les siens étaient l'objet dans plusieurs coins du pays et de l'étranger, Mgr Tharcisse Tshibangu avait interpellé les Kasaïens en leur demandant pourquoi ils ne se sentaient à l'aise qu'ailleurs alors que le Grand Kasaï leur offrait d'énormes opportunités d'épanouissement.
Forte est l'envie de dire aux Congolais qui se font chasser des pays étrangers : revenez, Bon Dieu, revenez au Congo.
Rien dans la vie, mais alors rien ne remplace la terre ayant perçu le tribut de sang et de larmes des siens...
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Sache-le : dans la gestion du dossier Brazzaville, Kabila fait preuve de sens d'Etat
Lettre ouverte au combattant de la Diaspora...
Sache-le : dans la gestion du dossier Brazzaville, Kabila fait preuve de sens d'Etat
De la vidéo en circulation sur le Net analysée hier à plusieurs reprises - vidéo présentant tes exploits dans l'occupation illégale et la destruction méchante des installations de l'ambassade de la RDC à Paris - une phrase importante est à retenir : celle par laquelle tu reconnais combien on te reprochait jusque-là de t'intéresser seulement de la musique et de la sape. Maintenant, as-tu dit, tu t'engages dans la politique. Libre à toi de savoir si ta nouvelle option, tu l'assumes avec dignité ou pas. Je te dis seulement, au regard de toutes tes prestations sur le Net, et en toute sincérité, que tu t'es trompé de terrain...
Autant alors que tu le saches d'emblée : tu viens d'apporter de l'eau au moulin des forces qui préconisent Berlin II aux motifs que par nos faits et gestes, nous donnons au monde, nous Congolais, la preuve de notre incapacité de bien gouverner le pays dessinéà Berlin I sous la dénomination Etat Indépendant du Congo, colonisé par la Belgique sous le nom Congo-Belge, devenu Indépendant le 30 juin sous le nom République du Congo, débaptisé République Démocratique du Congo, re-débaptisé République du Zaïre avant de redevenir République Démocratique du Congo.
Combattant de la Diaspora,
Si tu ne l'as jamais appris, et permets-moi alors de l'apprendre : une "rumeur" attribuée aux Rwandais laissait entendre sous Mobutu que des recherches et des enquêtes "scientifiques" menées à l'époque avaient fini par typer l'homme zaïro-congolais. Toi et moi, disait-on, sommes plus jouisseurs que producteurs. Ce qui nous intéresse le plus, affirmait-on, c'est la bonne chère et la bonne chair. Nous accordons, disait-on, trop peu de place à la réflexion. La "rumeur "établit que nous avons la propension à la réaction épidermique.
Bref, nous commençons par donner des coups avant de nous demander pourquoi !
Combattant de la Diaspora,
Eh bien, tu le confirmes de la belle façon en allant attaquer ta propre ambassade alors que, raisonnablement, tu devrais te rendre plutôt devant l'ambassade de la République du Congo à Paris pour manifester ta colère. Ou ta déception. Ou devant des chancelleries occidentales dont tu accuses les pays de "piller" par personnes interposées les richesses congolaises pendant que, sans peut-être le savoir, tu jouis subtilement du fruit du pillage au travers des facilités attenantes à ton statut d'exil. Tu ne me diras pas que le "mangoya" que tu perçois chaque mois et l'accompagnement social (notamment en soins de santé) y attaché, l'Occident te l'offre sans compensation. Les Etats, disait Charles de Gaulle, n'ont pas d'amis. Ils n'ont que des intérêts. Je sais que tu le sais.
Combattant de la Diaspora,
Tu accuses formellement le Gouvernement de ton pays de ne rien faire face au refoulement de nos compatriotes résidant au Congo-Brazzaville.
Es-tu vraiment sûr de disposer de la bonne information ? Forte est la tentation d'en douter. Car, la bonne information est que :
- primo, tout pays a le droit de refouler de son territoire tout étranger en séjour illégal;
- secundo, tout pays a l'obligation de procéder à cette opération dans le respect de la dignité humaine.
La première question est de savoir si le Congo-Brazzaville dispose de ce droit. La réponse est OUI. La deuxième question est de savoir si le Congo-Brazzaville est soumise à l'obligation du respect de la dignité humaine. La réponse est OUI.
En l'espèce, il est cependant clairement établi et démontré que le Congo-Brazzaville mène l'opération de rapatriement en ne tenant comptant ni du séjour légal ni du séjour illégal des RDCongolais. Cette opération s'effectue en dehors de toutes considérations humanitaires. Déjà, le Congo-Brazzaville n'a même pas la capacité matérielle de ramener les nôtres de son propre beach au beach de Kinshasa.
Que fait le Gouvernement RDCongolais ? Si tu n'as pas la bonne information, apprends-la des sources vérifiables : notre Gouvernement mobilise tous les bateaux disponibles dans les ports de Kinshasa. Nos bateaux vont chercher nos compatriotes pour les ramener au pays. Nos bus assurent la navette entre le beach de Kinshasa et la maison communale de Kinshasa. Le stade Cardinal Malula - ex-24 novembre situé juste en face - sert de lieu de transit et de dispatching. Un suivi médical y est assuré grâce aux cliniques mobiles mises à la disposition du comité d'accueil par l'unité médicale de la Présidence de la République. C'est déjà assez significatif qu'en un mois de rapatriement forcé de près de 80 mille Congolais de Kinshasa, on n'ait enregistré aucun mort.
Preuve, si besoin est, que la prise en charge côté RDC s'effectue dans les normes.
Combattant de la Diaspora,
Entre-temps, le Gouvernement continue d'interpeller les autorités du Congo-Brazzaville. Le Président Joseph Kabila a envoyé auprès de son homologue Denis Sassou N'Guesso un message avec pour porteur le ministre Raymond Tshibanda des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie. Ministres et députés Rdcongolais effectuent le déplacement de Brazzaville pour échanger avec leurs collègues. Les autorités urbaines de Brazzaville et de Kinshasa se concertent.
Au cours du conseil des ministre du mardi 2 mai 2014 tenu à la Cité de l’Union Africaine, le Gouvernement a encore débattu du sujet. Du compte rendu de son porte-parole Lambert Mende, il ressort que rappel a été fait de la convention tripartite Angola-République du Congo-République Démocratique du Congo signée le 3 décembre 1999. L'article 16 stipule, citation : "Lorsque l’un des Etats parties se propose de procéder à l’expulsion d’un ou de plusieurs ressortissants d’un Etat dont l’activité menace l’ordre ou la sécurité publique, elle en avise préalablement l’autre partie par voie diplomatique ; La partie qui procède à l’expulsion doit prendre toutes les dispositions appropriées pour sauvegarder les biens, les intérêts et l’intégrité physique des personnes expulsées ». Fin de citation.
Le Gouvernement constate, en plus, qu'"Au lieu de quoi, nos compatriotes subissent des exactions, des extorsions, des tortures et des lynchages de la part de certains éléments de la Police et des bandes de jeunes xénophobes de la République du Congo/ Brazzaville".
Le Gouvernement signale qu'au plan diplomatique, il a fait le choix, sur instruction du Président de la République, "de gérer cette crise humanitaire et sécuritaire avec circonspection en privilégiant les relations de bon voisinage". Ne le perdons pas de vue : les deux pays ont en commun une frontière presqu'égale de celle unissant sur 2.500 km l'Angola et la RDC. De part et d'autre de cette frontière vivent des parents depuis la nuit des temps.
Combattant de la Diaspora,
Qu'est-ce que, d'après toi, le Gouvernement doit faire et qu'il ne fait pas ?
Dis-le courageusement : est-il raisonnable de rappeler l'ambassadeur Christophe Muzungu et/ou rompre les relations diplomatiques pendant que des compatriotes congolais sont encore à Brazzaville, à Pointe-Noire, à Dolisie ou à Oyo en train d'attendre leur tour pour être rapatriés, des compatriotes encore non identifiés ?
Dis-le encore courageusement : est-il raisonnable que la RDC déclare carrément la guerre au Congo-Brazzaville, avec pour conséquence d'ouvrir un nouveau front à l'Ouest, cela au moment même où les Fardc sont en train de neutraliser un à un les groupes armés congolais et étrangers qui écument l'Est depuis les années 1990 ?
Combattant de la Diaspora,
Si tu penses que tu t'es tapé un bon coup de pub dans l'opinion internationale en saccageant ton ambassade (c'est-à-dire ton pays), dis-toi bien que ton activisme politique est mal inspiré. Tu n'es pas différent de ceux des voisins qui agressent et pillent la RDC. Même les partenaires extérieurs qui peuvent miser sur la Diaspora congolaise pour la gestion institutionnelle du pays mettent déjà en doute tes capacités intellectuelles et ta moralité. Tu pourrais même ne pas être admis dans la petite territoriale française, belge ou helvétique en qualité de conseiller communal ou cantonal.
Tes exploits te poursuivront toute ta vie. Ton conjoint et ta descendance ne te trouveront jamais digne d'être un parent et un patriote crédible. Ni ta famille élargie, ni ta belle-famille. Tes amis hésiteront de répondre de toi dans des lieux sérieux.
Combattant de la Diaspora,
Je termine ma lettre par cette invitation à réfléchir à la notion sacrée d'extraterritorialité caractérisant à chaque ambassade ou à chaque maison consulaire dans tous les pays du monde.
Les images de la vidéo te montrent d'abord dans une gare de métro aux côtés de tes semblables. Ensuite dans l'ambassade, toujours aux côtés de tes semblables. Ce qui revient à dire qu'il s'agit d'une action non pas spontanée, mais programmée, planifiée. Tu es parti là dans l'intention délibérée de détruire. Et tu es reparti, fier de ton butin (drapeau de la RDC).
Sais-tu seulement qu'en entrant dans la chancellerie, tu cesses en toute logique d'avoir droit à la protection des autorités du pays d'accueil ou d'asile ?
Tu devines la suite...
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FLASH/ Honoré NGBANDA sera l’ invité des radios patriotiques ce Dimanche 11 mai 2014 à partir de 20H00 heure de Kinshasa
FLASH/ Honoré NGBANDA sera l’ invité des radios patriotiques ce Dimanche 11 mai 2014 à partir de 20H00 heure de Kinshasa
Le Président national de l'APARECO Mr HONORE NGBANDA sera l’invité des radios patriotiques ce Dimanche 11 mai 2014 à partir de 20H00 heure de Kinshasa . Il donnera son avis sur tous les sujets d'actualités : Voyage de John KERRY en RDC, Congolais refoulés de Brazzaville, Débat autour du scrutin électoral de 2016 , etc…
A suivre sur Radios Bendele, Lobiko, Congohorizons,Polele
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Pourquoi Vital Kamerhe, le président de l'UNC fait-il peur ? Interview de Freddy Mulongo et Roger Bongos
Mieux à qui Vital Kamerhe fait-il peur ? Jamais un homme cristallise au tant des clivages voire des polémiques sur sa personne. Vital Kamerhe (VK) est un animal politique ! Diabolisé à outrance par ses ex amis josephistes mangercrates, homme à abattre, VK rebondit toujours lorsqu'on l'enterre un peu trop vite. Les congolais sont clivés entre les pro-Kamerhe et les anti-Kamerhe. De passage à Paris, le président de l'UNC s'est exprimé sur France 24, RFI, Réveil FM International et Afrique Rédaction. C'est un homme extrêmement simple qui est arrivé au Club Press de France à Paris pour l'émission "Les yeux dans les yeux": un ensemble bleu jeans, sans garde corps, rien d'ostentatoire. Pourtant, malgré les tracas judiciaires, restrictions de déplacement, déboires, expulsion locative... En février dernier, Vital Kamerhe a demontré à la face du monde qu'il est plus populaire qu'alias Joseph Kabila. Plus de 300 mille à Goma, beaucoup plus à Bukavu, aucun acteur congolais n'avait depuis , qui se présente comme le principal adversaire de Kabila en 2016. Vital Kamerhe a démontré avec sa caravane de la paix dans le Nord et Sud Kivu qu'il est plus populaire qu'alias Joseph Kabila, l'incapacitaire de Kingakati. On lui prête une nationalité congolaise douteuse, Vital Kamerhe répond qu'il est Congolais. ![]()
Âgé de 55 ans, Vital Kamerhe est le président ancien président de l'«Union pour la Nation Congolaise» (UNC) créé en décembre 2010. Photo Réveil FM international
Contraint de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale en mars 2009, la veille de la visite de Nicolas Sarkozy à Kinshasa, pour avoir protesté de n'avoir pas été tenu au courant au déploiement de la soldatesque rwandaise avec femmes, enfants, louches,bibelots, casseroles, vaches, matelas...dans le Nord Kivu en République démocratique du Congo.Président de l' Association des radios Communautaires du Congo (Arco) de 1999 à 2007, nous avons connu plusieurs Ministres de l'information: Didier Mumengi, Dominique Sakombi Inongo, Kikaya Bin Karubi, Vital Kamerhe, Toussaint Tshilombo Send. Tous ce sont révélés des prédateurs de la liberté de la presse sauf Vital Kamerhé qui n'a jamais fermé un seul média. Quant au fourbe, roublard et grand requin Modeste Mutinga Mutuishayi à la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM), il a muselé des journalistes, bâillonné des médias et des opposants. Corrompu, Modeste Mutinga Mutuishayi a privé un débat démocratique aux 60 millions des congolais qui devait opposer "Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba" les deux candidats en lice lors de l'élection Louis Michel 2006. Modeste Mutinga Mutuishayi a été récompensé comme Rapporteur au Sénat par Joseph Kabila.
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Vital Kamerhe et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
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Vital Kamerhe et Roger Bongos. Photo Réveil FM International

Âgé de 55 ans, Vital Kamerhe est le président ancien président de l'«Union pour la Nation Congolaise» (UNC) créé en décembre 2010. Photo Réveil FM international
Contraint de quitter le perchoir de l’Assemblée nationale en mars 2009, la veille de la visite de Nicolas Sarkozy à Kinshasa, pour avoir protesté de n'avoir pas été tenu au courant au déploiement de la soldatesque rwandaise avec femmes, enfants, louches,bibelots, casseroles, vaches, matelas...dans le Nord Kivu en République démocratique du Congo.Président de l' Association des radios Communautaires du Congo (Arco) de 1999 à 2007, nous avons connu plusieurs Ministres de l'information: Didier Mumengi, Dominique Sakombi Inongo, Kikaya Bin Karubi, Vital Kamerhe, Toussaint Tshilombo Send. Tous ce sont révélés des prédateurs de la liberté de la presse sauf Vital Kamerhé qui n'a jamais fermé un seul média. Quant au fourbe, roublard et grand requin Modeste Mutinga Mutuishayi à la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM), il a muselé des journalistes, bâillonné des médias et des opposants. Corrompu, Modeste Mutinga Mutuishayi a privé un débat démocratique aux 60 millions des congolais qui devait opposer "Joseph Kabila et Jean-Pierre Bemba" les deux candidats en lice lors de l'élection Louis Michel 2006. Modeste Mutinga Mutuishayi a été récompensé comme Rapporteur au Sénat par Joseph Kabila.


Vital Kamerhe et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International


Vital Kamerhe et Roger Bongos. Photo Réveil FM International
C'est "En toute liberté" que nous avions participé à l'interview avec Vital Kamerhe ! Etre journaliste, c'est être libre !
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Commentaires
Le samedi 10 mai 2014 à 07:41, par héritier ndjadi
...et le président kamerhe n'a rien fait jusque là. je suis sûr qu'il va etonner le monde entier un jour...
Le samedi 10 mai 2014 à 10:39, par omombo
bonjour réveil fm
je vous remercie pour l'interview accordé a Monsieur Kamerhe. Je vous suis tout le jour et vous jour que la première chose que je fais le matin ce lire Reveil FM. Vous savez a quel niveau notre pays se trouve aujourd'hui, si les nazies sont traqué partout au monde ce parce qu'ils sont rattrapé par l'histoire, on n'as pas besoin de ce monsieur qui a trahit le Congo. oui il a beaucoup servit le Congo,et si il ce sent ou les congolais l'accuse d'origine étrangère, il peut toujours continuer a servir a autre chose, mais a la tête de l'état je trouve qu'il veut continuer a déstabiliser le Congo parce que nous sommes nombreux qui pensons qu'il est l'un des " congolais" qui as contribué a la déstabilisation du Congo.
Merci
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ACTU Radio FM
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 mai 2014 à 19:02 ::Radio Réveil FM International
C'est la troisième visite des journalistes de l'Association de la Presse Étrangère en Suisse et au Liechtenstein auprès de la Chancelière fédérale Corina Casanova à Berne.![]()
La Chancelière fédérale Corina Casanova et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
Le système système politique politique suisse est complexe. En voici les principales composantes:
• Un Parlement de milice, avec un système bicaméral (le Conseil national ou "Chambre du peuple" et le Conseil des Etats, appelé aussi "Chambre haute", représentant les cantons).
• Sept conseillers fédéraux issus de cinq partis gouvernementaux.
• Le fédéralisme, avec nos 26 cantons, les quelque 2400 communes, nos quatre langues représentant différentes cultures.
• Et puis la démocratie directe, avec les instruments politiques que sont les initiatives et les référendums, parmi nos droits populaires.
• Ceci dans le contexte de notre neutralité, d‘une économie principalement orientée vers l‘exportation, avec une monnaie forte et la voie bilatérale que nous avons choisie pour nos relations avec l'Europe, puisque nous ne sommes pas membres de l‘Union européenne.
La somme et la conjugaison conjugaison de tous ces éléments éléments font de la démocratie directe helvétique un système politique unique au monde.
Ce système se base sur de multiples et intenses possibilités d‘interventions de tous les acteurs qui jouent un rôle important au sein du pays (cantons, communes, partis politiques, milieux de l‘économie, syndicats, etc….)
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Quelques caractéristiques typiques du système suisse…:
Le fédéralisme
La Suisse moderne, avec la structure fédéraliste à trois niveaux qui la caractérise, (Confédération-cantons-communes) voit le jour avec l’entrée en vigueur de la Constitution fédérale de 1848.
Comme vous le savez, la Confédération est composée aujourd‘hui de 26 Etats-membres souverains: les cantons.
Chaque canton a sa propre Constitution, ses propres lois, son propre parlement, ainsi que ses tribunaux (mais certains domaines - comme p. ex. la Défense nationale - sont du ressort de la Confédération).
D‘autres domaines, comme l‘éducation ou la santé, restent du ressort des cantons.
Dans le domaine des droits populaires également, les cantons et les communes disposent d‘une large autonomie.
C‘est pourquoi il existe certaines différences, d‘un canton à l‘autre, dans la manière dont la démocratie directe est appliquée (par exemple, dans certains cantons, on vote toujours à "main levée", dans le cadre des fameuses "Landsgemeinde“).
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Le système parlementaire parlementaire à deux Chambres Chambres (ou bicaméral bicaméral)
Le Parlement suisse est constitué de deux Chambres aux droits identiques, le Conseil national et le Conseil des Etats. Ensemble, ces deux Chambres forment l‘Assemblée fédérale - qui est l‘organe électeur du Conseil fédéral.
Le Conseil national est la Chambre du peuple. Il se compose de 200 parlementaires élus selon le système proportionnel – en fonction de la force des partis. Chaque canton, selon sa dimension, dispose d‘un ou plusieurs représentants au National.
En 2015, comme tous les quatre ans, le Conseil national sera renouvelé renouvelé.. Cette élection élection est organisée organisée par la Chancellerie Chancellerie fédérale.
Le Conseil des Etats est la Chambre des cantons, avec 46 sièges. Chaque canton délègue deux représentants. Les anciens demi-cantons disposent chacun d‘un membre (Appenzell Rhodes-Intérieures, Appenzell Rhodes-Extérieures, Bâle-Ville et Bâle Campagne, Nidwald et Obwald).
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Nadja Obreschkow, Chef de projet partiel "Vote électronique", Chancellerie Fédérale et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
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Freddy Mulongo et Emilia Nazarenko, journaliste Ukrainienne et présidente de l'APES. Photo Réveil FM International
Au Conseil des Etats également, le fédéralisme s‘exprime pleinement. Le principe de la collégialité au Conseil fédéral
En Suisse, le gouvernement est appelé « Conseil fédéral ».
Expression qui souligne déjà l’égalité entre ses membres. Le président n’est élu que pour une année, selon un système de rotation, lié à l’ancienneté au sein du Collège.
Le Conseil fédéral est l’autorité directoriale suprême de la Confédération. A ce titre, il est en premier lieu responsable de l’activité gouvernementale.
Les conseillers fédéraux se réunissent en règle générale une fois par semaine et traitent en moyenne quelque 2000 à 2500 objets par an (modifications de lois, d’ordonnances, messages au Parlement, réponses à des interventions parlementaires, etc).
Le Conseil fédéral décide en tant que collège Chaque conseiller Le Conseil fédéral décide en tant que collège. Chaque conseiller fédéral dispose d’une voix.
En tant que chancelière de la Confédération, je participe aux séances avec « voix consultative ». C’est-à-dire que j’ai le droit de faire des propositions, mais que je ne vote pas.
Le principe de la collégialité au Conseil fédéral
La culture suisse du consensus découle de la conviction selon laquelle les décisions ne sont durables que si elles sont soutenues non seulement par la majorité, mais aussi par les minorités: les décisions importantes sont en général prises de façon consensuelle.
La collégialité implique aussi que chaque conseiller fédéral soutienne les décisions prises par le Collège.
En clair, cela signifie que chaque membre du Conseil fédéral a bien sûr le droit d’avoir sa propre opinion sur un dossier et de la défendre.
Mais une fois que le Collège a pris une décision, chaque membre du gouvernement se doit de la porter et de la soutenir vis-à-vis de l’extérieur (en public et dans les médias). Même s’il doit, pour cela, être en contradiction avec l’avis de son propre parti politique!
Par ailleurs, les différentes régions linguistiques sont intégrées au sein du gouvernement.
Les sept membres du Conseil fédéral sont membres de cinq formations politiques
- les partis dits « gouvernementaux »
- et proviennent des cantons alémaniques et latins .
Instruments de la démocratie directe
Aucun autre pays ne dispose d‘un système de droits politiques aussi étendu que la Suisse.
Les décisions populaires peuvent concerner les devoirs les plus élémentaires de l‘Etat.
La prochaine votation populaire aura lieu tout prochainement, le 18 mai. L' un des enjeux majeurs majeurs de ce scrutin scrutin sera le fonds d‘acquisition en faveur d‘un nouvel avion de combat. Autre objet qui fait débat: l‘initiative sur les salaires minimums.
Les votations populaires sont déclenchées par les instruments de la démocratie directe, à savoir:
• L‘initiative populaire: tous les citoyens peuvent proposer une modification de la Constitution, s‘ils parviennent à collecter 100‘000 signatures valables.
• Le référendum facultatif: les électeurs peuvent demander une votation populaire à l‘encontre d‘une loi votée par le Parlement, s‘ils parviennent à réunir 50‘000 signatures.
• Le référendum obligatoire: chaque changement de notre Constitution, voulu par le Parlement, nécessite une votation populaire.
De même, toute adhésion de la Suisse à une organisation internationale (telle que l‘ONU ou l‘UE) doit être soumise au peuple.
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Démocratie directe: la planification
Cela semble peut-être étrange, mais il est possible de "planifier“ la démocratie directe. Sur ce folio, vous voyez un extrait du "calendrier perpétuel des votations", qui est géré par la Chancellerie fédérale. Les dates des votations sont déjà fixées jusqu‘en l‘an… 2030!
Comme les dates des votations sont calculées selon des critères de calendrier conformes aux dispositions légales, elles sont planifiables des années à l‘avance. La loi sur les droits politiques (art. 10) prévoit par exemple que le Conseil fédéral fixe au moins 4 mois à l‘avance les objets d‘une votation. Tout ceci permet d élever ‘élever le niveau de transparence transparence et de prévoyance du système politique.
La planification à long terme des votations fédérales est très précieuse pour les cantons et les communes.
Pourquoi? Parce que ce "calendrier perpétuel" leur permet de prévoir également, aux mêmes dates, les élections ou votations portant sur des thèmes cantonaux ou communaux.
Démocratie directe: le record helvétique
Ce graphique vous montre à quel point le peuple suisse a la possibilité de participer activement aux processus de décisions politiques.
En Suisse, le peuple a toujours le dernier mot! Dans tous les sens du terme! L‘exemple le plus récent est celui de la votation du 9 février dernier.
La carte montre le nombre de référendums qui ont eu lieu sur les cinq continents, aux niveaux nationaux, depuis la Révolution française de 1789.
Plus d‘un tiers de ces référendums, au plan mondial, ont eu lieu en Suisse! Suisse! C est ‘ un record universel universel.
Démocratie directe: quelques chiffres
Voici quelques chiffres à propos des initiatives populaires:
• Depuis l‘introduction du droit d‘initiative populaire, en 1891, 309 initiatives ont abouti (c‘est-à-dire qu‘elles ont obtenu plus de 100‘000 signatures valables).
• Quatre-vingt treize (93) initiatives ont été retirées par les comités qui les avaient lancées, avant qu‘elles fassent l‘objet d‘une votation.
• Dix-huit initiatives populaires sont traitées en ce moment par le Conseil fédéral (6) et par le Parlement (12).
• Et pour 11 autres initiatives, la collecte des signatures est en cours.
Jusqu‘à ce jour, 189 initiatives populaires ont été soumises en votation.
Parmi elles, 168 ont été rejetées et 21 ont été acceptées.
Depuis les années 1980, on observe néanmoins une certaine augmentation du nombre d‘initiatives qui ont été acceptées en votation populaire (14 au cours des 30 dernières années).
Rôle du Conseil fédéral: le devoir d‘information
Avant de conclure, j‘aimerais insister sur l‘une des plus importantes fonctions du Conseil fédéral, en rapport avec la démocratie.
Il s‘agit du devoir d‘informer les citoyennes et citoyens de ce pays.
Le Conseil fédéral informe de manière active les personnes en mesure de voter. Il s‘agit d‘une obligation réglée dans la loi sur les droits politiques politiques (art. 10), qui dit:
1. Le Conseil fédéral informe les électeurs de manière suivie sur les objets soumis à la votation fédérale.
2. Il respecte les principes de l'exhaustivité, de l'objectivité, de la transparence et de la proportionnalité.
3. Il expose les principaux avis exprimés lors de la procédure parlementaire.
4. Il ne défend pas de recommandation de vote différente de celle formulée par Il ne défend pas de recommandation de vote différente de celle formulée par l'Assemblée fédérale.
Le Conseil fédéral a donc le devoir d‘informer. Mais il ne conduit pas de campagne politique au sens propre. La nuance est de taille (il ne fait pas de publicité, de spots télévisés, etc). Avant chaque votation sont publiées les "Explications du Conseil fédéral“. Cette brochure est tirée à 5,2 millions d‘exemplaires, ce qui fait en quelque sorte un "best seller“. Elle contient les arguments du Parlement et du gouvernement, ainsi que ceux des comités qui défendent une initiative ou s‘opposent à une loi.
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Rôle du Conseil fédéral : informer et savoir accepter
Le travail d‘information du Conseil fédéral porte en général ses fruits . Pas toujours, c‘est vrai, mais souvent .
Un bilan des votations populaires depuis 2008 en atteste: dans la plupart des cas, le peuple suisse a suivi les recommandations du Parlement et du Conseil fédéral.
Mais pour un quart des thèmes soumis en votation, le peuple en a décidé autrement. Difficile de dire si ces verdicts populaires signifient des désaveux du gouvernement et du Parlement. C‘est possible.
Mais les Mais les décisions décisions populaires populaires obéissent obéissent aussi à des critères critères émotionnels. Et les "défaites"– entre guillemets – appartiennent aussi à la vie politique.
Cela fait aussi partie d‘une démocratie directe vivante - et pleinement vécue de savoir accepter et tirer parti des défaites pleinement vécue - de savoir accepter et tirer parti des défaites.
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La Chancelière fédérale Corina Casanova et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International
Le système système politique politique suisse est complexe. En voici les principales composantes:
• Un Parlement de milice, avec un système bicaméral (le Conseil national ou "Chambre du peuple" et le Conseil des Etats, appelé aussi "Chambre haute", représentant les cantons).
• Sept conseillers fédéraux issus de cinq partis gouvernementaux.
• Le fédéralisme, avec nos 26 cantons, les quelque 2400 communes, nos quatre langues représentant différentes cultures.
• Et puis la démocratie directe, avec les instruments politiques que sont les initiatives et les référendums, parmi nos droits populaires.
• Ceci dans le contexte de notre neutralité, d‘une économie principalement orientée vers l‘exportation, avec une monnaie forte et la voie bilatérale que nous avons choisie pour nos relations avec l'Europe, puisque nous ne sommes pas membres de l‘Union européenne.
La somme et la conjugaison conjugaison de tous ces éléments éléments font de la démocratie directe helvétique un système politique unique au monde.
Ce système se base sur de multiples et intenses possibilités d‘interventions de tous les acteurs qui jouent un rôle important au sein du pays (cantons, communes, partis politiques, milieux de l‘économie, syndicats, etc….)



Quelques caractéristiques typiques du système suisse…:
Le fédéralisme
La Suisse moderne, avec la structure fédéraliste à trois niveaux qui la caractérise, (Confédération-cantons-communes) voit le jour avec l’entrée en vigueur de la Constitution fédérale de 1848.
Comme vous le savez, la Confédération est composée aujourd‘hui de 26 Etats-membres souverains: les cantons.
Chaque canton a sa propre Constitution, ses propres lois, son propre parlement, ainsi que ses tribunaux (mais certains domaines - comme p. ex. la Défense nationale - sont du ressort de la Confédération).
D‘autres domaines, comme l‘éducation ou la santé, restent du ressort des cantons.
Dans le domaine des droits populaires également, les cantons et les communes disposent d‘une large autonomie.
C‘est pourquoi il existe certaines différences, d‘un canton à l‘autre, dans la manière dont la démocratie directe est appliquée (par exemple, dans certains cantons, on vote toujours à "main levée", dans le cadre des fameuses "Landsgemeinde“).




Le système parlementaire parlementaire à deux Chambres Chambres (ou bicaméral bicaméral)
Le Parlement suisse est constitué de deux Chambres aux droits identiques, le Conseil national et le Conseil des Etats. Ensemble, ces deux Chambres forment l‘Assemblée fédérale - qui est l‘organe électeur du Conseil fédéral.
Le Conseil national est la Chambre du peuple. Il se compose de 200 parlementaires élus selon le système proportionnel – en fonction de la force des partis. Chaque canton, selon sa dimension, dispose d‘un ou plusieurs représentants au National.
En 2015, comme tous les quatre ans, le Conseil national sera renouvelé renouvelé.. Cette élection élection est organisée organisée par la Chancellerie Chancellerie fédérale.
Le Conseil des Etats est la Chambre des cantons, avec 46 sièges. Chaque canton délègue deux représentants. Les anciens demi-cantons disposent chacun d‘un membre (Appenzell Rhodes-Intérieures, Appenzell Rhodes-Extérieures, Bâle-Ville et Bâle Campagne, Nidwald et Obwald).


Nadja Obreschkow, Chef de projet partiel "Vote électronique", Chancellerie Fédérale et Freddy Mulongo. Photo Réveil FM International


Freddy Mulongo et Emilia Nazarenko, journaliste Ukrainienne et présidente de l'APES. Photo Réveil FM International
Au Conseil des Etats également, le fédéralisme s‘exprime pleinement. Le principe de la collégialité au Conseil fédéral
En Suisse, le gouvernement est appelé « Conseil fédéral ».
Expression qui souligne déjà l’égalité entre ses membres. Le président n’est élu que pour une année, selon un système de rotation, lié à l’ancienneté au sein du Collège.
Le Conseil fédéral est l’autorité directoriale suprême de la Confédération. A ce titre, il est en premier lieu responsable de l’activité gouvernementale.
Les conseillers fédéraux se réunissent en règle générale une fois par semaine et traitent en moyenne quelque 2000 à 2500 objets par an (modifications de lois, d’ordonnances, messages au Parlement, réponses à des interventions parlementaires, etc).
Le Conseil fédéral décide en tant que collège Chaque conseiller Le Conseil fédéral décide en tant que collège. Chaque conseiller fédéral dispose d’une voix.
En tant que chancelière de la Confédération, je participe aux séances avec « voix consultative ». C’est-à-dire que j’ai le droit de faire des propositions, mais que je ne vote pas.
Le principe de la collégialité au Conseil fédéral
La culture suisse du consensus découle de la conviction selon laquelle les décisions ne sont durables que si elles sont soutenues non seulement par la majorité, mais aussi par les minorités: les décisions importantes sont en général prises de façon consensuelle.
La collégialité implique aussi que chaque conseiller fédéral soutienne les décisions prises par le Collège.
En clair, cela signifie que chaque membre du Conseil fédéral a bien sûr le droit d’avoir sa propre opinion sur un dossier et de la défendre.
Mais une fois que le Collège a pris une décision, chaque membre du gouvernement se doit de la porter et de la soutenir vis-à-vis de l’extérieur (en public et dans les médias). Même s’il doit, pour cela, être en contradiction avec l’avis de son propre parti politique!
Par ailleurs, les différentes régions linguistiques sont intégrées au sein du gouvernement.
Les sept membres du Conseil fédéral sont membres de cinq formations politiques
- les partis dits « gouvernementaux »
- et proviennent des cantons alémaniques et latins .
Instruments de la démocratie directe
Aucun autre pays ne dispose d‘un système de droits politiques aussi étendu que la Suisse.
Les décisions populaires peuvent concerner les devoirs les plus élémentaires de l‘Etat.
La prochaine votation populaire aura lieu tout prochainement, le 18 mai. L' un des enjeux majeurs majeurs de ce scrutin scrutin sera le fonds d‘acquisition en faveur d‘un nouvel avion de combat. Autre objet qui fait débat: l‘initiative sur les salaires minimums.
Les votations populaires sont déclenchées par les instruments de la démocratie directe, à savoir:
• L‘initiative populaire: tous les citoyens peuvent proposer une modification de la Constitution, s‘ils parviennent à collecter 100‘000 signatures valables.
• Le référendum facultatif: les électeurs peuvent demander une votation populaire à l‘encontre d‘une loi votée par le Parlement, s‘ils parviennent à réunir 50‘000 signatures.
• Le référendum obligatoire: chaque changement de notre Constitution, voulu par le Parlement, nécessite une votation populaire.
De même, toute adhésion de la Suisse à une organisation internationale (telle que l‘ONU ou l‘UE) doit être soumise au peuple.




Démocratie directe: la planification
Cela semble peut-être étrange, mais il est possible de "planifier“ la démocratie directe. Sur ce folio, vous voyez un extrait du "calendrier perpétuel des votations", qui est géré par la Chancellerie fédérale. Les dates des votations sont déjà fixées jusqu‘en l‘an… 2030!
Comme les dates des votations sont calculées selon des critères de calendrier conformes aux dispositions légales, elles sont planifiables des années à l‘avance. La loi sur les droits politiques (art. 10) prévoit par exemple que le Conseil fédéral fixe au moins 4 mois à l‘avance les objets d‘une votation. Tout ceci permet d élever ‘élever le niveau de transparence transparence et de prévoyance du système politique.
La planification à long terme des votations fédérales est très précieuse pour les cantons et les communes.
Pourquoi? Parce que ce "calendrier perpétuel" leur permet de prévoir également, aux mêmes dates, les élections ou votations portant sur des thèmes cantonaux ou communaux.
Démocratie directe: le record helvétique
Ce graphique vous montre à quel point le peuple suisse a la possibilité de participer activement aux processus de décisions politiques.
En Suisse, le peuple a toujours le dernier mot! Dans tous les sens du terme! L‘exemple le plus récent est celui de la votation du 9 février dernier.
La carte montre le nombre de référendums qui ont eu lieu sur les cinq continents, aux niveaux nationaux, depuis la Révolution française de 1789.
Plus d‘un tiers de ces référendums, au plan mondial, ont eu lieu en Suisse! Suisse! C est ‘ un record universel universel.
Démocratie directe: quelques chiffres
Voici quelques chiffres à propos des initiatives populaires:
• Depuis l‘introduction du droit d‘initiative populaire, en 1891, 309 initiatives ont abouti (c‘est-à-dire qu‘elles ont obtenu plus de 100‘000 signatures valables).
• Quatre-vingt treize (93) initiatives ont été retirées par les comités qui les avaient lancées, avant qu‘elles fassent l‘objet d‘une votation.
• Dix-huit initiatives populaires sont traitées en ce moment par le Conseil fédéral (6) et par le Parlement (12).
• Et pour 11 autres initiatives, la collecte des signatures est en cours.
Jusqu‘à ce jour, 189 initiatives populaires ont été soumises en votation.
Parmi elles, 168 ont été rejetées et 21 ont été acceptées.
Depuis les années 1980, on observe néanmoins une certaine augmentation du nombre d‘initiatives qui ont été acceptées en votation populaire (14 au cours des 30 dernières années).
Rôle du Conseil fédéral: le devoir d‘information
Avant de conclure, j‘aimerais insister sur l‘une des plus importantes fonctions du Conseil fédéral, en rapport avec la démocratie.
Il s‘agit du devoir d‘informer les citoyennes et citoyens de ce pays.
Le Conseil fédéral informe de manière active les personnes en mesure de voter. Il s‘agit d‘une obligation réglée dans la loi sur les droits politiques politiques (art. 10), qui dit:
1. Le Conseil fédéral informe les électeurs de manière suivie sur les objets soumis à la votation fédérale.
2. Il respecte les principes de l'exhaustivité, de l'objectivité, de la transparence et de la proportionnalité.
3. Il expose les principaux avis exprimés lors de la procédure parlementaire.
4. Il ne défend pas de recommandation de vote différente de celle formulée par Il ne défend pas de recommandation de vote différente de celle formulée par l'Assemblée fédérale.
Le Conseil fédéral a donc le devoir d‘informer. Mais il ne conduit pas de campagne politique au sens propre. La nuance est de taille (il ne fait pas de publicité, de spots télévisés, etc). Avant chaque votation sont publiées les "Explications du Conseil fédéral“. Cette brochure est tirée à 5,2 millions d‘exemplaires, ce qui fait en quelque sorte un "best seller“. Elle contient les arguments du Parlement et du gouvernement, ainsi que ceux des comités qui défendent une initiative ou s‘opposent à une loi.

Rôle du Conseil fédéral : informer et savoir accepter
Le travail d‘information du Conseil fédéral porte en général ses fruits . Pas toujours, c‘est vrai, mais souvent .
Un bilan des votations populaires depuis 2008 en atteste: dans la plupart des cas, le peuple suisse a suivi les recommandations du Parlement et du Conseil fédéral.
Mais pour un quart des thèmes soumis en votation, le peuple en a décidé autrement. Difficile de dire si ces verdicts populaires signifient des désaveux du gouvernement et du Parlement. C‘est possible.
Mais les Mais les décisions décisions populaires populaires obéissent obéissent aussi à des critères critères émotionnels. Et les "défaites"– entre guillemets – appartiennent aussi à la vie politique.
Cela fait aussi partie d‘une démocratie directe vivante - et pleinement vécue de savoir accepter et tirer parti des défaites pleinement vécue - de savoir accepter et tirer parti des défaites.
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Premières cérémonies du 8 mai pour le couple Hollande-Valls
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 mai 2014 à 15:47 ::Radio Réveil FM International

Le chef de l'Etat devant la tombe du soldat inconnu. Le chef de l'Etat a célébré jeudi matin le 69e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. Une matinée de commémoration endeuillée par l'annonce de la mort d'un huitième soldat français de l'opération Serval au Mali.
Après avoir déposé une gerbe devant la statue du général de Gaulle, le chef de l'Etat a remonté l'avenue des Champs-Elysées, quasi-déserte. Il était entouré par la grande escorte mixte (cavaliers et motards) de la Garde républicaine, jusqu'à l'Arc de Triomphe. Ensuite, il a passé en revue les troupes et ravivé la flamme du Soldat inconnu.
Le chef du gouvernement, Manuel Valls, ainsi que plusieurs ministres, parmi lesquels Jean-Yves Le Drian (Défense) et Kader Arif (Anciens combattants) étaient présents place de l'Etoile, sous une pluie fine. L'ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault était également là.




Le chef de l'Etat devant la tombe du soldat inconnu.

François Hollande ravive la flamme du Soldat inconnu.

Poignée de main entre François Hollande et son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a retrouvé les bancs de l'Assemblée en début de semaine.


Le chef de l'Etat remonte les Champs-Elysées, entouré par la grande escorte mixte (cavaliers et motards) de la Garde républicaine, jusqu'à l'Arc de Triomphe.

Excepté ce petit groupe de personnes triées sur le volet, les Champs-Elysées étaient quasiment vides en ce 8 mai.

François Hollande s'entretient avec le petit fils du général de Gaulle.
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Un soldat français de la Légion étrangère est mort cette nuit au Mali
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 mai 2014 à 09:11 ::Radio Réveil FM International
Il a été victime d'un engin explosif "improvisé", selon Jean-Yves Le Drian, minsitre de la Défense. Un soldat français de la Légion étrangère a été tué en opération au nord du Mali dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 mai, annonce l'Elysée. Il a été victime d'un engin explosif "improvisé", selon Jean-Yves Le Drian, minsitre de la Défense. Le soldat était un sous-officier du 2ème régiment étranger de parachutistes de Calvi, précise l'Elysée. "En ce jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945, il renouvelle sa totale confiance aux forces françaises engagées aux côtés des Maliens et des forces des Nations-Unies pour continuer à lutter contre les groupes armés terroristes qui tentent de soumettre les populations à leur idéologie destructrice en les privant de leur droit à la sécurité et au développement", ajoute la présidence de la République.
La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations.
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La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations.
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Sexe relié à un coq: Le sud-africain Steven Cohen reconnu coupable d'exhibition sexuelle à Paris
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 mai 2014 à 08:39 ::Radio Réveil FM International

L’artiste sud-africain Steven Cohen a été déclaré coupable lundi dernier d’exhibition sexuelle pour avoir dansé le sexe enrubanné relié à un coq lors d’une performance, mais a été dispensé de peine par le tribunal correctionnel de Paris.
Le 10 septembre 2013 au matin, à une heure de faible affluence, l’artiste de 51 ans était apparu en bustier et string blanc, gants rouges, des plumes au bout des doigts, sur le parvis du Trocadéro à Paris. Couronné d’une coiffe réalisée avec un faisan empaillé, il avait alors entamé une chorégraphie avec le gallinacé, relié à son sexe enrubanné, dont le bout était apparent.



Le tribunal a jugé que l’infraction était constituée, mais compte tenu notamment de la démarche artistique de Steven Cohen, du fait qu’aucune plainte n’ait été déposée et que l’artiste ne s’est «à aucun moment livré à des actes sexuels», a expliqué le président, le tribunal a estimé qu’il ne convenait pas de prononcer de sanction pénale à son encontre.
Le procureur avait requis une «peine d’avertissement», suggérant une amende de 1.000 euros.
«Je crois que la victime, c’est l’art», a réagi après le délibéré Steven Cohen. C’est la première fois que l’artiste à l’allure frêle de 51 ans, qui a quelque 150 performances à son actif partout dans le monde, était poursuivi.
Son oeuvre a été interrompue par son arrestation, a-t-il déploré.
Il a fait part de sa frustration, car «être déclaré coupable sans être condamné revient à dire "nous avons raison mais nous ne vous ferons rien", ce qui pour moi est une double injustice».
«Je ne crois pas que le système judiciaire ait agi correctement. Ce qui m’intéresse, ce ne sont pas les conséquences, ce sont les principes», a-t-il ajouté.
- Choc du public ou de l’institution judiciaire?-
«Il a l’impression qu’il y a un gros malentendu avec la justice», «qu’il n’a pas choqué les gens, mais qu’il choque l’institution judiciaire», a estimé son avocate, Me Agnès Tricoire, soulignant que «le public du Trocadéro a très bien réagi», s’était approché pour prendre des photos, des vidéos.
Pour l’avocate, la décision, qui souligne que le trouble à l’ordre public existe mais a été bref et sans plainte, est «contradictoire».
Le tribunal avait «tous les éléments» pour prononcer une «relaxe pure et simple», selon l’avocate, qui juge «toujours délicat que quelqu’un fasse les frais de l’exemple pour tous». «Pour lui les principes sont très importants», a-t-elle ajouté, réfléchissant avec son client à l’opportunité de faire appel, «il y a une injustice évidente».
«Ce que j’ai fait, c’est de l’art», mais «ça n’a rien à voir avec la sexualité», avait expliqué l’artiste à l’audience le 24 mars. «Si vous me condamnez, c’est dommage pour la France».
Il avait assuré avec un fort accent anglais que «c’était pas le pénis le +focus+». «L’attraction était sur le costume», qui évoquait les cabarets parisiens. L’idée du spectacle était «de faire quelque chose de léger, en même temps sérieux», avait expliqué Steven Cohen, sobrement vêtu de noir.
«Le fait d’avoir le mouvement dans l’espace est politisé en Afrique du Sud», et cette performance traduisait l’expression de son identité, «mâle, blanc, homosexuel, juif». Tout cela n’avait «rien à voir avec le sexe», mais était lié à «l’identité du genre».
Son avocate, Me Agnès Tricoire, s’était attachée à démontrer que son client n’avait rien imposé à quiconque, car dans cet espace vaste et ouvert, «les gens qui n’ont pas envie de regarder s’éloignent», «les spectateurs sont tous volontaires».
Le seul moment où le coq a été «malmené», a déclaré lundi l’avocate, c’est quand la police a arrêté Steven Cohen.
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Lubemtisation-Mwetisation: Affaire Expulsés de Denis Sassou Nguesso, à Paris Christian Ileka Atoki l'ambassadeur de la RDC saute par la fenêtre pour sauver sa peau !
Par Freddy Mulongo, jeudi 8 mai 2014 à 00:03 ::Radio Réveil FM International


Christian Ileka Atoli en fuite !
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Kinshasa: "Les yeux dans les yeux", John Kerry (JK) dit à alias Joseph Kabila (JK) "Non à la énième tripatouillage constitutionnelle pour se maintenir" !
Par Freddy Mulongo, lundi 5 mai 2014 à 01:21 ::Radio Réveil FM International

Une page "Clinton" s'est tournée aujourd'hui en République démocratique du Congo avec la visite de John Kerry , le secrétaire d'Etat américain à Kinshasa. En effet, c'est les yeux dans les yeux que l'homme fort de la diplomatie américaine a dit clairement à l'incapacitaire de Kingakati, tricheur, fraudeur, usurpateur et imposteur qui dirige le Congo par défi de "ne pas tripatouiller la Constitution pour un troisième mandat" !
RDC : Washington exhorte Joseph Kabila à abandonner le pouvoir en 2016
Les Etats-Unis ont exhorté dimanche le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, à quitter le pouvoir fin 2016 comme le prévoit la Constitution congolaise, et ont annoncé une aide supplémentaire pour soutenir l'organisation des élections à venir dans le pays.
M. Kabila "a clairement en tête le fait que les Etats-Unis d'Amérique sont intimement convaincus [...] que le processus constitutionnel doit être respecté", a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry après avoir rencontré le président congolais à Kinshasa.
"Je n'ai aucun doute sur le fait que l'héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu'il a fait, en particulier l'année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l'Est du pays, et sur le plan économique", a dit le chef de la diplomatie américaine, faisant référence à la victoire de l'armée congolaise sur les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) fin 2013, et à la stabilisation de l'économie nationale, notamment grâce à une maîtrise de l'inflation.
M. Kabila "est un homme jeune qui dispose encore d'un temps considérable pour apporter sa contribution à son pays", a-t-il estimé.L'envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs, Russell Feingold, a été encore plus explicite. "Nous ne voulons pas" que M. Kabila change la Constitution ou fasse un troisième mandat, a-t-il dit en réponse à une question de la presse.
"Pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions fortes"
"L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions fortes", a-t-il ajouté. Agé de 42 ans, Joseph Kabila est arrivé au pouvoir en 2001 par voie successorale après l'assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila, qui avait déposé par les armes le dictateur Mobutu Sese Seko en 1997. Elu chef de l'Etat en 2006 à l'occasion des premières élections libres du Congo indépendant, M. Kabila s'est maintenu à la présidence pour cinq années de plus en 2011 à l'issue d'un scrutin contesté par l'opposition et la communauté internationale.
La Constitution de la RDC interdit au président d'exercer plus de deux mandats d'affilée, mais nombre d'opposants soupçonnent le clan présidentiel de vouloir modifier la loi fondamentale pour permettre à M. Kabila de se maintenir au pouvoir. Plusieurs diplomates et spécialistes du Congo estiment néanmoins que M. Kabila n'a pas encore arrêté son choix sur la conduite à tenir en 2016, et que, à défaut de se représenter, il envisage la possibilité de lâcher les rênes du pouvoir en ayant obtenu de solides garanties sur son avenir.
A propos de la présidentielle et des législatives de 2011, M. Feingold a reconnu que "la communauté internationale ne s'était pas engagée suffisamment tôt comme elle aurait dû" et qu'il ne fallait pas répéter cette erreur en vue de 2016. En signe de l'"engagement" des Etats-Unis, M. Kerry a annoncé le déblocage immédiat de "30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles de même que des programmes de reconstruction dans l'Est du Congo".
"Il va sans dire, évidemment, que les échéances et le processus (électoral) doivent être fixés et parfaitement définis, et le plus tôt sera le mieux", a précisé M. Kerry, qui a eu une rencontre, au cours de sa visite avec des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Chargée d'organiser les élections, celle-ci a pour l'instant publié une feuille de route fixant les grandes lignes de la tenue des divers scrutins devant conduire à la présidentielle de 2016. Mais aucune date n'a été arrêtée précisément, et les modalités mêmes de certaines élections font l'objet d'âpres débats politiques.
"La force militaire seule n'apportera pas la stabilité en RDC"
M. Kerry, qui était arrivé samedi à Kinshasa en provenance d'Addis Abeba, est arrivé dimanche en début d'après-midi à Luanda, dernière étape de sa première tournée africaine depuis son arrivée à la tête du département d'Etat en février 2013. A Kinshasa, il a également exhorté les autorités à poursuivre la pacification dans l'Est du Congo, où sévissent encore plusieurs dizaines de groupes armés. "La force militaire seule n'apportera pas la stabilité en RDC", a-t-il néanmoins déclaré, insistant entre autres sur la nécessité de réussir le processus de démobilisation et réinsertion des rebelles ayant déposé les armes.
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Francophonie: Henri Lopès l'éternel candidat à l'OIF mal parti pour succéder à Abdou Diouf, la faute à Denis Sassou Nguesso !
Par Freddy Mulongo, dimanche 4 mai 2014 à 18:58 ::Radio Réveil FM International

En refoulant plus de 4000 RD Congolais de Brazzaville dans des conditions inhumaines accompagnées de viols, vols, tortures, brimades, bavures policières, violences inextricables...Denis Sassou Nguesso fin rusé est entrain de scier l'arbre sur lequel il voudrait s'asseoir. En effet, l'intention manifeste de Denis Sassou Nguesso qui veut faire un OPA sur l'Organisation International de la Francophonie (OIF) en exportant sa dictature totalitaire mais surtout en y plaçant son homme de main et protéger Henri Lopès ambassadeur du Congo-Brazzaville à Paris, comme successeur d’Abdou Diouf à la tête de l'Organisation. Au delà du fait que la République démocratique du Congo est le plus grand pays francophone, la charte de l'OIF attache l'organisation au respect des droits de l'homme. Denis Sassou Nguesso le "Dracula de Mpila" n'a jamais rien respecté, il a toujours foulé aux pieds les droits de l'homme. Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy n'ont jamais voulu soutenir la candidature d'Henry Lopès à l'OIF. C'est qui explique la longévité d'Abdou Diouf à la tête de l'Organisation. François Hollande va-t-il déroger à la règle ?

Déjà en 2002, Henri Lopès s'était présenté contre Abdou Diouf pour le poste de secrétaire général de l'OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Henri Lopès, son adversaire, postulait depuis le sommet de Hanoï et avait bénéficié pendant longtemps du soutien de nombreux chefs d’Etat africains.
L’entrée d’Abdou Diouf dans la course avait bouleversé le déroulement prévu des opérations. L’ancien président du Sénégal était passé du statut de candidat officieux à celui de favori obligé. Une montée en puissance qui lui avait permis, au final, d’obtenir le poste.
Mais pour Henri Lopès, la désignation du successeur de l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali ne s’est pas faite dans des conditions satisfaisantes. «J’ai été contraint à me retirer.» En direct sur Radio France Internationale, il avait donc annoncé qu’il n’était plus candidat au poste de secrétaire général de la francophonie. Avec beaucoup d’amertume dans la voix, il avait même précisé qu’il n’avait «plus le cœur de se présenter à la tête d’une organisation dont l’élection du secrétaire général se fait dans l’opacité… Il avait été convenu que l’Afrique choisirait son candidat. Aujourd’hui, on a choisi pour l’Afrique».
Henri Lopès est l'éternel candidat au secrétariat général de l'OIF a des bonnes qualités. Mais Denis Sassou Nguesso est son épine de pied. Comment un écrivain francophone et francophile qui prône la liberté peut se mettre au service d'un féroce dictateur, sans broncher sur ses dérives encore moins démissionner ?

Né en 1937 à Kinshasa de père belge et de mère africaine, Henri Lopes a mené de front une carrière d’homme politique (il fut Premier ministre du Congo-Brazzaville de 1973 à 1975), de haut fonctionnaire international (à l’Unesco), de diplomate (il est l’actuel ambassadeur du Congo à Paris) et une carrière d’écrivain. Ses romans, au style simple teinté d’humour, ont été couronnés de nombreux prix littéraires. Après Tribaliques (1971) et Le Pleurer-rire (1982) plus directement engagés, il a poursuivi dans une veine plus intimiste (Le Chercheur d’Afriques (1990), Sur l’autre rive (1992) et Le Lys et le flamboyant (1997) ; son dernier roman, Dossier classé (2002), est l’histoire des retrouvailles impossibles entre un homme et son histoire. Il a également publié un essai en 2003 intitulé Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois.

Nous vous proposons le discours d'Henri Lopes sur la francophonie devant l'Université d'Etat de Louisiane (Etats-Unis) en avril 2009
Le 24 avril 2009, à Bâton-Rouge, aux Etats-Unis, Henri Lopes, ambassadeur et écrivain a reçu des mains du Chancelier de l'Université d'Etat de Louisiane, aux Etats-Unis, le Prix Louisiane 2009. Devant un parterre de hauts responsables, d'universitaires et d'étudiants il a prononcé un discours sur la francophonie qui mérite de passer à la postérité.
Nous en publions ici le texte intégral.
« Farouche républicain, Miguel de Unamuno était réticent à accepter la médaille de Grand Croix dans l'ordre de la culture que voulait lui décerner le roi d'Espagne, Alphonse XIII. Le jour de la cérémonie le roi fut surpris par les premiers mots du célèbre philosophe et homme de lettres : "Majesté, je vous remercie de cette distinction que je mérite... - Quelle franchise ! s'exclama le roi. Habituellement, ceux que je décore commencent par dire qu'ils ne méritent pas cet honneur. - Eux aussi, sont sincères, reprit Unamuno".
Je ne sais pas si je mérite le Prix que vous me décernez mais soyez assuré que je ferai de mon mieux pour m'en montrer digne.
Merci de m'avoir offert l'occasion de venir à Bâton Rouge, au cœur du pays cajun où la toponymie et le parler des habitants indiquent un destin original et fascinant de la langue française.

C'est dans les années 1940 que j'entendis parler pour la première fois de la Louisiane. J'étais à l'école primaire, à Brazzaville. L'aveuglement colonial niait l'existence de notre histoire. Celle qu'on nous enseignait était conçue pour les enfants de ce qu'on appelait "la Métropole". A l'époque, l'histoire était pour moi une discipline rébarbative. Je trouvais vain de surcharger ma mémoire de dates et de récits de batailles. Il ne m'est rien resté de la guerre de Sept ans et de ses conséquences et j'ai longtemps été dans l'incapacité de préciser où se situait la Louisiane.
Adolescent, dans la France de l'après-guerre qui découvrait le jazz, je m'intéressais, comme le narrateur de mon Chercheur d'Afriques, à cette musique jouée par des gens qui me ressemblaient, dans des rythmes où je retrouvais ceux de mon village. J'appréciais particulièrement un certain Kid Ory, joueur de trombone à coulisse, né à Woodland Plantation, près de La Place, ici en Louisiane. Muskrat Ramble est son morceau le plus célèbre. C'est au rythme de deux airs de son répertoire que j'ai appris à danser ce que nous appelions le be-bop. Dans l'un des morceaux, Kid Ory fredonnait "Eh ! là-bas, eh ! là-bas..."
Le second, Creole song, évoquait une Madame Pedro, "tout plein content". La voix de Kid Ory m'enchantait. Je tapais dans mes mains pour l'accompagner. Pour la première fois, des paroles du jazz m'étaient compréhensibles. Kid Ory chantait dans un français qui ressemblait au créole des Antilles dont je possédais quelques notions en raison d'une autre musique. Celle des airs de biguines sur lesquelles mes parents se trémoussaient. Je reconnaissais les mots sans être sûr de bien saisir le sens.

Avant-hier, tout au long de mon voyage de Paris à Atlanta, puis d'Atlanta à Bâton Rouge, les chansons de Kid Ory me remontaient à la gorge. Dès que la partie studieuse de mon voyage sera terminée, j'espère que l'un de vous m'indiquera le lieu où je pourrai me procurer un CD du célèbre tromboniste.
Je crois comprendre que vous souhaitez que je vous parle de mes ouvrages et de la francophonie. A moins d'avoir des talents de camelot et un ego prononcé, il n'est pas facile de parler de ses livres. Allons donc pour la francophonie.
Pas la francophonie institutionnelle. Google et Wikipedia vous en apprendront sur elle, plus et mieux que moi. Permettez-moi toutefois de vous vous livrer une confidence.
J'ai ambitionné, il y a sept ans, de devenir le Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie (l'OIF). Nous étions deux candidats. L'autre était M. Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal. Un homme compétent, avec une vaste expérience politique, une grande culture, et une remarquable élégance d'esprit. Un ami du temps de nos études à Paris. J'ai eu de la chance ; c'est lui qui fut choisi. Car si j'avais été le malheureux élu, il m'aurait fallu renoncer à l'écriture.
Plus sérieusement, qu'est-ce que la francophonie ? Qu'est-ce qu'un francophone ? Qui est francophone ? La formule "écrivain francophone" (francographe ?) a-t-elle un sens ? Recouvre-t-elle une réalité ? Laquelle ? Autant de questions dont les réponses semblent couler de source mais diffèrent au gré des interlocuteurs. Je me contenterai de répondre aux plus faciles.

Je vis ma francophonie comme je vis ma taille, la forme de mes cheveux ; comme je vis mon métissage : des attributs qui me rendent ni plus beau, ni plus laid, ni plus puissant, ni plus faible, ni plus intelligent, ni plus bête que les autres. Mon patrimoine biologique et anthropomorphique constitue l'une de mes identités ; je l'assume. La francophonie en constitue une autre : un élément de mon patrimoine culturel. "Un trésor est caché dedans".
Ma francophonie est frappée du sceau de mon identité personnelle : celle d'un enfant des deux rives du fleuve Congo, qui a vécu le plus clair de sa vie hors de sa terre natale. Une manière d'Ulysse dont le souvenir d'Ithaque est chevillé à la mémoire et au cœur ; est planté dans la chair. Le jour où mes parents m'ont accompagné dans un internat de France, j'ai fondu en larmes. J'ai pensé que j'allais entamer une vie de bagne en pays étranger. Nous étions peu de lycéens de couleur alors et je craignais de devenir la tête de turc de mes condisciples blancs.

Très vite, je suis devenu leur camarade, le demi-centre et l'attaquant de l'équipe de football du lycée. Non, je n'ai pas eu de mal à me faire mon nid au-delà des mers. Hors de chez moi, j'ai fait connaissance avec des êtres qui ressemblaient à mes sœurs, à mes frères, à mes parents ; avec des hommes agréables, intelligents, généreux, passionnants dont quelques-uns m'ont accueilli dans leur foyer.
Sans doute ai-je rencontré des sots, des esprits mesquins et bornés mais dans la même proportion que celle qui existait au pays. C'est hors d'Afrique que ma génération a appris la liberté, a conçu l'Indépendance de nos pays.
C'est hors d'Afrique que je me suis construit mes identités de Congolais et d'Africain.
Hors d'Afrique, j'ai découvert l'Afrique.
On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve. Au retour, le hameau natal ne ressemblait plus à celui dont nous avions emporté l'image dans notre mémoire et la fumée qui montait de nos "pauvres maisons" n'avait plus tout à fait la même odeur que celle que nous avions conservé dans nos narines. "Plein d'usage et de raison", les yeux dessillés, je me suis trouvé "en étrange pays dans mon pays lui-même". Mon Congo - je veux dire celui de la rive droite, capitale Brazzaville - m'apparaissait soudain comme un pays aux mille paradoxes.
Ce choc est sans doute à l'origine de mon premier ouvrage, Tribaliques. Une critique des comportements et des mœurs de chez nous mais exercée de l'intérieur avec affection. Un recueil de nouvelles où je mets en relief les travers de certains membres de notre société après les Indépendances. Le bourgeois gentilhomme pousse aussi sous les tropiques. Ma critique de nos sociétés n'était ni une trahison, ni un rejet du pays. Qui aime bien, critique bien. Nos sociétés ne sont pas incurables. Il faut dire les maladies de notre société afin de les soigner.

De la taille de l'Allemagne, ou de l'Espagne, (ou si vous préférez d'une superficie qui se situe entre celles du Montana et du Nouveau-Mexique) mon Congo ne pèse que trois millions d'habitants. Trois millions d'habitants : moins que d'innombrables villages de l'Inde ou de la Chine. Si vous préférez encore, la population de Chicago. Le Congolais n'en nourrit aucun complexe. Lorsqu'il chante, "biguine" la rumba, écrit ou monte à la tribune, il évolue comme s'il appartenait à la plus grande puissance de la planète.
Au Montana, au Nouveau-Mexique et à Chicago, les habitants s'expriment dans une seule langue, l'anglais-américain. Les trois millions de Congolais ne s'expriment pas en congolais mais dans 42 langues différentes. Le seul moyen pour dialoguer, ou conférer, entre nous, est d'utiliser le français.
C'est en français que des millions d'Africains apprennent à lire, écrire et compter. C'est en français que nous formons nos raisonnements, que nous façonnons nos goûts, que nous nous insultons et nous aimons. Nos pièces d'état civil, nos lois, nos décrets et nos arrêtés sont rédigés en français. C'est en français que nous chantons nos hymnes nationaux. N'est-ce pas renoncer à notre identité, capituler, perdre ou vendre notre âme ?

En s'appropriant les langues européennes, les Amériques se sont forgés des âmes originales, ont donné naissance à des littératures florissantes, qui ne sont des copies ni des âmes ni des littératures de l'Angleterre, de l'Espagne ou du Portugal.
Ne me demandez pas si nous parlons français ou si nous parlons en français ? Nous faisons les deux. Peut-être bien qu'à force de parler en français, il nous arrive de parler français. Pas le français de du Bellay, ni celui de Marcel Proust, d'Aragon, de Jean d'Ormesson ou de Modiano, mais un français qu'on pourrait nommer le français de Poto-Poto, de Bacongo et de Matongué, avec des résurgences du lingala ou d'une autre de nos 42 langues.

Naguère, cette créolisation du français nous valait des rappels à l'ordre et des coups de règle sur les doigts. Dans nos devoirs, nos maîtres faisaient la chasse à nos solécismes et à nos barbarismes. Aujourd'hui, on les recherche, on les savoure, on en redemande. Un Congolais qui se pique d'écrire comme Flaubert, n'intéresse ni les éditeurs ni la critique littéraire de la rive gauche parisienne.
Lorsque, il y a près d'une dizaine d'années, je me rendais au salon du livre de la ville de Cognac, le hasard me plaça dans le même compartiment que l'animateur d'une émission littéraire télévisée et fort convoitée des écrivains. Lorsqu'un auteur y était invité, la vente de ses livres grimpait au "hit parade". "Ainsi donc, me dit-il, vous êtes un écrivain africain." Je bredouillai quelque chose. "Ravi de faire votre connaissance, poursuivit-il avec délicatesse, la littérature africaine se limite pour moi à un seul auteur." Il avait oublié son nom, mais se souvenait qu'il pliait la langue et la syntaxe françaises au rythme et au génie d'une grande langue africaine dont il était désolé d'avoir aussi oublié le nom.

"Le lingala ? osais-je".
Il n'avait jamais entendu parler du lingala. Je citais d'autres langues : le swahili, le ouolof, le malinké. "Le malinké ! reprit-il en claquant des doigts, je crois que c'est ça. - Kourouma ? m'aventurais-je, Ahmadou Kourouma ? - Voilà ! Ahmadou Kourouma".
Il loua celui qui n'avait pas encore obtenu le Prix Renaudot.
J'ai souscris à son éloge en signalant toutefois que mon admiration pour l'écrivain ivoirien tenait à d'autres raisons. "Car, bien qu'Africain, indiquai-je, je ne comprends pas le malinké. Je serais donc bien en peine d'apprécier sa "malinkisation" du français."
Ainsi, aux yeux de certains éditeurs et critiques de la rive gauche parisienne, le manuscrit d'un Congolais qui ne "lingalise" pas le français, qui n'oralise pas son texte, manque d'authenticité, n'est pas digne d'intérêt. Nul n'aura la grossièreté de lui dire qu'il fait de la littérature de "nègre mal blanchi", mais beaucoup le pensent.
De leur côté, certains écrivains clament qu'ils ont infusé un sang nouveau à une littérature qui s'étiolait. N'est-ce pas là une affirmation présomptueuse ? N'est-ce pas faire fi de Céline, de Pérec, de Saint-John Perse ? N'est-ce pas méconnaître la vie littéraire française contemporaine.

Sans doute faut-il encourager les audaces langagières et de style. L'écrivain n'est pas le gardien de la langue, il en est l'inventeur.
Mais ne doit-on pas user de ces audaces avec mesure ? A trop les répéter, ne risque-t-on pas de sombrer dans le procédé ; de dériver dans une autre forme d'exotisme ? Pourquoi diable ! un écrivain africain devrait-il se contraindre à écrire africain ? Pourquoi, devrait-il à tout prix mettre une dose d'oralité dans son récit ? L'écrivain africain doit procéder comme tous les écrivains du monde. Utiliser le style le plus efficace pour camper ses personnages, rendre son récit plaisant, pour exprimer les sentiments qu'il veut faire éprouver.
L'écrivain n'est ni un érudit ni un universitaire. C'est un artisan ; un artiste dont le pouls bat au rythme de puissances dont il n'a pas conscience. Un individu qui s'évertue à jeter de la lumière sur l'impalpable, en faisant le pari qu'il est une partie de vous, un autre vous. Un être d'intuition. Pas une brute poussée par un instinct aveugle. L'intuition créatrice est une forme d'éblouissement, une série de fulgurances, ou s'exprime une sensibilité passée à l'étamine de la culture et du métier. L'écrivain est un enfant malicieux doué d'un grand sens de l'humour pour aborder les sujets les plus graves. Voyez Olivier Stern, voyez Diderot, voyez Cervantès, .... L'esprit de sérieux ennuie. A condition de ne pas ressembler à ces écrivains dont Chamfort disait que le sourire dévoilait une bouche édentée.
L'écrivain n'est ni rêveur, ni distrait, ni étourdi. C'est un être concentré sur une idée, une sensation, une perception. Un visionnaire apparemment marginal, un individu qui accède à une réalité que masquent les trépidations et le "divertissement", au sens pascalien du terme, et qui ponce et reponce son objet avec la délicatesse, la précision et la patience des miniaturistes. Le bon livre, comme toute œuvre d'art, est exigence. Elle doit s'apprécier en prenant du recul, comme examinée à la loupe.

Il y a deux ans, le journal Le Monde publiait un Manifeste pour une "littérature monde" en français. Ce texte, signé par 44 écrivains annonçait, en des termes sans appel la "fin de la francophonie. Et (la) naissance d'une littérature-monde en français". "Personne, poursuivaient les signataires du pamphlet, ne parle le francophone, ni n'écrit en francophone... La francophonie est de la lumière d'étoile morte ". Et pour enfoncer le clou, les signataires proclamaient que "l'idée de francophonie se donne... comme le dernier avatar du colonialisme".
Oui, ma francophonie est un héritage de la colonisation. Elle ne procède pas d'un choix personnel, elle est née dans la violence, la douleur et l'oppression.
On connaît les vers de Léon Laleau, poète haïtien du mouvement de la négritude:
"... sentez-vous cette souffrance et ce désespoir à nul autre égal D'apprivoiser avec des mots de France, Ce cœur qui m'est venu du Sénégal ?"
C'est vrai, je n'ai pas choisi d'écrire en français. Cette langue a été imposée à mes ancêtres, à mon père et à ma mère. J'en ai hérité dans des conditions plus douces.

Ma francophonie est différente de celle de Ionesco, de Milan Kundera, de Cioran, d'Agota Kristof ou d'Andrei Makine qui, pour des raisons diverses, ont décidé d'écrire en français.
Dois-je en nourrir un ressentiment éternel ?
Tchicaya U' Tamsi a dit un jour : "Le Français m'a colonisé; je colonise le français".
Dans Dialogue avec les masses, un texte de mon recueil Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, j'ai relaté comment, jeune responsable de l'éducation dans mon pays, j'avais voulu remplacer l'enseignement en français par l'enseignement en langues nationales et comment, les parents d'élèves et les adultes des cours d'alphabétisation m'avaient conduit à abandonner mon projet. Au Congo, le français a atteint un point de non retour. Une conclusion qui ne vaut sans doute pas pour tous les pays africains. Chaque pays, a son identité propre, son idiosyncrasie.
Sans doute personne "ne parle(t-il) le francophone, ni n'écrit(t-il) en francophone...".

Personne n'a prétendu le faire.
Mais la francophonie m'offre une ressource. Le droit de puiser dans le trésor des langues françaises de l'histoire et de la planète et de m'approprier les expressions qui conviennent à mon récit et à mes personnages ; le droit de mettre dans la bouche d'un personnage congolais telle locution qui appartient plutôt au français de Treichville (le français de Moussa), au français créolisé, voire à la langue de Rabelais.
Quand le personnage d'un de mes romans, saisissant une télécommande, se met à "pitonner", il ne s'exprime pas en français de Poto-Poto, mais en français du Québec ; il parle le francophone. Quand un autre de mes personnages fait allusion aux "en haut de en haut", annonce qu'il va faire "avion par terre", ou "demande la route", il ne parle pas le français de Poto-Poto, mais celui de Moussa de Treichville ; il parle le francophone. Quand un autre de mes personnages, s'écrie "si Dieu le veut, chère", ou émaille son propos de "tout bonnement", il ne parle pas le français de Poto-Poto, mais celui des Antilles ; il parle francophone.
L'argument d'autorité selon lequel la francophonie serait "le dernier avatar du colonialisme", ne mérite même pas de réplique. Pourquoi ne pas nous reprocher aussi d'écrire en français, la langue du colonisateur ?
J'ai vécu les heures les plus sombres du colonialisme et j'en ai subi l'humiliation. J'ai combattu le colonialisme. Je n'ai sur ce chapitre de leçon à recevoir de personne.
Mais ne polémiquons pas.
En décochant des flèches à la francophonie, les signataires du Manifeste sur "La littérature monde", se sont trompé de cible, nous ont fait une mauvaise guerre. Ils ont raisonné comme si la francophonie constituait un mouvement, ou une école littéraire. Or, il n'existe pas de manifeste d'écrivains francophones. Aucun écrivain francophone ne s'est aventuré à une telle entreprise. Dans la solitude de son atelier, chacun de nous se sent libre de son inspiration, de son style, de ses références.

Allez savoir si certains - voire chacun - d'entre nous, sans le savoir, ne feraient pas de la fameuse "littérature monde" ? ...
Nous essayons d'exercer, chacun sans regarder par dessus l'épaule du voisin, notre métier du mieux que nous pouvons, sans chercher à nous ranger sous quelque bannière que ce soit.
Ecrire est un acte d'amour. Il ne se fait ni sur commande, ni pour répondre à des injonctions. Comme l'amour il ne s'accomplit bien que dans la solitude, à l'abri des regards. Comme dit un proverbe de mon pays "Aujourd'hui, tu sculptes le tam-tam dans la solitude, demain il fera danser le pays".
C'est la planète entière que nous voulons faire danser. Le meilleur n'est-il donc pas d'être soi-même, avec tout ce que la formule comporte de clair et d'ambiguë ?
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Bousculade mortelle dans le RER B : le congolais resquilleur et suspect s'est rendu à la police !
Par Freddy Mulongo, samedi 3 mai 2014 à 17:08 ::Radio Réveil FM International


Le fraudeur du RER B qui a accidentellement tué une dame âgée en la bousculant, mercredi, avant de s'enfuir, s'est rendu dans la soirée de vendredi, selon une information de BFMTV. Le jeune homme, âgé de 26 ans, s'est présenté vers 22h50 au commissariat du XIIe arrondissement de Paris et a immédiatement été placé en garde à vue dans le XVIIIe.
Selon RTL, l'homme âgé de 26 ans et d'origine congolaise était accompagné de son avocate, qui lui aurait conseillé de se rendre. Selon les premiers éléments de l'enquête, il n'aurait pas bousculé volontairement la victime et aurait tenté de la rattraper avant de prendre la fuite.
Bousculade mortelle du RER B: un homme s'est...par BFMTV
L'accident s'est déroulé mercredi, vers 9 h 20. Micheline L., 74 ans, s'apprêtait à monter dans une rame du RER B à la station Cité-Universitaire, dans le XIVe arrondissement, lorsqu'elle a été bousculé par un jeune fraudeur. Déséquilibrée par l'inconnu qui venait d'enjamber les tripodes, cette résidente du quartier a lourdement chuté contre la rame, qui circulait vers le nord de Paris.
La tête de la retraitée a d'abord heurté le marchepied. Sous le choc, elle a ensuite été éjectée sur le quai, où elle a chuté lourdement sur le dos. Un usager du RER qui se trouvait dans la rame s'est aussitôt porté à son secours avant l'arrivée des pompiers et du Samu.
Très grièvement blessée, Micheline a fait un arrêt cardiaque avant d'être évacuée, en urgence absolue, vers l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière dans le XIIIe arrondissement parisien. La septuagénaire, souffrant de très importantes blessures à la tête et au dos, a succombé à un deuxième arrêt cardiaque, quelques instants après son admission à l'hôpital.
L'enquête a été confiée à la sous-direction régionale des transports parisiens.
«Je suis choquée, c'est une dame souriante, calme, c'est inimaginable», lâchait au micro de RTL peu après le drame, Samir, fleuriste au pied de l'immeuble où résidait la vieille dame. Il est la dernière personne à l'avoir vu s'engouffrer dans la bouche du RER avant l'accident. Les voisins la décrivent comme une personne frêle mais souriante, que l'on voyait se balader dans les allées du parc Montsouris avec sa fille et son petit fils. «Cela me fait beaucoup de peine, je n'en reviens toujours pas, je suis choquée», s'émeut une voisine.
Le Parisien
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Population du Congo-Brazzaville:
Combien de personnes exactement ont été expulsées du Congo-Brazzaville ? Ces personnes sont-elles toutes des Congolais de la République démocratique du Congo ?
![République du Congo 2368280917 07503845be t République du Congo]()
En outre, la population de Brazzaville est estimée à environ 1 500.000 habitants (non compris les Congolais expulsés). Une ville de 1.500. 000 habitants a-t-elle suffisamment d'infrastructures pour accueillir 72.000 Congolais (auxquels il faudrait ajouter d'autres clandestins des autres pays)?
Il faut nous assurer que les personnes expulsées sont toutes Congolaises et qu'il n'y a pas parmi elles des infiltrés ougandais pour contribuer à la matérialisation du projet de Museveni et de Kagamé de créer un empire Hima en fédérant 10 pays dont la RDC.
Ce projet n'est pas à prendre à la légère parce que le génocide au Rwanda en est une des manifestations. En plus, il a l'appui des Anglo-saxons.
Bref, il faut ouvrir les yeux ! On ne perd rien.
République du Congo


Hymne de la République du Congo
Nom officiel: République du Congo
Nature de l’état: République
Superficie: 341 821 km²
Densité: 12,4 hab./km2
Monnaie: Franc CFA
Fête nationale: 15 août
Indice de développement humain (IDH 2011): 0,533 (137°)
Nature de l’état: République
Superficie: 341 821 km²
Densité: 12,4 hab./km2
Monnaie: Franc CFA
Fête nationale: 15 août
Indice de développement humain (IDH 2011): 0,533 (137°)
Population: 4 492 689 (estimation juillet 2013)
Structure des âges:
0 – 14 ans: 45,1% (hommes 1 020 784/femmes 1 006 148)
15 – 24 ans: 20,6% (hommes 464 410/femmes 460 955)
25 – 54 ans: 28,2% (hommes 636 447/femmes 628 629)
55 – 64 ans: 3,4% (hommes 67 117/femmes 84 919)
65 ans et plus: 2,7% (hommes 50 358/femmes 72 922)
15 – 24 ans: 20,6% (hommes 464 410/femmes 460 955)
25 – 54 ans: 28,2% (hommes 636 447/femmes 628 629)
55 – 64 ans: 3,4% (hommes 67 117/femmes 84 919)
65 ans et plus: 2,7% (hommes 50 358/femmes 72 922)
Age médian:
Total: 17,1 ans
Hommes: 16,9 ans
Femmes: 17,3 ans
Hommes: 16,9 ans
Femmes: 17,3 ans
Taux de croissance de la population:
2,86%
Taux de natalité:
39,63 naissances pour 1 000 habitants
Taux de mortalité:
11,03 décès pour 1 000 habitants
Urbanisation:
Population urbaine: 63,7% du total de la population (2011)
Taux d’urbanisation: 2,84% annuel (est. 2010-15)
Taux d’urbanisation: 2,84% annuel (est. 2010-15)
Solde migratoire:
0 pour 1 000 habitants
Taux de mortalité infantile:
Total: 72,45 décès pour mille naissances
Garçon: 77,76 décès pour mille naissances
Fille: 66,98 décès pour mille naissances
Garçon: 77,76 décès pour mille naissances
Fille: 66,98 décès pour mille naissances
Espérance de vie à la naissance:
Total: 55,6 ans
Hommes: 54,27 ans
Femmes: 56,96 ans
Hommes: 54,27 ans
Femmes: 56,96 ans
Taux de fécondité:
5,49 enfants par femme
Langue(s):
Français (officielle), une quarantaine de langues africaines.
Taux d’alphabétisation:
Total: 83,8%
Hommes: 89,6%
Femmes: 78,4%
Hommes: 89,6%
Femmes: 78,4%
Capitale:
Brazzaville
Villes principales (2012):
Brazzaville: 1 557 533 habitants
Pointe Noire: 822 850 habitants
Loubomo: 86 433 habitants
Nkayi: 76 491 habitants
Kindamba: 61 304 habitants
Impfondo: 40 654 habitants
Ouesso: 31 062 habitants
Madingou: 27 462 habitants
Owando: 26 635 habitants
Sibiti: 23 752 habitants
Pointe Noire: 822 850 habitants
Loubomo: 86 433 habitants
Nkayi: 76 491 habitants
Kindamba: 61 304 habitants
Impfondo: 40 654 habitants
Ouesso: 31 062 habitants
Madingou: 27 462 habitants
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Posted: 09 May 2014 10:58 AM PDT Des ONG des droits de l’homme de la RDC demandent au gouvernement de désengorger rapidement les sites d’hébergement des Congolais expulsés du Congo-Brazzaville. Les conditions de vie de ces expulsés regroupés au stade Cardinal Malula et dans la cour de la maison communale de Kinshasa sont difficiles. Au cours d’un point de presse tenu à [...] |
Posted: 09 May 2014 10:13 AM PDT |
Posted: 09 May 2014 08:22 AM PDT Le maire de la ville de Lubumbashi, Jean-Oscar Sangouza a suspendu, mercredi 7 mai, les activités des agents du bureau 2 de la police spéciale de roulage (PSR), de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) ainsi que du Service urbain de transport, à Lubumbashi. Pour Jean-Oscar Sangouza, ces mesures visent à remettre de l’ordre [...] |
Posted: 09 May 2014 08:08 AM PDT La Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK) évoluera dans le groupe A de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Vainqueurs de Coupe (CAVC) avec Al Ahlyd’Egypte, Salinasdu Gabon, Volcan du Cameroun et ASPACdu Bénin. L’autre représentant congolais en version masculine, Blessing jouera dans le poules B, aux côtés de l’Espérance sportive de Tunis, Fap [...] |
Posted: 09 May 2014 07:10 AM PDT La moisson a été maigre pour les Léopards Taekwondo lors de la deuxième journée, jeudi 8 mai, des 13e Championnats d’Afrique des Nations. Seul Bolili Parker a remporté la médaille de bronze chez les moins de 48 kg. Une médaille qui s’ajoute à celle d’argent remportée le mercredi par Rosa Keleku. La sélection congolaise de taekwondo [...] |
Posted: 09 May 2014 06:48 AM PDT Terms of Reference INTERNAL AND EXTERNAL CANDIDATE I. Position Information Position title Position grade Duty station Project Assistant-Responsible Mining G5 Kinshasa, Democratic Republic of Congo Seniority band: Job family: Organizational unit: Position number Position rated Duration: 3 Support Community Stabilization SVN 2014-05-RDC No 6 months (Extension subject to funding) Reporting [...] |
Posted: 09 May 2014 06:42 AM PDT AVIS DE VACANCE Depuis plus de 50 ans, l’AfricanWildlifeFoundation (AWF) a joué un rôle clé dans la conservation de l’Afrique et le développement durable. L’AWF offre une excellente possibilité de carrière pour un très performant candidat pour le poste mentionné d’Agent de Communication qui sera basé à Kinshasa, République Démocratique du Congo. L’agent de Communication [...] |
Posted: 09 May 2014 06:21 AM PDT Position Vacancy Media Coordinator – Democratic Republic of Congo Based in Kinshasa Job Description / Announcement The Organization Search for Common Ground (SFCG) is an international non-profit organization that promotes peaceful resolution of conflict. With headquarters in Washington, DC, SFCG’s mission is to transform how individuals, organizations, and governments deal with conflict – away from [...] |
Posted: 09 May 2014 06:12 AM PDT Un site a été aménagé dans la commune de Kinshasa pour accueillir les expulsés de Brazzaville. Sur place au stade cardinal Malula et dans la concession de la maison communale, près de 3000 personnes sont hébergées. La prise en charge et les conditions d’hébergement de ces retournés posent problèmes. Ceci relance le débat sur la [...] |
Posted: 09 May 2014 06:07 AM PDT La grossesse est une période pendant laquelle le corps de la femme subit de nombreux changements. Il y a notamment la prise de poids mais aussi la peau et les hanches qui se distendent.D’après les spécialistes, cette période nécessite des soins appropriés pour préserver la santé de la mère et le bon développement du bébé [...] |
Posted: 09 May 2014 06:07 AM PDT Le retour involontaire massif des personnes dans leur pays d’origine pose généralement des problèmes. C’est le cas de la vague des Congolais de la RDC chassés de la République du Congo. Faute de structures d’accueil bien organisées, la plupart des ces personnes vivent dans des conditions précaires dans la cour de la maison communale de [...] |
Posted: 09 May 2014 06:02 AM PDT Les refoulés congolais de Brazzaville hébergés dans le camp de transit au stade Cardinal Malula de la ville de Kinshasa ont reçu des gobelets, des préservatifs, des purifiants d’eau, des plateaux et bassins en plastique, des lave-mains de la part des membres de l’ONG « Médecins d’Afrique» le 8 mai dernier.Marcel Ngombo s’entretient sur l’importance [...] |
Posted: 09 May 2014 06:00 AM PDT Lors de nos conversations journalières, il nous arrive parfois de nous disputer avec nos interlocuteurs à cause des incompréhensions. Cela est dû, dans la plupart de cas au fait que nous ne savons pas écouter les autres. Découvrons aujourd’hui quelques astuces pouvant vous aider à développer le sens de l’écoute dans cette chronique que nous [...] |
Posted: 09 May 2014 05:57 AM PDT Le Réseau pour la reforme du secteur de sécurité et de la justice se félicite de l’accalmie qui règne à Kananga et à Tshikapa depuis près de deux mois. Ce réseau, constitué de plusieurs structures de la société civile, l’a déclaré jeudi 8 mai à Kananga au cours d’une réunion d’évaluation de la situation sécuritaire [...] |
Posted: 09 May 2014 05:51 AM PDT Action pour le développement durable des populations (ADDP) est une organisation non gouvernementale dont le siège se trouve à Lubumbashi (Katanga). Cette structure développe des projets dans le secteur de la lutte contre la malnutrition des enfants et des femmes enceintes depuis sa création en 2008. Marcel Ngombo et Nounou Ngoie font le point des [...] |
Posted: 09 May 2014 05:42 AM PDT |
Posted: 09 May 2014 05:09 AM PDT VACANCY ANNOUNCEMENT INTERNAL/EXTERNAL This post is for local recruitment only. Vacancy Announcement No: VA2014_GS_EXT_000046 Duty Station: Kinshasa, Democr. Republic of the Congo Date of Issuance: 23 April 2014 Functional Title: Office Assistant Organizational Unit: Country Office in Dem. Rep of the Congo Bureau for Regional Programmes Prog. Dev. & Tech. Cooperation Division Grade: G5 Indicative [...] |
Posted: 09 May 2014 05:07 AM PDT Médecins sans frontière (MSF) s’inquiète du manque de progrès dans la lutte contre le VIH/Sida en RDC et dans de nombreux pays d’Afrique Centrale et de l’Ouest. La prévalence actuelle en RDC est estimée à 1,1 % de la population, a fait savoir MSF au cours d’une conférence internationale francophone sur le VIH et les [...] |
Posted: 09 May 2014 04:54 AM PDT Les ONG de Kirumba accusent les éléments de l’auditorat militaire de cette entité, dans le Nord- Kivu, de tracasseries, extorsions et détentions arbitraires. Dans un communiqué de presse publié jeudi 8 mai, la synergie des activistes des droits de l’homme et l’ONG Bons samaritains accuse ces militaires d’extorquer les biens de la population. Pour Aisé [...] |
Posted: 09 May 2014 04:46 AM PDT L’organisation humanitaire Oxfam-Grande Bretagne dénonce la vente, par des faussaires, de jetons pour une éventuelle distribution d’aide humanitaire à Sake, dans le Nord-Kivu. Selon cette ONG, des personnes mal intentionnées ont vendu ces jetons entre 5 et 10 dollars américains. Clovis Mwambutsa, coordonnateur provincial de cette ONG, appelle la population de Sake et de Masisi [...] |
Posted: 09 May 2014 04:45 AM PDT Deux sujets au centre de la tribune : -Visite de travail à Kinshasa du secrétaire d`état américain aux affaires étrangères John Kerry. -Poursuite des expulsions des congolais de la RDC de Brazzaville. Kinshasa exige la convocation d’une réunion extraordinaire de la commission de défense et sécurité entre les deux pays. Invités : -Joachim Diana, Editeur du Journal [...] |
Posted: 09 May 2014 04:39 AM PDT A l’occasion de la Journée internationale de la Croix-Rouge célébrée jeudi 8 mai, le chef du bureau de cette organisation à Bukavu (Sud-Kivu) a rappelé le service humanitaire que rend sa structure à la communauté congolaise, en particulier, et mondial, en général. «Par rapport aux années passées où nous attentions seulement les appels de la [...] |
Posted: 09 May 2014 04:16 AM PDT Les opérateurs économiques ont dénoncé jeudi 8 mai la multiplicité des taxes et impôts perçus par différents services de l’Etat au Nord-Kivu. Ces taxes sont soit exorbitantes, soit injustifiées, se plaignent-ils. Ces mêmes opérateurs affirment aussi ne pas en voir les retombées sur la vie quotidienne de la population locale. «Pour amener les cossettes de [...] |
Posted: 09 May 2014 03:41 AM PDT VACANCY ANNOUNCEMENT INTERNAL/EXTERNAL This post is for local recruitment only. Vacancy Announcement No: VA2014_GS_EXT_000045 Duty Station: Kinshasa, Democr. Republic of the Congo Date of Issuance: 23 April 2014 Functional Title: Driver Organizational Unit: Country Office in Dem. Rep of the Congo Bureau for Regional Programmes Prog. Dev. & Tech. Cooperation Division Grade: G3 Indicative Minimum [...] |
Posted: 09 May 2014 03:26 AM PDT Une vingtaine de confessions religieuses participent depuis jeudi 8 mai à une formation de quatre jours en matière de gestion des conflits électoraux. Cette formation débute avec le lancement de la commission d’intégrité et médiation électorale. Il s’agit d’une commission indépendante appelée à accompagner tout le monde et qui devrait être écouté par tous, a [...] |
Posted: 09 May 2014 01:35 AM PDT Le président tanzanien, Jakaya Gikwete, est attendu à Kinshasa vendredi 9 mai. D’après des sources de la présidence de la République, le chef d’Etat tanzanien arrive dans les après-midi pour une visite de 24 heures sur le sol congolais. L’objet de sa visite n’a pas été communiqué. La Tanzanie est un des pays contributeurs de [...] |
Posted: 09 May 2014 01:12 AM PDT La Journée de l’Europe est célébrée le 9 mai de chaque année depuis mai 1950. Elle rappelle le discours du Français Robert Schuman, ex-président du parlement européen, qui prônait la reconstruction de l’Europe après la deuxième Guerre mondiale. A l’occasion de cette célébration l’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Jean-Michel Dumond, revient sur les grandes [...] |
Posted: 09 May 2014 01:00 AM PDT Revue de presse du vendredi 9 mai 2014La Prospérité rappelle que le gouvernement Matata vient de totaliser, jour pour jour, deux ans d’existence, le 9 mai. Pour elle, l’heure est donc au bilan. A l’issue de l’enquête par sondage réalisé du 5 au 6 mai dernier, couplée avec la courbe d’évolution des cotes sur l’action [...] |
Posted: 08 May 2014 11:54 PM PDT "L’expérience historique montre qu’on peut en dix ans sortir du sous-développement", déclare l'ambassadeur de l'UE en RDC. |
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