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Martin Fayulu désavoué par les militants de l’opposition radicale”

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(KINSHASA)- Le président de l’Ecidé, Martin Fayulu a été désavoué par les présidents et militants de plusieurs partis de l’opposition. On lui reproche d’avoir appelé la population à ne pas marcher rejoignant ainsi, selon les opposants radicaux, son ami et allié André Kimbuta avec lequel ils avaient conclu un deal pour faire échouer le Mlc Adam Bombole au gouvernorat de Kinshasa. Comment Fayulu qui se veut opposant, peut demander aux gens de ne pas marcher, s’est interrogé Joseph Kapika, l’un des responsables de l’Udps d’Etienne Tshisekedi. Dans les rangs des militants, c’est la colère. Pourquoi une telle attitude de la part de Fayulu si ce n’est que la traitrise, a déploré un membre de la coordination des Forces politiques et sociales.
Partagés entre colère et indignation, les leaders de l’opposition ont demandé tacitement aux militants de prendre acte du comportement de ceux qui ont refusé la marche. Des jeunes turcs de l’Udps ont conclu en disant que Fayulu est retourné dans sa vraie famille politique.

16 commentaires sur “Martin Fayulu désavoué par les militants de l’opposition radicale

  1. Mr kapika est en colère contre fayulu mais pas contre Félix tshisekedi, fayulu s’est rendu compte du manque du sérieux, manque d’organisation et coordination , pas un leader au commande,alors qu’est ce qu’il fallait faire? Le mr qui est souvent insulte dans ce forum s’est bien organisé en réalisant son meeting et ceux qui sont présenté meilleur n’ont pas pu. Aujourd’hui la réalité est que la constitution sera touchée, un vrai politicien doit plutôt aller vers ses sympathisants pour leur explique le bien fondé d’un référendum parcequ’il est inévitable. Donc l’opposition doit maintenant faire campagne et dire à ses adhérant de voter contre. Ne touche pas à la constitution est dépassée.
  2. Je pense modestement que mr Fayulu avait raison d interdire la marche pour la bonne et simple raison que les autorités urbaines avaient déjà demandé à l’opposition de reporter leur marche à une autre date au motif qu’ il y avait déjà dans la ville et le même jour un meeting de l’ opposition. Il ne faut pas prendre tout du mauvais côté ni prendre les risques d’exposer les militants en les entraînant dans une confrontation avec le pouvoir via la police alors que les raisons avance’es pour justifier la demande du report de la marche étaient fondées. Depuis le 24 avril 1990, l » exercice et l apprentissage de la démocratie doit montrer les signes de maturité . l’opposition doit élever le débat, changer ses méthodes et devenir une opposition républicaine, l opposition toute en étant plurielle ,doit être organisée, si une aile de l opposition organise une manifestation ou activité l autre groupe ou aile doit s’interdire de faire aussi la sienne le même jour, à moins d’avoir les objectifs divergents, mais si l opposition a les mêmes objectifs qui à mon avis consistent à l’émergence d un état de droit, l’alternance au pouvoir par les moyens pacifiques et démocratiques et non par la rébellion ou par la guerre, enfin l opposition doit se battre pour que triomphe la démocratie et pour l émergence d une classe politique responsable, non corruptible, non manipulable, craignant Dieu et respectueux de la Constitution et des Institutions de la République. Il faut prendre le pouvoir aux mots, il a interdit la marche, si l opposition estime qu elle doit absolument la faire, qu elle fixe une autre date en respectant l ordre public. Mathy Tkm
    1. hypolite boshab kahongya nyirashuti@gmail.com
      Reply
      le pouvoir en place n’a jamais accepte une marche dans ce pays qui oublie ca est ce qu’a Butembo il y a eu plusieur marche? ou celle de l’opposition est ce qu’on n’a pas etoufe la marche avec la police? a Bukavu c’etait toujours la meme chose comment voulez vous que l’opposition acceptant ce que ces imposteurs peuvent demabder si ce n’est que l’incogniton
  3. Ns refusons , cette manipulation Martin Fayulu n’est pas deavoué, et nous denoncons avec la grande energie cette facon de vouloir prendre le peuple congolais en otage. Si Fayulu est deavoué est ce que Felix Tshisekedi et 95% de L’udps sont aussi desavoué. Arretez cela. Martin Fayulu est un visionnaire et un homme politique congolais qui est responsable. Ceux qui ont marché , pendant que Ewanga est en prison , est vs les avez vus au procès, Ewanga n’est -il pas le sec gen de l’UNC? AVEZ VS VU kAMEREHE AU PROCES D’EWANGA?.
    1. Bien dit…Ou donc se cachait Felix Tshisekedi dans tout cela ? Pas un seul mot….Attendait-il son deal …?
      Suivez mon regard vers le « Gouvernememt de Corruption Natinale » que lEscroc-au-sommet mirroite
  4. FAYULU : HOMME D’ETAT INTEGRE ET UTILE POUR UN CONGO-NOUVEAU (Par Poète Robert Kabemba)
    Congo-Kinshasa compte beaucoup de politiciens mais pas d’hommes politiques. Voilà le grand danger qui menace ce pays. Bon nombre de ceux qui se disent politiciens, ont contribué d’une façon ou d’une autre à la destruction totale et systématique de notre nation. Pour cela, il est rare de trouver des hommes intègres, avec un passé vierge.
    Faisons un petit exercice. Demandons à tous les politiciens congolais de s’aligner devant une caméra et de déclarer ce qui suit » Que celui qui sait que j’ai été corrompu ou volé l’argent de l’état, se présente ». Nous ne croyons pas qu’ils auront le courage de prononcer cette petite phrase et de fixer leurs yeux a la camera.
    Fayulu a eu à le faire maintes fois pour prouver qu’il est un homme d’état qui n’a pas contribué à la destruction du Congo-Kinshasa. Pour cela, c’est un homme crédible, digne avec un passé politique vierge.
    Congo-Kinshasa a besoin des hommes d’état et non des politiciens sans idéal. Plein de morale et d’intégrité, Fayulu est un véritable homme d’état pour un Congo-nouveau. Il a une une vision.
    Poète Robert Kabemba
    Membre et militant de l’Ecidé
    Manchester/ Angleterre
  5. Mr Kapika doit se taire. Nous savons comment est ce qu’il a été acheté par le kabiliste kamerhe. Dire que Fayulu a empeché votre marche, c’est donc affirmer que FAYULU est fort, il a le Peuple avec lui. Fayulu n’est pas avoué par la population, au contraire toutes les vraies forces sont d’accord avec lui. Mr Kapika, pourquoi les militants de l’UDPS n’ont pas participé à votre marche? Que dites vous de la non reconnaissance de cette marche par Felix Tshisekedi. Tous les congolais ont compris que Mr Kamerhe utilise l’argent qu’il chez Kabila pour acheter certains opposants.
  6. Avec les états de service de l’Hn Martin Fayulu à l’Opposition,il vaut mieux l’écouter avant de conclure qu’il est retourné à la Majorité .Il faut faire attention aux attitudes susceptibles de fragiliser les forces du changement et cautionner un dictature en plein 21ème siècle !!
  7. The person who’ wrote all comments above by reading the contents I concluded he is not for opposition site member, definitely this is Mende omalanga. The meeting was cancelled because two meets at the same day wrong! Why not let them ……. do not worry I will go soon as possible to the different ways including the easiest ones.
  8. FAYULU + KAMERHE = Majorité Présidentielle au pouvoir. Felix Tshisekedi ne fait que suivre les traces de son père: exposer les autres, bouffer avec le pouvoir. Peuple congolais est fatigué de tous ces soient disant opposants de ventre et de fortune de leurs familles, vs ne verrez personne, alors personne derrière vous. Que J.Kabila et son pour améliore notre social, c’est tout!
  9. Je suis pas du tout d’accord que Martin Fayulu soit traité de traitre car il n’en est pas un. Martin Fayulu que je connais très bien, est un homme intègre et Juste. En plus de ces valeurs fondamentales encrées en lui, c’est un homme responsable, un visionnaire. Donc à ce titre, il ne peut s’engager dans une demarche qui n’est pas clairement planifiée, avec des objectives bien precises, une stratégie bien élaborée avec des résultats attendus. Il est temps que l’Opposition comprenne que la contradiction n’est pas synomyme de trahison. Il n’est pas aussi dit que puisqu’on est tous dans l’opposition que l’on ne peut avoir un avis contraire? Vous ne pouvez pas aujourd’hui le juger sur base d’une decision responsable prise en tant que Leader Politique. Martin Fayulu fait parti de modèles de gestionnaire dont notre pays a besoin pour sa relance économique et son développement.
  10. Quand la saison sèche vint, les ruisseaux commencèrent à tarir et les locataires de ces ruisseaux se démenèrent pour se trouver de nouveaux logis de peur de mourir de soif. Fayulu ,celui là qu’un certain jour des élections en 2011 prit l’avion pour l’Europe, vient de descendre de l’avion après avoir vécu la véritable vie de l’opposition sans lendemain. Suivez son regard, nous tous des congolais. Aimons notre patrie.

Constitution : le refus se durcit dans le fief de Kabila

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Des forces vives katangaises sont venues à Kinshasa pour livrer leur message contre toute révision, modification ou changement de la Loi suprême en vigueur.
Quatre ténors de la plateforme des organisations et associations membres de la Concertation nationale pour la bonne gouvernance en RDC ont tenu en haleine hier mercredi 10 septembre un groupe de journalistes sur les brûlantes questions de l’heure au cours dune conférence de presse animée au Centre de rééducation pour handicapés physiques situé à Gombe. Dans un langage sans fioriture, ils répugnent toute tentative de révision, de modification ou du changement dé la Constitution telle qu’envisage la Majorité au pouvoir depuis les élections de
2011.
Sans rancune à l’endroit de Joseph Kabila qu’ils ne se cachent pas d’avoir soutenu lors du dernier scrutin, ils lui demandent cependant de ne pas personnifier le pouvoir et de respecter le serment prêté devant Dieu et la nation en passant le flambeau à une autre personne au nom de l’alternance démocratique.
Ces orateurs croient bien s’assumer en demandant ouvertement à leur élu du 28 novembre 2011 de respecter sa parole donnée en tournant le dos à tous les membres de sa cour alignant toutes sortes d’artifices mêmes le plus loufoques dans l’unique but de tailler la constitution sur mesure pour un troisième mandat présidentiel en faveur de ce dernier au mépris des engagements pris.
N’étant pas d’accord avec cette démarche suicidaire, les dirigeants des organisations et associations membres de la plateforme pour la bonne gouvernance en RDC se sont mis debout en insistant qu’il” est du devoir patriotique pour chaque citoyen de défendre et de protéger la constitution de la République contre toute forme de sa violation “. MM Oscar Rachidi Akida, Corneille Mbuyu Mitonga, Jean-Luc Kayoka et Me Thimothée Mbuya respectivement Président, Vice-président, Secrétaire et Porte-parole de ladite plateforme, ont soutenu haut et fort voire à maintes reprises n’avoir aucun problème avec Joseph Kabila Kabange à qu’ils demandent juste de ne pas tomber dans le système qu’il a combattu lors de la guerre menée par l’Alliance des forces démocratiques de libération, Afdl en sigle.
Ces intervenants déconseillent la réinstallation de la dictature dont les méfaits sont décriés jusqu’à ces jours.
Les arguments n’ont pas manqué à ces orateurs pour défendre leur prise de position et renvoyer aux études ceux de la cour qui tiennent à la révision ou à l’élaboration d’une nouvelle constitution pour leurs propres intérêts, égoïstes du reste. Le conseil, Un succès sans successeur est échec “, est adressé aux défenseurs de la thèse de voir Joseph Kabila rempiler sur de certaines performances dans la réhabilitation et construction des infrastructures. Un autre argument massue a’ été annoncé pour montrer la mauvaise foi des révisionnistes.
Le Code minier resté à l’avantage des individus pendant dix ans n’a été retouché qu’après ce délai. Joseph Kabila qui s’en était plaint au cours du Forum minier tenu à Lubumbashi a dû respecter cette petite loi pendant que la suprême a été taillée sur mesure cinq an après sa promulgation à quelques jours de la tenue de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Et aujourd’hui, on veut tenter la même aventure périlleuse alors que l’exposé des motifs de la constitution en vigueur depuis février 2006 reste d’actualité.
Pour cette plateforme mobilisée à faire obstacle à toute tentative de prendre le pouvoir par la force, le respect de la Constitution doit rester dans la culture des Congolais. Il en est aussi du mandat une fois renouvelable pour toujours en vue d’éviter la personnification du pouvoir.
Le Président de la République, le Parlement, la Cour suprême de justice, la population congolaise et les partenaires multi et bilatéraux de la RDC ont été invités chacun en ce qui le concerne à barrer la route à toute manœuvre dilatoire engrangée pour dénaturer la Constitution dans l’unique but de conserver maladroitement le pouvoir. Ainsi, cette plate forme exige à Joseph Kabila de respecter scrupuleusement les termes de l’engagement contenu dans le serment fait à la nation, d’user de ses prérogatives de garant de la Constitution en décourageant toute initiative de révision partielle ou totale de la loi dès lois et de faire poursuivre quiconque proposerait d modifier les article 219 et 220 pour haute trahison.
Les parlementaires sont tenus de considérer que toute proposition de révision totale ou partielle de la Constitution visant les articles 197,219 et 220 est constitutive de l’infraction imprescriptible de haute trahison, de la rejeter et la déclarer non fondée. L’Assemblée nationale et le Sénat sont appelés à retirer les propositions de calendrier électoral taxé de partiel et d’anticonstitutionnel introduit par la Ceni dont la démission du bureau est aussi exigée en remplacement d’un autre capable de rassurer les différents acteurs politiques. La Cour suprême de justice est tenue de son côté d’inculper de droit et d’office pour l’infraction imprescriptible de haute trahison toute personne initiatrice d’une proposition de révision de la constitution visant les articles 197,219 et 220.
Aux partenaires multi et bilatéraux, il est demandé de soutenir le peuple congolais dans sa lutte pour l’instauration et la consolidation de la démocratie en dénonçant toute tentative de révision de la constitution visant à s’éterniser au pouvoir ou prolonger le mandat du Président de la République. Il est aussi sollicité de la part de la Monusco, du Conseil de sécurité de l’Onu, de l’Union Africaine, de la Sadc, de la
Cirgl de geler les avoirs des personnalités congolaises impliquées dans le coup d’Etat constitutionnel en gestation en RDC, de les sanctionner et de mettre sous embargo politique et économique les autorités congolaises en cas de modification en force de la Loi suprême.
La population congolaise, comme souligné précédemment, a la charge de s’opposer à toute tentative de révision partielle ou totale de la constitution. Elle est aussi invitée à dénoncer toute tentative d’achat de conscience, de tricherie et intimidation et de défendre les acquis de la démocratie, le respect des droits humains, l’amour de la patrie et d’unité nationale.
MKM

ACTU Radio OKAPI 15 09 014

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Vous avez à peine dormi la nuit, voire pas du tout. Très fatigué, vous devez pourtant enchaîner avec une journée de travail et avoir l’air en forme. Découvrez des astuces qui peuvent vous aider dans cette chronique préparée par Taty Mapuku.20140915-Service-Des astuces pour rester en forme apres une nuit sans sommeil01m57s
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Le fondateur de l'église Armée de l’Eternel bénéficie de la remise du reste de sa peine à purger.

16/09/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MARDI (CongoForum)

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Politique à tous les étages, une fois de plus. L’actualité dans la presse congolaise est dominée par la rentrée parlementaire et celle-ci marquée par les discours des présidents de deux chambres donnant chacun sa position sur certaines questions. La révision constitutionnelle est au centre du débat politique congolais depuis plusieurs mois et la question n’a pas été oubliée à l’ouverture de la session parlementaire. Les journaux kinois parus mardi 16 septembre reviennent sur cette polémique qui divise les députés de la majorité et de l’opposition.
Rentrée parlementaire
L’on sait depuis longtemps que la question qui obsède tout le monde est celle la révision constitutionnelle. Les discours de deux présidents du Sénat et de la Chambre y ont largement fait allusion. Seul L’Avenir ne titre pas sur cette sempiternelle question mais évoque dans leur ensemble « les défis qui attendent les élus du peuple ». Bien que la présente session soit essentiellement budgétaire, l’Assemblée nationale va accorder une attention particulièreà l’examen et au vote de la loi portant reddition des comptes de l’exercice 2013, accélérer le processus de décentralisation par le vote de trois projets de loi, l’installation des membres de la Commission nationale des droits de l’homme, les quatre projets de loi jugés prioritaires, etc.       
Évoquant la question de la révision de la Constitution, L’Avenir reprend la réplique de Minaku à Kengo : « Pour Aubin Minaku, l’heure est à la prise des décisions face à tous les grands dossiers qui sont en attente et face aux enjeux majeurs auxquels la RD Congo est confronté.  En revanche, s’il est des moments où les représentants du peuple doivent savoir se débarrasser de leur costume de politiciens et arborer celui d’homme d’Etat, ce moment-là est bien arrivé. Pour lui, dans les démocraties électives, il est demandé aux représentants qu’ils sont d’incarner autre chose que les représentés ».
La vedette du jour est Kengo wa Dondo, qui a conclu sont mot d’ouverture au Sénat – qui par ailleurs évoquait d’autres matières dont, assez longuement, le Code de la Famille -.dans les termes suivants :        
« Je ne peux clore ce mot sans me prononcer sur la problématique de la révision constitutionnelle qui agite tout le microcosme de la classe politique. S’agissant de ce débat, trois réflexions m’inspirent:     
Primo: En tant que Co-président des• Concertations nationales, j’atteste que tous les délégués s’étaient mis d’accord et se sont même « engagés à consolider la cohésion nationale et à sauvegarder le pacte républicain notamment par le strict respect de la Constitution, particulièrement dans ses dispositions voulues Intangibles par le souverain primaire: la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme , représentative du gouvernement, le nombre et la durée du mandat du Président de la République, l’Indépendance du Pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, la non réduction des droits et libertés de la personne, la non-réduction des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées» (Recommandation n°1 du Groupe thématique « Gouvernance, Démocratie et Réformes institutionnelles »);         
Secundo; En tant que juriste, je m’interroge comment une Constitution qui prévoit des dispositions intangibles peut-elle autoriser les institutions issues d’elle de modifier lesdites dispositions sans tomber dans un cas flagrant de violation intentionnelle de la Constitution! Les dispositions Intangibles de la Constitution -je pense Ici à l’article 220 et à tous ceux auxquels il renvoie -constituent le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle. Comment peut-on les modifier sans détruire par ce fait même tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine ! On n’est dès lors plus dans la même Constitution, mais dans une autre. Il ne faut pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. Cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur.      
Tertio: En tant qu’acteur politique, je note que la Constitution du 18 février 2006 est issue du compromis historique de Sun City: l’Accord global et Inclusif. Les éléments de ce compromis sont repris dans l’Exposé des motifs et transposés notamment dans l’article 220. Comment peut-on prendre le risque d’altérer ce compromis politique sans menacer la cohésion nationale et la paix sociale!   
Chers compatriotes,         
Dans son Message à la Nation devant le Congrès, à l’occasion de la clôture des Concertations nationales, le Président de la République a déclaré, je cite: «Comme les Délégués à ces assises, je suis pour le respect par tous de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par le référendum populaire en 2005 ». Fin de citation.
J’invite la classe politique au respect des engagements, à la culture de la paix et de la réconciliation, à l’esprit de tolérance et d’alternance. Il est temps que notre pays dépasse le stade des querelles politiques byzantines pour se concentrer enfin sur les vrais problèmes du peuple: pauvreté, chômage, éducation, santé, infrastructures, environnement; bref, aux problèmes du développement socioéconomique du pays.
Sur ce, je déclare ouverte la Session ordinaire du Sénat de septembre 2014 et je vous remercie ».

Et Le Phare s’empresse d’intituler « Révision constitutionnelle : opposé, Kengo en appelle au strict respect des articles verrouillés » son compte-rendu que voici :
 « Il ne faut pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de constitution », a martélé  le président du Sénat dans son discours d’ouverture de la session de septembre 2014
Conformément à la constitution, en son article 115, la session ordinaire du parlement dite budgétaire s’est ouverte ce lundi 15 septembre dans les deux chambres.
Dans son discours inaugural, le président du Sénat a dit son regret du fait que la session intervienne à un moment particulièrement douloureux dans la vie sociale du peuple congolais avec la résurgence de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans le territoire de Boende, province de l’Equateur. Une minute de silence a été observée en mémoire des victimes de la maladie.
Dans ce chapitre lié au social des Congolais, il a rappelé l’engagement souscrit par le gouvernement pour atteindre les Objectifs du millénaire liés au développement :
- Réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim ;
- Réaliser l’éducation primaire universelle et l’égalité des sexes ;
- Réduire de deux tiers la mortalité des enfants de moins de 5 ans et de trois quarts la mortalité maternelle ;
- Inverser la tendance en matière de propagation du Vih/Sida et du paludisme ;
- Réaliser un développement durable et assurer la viabilité de l’environnement.
« L’heure est au bilan… », a déclaré Leon Kengo en faisant remarquer que les performances présentées par le gouvernement sont en lien direct avec les résultats obtenus dans la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le Développement, OMD.
A ce sujet, tout en encourageant le gouvernement à maintenir la croissance économique telle que mentionnée par la Banque centrale par un taux du PIB qui se situera à 8,8% fin 2014, Kengo a cependant déploré le mauvais comportement des opérateurs privés du secteur bancaire qui continuent d’appliquer des taux d’intérêt exagérés. Alors que la Banque centrale a maintenu son taux directeur à 2%!
 « Dans ce contexte, la Banque centrale a jugé nécessaire de maintenir son taux directeur à 2%. Malgré le faible niveau de ce taux et une certaine maîtrise de l’inflation, les banques commerciales continuent malheureusement à prêter de l’argent à des taux d’intérêt prohibitifs. Ces taux s’élèvent actuellement à 18,0% en moyenne par an, ce qui handicap le financement de l’activité économique, et par voie de conséquence, la création des emplois ».
Pour ce faire, le président du Sénat a invité l’Exécutif à engager des discussions avec le secteur bancaire afin d’obtenir la baisse desdits taux.
Il a saisi l’occasion pour recommander la création des banques de crédits agricoles, car l’agriculture étant désormais inscrite parmi les priorités.

Le respect de la constitution s’impose à tous
Abordant la question qui divise en ce moment, celle qui oppose la classe politique en l’occurrence la révision constitutionnelle prônée par la majorité présidentielle soutient mordicus, le président de la chambre haute du parlement n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer sa nette opposition à cette démarche de la famille politique du chef de l’Etat.
Kengo l’a exprimée en sa triple qualité de co-président des concertations nationales, de juriste, et d’acteur politique.
En tant que co-président des concertations nationales, il a rappelé l’engagement pris par les « concertateurs » de consolider la cohésion nationale et sauvegarder le pacte républicain par le respect de la constitution. Notamment, les dispositions voulues intangibles par le souverain primaire. Il s’agit de : la forme républicaine de l’Etat, le principe de suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée du mandat du président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, etc.
En sa qualité de juriste, Leon Kengo s’étonne : « je m’interroge comment une constitution qui prévoit des dispositions intangibles peut-elle autoriser les institutions issues d’elle de modifier lesdites dispositions sans tomber dans un cas flagrant de violation intentionnelle de la constitution ! »
Enfin, en tant qu’acteur politique, il fait remarquer que l’actuelle Constitution étant l’émanation d’un compromis politique en l’occurrence l’Accord global et inclusif de Sun city, altérer ce compris c’est menacer la cohésion nationale et la paix sociale.
 « J’invite la classe politique au respect des engagements, à la culture de la paix et de la réconciliation, à l’esprit de tolérance et d’alternance. Il est temps que notre pays dépasse le stade des querelles politiques byzantines pour se concentrer enfin sur les vrais problèmes du peuple : pauvreté, chômage, éducation, santé, infrastructures, environnement ; bref, aux problèmes du développement socioéconomique du pays », a-t-il conclu ».

Et Le Phare, sous le titre « Révision ou de changement de Constitution : un non retentissant de Léon Kengo wa Dondo », ajoute encore ce commentaire :
« Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a décidé hier, à l’occasion de la rentrée parlementaire d’octobre, de porter sa toge de magistrat. Dans une envolée oratoire qui a rappelé  à l’opinion son ancienne fonction de Procureur général de la République, il a jeté un regard perçant sur le Code de la Famille pour en exposer les éléments d’histoire. Ce Code que d’aucuns voudraient balancer dans le fleuve de l’ignominie, a nécessité dix ans de travaux et de débats avant son adoption. C’est un monument qui préserve, dans ses différentes articulations, la compatibilité du droit moderne avec notre droit traditionnel. Et puisqu’il est question aujourd’hui de le revisiter, il y a lieu d’éviter de légiférer par plaisir...
Du conseil donné par le Président du Sénat, on peut retenir qu’il ne faut pas céder à la mode, soit parce que c’est  le Genre qui l’exige, soit parce que des lobbies dont les intérêts sont rarement les nôtres,  cherchent à engager la société congolaise dans des voies de néantisation identitaire, de destruction des ménages  et des anomalies du genre « mariage pour tous ».
La leçon sur le Code de la Famille n’a pas seule retenu l’attention du public. Il y a eu celle, très attendue, sur la Constitution. A la veille de la rentrée parlementaire, tout le monde savait que les sénateurs tout comme les députés étaient  et sont sous tension. De retour de leurs vacances parlementaires, ils savent ce que le peuple pense de la manière dont il est dirigé. Ils connaissent les souffrances qu’endurent les Congolais d’en bas qui ne connaissent de la croissance économique que leur incapacité à nourrir leurs enfants comme des êtres chers. Ils savent combien il est difficile aux villageois de se mouvoir pour écouler leurs produits agricoles. Il y a non seulement absence de routes mais aussi des biens essentiels comme le savon par exemple.
Comment convaincre ces femmes et ces hommes que la condition qui est la leur est la meilleure ? Quel discours leur tenir pour justifier le non respect de l’engagement de développer nos territoires, nos secteurs et nos villages ? Comment obtenir leur adhésion à un projet de changement de Constitution quand celle-ci n’a jamais été appliquée ? « Respecter la Constitution, c’est d’abord l’appliquer fidèlement », soulignait, dans notre livraison  du mardi 12 août 2014, le Prof Akele. Face à la tentation de vider la loi fondamentale du pays de sa substance, le même juriste récidivait dans Le Phare du 18 août  en traitant des « Réponses pénales au désordre constitutionnel en RDCongo ».
C’est pratiquement dans la foulée de ces réponses pénales que Léon Kengo a inscrit sa leçon publique de droit constitutionnel hier au Sénat.  En tant que juriste, il s’est posé la question de savoir « comment une Constitution qui prévoit des dispositions intangibles peut-elle autoriser les institutions issues d’elle de modifier lesdites dispositions sans tomber dans un cas flagrant de violation intentionnelle de la Constitution ! ».
La phrase est lâchée et elle est lourde de sous-tendus car le crime de «violation intentionnelle de la Constitution» est imprescriptible. Il est puni de haute trahison. Avant Léon Kengo, deux juristes de renom l’avaient déjà rappelé. Il s’agit des professeurs Akele (Pénaliste) et Mbata (Constitutionnaliste). Le message de Kengo, délivré à partir de la tribune du Sénat, sonne comme une tentative désespérée de sauver les enfants perdus, tous ceux dont l’agitation autour de la révision ou du changement de Constitution n’a pas pour finalité d’aider la nation à progresser, mais plutôt d’améliorer leur propre confort. Il tente de leur faire comprendre qu’un pays n’est pas un jouet et qu’il mérite respect et considération, quelles que soient les circonstances.
En insistant dans son message sur le fait que « Les dispositions intangibles de la Constitution - l’article 220 et tous ceux auxquels il renvoie- constituent le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle », le président du Sénat a voulu démontrer combien les manoeuvres mises en mouvement ne peuvent rélever du moindre bon sens, étant donné qu’elles conduisent à la destruction d’un édifice constitutionnel qu’on a eu tant de peines à construire.
Pour qu’il n’existe aucune ambiguïté sur ses propos, le Président du Sénat articule avec plus de clarté chaque mot de la première conclusion qu’il tire des manœuvres en cours : « on n’est plus dans la même Constitution mais dans une autre ». Et à l’intention des malins qui prennent les Congolais pour des imbéciles, il rappelle qu’on ne peut pas tirer prétexte  de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. Cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur.
En suivant attentivement Léon Kengo, on se rend compte qu’il est troublé par  certaines attitudes et certains comportements des membres de la faune politique. Comment en effet, peut-on avoir été aux Concertations nationales autour desquelles on a composé moult chansons et oublier, avant même la mise sur pied du gouvernement dit de cohésion nationale, que tous les participants « s’étaient engagés à consolider la cohésion  nationale et à sauvegarder le pacte républicain notamment par le strict respect de la Constitution, particulièrement  dans ses dispositions voulues intangibles par le souverain primaire : la forme républicaine de l’Etat, le principe du suffrage universel, la forme représentative du gouvernement, le nombre et la durée du mandat du Président de la République…
A côté de cet engagement, le Président du Sénat veut montrer que le débat qui déchire actuellement la société congolaise autour de la Constitution est le fait de quelques individus mal inspirés. Il n’a donc pas sa raison d’être.  D’autant plus que Joseph Kabila lui-même n’est pas concerné.
Jetant un coup d’œil à ses archives, Léon Kengo rappelle les termes de l’engagement du Chef de l’Etat. Il s’agit de trois lignes ainsi libellées : « Comme les Délégués à ces assises, je suis pour le respect par tous de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par le référendum populaire de 2006 ». La phrase est prononcée à l’occasion d’une adresse solennelle à la nation, au terme des concertations nationales.
Cette démonstration terminée, une question se pose : puisque  les choses paraissent si claires, pourquoi tant de tempêtes annoncées ?  Qui a intérêt à ce que le pays se déchire et que la cohésion nationale tant recherchée devienne un horizon inaccessible ?
Le moment est venu, pour ceux qui entretiennent le désordre constitutionnel, d’éprouver une espèce de honte à la vue des dégâts qu’ils causent à la nation en prenant des initiatives qui tuent l’homme, la nation et l’environnement national ».

« Le cercle du refus s’élargit », constate lui aussi Le Potentiel qui, sans aller aussi loin dans ses commentaires, titre quand même à la Une « Kengo dit non à la révision de la Constitution ». La session parlementaire de septembre promet, en effet, bien des étincelles. Au Sénat, Léon Kengo wa Dondo, son président, a annoncé les couleurs en remuant le couteau dans la plaie du projet de la révision de la Constitution clairement levée au sein de la Majorité présidentielle.
Juriste et homme politique, Kengo a usé de toutes ses casquettes pour s’opposer à ce qu’il considère comme « un cas flagrant de violation intentionnelle de la Constitution ».
Il est convaincu que modifier les dispositions intangibles de la Constitution, c’est autrement « détruire tout l’édifice constitutionnelle construit dans la peine ». Décidément, le camp des antirevisionnistes au projet de la Majorité s’élargit. Et, la Majorité aura de plus en plus de la peine à faire triompher sa thèse.

Forum des As qualifie le discours d’ouverture de la session de septembre prononcée par Léon Kengo de message dit à haute et intelligible voix pas seulement à l’intention de ses pairs de la Chambre haute. Le discours du président du Sénat est à multiple usages. Tant il couvre un large spectre des destinataires. D’ici et d’ailleurs.        

Pour La Prospérité, c’est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter le président du Sénat, dans sa triple casquette de co-président des Concertations nationales, de juriste et d’acteur politique. « Léon Kengo s’oppose à la révision des dispositions intangibles de la Constitution du 18 février 2006 ».  
« Si l’on modifie ces dispositions, on détruit, par le fait même, tout l’édifice constitutionnel construit dans la peine. On n’est dès lors plus dans la même Constitution, mais dans une autre. Il ne faut pas tirer prétexte de la révision pour aboutir à un changement de Constitution. Cela n’est pas prévu par la Constitution en vigueur. Kengo invite, alors, les politiciens congolais à respecter leurs engagements, à cultiver la paix, la réconciliation, la tolérance et l’alternance », écrit La Prospérité.
Toujours à propos de la révision de la Constitution, Le Potentiel donne la position du président de l’Assemblée nationale. Pour Aubin Minaku : « Seul le peuple demeure le souverain primaire de tout processus constitutionnel ».    
Selon lui, le projet de loi relatif aux élections des députés provinciaux appelle au préalable une révision constitutionnelle touchant à l’article 197. Il estime qu’il faudra lever une option quant au bien-fondé de cette intention de réviser, en agissant en toute responsabilité, après échanges républicains, dans l’intérêt du fonctionnement de la République, de la gouvernance électorale, en tenant compte des réalités du Congo, mais aussi du standard international en la matière.     
Quant à l’article 220, il n’est pasà l’ordre du jour. « Le bureau n’ayant reçu aucune demande de révision de la Constitution au-delà de l’article 197, ne saurait programmer une séance dans ce sens et nous n’avons donc pas à prendre une décisionà ce sujet », a déclaré Aubin Minaku.
Abordant toujours la question de la rentrée parlementaire, Forum des As se penche plutôt sur la formation du « nouveau » gouvernement.
L’on s’est toujurs posé deux questions à son sujet.       
1° - Pourquoi un nouveau gouvernement alors que celui de Matata est de loin le meilleur que le Congo ait eu depuis longtemps ? On connaît la réponse à cette question : la qualité du gouvernement n’a rien à y voir il fallait disposer de portefeuilles ministériels à distribuer pour faire jouer la « Loi de l’Entrecôte » au profit des Concertations Nationales.
2° - Pourquoi tarde-t-on tant à le former ? FdA a son hypoth !se à ce sujet et
titre : « Gouvernement de cohésion nationale : les chefs de partis exigent leur part du gâteau ». D’anciens ministres exigent leur retour aux affaires. Plus donc question, selon eux, d’envoyer des membres du parti au devant de la scène. Ils veulent tous être au poste d’avant-garde en prévision des élections qui pointent à l’horizon. Voilà qui serait, entre autres, à la base du retard, si l’on peut se permettre de parler en ces termes, observé autour de la publication de l’équipe gouvernementale que des sources donnaient pour avant la date du 15 septembre, jour de la rentrée au Parlement, note ce quotidien. « La bousculade s’annonce déjà. Car, au sein de l’actuelle équipe siégeant au Gouvernement, il y a au moins quatre chefs des partis politiques membres de la Majorité présidentielle. Faudra-t-il, dès lors, sacrifier seulement des ministres non les chefs de partis comme ceux du PPRD, du PALU … ou aussi des ministres chefs des partis ? », s’interroge Forum des As.         
« La bataille est rude et il revient ainsi à l’Autorité morale de la Majorité de trancher en tenant compte des enjeux en présence et de sa vision politique. Car, tous ces candidats sont ses partenaires politiques et il est tenu, à ce titre, de rassurer les uns et les autres. Surtout que, cela soit dit en passant , les chefs des partis s’intéressent beaucoup plus au Gouvernement. Raison pour laquelle, ils se mettent toujours en bonne place sur la liste des candidats au Gouvernement.  
On se retrouve, en fin de compte, devant le choix du Raïs. C’est lui qui devra opérer le dernier arbitrage en ce qui concerne le choix des ministres et vice-ministres. D’abord, au sein de sa famille politique pour une harmonisation utile entre les multiples candidats, ensuite dans les rangs de l’Opposition où la plateforme Opposition républicaine semblait, autrefois, afficher surtout des originaires de Mbandaka dans la province de l’Equateur et enfin dans le camp de la Société civile. Un bon dosage permettrait de prévenir à l’avance la tempête qui s’abat sur la ville dans la vague des mécontents politiques. Car, bien souvent, toux ceux qui ratent le train du Gouvernement, finissent par grossir les rangs des opposants en actes ou en idées. A chaque Gouvernement, ses mécontents.
Le Gouvernement de cohésion nationale ne dérogera donc pas à la règle de la politique congolaise. Ce qui justifie d’ailleurs la création des alliances parfois sans lendemain juste dictée par le besoin de la cause. Et c’est l’opposition qui en détient toujours le record parce que n’ayant aucune autorité morale commune. Généralement, tout cela ne s’observe surtout qu’à l’aube de grandes manœuvres politiques et donc en prévision des enjeux en présence. Et après, d’autres alliances peuvent encore voir le jour selon que l’on a ou non obtenu gain de cause. Mais, que dans le choix du Raïs, tout se fasse, comme il l’avait d’ailleurs promis lui-même, "avec méthode et sans précipitation". Que le Gouvernement de cohésion nationale ne tombe pas non plus trop tard parce que très attendu »
Toujours à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, Le Phare aborde l’aspect économique de la République Démocratique du Congo. « Minaku plaide pour une meilleure redistribution du fruit de la croissance »,écrit ce journal.      
Le président de l’Assemblée nationale a fait noter dans son allocution, qu’en fin août 2014, selon les données de la Banque centrale, le pays présente une situation globalement caractérisée par un cadre macro-économique stable avec un taux de croissance du PIB, estimé à 9,5%. Mais au-delà du cadre macro-économique, Aubin Minaku a recommandé au gouvernement de veiller à la bonne répartition du fruit de cette croissance qui tend vers un taux à deux chiffres, et de réduire progressivement l’inadéquation existant entre le niveau de la croissance et celui du revenu moyen annuel par habitant, de manière à améliorer progressivement le vécu quotidien de la population, souligne le journal.
Qu’en est-il de la révision de la Constitution ?
Il faut, pour approcher correctement la question, ternir compte du passé récent. Il faut rappeler que les élections de novembre-décembre 2011 ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant[1]. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.         
Depuis ces élections dont on n’a pas voulu reconnaître l’évidente nullité, la vie politique congolaise consiste essentiellement en un énorme gâchage d’énergie, les uns voulant à tout prix maintenir JKK en place et l’y perpétuer à l’avenir, les autres cherchant à le faire partir.
Le débat ne porte donc pas sur une révision de Constitution, mais sur le moyen qui sera employé pour assurer à Kabila un nouveau mandat, et sans doute encore d’autres par la suite. A ce sujet, il y a parmi les joséphistes, comme d’habitude, des « rhinocéros » et des « politiques », des « durs » et des « mous ». 
Les premiers exécuteraient volontiers une puissante charge, corne baissée, envoyant valdinguer la Constitution actuelle au profit d’une nouvelle et fondant, par conséquent, une IV° République. Manœuvre grossière, brutale, très visible et qui soulèverait d’énormes vagues. 
Les « politiques », au contraire, souhaitent arriver à la même fin par des moyens plus subtils, relevant moins de la force que de la ruse. Sans doute admirent-ils Abdoulaye Wade, qui a pu se présenter aux présidentielles sénégalaises grace à son interprétation des mots « pas plus de deux mandats consécutifs » comme signifiant « pas plus de deux mandats consécutifs AVEC LA MEME CONSTITUTION». A ce compte—là,  en modifiant l’un ou l’autre article avant chaque élection, sans toucher aux fameux articles inamovibles, JKK en serait éternellement à son premier mandat.
En ce sens, il serait donc possible de réélire JKK sans modifier la Constitution, et c’était peut-être le vrai sens du discours de Kengo.


© CongoForum, le mardi 16 septembre 2014

Pour plus de détails sur l’actualité congolaise, voyezwww.CongoForum.be

Léon Kengo: «Les dispositions intangibles constituent le socle de l’architecture constitutionnelle»

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Denière mise à jour le 16 septembre, 2014


Léon Kengo Wa Dondo, président du Sénat congolais le 8/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLéon Kengo Wa Dondo, président du Sénat congolais 

L’agenda de la session parlementaire de septembre ouverte ce lundi 15 septembre prévoit l’examen du projet de loi relatif aux élections des députés provinciaux qui, aux dires du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, appelle au préalable une révision constitutionnelle. Le président du Sénat, Léon Kengo, a appelé au respect des dispositions intangibles de la constitution qui sont, selon lui, le « socle de toute l’architecture constitutionnelle ».« Les dispositions intangibles de la constitution, je pense ici à l’article 220 et tous ceux auxquels il renvoie, constituent le pivot, le socle, l’armature de toute l’architecture constitutionnelle », a soutenu le président du Sénat. Cet article 220 détermine les matières de la constitution qui ne peuvent être modifiées. Ainsi le nombre et la durée des mandats du président de la République ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle.
Léon Kengo wa Dondo a également expliqué qu’il ne fallait pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de constitution.
Il a indiqué que « la constitution du 18 février 2006 est issue du compromis historique de Sun City ».
« Comment peut-on prendre le risque d’altérer ce compromis politique sans menacer la cohésion nationale et la paix sociale », s’est-il interrogé, invitant la classe politique au respect des engagements, à l’esprit de tolérance et d’alternance.
Le président du Sénat a estimé que le temps était arrivé pour notre pays de dépasser « le stade des querelles politiques byzantines pour se concentrer enfin sur les vrais problèmes du peuple et du pays ».


Seul l’article 197 est concerné
Dans son discours prononcé à l’ouverture de cette session  de septembre, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a précisé que son bureau n’avait reçu aucune demande de révision d’un article de la constitution en dehors du 197.
Le projet de loi déposé au Parlement par le gouvernement est relatif à l’élection des députés provinciaux.


A (re)Lire: RDC: le Gouvernement propose la révision de la constitution

Son adoption nécessite au préalable une révision constitutionnelle touchant l’article 197 relatif au mandat et au mode du scrutin des députés provinciaux. Ces derniers sont actuellement élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans.
« Il faudra en mon sens lever une option quant au bien-fondé de cette intention de réviser. Un débat préalable est nécessaire. Nous l’organiserons », a promis le président de la chambre basse du Parlement.
Au sujet du débat actuel sur la révision de la constitution pour permettre à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat, Aubin Minaku a affirmé que son bureau n’avait reçu aucune demande en ce sens.


A (re)Lire: RDC: le PPRD est favorable à la révision constitutionnelle, selon Evariste Boshab

« Parce que nous parlons de la constitution, il y a des discussions sur la révision de certaines autres de ses dispositions. D’aucuns  s’interrogent sur l’opportunité et le bien-fondé d’une telle démarche. En tout état de cause, votre bureau n’ayant reçu aucune demande de la révision au-delà de l’article 197, ne saurait programmer une séance dans ce sens. Et nous n’avons pas, peut-être pour l’instant, à prendre une décision à ce sujet », a-t-il expliqué.
Aubin Minaku a ajouté que «seul le peuple demeure le souverain primaire».


Boycott de l’opposition  
Certains membres de l’opposition n’ont pas pris part à cette plénière. Les députés de l’UNC et de l’UDPS notamment ont boycotté l’ouverture de cette session parlementaire pour dénoncer «l’assujettissement du pouvoir judiciaire par le pouvoir politique».
Allusion faite à la condamnation à 12 mois de prison, “sur des bases anticonstitutionnelles“, du député national Jean Bertrand Ewanga pour offense au chef de l’Etat et pour outrage au président des deux chambres du Parlement et au Premier ministre Matata Ponyo.
“Exigeons la libération immédiate et sans condition de l’honorable Jean-Bertrand Ewanga ainsi que de tous les autres prisonniers politiques comme lui, notamment l’honorable Diomi, Monsieur Kabanzi, etc”, a affirmé le député Bamporiki de l’UNC, lisant la déclaration de de cette frange de l’opposition.
De son côté, le député de la majorité Pius Muabilu pense que le moment est venu de débattre des questions sérieuses de l’heure. Et, d’après lui, ce débat doit avoir lieu au sein de l’hémicycle.
Il faudrait que les gens sachent que, quelles que soient la formule et la direction que nous devons prendre, tout sera décidé dans cette salle [...] C’est dans ce bâtiment du Palais du peuple – à l’Assemblée nationale –  que les décision devront se prendre“, a-t-il déclaré, appelant ses collègues députés à s’assumer.

Les infos de la RDC du 15 & 16/09/2014 à 8h30 GMT

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Mes salutations !

Voici les infos de la RDC du 15 & 16/09/14 disponibles sur le site du
fouineur de la RDC, le journal des journaux. Bonne fouine !!!

(http://www.rd-congo.info/index.html)

16.09.14

10* Kengo wa Dondo met en garde contre une modification de la Constitution

9* Révision constitutionnelle : Kengo très opposé

8* Les parlementaires face à leurs responsabilités

7* Le président du sénat met en garde contre un changement de Constitution

6* Une rentrée parlementaire sous haute surveillance

5* Kuthino Fernando enfin libre

4* La MONUSCO appelle à un cycle électoral transparent en RDC

3* En RDC, les promesses envolées de l'exploitation forestière

2* Assemblée nationale : des véhicules neufs aux fonctionnaires, cadres
administratifs et de cabinet

1* Combien gagne les Web Tv RD Congolaises sur Youtube?

15.09.14

16* Martin Fayulu désavoué par les militants de l’opposition radicale

15* Congo : retour vers le chaos ?

14* Manifestation contre la tentative de révision constitutionnelle

13* Rentrée parlementaire : fortes pressions sur les députés et sénateurs

12* Le Chef de l’Etat a gracié au nom de la cohésion nationale le pasteur
Fernando Kuthino

11* Kabila gracie le pasteur Kuthino

10* Bonne nouvelle pour les fidèles de l’Eglise « Armée de Victoire »

9* Les albinos de la Fondation Mwimba Texas bientôt à la conquête de Kananga

8* Manifestation de l'opposition dispersée à Kinshasa

7* Joseph Kabila gracie le pasteur Kutino

6* Vidéo: Pasteur Kutino Fernando libéré officiellement le 14/09/14

5* Rendez-vous manqué : Opposition, marche repoussée

4* La condamnation du député Ewanga, "un signal négatif" pour l'UE

3* Société civile, 650 Ongs écrivent à Minaku et Kengo

2* En RDC, un enfant sur six meurt avant l'âge de cinq ans

1* L'art explose à Kinshasa

http://www.rd-congo.info/index.html

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Le fouineur

Le droit de manifester en RD Congo

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Dans la matinée du septembre 2014, des éléments de la police nationale congolaise ont dispersée à Kinshasa des manifestants et interpellé plusieurs personnes en dépit des consignes des autorités municipales. Ainsi ont-il empêché le déroulement d’une manifestation organisée par des partis politiques de l’opposition dans le but de demander la libération des détenus politiques et de dénoncer toute tentative de modification constitutionnelle qui permettrait au président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila, de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.

En effet, compte tenu de la dispersion par la violence policière dudit rassemblement, le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix et Congo (RDPC) constate :
- le non respect par les autorités congolaises de l’article 26 de la Constitution du 18 février 2006 garantissant « la liberté de manifestation » sur les voies publiques ou en plein air, dès lors que les organisateurs ont informé par écrit l’autorité administrative compétente ;
- la mise en cause de l’unité du peuple congolais – par le destin et par l’histoire autour de nobles idéaux de liberté, de fraternité, de solidarité, de justice, de paix et de travail – animé par la volonté commune de bâtir un Etat de droit et une Nation puissante et prospère, grâce à une véritable démocratie politique, économique, sociale et culturelle ;
- l’atteinte à l’adhésion et à l’attachement du peuple congolais à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples...

En conséquence, le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo incite l’opposition congolaise dans toute sa pluralité à poursuivre pacifiquement, à l’intérieur et à l’extérieur du territoire nationale, des actions et d’entreprendre des démarches susceptibles :
- d’empêcher la révision des dispositifs bloqués de la Constitution du 18 février 2006 ;
- de garantir le respect des droits fondamentaux de la personne humaine ;
- de consolider le droit inaliénable et imprescriptible de s’organiser librement et de développer la vie politique, économique, sociale et culturelle, selon le génie congolais.

Fait à Paris, le 14 septembre 2014

Pour le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo,

Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Le Porte-parole

Source : RDPC

Yuma, Makaba, Bilenge… Ces mandataires qui n’ont que faire des ministres de tutelle, même du PM

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A qui rendent compte les mandataires d’Etat ? C’est selon. En tout cas pas  forcément, pas tous au gouvernement. Autrement le PCA de la Gécamines, Albert Yuma, aurait déjà été écarté de cette entreprise bien avant même l’ADG Kalej  Nkand dont les motifs de son éviction ne sont pas toujours connus à ce jour. Pourtant, suite à une injonction du Premier ministre, Matata Ponyo,  le PCA Yuma avait rétorqué, urbi et orbi, gérer la Gécamines comme une entreprise privée.

Albert Yuma a aussi déclaré sans ambages qu’il est arrivé en 2010 à la tête c’est par la volonté du Chef de l’Etat et à la suite d’une loi sur le désengagement de l’Etat que le Chef de l’Etat avait d’ailleurs encouragé. Et ça n’est que sur papier que Louise Munga assume la tutelle des entreprises du Portefeuille. . du Portefeuille, Louise Munga, aurait  sollicité de la hiérarchie le départ de Michel Makaba de la Sokimo (ex-Okimo). Hélas des considérations politiciennes l’ont finalement emporté et effacé d’un trait les griefs soulevés par la ministre du Portefeuille au sujet de Michel Makaba. Evoquant un emprunt de USD 5 millions obtenu par l’Etat propriétaire au profit de l’ex-Okimo,  Munga note  que «les écarts entre le budget approuvé inhérent à un précédent emprunt  et l’exécution de celui-ci, après un examen rubrique par rubrique, dévoile l’absence totale de vision du management qui met en danger la viabilité même du projet »,  « la grille d’affectation du prêt que j’avais approuvée n’a pas été respectée » Rien que la rubrique «Frais divers» a connu un taux d’exécution de 350%, soit quelque USD 353. 000 au lieu de USD 100. 000. «Les raisons évoquées démontrent à suffisance l’opacité de ce management : voyages, observation des expériences des autres…) »,   «la qualité actuelle du management de SOKIMO et l’opacité de la transaction …me poussent à  proposer le rejet de ce projet ». Faut-il alors s’étonner qu’Abdallah Bilenge continue à engager la RVA ? Lui qui était censé démissionner,  voilà plus deux mois déjà, de ses fonctions d’ADG, en compagnie, fort probable, de son PCA Emile Bongeli au profit des experts d’ADPI. La RVA n’est pas une entreprise commerciale comme les autres. Non seulement elle pèse  75 milliards de nos francs l’an, soit environ USD 80 millions mais elle est également classée désormais  dans les comptes spéciaux émargeant du budget de l’Etat. A qui rendent compte Bilenge et Bongeli ? Ces cas ne sont pas isolés et illustrent, bien au contraire, combien le portefeuille a tout l’air de la cour du roi Pétaud.

BCDC : Aubin Minaku sur le grill

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Qui est qui, qui fait quoi au nom de l’Etat au sein des entreprises du Portefeuille ? Le tableau ci-après – revu et corrigé- obtenu du ministère du Portefeuille reprend noms et fonctions de ceux qui veuillent aux intérêts de l’Etat. Plutôt  censés veiller. Car certaines nominations  renferment des germes de fortes présomptions de conflit d’intérêts et de cumul des mandats… à la limite opposés. Tenez. Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku est aussi administrateur à la BCDC. Comment agirait-il devant une demande de commission d’enquête parlementaire sur cette banque commerciale? Suspicions et critiques reviennent sur le cas Minaku au sein même de la Majorité. Où quidam a parlé de « l’incompatibilité de fait ». Gouv des provinces, respectivement Equateur et Sud-Kivu, Louis Koyagialo et Marcellin Cisambo comptent sans doute parmi les pépés –papys si vous voulez- gâtés de la République… de la «Kabilie». Ils bouffent aussi dans le pétrole. Koyagialo est commissaire aux comptes  à Engen alors que Cisambo est administrateur à FinaLogistique, l’entreprise parapublique qui fait louer le pipeline Matadi-Kinshasa à SEP. Il est aussi de ces élus mandataires qui,  foi des syndicalistes, n’ont jamais mis les pieds dans les entreprises où ils  ont été nommés. Il sied de signaler que Wivine Moleka compte parmi les administrateurs  à la CINAT, Vicky Katumwa à la RVA, Pius Mwabilu au GHK,  Ezaty à la sucrière de Kwilu-Ngongo.
ENTREPRISES DU GROUPE PORTEFEUILLE ET MANDATAIRES DE L’ETAT
                       

ENTREPRISEMEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONQUALITE DES MEMBRES DU CONSEILCOLLEGE DES COMMISAIRES AUX COMPTES
 

  1. GECAMINES

Albert YUMA MULIMBI
Poste à pourvoir
Jacques KAMENGA TSHIMUANGA
UPIO KAKURA WAPOL
Jules KASWIBA LUHEMBE
Clément KABANGE NTABALA
Jean Dominique TAKIS KUMBO
Jack Rosen
Brigitte KALABA
PCA
A.D.
A.D.A.
Adm
Adm
Administrateur
Administrateur
Administrateur (Décédée)
 FOKO TOMENA
Jean-Pierre PFINGU

 

  1. SOKIMO
Ivon NSUKA ZI KABWILU
Michel MAKABA MBUMBA
Ferdinand DROMA NDOWA
Gertrude EKOMBE EKOFO
Jeanne EBAMBA BOBOTO
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Général Adj. a.i.
Administrateur
Administrateur
 NSEYA NGANDU
NKUANGA MBUINGA
LUTODO NZOBIDILA
 


  1. SODIMICO
 Evariste TSHISHIMBI KATUMONYI
Laurent TSHISOLA KANGOA
Henri de Paul IGWABI NKOMERWA
Léonard AMSINI IYAO BWARODI
Pierre UMBA ILUNGA wa NGONGO
Victorine OPANGO ONYASOMBO
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Général Adjoint
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur

 KAKULE SYATIMWA
WASONGOLUA NDONGOLO

 

  1. SCMK-Mn
SAIDI RAMAZANI
TSHAWILA KAHILU KOJI
TSHINGAMB NGUNZ Herve
Elias ILUNGA BUNDA
Papy PUNGWE LWAMBA
Anne-Marie MAKOMBO
Président du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Technique
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur
 
 


  1. S.N.EL.
Joseph MAKOMBO MONGA MAWAWI
Eric MBALA MUSANDA
Celestine –Hortense MUKALAY KIONDE
Justin LUBO KASONGO
Armand KASUMBU BORREY
KAHINDO BOYA Louis
Jean-Marie BOOLE NDOMBO BOLOMELA
Bernadette MPUNDU MPIA
Eulalie MAKELA BAIBA
Président du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Général Adjoint
Administrateur
Administrateur (Ministre Provincial Prov.Oriental)
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 ILEO BOTINDO
MVUTU LANDU
KABEYA KABAMBI
OPIKA MUTEBULA

 

  1. REGIDESO
 MASIKA YALALA DINA
Jacques MUKALAY MWEMA
MANZILA NGWEY
Désiré BAGBENI ADEITO
Vincent NGALITSA VAWITE
Cyrille MANZEMBELE NKONGOLO
BONYOMA FALANKA
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur Délégué Général Adjoint (Décédé)
Administrateur-Directeur technique
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur (Décédé)
MBOYO NKULI
NKUMU EILELA
MABELE MOSSAMBA
ALINGETE KEY KEITA

 

  1. COHYDRO
 Joseph MFUNA PULULU
LUDJWERA BIRINDWA
LiIiane ILUNGA KAYUMBA
Beatrice LOMEYA ATILITE
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Généra Adjoint a.i.
Administrateur


 KABONGO TUNSALA
LUTETE MVUEMBA
NTUMBA MPUTU
KUTELAMA BATWA

 

  1. S.C.T.P.
Gérard  NKULU MWENZE
Tito UMBA-di-MALANDA
Philippe ELONGAM’ea MPONGO
Jean-Luc MUTOKAMBLI LUVANZAYI
Moïse CHOKWE CEMBO
KAMBINGA Christian

Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Directeur Général a.i.
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur
Administrateur (Décédé)
 Florent MPOM AWUNG
Victor BATUBENGA MBAYI
Rita MANAMUNA WOO
François MOKONO MAMPUYA

 

  1. S.N.C.C.


 Nicolas GREGOIR
Ilunga ILUNKAMBA
Vincent TSHIONGO NGALULA
Nico FUTU MAYEMBE
Cyprien KYAMUSOKE
Athanase MATENDA KYELU
Jacquie MONGA MPANGA
NGOIE MUKENA LUSA DIESSE
Ricin Dorcas MWATUM
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Général Adjoint
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 NDENDA MANI
FURUME NTALE
NTUMBA MUDIANGE
UMBA-di-NDANGI

 


  1. R.V.A.
 Emile BONGELI YEIKELO YA ATO
Abdala  BILENGE
Eddy KIONI KUYNGILA
MWAMBA SABITI
Jaal KIKITA KAFUTI
Vicky KATUMWA
MATONDO KATI MAYALA
KAGE MWANZITA
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Général Adjoint a.i.
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 BASSA NEMBASSI
KIBAL MPWEY MPIA
LETA KABASELE
LUVUEZO BIKINDU

 

  1. C.V.M.
 
Marie-Madeleine MIENZE KIAKU
YENGO ki NGIMBI
Anastasie RUGEMANINZI KADJURU
Zénon  KIPULU GYMONI
Rasse NGANDU TSHIBOLA
José ENGBANDA MANANGA
 
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Général Adjoint a.i.
Administrateur
Administrateur
Administrateur

 
ABOLA RABA
NZEKE  EBENGO
KAKULE SILVALA
 
  1. L.M.C.
 KAMBALE  KADI  LIMUMBADI
Caroline MAWANDJI
Jean-Marie ELESE BOKOKOMA
Joseph NGAKUNA MUANAMBU TOURE
LUKASU KAMANDA
Président du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Adjoint
Administrateur-Directeur Technique
Administrateur-Directeur Financier
 DIKINDA NDOLUMINGU
ILUNGA KAPANGA
MIAKUDI MAYIZA
 
  1. L A C (en dissolution-liquidation)
 Boniface BAHATI MUDAHAMA
Norbert SENGAMALI LUKUKWA
Aimé KABUYA NTITE


Président a.i.  du Conseil  d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur Directeur Général Adjoint a.i.
 NDELE TUBI
TSHIBANGU LUAMUELA
KASONGO OLENGA

 

  1. S.C.P.T.

 Benoîte BADERHWA CHIREZI
Placide MBATIKA KINGUDI
Godefroid ELANGA BOLUMBU
Marie-Chantal MULENDA OMBA
Marie-Jeanne NKANGA TEMBO
BEYA KALAMBA
AYAKI ANDJADIUMI
Présidente du Conseil  d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur-Directeur Général Adjoint a.i.
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur-Directeur Technique
Administrateur
Administrateur
PANDI MVEMBA
Pascal NKANKA BOKANGA
KABONGO TSHIMANGA

 

  1. C A D E C O
 Jean NKOLOBISE ESOBE
Ferdinand MUSHI MUGUMO
Michel  ASUMANI KASANGA
Norbert KALO ESONGO
Sébastien MATANDA MWIDIKA
Sylvain BASHALA KANTU wa MILANDU
Président a.i.  du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Technique
Administrateur-Directeur Financier
Administrateur
Administrateur
 MATA KINAMUIDI
MANTEZA WALANDILA
  1. S O N A S
Augustin KISIMBA LUTEMO
AGITO AMELA Carole
Président a.i. du Conseil d’Administration
Administrateur-Délégué a.i.
 KASEREKA KAHUMA Jean-Pierre
BANDA NTANGOBONGO Nicolas
KANIONGA TSHISEKEDI Jean- Denis

  1. CFU
NGILE NDOLI
ENYANGE MANDOBO
Chargé de Mission
Chargé de Mission Adjoint
 
  1. SOCIDEX
MUYUMB TSHIBAMBAdministrateur Délégué Général a.i. NZENZA NGEMBO
KAPINGA MULUME
  1. SOSIDER
  Contrat de concession-gestion axée sur l’exploitation de l’activité.
,
  1. KARAVIA
  Contrat de concession-gestion axée sur l’exploitation de l’activité
,

MANDATAIRES DE L’ETAT DANS LES SOCIETES D’ECONOMIE MIXTE


ENTREPRISEMEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATIONQUALITE DES MEMBRES DU CONSEILCOLLEGE DES COMMISAIRES AUX COMPTES
  1. COMPAGNIE PASTORALE DU HAUT LOMAMI

Pie-Claude MUNGA
Eugénie MBAYO KILUMBA
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
 Maître NOBEL

 
  1. SOCOPE
Odon MUDIAYI
NGOY SENDWE
Président du Conseil d’Administration
Administrateur-Directeur Administratif
 Marie-Jeanne NTONDA LIYA

 
  1. GRANDS HOTELS DU CONGO
 Martin TCHAMULESO
Pius MUABILU MBAYU
Jacques KIZABI
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
Administrateur
 
 
  1. SONAL
 MULAILA THENGA B.
Marie-Louise  EKPOLI
Dieudonné MWENZE
Clément MUSHENGEZI
Jean-Paul MAMBU MBUMI
Président du Conseil d’Administration
Administrateur-Directeur Général
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 KASONGO MUNGANGA

 
  1. SOCIR
 
NANA MUNGIELE
Basile LUNGWANA

 
Président Administrateur-Délégué a.i.
Administrateur
 
Jean Jacques MAKASSA
 
  1. SEP-CONGO
 Toussaint TSHILIMBO S
MBONSEI LOBOTA
Alex MUTOMBO TSHIBUNGUBUNGU
Président du Conseil d’Administrateur
Administrateur-Directeur Général Adjoint
Administrateur)
 
 
  1. TOTAL  RDC
 
Justin KAPUKU
Georges SEMETE



 
Président  du Conseil d’Administration
Administrateur-Directeur Généra Adjoint
 




 
  1. COBIL
 BABI MBAYI
Guillaume BOLENGA
Georges MUKUNA
Hubert LWAMAMBA
Robert MUNGANGA
Bernard MENA
Gédéon BELESI MUTSHIL
Président du Conseil d’Administration
Président du C.G.
Vice-Président
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 Richard NGUB’USIM MPEY-NKA


  1. ENGEN

 MULAPI ALUMENGE
Marie-Louise MWANGE
Président  du Conseil d’Administration
Administrateur
 Louis KOYAGBIALO G. Te GERENGBO
 
  1. CHANIMETAL
 Florentin MANGENDA
Elysée MINEMBWE
  1. KUMASAMBA OLOM
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
Administrateur
 Léon BOGOZO NGEDIKO

  1. CILU
NSA LOPETEVice-Président 
 
  1. CINAT
 LUHETO MBETE
SUMBU LONGHOMO
MALIKIDOGO
Wivine MOLEKA
Louise MAYUMA KASENDE
Président Administrateur-Délégué a.i. Administrateur-Délégué
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Augustin MOKUBA MPAKEBUI

 
  1. MIDEMA
 
Sylvain NGABU
Jean-Paul  SEKELE
Modeste MUSAMBA

 
Président du Conseil  d’Administration
Administrateur
Administrateur
 
Pascal BALA

 
  1. P.H.C. (palmerais et Huileries du Congo)

 
Georges BUSE FALAY
Bienvenu LIYOTA NDJOLI
KUBIHA MUSHIZI
 
Présidente du Conseil  d’Administration
Administrateur
Administrateur
 
  1. SOTEXKI
 François ALAULA
Jeanne AYOMO
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
 
  1. SUC. Kuilu-Ngongo
EZATY MEREKOAdministrateur
(L’Etat doit aussi nommer   le PCA et deux autres adm.)
 
  1. FINA LOGISTIQUE
 Benoît LUAMBA
Marcelin CISHAMBO
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
Georges Gédéon BELESI MUTSHIL
  1. MIBA
Jean Pierre Tshibangu Kasthidi Hubert Kazadi Mabika,
Célestin Bula Bula
Adalbert Otshuma,
Monseigneur Mbaya


PCA
Administrateur-Délégué
Administrateur-Directeur Financier


Administrateur
Administrateur
 Eliane MUKENI

  1. COMINIERE
 NYEMBO MUTAHILE
MWAMBA MISAO
Directeur Général
Directeur Général Adjoint
 
  1. SACIM
 KAZADI MABIKA

Directeur Général Adjoint 
  1. SAKIMA
 Gaby MATSHAFU
OMARI SHAMI
L. KANSILEMBO
Président du Comité de Gestion
Directeur Technique
Directeur Financier
 
  1. B C D C
 Guy Robert LUKAMA
Aubin MINAKU
DONGO NKETA
MAVUNGU DIOSO
Président du Conseil d’Administration
Administrateur
Administrateur
Administrateur
 
  1. SOMIKIVU
Olivier MUHIMAChargé de Mission 
  1. INTERLACS
ALI BIN OMARI SIMUKINJEAdministrateur 
  1. FRONTIER SPRL(SODIFOR)
Paulin KATSHONGOGérant 
  1. METALKOL
Eric LUBULIAdministrateur?
  1. AMICONGO
   
  1. IPS
   
  1. SOLICO
Mr. KABEYA K’EMBE OTEMAAdministrateur 
  1. KINREX/LIREX
BOGOZO NGEDIKOAdm 
  1. SOCOREP
 MALINGUMUAdm 
  1. JAPECO
 MASOMBO MONGAAdm 
  1. SOREPLICO
 Achille BONDO LANDUAdm 
  1. SOFIDE
Jacques MASANGU
Sabine MUHIMA BINTO
PCA
Adm
 


TVA : Aubin Minaku rejette les chiffres du gouvernement

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Va-t-il falloir déchanter ? ICA et TVA, ça n’est que bonnet blanc, blanc bonnet ? Présentée comme porteuse des germes des recettes susceptibles de passer au triple le budget national, la taxe sur la valeur ajoutée, deux ans après sa mise en application, en remplacement de l’impôt sur le chiffre d’affaires, n’a guère apporté les résultats escomptés, a déploré sans fioriture le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku,  dans son speech de la rentrée parlementaire.
Minaku n’a point usé de la langue de bois, le 15 septembre dernier, du haut de la chaire de la chambre basse, pour marquer sa désapprobation sur le raté de cette réforme fiscale.
«La réforme fiscale qui a permis au pays de muter de l’impôt sur le chiffre d’Affaires à la Taxe sur la valeur ajoutée ne devrait pas situer les recettes publiques à son niveau actuel, parce qu’il est clair que les résultats y relatifs, à ce jour, sont mitigés et en deçà des attentes », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.  Dans l’hémicycle, le ministre –délégué auprès du Premier ministre chargé des Finances, Patrice Kitebi, est visiblement décontenancé. Pédago, réfléchi,  Aubin Minaku propose au gouvernement des pistes en vue de la rentabilité de la taxe sur la valeur ajoutée. « Il est donc nécessaire pour le gouvernement, dit-il,  de se poser des questions [notamment, ndlr] sur la fiabilité des données relatives à la récolte de la TVA par les entreprises désignées à cet effet, la problématique de l’encadrement desdites recettes par les agents du fisc et le problème du coulage des recettes publiques ».  le président de l’Assemblée nationale convie également le gouvernement à résoudre l’épineuse question du  fonctionnement du mécanisme « déductibilité-remboursement » en faveur des entreprises ayant payé la TVA en amont. Ce mécanisme s’enlise,  ne fonctionne pas, a regretté le président de l’Assemblée nationale, dans le sens d’aider les entreprises qui paient pourtant la TVA à promouvoir leurs activités productives en vue de permettre à l’Etat d’espérer un accroissement continue des recettes publiques, pour autant que l’Etat se bute à rembourser des montants colossaux au secteur privé à ce sujet. L’on sait, par exemple, que les entreprises minières de la Chambre des Mines de la FEC (Fédération des entreprises du Congo) attendaient encore, début 2014, le remboursement de TVA de près de 400 millions de USD. Pourtant, dans le budget 2014, le gouvernement a prévu quelque 1.822,6  milliards  de  FC, à titre de transferts  et  interventions  de  l’État, pour l’apurement  des  arriérés  sur  les contributions  internationales  au  cours  de  l’exercice  2013,  à  la rationalisation du fonds spécial d’intervention et à la prise en charge de la
TVA remboursable. Hélas, les opérateurs économiques n’ont rien vu venir. De l’avis de la FEC, principal patronat r-dcongolais, si ce remboursement se fait aux échéances réglementaires, les équilibres macroéconomiques tant vantés par le gouvernement dégringoleraient comme un château des cartes.

Sassou n’est pas venu faire son mea culpa, mais parler commerce et pont route-rail Brazza-Kin-Ilebo

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Les experts de deux Congo se retrouvent ce mardi 23 septembre à Kinshasa en vue  de la relance du  commerce transfrontalier entre Kinshasa et Brazzaville qui, il est vrai, a commencé à manquer de tout. La rencontre des experts de Kinshasa est la conséquence de la dernière rencontre entre Sassou Nguesso et Joseph Kabila.
Chargé par  la CEEAC, Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale de diriger le pont route-rail devant relier Brazzaville à Kinshasa  puis Kinshasa à Ilebo, Denis Sassou, a récemment effectué le déplacement de la capitale de la RDC. Sassou a tout à gagner. Tout naturel, il joue à l’apaisement après le pogrom que les Zaïrois, les ressortissants de la RDC, comme on les appelle toujours de l’autre rive du fleuve du Congo, ont subi, il y a peu.
Dès 2015, le PAPN, le  terminal à conteneurs  du port autonome de Pointe-Noire pourra traiter près de 650 000 conteneurs par an. L’objectif est de franchir à terme la barre symbolique de 1 million de conteneurs. Le Congo tient donc  à se renforcer comme la voie de transit privilégiée, obligée entre ses voisins enclavés d’Afrique centrale et le golfe de Guinée… Mais pour mériter son titre de pays de transit, il reste au Congo à réaliser une connexion digne de ce nom avec le grand voisin qu’est la RD Congo. Le cabinet de consulting français EGIS a déjà rendu son étude de faisabilité  sur le projet Pont route-rail, Brazzaville-Kinshasa-Ilebo, réalisée sur demande du Secrétariat général de la CEEAC, Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, à Libreville.  Il est acquis que c’est à Maluku, à près de 60 km du centre-ville de Kinshasa, que  sera jeté le pont devant relier par route Kinshasa et Brazzaville. A l’autre rive, à Brazzaville,  le pont  sera construit  au niveau de l’intersection de la RN 1(Route nationale n01)  et du CFCO, Chemin de fer Congo Océan, qui tous deux relient Pointe-Noire à Brazzaville où sera construit un nouveau port, un port sec de 2 000 ha, destiné à stocker des marchandises  à destination de la RDC. Ce n’est plus que question de calendrier pour le début des travaux. Pas seulement. L’implication de Kinshasa compte aussi… énormément.  Sans doute que Sassou a subtilement, astucieusement, fait amende honorable  et obtenu la mansuétude de Kabila, mais il reste que l’opinion publique, particulièrement dans la région de Kinshasa, mettra longtemps pour oublier  les dernières expulsions sauvages de Brazzaville. Aussi redoutant l’asphyxie du port de Matadi, l’élite Ne Kongo hostile au projet pont route-rail, reste sur le-qui-vive.
Pold LEVI Maweja

Des militaires accusés de tracasseries : Province Orientale, le commandant de l 3ème zone de défense menace de sévir !

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Les commerçants de la route qui va de Kisangani au district de l’Ituri, en Province Orientale, accusent les militaires de tracasseries sur le tronçon situé entre Niania et Mambassa, à quelque 400 km à l’est de Kisangani. Selon ces opérateurs économiques, chaque individu, enfant comme adulte, doit payer 500 francs congolais (0,50 centimes de dollars américains) à chacun des sept points de contrôle installés sur ce tronçon de 250 km. Le commandant de la 3e zone de défense des Forces armées de la RDC (FARDC) promet de mettre un terme à cette pratique.
Selon la société civile locale, c’est depuis une année que cette situation dure.
A chaque point de contrôle, tout passager doit remettre sa carte d’électeur aux militaires pour enregistrement. La reprise de la carte est alors conditionnée par le paiement des 500 francs congolais.
Plusieurs véhicules passent la nuit à ces points de contrôle et les passagers dépourvus de ce montant sont brutalisés.
Un commerçant témoigne :
«Sur ces 7 barrières, ça fait 3 500 francs, en quittant Mambasa jusqu’à Niania. Disons, dans chaque véhicule, s’il y a 100 personnes, on doit donner 50 000 francs congolais [environ 55 dollars américains] par barrière.»
Le commandant de la 3e zone de défense des FARDC, le général-Major Léon Mushale, juge cette situation inacceptable.
«L’armée n’a pas pour mission d’étouffer la population qu’elle est sensée protéger», a-t-il affirmé, promettant de vérifier la situation auprès de commerçants avant de «réagir énergiquement» contre les militaires impliqués dans cette tracasserie.

Pour avoir donné leur avis contre la révision de la Constitution : L’Eglise catholique et Kengo wa Dondo vilipendés sous l’indifférence du CSAC

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Ces lieutenants de la MP se servent de la télévision nationale, « l’Eglise au milieu du village », pour débiter des insanités.  L’Eglise catholique et le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, sont victimes d’insultes et autres attaques verbales inacceptables par certains lieutenants de la Majorité présidentielle, depuis quelques jours. Pour cause, ils ont clairement montré leur position contre la révision de la Constitution, et surtout l’article 220 qui limite le nombre et la durée du mandat du président de la République.
Ce qui impressionne le plus, ces lieutenants de la Majorité présidentielle se servent de la télévision nationale, « l’Eglise au milieu du village », pour débiter des insanités à l’endroit des catholiques et du président du Sénat. Ce, sous l’œil indifférent, frisant la complicité, du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Même le cardinal Monsengwo n’est pas épargné dans ces attaques personnelles.
Les observateurs pensent que ceux qui se livrent à cet exercice antidémocratique sont à court d’arguments, incapables de défendre la révision de la Constitution dans le but de satisfaire les appétits politiques d’une seule personnalité de leur plateforme. Raison pour laquelle ils se comportent exactement comme « Sankara De Kunta », porte-parole d’un grand artiste chanteur de ce pays, en défendant même l’indéfendable, de fois sans l’aval de son leader.
Ce qui s’est passé en direct de la télévision nationale le week-end dernier est pire que ce qu’on reproche au SG de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Jean-Bertrand Ewnga, lors du meeting tenu le 4 août dernier au terrain Sainte Thérèse de N’Djili. N’est-ce pas là une vraie flagrance ? Qu’est-ce que les autorités judiciaires attendent pour lancer des mandats d’arrêts ? Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ?
La MP doit se poser la question de savoir comment, dans sa propre famille politique, bien de personnalités ont, sans aller par le dos de la cuillère, manifesté aussi leur refus de voir l’article 220 de la Constitution être révisé. Ce, après avoir fait la lecture de cette disposition qui « ne peut faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle ». D’autres encore sont de ce même avis, mais hésitent à se prononcer, craignant sans nul doute des représailles de tous ordres.
Chaque Congolais est libre d’être du côté de l’Opposition ou de la Majorité. Mais il faut savoir que la République Démocratique du Congo appartient à tous les Congolais, et le respect de la Constitution doit être de rigueur pur tout le monde, sans exception aucune.
Ceux qui s’évertuent à insulter de grandes autorités de l’Eglise catholique et des institutions, en toute impunité, devront savoir qu’ils reflètent l’éducation reçue de leur famille, et que tous les Congolais les regardent tenir ce genre de propos. Le moment venu, ils seront sanctionnés. Car ils ne reflètent en rien les hommes d’Etat.
Tôt ou tard, ils répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes, exactement comme cela a été le cas avec les anciens mobutistes après la chute de leur régime.
Certains on même trahi la mémoire du maréchal en se métamorphosant en kabilistes, aux côtés de Laurent Désiré Kabila d’abord, puis de Joseph Kabila en suite. Ils appliquent aujourd’hui la même tactique que lors de la deuxième République, alors que c’est cette stratégie qui avait conduit Mobutu à la chute d’abord, puis à la mort.
Pour leurs intérêts personnels, ils n’ont pas hésité d’abandonner Sese Seko pour contracter des alliances contre nature avec leurs propres tombeurs. Ce n’est qu’en République Démocratique du Congo qu’on peut trouver cette espèce de « politiques ».
LEFILS MATADY

RDC : mystère autour de la découverte des corps de deux soldats

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Dans l’est de la République démocratique du Congo, les corps des deux militaires qui avaient disparu le 11 juin 2014 après les affrontements avec l’armée rwandaise ont été retrouvés, il y a une semaine, non loin d’ailleurs de la zone de combat.
Ils avaient disparu avec un militant des droits de l’homme alors qu’ils tentaient de rejoindre une équipe d’enquêteurs régionaux venus comprendre les raisons de cette poussée de violences. Depuis trois mois, la société civile et les familles disent pourtant avoir tout fait pour tenter de les retrouver.
«C’est extrêmement grave », se contente de dire Lambert Mende. Le porte-parole du gouvernement congolais se refuse toutefois de commenter une enquête qu’il dit en cours. Silence également de l’auditeur militaire de Goma censé produire un rapport sur cette affaire, et même du porte-parole de l’armée dans la province.
Pourtant, la découverte du premier cadavre, un squelette, date du 12 septembre. Seules les affaires retrouvées ont permis de l’identifier comme le capitaine Ngindi Toto du 322e bataillon. Une mission d’enquête régionale, accompagnée par des militaires congolais, a été envoyée sur place dès le lendemain pour collecter les restes de l’officier, mais selon plusieurs sources, il manque – entre autres ossements – le bassin du capitaine Ngindi Toto, ce qui entraîne alors des recherches supplémentaires.
C’est ainsi que le lendemain, le 14, un nouveau corps est découvert dans la même zone, celui du porté disparu le lieutenant John Towa. Ce corps en état de décomposition était-il déjà là la veille ? Impossible, jure la société civile qui accuse le Rwanda d’avoir détenu puis exécuté les deux officiers congolais. Autre mystère : comment expliquer les états de décomposition différents entre les corps des deux officiers ? Les familles demandent au gouvernement congolais de les aider à comprendre.
    

2 commentaires sur “RDC : mystère autour de la découverte des corps de deux soldats

  1. Aussi longtemps que Kagame restera au pouvoir,et que nous congolais resteorns dans les querrelles du genre révision constitutionnelle,gouvernement de cohésion nationale,…,Kagame fera tout ce qu’il veut sur la RDC.
  2. Un gouvernement des traitres irresponsables. Et ils continuent de soutenir ce petit taxi man a la tête du pays. En Israël, un vrai État souverain de ce nom, leurs soldats ne peuvent être traités de la sorte. Seulement dans mon pays la RDC vendu aux rwandais par une classe politique médiocre et un président rwandais analphabète. Révoltant n’est-ce-pas?

RDC : les églises prêchent contre la modification de la constitution

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L’Eglise catholique a vulgarisé ce dimanche le message de la Conférence épiscopale nationale du 14 septembre lancé depuis le Vatican. Dans toutes les paroisses, les officiants ont livré le contenu du message aux fidèles intitulés «Sauvons la Nation » et dans lequel la CENCO qualifie toute tentative de modification de la Constitution, qui garantit l’alternance, de « voie sans issue ». Une prise de position qui a irrité le gouvernement. Les fidèles étaient nombreux, dimanche, dans les différentes paroisses pour écouter les messages des évêques « Sauvons la nation ».
Cet appel est à la base d’une polémique entre la Conférence épiscopale nationale et le gouvernement, et a été lu au cours des cultes. « Les évêques n’ont pas tort, ils ont raison, les évêques sont des citoyens congolais comme les membres du gouvernement. La situation politique les intéresse au même titre qu’elle intéresse
D’autres affirment être au courant de certaines stratégies : « Nous voulons dénoncer la machination que la majorité est en train de monter et de séduire l’opposition en leur proposant les postes de vice-président pour obtenir la révision constitutionnelle ».
Depuis cette bisbille entre la CENCO et le gouvernement, la chanson « Nakomitunaka» est remise sur la deuxième chaîne de la télévision nationale. Dans cette oeuvre, l’auteur s’interroge : « Pourquoi Dieu, Jésus-Christ, les saints sont-ils toujours représentés par des personnages blancs ? D’où vient donc le noir ? » Un message directement destiné au Vatican.

RDC : deux groupes parlementaires boycottent toute plénière sur la révision de la constitution

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L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’Union pour la nation congolaise ( UNC), principaux partis d’opposition de la RDC, ont annoncé dimanche suspendre la participation de leurs groupes parlementaires à toute plénière qui aura pour objectif de modifier la Constitution de la RDC.
« Nous suspendons notre participation à toute plénière qui aura pour ordre du jour le débat général sur les projets de lois du gouvernement portant organisation des élections ainsi que sur celui ayant trait à la révision de la constitution », indique une déclaration politique de l’opposition lue dimanche par le président du groupe parlementaire UDPS, Samy Badibanga.
« Étant donné que toutes ces initiatives contribuent à la dégradation de l’environnement général des élections avec comme conséquence de vicier dangereusement l’intégrité, la crédibilité et la transparence du processus électoral », estiment les deux groupes parlementaires dans la déclaration. Selon la déclaration, l’UDPS et l’UNC ont aussi suspendu jusqu’à nouvel ordre leur participation aux activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI.

Elections en RDC : l'UE invite au dialogue pour éviter une "impasse".

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23/09/14
 
L'Union européenne a invité mardi la République démocratique du Congo à "dialoguer" avec l'opposition pour l'organisation des prochaines élections, afin d'éviter une "impasse" dans ce pays plongé dans une crise politique depuis la présidentielle de 2011.
 
"Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse", écrit la Mission de suivi électoral de l'UE dans le résumé du rapport final sur son séjour dans le pays en mai et juin.
 
La RDC traverse une crise politique depuis les élections présidentielle et législatives de 2011, remportées par le chef de l'Etat sortant Joseph Kabila et ses alliés. L'opposition n'a jamais accepté ces résultats et la communauté internationale a dénoncé de nombreuses irrégularités. Aucune des autres élections qui devaient avoir lieu depuis lors ne s'est tenue. En vue d'achever le cycle électoral avant la prochaine présidentielle prévue pour 2016, les autorités ont inversé le calendrier en annonçant la tenue de scrutins locaux pour 2015, avant les élections provinciales et les sénatoriales.
 
L'opposition et de nombreux acteurs de la société civile ont dénoncé ce changement de calendrier et se sont élevés contre le projet de loi de révision constitutionnelle déposé par le gouvernement afin que les députés siégeant dans les assemblées provinciales soient élus désormais au scrutin indirect.
 
Dimanche, une coalition de députés de l'opposition ont annoncé qu'ils refuseraient de participer aux débats sur ce texte devant être examiné au cours de la session parlementaire en cours, ainsi que sur les différentes lois devant fixer le cadre des prochaines échéances électorales. Ils soupçonnent que la révision constitutionnelle ne soit le prétexte à un changement de Constitution pour permettre au président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se maintenir au-delà de 2016.
 
La mission de l'UE a rappelé que les Vingt-Huit sont prêts à soutenir le processus électoral moyennant "certaines améliorations"Comme l'ONUl'UE recommande aux autorités congolaises de publier un "calendrier électoral complet, consensuel et assorti d'un budget détaillé" afin de permettre aux bailleurs de fonds d'aider à l'organisation des élections.
 
Assemblée nationale:
l’UDPS et l’UNC&alliés boycottent les plénières sur la révision constitutionnelle.
http://www.7sur7.cd/images/ro.png
22/09/14
 
Les groupes parlementaires UDPS et Alliés ainsi que l’UNC et alliés décident de ne plus prendre part aux plénières consacrées à l’organisation des élections ou à la révision constitutionnelle. Ils demandent aussi à leurs représentants à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) de suspendre leur participation à cette institution. Dans une déclaration faite dimanche 21 septembre à Kinshasa, ces députés ont dénoncé le non-respect des textes dans la conduite des affaires de l’Etat. Le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, Samy Badibanga, espère que le pouvoir en place pourra comprendre la nécessité d’engager des discussions avec l’opposition sur des questions précises.
 
«Ce n’est pas un dialogue ouvert, mais plutôt un dialogue dans la perspective des élections», a précisé Samy Badibanga.
 
Concernant la tenue d’une éventuelle rencontre de l’opposition, le président du groupe parlementaire UDSP et Alliés a réaffirmé les exigences de l’opposition.
 
«Premièrement, avoir un calendrier électoral et acceptable par tous,deuxièmement avoir une loi électorale adoptée par consensus ettroisièmement ne pas toucher à la constitution et ne pas avoir de changement de constitution», a dit Samy Badibanga.
 
Samy Badibanga souhaite que cette démarche soit suivie par tous les députés de l’opposition.
 
Les députés de groupes parlementaires UDPS et Alliés ainsi que l’UNC et alliés demandent par ailleurs au président de l’Assemblée nationale de respecter l’article 130 de la constitution qui règle la question de la concurrence de l’initiative de loi. Le texte dispose que «l’initiative des lois appartient concurremment au Gouvernement, à chaque député et à chaque sénateur.»
 
Faisant allusion aux projets de loi portant organisation des élections, ces députés estiment que ces derniers ne devraient pas faire objet d’un quelconque arbitrage du bureau. En 2012, le député Sessanga avait déjà déposé une proposition de loi pour modifier la loi électorale. Il ne restait plus que la programmation de cette proposition pour examen à la plénière. L’opposition estime qu’il faut examiner la proposition de Sessanga qui porte sur la même matière que le projet du gouvernement et a l’avantage d’avoir été déposée plus tôt.
 
Les opposants estiment aussi que l’attitude du bureau qui veut soumettre à l’examen le projet de loi du Gouvernement est une tentative de passage en force.

Réclamant un dialogue sans exclusive: Kinshasa, l’Opposition dans la rue ce samedi!

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Le 24/09/2014
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https://lh3.googleusercontent.com/-Oz4Ip06jSo4/U9_wCW9exdI/AAAAAAAA5dU/sWP1g6BB9vo/IMG_0330.JPG?imgmax=800

 Les forces politiques et sociales, hostiles à la révision constitutionnelle ou au changement de la Constitution ont décidé d’explorer toutes les voies possibles, notamment, celle d’enclencher des actions de grande envergure pour ne pas faire avaler aux Congolais, la couleuvre d’une démarche qu’elles qualifient de suicidaire.
 
Dans un pays post-conflit ou une nation est encore fragile sur le plan sécuritaire, estime-t-elle qu’il faille au préalable, sauvegarder et consolider la paix, chèrement acquise au prix d’énormes sacrifices. Ainsi, c’est dans le but de manifester son ras-le-bol que l’Opposition politique, en collaboration avec toutes les forces politiques et sociales, décide de battre le macadam, ce samedi 27 septembre 2014. 
 
C’est ce qui ressort de la lettre du Front de refus contre la révision constitutionnelle, adressée au Gouverneur de la Ville province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, en date du 17 septembre 2014, avec copie pour information au ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières ainsi qu’au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo.
 
La dite lettre a été bel et bien réceptionnée par toutes les parties, le jour même et pense-t-on, qu’il ne devrait se poser aucun problème majeur dès lors que l’Hôtel de Ville avait promis, en date du vendredi 12 septembre dernier, de laisser ces forces politiques et sociales organiser leur marche à une date autre que celle du 13 septembre. 
 
Toujours au sujet de la marche, des informations supplémentaires reprises dans un communiqué adressé à l’Hôtel de Ville stipulent que, celle-ci partira du Stade municipal de Masina, dans la Commune de Masina pour prendre les boulevards Lumumba, Sendwe et Triomphal, avec comme point de chute, le terrain situé en face du Stade des Martyrs.
 
D’une pierre deux coups
 
Dans l’entendement des organisateurs, la cohésion tant souhaitée s’éloigne davantage de l’environnement politique congolais, par le simple fait que les concertations nationales, organisées il y a une année, n’ont pas abordé les questions fondamentales sur la bonne marche de la nation. Et par conséquent, elles ont été vidées de leurs subsistances et ne représentent, à ce jour, aucun impact, dès lors que les vrais protagonistes n’y avaient pas participé.  
 
Ce faisant, le Front de refus contre la révision constitutionnelle fera d’une pierre deux coups. Ce qui veut dire, que ce sera le moment propice pour demander à la Monusco de convoquer le dialogue politique, conformément à l’esprit et à la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098 du Conseil de sécurité de Nations Unies. En outre, d’exiger la libération des détenus politiques et d’opinion et dénoncer toute tentative de réviser la Constitution en vigueur ou d’en élaborer une nouvelle. Eugène Khonde

"La RDC a besoin d'un président très fort et légitime".

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Par: rédaction
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20/09/14 - 22h21  Source: Belga

 
L'ONU estime que la République démocratique du Congo (RDC) a besoin d'un président "très fort et légitime" et est prête à soutenir le cycle électoral devant mener à la présidentielle de 2016, à condition que la Constitution du pays soit respectée.
 
Dans un entretien à l'AFP, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler, avertit aussi que le désarmement des rebelles rwandais présents dans l'est reste l'une des priorités de la mission de l'ONU dans le pays (Monusco).
 
"Tout le monde, les Congolais, la communauté internationale (...) a un intérêt à avoir un président très très fort et légitime", déclare M. Kobler dans son bureau du quartier général de la Monusco à Kinshasa. "Il faut avoir une légitimité dans le processus électoral et le respect de la Constitution comme partout dans le monde", souligne-t-il.
 
Arrivé au pouvoir en 2001, le président Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections libres depuis l'indépendance du pays en 1960. Il a été réélu pour cinq ans en 2011, mais la communauté internationale avait dénoncé des fraudes massives et l'opposition n'a jamais accepté le résultat du scrutin. Aux termes de la Constitution de 2006, résultat de la transition politique ayant permis de mettre fin à la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
 
Mais, depuis plusieurs mois, une question monopolise le débat politique: le président et son clan sont soupçonnés de vouloir modifier la Constitution pour rester au pouvoir au-delà de cette date. Cette idée est défendue ouvertement par des membres de la Majorité présidentielle (MP) et l'opposition craint qu'elle ne soit mise à exécution au cours de la session parlementaire qui a débuté lundi. A l'ordre du jour de cette session figure un projet de révision constitutionnelle, destiné à permettre d'organiser avant 2016 certaines élections en retard du fait de la crise politique ouverte en 2011.
 
Lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a averti qu'il ne fallait "pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution" en faisant sauter ses "articles intangibles", en particulier celui qui interdit toute révision destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels. A la question de savoir si M. Kabila perdrait de sa légitimité si une telle modification était introduite, M. Kobler répond: "c'est un processus qui est discuté ici, j'ai entendu que le chef du Sénat (...) en a parlé. Je crois qu'il faut respecter la Constitution".
 
Ces conditions remplies, pour que l'ONU puisse soutenir financièrement l'organisation des élections de 2015-2016 (locales, sénatoriales, provinciales, puis présidentielle et législatives), le chef de la Monusco souhaite la publication de leur calendrier complet "le plus vite possible"."Je sais de ma propre expérience que si on nous demande de soutenir les élections, il faut avoir huit mois de préparation", explique celui qui fut représentant spécial de l'ONU en Irak avant de prendre ses fonctions à Kinshasa en juillet 2013.
 
Mais l'ONU se soucie aussi de la situation sécuritaire dans l'Est, où pullulent encore des dizaines de mouvements armés: "le groupe armé le plus important à combattre, ce sont les FDLR" (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), tranche M. Kobler. Le désarmement des rebelles rwandais présents dans l'est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel un certain nombre des chefs des FDLR sont accusés d'avoir participé, passe pour être l'une des conditions d'un règlement des conflits qui secouent les Grands Lacs depuis vingt ans.
 
Les FDLR ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire et ont jusqu'au 2 janvier pour déposer les armes. Ce "processus est bloqué" et n'enregistre aucun progrès depuis la mi-juin, regrette M. Kobler, qui veut malgré tout "leur donner la chance" de se rendre avant que la Monusco "puisse vraiment les combattre" avec le soutien de l'armée congolaise.

Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.

Assemblée nationale: l’UDPS et l’UNC&alliés boycottent les plénières sur la révision constitutionnelle.

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22/09/14
 
Les groupes parlementaires UDPS et Alliés ainsi que l’UNC et alliés décident de ne plus prendre part aux plénières consacrées à l’organisation des élections ou à la révision constitutionnelle. Ils demandent aussi à leurs représentants à la commission électorale nationale indépendante (Ceni) de suspendre leur participation à cette institution. Dans une déclaration faite dimanche 21 septembre à Kinshasa, ces députés ont dénoncé le non-respect des textes dans la conduite des affaires de l’Etat. Le président du groupe parlementaire UDPS et Alliés, Samy Badibanga, espère que le pouvoir en place pourra comprendre la nécessité d’engager des discussions avec l’opposition sur des questions précises.
 
«Ce n’est pas un dialogue ouvert, mais plutôt un dialogue dans la perspective des élections», a précisé Samy Badibanga.
 
Concernant la tenue d’une éventuelle rencontre de l’opposition, le président du groupe parlementaire UDSP et Alliés a réaffirmé les exigences de l’opposition.
 
«Premièrement, avoir un calendrier électoral et acceptable par tous,deuxièmement avoir une loi électorale adoptée par consensus ettroisièmement ne pas toucher à la constitution et ne pas avoir de changement de constitution», a dit Samy Badibanga.
 
Samy Badibanga souhaite que cette démarche soit suivie par tous les députés de l’opposition.
 
Les députés de groupes parlementaires UDPS et Alliés ainsi que l’UNC et alliés demandent par ailleurs au président de l’Assemblée nationale de respecter l’article 130 de la constitution qui règle la question de la concurrence de l’initiative de loi. Le texte dispose que «l’initiative des lois appartient concurremment au Gouvernement, à chaque député et à chaque sénateur.»
 
Faisant allusion aux projets de loi portant organisation des élections, ces députés estiment que ces derniers ne devraient pas faire objet d’un quelconque arbitrage du bureau. En 2012, le député Sessanga avait déjà déposé une proposition de loi pour modifier la loi électorale. Il ne restait plus que la programmation de cette proposition pour examen à la plénière. L’opposition estime qu’il faut examiner la proposition de Sessanga qui porte sur la même matière que le projet du gouvernement et a l’avantage d’avoir été déposée plus tôt.
 
Les opposants estiment aussi que l’attitude du bureau qui veut soumettre à l’examen le projet de loi du Gouvernement est une tentative de passage en force.
 
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