Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour
Viewing all 7879 articles
Browse latest View live

Exclusivité : Tournée de Félix Tshisekedi à Mbuji Mayi, plein na plein !...


ACTU Radio OKAPI

$
0
0

Radiookapi.net : 24 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 24 Sep 2014 12:39 PM PDT
Orphée de Mythe vit entre Atlanta aux USA et Montréal au Canada. Il a quitté la RDC depuis 2001 pour raison d’études. Il est diplômé en Music business et ingénierie sonore avec une formation en musique classique. Ce chanteur de RnB  fait partie d’un duo qui s’appelle GNAX. Il était de passage à Kinshasa pour [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 12:25 PM PDT
Le gouvernement provincial du Katanga démarre, en mi-octobre, les travaux de réfection du pont Luizi pour désenclaver l’axe routier Kabalo-Kalemie (Katanga). Ce pont avait été détruit lors de la guerre du RCD en 1998. Le gouvernement provincial du Katanga et ses partenaires (le Pam et la FAO) se sont engagés, mercredi 24 septembre, pour la reconstruction [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 11:14 AM PDT
Plus de 130 gouvernements, compagnies et groupes représentant la société civile ont signé une « déclaration sur les forêts ». Ce document a été signé mardi 23 septembre à l’occasion du sommet de l’Onu sur le climat qui a eu lieu à New-York. Cet engagement vise à préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique. Présent à [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 10:57 AM PDT
Le Tout Puissant Mazembe a debuté les séances d’entraînements, mercredi 24 septembre, pour préparer le match retour des demi-finales de la Ligue des champions de la Caf qui l’oppose, dimanche 28 septembre, à l’Entente sportive Setif, au stade de Kamalondo, à Lubumbashi. Les Corbeaux ont regagné leur fief (Lubumbashi) le mardi 23 septembre dans la soirée, en provenance [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 10:56 AM PDT
L’Hôpital général de référence de Dipumba, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) manque, depuis près d’un mois, d’eau potable et du courant électrique. Les professionnels de la santé de cet hôpital affirment être actuellement en difficulté de stériliser les matériels de laboratoire, de la salle des interventions chirurgicale et bien d’autres matériels. Cependant le  médecin directeur ad intérim, affirme [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 10:44 AM PDT
La Province Orientale, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu sont les provinces les plus touchées.
  
Posted: 24 Sep 2014 10:37 AM PDT
L’actualité sportive de ce mercredi a été dominée par la préparation des deux équipes congolaises (Mazembe et Vclub) pour les matches des demi-finales retour de la Ligue des champions de la Caf. La délégation de l’AS V Club, forte de 40 personnes dont 19 joueurs, quitte Kinshasa ce mercredi pour la Tunisie. De son côté, le [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 09:10 AM PDT
Dix-sept personnes ont été kidnappées entre le 5 et le 27 août dans le territoire d’Ango, à plus de 500 kilomètres au Nord de Kisangani (Province Orientale). L’administrateur du territoire, Jean-Pierre Mulenge, qui l’a révélé la semaine dernière à une délégation de la Monusco attribue ces enlèvements aux rebelles ougandais de la LRA. Ces rebelles [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 08:29 AM PDT
La conférence hebdomadaire des Nations unies de ce mercredi 24 septembre à Kinshasa a traité les sujets suivants : Activités de la Monusco Activités de l’Equipe-pays Situation militaire Le verbatim de cette conférence de presse est également disponible ici. Vous pouvez télécharger ci-dessous la présentation des activités des agences des Nations unies: 240914-a-f-Conference-00 Vous pouvez aussi [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 08:12 AM PDT
Le premier sujet de l’émission «Echos d’économie » de ce mercredi se consacre au Guichet unique de la Direction provinciale des recettes de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) qui ne fonctionne plus depuis plusieurs jours. Le gouvernement a jugé bon de résilier le contrat avec la Société hologramme qui a installé les matériels informatiques de cette structure financière. Dans [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 06:43 AM PDT
L’As VClub quitte Kinshasa mercredi 24 septembre pour la ville de Sfax (Tunisie), où elle croise CS Sfaxien dans le cadre des demi-finales retour de la 18è édition de la Ligue des champions de la Caf. Ce match se joue samedi 27 septembre. La délégation vclubienne est composée d’une quarantaine de personnes dont 19 joueurs. [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 06:34 AM PDT
Six morts et une dizaine de blessés ont été enregistrés mercredi 17 septembre dans deux accidents de circulation sur la route nationale n°1 comprise sur le tronçon Kinshasa-Bandundu. Selon la police de circulation routière (PCR), ces accidents ont été causés par l’excès de vitesse. Les accidents de circulation avec morts d’hommes se produisent souvent à [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 05:10 AM PDT
Le chef de l’État  Joseph Kabila a investi dimanche dernier par ordonnance présidentielle les soixante-huit membres du Conseil économique et social. Cet organe a pour mission de formuler les propositions concrètes pour améliorer le vécu quotidien du congolais. Ces  propositions seront soumises au Gouvernement, au Parlement ou au président de la République. -Comment analyser la [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 04:54 AM PDT
La société civile de Kipese attribue cet accident à la surcharge du camion qui transportait plus de 10 tonnes de pommes de terre.
  
Posted: 24 Sep 2014 04:45 AM PDT
127 cas de menaces contre des défenseurs des droits de l’homme ont été enregistrés à Uvira, dans le Sud-Kivu, entre septembre 2013 et septembre 2014. Une ONG membre du réseau de protection des défenseurs des droits de l’homme dans ce territoire l’a affirmé dans son rapport. Le point focal de ce réseau, Claude Habamungu Mihigo, a [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 04:26 AM PDT
Le magazine Okapi Service fête ces 5 ans ce 24 septembre 2014. Du lundi au vendredi, cette émission à caractère social produit des reportages sur des faits de société, des chroniques et donne la parole aux spécialistes issus des différents domaines de la vie : santé, éducation, habitat, droit, démocratie, agriculture, environnement, emploi, etc. -Quel [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 04:25 AM PDT
En ce cinquième anniversaire du magazine des faits de société Okapi Service de Radio Okapi, des défis s’imposent pour augmenter l’audimat dans un environnement marqué par la concurrence. -Quelles sont les attentes des auditeurs fidèles d’Okapi Service ? Jody Nkashama échange sur ce sujet avec Ben Kabamba, responsable de la planification et Giscard Kusema, expert [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 03:22 AM PDT
Les voyageurs du train courrier «Palme d’or», en provenance de Kindu (Maniema), sont bloqués depuis trois jours à la gare de Kamina, à 600 km au nord de Lubumbashi (Katanga). Selon une source proche de la Société nationale des chemins de fer congolais (SNCC) à Kamina, une panne de locomotives justifie ce blocage. Entre-temps, les [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 03:03 AM PDT
Les ONGD Acaj, SFVS et Lipadho demandent à l’Assemblée nationale de soumettre au débat de sa session en cours la proposition de loi endossée par le député Balamage, qui sert à lutter contre l’impunité en RDC, à uniformiser les peines pour les auteurs en supprimant de droit la peine de mort. Il s’agit d’une loi [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 03:03 AM PDT
Des élèves de l’EPII Lodja dans la commune de Kasa-Vubu (Kinshasa) éprouvent de sérieuses difficultés pour s’exprimer en français. La majorité de ces élèves attribuent cette situation aux enseignants qui, selon eux, dispensent certains cours en lingala et pas en français. Ils estiment qu’il faut que leur école rende l’expression française obligatoire afin de relever leur [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 24 Sep 2014 03:00 AM PDT
L’ONG Action pour la protection et l’encadrement de l’enfant (APEE) organise depuis mardi 23 septembre, avec l’appui financier de l’Unicef, à Gbadolite (Equateur), un atelier de lutte contre les violences sexuelles. Cette rencontre vise aussi a réfléchir sur l’amélioration de la prise en charge de 250 survivantes des violences sexuelles dans les villes de Zongo, [...]
  
Posted: 24 Sep 2014 12:03 AM PDT
Revue de la presse du mercredi 24 septembre 2014 «Frappe chirurgicale à la police nationale : six groupes de bandits armés neutralisés!», titre Forum des As. «L’événement est d’une telle densité qu’il ne mérite pas de passer sous silence. Le Général Célestin Kanyama, commissaire provincial de la police à Kinshasa, a réussi un coup de [...]
  
Posted: 23 Sep 2014 11:59 PM PDT
Le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grand Lacs (CIRGL), Alphonse Ntumba Luaba, estime que la page de la guerre est tournée en RDC et que le processus de paix a atteint un certain seuil d’irréversibilité. Il l’a affirmé lundi 22 septembre, à New York (Etats-Unis), au cours de la 4e réunion [...]
  
This posting includes an audio/video/photo media file: Download Now
Posted: 23 Sep 2014 11:46 PM PDT
68 personnes ont été atteintes par le virus Ebola à Djera, 41 en sont mortes.
  

MATATA PONYO : CRIMES DE GENOCIDE ET CONTRE L'HUMANITE

$
0
0
A L’ATTENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE AUGUSTIN MATATA PONYO
----------------------------------------------------------------------------------------
 
Concerne : Crimes sur les Députés honoraires « HCR-PT »
 
En complément à notre lettre ouverte du 16 septembre 2014, nous vous transmettons ci-jointe, la liste des Honorables Députés honoraires, anciens membres du Haut Conseil de la République « HCR-PT » décédés à la suite descrimes de génocide et contre l’humanité que vous continuez à perpétrer sur eux et leurs familles respectives depuis 2001.
Telle est la liste dont l’actualisation est en cours, mais qui constitue la meilleure preuve des dits crimes, annexée à nos différentes réclamations et plaintes que nous avons demandé à notre Comité de suivi de déposer auprès des différentes juridictions internationales dont la Cour pénale internationale « CPI », en vue de recouvrer tous nos droits.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de nos profonds regrets.
 
Prosper NDUME PELE Nzogu
Honorable Député honoraire/Conseiller de la République
 
A L’ATTENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE AUGUSTIN MATATA PONYO
-------------------------------------------------------------------
LISTE DES DEPUTES HONORAIRES ANCIENS MEMBRES DU HAUT CONSEIL DE LA REPUBLIQUE PARLEMENT DE TRANSITION « HCR-PT » DECEDES
 
 I.      Province de Bandundu
1.     Roger GISANGA
2.     PATSHAMU NGOBEDJU
3.     GAZUMBA LOZO Albert
4.     KASENDE MAVU OLEKO
5.     MPETI NGAMASUA
6.     IBONGOKI MBOKUNGU
7.     KOKOPAKA
8.     UNGENDA N’SELE Roger
9.     KIMBAY SHWALA
10.NGAMBO MAKOKO
11.MANDUNGU BULA NYATI
12.TABASENGE
13.MUYULU MUNBONGA AARON
14.MWANZA VALERE
15.PAKHE KAPUKA
16.KABAMBA YONGO
17.PROF. KAKEZ EKIR NKAZ
   
II.       PROVINCE DE BAS-CONGO
1.     NSONI ZAMANKO
2.     PROF. NGOMA NGAMBO
3.     PROFESSEUR BAYONA BAMEYA
4.     MPOLO MPENGE LOMBE
5.     KUNKU MAMPWELE EMMANUEL
6.     MAMAN KASAVUBU HORTENSE
7.     DIMBELE MAYAMBU
8.     KINGU
9.     KAMBU MADI
10.           MAYIMBI MA TSE TSE
11.           MAVUNGU-MA-KINKELA
12.           LUEMBA MWA-DI-NZANZA
13.           LUNIANGA MPIDI LUBOSA
14.           BAVELA VUADI KI TSHAKALA
15.           VANGU PEZO
16.           KINKELA –VI-NKAN’SY MORENO
17.           BANIKINA BAYANG CHARLES
18.           KWAMI MAMBU
19.           LUNGWANA NDOSIMAO
20.           KHOMBA PETELO
21.           VANGU MAMWENI 
 
III.      PROVINCE DE L’EQUATEUR
1.     MOKAKO LINGA
2.     KOLI ELOMBE
3.     LIAMBA LIKINDA
4.     LIHAU EBWA MARCEL
5.     BOANGA IKELA
6.     DIMWANY ESO ENGEYA
7.     LOKWA BOBANDJOLA
8.     IMBELE MOSALA
9.     BONGOMBE BOHULU
10.      MPONDJA BAYELI
11.      LOKETO DONGO BULI
12.      BONDONGA W’OLUKU MICHEL
13.      BOOTO W’ITAMBAL
14.      Dr LUKULA za LOKULA
15.      NZETO NGOGBE
16.      BARAMOTO
17.      SIAZO SITEMBE
18.      ITONGA LOMBOTO
19.      ALENGE GBEGBE
20.      EFOLE BOLEMA
21.      MANDI ANDRE
 
 
IV.      PROVINCE DU KASAI OCCIDENTAL
1.     KASALA KALAMBA KABUADI
2.     KATENDE MUKALA
3.     NTUMBA TSHIDIBI
4.     MWAMBA NTUMBA
5.     PROFESSEUR NANGE KUDITA
6.     MPUTU MUBADI MPUTU
7.     IYOLO KAMUMBENGE
8.     NKOLE WA KANDE
9.     TSHIASHALA MUANA BANZA
10.                       MBAYA NGANG CORNEILLE
11.                       HEMBI BABADI
12.                       MUVUMBA KAMAYI GILBERT
13.                       ILUNGA DIBWE LWAKAMANYABO
14.                       FUAMBA KABAMBI
15.                       KAMUINA NSAPO KABEYA
16.                       MUTOMBO MUANA MUTEBA
17.                       TSHILESA MUKENGE
18.                       SUMBULA A KANSOVU
19.                       LOMBE LELE
20.                       RAMAZANI C.
21.                       BAKASHIKA BANTU
  
V. PROVINCE DU KASAI-ORIENTAL
1.     MUKUNA WA MPUTU
2.     NTITE TSHIMBALANGA
3.     MUKEBA BWILA CRISPIN
4.     KANDOLO DISASI
5.     KABUYA KARAMOTO
6.     MILAMBU KATAMBWE
7.     MULUMBA LUKOJI CRISPIN
8.     NGALULA MPANDANJILA
9.     NGOY NDUBA
10.                 BOLENGA MBELENGE
11.                 MUNSEMBE MOMU
12.                 OTOKO OKITA SOMBO
13.                 DIOWO ODUDU
14.                 KASONGO MUKUNDJI
15.                 KAPENA MULENGELE
16.                 MUYA TSHIONGO
17.                 NTUMBA KATSHINGU
18.                 TSHIMPUMPU LUCIEN
19.                 NSUMPI TSHIMANGINDA
20.                 SHIMBA MUKADI
21.                 KALALA MUELA MUKENI 
 
VI.         PROVINCE DU KATANCA
1.     KABONGO MWAMBA
2.     MUKALAYI KAHATA
3.     KIMPESA MBUYU MUJINGA
4.     DEMATONG KATWAMBA
5.     KAKWATA WA KAKWATA ROBERT
6.     KAFAND TSHINGEJ
7.     BUPE WA BUPE
8.     KABIMBI NGOY
9.     KILENGWE FELIX
10.                 LULU NGOY MENA
11.                 NDAY KAEMBE KASONGO
12.                 FREDERIC KIBASSA MALIBA
13.                 NGUZ-A-KARL-I-BOND
14.                 MANGI MUYANGE
15.                 MWEMA SIMBI
16.                 KABWEBU MWEPU
17.                 SENGA KITENGE RAPHAEL
 
VII. PROVINCE KINSHASA
1.     LIKUTU EDOUARD
2.     BEMBA SAOLONA
 
VIII. PROVINCE DU MANIEMA
1.     ME MUNANGA WA NDOLANGA
2.     KATAMBA BAB’BO MUK.AKP.
3.     MASSOUDY LUMINA
4.     KASONGO ONYA NDJADI
5.     SALEH BIN SALEH
6.     SAMINE MATABU MUKEBWA
7.     KAYUMBA OMARI
8.     KATSHUNDJU KE WANDI
9.     OPANGU NGOMBE MALEKANI
10.                 NGENGELE MUYANGI
11.                 ABERI MWINYI
12.                 OMEKONGO KITOKO
 
IX. PROVINCE  DU NORD-KIVU
1.     LUMBU LUMBU
2.     KAKARA YEKIZA
3.     PALUKU SIVIRWA
 
X. PROVINCE ORIENTALE
1.     OMBILINGO
2.     YANGE ANDRE
3.     LENGEMA DULIA MARCEL
4.     ASSASSE LOTONGO Victor
5.     BALEKOMOSO
6.     MBINDJO MUGENYI
7.     BANDOBASU LÉOPOLD
8.     BUDJO BUDI
9.     MALASI  MALIBA (CNE)
10.                 BOYOKO ATILA’OSWANE
11.                 LIONGA AKAFOMO Albert
12.                 ANGOVA MBIA TSADIOMBE
13.                 LIKATA NGENDI
14.                 SINGA BOYENGE (General)
15.                 EKOLO PAMBOSO MANZOY
16.                 NENDAKA BIKA VICTOR
17.                 UCAKI ANYOTH’ANGO
18.                 UKOKO UPIDHIKIC JOSEPH
19.                 TABU MAES
20.                 BAYA JACQUES
21.                 NDETE UNDE MAMBA
22.                 MANDANGO MADRAGULE
23.                 MOKEDE PAUL ROGER
24.                 KOBELE
25.                 MBATAYO
26.                 MILENGO NELIKO
27.                 MOTUMBE MWA LIROYO
28.                  
XI.   PROVINCE DU SUD-KIVU
1.     BALIKE MUNANA KADESI
2.     BIANGA WARUZI
3.     DIEUDONNE BOJI NTOLE
4.     NDEGE CHONGERA RAPHAEL
5.     CHIYOKA BASHIGE
 
 
N.B. Cette liste date de 2009. Son actualisation est en cours.
 
LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE AUGUSTIN MATATA PONYO
------------------------------------------------
 
Kinshasa, le 16 septembre 2014
 
Objet : Crimes de génocide et contre l’Humanité sur les           -------- Députés honoraires, membres du « HCR-PT »
 
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
 
La nature a voulu qu’entre vos mains, par un dessein politique excentrique, se retrouve aujourd’hui scellé le sort des citoyens congolais, particulièrement ceux qui ont rendu d’éminents services à la Nation.
De la même manière que vous traitez avec un humanisme tout particulier les anciens joueurs de l’équipe nationale « les Léopards », vainqueurs de coupes d’Afrique en 1969 et 1974, en suspendant  abjectement leurs droits, vous vous distinguez par une contenance atypique vis-à-vis des Honorables Députés honoraires, anciens membres du Haut Conseil de la République « HCR-PT ».
En effet, après avoir sensiblement minoré le montant de leurs créances pourtant bien légales, à travers une commission qui a travaillé plus d’une année durant, pour des raisons connues de vous-même, vous continuez à en bloquer le paiement alors que le rapport vous a été transmis depuis bientôt sept mois !
A l’instar de vos prédécesseurs, vous avez choisi d’ignorer les problèmes vitaux qui se posent cruellement à ces dignes fils du pays et à leurs familles respectives, à savoir que la plupart de décès répertoriés sont dus au manque de soins médicaux élémentaires, aux stress accumulés du fait du sort des enfants non scolarisés et à la dislocation de plusieurs foyers conjugaux à cause des difficultés d’ordre matériel.
Point n’est besoin de rappeler à votre Excellence, qu’en 14 ans, les différents gouvernements qui se sont succédés et ressemblés, ont battu tous les records du monde en réalisant une moyenne de 7,8 morts/mois dans les familles des Députés anciens membres du « HCR-PT », soit 1.593 décès répartis comme suit :
        Députés décédés : 426/739
        Epouses décédées : 366/738
        Enfants décédés : 801
 
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
 
Nous osons croire que la mission qui vous est confiée, consiste à gérer au quotidien la société congolaise pour le bien-être de tous ses membres sans distinction.
Nous sommes cependant, indignés de constater que vous vous engagez à sacrifier des familles entières de vos compatriotes au moment où vous excellez personnellement dans le privilège des dépenses de prestige et d’intérêt personnel.
Nous avons fini par avoir la confirmation du fait que vous vous conformez aux instructions de la haute hiérarchie qui a toujours reproché aux anciens membres de l’institution « HCR-PT » d’avoir voté en avril 1997, deux Résolutions relatives à la Nationalité –zaïroise- et aux Réfugiés !
Il nous revient que l’ordre de nous décimer en douceur serait fondé sur la volonté de priver « les ennemis politiques » que nous sommes, de moyens !
Forts de nous savoir victimes des crimes de génocide et contre l’Humanitéainsi clairement justifiés en tant qu’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’une partie de la population, d’une part, et violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d’un groupe d’individus inspirée par des motifs politiques, raciaux, philosophiques, d’autre part, nous avons tenu à vous adresser la présente lettre ouverte.
Nous tenons à attirer votre attention sur le double fait que vous avez ainsi opté pour la politisation d’un acte de droit, d’une part, et vous portez  devant l’Histoire, à votre tour, un lot de responsabilité de tous les désastres subis par nos nombreuses familles déjà si paupérisées et endeuillées, d’autre part.
Obligés et déterminés à recourir à toutes les voies de droit pour que justice soit faite, nous vous prions de croire, Excellence Monsieur le premier ministre, en l’expression de nos profonds regrets.
 
Honorable Prosper NDUME PELE Nzogu
Député honoraire
Ancien Conseiller de la République.
 

Opposition: méga marche de protestation, ce Samedi 27 septembre

$
0
0
Les principaux partis  de l'opposition dont l'UNC et l'UDPS appellent à la marche de protestation, ce samedi 27 septembre sur toute l'étendue du territoire nationale.

A cet effet, une note de demande d'autorisation se trouve sur la table du gouverneur Kimbuta et les gouverneurs des provinces.

Il s'agit de s'opposer à la révision de la constitution, peu importe l'article pré-visé, dont la nature est de contourner l'article 220 en vue de  prolonger le mandat de Joseph Kabila au delà de 2016.

Le 13 septembre, des  heurts entre manifestants ( Unc et Udps) et la police ont été signalés à Gombe (Kinshasa), Masimanimba, Goma, Bukavu. L'on a enregistré des cas de décès dans le Kivu dont trois  à Bukavu et plusieurs blessés graves dans le reste des villes.

L'ASHADO, organisation des droits humains a fait part de sa désapprobation et demandé au pouvoir de faire preuve de retenue dans ce genre de manifestation.

Nous considérons que lorsque l'on a des lois injustes, des dispositions illégales, nul n'est tenu de les respecter. Nous devons les ignorer et proclamer notre foi en l'avenir et des vertus démocratiques. Cela passe par le respect des dispositions constitutionnelles. C'est le sens à donner à la marche de ce 27 septembre. Ce mouvement a donc besoin du soutien collectif.

Voici, par ailleurs, la note circulaire de l'UNC à ce sujet.


Awazi Kasele El Hadj

Quel avenir politique pour Joseph Kabila?

$
0
0


RD Congo 2016 : Face au coup de force...
 alt
Le scénario du maintien de Joseph Kabila au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de 2016 se précise malgré une vive opposition de la population qui s’étend jusque dans les rangs de la majorité présidentielle. Selon DESC, la dernière visite privée du Raïs à Washington en compagnie de l’affairiste israélien Dan Gertler vise à obtenir un aval officieux de Barack Obama, Kabila ayant déjà le soutien de ses principaux parrains régionaux, dont celui du Rwandais Paul Kagamé. DESC croit savoir que la visite de la ministre rwandaise des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, en Israël, en même temps que Kabila se rendait à Washington, s’inscrit dans la même entreprise diplomatique destinée à assurer son maintien au pouvoir au-delà de 2016. Evidemment.
 
Le pacte Kabila – Kagamé relancé
 
En effet, la fin du règne de Kabila devrait être synonyme d’un point final à l’économie de pillage qui affecte tragiquement les populations congolaises dans l’Est du pays. Son départ pourrait aussi signifier la fin de l’impunité. Seul Kabila assurait aux dirigeants rwandais et ougandais, responsables de massacres, de viols et de pillage au Congo, de ne pas être traînés en justice. Un autre président à Kinshasa exigerait l’arrestation et l’extradition des dirigeants des deux pays. Une démarche qui devrait mettre Kigali et Kampala sur la paille, privées de « la manne du Kivu », mais surtout mettre les présidents Kagamé et Museveni au pied du mur. Les deux dictateurs, « amputés » de Kabila, pourraient être amenés à devoir rendre des comptes devant la justice pour les souffrances qu’ils ont infligées aux populations de l’Est du Congo. Il est donc « normal » que Rwandais et Ougandais fassent bloc derrière Joseph Kabila qui leur doit beaucoup[1] et à qui ils doivent beaucoup.
 
Les Américains, quant à eux, malgré les sorties médiatiques de Russ Feingold, pourront difficilement passer outre les désidératas de Kagamé, l’enfant chéri des « grandes démocraties » qui sert fidèlement les intérêts mafieux[2] des multinationales[3]. Depuis 1996, les Occidentaux, menés par Washington, savent qu’ils sont les ultimes bénéficiaires de cette économie de pillage[4] que sous-traitent les trois présidents de la région des Grands Lacs[5]. Se pose alors une question juste de bon sens : et le peuple congolais dans tout ça ?
 
Un peuple passé à la trappe ?
 
A Kinshasa, les « politiciens » scrutent ce qui se passe entre Kingakati, Washington, Kigali et Tel-Aviv pour savoir s’ils doivent continuer à s’opposer au coup de force que prépare Kabila ou s’ils doivent se « ranger » pour assurer leurs carrières politiques respectives, voire rester en vie tout simplement. Car, conscient qu’il n’obtiendra pas le soutien des Congolais à son maintien au pouvoir, Kabila mise désormais sur deux options : l’option diplomatique au cœur de ses multiples contacts auprès des Américains, et maintenant des Israéliens par l’entremise de son parrain Kagamé ; et l’option militaire, qui lui a toujours réussi, avec la militarisation à outrance de la Garde républicaine[6], le corps d’armée dont les membres ont lié leur sort au sien.
 
Pour rappel, c’est en menant une répression brutale à Kinshasa en 2006 (plus de 1.000 morts), avec l’aide de la Force européenne (Eufor[7]), que Kabila a pu se maintenir au pouvoir au détriment de Jean-Pierre Bemba. Cinq ans plus tard, il menait une autre répression brutale pour triompher de l’opposant historique Etienne Tshisekedi. Pour 2016, son adversaire le plus actif, Vital Kamerhe, a déjà commencé à compter des morts dans les rangs de ses partisans[8].
 
On prend ainsi peu à peu conscience qu’il ne suffira pas d’être « pour » ou « contre » le maintien de Kabila au pouvoir. Il va falloir se préparer, pour certains, au pire, ce qui recommande un travail de fond et une ferme solidarité entre Congolais au-delà des clivages partisans et de simples déclarations médiatiques. Malheureusement, les Congolais ne devront principalement compter que sur le peu de force qui leur reste. Les « grandes démocraties » aiment le Congo pour ses richesses, pas pour sa population. Dès que l’aval d’Obama est donné, toutes vont se ranger derrière le Raïs, ne réservant au peuple congolais que sourires hypocrites et déclarations de bonnes intentions.
 
 Rester unis : une assurance vie
 
L’enjeu étant d’épargner des vies, dans un pays qui en a tellement perdu (plus de six millions de morts), quelques précautions peuvent être prises individuellement et collectivement. L’une d’elles consiste, pour ceux qui craignent légitimement pour leurs vies et celle de leurs familles, à se mettre en contact avec des avocats ayant pignon sur rue, peut-être de façon groupée pour alléger la charge des honoraires. Les victimes de 2006 et celles de 2011 n’ont jamais obtenu justice. Celles de 2016 devraient bénéficier de garanties longtemps avant le scrutin si les avocats sont préalablement mobilisés à travers le pays pour que des suites judiciaires soient assurées aux victimes du coup de force qui se prépare. Les partis d’opposition et la société civile pourraient inciter les avocats à travailler en réseau et à rester constamment en lien avec le bureau du Procureur de la Cour pénale internationale, même si la juridiction de La Haye est restée étonnamment muette sur les victimes des deux dernières répressions. Des ONG partenaires en Europe et aux Etats-Unis devraient être mises à contribution pour qu’elles veillent à ce que les victimes du coup de force obtiennent justice, même à l’étranger pour pallier les limites des juridictions congolaises.
 
L’affaire Chebeya – Bazana qui a été relancée devant la justice sénégalaise, en février dernier, doit inspirer les opposants congolais, les ONG et les avocats. Ils devraient sensibiliser la population sur le fait que les victimes de la répression politique au Congo ne sont pas condamnées au déni de justice. Lorsqu’elles disposent d’un dossier bien « ficelé » - d’où l’importance des professionnels du droit en ce moment crucial - les victimes ont tout à fait la possibilité d’obtenir justice à l’étranger, en application du principe de compétence universelle sur lequel nous reviendrons dans une publication en cours de rédaction.
 
La chasse au trésor ?
 
La sensibilisation des avocats face au coup de force qui se prépare, ne suffira pas. Les victimes doivent avoir la certitude, non seulement qu’il y aura des suites judiciaires, mais surtout que les rescapés et les familles seront indemnisées. Dans un précédent article[9], nous avons proposé que les patrimoines de Joseph Kabila et des « dignitaires » du régime puissent faire l’objet de recherches approfondies. Que leurs avoirs en banque et leurs principaux biens mobiliers et immobiliers soient localisés, évalués et maintenus sous surveillance citoyenne. Ils pourront être saisis pour servir de caution à l’indemnisation des victimes du coup de force.
 
Selon le journaliste d’investigation américain Richard Miniter, le Raïs, à lui seul, disposerait d’une confortable cagnotte de 15 milliards de dollars[10], de loin plus que Mobutu à la fin de son règne. Le « magot » serait planqué dans des paradis fiscaux[11]. L’affaire qui avait laissé incrédule au départ, compte lus que Mobutu à la fin de son règne. Le « magot » serait planqué dans des paradis fiscaux[11]. L’affaire qui avait laissé incrédule au départ, compte tenu de la misère dans laquelle vivent les Congolais[12], a fini par gagner en crédibilité. La première chaîne de télévision française, TF1, a dernièrement abordé le sujet, ce qui devrait suffire à enlever les doutes sur l’immensité de la fortune accumulée par le président en 13 ans de règne. Il y a sûrement quelqu’un, quelque part dans le monde, qui serait intéressé par la « chasse au trésor ». Il s’agit de débusquer « le magot du Raïs » et des dignitaires du régime. Pour une fois, c’est pour la bonne cause ! Parce qu’il s’agit d’aider un peuple dépouillé et martyrisé à préserver les maigres acquis de sa fragile « démocratie ». C’est-à-dire tout ce qui lui reste.
 
Alors, Congolais et amis du peuple congolais, au boulot !
 
 
Boniface MUSAVULI

L'ONU s'oppose à un 3e mandat de Kabila.

$
0
0


L'ONU DOIT s'opposer, si ce n'est que pour garder
la forme!

Mais, soyez sûrs et certains que l'alternative qu'ils
vont mettre à la place de Kabila ne sera que la
prolongation de son ombre qui n'aura plus qu'à
retourner sa chemise actuelle.

Suivez de près ce que fait l'Église actuellement:
Dans tous les pays du monde, l'Église s'est
depuis toujours rangée au côté des Puissants:
Franco, Hitler pour ne citer que la deuxième moitié
du dernier siècle.

Si vous observez la position de l'Église qui est
le baromètre politique le plus fiable,
vous serez les premiers à savoir le nom de celui
qui gagnera les élections en 2016.

Liliane Kongolo


 
alt
 Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC
 
Dans un entretien à l’AFP, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler, avertit aussi que le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est reste l’une des priorités de la mission de l’ONU dans le pays (Monusco). »Tout le monde, les Congolais, la communauté internationale (…) a un intérêt à avoir un président très très fort et légitime », déclare M. Kobler dans son bureau du quartier général de la Monusco à Kinshasa. « Il faut avoir une légitimité dans le processus électoral et le respect de la Constitution comme partout dans le monde », souligne-t-il.
 
Arrivé au pouvoir en 2001, le président Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960. Il a été réélu pour cinq ans en 2011, mais la communauté internationale avait dénoncé des fraudes massives et l’opposition n’a jamais accepté le résultat du scrutin. Aux termes de la Constitution de 2006, résultat de la transition politique ayant permis de mettre fin à la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
 
Mais, depuis plusieurs mois, une question monopolise le débat politique: le président et son clan sont soupçonnés de vouloir modifier la Constitution pour rester au pouvoir au-delà de cette date. Cette idée est défendue ouvertement par des membres de la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition craint qu’elle ne soit mise à exécution au cours de la session parlementaire qui a débuté lundi. A l’ordre du jour de cette session figure un projet de révision constitutionnelle, destiné à permettre d’organiser avant 2016 certaines élections en retard du fait de la crise politique ouverte en 2011.
 
Lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a averti qu’il ne fallait « pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution » en faisant sauter ses « articles intangibles », en particulier celui qui interdit toute révision destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels. A la question de savoir si M. Kabila perdrait de sa légitimité si une telle modification était introduite, M. Kobler répond: « c’est un processus qui est discuté ici, j’ai entendu que le chef du Sénat (…) en a parlé. Je crois qu’il faut respecter la Constitution ».
 
Ces conditions remplies, pour que l’ONU puisse soutenir financièrement l’organisation des élections de 2015-2016 (locales, sénatoriales, provinciales, puis présidentielle et législatives), le chef de la Monusco souhaite la publication de leur calendrier complet « le plus vite possible ». « Je sais de ma propre expérience que si on nous demande de soutenir les élections, il faut avoir huit mois de préparation », explique celui qui fut représentant spécial de l’ONU en Irak avant de prendre ses fonctions à Kinshasa en juillet 2013.
 
Mais l’ONU se soucie aussi de la situation sécuritaire dans l’Est, où pullulent encore des dizaines de mouvements armés: « le groupe armé le plus important à combattre, ce sont les FDLR » (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), tranche M. Kobler. Le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel un certain nombre des chefs des FDLR sont accusés d’avoir participé, passe pour être l’une des conditions d’un règlement des conflits qui secouent les Grands Lacs depuis vingt ans.
 
Les FDLR ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire et ont jusqu’au 2 janvier pour déposer les armes. Ce « processus est bloqué » et n’enregistre aucun progrès depuis la mi-juin, regrette M. Kobler, qui veut malgré tout « leur donner la chance » de se rendre avant que la Monusco « puisse vraiment les combattre » avec le soutien de l’armée congolaise. -
 
Mambo wa Lumona
Roaming around all continents

REVELATIONS BOMBE: Complot Rwandais Contre la R.D.C. et les U.S.A.

$
0
0

REVELATIONS BOMBE: Complot Rwandais Contre la R.D.C. et les U.S.A.



Published on Sep 22, 2014
DEPUIS 2001, PAUL KAGAME ET ALIAS JOSEPH KABILA DONNENT DES IDENTITES CONGOLAISES A DES MILLIERS DES RWANDAIS QUI ONT EMIGRES AUX U.S.A. COMME DES CONGOLAIS, APRES AVOIR FALSIFIER L'HISTOIRE DE L'EST DU CONGO ET INTRODUIT CE DOCUMENT SECRET AUX U.S.A. ET AILLEURS, DANS UN PROGRAMME DONT LE BUT ETAIT D'AIDER LES CONGOLAIS...

Opposition: La marche de ce samedi 27 septembre est autorisée

$
0
0
Opposition: La marche de ce samedi 27 septembre est autorisée

Le Gouverneur Kimbuta vient d'autoriser la marche que l'Opposition organise ce samedi 27 septembre. Nous espérons que ses collègues des autres provinces lui  emboîteront le pas.

C'est la troisième fois consécutive, en moins de deux mois,  que l'hôtel de ville aura permis à la population de se faire entendre dans  la rue, le Parlement ayant cessé de la représenter.  

Après le 4 août, place  Sainte Thérèse, Ndjili et le 13 septembre qui n'a pas donné  pleine mesure par l'attitude d'une frange de  l'opposition, tiède,préférant se cantonner dans un coin reculé plutôt que de prendre d'assaut les lieux stratégiques de la ville, voici enfin venue l'autorisation consacrant la marche de ce samedi 27 septembre.

La marche est signée: UNC de Vital Kamerhe, Udps d'Etienne Tshisekedi que conduit de main de maître, le secrétaire général, Bruno  Mavungu, Udemo de Zanga Mobutu,  Mpce de Jean Claude Mvuemba, PT de Stev Mbikay, Rcd de Nyamwisi,  et tant d'autres de même force.

Les kinoises et kinois ainsi que leurs concitoyens des provinces vont se rassembler et s'émouvoir  dans les endroits aménagés à cette fin pour crier leur colère et dire  non à un Joseph Kabila après le 19 décembre 2016, non à la retouche d'une partie ou un tout constitutionnel.

Soyons tous sur les lieux, ce samedi 27 septembre. L'événement sera couvert et suivi  simultanément au Sud Kivu, Bas-Congo, Bandundu, Maniéma, Province orientale, Equateur, Katanga , Kasaï oriental, Kasaï occidental et Nord Kivu.


Awazi Kasele El Hadj


Voici le  communiqué



Discours du chef de l’état, joseph Kabila, à la 69 ème session ord de l'AG des NU

$
0
0
Discours du chef de l’état, joseph Kabila, à la 69

Madame la Présidente, je me réjouis d’être parmi vous ce jour pour apporter, une fois encore, la contribution de la République démocratique du Congo au débat sur le présent et l’avenir de l’humanité.

Je m’en réjouis d’autant plus que cette 69ème session ordinaire de l’Assemblée générale de notre organisation se tient dans une conjoncture internationale particulièrement délicate, marquée par 3 phénomènes, qui, si nous n’y prenons garde vont retarder à coup sûr la réalisation de l’objectif ainsi fixé.

Je vais citer le terrorisme, la résurgence en Afrique de la maladie à virus Ebola et des nombreuses atteintes à la paix en divers endroits de la planète.

En dépité des louables efforts déployées aussi bien par les Etats que par les organisations internationales, le terrorisme, une des formes extrêmes de l’intolérance humaine, continue à faire dans le monde des victimes aussi nombreuses qu’innocentes. L’Afrique, jadis épargnée par cette forme de violence aveugle, en est aujourd’hui l’épicentre. Les populations de la Lybie, du Mali, du Kenya, de la Somalie, du Nigeria et de tant d’autres pays de l’Europe, d’Amérique et d’Asie sont ainsi régulièrement endeuillées par des attentats, des prises d’otages et des exécutions sommaires. Y faire collectivement face s’impose à tous les Etats membres de notre organisation.

A la fois commune une obligation morale et comme la seule stratégie efficace si nous voulons éradiquer sûrement et rapidement cette barbarie. Et depuis la dernière session de l’Assemblée générale, un problème majeur de santé publique perturbe tout autant la marche de l’Afrique vers son développement. Il s’agit des pertes en vies humaines que le virus Ebola inflige à certains pays de l’Afrique subsaharienne soit en de 6 mois, plus de 2000 morts dont une quarantaine dans mon propre pays. L’Afrique mène un combat héroïque contre ce virus. Elle mérite d’être soutenue. Je saurai gré à la communauté internationale qui, consciente que, au-delà des populations africaines aujourd’hui touchées, c’est l’humanité toute entière qui est menacée, à témoigner aux pays affectés une solidarité à la fois touchante et efficace.

Je remercie la Communauté internationale pour son appréciable appui technique et logistique dans la riposte contre cette épidémie. Je forme le vœu de voir à l’avenir ce bel exemple de fraternité humaine prendre le pas sur la concurrence aveugle à laquelle nous assistons si souvent et se manifester avec autant de ferveur dans d’autres secteurs. Quant à la République démocratique du Congo, touchée pour la septième fois, elle a non seulement réussi à contenir cette nouvelle épidémie, là où elle avait éclaté, dans le territoire de Boende dans la province de l’Equateur, mais aussi apporter son concours à la lutte contre l’épidémie à l’Afrique de l’Ouest.

Et aujourd’hui qu’elle a pratiquement maîtrisé la situation sur son territoire, la République démocratique du Congo est prête à envoyer de nouveau ses experts dans les autres pays affectés. Je saisis cette occasion pour annoncer du haut de cette tribune que forte de son expérience de plus de 30 ans dans la gestion des épidémies d’Ebola, la République démocratique du Congo va mettre en place, dès le mois d’octobre prochain, d’un centre de formation pluridisciplinaire pour former un personnel de santé à même de répondre en qualité et en quantité aux besoins des pays africains qui sont ou seraient à l’avenir touchés par ce type d’épidémie.

Madame la président, quant aux guerres qui embrasent diverses parties du monde, notamment le Moyen-Orient, l’Ukraine, la Syrie, l’Iraq, la Lybie et la République centrafricaine, il y a lieu, d’une part de rappeler que notre organisation a été créée à la suite d’une guerre mondiale, afin de mettre en place des mécanismes capables de prévenir sinon de gérer des situations qui n’apportent au monde que le deuil et la désolation. Et d’autre part, de se demander pourquoi des décennies après la conférence de San Francisco, l’humanité parait à ce point incapable de préserver et de garantir la paix. Conscient qu’en ce domaine tout apport est le bienvenu, je voudrais réaffirmer l’engagement de la République démocratique du Congo d’œuvrer sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde. C’est dans cette optique que s’inscrit la présence des contingents congolais de l’Armée et de la Police en République centrafricaine.

 
Madame la présidente, la question de la paix est fondamentale. Car sans la paix, l’humanité ne saura pas réaliser et mettre en pieuvre un programme transformateur de développement comme le veut le thème central de la présente session. Cet objectif ne sera pas non plus atteint tant que le terrorisme n’aura pas été contenu et les épidémies telles que Ebola vaincues. D’expérience, nous Congolais, savons qu’il n’y a pas de défis qui ne puissent être relevés pour peu qu’il ait la volonté, la méthode et la détermination. Vous savez tous où en était mon pays il y a à peine 13 ans, je suis heureux de vous dire ce jour, que la République démocratique du Congo est de nouveau un pays debout. Un pays où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage.

Un pays dont l’économie est l’une des plus dynamiques du Continent, avec un taux d’inflation proche de zéro, un taux de croissance au-dessus de la moyenne africaine depuis près d’une décennie et des réserves d’échanges en constante augmentation. Un pays en pleine reconstruction où routes, écoles, hôpitaux et infrastructures diverses sont construits en nombre et en rythme sans précédent. Sur le plan politique, la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale demeurent nos objectifs prioritaires. A ce propos, je réaffirme la tenue prochaine des élections, conformément au calendrier arrêté par l’institution nationale compétente à savoir la Commission électorale nationale indépendante.

Toutes les dispositions sont prises pour que notre pays en sorte plus apaisé, plus unis et plus fort. Sur le plan sécuritaire, le dialogue politique, la diplomatie et l’action militaire ont été minutieusement combinées afin de nous rapprocher sûrement de l’objectif que nous nous sommes fixés : d’éradiquer les forces négatives de notre territoire, contribuant ainsi à ramener la paix dans l’est de notre pays comme avec les pays limitrophes, en vue de consolider cette paix et d’améliorer les conditions sociales de nos populations, nous travaillons à l’amélioration du climat des affaires afin de stimuler des investissements et favoriser une plus grande création des valeurs ajoutées locales et de créer davantage d’emplois.

 
Madame la présidente, comme on peut s’en rendre compte, mon pays a résolument mis le cap sur la reconstruction, le développement et l’émergence avec pour ambition la victoire sur la pauvreté, l’injustice et les inégalités sociales. La tâche est certes ardue, et il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif ultime. Mais c’est avec enthousiasme et abnégation que le peuple congolais s’acquitte de cette tâche, déterminé comme jamais à rendre irréversible cette marche vers le progrès et à propulser le pays à un niveau de développement à la mesure de ses potentialités.

Pour y parvenir, il nous faut à tout prix préserver la stabilité. C’est donc à cette stabilité que nous allons dorénavant consacrer la primeur de nos efforts, et nous comptons sur l’accompagnement de nos partenaires dans la priorisation de tout ce qui pourrait y concourir.

Madame la présidente, avant de clore mon propos, permettez-moi de rappeler le plaidoyer récurent de la République démocratique du Congo pour une juste représentation de l’Afrique dans les organes de prise de décision des Nations Unies, particulièrement au sein du Conseil de sécurité.

Il n’est pas normal, en effet, que l’Afrique, continent auquel appartient six des dix économies les plus dynamiques du monde aujourd’hui, dont le taux de croissance et la jeunesse de la population augurent d’un statut de puissance démographique et qui, de part ses forêts, ses réserves d’eau douce et ses terres arables, est incontournable dans la mise en œuvre des stratégies de développement durable, ne dispose pas de siège permanent au sein de l’organe de notre organisation chargée de veiller sur la paix et la sécurité internationale. Il est temps, plus que temps, que cela change. C’est une question de justice, c’est aussi la condition de notre efficacité collective. Madame la présidente, je vous remercie pour votre aimable attention.

Ci-après l’intégralité de ce discours combien important du Chef de l’Etat Joseph Kabila.

Madame la Présidente,

Je me réjouis d’être parmi vous ce jour pour apporter, une fois encore, la contribution de la République Démocratique du Congo au débat sur le présent et l'avenir de l'humanité.

Je m'en réjouis d'autant plus que cette 69ème session ordinaire de l’Assemblée Générale de notre Organisation se tient dans une conjoncture internationale particulièrement délicate, marquée par trois phénomènes qui, si nous n’y prenons garde, vont retarder à coup sûr la réalisation de l’objectif ainsi fixé. Je veux citer le terrorisme, la résurgence en Afrique de la maladie à virus Ebola et les nombreuses atteintes à la paix en divers endroits de la planète.

En dépit des louables efforts déployés aussi bien par les Etats que par les organisations internationales, le terrorisme, une des formes extrêmes  de l’intolérance humaine, continue à faire, dans le monde, des victimes aussi nombreuses qu'innocentes.

L’Afrique, jadis épargnée par cette forme de violence aveugle, en est aujourd’hui l'épicentre. Les populations de la Libye, du Mali, du Kenya, de la Somalie, du Nigeria et de tant d’autres pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie, sont ainsi régulièrement endeuillées par des attentats, des prises d'otages et des exécutions sommaires.

Y faire collectivement face s'impose à tous les Etats membres de notre Organisation, à la fois comme une obligation morale, et comme la seule stratégie efficace, si nous voulons éradiquer surement et rapidement cette barbarie.

Depuis la dernière session de l'Assemblée Générale, un problème majeur de santé publique perturbe tout autant la marche de l'Afrique vers son développement. Il s'agit des pertes en vies humaines que le virus Ebola inflige à certains pays de l’Afrique subsaharienne soit, en moins de six mois, plus de 2.000 morts, dont une quarantaine dans mon propre pays.

L’Afrique mène un combat héroïque contre ce virus.

Elle mérite d'être soutenue. 

Je suis gré à la communauté internationale qui, consciente que, au-delà des populations africaines aujourd'hui touchées, c'est l’humanité toute entière qui est menacée, a témoigné aux pays affectés une solidarité à la fois touchante et efficace.

Je remercie la communauté internationale pour son appréciable appui technique et logistique dans la riposte contre cette épidémie. 

Je forme le vœu de voir à l'avenir ce bel exemple de fraternité humaine prendre le pas sur la concurrence aveugle à laquelle nous assistons si souvent, et se manifester avec autant de ferveur dans d’autres secteurs.

Quant à la République Démocratique du Congo, touchée pour la septième fois, elle a non seulement réussi à contenir cette nouvelle épidémie là où elle avait éclaté, dans le territoire de Boende, Province de l'Equateur, mais aussi apporté son concours à la lutte contre l’épidémie en Afrique de l’Ouest.

Et aujourd'hui qu'elle a pratiquement maitrisé la situation sur son territoire, la République Démocratique du Congo est prête à envoyer de nouveau ses experts dans les autres pays affectés. 

Je saisis cette occasion pour annoncer, du haut de cette tribune que, forte de son expérience de plus de trente ans dans la gestion des épidémies d’Ebola, la République Démocratique du Congo va mettre en place, dès le mois d'octobre prochain, des centres de formation pluridisciplinaires pour former un personnel de santé à même de répondre, en qualité et en quantité, aux besoins des pays africains qui sont ou seraient à l'avenir touchés par ce type d'épidémie.

Madame la Présidente,

Quant aux guerres qui embrasent diverses parties du monde, notamment le Moyen Orient, l’Ukraine, la Syrie, l’Irak, la Libye et la République Centrafricaine, il y a lieu, d'une part, de rappeler que notre Organisation a été créée à la suite d’une guerre mondiale, afin de mettre en place des mécanismes capables de prévenir, sinon de gérer des situations qui n’apportent au monde que le deuil et la désolation et, d'autre part, de se demander pourquoi, des décennies après la Conférence de San Francisco, l’humanité parait à ce point incapable de préserver et de garantir la paix.

Conscient qu’en ce domaine, tout apport est le bienvenu, je voudrais réaffirmer l’engagement de la République Démocratique du Congo d’œuvrer sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde. C’est dans cette optique que s’inscrit la présence des contingents congolais de l’armée et de la police en République Centrafricaine.

Madame la Présidente,

La question de la paix est fondamentale ; car, sans la paix, l’humanité ne saura pas réaliser et mettre en œuvre « un programme transformateur de développement » comme le veut le thème central de la présente session. Cet objectif ne sera pas non plus atteint tant que le terrorisme n'aura pas été contenu et des épidémies, telles qu’Ebola, vaincues.

D’expérience, nous Congolais, savons qu’il n'y a pas de défi qui ne puisse être relevé, pour peu qu'il y ait de la volonté, de la méthode et de la détermination.

Vous savez tous où en était mon pays, il y a à peine treize ans. 

Je suis heureux de vous dire ce jour que la République Démocratique du Congo est de nouveau un pays debout. 

Un pays où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage.

Un pays dont l'économie est l'une des plus dynamiques du continent, avec un taux d'inflation proche de zéro, un taux de croissance au-dessus de la moyenne africaine depuis près d'une décennie et des réserves de change en constante augmentation.

Un pays en pleine reconstruction où routes, écoles, hôpitaux et infrastructures diverses sont construits en nombre et à un rythme sans précédent.

Sur le plan politique, la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale demeurent nos  objectifs prioritaires. A ce propos, je réaffirme la tenue prochaine des élections, conformément au calendrier arrêté par l’institution nationale compétente, à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante.

Toutes les dispositions sont prises pour que notre pays en sorte plus apaisé, plus uni et plus fort.

Sur le plan sécuritaire, le dialogue politique, la diplomatie et l'action militaire ont été judicieusement combinées afin de nous rapprocher surement de l'objectif que nous nous sommes fixé d'éradiquer les forces négatives de notre territoire, contribuant ainsi à ramener la paix dans l'Est de notre pays, comme avec les pays limitrophes. 
En vue de consolider cette paix et d’améliorer les conditions sociales de nos populations, nous travaillons à l’amélioration du climat des affaires afin de stimuler les investissements, de favoriser une plus grande création de valeur ajoutée locale, et de créer davantage d’emplois.

Madame la Présidente,

Comme on peut s’en rendre compte, mon pays a résolument mis le cap sur la reconstruction, le développement, et l'émergence, avec pour ambition la victoire sur la pauvreté, l’injustice et les inégalités sociales.

La tâche est certes ardue et il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre l'objectif ultime.

Mais, c'est avec enthousiasme et abnégation que le peuple congolais s’acquitte de cette tâche, déterminé, comme jamais, à rendre irréversible cette marche vers le progrès, et à propulser le pays à un niveau de développement à la mesure de ses potentialités.

Pour y parvenir, il nous faut à tout prix préserver la stabilité. 

C’est donc à cette stabilité que nous allons dorénavant consacrer la primeur de nos efforts. Et nous comptons sur l'accompagnement de nos partenaires dans la priorisation de tout ce qui pourrait y concourir.

Madame la Présidente,

Avant de clore mon propos, permettez-moi de rappeler le plaidoyer récurrent de la République Démocratique du Congo pour une juste représentation de l’Afrique dans les organes de prise de décisions des Nations Unies, particulièrement au sein du Conseil de Sécurité. 

Il n'est pas normal, en effet, que l'Afrique, continent auquel appartiennent six des dix économies les plus dynamiques du monde aujourd'hui, dont le taux de croissance et la jeunesse de la population augurent d'un statut de puissance démographique et qui, de par ses forêts, ses réserves d'eau douce et ses terres arables est incontournable dans la mise en œuvre des stratégies de développement durable, ne dispose pas de sièges permanents au sein de l'Organe de notre organisation chargé de veiller sur la paix et la sécurité internationales.

Il est temps, plus que temps, que cela change.

C'est une question de justice.

C'est aussi la condition de notre efficacité collective.

Madame la Présidente,

Je vous remercie de votre aimable attention.

Président Joseph Kabila KABANGE

26/09/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

$
0
0

JKK, dit « le président aphone », a parlé ! Le fait en soi est suffisamment exceptionnel pour que l’actualité dans la presse congolaise soit dominée par son discours à la 69éme session de l’Assemblée générale des Nations unies àNew York.
Discours de Joseph Kabila

C’est sous le titre: «Joseph Kabila : ‘Je suis heureux de vous dire que la RDC est de nouveau un pays debout’» que Radio Okapi puble du discours de JKK le résumé suivant :
 « Je suis heureux de vous dire ce jour que la RDC est de nouveau un pays debout, un pays où la paix retrouvée se consolide chaque jour davantage », a affirmé le président de la République, Joseph Kabila, jeudi 25 septembre, à la 69e assemblée générale de l’Onu qui s’est tenue à New-York. Dans son discours, le président congolais a notamment parlé de la question de terrorisme dans le monde, la résurgence de l’épidémie d’Ebola et les nombreuses atteintes de la paix dans divers endroits du pays. Parlant de la question sécuritaire et politique de son pays, le président Joseph Kabila s’est réjoui que son pays « soit de nouveau debout ». « Vous savez tous où en était mon pays il y a à peine 13 ans (…). La RDC est un pays dont l’économie est l’une des plus dynamiques du continent avec un taux d’inflation proche de zéro et un taux de croissance au-dessus de la moyenne africaine depuis près d’une décennie (…) », s’est félicité le président de la RDC.    
Joseph Kabila a indiqué que la RDC est aussi en pleine reconstruction avec des routes, écoles, hôpitaux et infrastructures diverses qui sont construits en nombre et à un rythme sans précédent.     
Évoquant la question des élections prévues en 2016, il a souligné que la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale demeurent des objectifs prioritaires
« A ce propos, je réaffirme la tenue prochaine des élections conformément au calendrier arrêté par l’institution nationale compétente, à savoir la Commission électorale nationale indépendante », a indiqué le président de la RDC. Joseph Kabila a assuré que toutes les options sont prises pour que « le pays en sorte plus apaisé, plus uni et plus fort ».       
Il a également réaffirmé l’engagement de la RDC d’œuvrer sans relâche pour la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde.        
S’exprimant sur la question de la résurgence d’Ebola en Afrique, le président de la RDC a assuré que ce virus a été maîtrisé dans son pays.
 « Depuis la dernière session de l’Assemblée générale, un problème majeur de santé publique perturbe l’Afrique vers son développement. Il s’agit des pertes en vies humaines que le virus Ebola inflige à certains pays d’Afrique subsaharienne. En moins de six mois, plus de 2 000 morts [sont comptés] dont une quarantaine dans mon propre pays »a poursuivi le président de la RDC. Quant à la RDC touchée pour la 7efois par le virus d’Ebola, Joseph Kabila s’est réjoui que son pays ait non seulement réussi à contenir cette nouvelle épidémie dans le territoire de Boende mais ait aussi apporté son concours à la lutte contre l’épidémie en Afrique de l’Ouest: « Et maintenant qu’elle a pu maîtriser la situation sur son territoire, la RDC est prête à envoyer de nouveau ses experts dans les autres pays affectés », a promis le président de la RDC, qui a aussi annoncé la mise en place dès le mois d’octobre prochain « des centres de formations pluridisciplinaires pour former un personnel de santé à même de répondre en qualité et en quantité aux besoins des pays africains qui sont ou qui seraient à l’avenir touchés par ce type d’épidémie ».

(En attendant qu’une version de ce discours soit disponible dans un format quelconque de traitement de texte, ce qui ne saurait tarder, on peut en écouter l’enregistrement audio sur le site de Radio Okapi. NdlR)

Commentaires de la presse

Une chose frappe dès l’abord, et l’on pouvait s’y attendre à propos d’un discours qui se voulait un tour d’horizon, est que chaque commentateur réagit en fonction du thème qui lui paraît mériter la priorité et de ce que JKK en a dit, ou déplore au contraire qu’il n’en ait rien dit ou n’en ait pas dit assez.

Ainsi, Le Phare, sous le titre « 
Assemblée générale des Nations Unies : lutte contre le virus Ebola, Joseph Kabila annonce la création des centres multidisciplinaires de formation » s’intéresse au virus d’Ebola et à la lutte antiterrorriste.   
« Dans son discours prononcé hier devant l’assemblée générale des Nations Unies, le président Joseph KABILA a vanté l’expérience de la RDC en matière de la lutte contre l’épidémie EBOLA, il  a solennellement annoncé à cette occasion la création au mois d’octobre prochain d’un centre multidisciplinaire pour former des personnes capables de répondre aux besoins des pays affectés par ce fléau. La RDC, a-t-il précisé, dispose d’une expérience éprouvée pour avoir contenu ce virus qui, à ce, jour a déjà tué 40 personnes.
 En ce qui concerne le terrorisme qui a pris de l’ampleur et qui menace  le monde entier, le président de la République a noté que le continent africain, naguère épargné en est devenu l’épicentre. Il a ainsi cité  des Etats comme le Mali, le Nigéria, le Kenya, la Libye et la Somalie. Il va donc falloir engager un combat sans relâche pour espérer venir à bout de ce mal qui risque de constituer un frein au développement et à la paix sur la planète Terre.
Concernant la recrudescence des guerres à travers le monde, particulièrement en Syrie, en Irak, en Lybie, en République Centrafricaine et au Soudan du Sud, il y a lieu de rappeler d’une part que l’Onu a été créée à la suite de deux guerres mondiales mais que d’autre part, il est étonnant que l’humanité ne soit pas en mesure de garantir la paix et la sécurité. C’est la raison pour laquelle, a indiqué Joseph KABILA, que « mon pays qui sort d’une longue expérience douloureuse similaire, est intervenu en Centrafrique avec des contingents militaires et policiers pour sauver cet Etat voisin et frère des affres d’une guerre civile affreuse ».
Parlant de l’état des lieux de son propre pays, Joseph KABILA a souligné que la paix en RDC se consolide davantage de jour en jour, l’économie connait une inflation proche de zéro et un taux de pcroissance plus élevé que la moyenne des Etats du continent. Le pays est en pleine reconstruction avec des routes, écoles, hôpitaux  construits à un rythme sans précédent. Tous les indicateurs sont au vert, a insisté le président de la République. De même, le gouvernement a fourni des efforts pour améliorer le climat des affaires en vue de favoriser la création des emplois et les conditions sociales des travailleurs. Bref, la RDC a mis le cap vers la consolidation de la paix sociale, la lutte contre la pauvreté et l’injustice.       
 Sur le plan politique, il a fait état de la consolidation de la cohésion nationale, et toutes les conditions sont réunies pour conduire à des élections apaisées prévues pour l’année prochaine selon le calendrier présenté par la Commission Electorale Indépendante. Cependant, le chef de l’Etat a souligné que l’un des objectifs poursuivis consiste à préserver la stabilité et pour cela, il compte sur l’accompagnement des partenaires extérieurs traditionnels et tous ceux qui seront intéressés à venir investir au Congo Démocratique. 
 L’Afrique doit occuper une place de choix dans les organes de prise des décisions de l’ONU. Ce plaidoyer pour une juste représentation se base sur le fait que l’on retrouve sur le continent africain six Etats les plus riches au monde, des immenses et variés réservoirs en eaux douces, en forêts et en minerais rares, ce qui le rend incontournable pour la sauvegarde de la paix et du progrès sur la planète. La paix constitue un objectif majeur pour vaincre le terrorisme, a conclu le chef de l’Etat congolais ».
Dans son article intitulé : « Attendu sur la révision constitutionnelle à New York, "Kabila reste silencieux"»,Forum des As constate que ceux des Congolais qui attendaient Joseph Kabila sur le débat de la révision ou non de la Constitution en ont eu pour leur pari. sur la révision constitutionnelle, Kabila est resté silencieux.
Selon ce journal, les Congolais étaient pourtant nombreux à attendre Joseph Kabila sur le débat de la révision ou non de la Constitution, alors que le chef de l’Etat est resté silencieux sur cette question qui est, pourtant, au centre des manœuvres politiques dans le microcosme politique et dans des pans importants de la Société civile. «Le halo de mystère qui entoure la position du Raïs sur la problématique d’une éventuelle modification de la Loifondamentale demeure épais. S’il a abordé le chapitre électoral, c’était juste pour confirmer la tenue prochaine des élections conformément au calendrier de la Ceni», explique FdA.
C’est ce dernier aspect du discours que retient justement La Prospérité, qui titre «Respect du calendrier de la CENI : 2015, Joseph Kabila confirme les élections locales!». 
Pour ce journal, l’espoir est permis après que le chef de l’Etat a confirmé la tenue des élections locales, municipales et urbaines, selon le chronogramme annoncé par la centrale électorale congolaise, l’unique structure compétente en la matière, assurant que toutes les dispositions ont été prises, pour la réussite du processus électoral. Le quotidien rapporte aussi la revendication du chef de l’Etat, au nom de ses collègues des pays africains, la place qui revient au continent noir dans les sphères de l’Onu, plus particulièrement, au niveau du Conseil permanent de Sécurité. «Il y va du bon sens, pour une structure telle que celle-là, créée naguère sur les cendres de la guerre mondiale et dont la vocation était, depuis des lustres, de ramener tous les peuples du monde au diapason de s’assurer mutuellement de la considération mutuelle et de la dignité dues aux êtres humains, sans discrimination, ni injustice, conformément à sa Charte fondatrice», affirme ce journal, rapportant les propos du chef de l’Etat.
L’Avenir titre à la Une « Kabila : La RDC est un pays debout »         
Du haut de la tribune de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Joseph Kabila a rappelé qu’il y a 13 ans que la Rd Congo fut dévastée et déchirée par des rébellions et des guerres. Mais, à présent, la RDC est un pays debout, qui a retrouvé la paix, une paix qui se renforce au fil des jours grâce à l’éradication de M23, des milices et d’autres forces négatives tant nationales qu’étrangères.  
Le chef de l’Etat a confirmé la tenue des élections en RD Congo, tout en affirmant que toutes les dispositions seront prises pour que le pays en sorte plus fort, apaisé et sécurisé. Il a été frénétiquement applaudi lorsqu’il a plaidé pour une juste représentation de l’Afrique dans les organes de prise de décision de l’ONU.
Politique
Le Potentiel fait état d’une « contestation au sein du PPRD au sujet de la révision de la Constitution ». Si, au sein du PPRD, il y a encore des contestataires qui sont tapis dans l’ombre, certains ont pris le courage de crier haut et fort leur opposition à une démarche qu’ils disent « gêner les consciences ». Bernadette Tokwaulu, cadre du PPRD, est de ceux-là qui ont pris leur  courage à deux mains pour dire tout haut ce que d’autres encore pensent tout bas. Pour Le Potentiel, les dissensions qui ont apparues au sein du PPRD sont tout un message, à ne pas prendre à la légère. Au contraire, elles présagent de profondes fissures que la Majorité aura du mal à colmater le moment venu.
(Relevons en passant cette subtilité : alors que JKK « déçoit » en ne disant rien à l’ONU sur la révision de la Constitution, d’autres se voient faire d’amer reproches pour avoir dit qu’ils y sont résolument hostiles. On semble vouloir dire que seul JKK a le droit d’avoir un avis sur la chose et surtout de l’exprimer. Or, il aurait bonne mine s’il annonçait « Je suis prêt à remuer ciel et terre, à risquer des troubles graves et à tout chambarder pour avoir un 3° mandat ». On ne dit pas ces choses-là. Les « présidents à réélection automatique » ont en général la pudeur de se laisser faire douce violence par le peuple qui les supplie de rester. D’autre part, réserver à un seul le droit d’avoir une opinion, ne serait-ce pas ça, la dictature ? 
Enfin, Bernadette Tokwaulu, cadre du PPRD, est aussi ADGA de la SNEL, une fort belle position pour une femme dans un pays où  l’on est encore fort soumis à « la loi des mâles ». Im ne doit pas manquer d’envieux pour lui chercher volontiers des poux sur la tête au nom du « Ote-toi de là que je m’y mette. NdlR)
C’est pourquoi, sous le titre « Kengo, Tokwaulu : le droit de parler et de penser en question », Le Phare,élargissant le débat, écrit : 
« Léon Kengo wa Dondo a-t-il eu tort de donner son point de vue sur la question constitutionnelle qui déchire la société congolaise ? A la MP en tout cas, on n’en démord pas. Plus d’une semaine après son discours du Palais du Peuple, la MP peine toujours à digérer l’impact de son propos. «Il est allé trop loin », déclare-t-on. Tout simplement parce qu’il a mis le doigt sur une grande plaie, en précisant avec clarté les règles et en insistant sur le comportement qui doit être celui de tout homme d’Etat : « sérieux, appliqué et otage de ses engagements
 ».         C’est donc pour avoir rappelé ces engagements que Léon est devenu, l’espace d’un discours, un traître pour la MP. Il a cessé d’être le partenaire idéal avec lequel on peut composer un gouvernement dit de cohésion nationale. Il a cessé d’être le sage qui calme les ardeurs des « agités de l’Opposition », l’homme qui sait toujours trouver des formules pour contourner les difficultés, même au prix, parfois,  d’un oubli conscient des aspirations du plus grand nombre.  
En d’autres circonstances qui rappellent le même type de désamour brutal, la MP avait utilisé l’artillerie lourde pour massacrer –au propre comme au figuré- le premier architecte du Pprd et ancien président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe. L’homme est tombé de son piédestal après un lynchage médiatique dont il se souvient jusqu’à ce jour.        
La même manœuvre sera-t-elle appliquée à Léon, lui qui avait pourtant pris la précaution de préciser, s’agissant de cette question sensible, qu’il s’exprimait en ses qualités  de Co-président des Concertations nationales, de juriste et d’acteur politique ? En tout cas, une première sanction est tombée : les séances du Sénat sont diffusées désormais en différé, le temps de s’assurer qu’un coup de Jarnac n’est pas asséné aux intérêts de la famille.
En attendant la sanction de l’avenir, force est de constater que la question fondamentale qui se pose dans nos familles politiques est d’accepter la contradiction et surtout, de reconnaître ses torts. Alors qu’on pensait le pays affranchi par la lutte âpre menée dans les années 90 en faveur de la démocratie, il paraît de plus en plus évident qu’il faut continuer ce combat si on veut s’installer sur la plage de la transparence et de la bonne gouvernance. 
L’acte d’accusation contre Kengo repose sur le fait qu’il a utilisé la tribune du Sénat, mais peut-on nous dire que même s’il avait parlé à partir d’un hôtel, de la tribune d’une conférence, ses propos auraient eu un autre retentissement ? Juriste, il l’est quel que soit l’endroit où il peut prendre la parole. Acteur politique, il le demeure quelles que soient les circonstances, et co-président des Concertations nationales est un fait historique que personne ne peut contester. Le problème n’est donc pas à ce niveau mais sur le contenu du message. On le réalise mieux quand on apprend qu’une dame cadre de la Majorité, Tokwaulu Aena, traverse des moments difficiles pour s’être exprimée contre la révision constitutionnelle.                         
Question : qui a le droit de parler et qui ne l’a pas ? Qui est autorisé à penser et qui ne l’est pas. La discipline au sein d’un mouvement politique interdit-elle la réflexion et la liberté d’expression ? Comment peut-on constater ses erreurs et évoluer si on n’accepte ni conseil ni critique, fussent-ils fondés ? 
Tout le problème est là. Et c’est là également que se situe le drame de notre pays ».
La Prospérité consacre son éditorial à la dernière déclaration de l’Union européenne dans laquelle elle appelle à l’ « organisation d’un dialogue avec l’opposition sur les prochaines élections en vue d’éviter l’impasse ».   
Ce journal rapporte que la Mission de suivi électoral de l’Union européenne, en mai et juin 2014, a effectué un séjour de travail en RDC. Résumé du rapport de mission, le refus des autorités congolaises de se prêter à un réel dialogue risque de conduire le processus électoral dans l’impasse.
(Il faut rappeler que l’origine de cette impasse : le refus de reconnaître la nullité des élections de novembre-décembre 2011. Celles-ci ont donné des résultats qu'une personne avisée, réfléchie, d’esprit libre et critique devrait considérer comme nuls, donc sans gagnant. La suite aurait dû être l'annulation pure et simple, des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge. Au lieu de quoi on n’a assisté qu’à des élucubrations pour défendre la victoire « officielle » de JKK, et à d’autres élucubrations pour défendre celle, tout aussi hypothétique, de Tshisekedi.     
Les élections de 2011 avaient été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Malumalu, principal responsable de cette absurdité d’élections sans recensement préalable de la population, a été remis à la Présidence de la CENI, ce qui promet encore de beaux jours à l’avenir ! NdlR)
A en croire Le Vrai Modérateur« Kamerhe et Fayulu sont à couteaux  tirés »
Le camp de Kamerhe accuse le groupe de Martin Fayulu (Ecide), Christopher Mutamba (Société civile) et Elie Ngomo (Udemo) d’avoir négocié et obtenu avec le gouverneur Kimbuta l’annulation de la marche du 13 septembre dernier. La nomination de Elie Ngomo, secrétaire général de l’Udemo de Nzanga Mobutu, au Conseil économique et social a surpris le président de l’Udemo qui a décidé de le démettre de ses fonctions dans son parti.
Martin Fayulu est accusé de faire le jeu de la Majorité au sein de l’Opposition. On lui aurait promis le poste de Directeur général de la SNEL à défaut de remplacer André Kimbuta à la tête de la ville de Kinshasa. L’intéressé dément avec véhémence cette information. Il accuse Kamerhe de trop tirer la couverture de son côté alors qu’ils avaient convenu au départ de taire leurs ambitions.
Economie
Forum des As signale que, dans le cadre de la nouvelle réglementation du taux de change, «depuis hier, priorité au franc congolais dans les transactions».        
D’après la Banque centrale du Congo, le souci est de redonner au Franc Congolais toute sa force de telle sorte que ce dernier remplisse pleinement sa mission, affirme ce journal. 
«Cette réforme apporte beaucoup d’innovations. Pour promouvoir le développement des circuits financiers formels, notamment du système bancaire, appuyer la lutte contre le blanchiment des capitaux, tout paiement d’une somme en francs congolais ou en monnaies étrangères égale ou supérieure à 10.000 dollars américains ne peut être effectué en espèces, excepté dans les villes ou territoires dépourvus d’établissements bancaires. Cette nouvelle réglementation du change interdit à tous de franchir les frontières avec plus ou moins 10.000 USD», explique-t-il encore. Sur le plan social, cette réforme consacre une exclusivité de paiement en monnaie nationale entre résidents, pour les prestations se rapportant aux opérations ayant une incidence sur le vécu quotidien de la population, conclut-il



© CongoForum, le vendredi 26 septembre 2014

L’ASADHO accuse Kinshasa de faire taire les opposants politiques: les cas des députés Eugène Diomi Ndongala et Ewanga en exergue / TEMPETE DES TROPIQUES

$
0
0

L’ASADHO accuse Kinshasa de faire taire les opposants politiques: les cas des députés Eugène Diomi Ndongala et Ewanga en exergue / TEMPETE DES TROPIQUES

par FreeDiomi le 26 septembre 2014
    
 

L’ASADHO accuse Kinshasa de faire taire les opposants politiques

LIBEREZ_DIOMI-472x290

L’Ongdh se base sur les cas des arrestations et détentions arbitraires des personnalités de l’opposition politique comme Eugène Diomi, Jean Bertrand Ewanga.

Dans un communiqué, l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO) se dit préoccupée par les atteintes à répétition que le gouvernement de la RDC porte aux droits reconnus à l’opposition politique en se servant de l’appareil judiciaire. Selon l’ASADHO, depuis le début de la législature actuelle, tout leader de l’opposition qui mobilise la population contre un projet ou un programme de la majorité au pouvoir fait l’objet de menaces, intimidations et poursuites qui aboutissent à des condamnations judiciaires.
Preuve, en date du 5 août 2014 à 3heures du matin, le Député national Jean Bertrand Ewanga, Secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise était enlevé de sa réisdence par les éléments des Services Spéciaux de la Police Nationale et de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), pour être détenu illégalement au cachot de l’ANR à la suite de ses interventions faites à l’occasion du meeting de l’opposition politique tenue à la place Sainte Thérèse à N’djili en date du 04 août 2014, au motif qu’il aurait commis les infractions d’outrages au Chef de l’Etat et de discrimination raciale et tribale.
Il sera condamné, en date du 11 septembre 2014, à l’issue d’une procédure de flagrance au cours de laquelle ses droits fondamentaux n’étaient pas respectés par la Cour Suprême de Justice, à une peine de servitude pénale principale de 12 mois fermes pour « outrage au Chef de l’état », en violation de l’article 8 de la loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut politique de l’opposition qui dispose que : « L’opposition politique a notamment le droit de critiquer l’action du Gouvernement et le cas échéant de formuler des contres propositions … ».
L’Ongdh relève que le cas de Jean Bertrand Ewanga n’est pas isolé. Il s’inscrit dans la stratégie du Gouvernement de faire taire tout opposant politique qui ne partage pas la ligne politique de la Majorité présidentielle.

Tel est aussi le cas d’Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratie Chrétienne et Député national de l’opposition.

Au lendemain de la proclamation du Président Joseph Kabila vainqueur de l’élection présidentielle de 2011, une élection marquée par des fraudes généralisées, Monsieur Eugène Diomi Ndongala avait créé un Mouvement dénommé « Majorité présidentielle populaire » ayant notamment pour objet de soutenir l’action d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui s’était autoproclamé Président de la République et qui aurait été pris par le Président Joseph Kabila.

A cause de son activisme au sein de ce mouvement, Monsieur Eugène Diomi Ndongala sera enlevé et détenu au secret par l’ ANR pendant plusieurs jours avant d’être livré à la justice au motif qu’il aurait commis l’infraction de viol sur mineures.
A l’issue d’un procès non équitable, sans garantie ni respect des droits fondamentaux lui reconnus par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits humains, devant la Cour suprême de justice, il sera condamné, au mois de mars 2014, à une peine de servitude pénale principale de 10 ans à la suite d’un procès nul car vicié même dans la composition de la chambre de la Cour Suprême de Justice l’ayant jugé.
Un autre cas est celui de Mohindo Nzangi, député national élu de la province du Nord-Kivu.
En août 2013, il a été condamné à 3 ans de servitude pénale principale par la même Cour Suprême de justice, siégeant toujours en procédure de flagrance, au motif qu’il avait outragé le Chef de l’Etat par le fait d’avoir critiqué la politique mise en place par le Président Joseph Kabila au sujet de la gestion de la guerre à l’est du pays.

L’ASADHO relève que ces arrestations et détentions illégales opérées par l’ANR et condamnations prononcées par la Cour suprême de justice contre les membres de l’opposition ou contre tous ceux qui critiquent la politique des autorités congolaises ne sont pas de nature à consolider le jeu démocratique en République démocratique du Congo.

Elle considère la condamnation du Député national Jean Bertrand Ewanga comme un avertissement fait à tout celui qui oserait s’opposer à l’agenda du pouvoir de changer la Constitution pour donner au Président Joseph Kabila la possibilité de se représenter à l’élection présidentielle de 2016.
Ainsi donc, l’ASADHO invite le gouvernement de la RDC a  cesser tout acte tendant à se servir de l’appareil judiciaire pour faire taire les opposants politiques ou tout autre Congolais qui critiquent la politique du gouvernement ou du Président de la République et libérer les prisonniers politiques qui croupissent encore dans les geôles d’état à cause de leurs opinions politiques.
KALONJI MUK.
DC avec Tempête des tropiques

__._,_.___

Pierre LUMBI OKONGO en danger de mort ?

$
0
0
C'est dommage qu'ils aient attend longtemps pour le dire. L'argent etait succulent et maintenant, ils ont peur de mourir des mains meme du Rais Kabila Desir.
Ils sont d'abord traitres et ils doivent payer. Un traitre trahira toujours. Qui dit qu'ils ne trahiront pas demain?
Tout le temps qu'ils touchaient de l'argent de la traitrise c'etait bon. Ils ont compris seulement aujourd'hui qu'ils etaient mal partis et qu'ils ont peur de mourir!

Kalombo Kabengu

2014-09-23 21:59 GMT-07:00 Lumona1--- via Congokin-tribune <congokin-tribune@congokingroupes.com>:
Tuesday, September 23, 2014
23/09/2014 16:35:00
imagePierre Lumbi Okongo
Dérive terroriste du régime en place. Selon les membres de la MP, « plus rien ne va au sein de leur famille politique depuis ce dernier temps, et avec acuité, depuis le complot mort-né de Kingakati du 25.08.2014. Les membres influents de MSR et leur président sont en danger de mort pour leur attachement aux valeurs démocratiques pour protéger les intérêts supérieurs de la nation et la souveraineté de la RDC. Ils sont taxés de de tous les noms d’oiseaux pour avoir défendu la vérité sur le refus catégorique de la très vaste majorité de la population congolaise consultée au sujet de la révision constitutionnelle. 
Après la note remise à la presse le 28.08.2014 par un membre de la MP qui avait promis de livrer d’autres informations pertinentes sur les machinations concoctées par «Joseph Kabila », sa sœur Jaynet et son frère Zoé appuyés par leurs associés contre la nation congolaise et ses élites civiles et militaires, cette deuxième note, avec quelques précisions additionnelles sur les dangers qui planent sur la nation a été remise à la presse ce lundi 15.09.2014 par un groupe des membres de la MP qui étaient aussi présent au complot de Kingakati le 25.08.2014 . Ils vivent avec la mort dans l’âme et requièrent l`anonymat pour des raisons de sécurité. 
L’ un d’ eux avaient promis il y a deux semaines de décharger sa conscience tourmentée au plus profond en dévoilant certains « secrets du palais » et veut par ce geste sauver des vies parmi les membres tant de la MP que des élites congolaises civiles et militaires ciblées par le régime en place pour être assassinés dans les jours et mois à venir.
Ces membres de la MP alertent l`opinion tant nationale qu`internationale sur la dérive terroriste du régime en place. Selon ces membres de la MP, « plus rien ne va au sein de leur famille politique depuis ce dernier temps, et avec acuité, depuis le complot mort-né de Kingakati du 25.08.2014. Les membres influents de MSR et leur président sont en danger de mort pour leur attachement aux valeurs démocratiques pour protéger les intérêts supérieurs de la nation et la souveraineté de la RDC. Ils sont taxés de de tous les noms d’oiseaux pour avoir défendu la vérité sur le refus catégorique de la très vaste majorité de la population congolaise consultée au sujet de la révision constitutionnelle. 
Contrairement à quelques flatteurs au sein de la MP, le MSR et trois autres partis membres de la MP ont conseillé Kabila de lire les signes du temps et quitter le pouvoir d`ici la fin de son mandat. C’est la volonté populaire qu’ il faut respecter et non les flatteries des opportunistes qui détruisent le pays pour leurs intérêts personnels.Le peuple ne veut pas de ce régime.” Ont déclaré ces membres de la MP à la presse en catimini. Preuves à l’ appui, ce groupe des membres de la MP qui s’ est livré ce lundi 15.09.2014 à la presse en catimini a déclaré être même au courant « du plan macabre de Jaynet , la sœur de Kabila, d’ assassiner par empoisonnent l’ honorable Bolengetenge et l’ honorable Pierre Lumbi, que kabila va inviter à une réunion à huis clos pour consultation avant la convocation de la grande rencontre des partis membres de la MP tel que suggéré lors du conclave de Kingakati le 25.08.2014. » L’ un d’ entre eux d’ ajouter : « D’autres membres de MSR sont aussi en danger de mort et sont exposés aux menaces de toutes sortes, aux injures, et à une violence verbale insupportable. » Et le groupe d’ enchainer : «En outre, Jaynet et Zoé sont déterminés à tuer une série d’élites congolaises tant au sein de la MP que dans la Société Civile et dans l’ opposition. 
Voyant que le peuple ne veut toujours pas digérer le pouvoir de leur frère qui devient aussi encombrant pour les puissances extérieures (John Kerry l’ a clairement dit ici à Kinshasa en donnant la position des USA et de l’ ONU, et de l’ UE), et Jaynet a brusquement des ambitions folles et irréalistes. Elle veut remplacer son frère au sein de la MP et prendre le pouvoir comme si la RDC était leur propriété privée. En réalité personne n`est d`accord avec les ambitions folles de Jaynet et Zoé au sein de la MP. 
Pour cela, elle a concocté un plan pour continuer à éliminer tous ceux qui sont contre son projet irréaliste au sein de la MP. Elle sait qu’elle n’a aucune chance d’être élue même si elle corrompt tous les membres de la MP avec des millions des dollars qu`ils volent chaque jour au trésor public pour faire d’ elle la successeuse de son frère. Elle sera plus ridicule que son frère au sein de la MP. Elle n’ a aucun bagage moral ni intellectuel. Elle a des ondes négatives. Elle tue froidement et sans remord. Elle est cupide et obsédée par l’ argent, la mafia, le sang et la sorcellerie. C’est elle aussi qui a donné les instructions au cuisinier d’ empoisonner sa belle-sœur, l’ épouse même de Kabila Olive Lembe. Tout le monde le sait. Nous appelons cette Jaynet d’ ailleurs « mwasi ya ndoki, amelaka makila », ont déclaré ces membres de la MP et de poursuivre: "Elle est crainte pour ça et non parce qu’elle est la sœur de Kabila. Elle est très dangereuse, un vrai serpent venimeux et maintenant elle a sortie toutes ses griffes et ses dents pour dévorer tout ce qui bouge au sein de la MP. Chacun est sur ses gardes. Même Aubin Minaku et Evariste Boshab ne sont pas à l’ abri des griffes de Jaynet Kabila. Derrière leurs actes il y a toujours l’ ombre de Kigali. "
La terreur contre les membres de MSR "c’ est elle (Jaynet), son frère Zoé et lui-même l’autorité morale qui fomentent cette violence. Les Congolais sont fatigués, ils ne veulent pas du clan kabila et toute la population consultée après les concertations nationales l’ a fait savoir clairement. Pourquoi alors allons-nous mentir et faire semblant comme si de rien n’était ? Ils veulent tuer les membres de MSR pour leur amour pour notre pays. Mais, il faut nous aider et alerter la nation. Il y a déjà beaucoup trop des victimes. Et beaucoups de gens ici se promènent avec le poison dans leur corps mais ils ne le savent pas.»
Dans la série «on peut lire sur la liste rouge les noms de personnes qui seront exécutées telles que : l’ Honorable Bolengetenge, Pierre Lumbi Okongo, Honoré Ngbanda, Endundu, Olivier kamitatu (devenu encombrant pour ses ambitions politiques d’après Kabila), le prof. Mbata, le Cardinal Monsengwo Pasinya, Mukungubila, l’ honorable Ewanga, …et la liste est très longue…avec des Congolais de la Diaspora en Europe et ailleurs. » Et d'ajouter: "D`autres secrets seront dévoilés le moment venu", a promis ce groupe de 4 qui, visiblement en connaissent trop et sont tourmentés. Car la liste des élites congolaises (militaire et civiles) que Kabila et sa sœur Jaynet qui est aussi connue sous le pseudonyme «mwasi ya ndoki, amelaka makila » veulent encore exécuter, est déjà dressée. Leur dernier mot: "Congolais réveilles-toi. La Patrie est en danger!"
[A. Mwenze Kazadi, Kinshasa, le 15.09.2014]
 
Mambo wa Lumona
Roaming around all continents

A l’ouverture de l’année pastorale 2014-2015 : Le Cardinal Monsengwo recommande de tirer les conséquences du passé pour bâtir le présent

$
0
0


http://7sur7.cd/images/tempete_02.jpg
http://lh5.ggpht.com/--Kzuwy8OoQE/Tw_t997errI/AAAAAAAAPKU/noEo_3nrIp8/IMG_9372.JPG?imgmax=800
 
Le Cardinal Laurent Monsengwo a ouvert, hier mercredi 24 septembre l’année pastorale 2014-2015, au cours d’une messe célébrée à la paroisse Notre Dame du Congo à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.
 
A cette occasion, le Cardinal a axé son homélie sur un passage biblique tiré du chapitre 30 des Proverbes, verser 7 à 9 ainsi libellé : « … ne me donnes ni la pauvreté, ni la richesse, mais juste de quoi survivre … ». Il a précisé que le Pape a consacré l’année pastorale 2014-2015 « année de la vie consacrée », en se référant au contexte du Concile Vatican II.
 
En détail, le chef de l’Eglise catholique en RD Congo a expliqué les trois objectifs de l’année de la vie consacrée.
 
Le 1er objectif consiste pour les chrétiens catholiques à faire la mémoire du passé récent pour vivre le présent avec passion.
 
Le 2ème objectif exige d’embrasser l’avenir avec espérance, a demeurer des hommes et femmes ayant l’espérance face aux prophètes des malheurs.
 
Concernant le 3ème objectif, le Cardinal a expliqué que qui dit passion, dit être amoureux et avoir une amitié profonde.
 
Dans ce qui est négatif par rapport au passé, le Cardinal recommande de dégager les points positifs capables d’aider à bien bâtir le présent. Pour cela, il est bien important de s’appuyer sur les valeurs qui favorisent cohésion, la solidarité, l’harmonie, en tournant le dos aux antivaleurs.
 
L’année de la vie consacrée doit être un moment important pour évangéliser sa propre vocation, a-t-il enchainé, invitant les religieux et consacrés à œuvrer pour aider l’Eglise à répondre aux défis de son temps et à restaurer l’idéal de la famille car, la famille est le fruit d’amour fécond, le lieu où toute vie humaine est respectée, comme dans la Sainte famille de Nazareth, qui était caractérisée par une vie de prière d’ensemble.
 
En outre, Laurent Monsengwo a exposé le plan triennal de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), que les évêques de la RD Congo voudraient présenter au Synode pour lequel il va repartir en Europe ce jeudi 25 septembre, où il va également assister à la béatification du Pape Paul VI prévue en octobre prochain.  Marcel TSHISHIKU

La guerre contre les Cathos, jusqu’où ?

$
0
0

http://7sur7.cd/images/phare.jpg2.jpg 
 
Il a suffi que les Evêques catholiques confirment leur détermination de s’opposer,  ensemble avec leurs fidèles, à la révision des dispositions verrouillées de la Constitution pour que des techniciens de l’injure sortent du bois et les affublent de toutes les épithètes, les unes aussi infâmantes que les autres.  Le débat a désormais quitté  le terrain de l’intelligence pour descendre dans des caniveaux  de la calomnie. Et à entendre les pourfendeurs des Evêques catholiques, le Congo va mal à cause de ses prêtres, coupables de crimes ignominieux que personne n’est en mesure de démontrer.
 
Félicités il y a peu pour leur feu vert à la mise sur pied d’un Comité d’Intégrité et de Médiation Electorale, les Evêques sont subitement devenus des assassins par procuration que l’on doit maîtriser pour sauver la patrie en danger. Leur péché : avoir constaté que la mise sur pied du CIME conduisait à la validation des tripatouillages électoraux  et avoir lancé un appel à la protection de la nation !
 
Pour des raisons  liées à la préservation des privilèges, ceux qui ont reçu mission de descendre les prélats catholiques ont oublié qu’au-delà des Evêques, leurs attaques touchent aussi des dizaines de millions de fidèles qui se posent aujourd’hui de nombreuses questions. Comment, dans un pays qui a perdu ses repères et où les valeurs morales ont manifestement foutu le camp, peut-on  élaborer des stratégies politiques qui ne visent qu’à tout détruire ?  En cherchant à atteindre les évêques dans ce qu’ils ont de plus sacré, leur crédibilité et dans les valeurs qu’ils représentent, on feint d’ignorer que ces hommes encadrent non seulement des adultes mais surtout la majeure partie de nos jeunes pour qui ils constituent des modèles. Le jour où on se donnera la peine d’évaluer les implications de la disparition des modèles qu’étaient jadis le maître d’école et le commis de l’administration publique, on réalisera l’immensité du tort qu’on est en train de causer à la société congolaise.  Déjà, nous vivons dans un environnement marqué par des  anti-valeurs  mortelles qui devraient nous faire réfléchir.
 
Pour autant, la guerre contre les Cathos a toute une histoire dans notre pays, la dernière en date ayant opposé le régime MPR  au Cardinal Malula à la suite de l’obligation faite à tous les ex-Zaïrois de se laisser remodeler par le Parti-Etat en renonçant notamment à leurs prénoms chrétiens, au port du costume et de la cravate, et en se soumettant à l’obligation de danser et chanter à la gloire du Père de la Nation  pendant plus ou moins deux quarts d’heure chaque matin etc..
 
Le changement annoncé à l’issue de la réunion de Mbuji-Mayi en 1971 par Madrandele Tanzi, directeur du Bureau politique du MPR, se transforma en enfer surtout lorsque  Sakombi Inongo, devenu Secrétaire Général de la jeunesse du MPR s’en mêla.  C’est le même Sakombi, théoricien de la politique du recours à l’authenticité au pays et à l’étranger, qui fut chargé de mener l’ultime assaut contre les Cathos. On le vit à la tête des éléments de la Brigade disciplinaire donner l’assaut à la résidence du Cardinal Malula (ex-siège de la Haute Autorité des Médias et actuel Secrétariat Général du Ministère de la Jeunesse et Sports) et jeter tous ses effets dehors.
 
Mais en dépit de toutes ces humiliations, l’Eglise catholique est sortie grandie de l’épreuve et c’est elle, quand il a fallu sauver l’enseignement  national et sauvegarder tant soit peu l’avenir de la jeunesse congolaise, qui a pris le problème à bras-le-corps et qui continue jusqu’à ce jour d’être le modèle dans le secteur.  Allez dire à ces millions d’enfants qui fréquentent les écoles catholiques, à ces millions de malades qui bénéficient de la solidarité des religieuses que les Cathos n’ont pas de place dans notre société, vous serez à coup sûr surpris par le rejet dont vous serez l’objet. Alors, la guerre contre les Cathos, jusqu’où ? Il est temps de réfléchir. LP

Changement de mode de scrutin : l’UE craint le pire.

$
0
0


25 septembre 2014 
http://7sur7.cd/images/Potentielimages.jpg
 
Alors que les choses s’enlisent au Parlement où des partis politiques, particulièrement ceux de l’Opposition, ont promis de boycotter toute plénière qui touche à la révision de la Constitution et du mode de scrutin, l’Union européenne (UE) vient d’apporter de la voix au débat. Dans une déclaration faite par sa mission d’observation électorale en RDC, l’UE dit craindre une « impasse » en cas de désaccord persistant. Elle préconise dès lors un dialogue pour éviter le pire.
 
Depuis la rentrée parlementaire du 15 septembre 2014, les deux chambres du Parlement ont du mal à se réunir.  Au Sénat tout comme à l’Assemblée nationale, les violons ne s’accordent pas entre partisans et opposants à la révision constitutionnelle. En l’absence du projet de loi des finances 2015, les deux chambres du Parlement sont dans l’embarras le plus total. Mardi, le bureau de l’Assemblée nationale a tenté de convoquer les députés dans une plénière qui s’est presque terminée en queue de poisson.
 
A l’Hémicycle, siège du Parlement, les parlementaires ont presque bénéficié d’une rallonge en termes de vacances. Et, le retour au calme à l’Hémicycle n’est pas pour demain. Car, les questions qui fâchent demeurent encore pendantes. C’est notamment celles portant sur la révision de la Constitution et le mode de scrutin de certains élus. Pour ce dernier cas, un projet du gouvernement prévoyant la modification de l’article 197 qui réglemente notamment le mode de scrutin des députés provinciaux a d’ores et déjà été transmis au bureau de l’Assemblée nationale.
 
Quant à la révision de la Constitution, aucun projet n’a encore été officiellement présenté. Toujours est-il que le sujet a gagné du terrain au sein de la Majorité présidentielle. Ainsi, le projet de révision de la Constitution passe finalement pour un secret de polichinelle.
 
Autant de sujets qui détériorent le climat au sein du Parlement, si bien que de part et d’autre, aucune chambre n’arrive véritablement à donner de l’élan à cette session de septembre. Il faut donc craindre une impasse. Un avis que partage l’Union européenne qui l’a approfondi dans le dernier rapport fourni par sa mission d’observation électorale dépêchée dernièrement en RDC.
 
La sonnette d’alarme de l’UE
 
Présentée comme l’un des grands partenaires de la RDC dans le cycle électoral prévu pour la période 2014-2016, l’Union européenne a initié en juin dernier une mission d’évaluation dirigée par Mme Marya Gabriel, qui avait antérieurement assumé les fonctions de chef de la mission d’observation de l’Union européenne au processus électoral de 2011.
 
C’est finalement le mardi 23 septembre que la mission de l’UE a rendu public son rapport. Pour le moins que l’on puisse dire, ce rapport remet pratiquement en cause les options tracées au niveau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour réussir le cycle électoral 2014-2016.
 
Dans leur rapport, les observateurs européens posent la nécessite d’un dialogue entre différents acteurs politiques pour éviter à ce que le processus n’aille droit vers une « impasse ». A cet effet, l’UE appelle urgemment le gouvernement à engager un dialogue sincère et franc avec l’Opposition pour sauver le processus électoral.
 
Pour l’UE, il s’agit d’éviter les erreurs de 2011 qui ont failli précipiter la RDC dans un chaos indescriptible. Aussi, pose-t-elle l’urgence d’un dialogue en vue de baliser la voie pour un processus électoral apaisé.
 
Néanmoins, les experts préviennent : « Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse ». A l’instar des Nations unies et d’autres pays occidentaux qui se sont clairement opposés au calendrier partiel proposé par l’abbé Malumalu, président de la CENI, la mission européenne recommande dans son rapport aux autorités congolaises de publier un « calendrier électoral complet, consensuel et assorti d’un budget détaillé » afin, précise-t-elle, de permettre aux bailleurs de fonds d’aider à l’organisation des élections.
 
L’on se rappelle que des pays tels que les Etats-Unis ont ouvertement conditionné leur participation au budget électoral de la RDC par la publication inconditionnelle par la CENI d’un calendrier global qui prend notamment en compte les élections législatives et présidentielle à l’échéance de 2016.
 
Mais, pour des raisons qui lui sont propres, la CENI n’a juste qu’à ce jour publié qu’un calendrier partiel qui se limite aux élections urbaines, municipales et locales, prévues au courant de l’année 2015. Pressée de toute part, autant par l’Opposition que par la communauté internationale, la CENI a maintenu sa position, estimant avoir pris en compte, dans son calendrier, tous les paramètres touchant au processus électoral.
 
Et, comme s’il n’en suffisait pas, la Mission d’observation de l’UE en RDC vient de remuer le couteau dans la plaie de la CENI, en ramenant à la surface le débat autour d’un calendrier électoral global qui ne pourrait, soutient l’UE, qu’être la résultante d’un dialogue entre Majorité et Opposition, en y associant d’autres forces vives de la nation. Le gouvernement prendra-t-il en compte le cri d’alarme de l’UE ? Difficile à dire.
 
Toujours est-il que l’UE a tiré la sonnette d’alarme, convaincue que le pire est aux portes de la RDC au cas où la CENI campait sur son calendrier partiel.
 

Elle a dernièrement dit non à la révision constitutionnelle : Bernadette Tokwaulu convoquée à l’ANR!

$
0
0

http://fr.africatime.com/sites/default/files/styles/taillevariable/public/photo-articles/2014/sep/bernadette_tokwaulu.jpg?itok=tlRCiVp2
http://7sur7.cd/images/tempete_02.jpg
25 septembre 2014
 
La VSV réclame des garanties quant à la sécurité de cet ex ADGA de la SNEL. La Voix des Sans voix pour les droits de l’homme (VSV) réclame des garanties quant à l’intégrité physique ainsi qu’à la sécurité de Bernadette Tokwaulu Aena, tout comme celles de sa famille en ordonnant cessation de toutes formes de menaces contre elle.
 
Dans un communiqué daté de mercredi 24 septembre 2014, cette association veut aussi l’ouverture d’une enquête indépendante pour déterminer les auteurs et commanditaires des menaces contre cette dame, dans le but de les traduire en justice et de les sanctionner, conformément à la loi.
 
Convoquée à l’ANR
 
Selon la VSV, le mardi 23 septembre dernier, Bernadette Tokwaulu, membre de la majorité présidentielle (MP) et ex administrateur délégué général adjoint (ADGA) de la Société Nationale d’Electricité (SNEL), a été informée que M. Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), cherchait à obtenir son numéro de téléphone. Anticipant les faits, elle l’a appelé. Pour toute réponse, l’homme lui a promis de la rappeler.
 
Mais quelques instants plus tard c’est M. Roger Kibelisa Ngambaswi, administrateur principal de l’ANR en charge du département de la sécurité intérieur, qui va prendre contact avec Tokwaulu, via un texto, l’invitant à se présenter à son office, sans lui préciser le motif. Suite à ces faits, l’actrice politique de la MP va réclamer à son interlocuteur une demande officielle et administrative. Et le lendemain, vers 10h40, Roger Kibelisa va lui apprendre que ses agents avaient déposé une invitation à son domicile, que la mère de Bernadette Tokwaulu avait réceptionnée. Le document, référencé n°05/oo/EM/ANR/DSI/081/2014, émis le 23 septembre 2014 et signé par l’administrateur principal de l’ANR/DSI, portait obligation à Bernadette Tokwaulu de se présenter, dès réception, au département de la sécurité intérieure de l’ANR.
 
Menaces de mort
 
Il revient à la VSV que les pressions dont fait l’objet Bernadette Tokwaulu serait causées par ses prises de position politiques contre la révision constitutionnelle. Cela, contrairement à la position de certains acteurs de la majorité présidentielle. La VSV atteste que Tokwaulu reçoit même des menaces de mort, par des inconnus, via ses proches. YHR

RDC : 257 cas de violations des droits de l’homme enregistrés en août

$
0
0

http://7sur7.cd/images/ro.png
 
Deux cent cinquante-sept cas de violations de droits de l’homme ont été notifiés au mois d’août dernier en République démocratique du Congo (RDC). Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme, Scott Campbell l’a affirmé mercredi 24 septembre lors de la conférence hebdomadaire des Nations unies organisée à Kinshasa. « Nous avons enregistré 50 cas de violences sexuelles dont 38 femmes et 12 filles. Nous avons noté également un nombre constant des décès en détention, 10 cas de décès en détention », a déclaré Scott Campbell.
 
Partant des cas d’atteinte aux droits humains, aux cas de violences sexuelles et les droits des détenus, les chiffres représentent une hausse considérable pour le mois d’août dernier comparativement au mois de Juillet dernier, au cours duquel le BCNUDH avait enregistré 171 violations des droits de l’homme, s’est inquiété Scott Campbell.
 
« Cette situation nous préoccupe énormément, et nous notons avec [regret] que la plupart des décès des détenus sont causés par le manque de soins appropriés pour les détenus ainsi que les mauvaises conditions de détention », a poursuivi le directeur du BCNUDH.
 
Le nombre de victimes connait aussi une hausse passant de 405 à 638 victimes, soit une hausse d’environs 58%, a ajouté Scott Campbell.  La Province Orientale, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu sont les provinces les plus touchées.
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.

L'ONU s'oppose ouvertement à un 3ème mandat de Joseph Kabila

$
0
0
L'ONU DOIT s'opposer, si ce n'est que pour garder
la forme!

Mais, soyez sûrs et certains que l'alternative qu'ils
vont mettre à la place de Kabila ne sera que la
prolongation de son ombre qui n'aura plus qu'à
retourner sa chemise actuelle.

Suivez de près ce que fait l'Église actuellement:
Dans tous les pays du monde, l'Église s'est
depuis toujours rangée au côté des Puissants:
Franco, Hitler pour ne citer que la deuxième moitié
du dernier siècle.

Si vous observez la position de l'Église qui est
le baromètre politique le plus fiable,
vous serez les premiers à savoir le nom de celui
qui gagnera les élections en 2016.

Liliane Kongolo
alt
 Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC
 
Dans un entretien à l’AFP, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, le diplomate allemand Martin Kobler, avertit aussi que le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est reste l’une des priorités de la mission de l’ONU dans le pays (Monusco). »Tout le monde, les Congolais, la communauté internationale (…) a un intérêt à avoir un président très très fort et légitime », déclare M. Kobler dans son bureau du quartier général de la Monusco à Kinshasa. « Il faut avoir une légitimité dans le processus électoral et le respect de la Constitution comme partout dans le monde », souligne-t-il.
 
Arrivé au pouvoir en 2001, le président Joseph Kabila a été élu en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960. Il a été réélu pour cinq ans en 2011, mais la communauté internationale avait dénoncé des fraudes massives et l’opposition n’a jamais accepté le résultat du scrutin. Aux termes de la Constitution de 2006, résultat de la transition politique ayant permis de mettre fin à la deuxième guerre du Congo (1998-2003), M. Kabila ne peut pas se représenter en 2016 pour un troisième mandat.
 
Mais, depuis plusieurs mois, une question monopolise le débat politique: le président et son clan sont soupçonnés de vouloir modifier la Constitution pour rester au pouvoir au-delà de cette date. Cette idée est défendue ouvertement par des membres de la Majorité présidentielle (MP) et l’opposition craint qu’elle ne soit mise à exécution au cours de la session parlementaire qui a débuté lundi. A l’ordre du jour de cette session figure un projet de révision constitutionnelle, destiné à permettre d’organiser avant 2016 certaines élections en retard du fait de la crise politique ouverte en 2011.
 
Lundi, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, a averti qu’il ne fallait « pas tirer prétexte de la révision constitutionnelle pour aboutir à un changement de Constitution » en faisant sauter ses « articles intangibles », en particulier celui qui interdit toute révision destinée à modifier le nombre et la durée des mandats présidentiels. A la question de savoir si M. Kabila perdrait de sa légitimité si une telle modification était introduite, M. Kobler répond: « c’est un processus qui est discuté ici, j’ai entendu que le chef du Sénat (…) en a parlé. Je crois qu’il faut respecter la Constitution ».
 
Ces conditions remplies, pour que l’ONU puisse soutenir financièrement l’organisation des élections de 2015-2016 (locales, sénatoriales, provinciales, puis présidentielle et législatives), le chef de la Monusco souhaite la publication de leur calendrier complet « le plus vite possible ». « Je sais de ma propre expérience que si on nous demande de soutenir les élections, il faut avoir huit mois de préparation », explique celui qui fut représentant spécial de l’ONU en Irak avant de prendre ses fonctions à Kinshasa en juillet 2013.
 
Mais l’ONU se soucie aussi de la situation sécuritaire dans l’Est, où pullulent encore des dizaines de mouvements armés: « le groupe armé le plus important à combattre, ce sont les FDLR » (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), tranche M. Kobler. Le désarmement des rebelles rwandais présents dans l’est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda, auquel un certain nombre des chefs des FDLR sont accusés d’avoir participé, passe pour être l’une des conditions d’un règlement des conflits qui secouent les Grands Lacs depuis vingt ans.
 
Les FDLR ont entamé fin mai un processus de reddition volontaire et ont jusqu’au 2 janvier pour déposer les armes. Ce « processus est bloqué » et n’enregistre aucun progrès depuis la mi-juin, regrette M. Kobler, qui veut malgré tout « leur donner la chance » de se rendre avant que la Monusco « puisse vraiment les combattre » avec le soutien de l’armée congolaise. -
 
Mambo wa Lumona
Roaming around all continents

L’accord-cadre du 24 février 2013 à Addis-Abeba, son apport, ses chances et difficultés d’application

$
0
0
La re-lecture de cette analyse du Professeur Georges Nzongola peut nous permettre de suivre les evenements qui se developpent dans notre chere patrie avec plus de calme. Il faut un etat d'esprit calme, effectivement, pour pouvoir mieux saisir la realite, fachante soit-elle, dans sa profondeur afin de mieux reagir... Je vous laisse lire ou, mieux, relire cet article. Merci!

Il affirme: "Après cinquante-deux ans d’indépendance, l’accord-cadre d’Addis Abeba est une violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale du Congo et une atteinte à la dignité du peuple congolais. Tout patriote congolais a le devoir de le dénoncer.". J'ajoute: Pourtant, il est signe par les representants de notre pays... A qui la faute?


L’accord-cadre du 24 février 2013 à Addis-Abeba, son apport, ses chances et difficultés d’application
Georges Nzongola-Ntalaja, Professeur d’études africaines
Université de Caroline du Nord à Chapel Hill (USA)
1. INTRODUCTION
           Avant toute chose, j’aimerais remercier l’ONG Southern Africa Resource Watch (SARW), et particulièrement M. Georges Bokondu Mukuli et le Directeur régional de SARW, le docteur Claude Kabemba, pour cette aimable invitation de participer aux débats de cette conférence stratégique. Il y a onze ans, Claude était aussi responsable de ma présence comme orateur principal à la conférence sur « Les perspectives électorales et le processus de démocratisation en République démocratique du Congo », tenue à l’Hôtel Memling en janvier 2002 sous le parrainage conjoint de l’Institut électoral de l’Afrique australe (EISA) et la Ligue des électeurs de la RDC. Malgré les années qui se sont écoulées, les grandes lignes de ma communication intitulée « La guerre, la paix et la démocratie au Congo » restent d’actualité . Car les causes principales de la crise congolaise et les facteurs ayant encore une fois rendu nécessaire l’adoption à Addis Abeba de l’ « Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région » le 24 février 2013 n’ont pas du tout changé. Aujourd’hui, comme en 2002, ces causes restent les mêmes, notamment la faiblesse de l’État suite à l’effondrement de sa légitimité politique et ses capacités administratives ; les visées expansionnistes du Rwanda et de l’Ouganda ; et l’alliance de ces deux pays avec les puissances dominantes de la communauté internationale.
          Vu sous cet angle, comment peut-on parler d’un quelconque apport de cet accord ainsi que de ses chances d’application ? Comme plusieurs analystes congolais l’ont déjà noté, il s’agit d’un accord mort-né qui, face à la déliquescence de l’État congolais et à l’hypocrisie de la communauté internationale et son refus de s’attaquer d’une façon frontale aux agressions rwando-ougandaises, connaîtra le même triste sort d’inapplication que les accords précédents, entre autres, l’accord de cessez-le-feu de Lusaka (1999), l’accord de Pretoria entre la RDC et le Rwanda (2002), l’accord de Luanda entre l’Ouganda et la RDC (2002), l’accord global et inclusif de Sun City (2002), l’accord de Goma pour la paix, la sécurité et le développement dans le provinces du Nord et du Sud-Kivu (2008), et l’accord entre le gouvernement et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du 23 mars 2009. D’une façon ou d’une autre, tous les objectifs inscrits à l’accord d’Addis Abeba figurent déjà dans tous ces accords. Pour mieux comprendre les raisons profondes de son échec éventuel, nous devons examiner les trois causes tant internes qu’externes de la crise de l’État congolais depuis la décolonisation en général, et à partir de 1996, en particulier. 
2. LA FAIBLESSE DE L’ÉTAT 
            Comment se fait-il qu’un pays aux dimensions continentales comme la RDC soit envahi, occupé et pillé par des pays de taille lilliputienne comme le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi ? Depuis la Conférence nationale souveraine (CNS), ça fait 21 ans que la réforme du secteur de sécurité pour la mise en place d’une armée nationale républicaine, professionnelle et bien encadrée fait partie des engagements librement consentis par le souverain primaire, le peuple congolais. Avec tous les officiers congolais formés dans les meilleures des académies militaires du monde, n’avions-nous pas des cadres sur lesquels nous pouvions compter pour former une telle armée ? Quant aux moyens financiers, le sol et le sous-sol congolais regorgent d’immenses richesses capables de fournir les ressources nécessaires pour cette formation. L’échec des dirigeants congolais de mettre cette réforme sur les rails est symptomatique de la crise congolaise, dont les dimensions essentielles sont la faillite de la gouvernance, la crise de la construction nationale, et l’échec de la solidarité panafricaine.   
2.1 La crise de la décolonisation 
            La crise permanente de l’État et de la société congolais a ses origines dans la crise de la décolonisation. Comme la plupart des luttes anticoloniales du 20è siècle, l’indépendance du Congo fut « une révolution politique très précaire » , dans ce sens qu’elle appartient aux transitions politiques que Karl Marx appelle « révolutions purement politiques », qui sont en fait des révolutions partielles, parce qu’ « elles laissent les piliers de la maison debout » . Car, bien que la décolonisation ait entraîné un changement dans la forme de l’État ou la nature de la classe dirigeante qui est passée des Européens aux Africains, elle a été marquée par la continuité dans les fonctions de l’État, dont le rôle principal est de gérer une économie axée sur l’exportation des matières premières. Et comme les structures de l’économie et de l’État héritées de la colonisation n’étaient pas destinées à servir les intérêts des travailleurs et paysans africains, qui constituent la majorité de la population, la continuité ne pouvait pas apporter des changements importants en mettant fin à la pauvreté, l’inégalité et l’exclusion sociale.
            Au Congo, la situation était d’autant plus tragique, du fait du petit nombre d’élites africaines et du pari belge selon lequel une fois que les politiciens noirs seraient satisfaits de leurs somptueuses villas, voitures de luxe et autres privilèges, les techniciens européens s’occuperont de l’appareil de l’État et les choses continueront comme par le passé. Si le général Émile Janssens n’avait pas provoqué la mutinerie de l’armée avec son équation « avant l’indépendance = après l’indépendance » devant des soldats en colère et déçus par manque de promotions aux rangs d’officiers, la transition congolaise allait se dérouler normalement comme ailleurs sur le continent africain. Dans la mouvance de sa mutinerie cinq jours à peine après l’indépendance, la Force publique (FP) a été transformée en Armée nationale congolaise (ANC). Éventuellement, elle deviendra le principal instrument de pouvoir pour Joseph-Désiré Mobutu  suite aux coups d’État de 14 septembre 1960 et 24 novembre 1965. 
2.2 L’effondrement de l’État sous le régime Mobutu 
            Dans le contexte de la guerre froide, l’émergence de Mobutu comme un homme fort pour le Congo s’articule parfaitement avec la politique occidentale telle que décrite par Éric Rouleau, journaliste et ancien ambassadeur français.  L’objectif de l’Occident était d’avoir un dirigeant qui n’avait pas de base sociale ou électorale à laquelle il pouvait se sentir redevable à l’échelle nationale, afin de mettre pleinement en œuvre les politiques qui lui sont dictées de l’étranger. Bien obéissant en ce qui concerne l’assassinat de Patrice Lumumba  et la lutte contre les mouvements progressistes de libération de l’Afrique australe, Mobutu n’était pas un si bon élève en matière de gestion économique. Sa kleptocratie est devenue l’aune à laquelle la corruption peut être mesurée à travers les pays en développement.
            Du 24 novembre 1965 au 24 avril 1990, le président Mobutu régna en maître absolu au Congo-Kinshasa. Son pouvoir sans partage fut caractérisé non seulement par la corruption et la mauvaise gestion, mais aussi par le détournement du pouvoir d’État au profit de lui-même et de son entourage, lequel aboutira à la privatisation de l’État et de ses ressources. S’inspirant du modèle léopoldien, dans lequel le pays tout entier ainsi que ses richesses abondantes étaient la propriété privée du roi-souverain, Mobutu n’hésita pas à s’attribuer des prérogatives semblables. Ses prétentions monarchiques se concrétisèrent en plusieurs formes, entre autres :
 
• L’inauguration, en 1970, d’un pouvoir à perpétuité sous le régime du parti-État.
• Le fait de rebaptiser unilatéralement notre cher Congo par l’appellation ridicule de « Zaïre », une corruption portugaise du nom local pour le grand fleuve étant pour Mobutu plus authentique que le nom d’un illustre ancien royaume de l’Afrique centrale précoloniale.
• L’aliénation du patrimoine national au profit des particuliers en guise de « dons du Président de la République ».
• La subordination, voire la trahison, des intérêts supérieurs de la nation dans ses alliances opportunistes avec les forces de la contre-révolution en Afrique australe, y compris les représentants de la criminalité financière internationale qui alimentaient la guérilla de Jonas Savimbi en Angola .
            Dans les années 70, l’État congolais avait entrepris un programme ambitieux visant à former et à équiper une armée capable de maintenir la paix et la sécurité à l’intérieur du pays et de participer d’une façon effective aux opérations de maintien de la paix en Afrique centrale. Craignant de perdre le pouvoir aux jeunes officiers formés à l’étranger, le maréchal Mobutu et ses vieux compagnons de la FP lancèrent une chasse aux sorcières dont l’aboutissement fut le contrôle des forces armées par une clique d’officiers généraux proches du président (Baramoto, Bolozi, Nzimbi) qui, avec leurs copains de la hiérarchie (le général Eluki, l’amiral Mavua) se sont illustrés par leur corruption et par leur manque de patriotisme, deux défauts qui sont bien décrits dans l’autopsie du régime Mobutu par son parent et proche collaborateur Honoré Ngbanda . Ces officiers ont détruit l’armée par le trafic des armes, la vente des pièces de rechange et des moteurs d’avion, le détournement des soldes, et d’autres actes criminels. Ces pratiques illicites constituent les causes majeures de l’effondrement de l’armée en tant qu’une force de défense nationale et du maintien de l’ordre public.
            Par conséquent, entre avril 1990 et janvier 1993, la dictature faisandée du vieux léopard avait progressivement perdu ses moyens de défense pour devenir un fruit mûr, susceptible de se détacher de l’arbre du pouvoir à la moindre pression du vent du changement. L’effondrement, en si peu de temps, de l’autorité ainsi que des moyens de coercition d’un régime où la parole du chef avait force de loi ne fut rien que phénoménal. Suivant un des dires mémorables d’Etienne Tshisekedi, le leader historique du mouvement démocratique congolais, la puissance d’un dictateur réside surtout  dans la peur que le peuple a de lui. Une fois que cette peur se dissipe, l’empereur est dénudé et rabaissé des nuages où il prétendait briller en roi-soleil pour rejoindre le commun des mortels. Pour le maréchal du Zaïre, la suite des événements qui sonnèrent le glas de son règne comprend la fin de la guerre froide, avec ses répercussions par rapport à la couverture néocoloniale dont il jouissait en tant que client obligé de l’Occident ; le massacre de Lubumbashi, qui entraîna la suspension des aides extérieures sur lesquelles son appareil de répression s’appuyait pour le recyclage du personnel et le renouvellement de l’équipement ; les pillages de 1991 et 1993 par les militaires, qui résultèrent dans la destruction quasi-totale du secteur commercial moderne, la perte de milliers d’emplois et l’informalisation à outrance de l’économie congolaise ; et la CNS, le point culminant du travail de sape que le mouvement démocratique a pu réaliser contre le mobutisme.
            Malheureusement, l’espoir suscité par la CNS pour le recouvrement de la souveraineté nationale et la consécration de l’État de droit aux fins d’instaurer la démocratie et le progrès social n’a pas été réalisé. Le vent de changement de l’intérieur, qui avait démoralisé et affaibli la dictature, n’était pas suffisamment puissant pour franchir les murs du Palais du Peuple afin d’anéantir l’appareil sécuritaire sur lequel le régime Mobutu devait se replier. Il a fallu que le vent du changement vienne de l’Est et outre les frontières de la République pour en finir avec la dictature. Cette implication panafricaine, loin de satisfaire les aspirations des masses populaires pour un changement social révolutionnaire, s’est transformée dans un nouveau cauchemar pour le peuple congolais, avec plus de 6 millions de morts et un pillage éhonté des ressources naturelles du Congo par de pays frères.  
2.3 La faiblesse croissante de l’État depuis 1996 
            Exception faite de l’accueil chaleureux réservé à Laurent-Désiré Kabila et l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) pour leur rôle dans la chute de Mobutu, et du ralliement massif de la population à la résistance contre l’agression rwando-ougandaise en août 1998, le régime issu de la Guerre de sept mois a eu de la peine à asseoir son pouvoir sur le pays au travers d’une légitimité durable. Le déficit de légitimité s’est considérablement aggravé non seulement du fait de la mainmise de Kigali sur les forces de sécurité, avec James Kabarebe, un officier de l’Armée populaire rwandaise, comme chef d’état-major des Forces armées congolaises (FAC), mais aussi par des nominations des personnes sans qualifications requises aux hautes fonctions étatiques, y compris les rangs d’officiers généraux et supérieurs des forces armées. Le résultat d’une gestion cavalière par des individus que Mzee Kabila lui-même qualifiera d’ « un conglomérat d’opportunistes et d’aventuriers » , ne pouvait qu’accélérer l’effondrement de la légitimité de l’État et de ses capacités administratives.
            La situation sécuritaire en RDC s’est détériorée entre 1998 et 2003, à la suite de la guerre interafricaine pour les ressources congolaises. Pour camoufler leur agression et leurs visées expansionnistes, le Rwanda et l’Ouganda parrainèrent chacun un groupe d’insurgés congolais, respectivement le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et le Mouvement de libération du Congo (MLC). Le retrait des armées étrangères et la mise en place en 2003 d’un gouvernement de transition composé des principaux belligérants et d’une partie de l’opposition politique non armée n’ont pas amélioré la situation sécuritaire dans l’Est du Congo. Le commerce lucratif du coltan, de l’or, des diamants, de l’étain et d’autres ressources extraites par la violence a déclenché un règne permanent de terreur dans la région, avec la violence sexuelle et les mutilations des femmes et des filles, comme une des principales conséquences négatives pour la société congolaise.
            La prolifération de groupes armés, travaillant en alliance ou contre le pouvoir central, a fait de la loi des seigneurs de guerre et l’insécurité les traits saillants du paysage politique dans l’Est du Congo, de l’Ituri au Nord-Katanga . Créé en 2006, le CNDP est toujours capable de défrayer la chronique, tant il est au centre de la déstabilisation du Congo par le Rwanda. Après le rejet de la tutelle rwandaise par L.D. Kabila et l’échec du RCD de se doter d’une base politique viable, Kigali a trouvé une nouvelle formule pour atteindre ses objectifs en RDC : créer toute une milice au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), composée de Tutsi congolais et des soldats rwandais qui prétendent être des congolais, aux fins de l’instrumentaliser pour asseoir la domination rwandaise et poursuivre le pillage des ressources naturelles dans les deux Kivu. Le fait que la RDC ait nommé un sujet rwandais, James Kabarebe, comme chef de son armée nationale, et intégré Bosco Ntaganda, un autre sujet rwandais, comme général dans les FARDC, n’a fait que renforcer l’arrogance de Kigali, où les autorités semblent croire que tout est permis à l’ouest des Grands Lacs.
            Bien que le rôle déstabilisateur du CNDP dans sa version originale aussi bien que dans son incarnation comme le Mouvement du 23 mars (M23) soit un facteur important de la crise, la cause principale de cette dernière réside dans l’incapacité de l’État congolais à établir et maintenir des forces de sécurité viables. Les FARDC sont une armée composée en grande partie d’anciens rebelles, d’aventuriers et des soldats de nationalité douteuse. De tels éléments ne peuvent pas être transformés pour devenir des soldats disciplinés, surtout si le corps des officiers sous lequel ils servent comprend d’anciens chefs rebelles qui s’étaient autoproclamés général ou colonel sans une formation d’officier appropriée. 
3. LES VISÉES EXPANSIONNISTES DU RWANDA ET DE L’OUGANDA 
            C’était dans le contexte de l’effondrement du régime Mobutu ainsi que celui de l’État dont il n’était plus capable d’assurer la gestion qu’intervint le génocide rwandais de 1994. Face à la résistance du peuple contre la dictature, l’État délégitimé et démuni de moyens d’action ne pouvait ni arrêter le génocide ni réagir d’une façon efficace à ses répercussions au Congo. Les Rwandais, tant Hutu que Tutsi, tirèrent grand profit de l’effondrement de l’État congolais. Les premiers se sont servis de la faiblesse et des complicités des FAZ pour s’installer sur le sol congolais avec tous les équipements militaires  que les soldats français de l’Opération Turquoise leur avaient permis d’emporter du Rwanda. Par conséquent, les soldats des Forces armées rwandaises (FAR), l’ancienne armée gouvernementale, ainsi que les interahamwe, les milices extrémistes hutu, investirent les camps des réfugiés, au vu et au su du régime Mobutu et de la communauté internationale, avec toutes les conséquences que cela devrait entraîner pour la sécurité du nouveau régime tutsi à Kigali. L’initiative rwandaise visant la destruction des camps des réfugiés hutu au Congo et, partant, les bases des ex-FAR et des interahamwe reste la clef de voûte de la marche victorieuse de l’AFDL vers Kinshasa.
            Partenaire avec l’Ouganda et d’autres États de la région dans la campagne visant la chute du régime Mobutu, le Rwanda s’est imposé comme le fer de lance de cette campagne, en initiant les opérations militaires contre les camps de réfugiés hutu le 6 octobre 1996, et en plaçant James Kabarebe, un officier militaire rwandais, à la tête de la campagne militaire contre Mobutu et les réfugiés hutu. Le fait que l’AFDL s’annonce au monde suite à sa formation le 18 octobre 1996 à Lemera (Sud Kivu), soit deux semaines après le déclenchement des hostilités par l’armée rwandaise, montre à suffisance que Paul Kagame et Yoweri Museveni, les présidents rwandais et ougandais, avaient soutenu l’AFDL pour masquer leurs propres visées expansionnistes dans l’Est du Congo. Jusqu’à ce jour, la plupart des dirigeants rwandais considèrent les deux provinces du Kivu comme faisant partie du Rwanda ancien, dont une partie du territoire aurait été perdue dans le partage colonial au profit de la RDC. C’est ainsi que certains d’entre eux parlent d’une « nouvelle conférence de Berlin », pour réviser le tracé des frontières. Entretemps, tout est fait pour déstabiliser le Nord et le Sud Kivu, dont la vocation serait non seulement de servir d’espace vital pour absorber la pression démographique que le pays de mille collines ne peut plus contenir, etmais aussi depermettre au Rwanda de piller les ressources naturelles du Congo par des milices tutsi interposées. C’est bien ce deuxième schéma qui correspond à la logique expansionniste ougandaise, qui s’est bien manifestée dans l’instrumentalisation par le général James Kazini, le proconsul de Museveni dans la province orientale de la RDC, du conflit ethnique Hema-Lendu dans le district d’Ituri en 1999. 
4. L’ALLIANCE DU RWANDA ET DE L’OUGANDA AVEC LES PUISSANCES DOMINANTES DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE 
            Malgré l’autoritarisme caractérisant leur pratique du pouvoir, les présidents ougandais et rwandais jouissent d’un soutien considérable auprès de ceux-là mêmes qui prétendent combattre le terrorisme international et promouvoir les valeurs démocratiques à l’échelle mondiale. En réalité, les grandes puissances occidentales (ou le G-7) ne se préoccupent que de leurs intérêts économiques et stratégiques. Même dans ses transformations à l’heure de la globalisation, l’impérialisme recherche toujours des relais régionaux, pour mieux assurer ces intérêts, y compris l’accès aux ressources indispensables au maintien de son hégémonie. Comme le coltan, les terres rares et d’autres ressources naturelles congolaises sont incontournables pour la technologie de pointe, de la fabrication et l’entretien des engins aéronautiques et spatiaux aux ordinateurs et à la téléphonie cellulaire, les entreprises de ces pays considèrent l’accès au Congo comme étant indispensable, soit directement par des investissements directs à l’étranger (IDE), soit par des intermédiaires de tout genre, y compris les milices armées.
La classe politique congolaise ayant démontré son incapacité de servir d’un intermédiaire fiable, la conquête du pays, ou tout au moins sa partition par des voisins capables d’y extraire et d’évacuer vers les marchés du Nord les ressources stratégiques dont l’industrie de pointe a besoin, s’impose. Pendant longtemps, le Rwanda, l’Ouganda et, à un certain degré le Burundi, ont bien rempli cette fonction. En effet, ils se sont adonnés plus au pillage des richesses congolaises qu’à la poursuite de leurs « forces négatives » respectives au Congo. Il est donc évident que si on parle beaucoup de l’intérêt croissant des pays émergents comme la Chine et l’Afrique du Sud, les grandes puissances ne restent pas indifférentes au pillage des ressources naturelles des pays en crise. Destinateurs majeurs des minerais et terres rares, ces puissances demeurent, en tant que receleurs de biens volés, tout aussi coupables que les pilleurs locaux et régionaux, selon le droit international. Ensemble, et avec des intermédiaires divers incluant les services de transport aérien, les paradis fiscaux et les marchands d’armes légères, ils constituent ce queLe Monde diplomatiqueappelle « l’archipel planétaire de la criminalité financière », dans lequel « gouvernements, mafias, compagnies bancaires et sociétés transnationales prospèrent sur les crises et se livrent au pillage du bien commun en toute impunité.  »
            Sous la pression des grandes puissances, la communauté internationale aimerait que ce transfert des ressources ait lieu sous un régime de tutelle au sein duquel la RDC elle-même est partie prenante, plutôt que sous le régime de pillage. C’est dans ce sens qu’on ne s’étonnerait pas d’entendre les grands ténors du libéralisme capitaliste s’approprier le discours panafricaniste de partage des ressources régionales en Afrique, discours repris à la section 5 de l’accord d’Addis Abeba, où il est question de « Renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégration économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles » (§5).
5.         L’ACCORD D’ADDIS ABEBA : UNE NOUVELLE TUTELLE INTERNATIONALE POUR LA RDC
            Deux événements majeurs ont marqué la vie politique congolaise pendant les deux dernières années : en premier lieu, le hold-up électoral de novembre-décembre 2011, qui a vu Joseph Kabila s’accrocher au pouvoir malgré son rejet aux urnes par les citoyens congolais ; et en deuxième lieu, la seconde montée aux créneaux du CNDP sous sa nouvelle appellation de M23 en mars 2012 et sa prise de la ville de Goma le 20 novembre 2012 . En rejetant le verdict des urnes pour les résultats d’une fraude électorale savamment préparée et exécutée, la communauté internationale a montré sa préférence de traiter avec un dirigeant affaibli par l’érosion de légitimité et par conséquent susceptible d’être manipulé, à un nationaliste qui défendra contre vents et marées les intérêts supérieurs de la nation et les besoins fondamentaux des masses populaires. La mutinerie du CNDP/M23, une cellule rwandaise au sein des FARDC, montre bien que rien n’a changé depuis  1998, quand le Rwanda et l’Ouganda ont dévoilé jusqu’à quel point ils étaient disposés d’aller pour garder leur mainmise sur le sol et les ressources naturelles du Congo.
            Le texte de l’accord-cadre est divisé en trois parties. La première partie (Sections 1-4) présente les raisons d’être de l’accord : des progrès présumés (§1), des violences persistantes (§2), les conséquences de ces violences pour l’État et la société (§3) et la disponibilité de la RDC, les États de la région et la communauté internationale à améliorer la situation (§4). La deuxième partie (§5) énumère les engagements pris face aux défis à relever par toutes les parties prenantes : le gouvernement de la RDC, les États de la région, et la communauté internationale. Enfin, la troisième partie (Sections 6-11) décrit les mécanismes de suivi régional (§7-8) et national (§9-10), ainsi que l’encadrement de la communauté internationale pour le fonctionnement efficace de ces deux mécanismes (§6, 11). 
            En plus de la RDC, tous les États frontaliers de celle-ci (Angola, Burundi, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie) plus l’Afrique du Sud sont signataires de cet accord, qui met en place un mécanisme de tutelle international 11+4, comprenant ces onze pays ainsi que les Nations unies, l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC), pour « s’atteler aux causes profondes du conflit et de mettre un terme aux cycles de violence récurrents » (§4). Sous la coordination d’un envoyé spécial des Nations unies, le mécanisme est censé travailler avec le gouvernement congolais pour la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, la consolidation de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, la décentralisation, le développement économique, la réforme structurelle des institutions de l’État, et pour « promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation » (§5).
            À première vue, on se demanderait pourquoi le gouvernement de la RDC a signé cet accord. Car, en le signant, on accepte de prime abord les prémisses ainsi que le dit et le non-dit de l’accord, qui suscitent les interrogations suivantes : (1) Pourquoi est-ce que la communauté internationale ne montre pas autant d’intérêt pour la réconciliation nationale, la tolérance, et la démocratisation pour les autres pays de la région, et particulièrement le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, où les opposants politiques aux régimes en place sont soit en prison soit en exil ? (2) Pour quelle raison cette communauté internationale s’acharne-t-elle en créant ce nouveau mécanisme de tutelle pour le Congo, quand elle a déjà échoué avec un mécanisme antérieur connu sous le nom de Comité international pour l’accompagnement de la transition (CIAT) entre 2003 et 2006 ? En effet, depuis 1999, l’ONU a déployé au Congo la plus grande force de maintien de la paix au monde avec 20.000 personnes, dont 17.000 troupes, sous la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) et, depuis 2010, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).  Le bilan de ces deux missions est largement négatif.
            Comme les problèmes auxquels ce mécanisme de tutelle doit s’affronter sont si pertinents pour le peuple congolais, pourquoi est-ce que celui-ci n’a pas été consulté avant la rédaction de cet accord-cadre et sa signature par les États de la région ? Il est incroyable, voire même insultant pour le peuple congolais, que le Rwanda et l’Ouganda, les deux pays soutenant le M23, d’après les rapports du Groupe d’experts de l’ONU, soient inclus dans le mécanisme de tutelle, comme si de pyromanes peuvent se transformer en sapeurs-pompiers !
            Le Kenya, un membre fondateur de la CIRGL, est absent du mécanisme, pour des raisons qui ne sont pas claires. Cependant, l’Afrique du Sud, dont le territoire est plus éloigné de la région des Grands Lacs que le Kenya, y est incluse, apparemment pour sa disponibilité de fournir un contingent pour la force multinationale chargée de combattre les forces négatives. Mais cette . L’inclusion de l’Afrique du Sud est aussitrès significative, tout comme celle de cinqd’autres acteurs externes, qui sont nommément cités comme une structure de soutien aux 11+4 acteurs principaux. Ces cinq acteurs, dont les activités dans la région méritent d’être soutenues par le mécanisme, selon l’accord d’Addis Abeba, sont l’Union européenne, la Belgique, la France, la Grande Bretagne et les États-Unis (§8). Pourquoi sont-ilsest-ce que ces cinq soient explicitement mentionnés dans le document quand il y a tant d’autres acteurs externes ayant des « efforts en cours » dans la région des Grands Lacs ? La seule explication plausible pour une structure apparemment établie par les Nations unies mais dans laquellequi semble exclure la Chine et la Russie, deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies ne figurent pas, est que le rôle de l’ONU n’est qu’un écran de fumée. Car depuis la crise congolaise de 1960, la pratique diplomatique des Etats-Unis consiste en utilisant les Nations unies comme un parapluie pour les intérêts américains et occidentaux .
            Il est donc évident que l’accord-cadre sur le Congo est en réalité une initiative occidentale sous la couverture diplomatique des Nations unies, et une initiative dans laquelle l’Afrique du Sud joue son rôle historique depuis les années 60 comme un partenaire obligé de l’expansion impérialiste en Afrique. Les intérêts stratégiques et d’accès de l’Occident aux ressources naturelles abondantes de la région des Grands Lacs sont si essentiels à cette initiative que la préoccupation majeure pour Washington et les autres puissances occidentales concernant l’intégration économique régionale est d’accorder une attention particulière « à la question de l’exploitation des ressources naturelles » (§5). A cet égard, l’Afrique du Sud joue le rôle de gendarme régional et de coordonnateur du pillage des ressources naturelles de l’Afrique centrale et australe pour elle-même et ses partenaires occidentaux . Comme le Rwanda et l’Ouganda sont déjà impliqués dans ce rôle de gendarme dans la « guerre contre le terrorisme » au Darfour, et en Somalie, respectivement, l’Afrique du Sud ne pouvait pas rester trop en arrière quand sesles intérêts et ceux de ses alliés occidentaux sont en jeu dans les pays riches en ressources aux ressources naturelles considérables comme la République centraficaine (RCA) – où 13 soldats sud-africains ont été tués lors de la prise de Bangui par la Seleka, l’alliance rebelle qui a renversé le président François Bozizé le 24 mars 2013 – et en RDC.
 6. CONCLUSIONS
             La première tentative d’établir une tutelle internationale au Congo a été celle de Léopold II, roi des Belges, qui voulait dissimuler son entreprise commerciale en faisant passer le soi-disant État indépendant du Congo pour une entreprise humanitaire destinée à combattre la traite négrière en Afrique centrale. Au lieu de combattre l’esclavage, le roi entra en collaboration avec l’esclavagiste swahilo-arabe Hamed bin Mohammed el-Murjebi (Tippu Tip) pour mieux asseoir son pouvoir sur la région de Kisangani. Son entreprise multinationale, dont les administrateurs et personnel auxiliaire étaient recrutés au niveau international en Europe et en Afrique, se distinguera par l’holocauste le plus important de l’histoire moderne, le nombre de morts étant estimé aux environs de 10 millions d’âmes par l’écrivain américain Adam Hochschild .
            La deuxième tentative fut celle de Dag Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies, qui voulait utiliser le Congo comme un test de ses idées grandioses sur la gouvernance mondiale. Nous connaissons bien la suite. Le bras de fer entre lui et Lumumba sur la mise en œuvre des résolutions des Nations unies sur la sécession katangaise a été une des causes principales de l’hostilité occidentale envers Lumumba et éventuellement de l’assassinat de ce dernier. Hammarskjöld de sa part mourra huit mois plus tard, victime d’un accident d’avion qui, de toute évidence, faisait partie d’un complot monté par les forces de la contre-révolution (regroupant les sociétés minières, les colons blancs et l’extrême-droite européenne et américaine) contre l’indépendance en Afrique centrale et australe.
            Avec ces deux antécédents historiques fâcheux, et compte tenu de l’échec de la CIAT, la MONUC et la MONUSCO à promouvoir la démocratie, la paix et la sécurité au Congo, avons-nous vraiment besoin d’une autre tutelle internationale pour résoudre les problèmes vitaux de notre pays ? Après cinquante-deux ans d’indépendance, l’accord-cadre d’Addis Abeba est une violation flagrante de la souveraineté nationale et internationale du Congo et une atteinte à la dignité du peuple congolais. Tout patriote congolais a le devoir de le dénoncer.
            Ce dont le Congo a besoin, c’est la restructuration de l’Etat, une tâche qui revient aux filles et fils du pays, et non à la communauté internationale, quelles que soient ses bonnes intentions. L’objectif majeur de cette restructuration est de restaurer la capacité de l’État congolais de remplir les trois fonctions les plus élémentaires mais fondamentales, d’un État moderne. Ces fonctions sont : (1) assurer la sécurité du territoire national, des habitants et de leurs biens, ou en bref, la fonction de maintien de l’ordre et de la sécurité ; (2) fournir des services économiques, sociaux et culturels à la population dans son ensemble, ou la fonction de prestation de services publics ; et (3) mobiliser les ressources nécessaires pour remplir toutes les fonctions de l’État, ou la fonction de perception des recettes. Pour réussir, la restructuration implique une transformation radicale de l’État hérité de la colonisation, qui existe pour satisfaire les intérêts de la nouvelle oligarchie congolaise et ses alliés étrangers, à un État dont la politique générale s’aligne sur les besoins et les intérêts des masses populaires. Ce qui nécessite l’émergence d’un nouveau leadership politique,  à la fois patriotique et responsable, en plus d’être capable de s’identifier pleinement avec les aspirations profondes du commun des Congolais.
            Notre salut ne peut se matérialiser que par nos propres efforts. Il est inutile d’attendre que d’autres viennent résoudre nos problèmes, d’autant plus que c’est parmi eux qu’on trouverait les vrais commanditaires de nos agresseurs. Ce dont les Congolaises et Congolais ont grandement besoin, c’est de développer l’amour de la patrie, c’est-à-dire un attachement sincère et patriotique au principe du respect de l’intérêt général et du bien public, qui remplacerait les antivaleurs de la poursuite des intérêts sectaires et personnels ainsi que l’amour du gain facile. Suivant le vœu exprimé par notre héros national Patrice Emery Lumumba, nous avons le devoir de récrire notre histoire suivant une perspective africaine, c’est-à-dire arranger nos affaires nationales en fonction des aspirations profondes du peuple, au-lieu de s’inspirer des schémas imposés de l’extérieur .
            Pour que notre pays réussisse d’endiguer la crise actuelle et de mettre fin aux ingérences extérieures, il lui faut un gouvernement responsable et légitime, c’est-à-dire un gouvernement dans lequel le peuple se reconnaît et qu’il considère comme celui qui exprime le mieux ses aspirations et défend le mieux ses intérêts. Un tel gouvernement n’est possible que dans la mesure où il est composé des femmes et des hommes imprégnés du patriotisme et de la conscience nationale, et qui jouissent de la confiance du peuple. Après toutes les trahisons que notre pays a connues de 1960 à présent, ces femmes et ces hommes doivent être des nationalistes sans reproche, et des personnalités qui défendront à tout prix et contre vents et marées les intérêts supérieurs de la nation congolaise.


Document envoye par Mastaki Bayange, ce 26 sept 2014

RDC: Nouvelle réglementation des changes

$
0
0

billets_franc_cong_dollarsLa nouvelle règlementation de change élaborée par la Banque centrale du Congo (BCC) est entrée officiellement en vigueur le 25 septembre sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo (RDC). 
Cette nouvelle réglementation consacre ainsi notamment la primauté de la monnaie nationale, le franc congolais (FC) sur les devises étrangères dans toutes les transactions. Ainsi, les frais scolaires et les loyers notamment doivent-ils désormais être payés en monnaie nationale.
Cette réglementation n’interdit cependant pas toute utilisation de devises dans les transactions. Deux parties qui concluent un marché peuvent se mettre d’accord pour recourir à une monnaie étrangère.
La nouvelle règlementation institue, en outre, que tout paiement égal ou supérieur à 10 000 dollars ne peut se faire en dehors du circuit bancaire que dans les milieux dépourvus de système bancaire, comme à l’intérieur du pays.
Le régime de sanction de la nouvelle loi prévoit 50% de pénalité pour toute personne qui tenterait de franchir les frontières de la RDC avec 10 000 dollars américains ou son équivalent en monnaie nationale.

Redonner la valeur à la monnaie locale
Certains observateurs avisés félicitent la Banque centrale du Congo de l’élaboration de, la nouvelle réglementation car elle est de nature à redonner de la valeur à la monnaie locale. Mais ils décèlent dans cette réglementation quelques failles. Par exemple, ils trouvent qu’elle prête à confusion en disant une chose et son contraire à la fois lorsqu’elle n’interdit cependant pas toute utilisation de devises dans les transactions. Deux parties qui concluent un marché peuvent se mettre d’accord pour recourir à une monnaie étrangère. Ce qui ouvre une large brèche dans les mauvaises pratiques qui fragilisent le franc congolais.
Cette ouverture, estiment les observateurs avisés, est de nature à perpétuer les mauvaises pratiques qu’ont acquises les Congolais de préférer les devises à la monnaie locale. Que faire pour effacer de leurs pratiques cette tendance qui donne la primauté des devises sur la monnaie locale.
En outre, une réglementation, soulignent ces observateurs, n’a de valeur que lorsqu’elle est soutenue par un suivi par les autorités. En dehors du manque de suivi dont souffrent les lois du pays, il y a lieu d’inviter les autorités à prêcher par l’exemple car elles sont souvent les premières à vouloir utiliser les devises en guise de dons – honneur oblige – au cours des manifestations.
Au sujet de ce suivi, l’autorité doit être bien attentive pour sanctionner certains bailleurs qui s’entêtent à percevoir le loyer en dollars.
Kléber Kungu (L'Observateur)
__._,_.___
Viewing all 7879 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>