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Front Civil RP: Le résistant congolais Etienne Kabila acquitté en Afrique du Sud!

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Front Civil RP: Le résistant congolais Etienne Kabila acquitté en Afrique du Sud! Encore une fois, les mensonges et truanderies criminelles de Joseph dit  »Kabila » viennent d’échouer! Quelle honte!

Le Front Civil de Résistance Populaire se félicite de cette victoire de la Résistance congolaisesur le mal incarné par Joseph dit  »Kabila » en complicité avec le président controversé sud africain Jacob Zuma qui a utilisé abusivement les policiers sud africains pour tromper la justice du pays de Nelson Mandela!
Centre Opérationnel du Front Civil de Résistance Populaire

Afrique du Sud: le’‘opposant » résistant congolais Etienne Kabila acquitté – Afrique – RFI

Publié le 18-02-2015 Modifié le 18-02-2015 à 23:44

Afrique du Sud: l’(opposant) résistant congolais Etienne Kabila acquitté

media                                  Etienne Kabila devant la Haute Cour de à Pretoria, le 27 janvier 2013.AFP PHOTO / STRINGER
En Afrique du Sud, le (opposantrésistant congolais Etienne Kabila est désormais libre. Celui qui affirme être le fils aîné de l’ancien président congolais Laurent-Désiré Kabila a été acquitté, ce mercredi 18 février, par la Haute Cour de Pretoria. Il était accusé d’avoir voulu renverser l’actuel président congolais Joseph  »Kabila ».
Après avoir passé près de deux ans en prison, Etienne Kabila a été acquitté. La Haute Cour de Pretoria n’a pas donné les raisons de son acquittement, mais a précisé qu’elle donnerait toutes les explications vendredi.
Etienne Kabila a été arrêté en février 2013 en Afrique du Sud et y vit en exil depuis plusieurs années. Il était accusé avec 19 autres personnes d’avoir voulu renverser le président Joseph Kabila. Cependant et dès le départ, les preuves mises en avant par le procureur étaient faibles.
Il semblerait que le groupe ait été piégé par la police sud-africaine. Ils ont en effet été arrêtés lors d’un entraînement militaire alors qu’ils pensaient participer à une formation de gardiens de parcs. La plupart de ces hommes ont d’ailleurs été acquittés l’année dernière faute de preuves.
Etienne Kabila n’était pas présent lors de cet entraînement et a été arrêté par la suite. Depuis quelques mois, il était en liberté sous caution et a toujours affirmé qu’il s’agit purement et simplement d’une machination pour l’éliminer ; d’un coup monté par legouvernement congolais avec l’aide de la police sud-africaine.

Les Hutu du Rwanda, le FDLR, dans le bourbier congolais

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Mufoncol Tshiyoyo
Le pouvoir sud-africain, par le biais d’"Africa 360", une émission animée par la journaliste noire sud-africaine Wandu- Liée, pose, et ce en des termes bien précis, la question de Hutu du Rwanda, à savoir les FDLR, et en anglais : « FDLR : terrorists or freedom fighters ? ». Les Hutu regroupés dans le mouvement politique FDLR devraient-ils être considérés comme des « terroristes », selon la version du sieur Paul Kagamé, ou plutôt comme « combattants de la liberté », ce d’après les déclarations (dans la vidéo) de leur porte-parole à partir de l’Est de la RD-Congo ? 

J’aurais bien aimé être dans le secret des dieux pour en savoir un peu plus sur le pourquoi ou le véritable sens à attribuer à ce questionnement d’un pays qui a vu ou assisté aux assassinats par le Rwanda des opposants rwandais de Paul Kagamé sur son territoire. Et la problématique Hutu tombe à pic à l’heure où se maintenir au pouvoir à Kigali et à Kinshasa fait travailler des laboratoires. Paul Kagamé ne cesse de vendre, et avec le concours non voilé de ses « maîtres », sa version du rejet et de l’exclusion de ses « propres «frères et sœurs» Hutu, dont sa propagande présente tantôt comme des « terroristes", tantôt comme des « criminels ». Et ce discours alambiqué est repris par son représentant et ambassadeur en Afrique du Sud que Kigali souhaite le retour de « ses enfants » mais jamais ne voudrait avoir affaire aux « terroristes ». Quel vilain jeu de mots qui laisse croire que le fait d’être reconnu comme « terroriste » supprimerait, et à jamais, le lien de sang, de fraternité ou familial que la nature a établi entre deux ou plusieurs personnes issues d’une même réalité consanguine. Paul Kagamé ne saura jamais nier le fait que les Hutu sont ses propres frères rwandais, malgré qu’il les accuse de tous les péchés du monde. 

C’est de cela que démontre la souffrance d’une mère, en l’occurrence la maman du français Zacarias Moussaoui, dont le fils a été accusé de terrorisme lors des attentats du 11 septembre et est jugé aux USA. Elle s’y précipite pour apporter son assistance, ce par sa présence, à son enfant, a sa progéniture, à son fils, sans le renier toutefois. Mon fils est « terroriste », mais il est mon fils dit la maman à tout le monde. Mais c’est quoi cette histoire de Paula Kagamé qui rejette ses frères et sœurs, qui nie le lien consanguin parce que lui-même les a décrétés comme « terroristes ». L’attitude de la maman de Moussaoui bat en brèche la prétexte échappatoire auquel recourent les autorités rwandaises, qui sont soutenues par la presse occidentale dans sa démarche isolatrice. Le malheur de Hutu de FDLR consiste dans leur revendication d’ un dialogue national au Rwanda et entre des sujets rwandais pour arriver au bout d’un conflit qui perdure pace qu’utile aux pyromanes colonialistes pour qui diviser pour mieux régner reste la loi de talion. C’est de bonne guerre, diront certains. J’y crois-moi aussi, sauf que cela ne voudrait pas dire que les autres devraient regarder faire les choses. Les Hutu et les Tutsi partagent en commun une même culture, une même croyance et parlent une même langue. Nous parlons du Rwanda parce que Paul Kagamé a juré de son vivant de régner sur la RD-Congo et d’en dire un mot chaque fois que sa situation l’exigera. 

De ce qui précède, des Congolais apprennent de l’ambassadeur de « Joseph Kabila » en Afrique du Sud que les Hutu ont fait des enfants avec les nôtres, qu’ils vivent parmi nos populations. Et c’est ce qui, d’après cette version, rendrait ou compliquerait leur traque. Mais je trouve que la question de la présence Hutu sur le sol congolais pourrit l’insécurité en RD-Congo. Elle entretient et fait courir une menace permanente sur l’intégrité territoriale de la patrie chère à Lumumba. Le différend Hutu –Tutsi est un prétexte du type colonial dont le but inavoué est la déstabilisation de la RD-Congo, un territoire abandonné aux requins afin de faciliter leur mouvement et d’atteindre leur objectif. Personne, ni Paul Kagamé qui est au pouvoir au Rwanda depuis plus de 17 ans aujourd’hui, ni sa « communauté internationale » qui le soutient, ni la Monusco avec drones et plus de 20 000 soldats, ni « Joseph Kabila » au pouvoir au Congo depuis plus de 17 ans également, n’a jamais cherché à définitivement trouver une solution. 

Le temps est venu pour que les Hutu apprennent ouvertement à se prononcer , à faire un choix entre le camp du peuple congolais, qui les a toujours hébergés, et celui représenté par le duo Paul Kagamé et « Joseph Kabila », ce dernier que le président Sassou Nguesso cité par Pierre Péan dans « Carnages, Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique », considère, et ce à juste titre comme que le « cheval de Troie de Paul Kagamé en RDC». 

Alors comme personne ne se montre désireuse de stopper les tueries et les crimes qui se perpétuent impunément sur le sol congolais, ni l’élite anglo-saxonne à l’origine et à la base de ce qui apparait comme le « conflit » Tutsi- Hutu, et de toutes ses conséquences en RD-Congo, le peuple congolais qui déjà s’assume sur la question, je veux dire à travers l’informel, s’invite désormais dans le jeu qui lui est imposé et en ce moment crucial où son devenir comme peuple et comme nation est engagé. 

Il sied de rappeler ici que la présence de Hutu sur le sol congolais a déjà fait chuter le dernier gouvernement de Kengo sous Mobutu. De retour d’Addis-Abeba, notre ainé et ami Gérard Kamanda wa Kamanda, alors ministre des Affaires étrangères, un ancien collègue rencontré à l’Union Sacrée, et particulièrement au STOP, il revenait fraichement du sommet de l’Union Africaine d’Addis-Abeba, était surpris de suivre en direct à la télévision nationale , à la RTNC, comment la bande instrumentalisée du feu Bogombe Bowulu l’insultait au HCR- parlement de transition, ce pour avoir soutenu et réclamé, d’après ses propres dires, le renvoi de Hutu au Rwanda quand le feu Maréchal Mobutu et ses conseillers défendaient et ont obtenu leur maintien sur le territoire congolais dans le but uniquement de plaire à la Belgique et à l’Occident pour qui le retour de Hutu au Rwanda constituait une menace pour leur nouveau protégé Paul Kagamé. Et Mobutu le faisait juste pour rentrer dans les bonnes grâces de l’Occident qui, à l’époque, l’avait mis à l’écart. … L’Aigle de Kawele… Mais qui dit vrai sur cette question suivant les différentes versions en circulation dans l’opinion. 

Je voudrais savoir exactement c’est quoi cette histoire, celle qui se trame dans le Kivu, et ce en dehors du coltan, de l’or…. C’est quoi on cache en distribuant des prix à tout le monde ? Mais qui peut avoir le courage de dire aux Congolais de la RD-Congo ce qui se passe en réalité au Kivu ? Et pourquoi les nôtres de la région en parlent à peine et souvent en parabole? C’est quoi cette histoire de Hutu et de Tutsi en RD-Congo et à l’Est ? Juste un fonds de commerce ? Alors au nom de quoi devraient mourir des Congolais ? 
Une fois je l’ai dit que Paul Kagamé au Rwanda et Joseph Kabila en RD-Congo n’avaient nullement besoin de modifier ce qui est appelé dans ces deux pays la « constitution » afin de rester au pouvoir du moment que l’origine de ceux deux pouvoirs relève de l’anti- constitutionnalité, car issus d’assassinats et de coup-d ‘Etats qui furent commandités et autorisés par une volonté supérieure et extérieure. Paul Kagamé et Joseph Kabila ont plus besoin d’une guerre, d’un chaos et d’instabilité comme source de légitimité de pouvoir. Et non d’élections, non plus de démocratie. Et le système suscite de faux- débats particulièrement sur les élections et son processus pour éviter que des questions importantes comme celles qui touchent à la vente et aux achats de nos terres par des compagnies multinationales ne soient abordées , soient cachées au public , à l’opinion nationale quand une bonne partie de notre population se trouve menacée de spoliation de terre. Des Congolais seront bientôt chassés de leur terre. 

C’est dans ce cadre qu’intervient la problématique de la présence des Hutu sur le sol congolais. Vont- ils enfin, et libres à eux, les Hutu décevoir le peuple du Congo qui attend d’eux une clarification de leur positionnement, à savoir dans quel camp ils évoluent. Il y a un choix à faire entre le peuple congolais et le camp de Paul Kagamé et de son acolyte Joseph Kabila? Le jeu est ouvert.

Et je m’interdis de penser qu’il n’y aurait que les autres qui puissent se montrer capables d’inventer de jeu et de s’y prêter, de le jouer et à leurs conditions, alors que nous autres ne seront -là que pour juste observer et constater ce qui arrive à la RD-Congo et à nous comme peuples. Vite que l’on sortira de la logique de Karl Rover, cet ancien conseiller en sécurité pour le président George W. Bush, qui affirmait en 1994 que, « Nous sommes un empire, maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire (…). Et vous, vous tous, il ne vous reste qu’à étudier ce que nous faisons », vite le monde saura que le peuple du Congo est fin prêt à assumer son histoire. 

Jouons dans la cour des « Grands », et avec eux, sur leur propre terrain glissant et qui le sera pour tout le monde. 

Une autre façon d’envisager l’avenir….

Likambo ya mabele, likambo ya makila

Mufoncol Tshiyoyo 
Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire, 
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, 
004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo

Mariage Sassou et peuple '' Zaïrois'' VOICI COMMENT DES OFFICIERS DU CONGO-ZAIRE ACCOMPLIRENT LA PACIFICATION DU CONGO-BRAZZA EN 1999 (Chronique de la NPDAC/ONG)

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A la faveur de sa rubrique hebdomadaire intitulée « Chronique de la NPDAC/ONG » qu’elle publie simultanément sur le portail de la société civile du Congo-Zaïre «www.societevivile.cd » et la page facebook « Editions Le Palmier Equatorial », l’organisation de la société civile afro-congolaise, dont un des objectifs statutaires fondamentaux est la promotion de la paix, sécurité et concorde dans la sous-région, s’emploie à rappeler aussi bien aux Congolaises et Congolais qu’aux autres « gens du Congo » et citoyens du monde que le Congo de l’Afrique ne mérite pas du tout son actuel statut du ventre mou de l’Afrique Centrale et de la risée du monde que lui impose la médiocratie pseudo-kabiliste.
En rappelant aux filles et fils de cette grande et sublime nation nous léguée par le Maréchal Mobutu certains hauts faits de leur histoire nationale, la NPDAC/ONG ne vise pas moins à amener aussi bien ses élites que ses masses populaires à mieux intérioriser cette réalité que considéré autrefois comme le Gendarme de l’Afrique Centrale, le Congo-Zaïre est bien loin d’être normalement ce non-Etat que développe depuis plus d’une décennie les pseudo-kabilistes, et par conséquent, de susciter auprès d’eux un éveil de conscience de nature à les impliquer davantage pour un impérieux changement qui doit s’opérer au sommet de l’Etat en 2016.
Aujourd’hui, votre serviteur se fait l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur cet autre fait très peu médiatisé que ce sont des officiers du Congo-Zaïre qui se retrouvèrent au four et moulin dans des opérations militaires que le Haut-Commandement des Forces Armées du Congo-Brazza ordonnait, de décembre 1998 à septembre 1999, pour la neutralisation de différents milices anti-gouvernementales et la restauration de l’autorité de l’Etat dans la partie méridionale du pays. D’emblée, nous voudrions prier ici ceux qui nous lisent de bien vouloir avoir une pensée pieuse à la mémoire de toutes ces victimes : femmes, hommes et enfants, de cet ignoble conflit armé ayant essentiellement résulté d’une pratique politique populiste sur fonds d’obscurantisme.
Pour le commun des mortels, ce sont des anciens éléments de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) de Mobutu en exil à Brazza, où ils continuent d’assurer la protection rapprochée du Président Sassou, qui eurent à aider ce dernier à se débarrasser militairement de son opposition armée, en 1999. En réalité, la vérité historique se situe plutôt aux antipodes de cette affirmation pour la simple raison qu’il n’y a jamais eu, à aucun moment, un quelconque contingent de la DSP commis à la protection présidentielle au Congo-Brazza et que tous les Officiers de la DSP et de la Garde Civile qui étaient y présents au moment des faits, sans aucune exception, avaient tout simplement opté de ne pas combattre pour le compte du pouvoir en place, et cela; en dépit du fait qu’ils étaient les enfants chéris de certaines autorités civiles et militaires locales. C’était bien curieux.
Ce n’était qu’une parenthèse que nous refermons au profit de la très intéressante question de savoir d’où est venu alors ce mythe de la DSP de Brazza. En voici une réponse dans les lignes qui suivent.
Lorsque le Capitaine Kongulu traverse le fleuve en fin de matinée du 17 mai 1997, il amène avec lui une bonne dizaine de ses garde du corps, tous des sous-officiers et soldats de la DSP. Le jour de son départ de Brazzaville pour le Maroc via le Tchad, en plus du fait qu’un de ses meilleurs amis présent sur le tarmac ne trouva pas mieux que de le toiser et de se moquer de son malheur d’avoir perdu le pouvoir, le gros de ses gardes du corps préféra rester à Brazza où ils étaient déjà contactés pour assurer la protection rapprochée de Bernard Kolélas. C’est lorsqu’éclatent les combats entre des miliciens Ninjas et les troupes gouvernementales dans la Région du Pool que le Commandant Bakoua du Ministère de l’Intérieur prendra l’initiative personnelle de créer un petit détachement de combat constitué principalement de cette dizaine de garde du corps de Kongulu renforcée des Cobras zaïrois.
Le fait que le détachement du Colonel Bakoua, un des anciens formateurs des Cobras, n’avait jamais combattu au-delà de la localité de Nganga Lingolo située à une vingtaine de kilomètres de Brazzaville n’était pas suffisant pour démanteler des esprits ces deux contre-vérités déjà bien ancrées de la DSP assurant la protection rapprochée du Président Sassou et combattant contre des miliciens Ninjas de Bernard Kolélas.
En remontant jusqu’au Déluge, nous noterions que, en février 1999, face à une très dramatique avancée des insurgés Ninjas qui, partis de la ville de Mindouli, située à une centaine de kilomètres de la capitale, réussiront, après avoir fait chaque fois reculer les forces régulières, le Ministère de la Défense du Congo-Brazza entreprit de recourir aux services des « militaires de Mobutu » en exil pour suppléer à certains déficits des forces gouvernementales.
C’est alors que trois officiers de la DSP proches du Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense, en l’occurrence le Colonel Tendayo, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato, conclurent un deal, dont ils étaient les seuls à maîtriser les termes, avec les autorités militaires locales pour l’engagement aux combats des éléments des ex-Forces Armées Zaïroises en exil dan le pays pour le compte du Président Sassou Nguesso. C’est ainsi que, le traditionnel esprit tribal aidant, le Capitaine Bosenge, votre serviteur, ne se retrouvera sur papier que comme un simple Commandant en Second de la 3ème Compagnie de combat, soit hiérarchiquement moins titré que le Lieutenant Belade qui occupait la même fonction au niveau de la 2ème Compagnie.
Naturellement, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato s’autoproclamèrent Commandant et Commandant en Second du détachement baptisé « Dragon » par allusion à une unité spéciale de la défunte DSP. C’est en fin d’après-midi du 10 février 1999 que nous fûmes tous regroupés à la Cité du 17 au Quartier Moukondo, en attendant notre dotation en armes et munitions qui intervint aux petites heures de la matinée, le lendemain, en vue d’un affrontement avec les insurgés Ninjas qui occupaient déjà les hauteurs surplombant le Pont du Djoué.
C’est alors que nous serions plutôt surpris, nous qui n’étions qu’un petit Commandant en Second du dernier détachement de combat, de recevoir du Colonel Ndima l’ordre de l’accompagner à la Présidence de la République à Mpila où le Général Moigny nous transmit le message du Président Sassou nous invitant à tout faire pour repousser l’ennemi loin de la capitale. Notre deuxième grande surprise sera de constater que, à l’heure prévue pour le départ au le front, le Colonel Ndima et le Colonel Mbiato, respectivement Commandant et Commandant en Second du Détachement Dragon, se présenteront au lieu d’embarquement, qu’était l’Etat-major de la Gendarmerie, habillés en tenues civiles alors que nos étions tous supposés être sur « préavis zéro ».
Ayant vite compris ce qui se passait, pour ne pas laisser sombrer la situation, votre serviteur prit vite l’initiative de constituer un tout premier peloton que nous confiâmes au Major Bokope, l’actuel Général de la Police Nationale, pour marquer une présence tant attendue du Détachement Dragon sur terrain. C’est dans l’après-midi du 11 février 1999 que nous gagnâmes, à la tête du gros du Détachement Dragon, le village Madibou où campait l’ensemble du Corps expéditionnaire constitué d’un détachement de la Garde Présidentielle, d’un détachement des Cobras conduit par Roumuald Mobenda, d’un détachement de la Police conduite par le Général Ndengue, d’un détachement des troupes angolaises, d’un détachement des Rwandais, d’un détachement des Maliens et d’un Détachement des stagiaires du Centre d’Instruction de Bilolo conduit par le Colonel Jules Issengue qui était en même temps le Commandant des Opérations.
C’est au grand matin du 12 février 1999 que le Détachement Dragon reçut son baptême de feu au village de Loi situé à quelques kilomètres de Nganga Longolo. C’est aussi ce jour-là que nous eûmes à nous retrouver par la force des choses en train de commander une unité de combat dont nous n’étions sur papier que la sixième personnalité.
En effet, alors que l’actuel Général Garcia, à l’époque Chef d’Etat-Major du Théâtre des Opérations Centre, avait déjà depuis longtemps ordonné au Major Bokope, le Commandant attitré du Détachement Dragon, d’ouvrir l’itinéraire pour l’ensemble du Corps expéditionnaire, c’est-à-dire d’évoluer avec ses hommes à la pointe de la colonne de progression, ce dernier ne trouva pas mieux que de demander à son adjoint, votre serviteur, en prétextant qu’il était encore occupé à distribuer des munitions aux hommes, de mener une tâche qui ne relevait pas du tout de ses attributions. Ayant vite compris que l’intéressé venait d’emboiter le pas au Colonel Ndima et au Colonel Mbiato, nous primes, dès ce jour-là, un très périlleux commandement du Détachement Dragon que nous exerçâmes jusqu’à notre injuste, un mois plus tard.
Pour la petite histoire, il est à noter également que ces trois officiers restèrent à Brazzaville et ne résolurent à rejoindre la rébellion du MLC qu’après la signature des Accords de Sun City, étant fermement convaincu qu’il n’y tait plus question de se battre contre l’ennemi.
En outre, jouissant très curieusement d’une vicieuse confiance de certaines responsables du Ministère de la Défense, le duo constitué du Colonel Ndima et du Colonel Mbiata, tous les deux devenus des généraux pseudo-kabilistes, ne réussira pas moins, à obtenir notre révocation de la tête du Détachement Dragon au profit du même Major Bokope qui s’était défilé de ses responsabilités dans la matinée du 12 février à Madibou. C’était au moins de mars 1999 juste au moment où votre serviteur venait de se retrouver au four et au moulin dans de durs combats qui permirent au Corps expéditionnaire commandé par le Colonel Issengue, le Chef d’Etat-Major de l’Armée de Terre, d’investir après de nombreuses pertes la localité de Mabaya située presque à mi-chemin entre la Cité de Kinkala et Brazzaville.
Malheureusement pour nos détracteurs, il ne leur était pas facile de nous faire remplacer valablement à la tête d’un Détachement Dragon, le fer de lance de l’ensemble du Corps expéditionnaire qui, contrairement à ses habitudes, commença à aligner des déboires face aux insurgés Ninjas. C’est alors que sur injonction directe du Général Pierre Oba, le Ministre de l’Intérieur, auprès du Général Léonard Essongo, Commandant de la Zone Militaire de Brazzaville et Commandant du Théâtre des Opérations Centre, ce dernier nous signifiera que nous pouvions regagner le front. C’est pour éviter de nous retrouver face mêmes aux turpitudes de nos détracteurs que nous posâmes comme condition sine qua non de notre retour au front qu’il nous soit accordé de monter un autre détachement que nous voulions baptiser « Détachement Léopard » par allusion au Bataillon Léopards du Général Mahele qui libéra la ville de Kolwezi des mains des rebelles en 1979.
Ayant trouvé que le terme Léopard sonnait trop mobutiste, selon lui, le Colonel Onzeba, le Directeur des Opérations de la Zone Militaire de Brazzaville, nous suggéra l’appellation de « Détachement Buffle ». C’est alors que, ayant préféré la version anglaise du terme qui nous semblait sonner mieux, nous baptisâmes la nouvelle unité que nous venions de créer « Détachement Bufalo ». A notre entrée en action au front, le Commandant du Théâtre des Opérations dut nous faire parvenir un ordre express nous enjoignant de plus accepter au sein du Détachement Bufalo des transfuges d’un Détachement Dragon qui commençait à se vider de son personnel, étant donné que toutes nos anciennes recrues qui y constituaient la grande majorité préféraient nous rejoindre dans notre nouvelle unité.
Entre temps, pendant notre traversée du désert, le Colonel Issengue, le Commandant du Corps expéditionnaire, avait délocalisé son Etat-major de la localité de Mabaya à la Cité de Kinkala où, arrivés in extremis au moment où les insurgés Ninjas s’employaient déjà à en déloger les forces gouvernementales, les éléments du Détachement Bufalo réussirent à les repousser en dehors de la ville, ce qui permit à l’ensemble du Corps expéditionnaire de récupérer toutes ses positions perdues et de stabiliser de nouveau la ligne de front.
Deux mois plus tard, nous recevrons du Colonel Issengue, l’ordre de mouvoir le Détachement Bufalo de Kinkala pour aller occuper la très stratégique Cité de Matoumbou, un important nœud routier et ferroviaire, situé à une vingtaine de kilomètres au Sud de Kinkala, qui avait la sinistre réputation d’être un véritable coupe-gorge des forces régulières. Le problème était que, l’agglomération étant construite dans une dépression surplombée par des collines, il était tout à fait normalement que, en laissant à l’ennemi la latitude d’occuper les hauteurs, les troupes gouvernementales fussent naturellement exposées à de très meurtrières attaques par surprise des Ninjas. C’est l’occupation de Matoumbou par le Détachement Bufalo qui inversa la tendance pour la simple raison que, ayant corrigé cette défaillance tactique en y occupant toutes les hauteurs, il nous était loisible de voir chaque fois venir les insurgés, d’autant plus qu’ils ne nous attaquaient jamais pendant la nuit.
C’est ce retentissant succès que connut notre défensive de Matoumbou qui motiva la décision de la hiérarchie de lancer, en juillet 1999, la grande offensive finale sur le dernier bastion des rebelles Ninjas qu’était la ville de Mindouli située à une centaine de kilomètres au Sud de Brazzaville. Pour ce faire, il fut créé le « Groupement de Manœuvre J. Obosso» composé naturellement du Détachement Bufalo, de plusieurs détachements de combat des FAC, d’un régiment d’infanterie motorisée de l’Armée angolaise et d’un Etat-Major constitué du Commandant du Groupement de Manœuvre, le Colonel Bokemba, l’actuel Général et Commandant de l’Armée de Terre, du Major Bosenge, votre serviteur, Chef d’Etat-Major, et du Commandant Nginou, Directeur du bureau des opérations (T3), l’actuel Colonel et Commandant du GAP, la meilleure unité d’élite de l’Armée du Congo-Brazza,
Une équation peu facile à résoudre par les autorités militaires locales était celle d’avoir le Capitaine Bosenge comme le numéro 2 du Groupement de Manœuvre au moment où il y avait un officier d’un grade plus élevé, en l’occurrence le Commandant Nginou, comme le numéro 3. C’est ainsi qu’une nième surprise pour votre serviteur sera de se retrouver désigné, dans la note d’affectation, par le grade de Commandant, soit l’équivalent du Major dans la nomenclature des FAZ. Dans le même ordre d’idées, il nous parait important de souligner ici que, tout le reste des postes de l’Etat-Major du Groupement de Manœuvre J. Obosso était occupé par des officiers ex-FAZ du Détachement Bufalo.
Le 15 avril 1999, par ordre du Commandant du Corps expéditionnaire, le Colonel Issengue, agissant conformément aux instructions du Commandant du Théâtre des Opérations, nous nous rendîmes à Kinkala pour assister à une réunion d’Etat-Major où nous fût présenté le Commandant du Régiment angolais, en notre qualité de Commandant Intérimaire du Groupement de Manœuvre J. Obosso, en l’absence du Colonel Bokemba qui se trouvait encore à Brazzaville. Et, c‘est ainsi que par un curieux concours des circonstances, votre serviteur, épaulé par une dizaine de ses proches collaborateurs du Détachement Bufalo, tous des officiers ex-FAZ, eurent à assumer le très complexe et périlleux commandement de l’assaut final que le Groupement de Manœuvre J. Obosso lança sur la ville de Mindouli, le 19 juillet 1999.
En effet, cette grande offensive démarra trois jours plus tot à Matoumbou pour le Major Bosenge et son Détachement Bufalo qui étaient tenus conformément aux ordres opérationnels de progresser par les rails jusqu’à la localité de Kamou situés à une dizaine de kilomètres sur la route de Mindouli. Et, c’est delà qu’est parti le terme « serpent de rail » que Werra Son évoque dans sa chanson « Kibwisa Pimpa » en y associant abusivement le nom de son ami Romuald Moubenda pour la simple raison que, au moment où nous combattions les Ninjas à la tête du Détachement Bufalo, le 17 juillet 1999, tout le long des rails sur l’axe Matoumbou-Kamou, Romuald Moubenda et son Détachement des Cobras avaient déjà déserté du front depuis le mois de février lorsque nous étions encore au niveau de Nganga Lingolo. Ce n’était qu’une parenthèse pour rétablir une vérité historique.
Une fois de plus, une nième surprise pour nous sera de constater que le reste du Groupement de Manœuvre, qui était sensé avancer avec blindés, chars de combat, chars-ponts et autres engins sophistiqués mobilisés par le détachement angolais par route, avait tout simplement opté de rebrousser chemin et de regagner Brazzaville à la première embuscade tendue par des insurgés qui se solda par quelques morts et blessés angolais à la hauteur de la localité Matsiri située à quelques kilomètres au Sud de Kinkala. C’est par la suite que nous réussîmes de Kinkala un très vague ordre verbal de rebrousser chemin. C’est sans aucune hésitation que nous nous opposâmes à son exécution en dépit du fait que nous venions de passer 48 heures sans aucun ravitaillement en rations de campagne et munitions. Pis encore, nous n’avions plus de liaison radio pour la simple que le tout était ramené sur Brazzaville.
C’est aux environs de 20 heures, dans la soirée du 18 juillet 1999, que le Colonel Bokemba, le Colonel Moloumba, le Commandant Nginou et d’autres officiers nous réjoignirent à Missafou avec le gros du Groupement de Manœuvre moins le Détachement angolais qui, depuis ce jour, se ne se contentait plus que d’évoluer comme des forces de sécurisation de nos arrières. Au cours de la réunion d’Etat-Major tenue tard dans la nuit, il fut décidé de commun avec le Colonel Bokemba que, comme de coutume, le Détachement Bufalo ouvrira l’itinéraire suivi des éléments du détachement du Lieutenant Mogabio qui avaient la particularité de disposer des pick-up 4X4 montés de mitrailleuses 12,24mm, suivi du reste.
Et c’est dans cet ordre que commença, au grand matin de la journée décisive du 19 juillet 1999, le mouvement de la très impressionnante colonne du Groupement de Manœuvre J. Obosso pour l’assaut final sur Mindouli jusqu’à ce que, aux environs de 10 heures, au même moment que nous commençâmes à apercevoir de très loin des toitures en tôles des habitations de la ville, nous reçûmes un message nous signalant de l’agitation dans nos arrières. Le problème était que le Lieutenant Mogabio et ses hommes, qui étaient supposés talonner le Détachement Bufalo, s’étaient subitement décidés de nous dépasser pour foncer droit sur la ville.
Tout en appréciant pas cette improvisation visiblement dictée plus par le désir de nos amis de se réserver ainsi l’honneur d’avoir été les premiers à entrer dans Mindouli que par des considérations d’ordre tactique, nous ordonnâmes tout de même aux éléments du Détachement Bufalo de leur laisser le passage.
Mais hélas, une trentaine de minutes plus tard, c’était la même colonne de picks-up du Lieutenant Mogabio qui revenait en débandade après s’être retrouvé face à face avec le gourou et chef militaire des insurgés Ninjas, nos avons cité le Pasteur Ntoumi qui, ragaillardi par cette volte-face des troupes gouvernementales, nous attendait fermement et expressément bien exposé au sommet d’une colline alors que tous les environs étaient parsemés de grappes d’insurgés disposés en embuscades. C’était la minute « m », l’heure « h » et le jour « J » où devait se décider l’issue de cette guerre qui avait commencé huit mois plus tôt dans la même ville de Mindouli.
Pendant une bonne vingtaine de minutes, il n’y eut aucun échange de feu, les uns et les autres, mettant à profit la bonne visibilité qu’offraient le relief montagneux et la végétation steppique pour étudier la configuration des positions de l’ennemi et évaluer la meilleure façon de les aborder. Ce sont les Ninjas qui ouvrirent les hostilités par une très impressionnante manœuvre de feu et mouvement qui leur permit de gagner du terrain dans notre direction.
Contre tout attente, tout le reste du Groupement de Manœuvre, tel qu’il nous avait nuitamment rejoint à Missafou, ne trouva pas mieux que se retirer précipitamment et de se mettre en sécurité sur des hauteurs à une centaine de mètres dans nos arrières, laissant le Détachement Bufalo seul face aux hommes du mythique Pasteur Ntoumi qui, au bout de plus d’une heure de très durs et sanglants combats, se résolut finalement à embarquer précipitamment et a prendre la poudre d’escampette à bord de son pick-up de commandement de couleur blanche comme le sultan qu’il portait. Cette incroyable démystification de celui qu’ils considéraient comme un demi-dieu causa une débandade généralisée des insurgés Ninjas qui marqua à la fois la fin de la très décisive bataille de Mindouli et la fin des hostilités au Congo-Brazza.
Au mois de septembre 1999, le Haut-Commandement des FAC confia au Détachement Bufalo la mission de ratisser le tronçon routier situé entre la ville de Mindouli et celle de Bouassa dans le Sud du pays. Nous menâmes l’opération sans tirer un seul coup de feu. C’est ainsi que, en décembre 1999, convaincu de la fin irréversible des hostilités dans la partie méridionale du pays, le Ministère de la Défense décida de notre mutation de Mindouli au Centre d’Instrcution de Kouala Koula où nous eûmes à dispenser à quelques 300 stagiaires la formation de chef de section d’infanterie.
C’est dans cette logique que, à notre retour au pays, en 2001, à la faveur de la dynamique d’un Dialogue inter congolais dont les portes nous furent fermées par la diabolique volonté de l’actuel Général Didier Etumba, nous eûmes tout au moins le sens patriotique de soumettre à l’Amiral Liwanga, alors Chef d’Etat-Major Général, notre souhait de disposer d’un centre d’instruction pour former au profit des FARDC des unités aussi combatives que les détachements Dragon et Bufalo de Brazza dont plus de 80% étaient constitués de braves jeunes gens kinois que nous recrutions à Brazzaville et à qui nous apprenions les rudiments d’un art de la guerre dont le Bon Dieu nous a gratifié d’une certaine maîtrise.
Mais hélas, c’était sans compter avec l’esprit forcément mesquin de cet ancien collègue du SARM, nous avions déjà cité le Général Didier Etumba, qui ne voyait en nous qu’un invincible émule dont il fallait se défaire par tous les moyens, y compris en nous présentant mensongèrement comme son bourreau sous le règne de Mobutu. Quelqu’un disait : « mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ».
En effet, ce que ce borgne ne pouvait dire à ses mentors du royaume des aveugles de la médiocratie pseudo-kabiliste est que, sous le règne de Mobutu, il avait bénéficié, à titre exceptionnel, du grade de major alors que nous étions resté capitaine de 1990 à 1997, que nous l’avion recruté comme collaborateur lorsque nous occupions la fonction de conseiller sécurité au cabinet privé du Capitaine Kongulu Mobutu et qu’il n’avait pas décliné cette offre par anti-mobutisme.
A suivre dans nos prochaines publications. Merci de bien vouloir nous lire également dans notre page facebook Editions Le Palmier Equatorial.
Faustin BOSENGE
Chercheur et essayiste
Coordonnateur de la NPDAC/ONG
E-mail : fstnbsng99@gmail.com

ACTU Okapi Radio

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Radiookapi.net : 35 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 20 Feb 2015 11:07 AM PST
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a reprogrammé au vendredi 27 février 2015 à 10h00 le prononcé de son arrêt concernant l’appel à l’encontre de l’acquittement de Mathieu Ngudjolo Chui. L’audience était initialement prévue pour le mardi 24 février 2015. Selon un communiqué publié sur le site de la CPI, il a [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 09:40 AM PST
L’émission de ce vendredi parle du projet de construction de la future cimenterie de la Province Orientale (Cipor). Pour le gouverneur de province, Jean Bamanisa, ce projet doit repartir à zéro, avec de nouvelles bases. Découvrez en plus dans ce magasine présenté par Mireille Bukasa Mukendi. Les autres sujets sont : Province Orientale : le [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 09:22 AM PST
L’ancien entraineur des Léopards locaux, Santos Muntubile, est allé apporter main forte au staff technique de l’équipe de Sanga Balende à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Revenue d’Angola mardi dernier où l’équipe a perdu contre Recreativo do Libolo (1-3), en match aller des préliminaires de la Ligue des champions-Caf, Sanga Balende s’est entraîné au terrain Kagwa de Kintambo sous [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 09:03 AM PST
Candidat malheureux à la présidentielle de 2011, François-Nicéphore Kakese recommande la tenue des élections provinciales et sénatoriales en 2015 en lieu et place des urbaines, communales et locales. Il a livré sa position dans un entretien accordé, vendredi 20 février, à Radio Okapi: « Nous voulons qu’en 2015 nous ayons des élections provinciales qui nous permettront d’avoir des députés provinciaux et des [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 09:00 AM PST
Le nombre de déclarations de naissance à l’Etat-civil a augmenté de 10% en 2014 au Kasaï-Occidental. Selon la division provinciale de l’Intérieur, 90% des enfants nés au cours de cette année ont été enregistrés. Ces statistiques ont été rendues publiques mercredi 18 février par le chef cette instance administrative. Au total, 102 444 enfants ont [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 08:41 AM PST
Ce bâtiment abritera notamment la Cour constitutionnelle, le Conseil d'Etat et la Haute cour militaire.
  
Posted: 20 Feb 2015 08:32 AM PST
L’Union des associations culturelles pour le développement de l’Ituri (Unadi) appelle le Gouvernement et  la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) à revenir à la table des négociations après l’échec du processus de reddition des miliciens. Cet échec a des conséquences néfastes sur la population de cette zone, victimes d’attaque des miliciens, de pillages et [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 07:55 AM PST
Les candidatures féminines sont particulièrement encouragées. LES BUREAUX UNICEF SONT « NON FUMEURS » Recrute UN(E) CONSULTANT (E) EN COMMUNICATION/PLAIDOYER Niveau : NO-B Lieux d’affectation : Goma Type de contrat : Consultance/SSA avec une durée de 6 mois Avis de Vacance n° : VN/2015/SSA/004 Date de clôture de la publication : 05 mars 2015 1. [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 07:52 AM PST
INTERNAL & EXTERNAL JOB ADVERTISEMENT     Position                      :           Regional Support Data                    Group                         :           Regions Division                      :           EBU/Eastern Region Location                     :           Durba Working Area                        :           Aru – Ariwara – Durba – Watsa Level / Band               :           I / 6 Report to                    :           Eastern Region Corporate Vodanet & Data Manager Date Posted               :           February 20th, [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 07:45 AM PST
  OFFRE D’EMPLOI : Assistant(e) Projet Foncier   Réf : Assistant(e) Projet (AP) Foncier 2015 Lieu d’affectation : Kinshasa, République Démocratique du Congo Date d’émission de l’offre: 23 février2015 Date fin de dépôt de l’offre : 06 mars 2015 Durée du Contrat :12 (douze) mois, renouvelable RCN Justice & Démocratie est une ONG internationale active en République [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 07:18 AM PST
Des hommes armés en tenue civile ont attaqué jeudi 19 février vers 16 heures locales un véhicule transportant la paie des agents du Centre de recherche en sciences naturelles de Lwiro sur le tronçon menant à ce centre dans le territoire de Kabare (Sud-Kivu). Ils ont emporté environ 137 millions de francs congolais (148 915 [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 06:19 AM PST
Le gouverneur Jean Bamanisa Saïdi a racheté les installations de l’ancienne Compagnie pour le développement du Nord (CODENORD) à Dingila, localité située à environ 6 km de Kisangani. Il a annoncé vendredi 20 février son projet de relance de la culture de coton dans cette localité. «L’objectif est de relancer non seulement la culture et le [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 06:17 AM PST
Ingele Ifoto et Eva Muakasa sont les deux nouveaux co-modérateurs de la plateforme Forces acquises au changement (Fac/opposition). Ils ont été présentés jeudi 19 février à la paroisse Fatima à Kinshasa. Avant leur nomination, c’est Lisanga Bonganga qui occupait le poste de modérateur.   Les nouveaux co-modérateurs ont indiqué que ce changement s’imposait pour redynamiser [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 06:14 AM PST
Quelques élèves du Lycée Bolingani, à Kinshasa, expliquent le sens de «Débout Congolais», l’hymne national de la RDC. Pour les uns, cette chanson patriotique amène les Congolais à se lever pour se battre pour leur liberté. D’autres estiment que cet hymne national ne trouve pas son sens actuellement parce qu’il y a des poches résiduelles d’insécurité [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 06:07 AM PST
Des stades congolais seront en ébullition, le week-end prochain, dans le cadre des matches du Play-off de la Ligue nationale de football (Linafoot). Au stade de Kamalondo, à Lubumbashi (Katanga), TP. Mazembe offrira son hospitalité aux Kinois de MK, en match remis de la première journée. Ce match ne s’était pas joué à la suite [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 04:58 AM PST
Makina Malongi est le nouveau secrétaire permanent du Parti lumumbiste unifié (Palu). Il succède à Willy Makiashi, nommé vice-Premier ministre et ministre du Travail et de la Prévoyance sociale au sein du gouvernement Matata II. Avec cette nomination, le parti d’Antoine Gizenga se conforme à la Constitution qui stipule, en son article 97 alinéa 2, [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 04:55 AM PST
L’ancien milieu de terrain de l’As VClub de Kinshasa, Lema Mabidi a réussi son entrée dans le championnat tunisien sous le maillot du CS Sfaxien. Le joueur congolais a permis à son nouveau club de s’imposer à l’extérieur (2-1) face à Djerba . Titularisé pour ce premier match, Lema Mabidi a été l’auteur d’une passe décisive [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 04:41 AM PST
L’auditorat général de l’armée congolaise a présenté vendredi 20 février à Kinshasa un logiciel qu’il utilisera bientôt pour documenter les violences sexuelles. L’entreprise Bourdak, qui élabore ce logiciel, estime que cet outil devrait permettre la collecte et la gestion des données documentées sur les violences sexuelles en RDC. La représentante personnelle du chef de l’Etat [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 04:30 AM PST
Faire carrière dans le domaine du sport nécessite une hygiène de vie et un régime alimentaire irréprochable. Mais beaucoup des sportifs congolais évoluant dans diverses disciplines n’arrivent pas à participer plusieurs fois aux compétions de haut-niveau à cause d’une mauvaise hygiène de vie qui impacte négativement sur leurs performances. -Comment faire carrière dans le domaine [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 04:29 AM PST
Pour enrichir le sol, nourrir les bétails des herbes sauvages fraiches et chasser les gibiers, certains paysans recourent à la pratique de feu de brousse. Mais ce feu lorsqu’il est incontrôlé ravage parfois les champs des agriculteurs et cela est parfois à la base des conflits. Le feu de brousse affecte également l’environnement. -Comment pratiquer [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 04:29 AM PST
Une dizaine de médecins bénévoles consultent gratuitement des malades à l’Hôpital général de référence de Kikwit 1 depuis le 16 février dernier. Des installations hygiéniques et la salle d’attente ont également été réhabilitées par ces médecins bénévoles venus de Kinshasa. Le point sur le déroulement de ces consultations médicales dans cet entretien que Jody Nkashama [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 04:28 AM PST
Une campagne de vaccination des oiseaux de la basse-cour : poule, canard, dinde, etc. est organisée dans la ville de Mbuji-Mayi et ses environs (Kasaï Oriental) depuis le 16 février dernier. Le prix de vaccin pour chaque volaille est fixé à 100 francs congolais, selon l’Inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage.Le point sur le déroulement [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 04:27 AM PST
Perdre son portefeuille, ses clés ou un objet auquel on tient tant est toujours préoccupant. Ne vous résignez pas trop vite : avec un peu de chance et en vous référant aux bons endroits, vous retrouverez peut-être rapidement l’objet que vous avez perdu. Découvrez des astuces qui peuvent vous aider à retrouver un objet perdu [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 04:17 AM PST
Le prix de la communication téléphonique ne devra pas se situer à moins de 5,1 cents soit environ 46 Francs Congolais la minute pour les appels intra réseau et 8,5 cents soit 70 Francs Congolais la minute pour les appels inter réseau, indique une récente décision de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications. Selon [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 03:42 AM PST
Ces travaux estimés à 17 millions de dollars américains ont été financés pendant trois ans sur fonds du gouvernement allemand.
  
Posted: 20 Feb 2015 03:39 AM PST
La route Lubumbashi – Manono au Katanga longue de plus de 700 km est très délabrée. Les propriétaires des gros camions qui font le trafic sur ce tronçon menacent de suspendre le trafic. La société civile locale redoute des conséquences néfastes d’une telle décision sur le marché local de Manono, qui serait privé de produits [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 03:36 AM PST
La Plate-forme des organisations de la société civile intervenant dans le secteur minier (Pom) a réuni jeudi 19 février les différents opérateurs du secteur en vue d’amener les entreprises minières à publier les études sur les impacts environnementaux à la suite des activités minières. La plupart d’entreprises minières pensent que ces études sont confidentielles. Lors [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 02:58 AM PST
Deux thèmes au menu de la tribune de ce soir : -Décision du gouvernement de la RDC de renoncer à tout soutien de la Monusco en ce qui est de la traque des FDLR. -Différentes réactions de la classe politique et de la société civile sur la publication du calendrier électoral global Invités: Laurel Kankole, [...]
  
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Posted: 20 Feb 2015 02:40 AM PST
Un mois après l’incendie de leurs bâtiments, trois bureaux de quartier de la ville de Goma peinent à fonctionner. Les agents travaillent à l’ombre des arbres. D’autres ont pris place dans les kiosques situés à proximité de leurs anciens bureaux. Les bureaux des quartiers Katoyi, Mabanga-Nord et Mabanga-Sud ont été incendiés lors des manifestations contre [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 02:28 AM PST
Au cours d’un point de presse mercredi 18 février à Mbandaka, la «Dynamique Sauvons l’Équateur», a appelé la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à l’organiser l’élection d’un nouveau gouverneur de province, en remplacement de feu Louis Daniel Alphonse Koyagialo, mort le 14 décembre dernier. «Nous constatons que ça traîne. [Ça fait] bientôt deux mois depuis que [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 02:27 AM PST
Le bilan des affrontements entre pygmées et bantous la semaine dernière à Sengatchimbu a été revu à la hausse. Les premières sources avaient évoqué un bilan de 6 morts. Le conseil de sécurité du territoire de Manono parle à présent de sept morts et douze blessés. Selon l’administrateur du territoire de Manono, ce sont des [...]
  
Posted: 20 Feb 2015 12:37 AM PST
Chrisostome Ila Ngongo, directeur de cabinet adjoint du ministre des Infrastructures et Travaux publics, est l’invité de Radio Okapi ce vendredi. Il répond au rapport de l’Asadho sur les travaux publics réalisés à Kinshasa dans le cadre du contrat chinois. L’ONG dénonce la surfacturation de ces travaux.   « Le rapport de l’Asadho manque de précision [...]
  
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Posted: 19 Feb 2015 11:53 PM PST
Le député Clément Kanku a demandé jeudi au ministre de la Santé de s'expliquer sur cette situation.
  
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Posted: 19 Feb 2015 11:11 PM PST
Revue de presse du vendredi 20 février 2015 La Prospérité fait sa une ce vendredi sur la dernière déclaration du Département d’Etat américain sur les élections en RDC. Si l’on fait une bonne lecture d’un communiqué du Département d’Etat des USA, rendu public le mercredi 18 février dernier, on se rend bien vite compte que, [...]
  
Posted: 19 Feb 2015 12:33 PM PST
Richie Lontulungu vit à New Delhi en Inde depuis 4 ans. Cet étudiant en Licence en Philosophie, politique et économie est également le Président de la Communauté congolaise de l’Inde (CCI). Avec des camarades et le soutien de l’ambassade de la RDC en Inde, il a mis en place Depuis 2011 des bureaux fédéraux dans 8 [...]
  

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LE CONGO-ZAIRE ETAIT LE SEUL PAYS AFRICAIN A DISPOSER DES DC-10 ET BOEING 737 PILOTES PAR DES ZAIROIS (Chronique de la NPDAC)

Il est assez pénible pour des patriotes congolais de constater comment aussi bien des nationaux que des frères africains et autres expatriés prennent un vilain plaisir à épiloguer sur l’actuel très meurtrier désordre de l’aviation civile congolaise, donnant ainsi l’impression d’avoir oublié que cette grande nation au cœur de l’Afrique que la médiocratie pseudo-kabiliste a finalement réduite à sa plus simple expression est celle qui a produit des as de l’aviation mondiale que sont les commandants de bord Ilunga, Diasolua, Lusamba, Kabeya, Tshuinza, Njenjimana et autres dignes fils du Congo-Zaïre dont une des particularité tant louée notamment par des fabricants d’avions occidentaux est qu’ils n’ont jamais fait de crash aérien dans leurs carrières, ce qui n’est pas un mince record d’autant plus qu’ils étaient les premiers pilotes noirs, à travers le monde, à avoir osé briguer avec succès les commandes, contre moult préjugés de l’époque sur l’inaptitude congénitale du nègre au pilotage, de ces géants aéronefs triréacteurs, suite à un défi personnel du Président Mobutu.

LE CONGO-ZAIRE ABRITAIT DEJA EN 1973 UN CENTRE NUCLEAIRE INSTALLE PAR DES SAVANTS NATIONAUX (Chronique de la NPDAC).

Dans le cadre de sa chronique destinée à la sensabilisation aussi bien des fils et filles du Congo-Zaire que des Afro-congolais de l’Afrique et de l’Amérique, ainsi que d’autres citoyens du monde sur cette réalité que le pays de Simon Kimbangu ne mérite pas son actuel statut de la risée de l’Afrique auquel le contraint la médiocratie pseudo-kabiliste, notre modeste personne a opté de solliciter ici votre aimable attention sur ce haut fait scienntifique que le Congo de l’Afrique disposait déjà au début des années 70, d’un centre de recherches nucléaires qui faisait de lui la seule nation du continent, à part l’Afrique du Sud de l’Aparthied, à abriter ainsi un réacteur nucléaire qui, soit dit en passant, était installé et geré avec beaucoup de dexérité par des savants nationaux. D’ailleurs, les performances du Centre TRICO furent telles que l’Organisation de l’Unité Aafricaine décida de l’ériger au statut d’un Centre Regional de l’Energie Atomique que dirigeait avec brio par un fils du pays, ancien diplomé de l’Université Lovanium et physicien de rénommé international, nous avons cité le Prof. Felix Malu wa Kalenga, décédé en 2011 dans un triste dénuement et une totale indifférence du pouvoir pseudo-kabiliste.

FONDEMENTS BIBLIQUES,HISTORIQUES ET SOCIOPOLITIQUES DU CONCEPT « CONGO –ZAIRE » (Chronique de la NPDAC)

Autant le terme « Congo » véhicule une très bénéfique aura politique liée au fait historique assez occulté que le Royaume Congo était à son apogée l’un des Etats les plus intellectuellement accomplis, politiquement structurés et socio-économiquement développés du monde, autant celui de « Zaïre » étymologiquement associé au fleuve qui arrosait le jardin d’Eden charrie naturellement des vibrations positives d’essence biblique qui ont fait la grandeur du Zaïre de Mobutu : le pays de Simon Kimbangu dont le très charismatique leader zaïrois était un des adeptes oints, et qui feront à la fois la renaissance de l’Afrique et le salut de l’ensemble de la civilisation judéo-chrétienne actuellement en déperdition.

Avec ses grandes oeuvres: Kabila n'accepterait pas d'être parmi les dictateurs africains

Avec ses grandes oeuvres, il est difficile de croire que Joseph Kabila peut lui-même accepter d'être sur la liste des dictacteurs africains. Il a été au Senegal.

LE CONGO-ZAIRE A DEJA REFORME SON SECTEUR DE SECURITE SANS UNE SUPERVISION INTERNATIONALE (Chronique de la NPDAC/ONG)

Lorsque le Général Mobutu prit le pouvoir, le 24 novembre 1965, la déliquescence du secteur de sécurité congolais était tel que la fameuse Sûreté Nationale du pouvoir central à Léopoldville, l’actuelle Kinshasa, n’exerçait aucun contrôle sur les territoires de deux Etats sécessionnistes du Katanga avec sa Gendarmerie Katangaise de 10.000 hommes et du Sud-Kasai avec une armée locale de quelques 3.000hommes. Ce fut pareil dans la Province Orientale et au Kivu où des rebellions d’Antoine Gizenga, Gaston Soumialot et Gbenye Christophe entretenaient respectivement une dizaine de milliers d’hommes. S’étant exclusivement appuyé sur des compétences nationales, notamment des jeunes universitaires comme Mokolo wa Mpombo, Seti Yale et Nkema Iloo, ainsi que de hauts cadres militaires très expérimentés comme le Colonel Singa Boyenge, le Colonel Tukuzu Gusu Wo et le Lieutenant-Colonel Efomi ; le nouveau Président Mobutu entreprit toute une série d’innovations au sein des services de sécurité et de l’Armée qui, portant essentiellement sur une décolonisation du secteur de sécurité congolais qui devait normalement intervenir en 1960, aboutirent à la création du Centre National de Documentation (CND) et des Forces Armées Zaïroises (FAZ).

COMMUNIQUE DE LA DIASPORA MILITAIRE DU 20 JANVIER 2015 (14Hrs GMT).

Aux patriotes militaires de la diaspora et de l’intérieur du pays, nous leur répétons : « RESTEZ A PORTEE DES VOIX - MOTO AKENDE MOSIKA TE, MIPIMBWA MIZALI ». C’est le début de la fin de règne de la médiocratie pseudo-kabiliste. Merci de bien voulir imprimer et distribuer discrètement le présent communiqué aux autres patriotes.

PREMIERE ET DERNIERE MISE EN GARDE A L’ENDROIT DES SBIRES DU POUVOIR DESPOTIQUE PSEUDO-KABILISTE.

En effet, tout au moins l’officier de police judicaire Didier Etumba et le technicien d’état-major Célestin Kanyama, ne sont pas sans savoir que, en matière de MROP ou de MDP, il est strictement recommandé l’observance de principes de gradation des moyens et de la riposte proportionnée. Ainsi dit, ces deux sbires du pouvoir en place peuvent-ils nous dire qu’ils avaient hier respecté, hier, ces deux sacro-saints principes des opérations anti-émeutes ? Si oui, comment alors expliquer ces odieux carnages de ce lundi dans la capitale ? D’ignobles tueries des Congolaises et Congolais auxquels s’adonnent présentement, en toute impunité, les ADF/NALU, FDLR et autres groupes armés étrangers à Beni et ailleurs à l’Est du pays ne sont-ils suffisants pour qu’ils en ajoutent encore en pleine capitale ? Celui qui nous déçoit le plus, c’est l'ancien de l'EFO Célestin Kanyama, dont nous avions jusque-là une certaine appréciation des qualités militaires.

VOICI COMMENT DES OFFICIERS DU CONGO-ZAIRE ACCOMPLIRENT LA PACIFICATION DU CONGO-BRAZZA EN 1999 (Chronique de la NPDAC/ONG)

Aujourd’hui, votre serviteur se fait l’honneur de solliciter votre bienveillante attention sur cet autre fait très peu médiatisé que ce sont des officiers du Congo-Zaïre qui se retrouvèrent au four et moulin dans des opérations militaires que le Haut-Commandement des Forces Armées du Congo-Brazza ordonnait, de décembre 1998 à septembre 1999, pour la neutralisation de différents milices anti-gouvernementales et la restauration de l’autorité de l’Etat dans la partie méridionale du pays. En réalité, à aucun moment, un quelconque contingent de la DSP n'a été commis à la protection présidentielle au Congo-Brazza et tous les Officiers de la DSP et de la Garde Civile qui étaient y présents au moment des faits, sans aucune exception, avaient tout simplement opté de ne pas combattre pour le compte du pouvoir en place.

Avec ses grandes oeuvres: Kabila n'accepterait pas d'être parmi les dictateurs africains

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Avec ses grandes oeuvres: Kabila n'accepterait pas d'être parmi les dictateurs africains

Avec ses grandes oeuvres, il est difficile à Joseph Kabila d'accepter d'être sur la liste des dictateurs africains:
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Parmi ses oeuvres:
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Joseph Kabila a engagé le dialogue intercongolais et le dialogue national;
Le nombre de Km de routes tracées au cours de sa période dépasse celui des routes pendant la période de Mobutu;
Le nombre des écoles construites grâce à l'aide humanitaire depasse celui de Mobutu;
Joseph Kabila a fait publiquement ses promesses de ne pas être une troisième fois candidat à sa propre succession;
Même si les technocrates de Mobutu comme Evariste Boshab veulent amener Joseph Kabila
à se maintenir par la voie de changement de l'article de la constitution limitant le nombre de mandat à se représenter au pouvoir, Joseph Kabila est capable de ne pas accepter d'être sur la liste des dictateurs africains.
Aujourd'hui, l'opposition est totalement divisé avec l'absence d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa. Tous les opposants ne sont pas à mesure de s'unir pour présenter un seul candidat à la présidentielle 2016.
Certains proches de l'UDPS disent qu'il y a de problèmes de succession au sein de ce parti politique d'Etienne Tshisekedi qui croît que la confiance politique pourrait être transmise traditionnellement du Père Etienne vers le fils Felix Tshisekedi.
Quelques dictacteurs africains:
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Mouammar Kadhafi (Libye) : Despote précoce, le simple colonel découvre l'ivresse du pouvoir à seulement 27 ans. Grand amateur de camping, il plante aussi bien sa tente face à l'hôtel Marigny à Paris que devant les cages de son pays. Il reste pendant 41 ans le gardien de la révolution, une longévité que certains expliquent par sa consommation matinale de lait de chamelle. Il termine sa carrière sur une sortie approximative.
Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (Guinée équatoriale) : Mbasogo évolue pour la seconde fois en trois ans devant son public lors de cette CAN. Pas le plus connu des potentats africains, il tient son couloir droit et son pays depuis 1979. Fort de sa formation militaire dans l'Espagne de Franco, il a pris l'opposition en marquage individuel. Les stats Opta de ses réélections parlent pour lui (96,96% ; 99% ; 97,1% ; 96,7%).
Joseph-Désiré Mobutu (Zaïre) : Moins doué que son camarade de formation Patrick Lumumba, Mobutu compense par un sens de l'anticipation et de la trahison remarquable. Si sa toque léopard le gêne pour le jeu de tête, Mobutu s'impose comme un leader incontesté. Il décide même de changer le nom de son équipe (le Congo devient le Zaïre). Plus gros salaire de l'équipe, sa fortune personnelle est estimée à 6 milliards d'euros.
Idi Amin Dada (Ouganda) : Avec son 1,90m et son quintal, l'homme a le physique de l'emploi. Un stoppeur dur sur le droit de l'Homme et qui doit beaucoup à sa formation militaire. Admirateur du jeu écossais, Amin Dada aime aller au contact, de préférence quand il s'agit d'opposants politiques. Suspecté par la commission de discipline de bouffer ses petits camarades, son cas n'a pas encore été tranché.
José Eduardo Dos Santos (Angola) : Passé par un centre de formation soviétique, le président de l'Angola occupe le côté gauche, mais n'hésite jamais à rentrer sur son pied droit. Avec la manne pétrolière de son pays, il mène un train de vie confortable. Sa fille Isabelle gère désormais sa carrière et tant pis si elle n'a officiellement pas sa licence ONU.
Jean-Bedel Bokassa (Centrafrique) : Trop vite, trop haut, trop tôt. Président de la République centrafricaine, Bokassa exige une revalorisation. Devenu empereur du milieu en 1976, ce diamant brut se brûle les ailes en trois ans. Sans doute perturbé par les voyages fréquents de sa femme à Paris, il perd la confiance de son entraîneur français, Valérie Giscard d'Estaing. Rancunier, il contribuera à lui faire perdre un match très important en 1981.
Omar Bongo (Gabon) : Pas le plus grand des dictateurs par la taille, Bongo sait qu'une carrière se juge sur la durée. Jamais blessé ni suspendu, le Gabonais sera la sentinelle de la « Françafrique » pendant 41 ans et six mois. Équipier apprécié par Paris, il cède sa place en fin de match à son fils Ali.
Ben Ali (Tunisie) : Il profite d'une blessure du titulaire du poste Habib Bourguiba pour gagner une place de titulaire. Après avoir marché sur les traces de son prédécesseur, il se démarque par la suite avec un style plus physique et une tendance à beaucoup garder le pouvoir. À trop jouer dans les petits espaces avec sa belle-famille, il est poussé par un public mécontent vers un prêt sans option de retour en Arabie saoudite.
Robert Mugabe (Zimbabwe) : Joueur apprécié en début de carrière, Mugabe déçoit depuis. Le vétéran de l'équipe use et abuse de la torture sans jamais tenir compte des remontrances de l'arbitre international. Son style hargneux lui assure cependant une place de titulaire depuis 1987. Il refuse de jouer en blanc et avec des homosexuels qu'il appelle « à décapiter ».
Mswati III (Swaziland) : Titulaire du poste depuis ses 18 ans, ce « fils de » flambe sa carrière depuis. En juin 2005, il affichait douze épouses, deux fiancées officielles et 24 enfants. Il possède aussi un des parcs automobiles les plus luxueux d'Afrique. Pas toujours concentré sur ses obligations professionnelles, Mswati III est très critiqué pour ses prestations contre le SIDA qui ravage son pays. Lui préfère réclamer une rallonge budgétaire pour agrandir son palais et y loger toutes ses nouvelles épouses.
Ismail Omar Guelleh (Djibouti) : Pas le plus connu ni le plus spectaculaire de l'équipe, mais un président qui fait parler les chiffres. Il sort l'élection parfaite en 2005 avec 100% des voix. Et si Djibouti n'est pas l'équipe la plus médiatisée du continent, sa performance aurait fait quelques jaloux.
Remplaçants :
Hosni Moubarak (Égypte) : Une autre victime de marque du mercato arabe de 2011.
Charles Taylor (Libéria) : Le bourreau de la Sierra Leone a rejoint le club de La Haye en fin de carrière. Et personne ne va s'en plaindre.
Blaise Compaoré (Burkina Faso) : 21 ans de carrière et un départ en catimini en octobre sans même un jubilé.
Pierre Nkurunziza (Burundi) : Réélu avec 91% des voix en 2011, il a tendance à ne pas partager le ballon avec ses partenaires tutsi.
Conclusions:
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Joseph Kabila a organisé à sa manière deux fois les élections démocratiques, ses oeuvres sont visibles par le peuple congolais. En RDC, il y a encore beaucoup à faire. Le chemin vers la bonne gouvernance et l'alternance démocratique au pouvoir, est un souhait cher à Joseph Kabila qui, pour son honneur, ne pourrait pas accepter d'être sur la liste des dictateurs africains.Mais l'opposition est encore divisée suite à l'absence prolongée d'Etiennen Tshisekedi en République Démocratique du Congo.

Brève description du lien

Commentaire de: Congolese Action for Peace and Democracy (CAPD) Literature: http://www.sofoot.com/le-4-3-3-dictateurs-africains-195737.html

Les documents secrets de l'UE révèlent comment Joseph Kabila a été imposé en 2006 au Congolais

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1- Comment le commissaire Louis Michel va s'imposer dans le processus électoral en RDC et préparer son soutien à Joseph Kabila et à l'action de Paul Kagame en RDC
A Bruxelles, un homme veut absolument jouer les premiers rôles dans ce dossier. Il s’agit de Louis Michel, le commissaire européen. Au cours d’une réunion qui se tient dans son bureau le 4 octobre 2004 et qui va durer environ une heure et trente minutes, monsieur Michel est très nerveux et s’en prend au responsable de la direction des relations extérieures de la Commission, monsieur Thierry de Saint Maurice. Il lui reproche de conduire une politique hasardeuse, inefficace et coûteuse en RDC. Le discours de Louis Michel est approuvé par les membres de son cabinet, le directeur général pour de développement de la Commission, Stefano Manservisi, et les divers assistants qui participent à la réunion. Le vrai problème de Louis Michel est plutôt qu’il a le sentiment de ne pas être au cœur des initiatives de l’Union Européenne relatives au processus électoral congolais. Il veut être le chef d’orchestre des élections congolaises et cette réunion est l’expression de ses frustrations ou plus exactement de ses aspirations. Il réclame entre autre de pouvoir superviser le travail des observateurs électoraux, celui des chefs de mission, etc. Au milieu des débats, il prend la parole et annonce qu’en tant que commissaire européen, il refusera de donner des crédits à la direction des relations extérieures de l’Union Européenne s’il n’obtient pas « la responsabilité totale de l’opération » des élections au Congo. La menace est directe et brutale. En réalité, Louis Michel est à la fois proche de Joseph Kabila et de Paul Kagame. Il ne semble pas travailler uniquement pour le compte de l’Union Européenne. Parallèlement à ses intérêts personnels au Congo, il a un net penchant en faveur de Joseph Kabila et veut aussi défendre ou protéger l’influence rwandaise au Congo. On peut, dans ces conditions, comprendre l’énergie qu’il met à critiquer et à menacer ses collègues à Bruxelles. Louis Michel décide donc de se rendre régulièrement en RDC pour suivre lui-même l’évolution du dossier électoral. Entre le 27 et le 29 août 2005, il va s’enquérir de l’enregistrement des électeurs sur les listes électorales. Il se rend au nord du Katanga, une région riche en diamants, et au Kasaï Oriental, accompagné de l’abbé Apollinaire Malu Malu, président de la commission électorale indépendante (CEI). Il constate certes l’ampleur des difficultés sur le terrain mais retient seulement que la distribution des cartes d’électeurs est gratuite, que les Congolais veulent absolument voter et que les leaders politiques sont disposés à aller aux élections. A cette occasion, il rencontre presque tous les responsables des partis politiques congolais (Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba, Azarias Ruberwa, Anotine Guizenga et Etienne Tshisekedi). Il leur annonce que l’Union Européenne étudie la possibilité d’envoyer des observateurs au moment des élections. Il co-préside surtout avec l’abbé Malu Malu une réunion du Comité de pilotage du projet d’appui au processus électoral. Il achève son séjour à Kinshasa par un déjeuner de travail avec les présidents du sénat et de l’assemblée nationale. Pour lui, « le processus de transition est la seule voie possible pour le Congo ». Il n’y a pas, d’après lui, de « plan alternatif ». Mais tout le monde au sein de l’Union Européenne ne partage pas la position pour le moins tranchée, sinon partisane et très personnelle, de monsieur Louis Michel sur le dossier électoral congolais.
2- Contrairement à l'analyse de Louis Michel , une note du chef de la délégation européenne en RDC adressée à l'attention de madame Elisabeth Tison, chef d'unité à la délégation de la Commission Européenne en date du 12 octobre 2005 met en avant les problèmes relatifs au « blocage de la transition » : « Il est de plus en plus évident que les autorités congolaises usent de beaucoup de manœuvres dilatoires pour bloquer, de facto, le processus de Transition. a) S’agissant du processus électoral, si les opérations d’enregistrement en cours illustrent la volonté de la population d’aller vers les élections, il n’en va pas de même pour les dirigeants de la Transition qui ne sont pas pressés d’examiner la loi électorale. Au 10 octobre 2005, le nombre d’électeurs enregistrés dépassait 16 millions. Ce résultat est très satisfaisant compte tenu de la situation du pays et des nombreuses vicissitudes que le processus d’enregistrement a vécues. Il ne doit cependant pas faire illusion (…). Il semblerait surtout que les trois principaux dirigeants de la Transition congolaise ne soient pas du tout pressés d’aller affronter un scrutin dont l’issue est de plus en plus incertaine. Leurs bases politiques ne sont pas aussi sûres qu’ils le pensaient initialement lorsqu’ils se sont engagés dans le processus électoral, qu’il s’agisse du Katanga pour le président Kabila, de l’Equateur pour M. Bemba et du Sud-Kivu pour M. Ruberwa. b) Concernant le processus de brassage et d’intégration de l’armée, il convient en outre de déplorer les retards, maintenant très importants, avec lesquels la deuxième phase est lancée (…). Si le manque de moyens logistiques est l’alibi trouvé par les militaires pour ne pas acheminer les troupes vers les centres de regroupement, cette situation traduit surtout un manque de volonté politique qui, si la tendance n’était pas inversée rapidement, risquerait de menacer le processus électoral en cours ainsi que ses résultats. 2. Face à ces manœuvres dilatoires, la Communauté internationale, dans sa grande majorité, continue de se montrer extrêmement compréhensive. a) Ainsi la MONUC et le PNUD ont, trop rapidement épousé le point de vue du Président de la CEI de reporter la date du référendum, fixée initialement le 27 novembre, au 18 décembre 2005 (...). b) La plupart des membres de la Communauté internationale mettent trop souvent en avant, devant les dirigeants congolais, le retard intervenu dans l’adoption de la résolution 1621 du Conseil de sécurité des Nations Unies portant notamment sur la logistique du processus électoral en République Démocratique du Congo. Si ce retard très important (3 mois) est en effet regrettable, il conviendrait surtout de dénoncer toutes les manœuvres dilatoires que les dirigeants congolais utilisent. Ceux-ci, outre le souhait de rester plus longtemps au pouvoir avec tous les privilèges qu’il confère, semblent aujourd’hui sous-estimer l’impact des échéances du 31 décembre 2005, voire même du 30 juin 2006. Ils ont, en effet, tellement redouté l’échéance du 30 juin 2005 qui, s’étant bien déroulée, les amène à être très optimistes sur la manière dont se négocieront et le 31 décembre 2005 et le 30 juin 2006. Ils font le calcul, non sans raison, que la Communauté internationale continuera de les soutenir quoiqu’il arrive, tout en continuant à critiquer celle-ci en lui imputant l’essentiel des retards dans le processus de transition (…). 3. (…) la Transition congolaise demeure essentiellement une phase de maintien de la paix. Or, les étapes de ce processus, lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir le soutien et l’appropriation des dirigeants en place pour les mener à bien, doivent leur être imposées par la communauté internationale dans l’intérêt même de la population congolaise. Il me paraît à cet égard plus important aujourd’hui de nous rapprocher des vœux de l’immense majorité de la population, qui attend avec impatience d’aller aux élections, que de chercher à convaincre une classe dirigeante qui, quoi qu’elle dise, ne semble pas avoir d’autre perspective que de perpétuer le plus longtemps ses avantages d’autant plus qu’elle pense pouvoir compter sur l’apathie de la rue kinoise ainsi que sur la poursuite du soutien massif de la communauté internationale même au-delà de la Transition... »
3- A la veille de l'élection présidentielle, l'Union Européenne ne tient pas compte de l'avertissement de ses propres diplomates
Dans un rapport restreint du 5 mai 2006, le chef de la délégation européenne en RDC, monsieur Carlo de Filippi soulève d'importantes questions : «
Depuis le début de la transition, la communauté internationale n’a pas su ou pas voulu s’opposer aux manœuvres dilatoires des dirigeants congolais. De ce point de vue l’installation au pouvoir, suite à Sun City, des anciens belligérants s’est révélée être une erreur tant elle a favorisé, sur fond de méfiance réciproque : et les pratiques de corruption et de mauvaise gouvernance, et les manœuvres dilatoires et leur volonté de rester au pouvoir coûte que coûte. Si la communauté internationale, à travers le CIAT a paru, fin novembre 2005, vouloir enfin changer de ton vis-à-vis des dirigeants congolais, les choses ont malheureusement rapidement évolué suite au référendum constitutionnel du 18 décembre 2005. Alors que le risque de non respect de l’échéance du 30 juin 2006 se posait déjà, la communauté internationale, soudée en façade mais largement divisée en profondeur, a préféré agir en ordre dispersé dans la dénonciation des manœuvres dilatoires des dirigeants congolais qu’il s’agisse de la promulgation de la Constitution et de la loi électorale ou de l’intégration de l’armée et des discussions sur la gouvernance. Les dirigeants congolais depuis janvier 2006 ne prennent d’ailleurs plus de gants pour refuser tout dialogue avec la communauté internationale : de fait les réunions avec l’espace présidentiel et celles des commissions mixtes sont devenues rarissimes et le CIAT préfère diffuser des communiqués relativement complaisants sur les problèmes de la transition congolaise. Or depuis la promulgation de la Constitution de la IIIème République, le non respect de l’échéance du 30 juin 2006 constitue surtout un problème politique. Sur un plan juridique l’article 222 de la nouvelle Constitution permet en effet d’assurer la continuité des institutions de la transition au-delà du 30 juin 2006. Toutefois la marginalisation volontaire de l’UDPS, semble-t-il appuyée aujourd’hui par une partie de la hiérarchie catholique (Monseigneur Monsengwo), pourrait contribuer à compliquer cette nouvelle prolongation de la transition. Dans un contexte d’extrême fragilité du processus de transition marqué entre autre par l’insécurité croissante à l’Est de la RDC, notamment en Ituri où le regain des milices cache mal les ingérences croissantes de l’Ouganda, par les atteintes répétées aux droits de l’Homme perpétrées surtout par l’armée congolaise, qu’elle soit intégrée ou pas, par la méfiance croissante des membres de l’espace présidentiel qui se présentent, presque tous, à l’élection présidentielle, la moindre déstabilisation pourrait entraîner une cascade d’événements non souhaitables et difficilement contrôlables. Par exemple, Jean-Pierre Bemba se plaint ouvertement que les troupes de
Joseph Kabila, essentiellement la GSSP, n’ont pas été brassées, contrairement à la plupart de ses soldats. De plus, International Crisis Group souligne que le RCD, un des déçus probables du processus électoral en cours, pourrait être tenté de déstabiliser l’Est du pays »
4- Le diplomate fait savoir qu'il est dangereux pour une partie de « la communauté internationale » de soutenir ostensiblement Joseph Kabila
« Le nombre, sans doute trop important, des candidats qui se présentent soit aux présidentielles, soit aux législatives, devrait paradoxalement avantager Joseph Kabila. a) C’est le seul qui se dégage vraiment de la liste des 33 candidats aux présidentielles. Avec beaucoup d’habileté, il est en train de réussir plusieurs choses : apparaître comme un candidat ‘‘indépendant’’ seul contre tous, transcendant les clivages ethniques et politiques ; sa séparation, de façade, avec le PPRD, constitue une bonne opération politique de même que les rumeurs sur son futur mariage, en juin prochain, qui sera béni par le Cardinal Etsou ; accélérer la décomposition du MLC ; donner l’impression de venir en aide au RCD sur la question de Minembwe sans pour autant s’exposer publiquement à l’impopularité qu’une telle décision entraînerait ; favoriser un grand nombre de candidatures de complaisance qui se rallieront à lui juste avant le premier tour des présidentielles afin de provoquer un grand rassemblement, soit avant le deuxième tour, si un deuxième tour est nécessaire. De fait il existe une forte chance que Joseph Kabila soit élu au premier tour : non seulement ses partisans en sont convaincus, certains faisant même courir le bruit qu’il y aurait un risque à organiser un deuxième tour des présidentielles ; mais surtout lui-même, par son côté ‘‘force tranquille’’, donne l’impression que son élection constituera une simple formalité. En outre, l’attitude d’une partie de la communauté internationale accentue cette tendance en donnant l’impression qu’elle soutient Joseph Kabila. Ce comportement est extrêmement dangereux car l’opinion publique en RDC finit par en être convaincue ce qui risque de dénaturer un processus démocratique en offrant une fausse liberté de choix. De fait, certains acteurs bilatéraux membres du CIAT qui étaient jusqu’ici plutôt neutres par rapport au processus électoral, semblent maintenant vouloir changer d’attitude pour appartenir au ‘‘camp des vainqueurs’’... A l’opposé, l’actuel président de l’Union Africaine, Denis Sassou Nguesso, ferait tout pour compliquer la tâche de Joseph Kabila en incitant l’UDPS à participer au processus et en soutenant Jean-Pierre Bemba. b) S’agissant des législatives, la multitude des candidatures retenues par la CEI (9632) risque, sans grands partis vraiment structurés, d’accoucher d’un Parlement atomisé, donc faible et sans doute, à la botte de Joseph Kabila »
5- Le diplomate rappelle l'Union Européenne à son devoir de neutralité
La promesse des postes de haut niveau peut également favoriser des ralliements, Olivier Kamitatu étant de plus en plus convaincu d’être choisi par Joseph Kabila pour diriger le futur gouvernement issu des élections... Cette recomposition du paysage politique congolais ‘‘à la gabonaise’’ pourrait permettre d’aboutir à un certain consensus politique après les joutes électorales. Elle risque toutefois de donner l’impression à l’électeur congolais que son vote a été détourné d’où l’appel récent de Mgr Monsengwo à une certaine transparence dans le processus électoral, ‘‘le peuple et l’opinion nationale autant qu’internationale’’ ayant ‘‘le droit de savoir s’il a des candidats alimentaires qui sont de simples figurants ou prête-noms et dont la candidature ne sert qu’à induire l’électeur dans l’erreur’’. Cette approche risque également de rompre l’équilibre qui avait été voulu par les auteurs de la Constitution de la IIIème République en faisant du Parlement une simple chambre d’enregistrement, les décisions essentielles se prenant à la présidence. Devant le risque d’avoir un système démocratique dévié de ses objectifs, la communauté internationale, et surtout l’Union Européenne, doit rester très vigilante. Tout d’abord en s’assurant que le processus électoral en cours soit au minimum crédible, c’est-à-dire en faisant tout pour que ce processus évite essentiellement de ‘‘légitimer par avance’’ Joseph Kabila. Dans ce contexte, il conviendrait pour la communauté internationale : - de veiller au strict respect du calendrier fixé ; - d’afficher une stricte neutralité vis-à-vis des candidats aux législatives ainsi qu’aux présidentielles. Cette attitude sera difficile à observer vis-à-vis de certains candidats appartenant à l’espace présidentiel et qui sont incontournables si on veut maintenir un minimum de dialogue avec les dirigeants de la RDC. Elle sera encore plus difficile à observer de la part des Etats qui ont déjà publiquement manifesté leur préférence au point d’induire l’opinion publique congolaise en erreur ; - d’empêcher toute tentative de découplage entre législative et présidentielle, risque toujours possible si on finit par se rendre compte qu’il sera peut-être difficile d’organiser les élections législatives pour le 30 juillet 2006 ; l’entourage de Joseph Kabila est naturellement très favorable à ce découplage faisant même courir le bruit que si les élections n’ont pas lieu avant le 30 juin 2006, il risque d’y avoir des troubles à Kinshasa... ; - de veiller au respect d’une certaine déontologie en exigeant en particulier l’adhésion de tous les candidats à un code de bonne conduite lorsque les différentes campagnes électorales démarreront ; - de permettre à la Haute Autorité des Médias de jouer son rôle en matière d’égalité d’accès aux médias, de transparence et de respect absolu de la liberté d’expression ; - de poursuivre, sans compromission, l’objectif d’inclusivité du processus par exemple en essayant de convaincre l’UDPS à participer aux élections provinciales qui serviront à la désignation des sénateurs et gouverneurs ; - d’assumer une observation des élections qui soit performante ; - d’accélérer l’arrivée de la force européenne qui devrait constituer une assurance contre toute tentation de dérapage, d’où qu’elle vienne »
6- Un rapport secret envoyé au cabinet de Louis Michel le 16 février 2006 à 15h16 confirme le choix de Joseph Kabila par Paris et Washington.
Il y a en réalité deux positions au sein de ce qui est qualifié de « communauté internationale ». D’une part celle représentée par la France et les Etats-Unis qui soutiennent déjà la désignation, ou plus exactement le maintien, de Joseph Kabila au pouvoir et d’autre part celle de certains membres de la Commission Européenne qui souhaitent plutôt la tenue d’un scrutin libre et incontesté. Des négociations et des actions de lobbying se multiplient néanmoins à Bruxelles pour convaincre certains dirigeants congolais de se ranger derrière Joseph Kabila. Ses soutiens occidentaux se mobilisent beaucoup pour le rassurer de l’appui de la « communauté internationale » c’est-à-dire essentiellement celui de la France et des Etats-Unis. Le Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT), qui avait été mis en place pour servir de moyen de pression auprès des dirigeants congolais dans le but d’équilibrer le rapport de force politique, perd très vite de son autorité. Les grandes puissances, qui ont déjà pris parti pour Joseph Kabila, ne souhaitent plus l’intervention du CIAT, tout au moins, dans le processus portant sur l’élection du président de la République du Congo. Dans un rapport secret envoyé le 16 février 2006 à 15h16 au cabinet de Louis Michel par la délégation européenne à Kinshasa, il est écrit : « La France et les Etats-Unis continuent d’ailleurs d’estimer que le CIAT n’a pas pour fonction d’intervenir dans les affaires congolaises, surtout lorsqu’il s’agit de celles du chef de l’Etat ». On lit plus loin : « Dans ce contexte, la France qui visiblement pourrait avoir convaincu l’Allemagne, estime que les experts/techniciens travaillant sur le processus électoral devraient avoir un rôle limité et laisser l’aspect politique aux diplomates et aux ambassadeurs ». Si la volonté de placer Joseph Kabila en position de « vainqueur » des prochaines élections devient incontestable et irréversible, une question néanmoins demeure. On comprend parfaitement que les Etats-Unis continuent de soutenir Joseph Kabila et Paul Kagame au vu de leur politique dans les Grands-lacs. Mais le suivisme de la France est moins évident. Est-ce pour la France un alignement aveugle sur la position des Etats-Unis ou est-ce une erreur d’appréciation de la personnalité de Joseph Kabila et de la nature de ses liens plus ou moins serrés avec Kigali ? Une chose est certaine, le soutien de la France à Joseph Kabila n’a jamais placé cette dernière en position de force, ni au Congo ni au Rwanda. Chaque fois qu’il en a l’occasion, le président rwandais, Paul Kagame, s’évertue à invectiver les dirigeants français ou à les tourner en ridicule. Cet ancien maquisard à la culture sommaire et à la courtoisie limitée s’en prend pêle-mêle aux ministres et aux diplomates français sans que personne ne lui porte une réplique digne de ses amabilités. Jusqu’à présent, la « contre-offensive » française dans les Grands Lacs est restée faible, peu ambitieuse et totalement insignifiante face à l’agressivité et à la stratégie anglo-américaine. Le dictateur rwandais a même poussé le zèle jusqu’à bannir le français au Rwanda pour faire de l’anglais la nouvelle langue officielle du pays et à intégrer le Commonwealth, au détriment de la France qui semble plus que jamais résignée à subir les tacles de ses alliés en Afrique. En vérité, Jacques Chirac ne voulait pas d’un affrontement avec George Bush, ni sur le Congo ni sur le Rwanda. Eprouvé par la tension avec les Etats-Unis durant la guerre irakienne, dépassé par le déploiement militaire américain – notamment la force Africom – dans son pré carré, usé par son dernier mandat et acculé par le bouillant Nicolas Sarkozy qui cherchait à tout prix à entrer à l’Elysée, le chef de l’Etat français aspirait surtout à prendre une retraite tranquille. Il a finalement choisi d’être conciliant avec Washington, évitant un bras de fer inutile. Cette position transparaît clairement lorsque l’auteur du rapport secret souligne l’attitude de la France et des Etats-Unis : « Si le délai du 30 juin 2006 n’est pas respecté, ces pays n’hésiteront pas à faire ‘‘porter le chapeau’’ aux ‘‘experts’’ ainsi qu’au PNUD plutôt que d’avoir à reconnaître leur complaisance vis-à-vis des autorités congolaises et leur inertie au sein du CIAT. Fidèle à sa stratégie, la France veut faire primer le discours politique du ‘‘tout va bien Madame la marquise’’ sur la nécessité d’une pression sur les principaux dirigeants de la transition s’agissant de la réalisation dans un délai raisonnable, entre autres, des aspects techniques d’organisation des scrutins, de diffusion du matériel, de formation de personnel, du dépôt de candidatures, de leur dépouillement et des recours éventuels et occulte ainsi le temps nécessaire et incompressible de ces différentes étapes. Aider à la bonne réalisation de ces étapes dans les délais raisonnables, c’est permettre à la transition de se terminer dans les temps et sans heurts ! Il apparaît assez clairement que Kabila dicte sa ligne de conduite et possède ainsi un pied dans l’Union Européenne et que l’ambassade des Etats-Unis influence le CIAT à travers Bill Swing. Par ailleurs, au sein du CIAT, les Etats africains sont probablement influencés par la France et les Etats-Unis, tandis que la Chine et la Russie ne s’intéressent que de loin à la politique congolaise et/ou ne souhaitent pas faire de vagues ». Le processus électoral ira finalement à son terme, conformément aux volontés affichées au sein de l’Union Européenne. Pour s’en rendre compte, il suffit simplement de suivre ici les commentaires dithyrambiques exprimés par ses représentants officiels dès le premier tour du scrutin, qui voit Joseph Kabila arriver très largement en tête avec officiellement plus de 44% des suffrages. Javier Solana, Haut Représentant pour la Politique Étrangère et de Sécurité Commune de l’Union Européenne (PESC), exprime le premier sa satisfaction : « Je salue la tenue dans de bonnes conditions des élections présidentielles et législatives en République Démocratique du Congo ce dimanche 30 juillet. Je félicite le peuple congolais qui s’est rendu nombreux aux urnes et qui a pu s’exprimer, d’une manière générale, dans le calme et dans la dignité, exprimant sa détermination à construire un meilleur avenir pour son pays (...). L’Union Européenne reste fermement aux côtés de la population congolaise dans ces moments historiques et témoigne, entre autres par la présence de sa mission EUFOR, de son engagement en vue de voir aboutir les élections dans un esprit de réconciliation et de consensus national ». Louis Michel, Commissaire européen au Développement et à l’aide humanitaire, parmi les plus fervents partisans de Joseph Kabila, ne boude pas son plaisir : « Le 30 juillet 2006 les premières élections démocratiques et pluralistes depuis 40 ans se sont tenues en République Démocratique du Congo. Il s’agit de l’aboutissement concret d’un rêve qui pour les Congolais vient de très loin, une vraie opportunité de renouveau qui est maintenant à portée de main. Je voudrais sincèrement féliciter le peuple congolais qui a montré une maturité et une appétence pour la démocratie. Je suis heureux d’avoir misé, depuis 1999, sur le peuple congolais qui était fatigué de la guerre et des conflits et qui a eu la volonté d’aller vers la démocratie, un processus irréversible. (…) A présent nous exhortons la population congolaise et toutes les parties concernées à poursuivre leur participation pacifique à ce processus dans un esprit de réconciliation nationale et de respect de la démocratie et de l’Etat de Droit dans l’intérêt général du pays. La Commission européenne, premier bailleur de fonds du processus électoral, continuera d’apporter son soutien au peuple et à l’Etat congolais dans cette nouvelle phase »
Lu Pour vous par Jeunesse du Monde

Affaire Dsk Fin du procès du Carlton: les cinq controverses à retenir


Joseph Kabila: le compte à rebours a commencé!

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Secoué par un mouvement populaire surmédiatisé début 2015, le régime de Joseph Kabila s’est plié mais n’est pas tombé, au grand dam des USA et de certaines chancelleries de l’Union européenne. Spécialiste de la région des Grands lacs, Tony Busselen* donne les clés pour comprendre ce qui s’est passé et se passera en RD Congo dans les années qui viennent. Dans cet entretien réalisé par Olivier A. Ndenkop, l’auteur du livre « Congo, une historie populaire » révèle aussi les techniques utilisées par certains pays impérialistes occidentaux et leurs multinationales capitalistes pour affaiblir l’État congolais afin de piller ses ressources minières en toute tranquillité.
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- Le 19 janvier 2015, des jeunes sont descendus dans la rue pour contester la nouvelle loi électorale. Pourquoi cette mobilisation subite des Congolais ? 

La nouvelle loi électorale qui a été votée le 17 janvier au Parlement contenait dans son article 8 une phrase qui était fortement contestée. C’était la phrase suivante : “La liste électorale est actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.” L’opposition expliquait cette phrase comme si la composition de la liste des électeurs dépendrait du recensement populaire. Cela impliquerait, selon eux, que les élections ne pourraient pas être organisées avant la fin du recensement. Or, toujours selon l’opposition, ce recensement demanderait trop de temps. Dans cette interprétation de la phrase, les élections ne pourraient donc pas se faire à la fin du mandat présidentiel prévu dans la constitution pour 5 ans, mandat qui devrait se terminer fin 2016. Pour l’opposition, cette phrase constituait la preuve que la loi électorale était une façon de prolonger le mandat de Kabila et de violer la constitution. Les opposants avaient tout fait pour empêcher même la discussion sur cette loi. Ils avaient avec une soixantaine de parlementaires (sur 500) organisé un concert de sifflets pendant deux heures dans le Parlement pour imposer un report de la discussion et du vote.
Or le ministre des Affaires intérieures, Boshab, expliquait mercredi 21 janvier au sénat que cette phrase signifiait en pratique que là où le recensement serait utilisable, on y tiendrait compte pour former la liste d’électeurs. Les endroits où le recensement ne serait pas utilisable, on pourrait se baser sur les anciennes listes électorales de 2011 afin de les actualiser.
Cela signifiait que les élections n’étaient donc pas liées à la finalisation du recensement et qu’il n’était pas question de violer la constitution. Pour éliminer tout doute, la phrase a été barrée.
La majorité présidentielle se défendait d’avoir mis la phrase dans la loi, pour éviter ... la contestation de l’opposition qui avait exigé lors de son conclave à l’été 2013 l’organisation du recensement comme condition de l’organisation des élections. En effet, le dernier recensement en RDC date de 1985. Le manque de données objectives par circonscription électorale concernant le nombre d’habitants, leurs âges, leur sexe etc. était lors des élections précédentes aussi bien en 2006 qu’en 2011 la plus importante cause des disputes sur les résultats entre candidats. Et puisque l’opposition tapait ces derniers temps surtout sur la soi-disant intention du chef de l’Etat de prolonger son mandat, le gouvernement pensait avoir trouvé une formulation qui évitait les deux procès d’intention : ne pas vouloir organiser des élections basées sur des données scientifiques et vouloir prolonger le mandat présidentiel. Le tout donne un peu l’impression d’un match de boxe simulé dans lequel les deux camps ont voulu jouer au plus malin et ont commencer à se cogner.
- Comment une telle discussion juridique a-t-elle pu mener à la mobilisation de jeunes Kinois ? 

En effet, on peut se poser la question. Car la vie quotidienne en RDC est pleine de problèmes concrets qui transforment l’existence des Congolais souvent en un enfer terrestre. Ces difficultés existentielles sont beaucoup plus pressantes pour les masses que la discussion sur l’interprétation juridique d’une phrase ! Il y a le chômage énorme, la nécessité de protéger des communautés d’être chassées de leurs terres et de leurs maisons par des multinationales ou des grandes entreprises qui disent avoir acheté ces terres comme leurs concessions et d’y commencer une exploitation minière ou agricole ; l’infrastructure qui empêche que les quartiers populaires soient inondés lors des pluies, le manque d’approvisionnement d’eau et d’électricité, manque d’hôpitaux, de soins de santé etc... 

Or les débats autour de ces problèmes sont effacés en faveur d’une atmosphère de campagne électorale avancée de quelques années. Cela entraine aussi bien des forces dans la majorité que dans l’opposition. Cela arrange énormément l’opposition qui n’a en fait jamais reconnu les résultats des élections présidentielles de 2011 (remportées par Joseph Kabila) mais qui depuis ces élections n’a jamais pu mobiliser d’une façon significative. 
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« LES DECLARATIONS VENANT DE WASHINGTON, PARIS OU BRUXELLES COMME LA PAROLE DE DIEU »
- Qu’est-ce qui a fait la différence cette fois ? 

C’est que début mai de l’année 2014, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en personne est descendu à Kinshasa et y a déclaré que les Etats-Unis allaient financer les élections avec une somme de 30 millions de dollars à condition que la constitution soit respectée en ce qui concerne les limites du mandat présidentiel. Depuis lors, l’envoyé spécial d’Obama pour les Grands lacs, Russ Feingold, a répété plusieurs fois d’une façon assez explicite des oukases et ultimatums. 
Quelques jours après la visite de John Kerry, Russ Feingold déclara : "Our strong advice is that there is a global election calendar with the presidential elections no later than the end of 2016, and (that there should be) no attempt to disregard the unamendable stipulation of article 220." Et sur la décision de la commission électorale nationale indépendante de commencer des élections locales et régionales en 2015, il disait : "The local elections are expensive but are not required by the constitution. Organizing and financing these, but not the (presidential) elections, which are required by the constitution, is not a believable approach." D’abord ces déclarations violent la souveraineté et donc aussi la constitution congolaise puisque ce n’est pas au gouvernement étasunien de dicter le calendrier électoral en RDC. C’est une compétence de la CENI (Commission nationale électorale indépendante). Ce type d’ingérence est d’ailleurs allé trop loin. Des ambassadeurs occidentaux ont pris des initiatives de réunir des hommes politiques de la majorité et de l’opposition afin d’arriver à un consensus autour du calendrier électoral et de donner des injonctions à la CENI d’accepter ce « consensus ». Le samedi 31 mai, le Président congolais a même convoqué tous les ambassadeurs présents à Kinshasa et a dénoncé « les initiatives de certains de nos partenaires extérieurs qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles aux institutions légitimes en place en RDC pour gérer des questions relevant constitutionnellement de ces dernières. Pareilles initiatives seraient, selon le chef de l’Etat, nulles et de nul effet car ne répondant à aucune sollicitation des institutions étatiques de la RDC qui n’est pas un pays sous tutelle.” 

Or Russ Feingold n’a pas reculé, il a continué à taper sur le même clou. Il faut aussi dire que l’équipe des envoyés spéciaux pour la région des Grands lacs qui agit comme une équipe représentant la Communauté internationale qui accompagne le processus de paix à l’Est du Congo reprend comme un écho le même thème des étasuniens dans ses déclarations. Ce qui n’est pas étonnant puisque cette équipe est dominée par des diplomates occidentaux. 

Il faut savoir que dans le monde politique congolais, même chez certains hommes politiques de la majorité des déclarations sur leur pays venant de Washington, Paris et Bruxelles sont reçues comme la parole de Dieu. Des journaux, titrent sans gêne depuis lors une série interminables d’articles dans le style « Elections en RDC la CENI dos au mur » ou encore « Obama ne décolère pas » : « Kabila must go ! ». Ainsi le gouvernement étasunien a réussi à créer une situation de facto où la campagne électorale domine la vie politique deux ans avant les élections. C’est un acte de déstabilisation qui n’est pas à sous-estimer.
- Qu’est-ce qui a permis au pays d’éviter ce que certains appelaient déjà le « Printemps congolais » ? 

Les événements à Kinshasa et à Goma, n’étaient pas un soulèvement populaire comme on a vu, par exemple au Burkina Faso. La population kinoise n’a pas suivi en masse les appels de l’opposition d’occuper le Parlement à l’exemple du Burkina Faso. Il n’y a eu des manifestations ou mouvements que dans 9 communes des 26 à Kinshasa. A aucun moment les manifestants ont réussi à se joindre et former un cortège imparable. Il faut aussi mentionner que juste ce même lundi 19 janvier, il s’est déroulé un événement assez extraordinaire qui était la visite d’État du Président angolais Dos Santos à Kinshasa et la signature de quatre Accords entre les deux pays. Tout cela a été montré à la télévision en direct. On a pu voir comment le président angolais était accueilli à l’aéroport de Ndjili, où il est monté dans une limousine qui a traversé sans problèmes la ville jusqu’au Palais de la Nation au centre de la ville à Gombe. 

A Ouagadougou on compte 1,4 millions d’habitants et on a parlé d’un million de manifestants, les images ont montré l’ampleur du mouvement. Or, Kinshasa est une ville de plus de 10 millions d’habitants. L’opposition y a lancé des tracts dans les quartiers, appelant la population d’occuper le Parlement. En plus, dès le lundi matin il y a eu un flot de messages sur Twitter et Facebook avec des photos et des vidéos qui devaient encourager et mettre en colère les gens. On a vu défiler par exemple une vidéo de l’explosion d’une armurerie au Congo-Brazzaville d’il y a des années avec des images cruelles, montrant des gens qui avaient perdu leur jambes etc…, en disant que c’était la répression par la police et l’armée à Kinshasa à ce moment. Des images venues de Haïti ou du Burkina Faso. C’était tellement grossier que même France 24 et Le Monde ont consacré des articles à ces tentatives d’intoxication et de déstabilisation massives. 

Le fait est que la population n’a pas suivi massivement, et elle a aussi désapprouvé les actes de pillage et de vandalisme. Il y a 60 bus de la société publique de transport Transco, qui ont été détruits et aussi plusieurs stations et bureaux de Trancso. Au total on estime les dégâts pour cette société à 900.000 dollars. La maison communale de Ngaba a été détruite par le feu, les archives aussi. Des stations de police ont été brûlées. Le mercredi soir on a montré à la télévision nationale, la RTNC, les images de ces violences et aussi l’explication du ministre Boshab. Ensuite il y a eu aussi la coupure de l’Internet et des services SMS. Et le jeudi 22 janvier, il n’y a plus eu de manifestations. Cela a pourtant duré jusqu’au lundi 26 janvier avant que la décision de barrer la phrase contestée ne soit prise.
- On parle d’une répression sanglante, avec des chiffres de victimes allant de 14 à 42… 

Qu’il y ait eu des morts c’est regrettable, surtout quand on se rend compte qu’l s’agissait d’une querelle politicienne autour d’une phrase qui n’était même pas nécessaire, qui en était la cause ! Il est probable qu’il y ait eu des dérapages de la part de la police dans certains cas, il est aussi probable que certaines sociétés de gardiennage occupées à protéger des sociétés, des bâtiments et autres biens, aient réagi avec trop de violence comme il est probable qu’il y ait aussi eu de la violence de la part des pilleurs et émeutiers et que les manifestants politiques n’aient pas su ou pu encadrer leurs groupes. Mais il est trop facile de mettre tout ce bilan sur le dos de la police et du gouvernement congolais comme l’ont déjà fait plusieurs diplomates et media occidentaux. Il faut rappeler que le budget de la police congolaise n’est même pas un sixième du budget de la police belge pour un pays 80 fois plus grand et avec 7 fois plus d’habitants. Enfin il faut aussi clouer le bec à certains nostalgiques du Mobutisme : on peut comparer le bilan de ces manifestations avec le bilan des trois jours de pillages par les soldats de Mobutu fin janvier 1993 sous le régime que certains exaltent toujours aujourd’hui. Aucun chiffre cité aujourd’hui s’approche même de loin du bilan de janvier 1993 : 2000 morts, la ville complètement détruite et 1300 expatriés qui ont dû être évacués !
RDC ET BURKINA FASO, MEME COMBAT ?
- Beaucoup de gens tirent des événements d’octobre 2014 au Burkina et de janvier 2015 au Congo la conclusion que les peuples sont résolus à se débarrasser définitivement des pouvoirs perpétuels en Afrique. Êtes-vous de cet avis ? 

Il y a deux points de discussion là-dedans : est-ce que le combat des peuples consiste à se débarrasser des pouvoirs perpétuels et deuxièmement est-ce qu’on peut comparer les événements en RDC à ceux du Burkina ? 

Pour la première question, ma réponse est que les peuples se révoltent car ils ne voient pas d’issue à la crise, à la faim et à la misère. Pendant les 50 ans après les indépendances l’impérialisme n’a jamais arrêté de combattre les indépendances. Les capitalistes-impérialistes ont installé des dictatures néocoloniales comme ceux de Compaoré et de Mobutu. Avec l’aide de ce type de dictatures néocoloniales, ils ont créé des dettes odieuses, ils ont pu manipuler jusqu’au début de ce siècle, quand des économies émergentes ont changé la donne, les prix des matières premières. Les multinationales peuvent continuer à piller l’Afrique, mais contrairement à la période coloniale, ils n’investissent plus dans les États, dans le social ou les infrastructures. Raf Custers a comparé dans son livre Chasseurs de matières premières, édité par Investig’Action-Couleur livres le comportement des multinationales occidentales comme des météorites qui, après l’épuisement des ressources qu’ils sont venus exploiter, laissent derrière elles de grands trous vides sans que l’environnement ait tiré le moindre bénéfice. Les explosions de colère populaire reflètent combien les peuples en ont marre de cette situation de misère dans laquelle l’impérialisme les tient. Mais tant que l’on fait penser aux gens que la seule voie pour faire changer leur sort consiste à se battre pour l’alternance de leurs dirigeants, le changement ne sera pas du tout acquis. 

Au Burkina Faso, Tolé Sagnon, ancien dirigeant du CGT-B, le plus grand syndicat dans le pays, posait très pertinemment la question lors d’une interview : « Pour moi, le débat qui vaut la peine d’être mené est la nature du changement attendu par notre peuple. Si l’alternance à la tête de l’État signifie un changement de personne pour la remplacer par une autre personne du même système, qui va mettre en œuvre les mêmes politiques de dépendance, les mêmes politiques économiques, en quoi cela servira-t-il les intérêts du pays réel qui se retrouve dans les rues ? » 

Jean-Marie Bockel, ancien ministre de la Coopération au développement sous Nicolas Sarkozy l’a très bien compris. Il commentait la chute de Compaoré en ces termes : « Quelles que soient les qualités d’un certain nombre de chefs d’Etat, à un moment donné, il y a l’usure du pouvoir. » En effet, prenons les exemples de Mobutu au Congo, Ben Ali en Tunisie ou Moubarak en Egypte. Tous ont été pendant plusieurs décennies des alliés majeurs des puissances occidentales et de leurs intérêts économiques. Mais tous sont arrivés au point de rupture, où ils n’étaient plus capables de contrôler leur peuple et gérer leur pays au seul profit des multinationales et des intérêts géostratégiques étasunien et français. Tous ont dû partir. 

Les gouvernements occidentaux ont développé des stratégies pour « gérer » la colère des peuples et en même temps « accompagner la relève de leur personnel politique ». Les dirigeants peuvent changer, mais leur politique pro-occidentale doit continuer. Nous avons ainsi vu comment les Etats-Unis et l’Europe ont essayé « d’accompagner » le printemps arabe en Egypte, Lybie et la Syrie. Et quand on voit que le Président et le gouvernement de transition au Burkina sont composés effectivement d’anciens hommes de main de Compaoré et d’hommes politiques pro-Occident, on peut être sûr que le combat du peuple burkinabè n’a fait que commencer.
- Et en ce qui concerne la comparaison des événements en RDC et ceux au Burkina… 

Cette comparaison montre comment on dissocie le débat sur la politique de Kabila de la discussion formelle sur le nombre des mandats de sa personne. Cela montre comment cette discussion sur la fameuse alternance fausse le débat politique. Comparer Kabila à Compaoré arrange bien ceux qui veulent renverser Kabila dans une atmosphère démagogique, sans parler du contenu de sa politique et sans formuler aucune alternative. Mais il suffit de comparer les choix politiques faits par Compaoré avec ceux faits par Kabila pour se rendre compte qu’il s’agit de deux politiques complètement différentes. 

Là, où Kabila est accusé de « souverainisme » par des dirigeants occidentaux, Compaoré a été pendant toute sa présidence, un pilier crucial pour la domination de la France et des Etats-Unis dans la région. Le Burkina Faso de Compaoré a été pendant des années la base arrière pour tous les mouvements rebelles qui ont déstabilisé les pays voisins ; que ce soit la Côte-d’Ivoire, le Mali, le Liberia ou la Sierra Leone. Compaoré a collaboré avec l’UNITA de Jonas Savimbi, avec Charles Taylor au Liberia et avec le RUF en Sierra Léone. C’est avec son appui et l’appui de l’armée Française que les milices d’Ouattara ont pu prendre le pouvoir en Côte-d’Ivoire. L’armée Française et l’armée étasunienne ont toutes les deux une base au Burkina. Le Washington Post a écrit plusieurs fois que c’est à partir du Burkina que toute la région de l’Afrique de l’Ouest était mise à l’écoute des services de renseignements étasuniens. Le noyau de l’armée de Compaoré était encadré et formé par l’armée française. 

Depuis les années 1960, quand la Chine populaire n’était pas encore acceptée comme membre des Nations Unies, il y a eu une grande guerre diplomatique entre les gouvernements de la Chine et celui de Taiwan pour nouer des liens diplomatiques entre les pays d’Afrique et leur pays respectifs. Pour Taiwan c’était une question d’isoler le plus que possible la Chine populaire. Pour la Chine c’était une question de rompre son isolement. Les pays africains devraient choisir et petit à petit la majorité des pays Africains a laissé derrière eux la politique d’isolation de la République populaire de Chine. Or, ensemble avec le Swaziland et la Gambie, le Burkina Faso de Compaoré sont aujourd’hui les derniers alliés de Taiwan en Afrique qui n’ont donc pas de relations officielles avec la Chine populaire. Juste deux semaines avant sa chute, Compaoré était encore un des seuls chefs d’Etat présents à Taipeh lors de la fête nationale de Taiwan. 

Kabila c’est juste l’inverse. Il préfère d’abord l’alliance avec l’Angola, l’Afrique du Sud et les pays de la SADC. Ensuite vient la Chine populaire. Les partenaires occidentaux sont les bienvenus, mais sur pied d’égalité comme tous les autres. Le gouvernement à Kinshasa construit une grande armée avec l’aide d’accords de coopération militaire bilatérale avec beaucoup de pays, parmi lesquels les pays occidentaux ne forment qu’une minorité. Le refus de mettre sous tutelle le sommet de l’armée congolaise, irrite beaucoup les experts occidentaux. 

Tout cela explique la méfiance profonde de la part de l’Occident envers Kabila et le traitement négatif de sa personne dans les médias. Tandis que Compaoré était loué, même encore quelques jours avant sa chute, par les Etats-Unis et la France pour ses “capacités de négociateur” dans des conflits dans lesquels il était lui-même acteur et arbitre sous l’œil bienveillant de Paris et de Washington. Le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi et d’autres hommes politiques ont appelé les populations à « occuper pacifiquement la rue à partir du lundi 26 janvier jusqu’au départ de Joseph Kabila du pouvoir ». Ce 26 janvier, contrairement au mot d’ordre des opposants, chaque Congolais a vaqué à ses occupations.
- Au-delà des discours, quelle est la représentativité réelle de l’opposition congolaise ? 

Le problème n‘est pas d’abord la représentativité de l’opposition, mais plutôt la politique qu’elle applique. Aujourd’hui beaucoup de gens se moquent de Tshisekedi parce que sa démarche est prévisible et a depuis plus que deux décennies mené à des échecs innombrables. Tshisekedi refuse le dialogue quand on l’offre, il exige la capitulation totale de ses adversaires, et il exige ni plus, ni moins que la présidence de la RDC. Sinon, c’est l’appel au boycott, ou l’appel en l’air à la révolte qui n’est simplement pas suivi. Cette pièce se joue déjà depuis 1991 et c’est devenu une caricature. Mais on nie que cette caricature est le symbole pour une certaine politique et façon de faire de la politique qui est très largement répandue en RDC dans toute la classe politique, aussi bien chez certains de la majorité présidentielle que de l’opposition. On peut caractériser cette façon de faire de la politique comme suit : on veut arriver au pouvoir sur la base de calculs fantaisistes, une surestimation de ses propres capacités et sous la protection et avec l’aide des ambassades et puissances étrangères. Il y a manque de confiance dans les capacités du peuple congolais et manque de poursuite réel des intérêts du peuple congolais. La souffrance du peuple ne sert que comme fonds de commerce pour son combat personnel pour le pouvoir. Que ce soit Kamerhe, Fayulu, Muyambo ou Katumbi, tous ont cette même façon de faire de la politique, dont Tshisekedi est la carricature. Or le peuple n’est pas dupe et se méfie des hommes politiques en général. 

Ensuite il y a un réseau de l’opposition dure congolaise autour de la personne de Honoré Ngbanda, l’ancien bras droit de Mobutu, chef des hibous, aussi appelé Terminator. Ce réseau a construit une influence considérable dans la diaspora. Des sites assez professionnels, tels que celui d’Apareco ou Ingeta, véhiculent des analyses et « révélations », qui sortent du laboratoire de Ngbanda, qui lui est un produit typique des écoles des services de renseignements occidentaux. L’intoxication que Ngbanda sert, est inspirée par la stratégie de la guerre psychologique du général britannique Frank Kitson qui a développé sa théorie sur le « black progananda » au Kenya contre les Mau Mau et ensuite en Irlande contre le IRA. Ce réseau de Ngbanda essaie depuis 2005 de jouer un rôle dans chaque crise politique ou militaire en RDC. Il faut un peu insister sur qui est ce monsieur Ngbanda. 

Entre 1972 et 1997 Ngbanda a été un proche serviteur du dictateur Mobutu et de ses patrons : les impérialistes étasuniens. En 1997 au moment de la chute du dictateur, il se trouve à Lomé en train de négocier de l’aide militaire pour sauver la dictature. Il attendra 6 années dans l’ombre, parce que comme il écrit dans l’introduction de son premier livre, il était conscient que le peuple Congolais ne voulait plus rien savoir de lui et de l’ancien régime qu’il représentait. 

Il lance alors en 2004 un livre où il prend une approche très critique contre les grandes puissances, qui pourtant le laisseront tranquillement faire son boulot de subversion contre la RDC les années qui suivent. La seule raison pour laquelle il prend cette posture critique envers les Etats-Unis et la France, c’est pour faire oublier son passé criminel et pouvoir lancer une série de mythes et de mensonges qui doivent l’aider à la subversion dans la RDC. Et ces mythes, malgré leur absurdité, sont très connus et reviennent aujourd’hui dans chaque mobilisation anti-Kabila : « Kabila serait un rwandais, qui a été mis à la tête de la RDC par un complot de l’Occident et du Président rwandais Kagamé. Ainsi aussi bien Kabila que Kagamé et Museveni seraient la cause du maintien de la violence à l’Est et les massacres de Congolais ». Tout son verbiage anti-impérialiste ne sert qu’à faire avaler ce type de délires fascistes. Le vrai but de Ngbanda reste la restauration du régime néocolonial qu’il a servi pendant 25 années au cœur même des services de renseignement, d’analyse et de répression. 

En fait, Ngbanda applique une veille recette de l’extrême droite et des services secrets occidentaux, c’est de reprendre des thèmes de la gauche pour semer la confusion et pouvoir introduire une idéologie fasciste et raciste. Il est pour l’aile des anciens mobutistes rancuniers qui veulent coûte-que-coûte restaurer leur paradis perdu, ce que Soral est pour le Front National en France : un idéologue qui recrute pour leur cause. Son dernier livre a comme titre : La stratégie du Chaos et du mensonge, ce qui est assez dégoûtant puisque le titre pourrait aussi bien paraître chez des maisons d’éditions de gauche. Ngbanda reprend sans vergogne le titre du livre de Michel Collon : « La stratégie du chaos ». Donc le livre du sieur Ngbanda a un titre volé : (La stratégie du Chaos). Et l’ajout « et du mensonge » sert à cacher sa propre méthode de travail ainsi que la nature fasciste de son organisation Apareco.
SUR LA SITUATION SECURITAIRE A L’EST
- Parlons de la situation à l’Est du pays. Après la neutralisation des rebelles du M.23 en novembre 2013, quelle est la situation sécuritaire en RD Congo ? 

Le fameux accord d’Addis-Abeba disait que les pays voisins ne pourraient pas accueillir les combattants du M23. Donc, quand, contre toute attente, le M23 a été battu militairement par les FARDC avec l’appui de la brigade africaine de la Monusco, les autorités rwandaises et ougandaises auraient dû empêcher le retrait des soldats vaincus du M23 sur leur sol. Ils ont fait le contraire, ces soldats ont été accueillis et logés dans des camps au Rwanda et en Ouganda. La fameuse équipe d’envoyés spéciaux dominée par les Etats-Unis et l’Union Européenne, n’a pas bronché, au contraire. Ils ont dit qu’il fallait « une solution politique » et ils ont imposé des négociations entre le gouvernement congolais et les M23. 

La position du gouvernement congolais était qu’il n’y avait plus rien à négocier sauf la reconnaissance de la défaite des M23. Sous pression des envoyés spéciaux, Kinshasa a accepté des longues tractations à Kampala en gardant sa position. Cet exercice a mené à la signature de deux documents séparés : les M23 ont signé un document dans lequel ils renoncent à la rébellion et confirment leur dissolution. Le gouvernement a signé un document constatant que la M23 s’est dissout et s’engageant à faire ce qui est nécessaire pour la démobilisation et la rentrée des soldats du M23 en RDC. Résultat, deux ans après leur défaite, ces gens se trouvent toujours bien logés au Rwanda et en Ouganda. Ils refusent de revenir sous prétexte que le gouvernement congolais refuse l’amnistie pour tout le monde. 

Dans les faits Kinshasa a fait une liste d’une quarantaine de personnes qui ne peuvent pas profiter de l’amnistie car ils ont commis de crimes de guerre. Et tout ce chantage des rebelles et de leurs parrains à Kampala et Kigali se fait avec l’appui des envoyés spéciaux. Ces derniers mois il y a quelques dizaines de combattants qui ont été rapatriés après des négociations entre Kinshasa et Kampala. Mais Kigali et Kampala ont toujours la grande majorité de leurs pions sur le banc de réserve et ils peuvent les renvoyer armes à la main en RDC quand la situation s’y prête. De deux, il y a eu une défaite militaire des rebelles ADF, ougandais dans le nord autour de Beni. Or, cette défaite est suivie par une terreur et des massacres de civils comme si une force obscure voudrait montrer coûte-que-coûte au monde entier en tuant des civils désarmés, que Kinshasa n’est pas capable de garantir la sécurité sur cette partie de son territoire.
- Le 1er février 2015, pourquoi l’armée de RD Congo a-t-elle décidé de lancer la traque des FDLR sans associer la Mission des Nations unies au Congo comme initialement annoncé ? 

Les FDLR c’est ce qui reste des anciennes milices qui ont participé au génocide de 1994 au Rwanda. On les estime aujourd’hui à 1500. Ils se situent assez loin de la frontière rwandaise et ne forment donc pas une menace pour le Rwanda. Ce sont des gens qui ont aussi terrorisé la population congolaise et les réfugiés rwandais qui se trouvent en RDC. Ils contrôlent certaines activités économiques comme le commerce de charbon. Ils forment donc un problème objectif pour le gouvernement congolais puisqu’ils maltraitent et tuent la population et ils empêchent le développement économique. Il s’agit de combattants expérimentés, sans scrupule qui survivent déjà depuis plus de 20 ans aux différentes situations de guerre dans la région. En plus, ils sont très aptes à se cacher parmi la population et surtout le grand nombre de réfugiés rwandais qui sont toujours estimés à 250.000 personnes. Tout cela rend chaque opération pour les démobiliser de façon forcée, assez délicat et dangereuse. N’importe quelle force fera ce travail, que ce soit les FARDC ou la Brigade Africaine de la MONUSCO qui

Une reflexion de Nzongu bin Kyantede sur le pouvoir politique de Joseph Kabila

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Suite à l'interview ci-dessous que les "communicants" kabilistes de l'ANR nous servent "ad nauseam", de M. Tony Busselen, membre du PTB belge et sympathisant du peuple RD Congolais sur lequel il a écrit un livre, j'ai soumis à cet auteur (et aux forumeurs) les remarques suivantes:

(1) L'agenda impérial voire impérialiste des USA concernant la RD Congo n'est pas caché, car il fait partie de l'agenda de domination que les USA développent partout au monde, et dans notre pays depuis sa création en 1885 comme "Etat indépendant du Congo" (EIC), "propriété" du roi des Belges Léopold II. C'est aux dirigeants RD Congolais et à leurs populations qu'il importe de renforcer leurs moyens collectifs de défense, pour élargir leurs capacités d'action et de d'autonomie (donc la "souveraineté" de notre Etat national de la RDC) .

(2) M. Busselen me semble complaisant avec la gouvernance, médiocre au vu des résultats, de Joseph Kabila. Vous notez sans autre la modicité du budget de l'Etat RD Congolais, en comparaison notamment avec ses voisins moins nantis, moins peuplés et eux aussi soumis à des agendas impérialistes (Angola, Congo-Brazza, Cameroun, etc;), sans analyser l'implication de Joseph Kabila et de ses familles politique (Boshab, Ilunga Ilunkamba, Muzito, etc.) et biologique (son frère Zoé et sa sœur Janet, ainsi que leur mère Sifa Mahanya) dans les pillages et dilapidations des ressources naturelles de notre pays. Joseph Kabila et ses complices agissent en lien avec des aventuriers comme Dan Gertler (cf. les révélations résultant du "SwissLeaks" ces derniers temps) ou des multinationales prédatrices comme GLENCORE basée en Suisse (pays dont les banquiers voraces  ont déjà fait disparaître les sommes énormes qu'avaient pillées Moïse Tshombe puis Joseph-Désiré Mobutu).

(3) Concernant toujours le même Joseph Kabila, M. Busselen minimise le choix politique aberrant de ce tyran de tenter de bâtir sa gouvernance non sur un parti avec une idéologie claire, mais sur sa personne considérée comme "autorité morale" d'un conglomérat désigné comme PPRD, noyau d'une "majorité présidentielle" (MP) aux animateurs assez louches. Dans le contexte historique de la RDC, cela ressemble à l'aventure "solitaire" (???), qui a coûté cher à notre pays et à notre peuple, de "l'homme seul" Mobutu. C'est à bon escient que vous notez que certains hommes ont pu marquer l'histoire de leurs pays et peuples, au-delà des institutions, mais convenons qu'au vu de ses quatorze ans au pouvoir (2001-2015, soit autant que Napoléon Bonaparte), Joseph Kabila n'a pas le profil de tels "grands hommes"! Qu'avait-il à se créer un nouveau parti "attrape-tout", dévoué à sa personne et non à la cause de notre pays et de notre peuple, alors qu'il pouvait ou s'inscrire dans la continuité du parti de son père, dont l'assassinat lui a permis d'être coopté au pouvoir en janvier 2001, ou du mouvement lumumbiste dont son père se réclamait, et dont se réclament encore une majorité des RD Congolais même nés après l'assassinat en 1961 de Patrice Lumumba? Sa tentative de se bâtir une sorte de figure de "caudillo", en fait un dictateur tropical typique (le charisme en moins) plutôt qu'un dirigeant épris de changements révolutionnaires dont a besoin la RDC pour s'extraire d'AGENDAS NON CACHES de divers impérialismes et convoitises (dont les convoitises régionales et "vampiristes" du Rwanda et de l'Ouganda).

(4) C'est dans ce cadre qu'il faut comprendre les échos rencontrés par les analyses de M. Honoré Ngbanda. Ce dernier, homme d'extrême-droite comme vous le remarquez pertinemment, apporte certes des mauvaises réponses et injecte diverses intoxications mensongères, mais pose aussi quelques BONNES QUESTIONS et délivre quelques constats documentés et vérifiables sur la malgouvernance dans notre pays et au détriment de nos populations. Au même titre que l'extrême-droite en Occident, dont la gauche ne peut se désintéresser des questions posées et des frustrations populaires légitimes qui sont exploitées!

(5) Vu tout ce que j'articule comme remarques ci-dessus, il me semble salutaire, pour l'émergence d'une idéologie révolutionnaire au sommet de l'Etat de la RDC, que Joseph Kabila soit sommé, en respect de la Constitution, de passer la main à un dauphin pour représenter son groupe politique. La mafia familiale, et complice de multinationales prédatrices, que le népotisme a créée autour de lui sera ainsi peut-être décapitée. En plus, le PPRD va choisir de survivre en devenant un parti combatif et progressiste, au lieu de rester un simple appareil partisan de mauvaise gestion de notre pays en encensant un homme qui n'a pas les qualités de leadership requises! Ou alors, au sein de la MP, ce PPRD devrait passer le flambeau à des partis plus résolument révolutionnaires, notamment ceux de la tendance lumumbiste. A Joseph Kabila, qui pour moi a atteint son seuil d'incompétence, il importe de se dédouaner historiquement et politiquement en favorisant une passation "paisible" du siège présidentiel (au mieux vers un des membres de son groupe politique). Et si vraiment, il y aura un "désir populaire" de le voir revenir au pouvoir, il est assez jeune pour le faire après son éclipse durant un ou plusieurs mandatures, et peut-être après sa maturation hors de la présidence de la République!

Salutations patriotiques!

Nzogu bin Kyantede P R,
Lumumbiste et panafricain

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RFI - A La UneDernières 24H

L'opposant congolais Etienne Kabila va porter plainte contre Pretoria

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AFRIQUE DU SUDRDCJOSEPH KABILA

L'opposant congolais Etienne Kabila va porter plainte contre Pretoria

mediaEtienne Kabila devant la Haute cour de Pretoria, le 27 janvier 2013.AFP PHOTO / STRINGER
Celui qui affirme être le fils aîné de l'ancien président congolais Laurent-Désiré Kabila a été acquitté cette semaine à Pretoria. Il avait été arrêté en 2013 en Afrique du Sud où il vit en exil et a été accusé d'avoir planifié un coup d'Etat contre l'actuel président de la RDC. Après deux ans en prison, la Haute cour de Pretoria l'a déclaré non coupable. Mais pour Etienne Kabila, Pretoria s'est rendu complice d'un complot.
C'est un complot monté par le service d'intelligence sud-africain avec le gouvernement congolais. [...] Dès le commencement, la police sud-africaine savait qu'il n'y avait rien, que c'était un montage.
Etienne KabilaOpposant congolais21/02/2015 - par Alexandra BrangeonÉcouter
 

Afrique du Sud: Etienne Kabila acquitté par manque de preuves

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mediaEtienne Kabila devant la cour de Pretoria, le 27 février 2013.AFP PHOTO / STRINGER
En Afrique du Sud, la Haute Cour de Pretoria a acquitté Etienne Kabila. Celui qui affirme être le fils aîné de l’ancien président congolais, Laurent-Désiré Kabila, est donc libre. Il était accusé d’avoir préparé depuis l’Afrique du Sud un coup d’Etat pour renverser l’actuel président congolais et avait été arrêté en février 2013 au Cap où il y vit en exil. Ce vendredi matin, le juge a estimé que les preuves mises en avant par le procureur ne sont pas admissibles.
Un peu moins d’un an de procès et ce vendredi matin, le juge a rejeté en bloc les preuves du procureur. Etienne Kabila et 19 autres personnes ont été arrêtés pour mercenariat et tentative d’assassinat après avoir été piégés par une unité spéciale de la police sud-africaine. Celle-ci prétend avoir agi sur la base de renseignements d’un informateur. Sous couverture, la police a instigué des contacts, des réunions et a même monté un entraînement militaire, alors que les accusés pensaient participer à une formation de gardien de parc.
Pour le juge Billy Mothle, les preuves apportées ne sont donc pas recevables : « Ce programme d’entraînement a été mis sur pied par les agents de la police prétextant une formation de gardien de parc pour lutter contre le braconnage. Ce sont des agents de la police sous couverture qui ont monté l’opération et non les accusés. Aucun d’eux d’ailleurs n’était armé. Il est donc clair que le dossier du procureur ne tient pas la route. »
La plupart de ces hommes ont d’ailleurs déjà été acquittés l’année dernière faute de preuves. Ce vendredi matin, c’était au tour d’Etienne Kabila et de quatre autres personnes d’être reconnu non coupables. Etienne Kabila a toujours clamé son innocence, dénonçant une manipulation politique de Kinshasa pour l’éliminer.

Procès de Pretoria: pour la défense, les 20 Congolais ont été piégés

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mediaEtienne Kabila devant la cour de Pretoria, le 27 février 2013.AFP PHOTO / STRINGER
En Afrique du Sud, le procès de vingt Congolais accusés d'avoir fomenté un coup d’Etat contre Kinshasa se poursuit. Les hommes, qui vivent en Afrique du Sud, ont été arrêtés il y a un an et demi.
Parmi eux, Etienne Kabila qui dit être le demi-frère du chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila. Le procès a débuté il y a deux semaines, et ce jeudi 14 août, c’était au tour de la défense d’interroger le principal témoin, un policier qui a infiltré le groupe de soi-disant rebelles et a permis leur arrestation.
À la barre, un homme qui se présente comme un membre de la police sud-africaine. Il dit avoir infiltré le groupe de Congolais après avoir reçu des informations selon lesquelles ils se livraient à des activités illégales. Le policier s’est fait passer pour un mercenaire prêt à les aider dans leur projet de tentative de coup d’Etat. Il a ainsi pu récolter des preuves accablantes.
Pour la défense le récit de ce témoin principal ne tient pas debout. Le projet de tentative de coup d’Etat est flou, mal construit. Le groupe aurait cherché à acheter des armes, mais pas de munitions. Il souhaitait s’emparer de la ville de Bukavu, dans l’est de la RDC, mais il n’avait aucune information sur le nombre de soldats présents dans la région.
Promesses financières
Pour la défense, ce ne sont pas les accusés qui ont approché le faux mercenaire, mais plutôt l’inverse. La défense suggère que les accusés ont été entraînés et piégés par ce policier. Soit parce qu’ils n’étaient pas au courant du projet de coup d’Etat, ou bien parce qu’ils se sont laissé appâter par des promesses financières. Le faux mercenaire leur ayant promis des sponsors financiers.
Ce vendredi dans la matinée, la défense doit reprendre l’interrogatoire de ce policier, principal témoin de l’accusation.

Boko Haram: la France affirme son soutien au Tchad

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mediaLe président du Tchad, Idriss Deby, a rencontré Laurent Fabius pour discuter de la lutte contre Boko Haram.AFP/MIGUEL MEDINA
Laurent Fabius est arrivé en fin de matinée à Ndjamena, la capitale tchadienne, où il s’est entretenu avec le président Idriss Déby Itno. Le ministre français des Affaires étrangères promet le soutien de la France dans la lutte contre Boko Haram, au cœur de sa tournée africaine de 24h qui se poursuit au Cameroun et au Niger.  
Avec notre envoyé spécial à NdjamenaChristophe Boisbouvier
La France soutient le Tchad dans son combat contre Boko Haram. C’est ce qu’a dit en substance Laurent Fabius ce samedi midi à l’issue de l’audience que lui a accordée Idriss Déby à Ndjamena. Une audience qui aura duré 45 minutes environ, dont 15 minutes de tête-à-tête.
Mais la France ne compte pas intervenir directement dans ce conflit. Les soldats français ne sont pas les « tuniques bleues qui arrivent sabre au clair », explique un proche du ministre français des Affaires étrangères.
En revanche, Paris veut soutenir la force multinationale africaine de quelque 8 000 hommes que tous les pays frontaliers du Tchad ont décidé de mettre en place. Pour cela, il faut de l’argent, beaucoup d’argent, et Laurent Fabius précise que la France va plaider devant le Conseil de sécurité des Nations unies en faveur de la création d’un fonds spécial dédié au financement de la lutte contre Boko Haram.
Enfin sur le plan bilatéral, la France veut aider le Tchad à faire face à la crise provoquée par la baisse des cours du pétrole. Et pour cela, le ministre français des Affaires étrangères promet d’intervenir auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale afin que soient accordées de nouvelles facilités de paiement. 

Nigeria : la lutte contre Boko Haram en Afrique Centrale

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Nigeria : la lutte contre Boko Haram en Afrique Centrale
 
Manifestation à Niamey contre Boko Haram, le 17 février 2015.AFP/Boureima Hama

    Les thèmes de la semaine : - Nigeria: la lutte contre Boko Haram en Afrique Centrale
    - Sénégal: le procès Karim Wade et le bras de fer entre partie civile et défense.

    Les invités :
    Assane Diop : Radio France Internationale
    Georges Dougueli : Jeune Afrique
    Louis Keumayou : Club de l'information africaine.
    Présentation : Denise Epoté.


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    Niger: forte mobilisation à Niamey contre Boko Haram

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    mediaAu Niger, une marée humaine s’est dirigée vers la place de l’Assemblée nationale, à Niamey, pour montrer sa mobilisation contre Boko Haram, le 17 février 2015.AFP PHOTO / BOUREIMA HAMA
    Alors que sur le territoire nigérien, plus de 160 personnes ont été arrêtées soupçonnées de liens avec Boko Haram, à Niamey, la rue se mobilise contre les attaques du groupe islamiste. Des milliers de personnes se sont donné rendez-vous dans les rues de la capitale pour crier leur colère contre le terrorisme.
    C’est une véritable marée humaine qui a marché pour rallier la place de l’Assemblée nationale à Niamey où le président Mahamadou Issoufou les attendait. Beaucoup de jeunes, de femmes, de religieux, de chrétiens et de musulmans ont convergé au rythme des slogans : « Notre armée est notre fierté » ou « Boko Haram est Haram (interdit) ».
    Cette marée humaine indescriptible, près de 100 000 personnes, dit-on, apporte son soutien aux forces de défense et de sécurité qui combattent Boko Haram, dans l’extrême est du Niger, dans la région de Diffa et du lac Tchad. « C’est notre façon de riposter contre l’envahissement de Boko Haram », confirme un homme dans la foule. A ses côtés, une femme dit être venue pour « soutenir nos forces de défense et de sécurité, mais le cortège est si long que je ne sais pas si nous tiendrons tous sur la place ».
    Les organisateurs de la manifestation ont réussi la mobilisation et ont été salués par le président Issoufou Mahamadou. « Population de Niamey, je vous salue. Je salue votre mobilisation. Boko Haram a appris à ses dépens le 6 février dernier parce que ce jour-là, nos forces de défense et de sécurité ont écrasé Boko Haram », a déclaré le président nigérien.
    Très ému, le ministre de la Défense nationale, Karidio Mahamadou, s’est dit confiant. Les forces de défense et de sécurité ont le soutien du peuple. « Nos forces de défense et de sécurité ont le soutien total du peuple du Niger. Qui s’y frotte s’y piquera. Je suis ému. Regardez, ici c’est Niamey, mais allez voir sur l’ensemble du territoire national, toutes les populations sont mobilisées pour soutenir ces fils du pays », a déclaré le ministre nigérien de la Défense.
    Tout au long du parcours, les manifestants ont scandé des slogans contre la nébuleuse Boko Haram. Les oulémas nigériens étaient de la partie. « L’islam est contre le terrorisme ; l’islam est contre l’intégrisme ; l’islam est contre toute tuerie », a scandé le prêcheur Oustad Mohamed Sidi.
    Seuls absents à cette grande mobilisation, les leaders des partis politiques de l’opposition nigériens.

    Des manifestations ont aussi lieu dans la ville de Zinder. La population affirme être descendue dans la rue pour soutenir l'armée nigérienne dans sa lutte contre le terrorisme. Cet habitant dit avoir répondu à l'appel du gouvernement et se définit comme républicain.
    Ca fait peur à l'ensemble de la population de toute la région
    Témoignage habitant de Zinder18/02/2015 - par RFIÉcouter
     

    RDC: aucune nouvelle du militant Muhima, disparu depuis neuf mois

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    mediaEn République démocratique du Congo, la société civile de Goma, au Nord-Kivu, s’interroge sur le sort du militant Emmanuel Muhima, disparu depuis neuf mois.Photo : MONUSCO/Tony Tumba
    En RDC, cela fait neuf mois que le militant Emmanuel Muhima a disparu. Cet activiste s'était rendu dans une zone d'affrontements entre les militaires rwandais et congolais à la frontière entre les deux pays. La société civile du Nord-Kivu pense qu'il a été enlevé en même temps que deux officiers, retrouvés morts depuis. L'organisation a interpellé les autorités du Rwanda et de RDC, les pays des Grands Lacs et la Monusco. Mais personne n'a donné de nouvelle d'Emmanuel Muhima.
    C’est une inquiétude que nous avons. Neuf mois après, nous sommes sans nouvelle de notre collègue.
    Maître Omar Kavotade la société civile du Nord-Kivu20/02/2015 - par Sonia RolleyÉcouter
    De son côté, le porte-parole du gouvernement congolais assure que son pays s'est battu pour obtenir une enquête des pays des Grands Lacs. Mais, toujours selon lui, Kinshasa n'a reçu aucune information sur le sort d'Emmanuel Muhima.

    Des révélations sur les circonstances de la mort de Katumba Mwake Augustin!

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    Front Civil RP: Rappel: le12 février 2012, Augustin Katumba Mwanke était-il éliminé? Où en est l’enquête sur ce crash? Les boîtes noires avaient disparu! Mais, où sont-elles?

     by falasha1
    Le Front Civil de Résistance Populaire rappelle que le 12 Février 2012, Augustin Katumba Mwanke avait péri dans le crash d'avion sur l'aéroport de Kavuma! Les conditions de sa disparition restent floues jusqu'à ce jour! Qui avait intérêt à effacer Katumba Mwanke! Pourquoi l'enquête s'était arrêter? Il y avait eu des témoignages sur sa personnalité! Ceux qui avaient profité de sa présence au sommet de l'Etat ne pouvait qu'en dire du bien,  mais, malheureusement, il était organisateur d'actions maffieuses et n'avait pas servi le peuple congolais!
    « La mort excuse tout, dit-on, commente un analyste. On ne pourrait s’empêcher de relever que la mort d’Augustin Katumba Mwanke est un coup dur pour le système maffieux de Kabila et le gouvernement parallèle qu’incarnait le disparu ».
    Centre Opérationnel du Front Civil de Résistance Populaire

    La radio qui vous écoute !

     

    Réveil-FM-International

    La première radio associative et communautaire de Kinshasa.

    RAPPEL: Crash de Bukavu du 12 février dernier(2012) qui a coûté la vie à Katumba Mwanké "dieu le père", où se trouve la boîte noire ?

    Par Freddy Mulongo, mercredi 21 mars 2012 à 04:46 :: Radio Réveil FM International :: #2237 :: rss
    M'zée Djamba Yohé, l'Encrier de l'Atlantique du Nord demeurera dans l'histoire de la presse congolaise, le seul journaliste congolais qui a posé cette question de la boîte noire de l'avion qui avait craché à Bukavu, le 12 février dernier et dans son article, nous avons eu droit à un cour d'aéronautique. Pourquoi les autorités congolaises n'ont jamais exhibé la boîte noire de l'avion Air Katanga Express ? A Réveil FM International, depuis le malheureux évènement, nous avons laissé les autres s'exprimer, un profil bas assumer pour prendre le recul nécessaire. Nous avons pris le temps d'éplucher la majorité d'articles de nos confrères et consoeurs sur le crash de Bukavu. Tous disent presque la même chose sans plus. les pilotes américains ont raté l’atterrissage C'est de la moutonnerie médiatique généralisée qui pousse à la zombification ! un panurgisme fatal. Après deux mois d'investigation, alors que la soit disante commission d'enquête mis en place par des Joséphistes, les responsables de la Régie des voies aériennes (RVA), de l'Autorité de l'aviation civile (AAC) et du Groupe d'études de transports n'a toujours pas publié la moindre note sur l'enquête. Nous nous jetons à l'eau, voilà ce que nous pouvons affirmer aujourd'hui sans avoir terminer l'investigation:
    Le coucou de Air Katanga Express ressemblait à celui ci;
    1. Le 12 février dernier, L’avion qui a crashé a Kavumu était immatriculé : N2SA. Son premier vol date de 1989 et il etait du type Grumman G-1159C Gulfstream IV, Grumman G-1159C Gulfstream IV N2SA, selon le site d’AviationSafetyNetwork des Etats Unis.Pas mieux que les américains pour savoir où se trouve leur avion, qui est leur création.
    Type: Grumman G-1159C Gulfstream IV
    Operator: Katanga Express
    Registration: N2SA
    C/n / msn: 1104
    First flight: 1989
    Engines: 2 Rolls Royce 610-8 Tay
    Crew: Fatalities: 2 / Occupants: 2
    Passengers: Fatalities: 1 / Occupants: 7
    Total: Fatalities: 3 / Occupants: 9
    Ground casualties: Fatalities: 2
    Airplane damage: Written off
    Airplane fate: Written off (damaged beyond repair)
    Location: Bukavu-Kavumu Airport (BKY) (Congo (Democratic Republic)
    Phase: Landing (LDG)
    Nature: Executive
    Departure airport: Lubumbashi-Luano (FBM) (FBM/FZQA), Congo (Democratic Republic)
    Destination airport: Bukavu-Kavumu Airport (BKY) (BKY/FZMA), Congo (Democratic Republic)
    Un luxe insolant !
    2. Le directeur général par intérim de la RVA, Justin Okana, cité par « Xinhuanet » et l'« Agence congolaise de presse », a indiqué que l'avion avait décollé de Lubumbashi pour Kinshasa avec escale à Bukavu, à l'aéroport de Kavumu. C'est suite à un mauvais atterrissage que le crash est survenu.Tablant sur des éléments déjà disponibles, il a indiqué que l'aéronef accidenté n'a utilisé, pour son atterrissage, que 800 des 2 000 mètres que mesure la piste de l'aéroport de Kavumu. Cela serait, à son avis, insuffisant pour arrêter cet aéronef qui a terminé sa course dans un ravin.L’avion Katanga Express, qui s’est brisé en trois dans un ravin de vingt mètres au-delà de la piste de Kavumu à Bukavu. Faux et archifaux, l'avion a été abattu. Augustin Katumba Mwanké a été achevé par des commandos spéciaux. Pour brouiller les pistes, les deux pilotes américains ont été aussi achevés ! Ce n'est pas tant l'enrichissement illicite qui intriguait les Américains, mais plutôt parce que Augustin Katumba Mwanké était le cerveau moteur de la vente de l'uranium congolais aux iraniens. Ses allers-retours en Iran n'avaient pas laissé indifférents les Cow Boys. Qui a vu le corps de Katumba Mwanké ? Pourquoi n'a-t-on jamais autorisé l'autopsie de sa dépouille ? Pourquoi s'est-on précipité d'enterrer l'homme le plus puissant de la République comme un va-nu- pieds ? Qui sont les deux personnes qui étaient sur le tarmac de Kavumu à Bukavu et qui sont morts ? Étaient-ils de civils ou militaires ? De quoi sont-ils morts ? Qui étaient-ils ?
    3. C'est ici que la question de la boîte noire de M'zée Djamba Yohé, l'Encrier de l'Atlantique du Nord intervient. Une boîte noire1, est un dispositif qui enregistre des informations situé dans un avion. Une boîte noire enregistre des informations liées au vol dont l’analyse aide à déterminer les causes d’un incident ou d’un accident. Dans la pratique, les boîtes noires sont de couleur orange ou rouge, ce qui facilite la recherche si l’avion est détruit. Il existe deux types de boîtes noires : les enregistreurs phoniques (Cockpit Voice Recorder : CVR) qui sont destinées à enregistrer les conversations du cockpit et les enregistreurs de paramètres (Flight Data Recorder : FDR) qui ont pour rôle d’enregistrer les données de vol. Elles sont placées à l'arrière de l'avion car c'est la partie qui est généralement la mieux conservée lors d’un impact avec le sol ou la mer. À l'origine, le concept de boite noire renvoie a un objet étudié par la façon dont il communique, interagit avec l'extérieur. L'enregistrement des données de vol correspondrait à l'idée de l'appareil étudié en tant que boite noire, mais la désignation de l'appareil enregistreur lui même comme étant une boite noire n'est plus compatible avec l'acceptation théorique du concept. De couleur orange, elles renferment des données destinées à déterminer les causes d'un incident...
    La boîte noire d'un avion !
    Réputées indestructibles, résistantes au feu jusqu’à 1.100° C, à la pression de l’eau jusqu’à 6.000 mètres, les fameuses «boîtes noires» sont les dispositifs d’avions chargés d’enregistrer toutes les données d’un vol. Elles renferment des données précieuses dont l’analyse permet de déterminer les causes d’un incident. Divisées en deux catégories, l’une chargée d’enregistrer les conversations du cockpit, l’autre les données du vol (altitude, vitesse, pression…), elles sont au nombre de deux et se situent dans la queue de l’avion, la partie sensée subir le moins de dégâts en cas de crash.Paradoxalement, elles sont de couleur orange (parfois rouge), une couleur «flash» pour mieux les repérer dans les débris d’un avion accidenté ou dans les profondeurs des eaux. En cas d’immersion, elles émettent un signal ultrason qui peut être capté jusqu’à 6.000 mètres de profondeur. L’enregistreur de voix stocke deux heures de communication audio en provenance des casques des pilotes et des microphones à l’intérieur du cockpit. Ces systèmes sont récemment passés au numérique, moins sujet aux perturbations environnementales que les bandes magnétiques d’antan. La seconde boîte contient le FDR (Flight Data Recorder, ou enregistreur de données de vol), qui enregistre des mesures relatives à 88 paramètres de vol différents toutes les quelques secondes. En cas de problème majeur, le FDR enregistre les données à des intervalles plus courts. [Wired et Getty] Mais même si ces boîtes noires sont capables de résister à des conditions apocalyptiques, elles font un peu figure de dinosaures à une époque où les communications sans fil temps réel permanentes sont disponibles de manière globale. Leur durée de vie est courte, autour de trente jours, il y a donc toujours urgence à les retrouver. Elles n’ont pas encore été conçues pour flotter.
    D'après certaines sources concordantes, la boîte noire du N2SA aurait transité par Kigali au Rwanda avant d'atterrir au pays de l'oncle Sam.
    4. Bizarre, Augustin Katumba Mwanké "dieu le père" assassiné le dimanche 12 février, la veille de marche pacifique des chrétiens, le jeudi 16 février, l'ambassade américaine à Kinshasa reconnait la victoire de Joseph Kabila malgré son hold-up électoral. Après lui avoir coupé les ailes, avec l'élimination de sa tête pensante mais son argentier, c'est Augustin Katumba Mwanké qui a permis à Joseph Kabila de s'enrichir exponentiellement, ce dernier en dix ans de pouvoir à déjà 15 milliards de $Us dans les îles vierges britanniques, au paysage le député de Pweto s'est aussi gracieusement servi. Il est navrant de constater que lorsqu'on parle de la fortune de Joseph Kabila, certains coupagistes brandissent l'étendard du nationalisme et deviennent tout d'un coup souverainistes pour flouer avec un écran de fumée, la question gênante. Tout le monde sait que Joka est arrivé au Congo, sans un clou dans ses poches. Qu'il soit milliardaire aujourd'hui alors le peuple croupit dans la misère noire, n'a-t-on pas droit de poser la question ? Mêmes les congolais qui sont allés à l'école et qui travaillent tous les jours n'ont pas 15 milliards d'économie en banque. Les Américains soufflent le chaud et le froid avec Joseph kabila. Contrairement à ce qu'il peut croire Joseph kabila n'a pas de pouvoir en République démocratique du Congo.
    5. Pourquoi alors que le corps de Katumba Mwanké était encore à Bukavu, les agents de l'ANR sont descendus au domicile de "dieu le père"à Kinshasa opérant une perquisition en règle, emportant documents et surtout cherchant son ordinateur portable ?
    6. Pourquoi les compagnons d'infortune du crash du 12 février ne parlent-ils pas ? Pourquoi Augustin Katumba Mwanké est le seul oligarque joséphiste qui a perdu la vie ? Antoine Ghonda est sorti avec une petite égratignure sur le front, Marcellin Chisambo faisait le V de la victoire, pianotant son téléphone portable et disant à qui voulait l'entendre que Dieu n'a pas voulu de lui.Pourquoi alors que l’hôpital du Cinquantenaire est tant vanté, les rescapés ont été contraint d'aller en soins en Afrique du Sud ? Pourquoi à son retour à Kinshasa, tous les journaux coupagistes ont titré que Matata Ponyo, le ministre de la TVA dans un pays où 90% de la population est chômeur, était le futur Premier ministre ?
    Est-ce pour acheter sa conscience et le faire taire ?
    Les photos du crash, sans commentaires !
    A cette étape d'investigation, plusieurs questions demeures sans réponse, nous espérons que la fameuse commission du crash de kavumu va sortir de sa léthargie et publier les résultats de l'enquête !

    Rwanda-RDC Délimitation du territoire sous haute tension

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    Front Civil RP: La roubladise des « rwandais » au grand jour! Ils engagent de faux experts rwandais se faisant passer pour des experts congolais en vue de modifier les frontières!

     by falasha1
    Le Front Civil de Résistance Populaire met en garde Paul Kagame et son complice Joseph dit ''Kabila'' de cesser immédiatement cette mascarade de modification des frontières! La RDC n'est pas une propriété privée de l'imposteur à sa solde! Si Paul Kagame s'entête à jouer à ce petit jeu d'expropriation, nous finirons par exiger de gré ou de force l'annexion à la  RDC de ce sous district qui s'appelle  Rwanda!
    Centre Opérationnel de Résistance Populaire
    RDC-Rwanda : la nouvelle frontière en gestation
    (Le Phare Online 24/02/15)
    Après cinq ape de travaux, les experts congolais et rwandais se Sont finalement mis d’accord sur la délimitation de la frontière commune séparant la RDC et le Rwanda. Et comme signal fort de leur « compromis », ils ont fait ériger le samedi 21 février 2015 au village Bushawaga, situé à 10 km de Goma, dans le territoire de Nyiragongo, une « borne géodésique ». Il est question de réinstaller, à partir de cette borne de références au moins 17 bornes sur les 22 détruites par on ne sait qui et pour des raisons inavouées, selon le constat fait en 2009.
    On rappelle que le Rwanda n’a cessé de réclamer, depuis l’arrivée au pouvoir de Paul Kagame en 1994 et l’affaiblissement militaire de la RDC, la révision de la frontière commune. A Kigali, on parlait même de la nécessité d’organiser une Conférence de Berlin Il, afin de réexaminer les frontières de 1885. Dans le souci de mettre un terme aux incidents frontaliers récurrents entre les armées congolaise et rwandaise, les Nations Unies et l’Union Africaine avaient recommandé la mise sur pied d’une commission mixte, chargée de revisiter le tracé de cette frontière. A en croire lesdits experts, la frontière entre le Rwanda et la RDC, héritée de la colonisation belge depuis 1911, ne serait pas modifiée. Ils affirment que la pose de nouvelles bornes devrait obéir aux données recueillies sur le terrain, à celles des archives datant de 1911, des cartes géographiques ainsi qu’à celles de GPS.
    Pourquoi maintenant?
    Même si les officiels congolais soutiennent que l’opération ne comporterait aucun risque pour la partie congolaise, elle ne soulève pas moins des interrogations. La première concerne le moment choisi pour passer aux actes, à savoir les vacances parlementaires.
    Pourquoi n’avoir jamais porté un tel dossier au niveau des deux chambres du Parlement, afin que sénateurs et députés en débattent et fixent la nation sur l’opportunité ou non’ de poser de nouvelles bornes pour séparer la RDC du Rwanda.
    Depuis 2009, c’est le même scénario. C’est presque toujours pendant les vacances parlementaires que les experts des deux pays s’activent pour faire avancer les travaux relatifs au tracé de la frontière commune. Qu’est-ce qui fait qu’une question aussi sensible ne donne toujours pas lieu à un débat national, comme cela se passe dans des Etats où les gouvernants tiennent compte de l’opinion publique avant de décider des matières qui touchent à la souveraineté nationale?
    La seconde question est de savoir pourquoi l’on s’est précipité à planter une nouvelle borne au Nord-Est de la ville de Goma, alors que la fièvre pré-électorale provoquée par la publication, par la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) du calendrier électoral global bat son plein aux quatre coins du pays et chez nos compatriotes de la diaspora. Fort préoccupée par les contraintes financières et pesanteurs politiques de nature à provoquer le glissement effectif du processus électoral, la communauté nationale risque de rie pas prêter suffisamment attention à ce qui se passe dans la partie Est du pays.
    Le modus operandi choisi par les experts rwandais et congolais ne serait-il pas de mettre les populations congolaises devant le fait accompli?
    Et si l’on se trompait de tracé?
    Dans le dossier de la délimitation de la frontière congolo-rwandaise, l’on ne comprend pas pourquoi tout se passe au niveau d’un petit carré d’initiés. S’il n’y a rien à cacher à la multitude, le devoir de transparence aurait dû inciter les décideurs congolais à recueillir les avis et considérations du plus grand nombre, ‘afin que l’option finale à lever ne s’apparente pas à la remise en cause de ce qui avait été décidé par les puissances occidentales à Berlin, en 1885.
    A présent que l’opération de pose de nouvelles bornes est lancée, qu’arriverait-il s’il s’avérait, dans on avenir proche ou lointain, que les fameux « experts » se seraient trompés?
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