Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour
Viewing all 7879 articles
Browse latest View live

2016 : ces obstacles devant Vital Kamerhe et Adolphe Muzito

$
0
0

2016 : ces obstacles devant Vital Kamerhe et Adolphe Muzito

2016 : ces obstacles devant Vital Kamerhe et Adolphe Muzito
Selon les amoureux des chiffres, il ne reste plus que 640 jours aux Congolais pour se choisir un nouveau Président de la République. Date fixée : le 27 novembre 2016. Déjà, quelques probables candidats à la course pour la magistrature suprême ne cachent plus leurs ambitions.
Ils étaient onze à se lancer dans la course présidentielle en 2011 et trente-deux cinq ans plus tôt. Combien seront sur la ligne du départ en 2016 ? La question reste posée. En attendant, des noms des probables candidats à la présidentielle sont cités dans la presse ou dans certains milieux politiques.
Du côté de l’Opposition, l’on sait qu’Etienne Tshisekedi, arrivé deuxième, derrière Joseph Kabila avec près de 33% en 2011, devrait être candidat en novembre malgré son état de santé. Il y a quelques jours, il a fait une apparition publique à Bruxelles (Belgique) où il suit des soins médicaux. Pour plusieurs observateurs de la scène politique congolaise, c’était une façon pour le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) de montrer à la face du monde que ses sympathisants et l’ensemble du peuple congolais peuvent encore compter sur lui.
Les rescapés de 2011 Bien plus, dans une conférence de presse animée, il y a plus d’une semaine à Kinshasa, Valentin Mubake, son Conseiller politique affirmait qu’Etienne Tshisekedi sera bel et bien candidat à la prochaine élection présidentielle. «Sur une chaise roulante ou sur un lit d’hôpital, il battra n’importe quel candidat qui sera en face de lui », a tranché Valentin Mubake. Autre candidat presque connu du côté de l’Opposition : Vital Kamerhe. Arrivé troisième en 2011 avec près de 7%, le président de l’Union pour la Nation Congolaise (I. INC) estime que son heure est arrivée pour se hisser au sommet de l’Etat congolais. Ses militants comptent sur la probable absence de Joseph Kabila dans la course — barré jar l’article 220 de la Constitution qui fixe à deux le nombre de mandat présidentiel mais aussi à l’état de santé du leader de l’UDPS — pour voir leur champion porter les galons.
Fin du mariage PALU-MP Allié de Joseph Kabila depuis 2006, le Parti Lumumbiste Unifié (PALU) que dirige le patriarche Antoine Gizenga compte se lancer dans la course présidentielle cette fois-ci. Dans un communiqué signé de la main d’Antoine Gizenga, le PALU a indiqué qu’il présentera des candidats à tous les échelons, même au sommet de l’Etat.
D’après certaines indiscrétions, le candidat du parti cher à Antoine Gizenga serait même connu. Il s’agit d’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. L’homme aurait profité des ateliers organisés par son parti à la fin de l’année 2014 pour se forger une stature nationale et affirmer ses ambitions présidentielles.
Des présidentiables en difficulté
Considéré comme le dauphin d’Antoine Gizenga. Adolphe Muzito risque de voir ses ambitions être freinée s par une affaire de corruption dans laquelle il serait cité par le canal de sa femme. Selon des médias belges, en 201, une délégation conduite par Serge Kubla (bourgmestre de Waterloo à Bruxelles) s’était rendue en RDC où elle a rencontré le Premier ministre Adolphe Muzito. Celui-ci aurait exigé «des haricots pour les enfants», selon la presse congolaise. Une jolie formule pour désigner une commission indispensable à la signature d’un accord de cession des parts. Duferco est soupçonné d’avoir «favorisé l’évolution d’investissements importants dans le secteur du jeu et des loteries» par la corruption d’agents publics congolais, selon le communiqué de presse diffusé par le parquet mardi. L’entreprise aurait été invitée à refinancer la Sonal (Société nationale de loterie) afin de faire avancer ses intérêts au sein du secteur sidérurgique congolais.
« C’est dans ce cadre que serait intervenue la remise de 20.000 euros en liquide à l’épouse de l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito à Bruxelles entre la fin 2011 et le début 2012 », poursuit la même source. Cette somme n’aurait constitué que l’acompte d’un montant d’environ 500.000 euros destiné à graisser la patte de l’ancien chef de l’exécutif congolais. Pour sa part, Chantal Muzito se dit «surprise» d’apprendre qu’elle aurait reçu 20.000 euros des mains du bourgmestre de Waterloo. Ses conseillers affirme qu’elle «ne connaît pas Monsieur Kubla et ne l’a jamais rencontré pour discuter de quelque sujet que ce soit. Elle n’a donc jamais reçu une quelconque somme d’argent auprès du concerné. Madame Chantal Muzito se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui tenterait de nuire à son honneur et à sa réputation en tant qu’être humain, épouse et mère de famille».
Vital Kamerhe embêté par un procès
Sauf une surprise venant d’un outsider, Vital Kamerhe était perçu comme un candidat principal de l’Opposition à la présidentielle de 2016. L’ancien bras droit de Joseph Kabila – qui comptait sur l’absence de son ancien mentor à la course et probablement du désistement d’Etienne Tshisekedi pour raisons de santé- n’a pas encore les mains totalement libres.
Ses démêlés judiciaires continuent de faire planer le doute sur sa candidature. L’homme a vu le procès qui l’opposait à la députée PPRD, Wivine Moleka, virer à 180 degré. L’ancien speaker de l’Assemblée nationale fait désormais face au Procureur général de la République.
D’après des analystes, la Cour suprême de justice – qui siège en dernier ressort – peut prononcer un jugement à l’encontre du président de l’UNC et qui, par ricochet, va nuire à sa possibilité de se porter candidat à la présidentielle de 2016. Cela, parce que son casier judiciaire serait souillé par une condamnation au pénal. Vital Kamerhe le sent certainement venir et ne cesse de multiplier des appels à l’équité de la justice.
Par Kad et Nabor

ACTU Congo Info

$
0
0
Mes salutations !

Voici les infos de la RDC du 2/03/15 disponibles sur le site du
fouineur de la RDC, le journal des journaux. Bonne fouine !!!

(http://www.rd-congo.info/index.html)

14* Réponse de la RDC à la Belgique : "Tintin au Congo" est dépassé

13* Les rebelles des FDLR délogés du parc des Virunga au Nord-Kivu

12* Martin Fayulu, ou la pression constante …

11* Inculpation de Serge Kubla: Chantal Muzito va déposer plainte contre X
pour diffamation

10* Nord-Kivu : les FARDC délogent les FDLR à Mugogo

9* Vidéo Me Kilolo: Jean-Pierre BEMBA connaîtra enfin le sort que lui
réserve la CPI

8* Chronique d'une mission diplomatique belge à haut risque en RDC

7* L'offensive contre les rebelles hutus rwandais étendue au Katanga

6* Les rebelles hutus rwandais fuient l'offensive de l'armée dans les Kivus

5* Insalubrité à Kinshasa : La juridiction du Gouverneur Kimbuta présente
un spectacle désolant

4* 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de deux opposants
congolais à Paris

3* Michée Sunzu : le porte-étendard de la RDC au FESPACO 2015

2* Léopards: Batshuayi réfléchit...

1* Caf-C1 : Sanga Balende qualifié pour les 16e de finale

http://www.rd-congo.info/index.html

@+
Le fouineur

Infos mis à jour
24h/24

Cours de change 02 03 015

ACTU Front Civil Articles récents

$
0
0

ACTU Radio OKAPI

$
0
0
ACTUALITÉ
Robot implanté à la place Kintambo Magasin pour régulariser la circulation routière le 2/03/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Kinshasa : 30 nouveaux robots régulateurs de la circulation routière bientôt déployés

Trente nouveaux robots régulateurs de la circulation routière vont être déployés à Kinshasa. Selon Thérèse Iza Kirongozi, conceptrice de ces machines, un premier lot est déjà opérationnel depuis lundi 2 mars, notamment à Kintambo magasin,...
publié il y a 2 heures, 45 minutes / Aucun commentaire / Lire l'article
Des militaires congolais renforcent leurs positions autour de Goma au second jour des affrontements face aux rebelles du M23 (Photo Monusco)

RDC: offensive contre les FDLR, 43 capturés au Nord et Sud-Kivu

Le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende a présenté dimanche 1er mars à Goma (Nord-Kivu), quarante trois combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) capturés au cours de l'offensive que...
publié il y a 6 heures, 23 minutes / Aucun commentaire / Lire l'article
ÉCONOMIE
Port de Matadi. Ph Don John Bompengo

Panorama économique: les bateaux peinent à accoster au port de Matadi

Le magazine « Panorama économique» de cette semaine s’ouvre au Bas-Congo, où les bateaux éprouvent d’énormes difficultés pour accoster au port international de Matadi. Des sources proches de la ville portuaire indiquenr que cette situation est due...
février 28, 2015 / Aucun commentaire / Lire l'article

La nouvelle UMP sera lancée le 30 mai

Pour Netanyahu, le régime iranien menace "le monde entier"

ACTU Congo Info

$
0
0
Mes salutations !

Voici les infos de la RDC du 3/03/15 disponibles sur le site du
fouineur de la RDC, le journal des journaux. Bonne fouine !!!

(http://www.rd-congo.info/index.html)

14* L’opposition propose un calendrier électoral différent de celui de la
Ceni

13* L'opposition congolaise veut inverser le calendrier électoral

12* L'opposition congolaise a présenté son propre calendrier électoral

11* L’armée congolaise à l’assaut des derniers rebelles du FDLR

10* Kabila promulgue la loi sur les 26 provinces

9* Prison à perpétuité pour un ancien chef rebelle hutu rwandais

8* Des prisonniers FDLR présentés à la presse par les autorités

7* CPI: Jean-Pierre Bemba ne respire plus

6* Procès Lubanga : La Chambre d’appel de la CPI devrait intégrer une
approche intégrale des réparations

5* Les contrats miniers toujours en eaux troubles

4* Les Nations Unies écartées de l'opération « conjointe » contre les
rebelles en RDC

3* Nord-Kivu: reprise de la réhabilitation de la route Katindo-Sake

2* Les tarifs d’appels et autres services télécoms ont été revus à la hausse

1* Foot: Batshuayi préfère la Belgique à la RDC

http://www.rd-congo.info/index.html

@+
Le fouineur

Infos mis à jour
24h/24

RDC – Apport négatif de la justice congolaise à l’état de droit

$
0
0

RDC – Apport négatif de la justice congolaise à l’état de droit

par FreeDiomi le 3 mars 2015
Carricature Magistrats corrompus
 
diomi porte plainte contre la rdc
Extrait/

Que voyons-nous dans nos palais de justice? :

-La Cour suprême de justice commettant des dénis de justice en refusant d’examiner les requêtes des magistrats illégalement révoqués en 2009. Il en est de même des fonctionnaires de l’Etat révoqués entre 2009 et 2010, parmi lesquels certains n’avaient jamais fait l’objet d’aucune action disciplinaire comme l’exige le statut du personnel de carrière des services publics de l’Etat ;
-La Cour suprême rendant ses décisions la nuit en l’absence des parties au procès comme s’il y avait quelque chose à cacher  ( cas Eugène Diomi Ndongala);
-Disparition miraculeuse, au greffe de la CSJ, du dossier de Me Firmin Yangambi et consorts alors qu’ils attendaient le prononcé de l’arrêt depuis octobre 2011;
-Des « Kuluna » envahissant aisément et en toute impunité le périmètre de la CSJ, scandant des slogans favorables au pouvoir et perturbant l’audience de la Haute Cour pour réclamer la condamnation du député Ewanga sans que le ministère public s’aperçoive que l’ordre public est troublé.
-Des « Bakata-machins » menaçant depuis plus d’une année l’intégrité du territoire national mais priés gentiment d’intégrer les forces armées sans que la justice enquête pour mettre hors d’état de nuire les vrais instigateurs. Pareil traitement aurait-il pu être appliqué aux probables « Bakata-Bandundu » ou «  Bakata-Equateur »?;
-Le Procureur général de la République n’appréciant pas à sa juste valeur l’opportunité des poursuites dans l’intérêt de la cohésion nationale et toujours prompt à mettre la main sur les opposants pour des cas mineurs et douteux ( cas Eugène Diomi Ndongala) pendant que ceux qui ont le sang des Congolais sur leurs mains ou qui sont cités dans le pillage des ressources naturelles du pays circulent librement et /ou sont amnistiés;
-Le Procureur général de la République prompt à collaborer avec la CPI pour une infraction qui relève de la compétence de la justice congolaise alors que le Rwandais Bosco Ntaganda, poursuivi par la même Cour pour des crimes graves et imprescriptibles se la coulait douce au vu et au su des toutes les autorités de la justice;
-Le Procureur général de la République qui se distingue par un mauvais exemple en refusant d’exécuter une décision de la Cour suprême de justice assignant à résidence surveillée un prévenu ou accordant à un autre (tous opposants) la liberté provisoire ( cas du député Eugène Diomi Ndongala, assigné trois fois en résidence mais sans exécution à cause de la « rébellion » du PGR);
-De nombreux cas d’assassinat, d’enlèvement, de bastonnade et de tortures commis à l’endroit des journalistes et des leaders d’opinions qui demeurent non élucidés;
-Sur ordre du Procureur général de la République, des juges du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe furent jetés en prison en octobre 2009 pour avoir accordé la liberté provisoire à l’Administrateur délégué général de l’Ogefrem et à son Administrateur directeur technique alors que les faits mis à charge de ces mandataires n’ont jamais été établis jusqu’à ce jour;
-Des gestionnaires des entreprises du portefeuille de l’Etat impliqués dans les rapports d’enquêtes parlementaires mais jamais inquiétés par la justice;
-Des politiciens rendus célèbres par des discours distillant la haine tribale et ethnique au Katanga mais jamais interpelés par la justice;
-Le Conseil supérieur de la magistrature observant impuissant (aux dires de nos amis œuvrant dans cet organe) l’embourgeoisement scandaleux des magistrats devenus plus affairistes qu’hommes de lois sans qu’aucune action disciplinaire soit ouverte à leur charge conformément au statut des magistrats;
-Des magistrats du parquet se disputant l’attribution des dossiers civils demandés en communication juste pour monnayer leur avis. Le dernier cas en date a eu lieu au Parquet général près la Cour d’appel de la Gombe il y a plus ou moins 20 jours, etc.
Arrêtons-nous là.

Conclusion

Ces quelques cas, qui ne constituent que l’extrême pointe de l’iceberg, prouvent à suffisance que bonnes ou mauvaises, les lois d’un pays n’ont d’effet et de sens que ce qu’en font ceux et celles qui sont chargés de les appliquer, en l’occurrence les magistrats. Malgré le contexte institutionnel très restrictif dans lequel ils avaient évolué, nous avons vu comment sous la deuxième République les magistrats se sont surpassés tant bien que mal pour laisser à la postérité des références procédurales et jurisprudentielles faisant oublier celles de l’époque coloniale. Dès que l’ouverture démocratique a pointé à l’horizon, plusieurs magistrats ont posé des actes courageux destinés à libérer le pouvoir judiciaire des griffes de la dictature et indiquant, pour la troisième République, que cette institution allait s’imposer comme dernier rempart contre les violations de la loi d’où qu’elles viennent et comme garant des droits et libertés fondamentaux et de l’équilibre des institutions.
Alors qu’on est effectivement dans cette troisième République tant rêvée, les magistrats ont annihilé leur propre combat et craché sur les sacrifices, parfois humains, de tout un peuple pour l’avènement de la démocratie et de l’Etat de droit. En dépit des textes législatifs leur accordant plus clairement leur indépendance et la gestion par eux-mêmes du Conseil supérieur de la magistrature qui était jadis présidé par le Président de la République, ils ont cassé l’élan qui allait rendre à la justice congolaise ses lettres de noblesse. A ce jour, de la Cour suprême de justice et du Parquet général de la République jusqu’au tribunal de grande instance et du parquet de la République près ce tribunal, très rares (c’est vrai et vérifiable) sont les magistrats qui occupent leur grade ou qui exercent leurs fonctions dans le respect du cadre tracé par la loi. Allant ainsi à contrecourant de l’Etat de droit, ils se sont fait enfermer dans le piège de l’instrumentalisation politicienne de sorte qu’ils ne méritent plus de la confiance du peuple au nom duquel la justice est rendue (Art.149 al.1er de la Constitution). Ayant donc manifestement failli à leur noble mission, ils doivent s’attendre tôt ou tard à la vraie purge qui remettra les pendules à l’heure pour rebâtir, à partir des brebis non galeuses (heureusement, il y en a encore) une justice véritablement troisième pouvoir et digne d’un pays qui se veut démocratique.
L’histoire a ceci de particulier qu’elle finit toujours par rattraper ceux qui la défient.

Par Jean-Bosco Kongolo M.

Juriste&Criminologue

C A N A D A

– See more at: http://desc-wondo.org/

Elle envoie 2 M $ à un amant qu’elle n’a jamais vu

$
0
0
Elle envoie 2 M $ à un amant qu’elle n’a jamais vu

 
alt 
Elle envoie 2 M $ à un amant qu’elle n’a jamais vu 
Publié le 3-03-2015 par TVA Nouvelles
  •  



Une femme raconte avoir envoyé près de 2 millions de dollars à un homme qu’elle n’a jamais rencontré après être tombée en amour avec lui sur Internet. Malgré l’importance de la somme, elle se dit certaine « à 95 pour cent » qu’elle n’est pas en train de se faire avoir.


Sarah, une Américaine divorcée à deux reprises, a rencontré il y a 18 mois un homme qui dit s’appeler Chris Olsen grâce à un service de rencontre en ligne. Elle a très rapidement développé des sentiments pour lui, rapporte le Mirror.
L’inconnu lui a raconté être originaire de Milan, en Italie, mais il aurait déménagé aux États-Unis il y a 18 ans.
Les deux tourtereaux ont passé des heures au téléphone à chaque jour, et Sarah admet qu’elle n’a pas tardé à se rendre compte qu’elle était amoureuse de son interlocuteur.


« Un homme charmant vient vers toi et te dit que tu sembles être une personne qui ne ferait pas de mal à une mouche... Je me suis dit : Wow ! Cet homme est vraiment beau, je ne peux pas croire qu’il s’intéresse à moi », a raconté la femme à Dr Phil, l’hôte d’une populaire émission aux États-Unis.


« Chris a le tour avec les mots. Par exemple, il va me demander : ’’Comment va ma reine aujourd’hui ?’’ », poursuit-elle, vantant les talents « poétiques » de son amoureux virtuel. « Il m’écrit : ’’Madame Olsen, je n’en peux plus d’attendre d’être à vos côtés.’’ »


Le hic, c’est que le couple ne s’est jamais rencontré en chair et en os. Chris, qui se dit veuf et père de deux filles, a dit à Sarah qu’il s’est rendu en Afrique du Sud pour le travail. Mais voilà qu’il est bloqué au Bénin, en Afrique de l’Ouest, après s’être mis « dans le trouble » avec le gouvernement. C’est du moins la version des faits qu’il a offerte à sa douce.


En quelque 18 mois, Sarah lui a donc envoyé l’équivalent de près de 2 millions de dollars pour plusieurs raisons : cartes volées, factures d’hôtel, frais d’avocat, gardienne d’enfants...


Une fois, Chris lui a dit qu’il avait été emprisonné à cause d’une histoire de blanchiment d’argent. Sarah a fait ni une ni deux : elle a vendu son appartement pour lui envoyer plus d’un demi-million de dollars pour le sortir de prison. Elle assure qu’il a tenté « cinq ou six fois » de sortir de prison, mais à chaque fois, il est forcé d’y retourner.


Accent différent
Elle ajoute que l’accent de Chris a évolué à travers le temps.
« La première fois qu’on a discuté, il sonnait comme un Italien. Maintenant, sa façon de parler a changé. On dirait qu’il s’est adapté à l’endroit où il se trouve, le Bénin », explique l’amoureuse.


Elle croit à l’authenticité des sentiments de l’homme qu’elle a choisi, envers et contre tout. « Je l’ai questionné souvent à savoir s’il s’agissait d’une fraude... Je suis persuadée à 95 pour cent que Chris me dit la vérité », justifie Sarah, avant d’appuyer sur le fait qu’elle « croit toujours en l’amour ».

RDC : l’Opposition a déposé sa proposition de calendrier électoral global à la Ceni | Radio Okapi

Enjeux politiques : Moïse Katumbi reçu à huis clos par J.Kabila !

$
0
0

Enjeux politiques : Moïse Katumbi reçu à huis clos par J.Kabila !

http://voiceofcongo.net/wp-content/uploads/2015/01/MOISE-KABILA-710x400.jpg

La Référence Plus, 2 mars 2015

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a été reçu vendredi 27 février dernier par le Président de la République. La rencontre a eu lieu à la résidence du Chef de l’Etat. Pendant près d’une heure, rien n’a filtré de cette rencontre à huis clos. On croirait que les divergences ont été aplanies après les déclarations tonitruantes du gouverneur Katumbi à son retour à Lubumbashi le 23 décembre dernier après plusieurs mois passés en Europe pour des examens de santé.
 
Dans une interview à “La Libre Belgique”, le gouverneur de la province du Katanga a refusé de se déclarer candidat à l’élection présidentielle de novembre 2016. “Je suis, encore gouverneur de la province du Katanga. J’ai encore énormément de travail à accomplir en peu de temps. Il reste un peu moins de deux ans au Président Kabila pour achever son travail dans le cadre de son mandat légitime Terminons nos mandats et retroussons-nous les manches pour sortir le peuple congolais de la misère », a-t-il affirmé à l’Envoyé spécial du quotidien belge à Lubumbashi, le chef lieu de la riche province cuprifère. “J’ai un mandat à terminer avant de penser à autre chose”, a renchéri M. Katumbi en réponse à une question sur une éventuelle candidature à la présidence une fois son mandat terminé. La prochaine élection des gouverneurs et vice- gouverneurs est prévue le 31 janvier 2016. Et d’ajouter: “Ici, en RDC, on a dépassé ce stade (de vouloir changer la Constitution), a assuré M. Katumbi. “Tout est sur les rails (pour les sept scrutins prévus) dans le cadre de notre Constitution”.
 
Concernant son action à la tête de la province cuprifère, le gouverneur a été plus explicite : « Moi, j’ai essayé de développer ma province avec le budget dont je dispose. Quand je suis arrivé, le Katanga était, avec les mêmes richesses, le troisième contributeur de l’Etat. Deux ans plus tard, nous sommes devenus le premier. Mais nous ne recevons rien en retour Légalement (en vertu de la Constitution de 2006, ndlr), I’Etat central doit rétrocéder 40% de ce que les provinces perçoivent”. Il a chiffré les recettes actuelles générées par le Katanga “entre 4 et 5 milliards de dollars par an”, notant que le retour de Kinshasa est quasiment nul. “Maintenant que a guerre dans l’est est finie, j’espère que nous pourrons enfin recevoir ce qui nous est dû, soit 2,7 milliards de dollars », a dit le gouverneur. Selon lui, grâce au Katanga, le Congo est devenu le deuxième producteur mondial du cuivre. « Mais nous ne percevons pas les dividendes de nos efforts, a déploré M. Katumbi.
 
La RDC doit organiser en moins de deux ans un cycle électoral complet, qui débutera par l’élection des députés provinciaux et scrutins locaux le 25 octobre prochain et culminera avec la présidentielle et les législatives le 27 novembre 2016, pour un coût de plus de 1,145 milliard de dollars.LP

L’opposition dépose sa proposition de calendrier global

$
0
0

Le Phare, 2 février 2015
 
En démocratie, le rôle de l’opposition ne se limite pas seulement à critiquer les institutions du pays mais aussi à faire des propositions pour la bonne marche de la cité.
C’est dans ce cadre que les Forces Sociales et Politiques de l’opposition comptent déposer leur proposition de calendrier global ce mardi 3 mars 2015 au bureau de la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI).
 
Réunis le vendredi 27 février2015 au siège des FONUS, dans la commune de Kasa-Vubu, et après un réquisitoire contre le calendrier publié le 12 février 2015 dernier par la CENI, les groupements politiques de l’opposition avec tous leurs ténors, notamment Kamerhe, Eve Bazaiba, Mwenze Kongolo, Bussa, Olengankoyi…ont, dans une déclaration lue par Emery Okundi, fait savoir que leur mouture dont la primeur est réservée au bureau de la CENI, postpose les élections locales, municipales et urbaine après 2016. Cette démarche vise une programmation plus rationnelle des scrutins tout en reconnaissant que ces élections sont nécessaires à la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie à la base.
 
Concernant les élections des députés provinciaux, des gouverneurs, des vice-gouverneurs, les acteurs de l’opposition sont convaincus que ces élections sont prioritaires parce que suspendues au cours du cycle électoral 2011-2016 et doivent être organisées en 2015 pour résoudre la question de légitimité, car l’illégitimité érode l’efficacité de l’Etat
 
Quant aux élections présidentielles et législatives, qui doivent obéir aux contraintes de la constitution en ce qui concerne leurs délais, elles doivent impérativement être organisées en 2016 à la date prévue, soit le 27 novembre 2016. La prestation de serment du nouveau président élu devait intervenir le 20 décembre 2016. Tout en soulignant que la publication du calendrier électoral est intervenue le 12 février 2015, c.à.d. quelques heures seulement après la promulgation le même jour de la loi portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales par le président Kabila, les acteurs de l’opposition ont fait remarquer que conformément à l’article 142 de la Constitution, la loi entre en vigueur trente jours après sa publication au journal officiel, à moins qu’elle n’en dispose autrement.
 
Le calendrier électoral publié par la CENI le 12 février 2015, était sous l’empire de l’ancienne loi abrogée ou la nouvelle ? « L’on peut aisément constater que le respect des textes n’est pas le côté fort de cette institution d’appui à la démocratie.

De tout ce qui précède, l’opposition a invité la CENI à arrêter son entêtement et son alignement aux thèses qu’elle qualifie de démocraticides, liberticides et statocides du pouvoir en place pour prendre en compte les préoccupations de toutes les parties prenantes, à savoir les partis politiques, la société civile, même de la communauté internationale. Faute de quoi, l’opposition menace de s’appuyer sur l’article 64 de la Constitution pour protéger la démocratie.ERIC WEMBA
 

Nécessité et urgence d’un calendrier électoral global réaménagé en République démocratique du Congo

$
0
0

http://7sur7.cd/images/Potentielimages.jpg
Écrit par Christophe Lutundula Apala Pen’Apala (*)http://www.lepotentielonline.com/images/photos/PenApala5.png
 
Le 12 février 2015, la Commission électorale indépendante de la République Démocratique du Congo (CENI) a publié le calendrier électoral global assorti de 23 contraintes administratives, financières, législatives, et matérielles majeures qui en conditionnent la mise en œuvre.

Plusieurs personnes et institutions tant nationales qu’internationales se sont exprimées sur ce calendrier en sens divers. Pour ma part, je suis de ceux, largement majoritaires, qui pensent que le calendrier électoral publié par la CENI a le mérite de permettre une plus grande visibilité du processus électoral et de servir d’instrument de gestion de celui-ci.  En outre, il tient compte des délais constitutionnels impératifs prévus pour les mandataires politiques, plus particulièrement en ce qui concerne le Président de la République, Les Députés nationaux, les Sénateurs, les Députés provinciaux, les Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces.
 
Quelques observations qui nécessitent quelques réaménagements
 
Cependant, il appelle quelques observations qui nécessitent quelques réaménagements afin de le rendre plus réaliste, plus rationnel, plus opérationnel et plus efficace. En effet, même conçue dans une perspective pluriannuelle, l’enveloppe financière de plus d’un milliard de dollars américains, soit un peu plus de 10% du budget national, que ce calendrier requiert n’est pas facilement à la portée des ressources réelles de l’Etat congolais, à moins de sacrifier d’autres dépenses de fonctionnement des services administratifs même stratégiques et celles d’investissements publics dans certains secteurs vitaux de la vie nationale.

A ce sujet, il importe de rappeler que les partenaires extérieurs ne se sont jamais engagés à financer les élections locales, communales et urbaines qui obèrent lourdement le budget électoral en RDC. De même, les crédits prévus dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2015 au titre des élections sont nettement insuffisants pour couvrir tous les scrutins programmés cette année et ceux de fonctionnement des organes qui en seront issus n’existent pas. D’aucuns minimisent cette objection et estiment qu’il suffit que le Gouvernement dépose au Parlement un collectif budgétaire pour pallier à l’insuffisance des ressources financières nécessaires à l’organisation des élections programmées cette année.
 
Une telle approche me paraît trop simpliste. Je voudrais rappeler à cet effet qu’en vertu de la règle classique de l’équilibre budgétaire reprise, d’ailleurs, à l’article 134 de la Constitution, toute diminution des ressources publiques, toute création ou aggravation d’une charge publique requiert des recettes ou des économies correspondantes. Le Gouvernement devra, par conséquent, indiquer clairement les sources de financement des nouvelles charges publiques qu’il proposera au Parlement dans son collectif budgétaire. C’est là une pierre d’achoppement  importante et incontournable que l’on ne peut balayer d’un revers de la main sans faire preuve de légèreté et d’irresponsabilité.
 
Ensuite, s’agissant plus particulièrement des entités territoriales décentralisées (secteur, chefferie, commune et ville), il ne suffira pas de trouver les ressources requises en vue de l’élection des membres de leurs organes délibérants pour prétendre les rendre fonctionnelles et instaurer la démocratie à la base. Il faudra, en plus, réunir à cet effet, des moyens indispensables à leur fonctionnement minimal après les élections. Ceci n’est pas évident au regard du modique budget de l’Etat congolais d’environ 9 milliards USD pour l’année 2015 dont moins de 5 Milliards en ressources propres, surtout quand on intègre la multitude des villes et communes créées par le Gouvernement au cours de dix dernières années. Ainsi, de 169 il y a 15 ans, les entités territoriales décentralisées sont passées aujourd’hui à 1435 dont 97 villes, 601 communes, 478 secteurs et 259 chefferies (Source : Ministère de l’Intérieur, sécurité décentralisation et affaires coutumières).
 
Sur base d’un nombre moyen de 25 élus et membres de l’exécutif par entité décentralisée, l’installation de leurs organes ajoutera aux effectifs actuels de l’administration publique nationale, déjà pléthoriques, au moins 35.875 cadres politiques à rémunérer mensuellement. Avec une rémunération moyenne de 100 USD/mois, la RDC devra trouver des ressources additionnelles d’au moins 3.587.500 USD/mois, soit 43.050.000 USD par an rien que pour les rémunérations de nouveaux élus locaux et municipaux ainsi que des membres de leurs exécutifs.
 
« La mise en place des ETD et des organes locaux est un danger et un piège »
 
A cet égard, il est intéressant de reproduire intégralement dans cette réflexion les conclusions très édifiantes tirées de l’expérience de la décentralisation en cours en RDC par un homme de terrain de la territoriale congolaise, Julien Paluku, Gouverneur de la province du Kivu depuis plus de 7 ans, dans la présentation qu’il a faite sur ce sujet, le 15 novembre 2014, à la tribune des ateliers organisés par le parti Lumumbiste Uni, PALU au Grand Hôtel de Kinshasa. Je le cite : «il saute à mes yeux que la mise en place des ETD (entités territoriales décentralisées) et des organes locaux est un danger et un piège pour la République Démocratique du Congo ». « Je ne nie pas la pertinence des élections locales, mais le contexte financier dans lequel se trouve la RDC va l’amener à presqu’un arrêt cardiaque si ces élections sont organisées. L’analyse objective que je partage avec vous est que la RDC va indiscutablement vers d’autres ratés en organisant les élections locales dans les conditions actuelles de notre budget. Notre système actuel de décentralisation est, à mon humble avis à repenser en tirant des leçons sur les tâtonnements jusque là enregistrés ». « Ce système serait acceptable si la RDC avait un budget en ressources propres situé entre 20 et 30 milliards de dollars américains. C’est ainsi qu’avant d’atteindre ce budget, toute poursuite du processus de décentralisation actuel ne serait qu’un leurre et serait jeter de la poudre aux yeux de la population qui attend pourtant beaucoup de nous ».  « Voilà pourquoi, la réussite du processus passe par la réduction sensible des ETD pour les ramener de 1435 à 165 afin que les ressource collectées ne soient pas diluées dans le fonctionnement des institutions en sacrifiant le développement », fin de citation.
 
« Il est impérieux et plus efficace de recentrer la décentralisation »
 
Je partage totalement  l’analyse et les conclusions objectives, responsables, sans connotation politicienne et à la limite du scientifique du Gouverneur Julien Paluku sur le processus de décentralisation dans notre pays. Comme lui, j’estime qu’il est impérieux et plus efficace de recentrer la décentralisation pour la limiter au niveau du Territoire, de la commune (dans les grandes villes) et de la ville, plus viables que les secteurs, chefferies et les communes dites rurales qui n’ont ni le personnel requis ni une assiette fiscale susceptible de leur générer ne fût ce qu’au minimum les ressources nécessaires à leur fonctionnement. Agir autrement serait faire preuve d’irresponsabilité criminelle et exposer les populations de l’arrière-pays à des pressions fiscales spoliatrices et à la rage «taxatoire » des agents publics prédateurs et véreux.
 
Les socialistes français champions de la décentralisation sous François Mitterrand et Gaston Deferre, ne sont-ils pas aujourd’hui entrain de revoir à la baisse le nombre des subdivisions administratives de la France pour les mêmes raisons des coûts budgétaires difficilement supportables par le Trésor public? En sus des considérations budgétaires et financières développées ci-dessus, il convient de s’interroger sur la valeur ajoutée que les élections locales, communales et urbaines apporteront à la gouvernance générale du pays ainsi que sur leur impact politique sur la marche des entités territoriales décentralisées et la paix civile en leur sein, dans l’environnement délétère d’un pays post-conflit marqué encore par les désordres, l’anarchie l’absence de l’autorité de l’Etat et les séquelles des antivaleurs de la IIe République.
 
S’acharner à organiser ces élections en faisant fi de cet environnement et sans l’assainir préalablement, équivaudrait-il, sans doute, à se lancer dans une aventure qui ne donnerait au peuple qu’une illusion démocratique et finirait par créer des foyers des revendications salariales, de rançonnement des misérables populations locales (mamans maraichères, vendeurs à la criée des poissons séchés, de la viande boucanée, des cacahouètes, des bottes de pondu etc.) et des tensions sociopolitiques difficilement maitrisables.
 
« Il est indispensable de reporter les élections locales, communales et urbaines »
 
En tout cas, la démocratie à la base ne peut prospérer que quand elle rime avec le bien-être et la paix à la base. Dès lors, en raison de la complexité et de la multiplicité des problèmes administratifs, financiers et politiques à résoudre préalablement aux élections locales, communales et urbaines (municipales) qui soient crédibles et utiles à la bonne administration des entités décentralisées, il est indispensable de les reporter. Il n’y a pour l’instant ni péril en la  demeure ni appel en urgence du Peuple congolais à ce sujet. La RDC a plus besoin des administrateurs des Territoires compétents, apolitiques et animateurs du développement à la base que des politiciens des quartiers et des villages qui vont en rajouter aux maux qui minent l’Etat congolais.
 
Le report des élections locales, communales et urbaines préconisé ne peut être sine die comme par le passé. Il devra permettre au Gouvernement et au Parlement de réunir tous les pré requis législatifs, réglementaires et financiers pour mettre de l’ordre dans ces entités et donner à la CENI un cadre assaini en vue de l’organisation desdites élections (notamment vote des lois sur la caisse nationale de péréquation, sur la fonction publique nationale et régionale et le statut des chefs coutumiers, délimitation des nouvelles villes et communes, détermination du nombre des groupements et leur délimitation géographique, rétrocession ou transfert des recettes aux provinces et aux entités territoriales décentralisées….).
 
Ces deux institutions nationales devront prendre un engagement ferme pour ce  faire. Il s’agit, en réalité, plus de revoir le calendrier et de postposer les élections locales, communales et urbaines pour mieux les organiser que d’en minimiser l’importance et de les renvoyer aux calendes grecques. Ce report ne peut poser aucun problème juridique de constitutionnalité ou de légalité.
 
En effet, le Constituant s’est limité à énumérer à l’alinéa 2 de l’article 3 de la Constitution les entités territoriales décentralisées (ville, commune, secteur et chefferie) et a laissé au législateur, à l’alinéa 4 du même article, le soin d’en fixer l’organisation, le fonctionnement ainsi que les rapports avec aussi bien l’Etat que les provinces.
 
Les conseils des secteurs, des chefferies, des communes et des villes ne sont donc pas concernés par les délais constitutionnels dont on parle tant. Au surplus, même alors, on ne peut parler du respect des délais constitutionnels pour l’élection des organes qui n’ont jamais fonctionné, car la date du départ pour compter ce délai n’existe pas. De même, il est malaisé de considérer les élections locales et municipales comme des arriérés électoraux dès lors qu’elles n’ont pas fait auparavant l’objet d’une programmation officielle et ferme qui n’a pas pu se matérialiser par suite des évènements imprévus ou indépendamment de la volonté de la CENI.
 
Dans tous les cas, quelle que soit leur importance en tant que l’un des fondamentaux de tout régime démocratique authentique, les élections ne sont pas une fin en soi. Elles ont pour finalité ultime dans une démocratie représentative, d’une part, d’associer le peuple, souverain primaire, à la gestion de son destin par des mandataires légitimes, désignés par lui-même et, d’autre part, de créer les conditions de paix civile durable, nécessaire au fonctionnement régulier et efficace de l’Etat, au développement du pays ainsi qu’à la prospérité de la nation. Les élections failliraient à cette noble mission si elles devenaient un facteur de perturbation et de déstabilisation de l’Etat ainsi que de destruction de la cohésion nationale.
 
Priorité aux élections provinciales et nationales
 
C’est pourquoi, dans le cas de la RDC, la priorité doit être accordée à l’heure actuelle aux élections provinciales et nationales pour les raisons ci-après :
1.    la durée constitutionnelle des mandats des députés provinciaux, des gouverneurs et des sénateurs est largement dépassée (plus de 3 ans). Il est urgent et impérieux de conformer le fonctionnement des institutions provinciales et du Sénat à la Constitution. Procéder autrement serait persévérer dans l’inconstitutionnalité et contraire à l’Etat de droit, une des valeurs cardinales de la démocratie et de la République ;
2.    l’obligation de respecter les délais constitutionnels pour les institutions politiques provinciales et nationales visées expresis verbis par la Constitution et déjà en fonction ;
3.    le fonctionnement régulier et la stabilité des institutions provinciales et nationales sont déterminants pour la gouvernance générale du pays et conditionnent ceux des entités décentralisées. Le bon déroulement des élections locales et municipales et la réussite de l’ensemble du processus de décentralisation du pays en dépendent aussi.
 
C’est pourquoi, au lieu de brandir parfois avec une certaine arrogance le bouclier de son indépendance, Il est plus constructif pour la CENI de tenir compte du contexte général et des exigences exposés ci-haut pour des élections apaisées, crédibles et dignes qui seront une véritable fête de la démocratie plutôt qu’un rendez-vous avec la violence et la contestation, lesquelles risqueraient de plonger à nouveau le pays dans une énième crise inutile et d’aggraver les misères du Peuple congolais.
 
L’indépendance de la CENI, somme toute technique et relative, ne signifie nullement qu’elle peut agir au mépris des réalités nationales ni imposer sa volonté aux autres institutions de l’Etat, ni fonctionner au préjudice de celles-ci avec lesquelles, du reste, elle doit collaborer conformément à la loi portant son organisation et son fonctionnement, dans une logique de complémentarité républicaine. Elle ne l’autorise pas, non plus, à jouer au Ponce Pilate ni à piéger la République et le Peuple congolais.
 
La CENI n’exerce pas le pouvoir politique.
 
Selon la lettre et l’esprit de la Constitution, elle est une institution d’appui au pouvoir politique en vue de sa légitimation populaire conformément aux normes démocratiques universellement admises. Elle n’a pas à faire du calendrier électoral une affaire d’honneur ou d’orgueil personnel de ses dirigeants ni à engager une épreuve de force avec la classe politique  ni défier le peuple. La CENI n’est pas un Etat dans un Etat ni au dessus du Peuple congolais.  En tous cas, son braquage actuel parait quelque peu suspect, alors que son Président ne cesse d’appeler avec beaucoup de sagesse, du reste, la classe politique à prendre ses responsabilités et à collaborer sincèrement en vue d’un processus électoral qui soit le plus consensuel possible.
 
Les élections sont faites par le peuple et pour le peuple. Pour ne pas être en déphasage avec lui et provoquer inutilement d’autres manifestations des rues, la CENI a intérêt à tenir compte de l‘opinion des Congolais qui, depuis la publication du calendrier électoral, ne cessent de se prononcer dans leur large majorité, sinon à l’unanimité pour son réaménagement dans le sens de privilégier les provinciales, les sénatoriales, les législatives et la présidentielle, de loin plus importantes et cruciales que les locales, les communales et les urbaines pour le fonctionnement des institutions républicaines et la vie de la nation.
 
De tout ce qui précède, l’ordre des priorités devrait logiquement être celui-ci pour un calendrier électoral rationnel, réaliste, crédible et réalisable avec succès:
1.    élections des Députés provinciaux : décembre 2015
2.    élections des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces : janvier 2016
3.     élection du Président de la République : novembre 2016
4.    élection des Députés nationaux : novembre 2016
5.    5.élections locales et municipales : pendant la 3ième législature
 
Enfin, comme je n’ai cessé de le souligner dans mes prises de positions antérieures à l’Assemblée nationale et dans les médias, la bonne fin du délicat et laborieux processus électoral en cours ne peut se limiter à la modification de la loi électorale, à la publication du calendrier électoral global et à la mobilisation des ressources financières nécessaires. Les expériences de deux consultations populaires passées (2006 et 2011) nous ont appris qu’un contentieux électoral juste et impartial, une sécurisation du scrutin et des compétiteurs efficace ainsi que la sportivité démocratique et républicaine dans le comportement aussi bien des candidats que de leurs partisans sont des facteurs déterminants du déroulement pacifique et réussi des élections. Il convient, par conséquent, que les autorités congolaises, plus spécialement le Gouvernement et le Parlement, la CENI, la classe politique et la société civile se mobilisent dès à présent pour procéder à d’autres réformes nécessaires en la matière, à l’éducation civique de la population et à la signature d’un nouveau code de bonne conduite qui épargneraient au pays de nouveaux contentieux électoraux chaotiques, de nouvelles contestations et tensions politiques nuisibles à l’unité nationale, à la stabilité et à l’image de marque du pays.Le report des élections locales, communales et urbaines que je propose ci-haut s’impose aussi pour l’installation de nouvelles provinces.
 
En effet, l’installation précipitée, en 9 mois seulement, de ces provinces a toutes les chances, aux conditions actuelles, d’être un fiasco pour les raisons financières et politiques évidentes déjà invoquées dans la présente contribution. Ces mêmes raisons  valent mutatis mutandis pour le processus d’opérationnalisation des 26 provinces constitutionnelles. Ma conviction la plus profonde est qu’une approche progressive qui commencerait par l’installation des provinces sans problèmes majeurs, politiques ou autres, conviendrait mieux et donnerait des meilleurs résultats que la précipitation pour des motivations, somme toute, obscures.
 
Cette précipitation que rien d’objectif ni de rationnel ne peut expliquer à ce jour, risque de faire éclater l’Etat congolais en 26 principautés misérables et fortement tribalisées. Ce serait un crime contre la décentralisation que d’instrumentaliser l’installation de nouvelles provinces prévues à l’article 2 de la Constitution pour des fins politiciennes.
 
Je sais que beaucoup de compatriotes, en particulier les politiciens attendent impatiemment les élections locales et municipales ainsi que l’installation de nouvelles provinces pour occuper des positions de pouvoir dans leurs patelins et se constituer des cagnottes qui leur permettraient de gravir rapidement les escaliers de l’ascension sociale. Ceux-là m’accableront de tous les péchés d’Israël et me maudiront à longueur des journées. Erreur grave d’appréciation de la situation réelle de notre pays que nos passions et nos ambitions aveuglantes empêchent de voir froidement. La déception sera vite au rendez-vous et les rappellera à la raison. J’en suis convaincu, car en RDC la décentralisation n’est pas un transfert des richesses, mais celui des charges et des problèmes cauchemardesques. Hâtons-nous donc lentement vers la décentralisation intégrale, ai-je toujours conseillé. Le Peuple belge qui a pris plusieurs décennies pour atteindre le niveau fédéral actuel en sait quelque chose, pour ne citer que lui dont nous suivons, mieux nous vivons l’évolution des institutions politiques en raison du partage de l’histoire et d’une certaine culture de compromis.
 
« Agir vite sur la CENI afin qu’elle réaménage dans le plus bref délai »
 
En définitive, au lieu de tourner en rond et de s’enliser dans une polémique sans fin, les dirigeants, les acteurs politiques et sociaux de la RDC ainsi que la communauté internationale feraient mieux d’agir vite sur la CENI afin qu’elle réaménage dans le plus bref délai, sans atermoyer ni se cabrer, le calendrier électoral publié le 12 février dernier dans le sens proposé ci-haut. Et ce, s’ils veulent réellement parvenir à l’organisation réussie des élections en République Démocratique du Congo et contribuer à la consolidation aussi bien de la démocratie que de la paix et de la stabilité institutionnelle, encore fragiles,  qui conditionnent tout progrès économique et social dans un pays.
 
Dans le même sens, je suggère à mes collègues parlementaires, toutes Chambres législatives et familles politiques confondues, d’engager, dès la prochaine rentrée parlementaire, en toute responsabilité et maturité politique, un débat de vérité avec le Gouvernement de la République et la CENI en vue d’un calendrier électoral consensuel dans la perspective d’un contrat républicain qui liera tout le monde.
 
En tous cas, pour ma part, je m’engage à user de tous les moyens légaux et politiques à ma disposition en tant que Député national pour provoquer immédiatement après l’ouverture de la session de mars en cours, un tel débat que l’intérêt supérieur de la nation et de la République exige.
(*) Député national et Président national du MSDD (Mouvement solidarité pour la démocratie et le développement/Majorité présidentielle)
 

Alors que l’Etat entend renflouer ses caisses, près de 60% de la production aurifère extraite en Ituri échappe au contrôle

$
0
0

L'Observateur, 2 mars 2015
 
Bien exploitées, la RDC dispose des toutes les ressources qui puissent faire que ce pays soit compté parmi les émergents. Malheureusement, Il nous faudra encore déployer des grands efforts pour que toutes ses nombreuses richesses soient bien canalisés et puissent être réellement bénéfiques aux Congolais, dont le contraste entre le vécu quotidien et l’existence de ses nombreuses richesses, laisse pratiquement  perplexe. 
       Par effort à déployer, dans ce contexte, nous entendons dire, qu’il faudra pour ce faire, développer des mécanismes de contrôle qui soient systématiques et dresser des garde-fous efficaces, de manière à neutraliser ceux qui par des voies détournées, bien plus illégales s’improvisent, du jour au lendemain, exploitant ou négociant, en ce qui concerne, particulièrement, les métaux précieux.
       Est à inscrire dans ce lot, ces exploitants, chinois, brésiliens et tanzaniens dénoncés dernièrement par le gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa, dont la présence de ces messieurs sur son territoire, venus de partout, inconnus par les services provinciaux qui n’ont pas eu vent, de l’existence de ces exploitants, qui pire encore utilisaient des produits toxiques, tel que le cyanure, dans leur exploitation. Aucun souci pour la main d’œuvre utilisée, moins encore pour la protection de l’écosystème et des populations.
       Ainsi donc, ces exploitants exercent d’une manière informelle. Mais, il se trouve que la population vivant dans les milieux d’exploitation, en question, ont mal saisi, la réaction de l’autorité locale, en l’occurrence, le gouverneur de province, arguant que cette mesure serait contre productive pour eux, parce que dépourvue d’une activité qui leur assurerait la survie. Ils étaient des orpailleurs au service de ces exploitants.
       A peine tend on à mettre de l’ordre de ce côté que voici qu’une autre brèche vient d’être découverte, toujours dans cette même province, mais cette fois-ci dans le territoire de l’Ituri où indique-t-on près de 60% de la production de l’or échappe au circuit, normal de l’achat et d’exportation des matières précieuses. Déclaration faite jeudi 26 février dernier par Eric Yamba, responsable du Centre d’expertise, d’évacuation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses  » CEEC ».
       Il s’est ainsi exprimé, dans le cadre, d’un atelier sur le suivi de la mise en œuvre de la certification des matières précieuses organisé par la Conférence internationale sur la région des grands lacs  » CIRGL « . Les échos de ces assisses ont été répercutés par radio okapi. Ce responsable de CEEC, s’est plaint en ces termes  » la traçabilité normale de l’or au niveau de concession nous échappe et prend diverses destinations. Il y a seulement une infime partie qui est achetée au niveau des comptoirs inconnus ».Une fraude facilitée par la complicité d’une société minière officielle a-t-il laissé entendre.
       Assertion étayée par le conseiller du ministère des Affaires étrangères Aimé Kakese qui a expliqué, par la même source, que la sortie frauduleuse de l’or congolais de l’Ituri est favorisée par le fait que les acheteurs Congolais fonctionnent avec des capitaux  venus des pays étrangers.
       Est, c’est en partant des éléments comme tels que les propos du gouverneur de la Province Orientale, prennent tout leur sens, lorsqu’il dit que les dividendes provenant de ces trafics servent à alimenter les groupes armes qui écument la partie Est du pays en proie à des affrontements récurrents. A ce sujet, des observateurs se sont plaints, du fait que la législation contre les minerais de sang est demeurée inefficace, aux yeux de ces exploitants.
       Présents à ce forum, des représentants de la Sokimo et de la société minière Ashanti Goldfiel Kilo  » AGK  » ont, refusé de répondre aux charges portées contre leurs entreprises, se retranchant derrière l’argument selon lequel qu’ils n’étaient pas mandatés pour cela, ajoute notre source. Tout compte fait, l’Etat Congolais, doit se déployer pour mettre de l’ordre, singulièrement, dans ce secteur, pourvoyeur de fonds pour l’Etat. Au lieu de n’avoir les yeux braqués que sur les entreprises de régies financières pour contribuer au budget de l’Etat. Maurice Bakeba
 

Financement des scrutins électoraux 2015-2016 en RDC : Bernadette Tokwahulu propose l’emprunt obligataire international

$
0
0

Le Potentiel, publié le 27 février 2015
Écrit par St Augustin K.http://7sur7.cd/images/Potentielimages.jpg
La classe politique de la République démocratique du Congo (RDC), dans sons ensemble, salue le calendrier électoral global rendu public le 12 février 2015 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Mme Bernadette Tokwahulu Aena, une forte personnalité dans le microcosme politique congolais, propose l’emprunt obligataire pour financer les prochaines élections  générales.

« Dans le cas où le gouvernement serait dans l’incapacité de mobiliser le budget des élections évalué à plus d’un milliard de dollars américains, selon les estimations arrêtées par la centrale électorale du pays, la RDC peut recourir à un emprunt obligataire international », suggère Bernadette Tokwahulu. Si elle salue la publication tant attendue du calendrier global des élections, qui est intervient après les folles journées des 19, 20 et 21 janvier 2015 de contestations du projet de loi électorale, elle reconnaît que sa mise en application suscite bien des écueils. Déjà, elle prévient que « la modicité des ressources financières ne doit pas s’ériger en excuse pour ne pas organiser les élections en 2016 car la RDC peut recourir à un emprunt obligataire international ».
 
D’autre part, poursuit-elle, « les lois qui ont permis la tenue des scrutins de 2011 doivent rester inchangées parce que le temps va manquer à l’institution parlementaire pour adopter des textes susceptibles de gérer les élections locales et municipales qui doivent être postposées aux prochaines mandatures présidentielles et législatives issues des scrutins de 2016 ». Elle appelle également à « garder l’actuelle configuration territoriale de la République, avec ses 11 provinces et postposer les découpages territoriaux ». « Ces questions exigent de la nation beaucoup de pédagogie pour obtenir un consensus entre les communautés régionales et tribales », estime Bernadette Tokwaulu Aena qui cite les cas Tetela de la savane et de la forêt, des Katangais du Nord et du Sud. Elle évoque aussi les Feshi au Bandundu qui ne veulent pas aller au Kwango où ils seraient minoritaires, les populations Ngandajika au Kasaï qui ne veulent pas aller à Kabindaet vice-versa. En Province Orientale, en Ituri particulièrement, il s’agit de gérer la question des Hema et Lendu tandis que la gestion des populations du Kivu reste un défi. « Tous ces petits problèmes constituent un casse tête qu’il faut prendre au sérieux si l’on veut réussir au mieux le découpage territorial tel que consacré par la loi sur la décentralisation. Il faut un consensus de toute la classe politique sur la présidence et la composition de la CENI pour sa totale crédibilité », soutient Bernadette Tokwaulu.
 
Dans le même élan qui l’avait poussée à adresser une lettre au président Barack Obama lors du sommet USA-Afrique d’août 2014 lui demandant de convaincre les chefs d’Etat africains de ne « pas modifier leurs Constitutions pour se maintenir au pouvoir », Mme Tokwaulu salue « le soutien de la communauté internationale à la démocratie en RDC, en particulier les Etats-Unis et les Nations unies ». Elle est d’avis que « la RDC doit rester la préoccupation de ces nations, car la seule l’option qui s’offre à la RDC est la démocratie, point de plan B ».
 
La raison est la jeunesse qui constituait le gros du contingent des émeutiers demande à vivre dans une démocratie pour le développement, l’emploi, les droits de l’Homme, etc. « Il ne faut donc pas que cette jeunesse n’ait pour alternative que de gagner la DV lotery USA, mourir dans la mer Méditerranée en tentant de joindre l’eldorado européen ou mourir dans nos rues en émeutiers », souligne-t-elle.
 
Engagée dans une action républicaine
 
Au chapitre de folles journées des 19, 20 et 21 janvier, au cours desquelles le peuple en colère est descendu dans la rue pour dire qu’il voulait le respect de la Constitution dans ses verrous et la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, Bernadette Tokwaulu fait remarquer que « le peuple congolais, qu’on présente comme uniquement préoccupé de musique, de bière et de femme, a pris son destin en main ». Elle félicite donc le peuple congolais pour « sa victoire douloureuse, parce que les +3 glorieuses+ ont enregistré 42 vies innocentes fauchées, de nombreux blessés et arrestations ». « C’est un souvenir personnel douloureux parce qu’elle a participée à la manifestation le 19 janvier, non en tant que membre de l’opposition, mais parce que je me suis engagée dans une action républicaine, où seuls les intérêts supérieurs de la nation priment », explique-t-elle.
 
Ce jour-là, se souvient-elle, « j’arborais un T-shirt +Cinq chantiers de la République+ pour montrer mon attachement à la vision de reconstruction du pays mais dans un cadre démocratique ». Le 19 janvier, elle a failli perdre la vie lors de la répression de la manifestation alors que la mention « Suis Charlie » était un appel à la liberté d’expression pour tous. «  Je ressens encore la douleur de ma fille Noella, âgée de 18 ans, qui a reçu par facebook une photo de moi gisant au sol et elle m’a cru morte », raconte-t-elle avec dépit. « La RDC étant signataire de la Charte universelle des Droits de l’Homme qui garantie toutes les libertés dont la liberté d’expression, ses dirigeants doivent éviter d’engager le pays sur la voie infernale de l’intimidation, de l’instrumentalisation de la justice et du fait du plus fort », recommande-t-elle. Elle pense que «  cela conduirait au cercle vicieux manifestations-émeutes-répressions sanglantes-résistance populaire ». « Au final, lorsqu’un peuple est libéré de la peur et n’a plus rien à perdre, le coût humain, économique et social à payer est très important », avertir-elle.
 
Quant à son avenir politique, Mme Bernadette Tokwaulu a choisi sa voie qu’elle décline en ces termes : « J’aime mon pays la RDC. Dans sa dénomination, il y a le concept +démocratie+. Je suis pour la démocratie. Lorsque des Congolais posent des actes pour la démocratie, je suis avec eux. Lorsque des Congolais  posent des actes contre la démocratie, je suis contre eux. Je suis une citoyenne congolaise, pas seulement un individu parmi les 70 millions d’habitants. Moi j’agis ».
 

La rétrocession aux provinces et la réforme budgétaire débattues au ministère du Budget

$
0
0

La Tempête
 
D’intenses séances de travail au ministère du Budget, où le ministre d’Etat Michel Bongongo a échangé respectivement avec le ministre provincial du Budget de la province du Bas-Congo, Odette Gema, et les représentants du Centre régional d’assistance technique du FMI (Fonds monétaire international) conduits par le directeur- coordonnateur Olivier Benon.
 
La situation du Bas-Congo, en ce qui concerne la rétrocession aux provinces et l’Etat d’avancement des travaux de construction des stades Sokol à Borna et Lumumba à Matadi ont été au centre de l’échange, le 24 février au cabinet, entre le Professeur Bongongo et le représentant du gouverneur Jacques Mbadu Nsitu. Pour le ministre provincial du Budget du Bas-Congo, il y a nécessité d’un appui financier du gouvernement central, dans le cadre du Budget national 2015, qui doit être respecté au niveau des chaînes des dépenses de l’Etat afin de réaliser le programme social prioritaire de l’ensemble du pays. Le ministre d’Etat et ministre du Budget Bongongo a rappelé à la ministre provinciale Gema et à sa délégation que tous les dossiers introduits par la province du Bas-Congo auront une réponse positive de la part du gouvernement central. Ce qui a rassuré ce ministre provincial du Budget.
 
Au cours de l’échange avec la délégation de l’Afritas centre, il e été question de présenter au ministre d’Etat de la RDC les activités de cette structure du FMI, qui a toujours apporté son appui à la RD Congo dans la mise en oeuvre de la réforme budgétaire entreprise par le gouvernement congolais. Après un échange fructueux, le directeur- coordonnateur de l’Afritas centre a précisé que sa délégation, en visite dans le pays, attend revoir le ministre d’Etat et ministre du Budget, le Professeur Michel Bongongo, très prochainement pour lui faire part de leurs concertations et recommandations.
 
Afritas centre travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des services du ministère du Budget depuis plusieurs mois et reste disponible pour la poursuite de la collaboration.

Selon Olivier Benon, le ministre d’Etat Bongongo est satisfait de l’appui apporté par Afritas centre et intéressé par les objectifs de sa présente mission et soutient encore la mise en œuvre de cette importante réforme sur la budgétisation par objet des programmes dans l’intérêt de l’Etat.
 
Du côté du ministère du Budget, le ministre d’Etat Bongongo a été, le 25 février dernier, respectivement à la direction de contrôle budgétaire, à la coordination informatique interministérielle et à la direction de paie. Mais avant, il avait effectué une visite d’inspection à la direction des services généraux et celle de la préparation du suivi du budget. Accompagné de la vice-ministre du Budget, Maître Ernestine Nyota, ainsi que quelques membres du cabinet, le ministre d’Etat a visité les bureaux abritants ces trois directions. Le numéro un du Budget s’emploie, à travers cette visite d’inspection, à s’imprégner personnellement de tous les problèmes qui concernent les trois grandes directions de son ministère. Ce qui a permis au Professeur Bongongo d’échanger sans intermédiaire avec ceux qui tiennent l’administration du Budget.  Par Lucien KAZADI T.

RDC : le non versement de la redevance minière crée polémique

$
0
0

(RFI 27/02/15)
 
La polémique sur le non-versement de la redevance minière en République démocratique du Congo (RDC) se poursuit. Selon le code minier en vigueur, le gouvernement central devrait reverser 25% de cette redevance aux provinces et 15% aux territoires où ces ressources minières sont exploitées. En mai dernier, le président Joseph Kabila a instruit, à travers une lettre de son directeur de cabinet, son Premier ministre pour lui demander de reverser la part légale censée revenir aux provinces. Ses instructions n'ont visiblement pas été respectées.
 
Du côté de la primature, on reconnait avoir reçu la fameuse lettre datée du 19 mai 2014 dont RFI a obtenu copie. « Son excellence Monsieur le président de la République a reçu les doléances des provinces productrices de produits miniers », écrit le directeur de cabinet du chef de l'Etat au Premier ministre, ajoutant que la haute hiérarchie lui demandait « d'instruire les différents acteurs pour une mise en œuvre effective ».  Près d'un an plus tard, les gouverneurs du Katanga, du Maniema, de la Province orientale ainsi que ceux du Nord et Sud-Kivu n'ont toujours rien vu venir.
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal (Québec), Canada
 Tél. (001) 438-994-6072

RDC : Samy Badibanga et Jean-Claude Vuemba à Bruxelles

Les employés de Facebook peuvent accéder à votre compte sans mot de passe

Viewing all 7879 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>