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Qui était Boris Nemtsov, l'opposant de Poutine abattu à Moscou?

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   Qui était Boris Nemtsov, l'opposant de Poutine abattu à Moscou?   
L'ancien vice-Premier ministre russe Boris Nemtsov, tué par balle à Moscou dans la nuit de vendredi à samedi, incarnait la génération des jeunes réformateurs avant de s'opposer frontalement à Vladimir Poutine.
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Congo: l’armée reprend des villages aux rebelles hutu rwandais

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SÉCURITÉ26 FÉVRIER 2015

Congo: l’armée reprend des villages aux rebelles hutu rwandais


Congo: l’armée reprend des villages aux rebelles hutu rwandais
L’armée congolaise a reconquis un groupe de villages aux rebelles hutu rwandais dans l’est de la République démocratique du Congo, où les forces régulières maintiennent leur pression sur les combattants, a affirmé jeudi une source militaire.
« A présent, Mulenge et les villages environnants n’ont plus de FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) donc il n’y a plus des combats dans ces centres, mais nous poursuivons les combats dans les grandes forêts où les FDLR se sont retranchés », a déclaré à l’AFP un officier de l’armée sur le front. Un habitant de Lemera, à une trentaine de kilomètres de Mulenge, a confié que la situation était « calme » jeudi matin.
Les troupes régulières ont déclenché mardi, sans l’appui des Casques bleus, une offensive au Sud-Kivu contre les FDLR, dont des chefs sont accusés d’avoir participé au génocide contre les Tutsi en 1994 au Rwanda, qui fit quelque 800.000 morts selon l’ONU.
L’opération de mardi est la première depuis que l’armée a annoncé, le 29 janvier, le lancement d’une offensive contre ces rebelles, auteurs de graves exactions contre les civils congolais (meurtres, viols, enrôlement d’enfants, pillages…) et qui se livrent à de lucratifs trafic de bois et d’or.
Mardi soir, le général Léon-Richard Kasonga, porte-parole de l’armée, a indiqué que les forces régulières avaient notamment repris une importante position des FDLR et tué trois rebelles. Depuis, aucun bilan n’a officiellement été communiqué.
Jusqu’à présent, l’offensive s’est concentrée dans la région de Mulenge. Mais un observateur militaire a souligné que « cette zone n’est pas (…) connue pour avoir des FDLR », qui sont « généralement (…) plus à l’ouest ».
La Mission de l’ONU (Monusco) avait promis un soutien logistique, stratégique et opérationnel à l’offensive de l’armée, mais elle l’a retiré quand Kinshasa a refusé de changer deux généraux chargés de piloter des attaques au Nord-Kivu alors que l’ONU les soupçonne de graves violations des droits de l’Homme.

Doing business 2015 : le Sénégal gagne 10 places dans le classement

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Doing business 2015 : le Sénégal gagne 10 places dans le classement

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Le Sénégal a gagné 10 places dans un nouveau rapport Doing Business. Occupant la 171ème place dans le précédent rapport, celui de 2014, le Sénégal se situe ainsi à la 161ème place en 2015 sur 189 pays pris en compte dans le classement Doing Business.

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Présidentielle 2016: Muzito pressenti candidat du Palu

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POLITIQUE25 FÉVRIER 2015

Présidentielle 2016: Muzito pressenti candidat du Palu


Présidentielle 2016: Muzito pressenti candidat du Palu
Si cela se confirme, les lumumbistes du Palu attendraient légitimement de l’actuel président de la République un soutien pour l’horizon 2016!
Le refrain est dans toutes les bouches des militants du Parti lumumbiste unifié (Palu). Adolphe Muzito aurait la bénédiction du chef du parti, le patriarche Antoine Gizenga, pour être le candidat du Palu à l’élection présidentielle de 2016, selon des indiscrétions proches de ce parti.
Beaucoup sont ceux qui croient à cette allégation, surtout quand on sait qu’il y a peu, un des hauts cadres du parti avait soutenu dans un des médias de la capitale que le Palu présentera les candidats à tous les niveaux lors de prochaines échéances électorales.
On se demande ainsi si ce n’est pas pour cette raison que le secrétaire général et chef du parti, Antoine Gizenga, avait fait sa dernière déclaration sur le respect de la Constitution du pays et la publication du calendrier électoral global respectant le délai constitutionnel. Une déclaration qui avait été mal digérée dans la MP (Majorité présidentielle).
Du côté du parti, rien d’officiel n’a filtré même si la thèse semble trouver l’approbation de nombreux militants du Palu, qui avait déjà donné sa position en 2011 de projeter ses ambitions pour la magistrature suprême en 2016. En présentant un candidat à la prochaine présidentielle, le Palu respecte sa parole.
Si cela se confirme, les lumumbistes du Palu attendraient légitimement de l’actuel président de la République, Joseph Kabila, son soutien pour l’horizon 2016, eux qui l’avaient appuyé lors de deux présidentielles de suite 2006 et 2011.
Une chose est vraie, ce qu’il faut d’abord que l’ancien Premier ministre Muzito soit accepté par les autres cadres au sein du parti, qui sont nombreux comme lui de disposer le profil de se présenter comme candidat même au niveau de la magistrature suprême.
Il faut dans l’entre-temps qu’Antoine Gizenga, qui reste jusque-là un mythe, admette que son » neveu » Adolphe Muzito, qui n’a peut-être pas la carrure politique que ce pionnier de l’indépendance, soit son dauphin pour la présidentielle de 2016.
On se demande ainsi si des grosses pointures du parti comme Godefroid Mayobo, le Katangais Matthieu Kabwelulu, éternel ministre des Mines, des technocrates comme le professeur Nsaman, le professeur Daniel Mukoko, le vice-premier ministre Willy Makiashi et autres Matthieu Mpita acceptent que le successeur d’Antoine Gizenga à la Primature en 2008, Adolphe Muzito, soit leur candidat à la présidentielle de 2016.
Par Lucien Kazadi T.

Amnesty Int Rapport 2014/2015 RDC

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RÉPUBLIQUEDÉMOCRATIQUE  DU CONGO
 
Chef de l'État : Joseph Kabila
Chef du gouvernement : Augustin Matata Ponyo Mapon
 
La situation en matière de sécurité dans l'est du pays restait très préoccupante et un regain de violence de la part des groupes  armés avait causé la mort de plusieurs milliers de civils et contraint plus d'un million d'autres à quitter leur foyer. Des atteintes aux droits humains, notamment  des homicides et des viols en masse, étaient commises tant par les forces de sécurité congolaises que par les groupes armés.
Les violences contre les femmes et les filles étaient très répandues dans tout le pays.
Des projets de révision constitutionnelle destinés à permettre au président Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016 provoquaient des mouvements de contestation. Les groupes armés comme les  forces de sécurité gouvernementales ont menacé, harcelé et arrêté arbitrairement des défenseurs des droits humains, des journalistes et des membres de l'opposition politique.

CONTEXTE

L'armée congolaise, avec le soutien de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), est parvenue à vaincre et à dissoudre le groupe armé du 23-Mars (M23) en 2013. Le conflit dans l'est du pays n'a pas pour autant pris fin, et d'autres groupes armés ont étendu leurs zones d'opération et continué de s'en prendre à la population civile.
 
En janvier, les autorités ont lancé une opération militaire contre les Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé actif dans le territoire de Beni (province du Nord-Kivu). Contraints, à l'issue de l'Opération Sokola 1 (« nettoyage » en lingala), de quitter leur base en forêt, les rebelles des ADF se sont remobilisés et se sont livrés en octobre à une série d'attaques, tuant et enlevant des civils1.
 
D'autres groupes armés sont restés actifs en Ituri et dans les provinces du Katanga, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, se rendant coupables de graves atteintes aux droits humains contre des civils.
 
Certains combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont participé à un programme de démobilisation organisé par la MONUSCO, et un petit nombre d'entre eux ont été internés dans des camps congolais. D'autres cependant ont participé à des actions armées dans l'est du pays. La MONUSCO a récupéré d'anciens enfants soldats des FDLR dans le cadre de son programme de démobilisation, de désarmement, de rapatriement, de réinstallation et de réinsertion des membres de groupes armés.
 
En juillet le président Kabila a désigné Jeannine Mabunda conseillère spéciale du chef de l'État chargée de la lutte contre les violences sexuelles et l'utilisation d'enfants soldats.
 
Plusieurs centaines de magistrats ont fait grève en novembre pour être mieux rémunérés.

EXACTIONS PERPÉTRÉES PAR DES GROUPES ARMÉS

 
Les groupes armés ont été responsables d'atrocités contre la population civile dans l'est du pays, en particulier en Ituri, dans le nord du Katanga et dans les deux provinces du Kivu. Parmi les exactions perpétrées, caractérisées par une violence extrême et motivées pour certaines par des considérations ethniques, figuraient des homicides illégaux, des exécutions sommaires, l’enrôlement forcé d'enfants, des viols et d'autres violences sexuelles, des pillages de grande ampleur, des incendies d'habitations et des destructions de biens.
Le contrôle des ressources naturelles et des activités commerciales était à l'origine de certains affrontements. La facilité avec laquelle les groupes armés pouvaient se procurer des armes et des munitions exacerbait les violences.
 
Parmi les groupes armés qui se sont livrés à des violations des droits des civils figuraient les FDLR, les ADF, les Nyatura, l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), les Maï Maï Sheka (Nduma Defence of Congo [NDC]) et d'autres groupes maï maï, dont les Maï Maï Lafontaine, les Maï Maï Simba et les Maï Maï Bakata Katanga.
 
Des attaques menées en juin par les Nyatura dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) ont fait quatre morts au moins dans la population civile, et plusieurs dizaines d'habitations ont été réduites en cendres.
 
Dans la nuit du 6 juin, au moins 30 civils ont été tués à Mutarule, dans le territoire d'Uvira (Sud-Kivu), lors d'une attaque perpétrée par un groupe armé non identifié, à quelques kilomètres seulement d'une base de la MONUSCO. La plupart des victimes appartenaient à l'ethnie bafulero.
 
Entre début octobre et fin décembre, des membres présumés des ADF ont mené une série d'attaques contre des civils dans plusieurs villes et villages du territoire de Beni, au Nord-Kivu, ainsi que dans le district de l'Ituri (Province-Orientale).
Au moins 270 civils ont été tués, et plusieurs autres enlevés par les attaquants, qui ont aussi pillé
les biens des habitants.
 
Entre les 3 et 5 novembre, des combattants des FDLR ont tué 13 personnes à Misau et à Misoke, deux villages situés dans le territoire de Walikale (Nord-Kivu).
 

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES

 
Le viol et les autres formes de violences sexuelles à l'égard des femmes et des filles demeuraient monnaie courante dans les zones de conflit, mais aussi dans d'autres régions du pays non touchées par les hostilités armées. Ces actes étaient imputables aux groupes armés, à des membres des forces de sécurité et à des civils non armés, qui jouissaient d'une impunité quasi totale.
 
Plusieurs dizaines de femmes et de filles ont été victimes d'agressions sexuelles d'une violence extrême au cours de viols commis en masse par des groupes armés et des membres des forces de sécurité lors d'attaques menées contre des villages isolés, en particulier dans le Nord-Kivu et le
Katanga. Il n'était pas rare que ces attaques s'accompagnent également d'autres formes
de torture, d'homicides et de pillage.
 
Entre les 4 et 17 juillet, des combattants des Maï Maï Simba auraient violé 23 femmes et filles, voire plus, dans le village de Mangurejipa et dans des sites miniers des alentours (territoire de Lubero, Nord-Kivu).
 
En octobre, plusieurs dizaines de femmes et de filles de Kansowe, un village situé dans le territoire de Mitwaba (Katanga), ont été violées par des membres d'un commando spécial de l'armée congolaise déployé dans la région pour combattre les Maï Maï Bakata Katanga.
 
Entre les 3 et 5 novembre, 10 femmes au moins ont été violées, semble-t-il par des combattants des FDLR, dans les villages de Misau et de Misoke (territoire de Walikale, Nord-Kivu).

ENFANTS SOLDATS

 
Des enfants ont été recrutés par des groupes armés. Utilisés en tant que combattants, porteurs, cuisiniers, guides, espions et messagers, un grand nombre d'entre eux ont subi des violences sexuelles et des traitements cruels et inhumains.

PERSONNES DÉPLACÉES

 
Le démantèlement du M23 en 2013 a facilité la fermeture progressive de camps de personnes déplacées érigés autour de la ville de Goma.
Toutefois, en raison de la flambée des violences perpétrées par des groupes armés envers la population civile, de nouveaux camps ont dû être installés pour accueillir les personnes fuyant les atteintes aux droits humains. Au 17 décembre, on recensait environ 2,7 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays. La plupart des déplacements étaient liés aux conflits armés dans les districts du Haut-Katanga et de l'Ituri, ainsi que dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

TORTURE ET AUTRES MAUVAIS TRAITEMENTS

La pratique de la torture, et plus généralement des mauvais traitements, était endémique dans tout le pays. Ces actes étaient souvent commis par les services de sécurité de l'État lors d'arrestations ou de détentions illégales. Des décès des suites de tortures ont été signalés. Des policiers, des agents des services du renseignement et des membres de la Garde républicaine étaient présumés responsables d'actes de torture et d'autres mauvais traitements.

VIOLENCES INTERCOMMUNAUTAIRES

 
Dans le district de Tanganyika (Katanga), les tensions entre les Batwas et les Lubas se sont intensifiées et ont dégénéré en violents affrontements entre les deux ethnies, qui ont aggravé l'insécurité déjà suscitée par les activités des Maï Maï Bakata Katanga.
 
Les violences ont été caractérisées par des attaques visant délibérément les civils et par de graves atteintes aux droits fondamentaux.
Des membres des deux ethnies se sont rendus coupables de meurtres, d'enlèvements et de violences sexuelles. Ils ont utilisé des enfants dans ces violences, et ont incendié et pillé des habitations.
 
Aux mois de juin et de juillet, plus de 26 femmes et filles batwas ont été capturées et violées dans le village de Longa (territoire de Kabalo, Katanga). Trente-sept autres femmes de ce village ont été enlevées et retenues à des fins sexuelles, semble-t-il par des miliciens lubas à Luala. Au moins
 
36 autres femmes ont été victimes de viol alors qu'elles tentaient de fuir à Nyunzu.

IMPUNITÉ

 
L'impunité persistante favorisait de nouvelles atteintes aux droits humains.
Les efforts déployés par les autorités judiciaires pour renforcer les capacités de traitement des affaires par les tribunaux, y compris pour les dossiers impliquant des violations des droits fondamentaux, n'ont guère été efficaces.
 
Ceux visant à faire respecter l'obligation de rendre des comptes pour les crimes de droit international imputés à l'armée congolaise et aux groupes armés ont également donné peu de résultats visibles.
 
Le 5 mai a été rendu le verdict dans le procès de soldats gouvernementaux accusés du viol en masse de plus de 130 femmes et filles, de meurtre et de pillage à Minova et dans les environs, alors qu'ils se repliaient face à la progression des rebelles du M23 en novembre et en décembre 2012. En dépit des preuves accablantes attestant des viols commis en masse dans cette ville de l'est du pays – dont les récits de victimes et de témoins –, seuls deux soldats sur les 39 jugés ont été déclarés coupables de ce crime. Les autres accusés ont été condamnés pour meurtre, pillage et des infractions militaires.
 
Le responsable du M23, le général Bosco Ntaganda, s'était rendu à l'ambassade des États-Unis à Kigali en 2013 et avait demandé à comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI), qui avait émis un mandat d'arrêt à son encontre en 2006. D'autres dirigeants du M23 exilés en Ouganda et au Rwanda continuaient de jouir de l'impunité pour les crimes qu'ils auraient commis dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo.
 
Le Parlement a rejeté en mai un projet de loi portant intégration du Statut de Rome de la CPI dans le droit interne. Il a également opposé un refus à un autre projet visant à créer des chambres spécialisées compétentes pour connaître des crimes de droit international perpétrés avant l'entrée en vigueur du Statut de Rome.

PROCÈS INÉQUITABLES

 
Le pouvoir judiciaire était faible et manquait de moyens. Bien souvent, les tribunaux subissaient l'influence de pressions extérieures et la corruption était généralisée.
Il n'existait pas dans le pays d'aide judiciaire, si bien que de nombreux accusés n'étaient pas représentés par un avocat et voyaient régulièrement leurs droits bafoués.

CONDITIONS CARCÉRALES

 
Le système pénitentiaire manquait toujours de moyens. Les prisonniers étaient détenus dans des établissements délabrés, surpeuplés et insalubres. Plusieurs dizaines d'entre eux sont morts de malnutrition ou faute de soins adaptés.
 
Les hommes et les femmes n'étaient pas séparés, pas plus que les personnes en attente de jugement ne l'étaient des prisonniers condamnés, ni les militaires des civils, ce qui renforçait l'insécurité pour les détenus.

DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS

Le démantèlement du M23 s'est traduit par une légère amélioration de la situation des défenseurs des droits humains dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo.
Cependant, à l'échelle du pays, ces militants et les syndicalistes demeuraient en butte à des menaces, des actes d'intimidation et des arrestations de la part des services de sécurité gouvernementaux comme des groupes armés. Certains ont dû fuir après avoir reçu, à plusieurs reprises, des menaces de mort par SMS, des appels téléphoniques anonymes et la visite nocturne d'hommes armés.

ARRESTATIONS ET DÉTENTIONS ARBITRAIRES

 
Les arrestations et détentions arbitraires demeuraient généralisées dans tout le pays.
Les services de sécurité, en particulier la police nationale, le renseignement et l'armée, procédaient à des arrestations arbitraires et extorquaient fréquemment de l’argent ou des effets de valeur à des civils lors d'opérations de maintien de l'ordre ou aux postes de contrôle.
 
Des sympathisants de l'opposition politique qui avaient manifesté pour réclamer un dialogue politique et dénoncer les tentatives de modification de la Constitution ont été arrêtés arbitrairement et maltraités.

LIBERTÉ D'EXPRESSION

 
La liberté d'expression était fortement restreinte. L'opposition aux projets de révision constitutionnelle faisait notamment l'objet d'une répression sévère.
Des réunions et des manifestations pacifiques étaient régulièrement frappées d'interdiction ou dispersées violemment par les services de sécurité.
 
Les opposants politiques, les membres d'organisations de la société civile et les journalistes étaient les principales cibles de cette répression. Certains ont été arrêtés et soumis à des mauvais traitements, d'autres ont été condamnés à des peines d'emprisonnement à l'issue de procès iniques, sur la foi d'accusations forgées de toutes pièces.
Par exemple, Jean-Bertrand Ewanga – membre de l'Union pour la nation congolaise (UNC), un parti d'opposition – a été incarcéré après avoir été déclaré coupable d'offense au chef de l'État.
La chaîne télévisée Canal Futur, qui, selon les informations reçues, appartenait au dirigeant de l'opposition Vital Kamerhe, est demeurée fermée toute l'année sur décision des autorités.
 
Le 16 octobre, après la publication par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH) d'un rapport sur les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées commises lors d'une opération policière à Kinshasa, le directeur de cet organe, Scott Campbell, a été déclaré persona non grata par le ministre de l'Intérieur et expulsé du pays
2. D'autres membres du BCNUDH ont également indiqué avoir reçu des menaces après la publication de ce rapport.

RÉFUGIÉS ET DEMANDEURS D'ASILE

 
Plus de 170 000 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC) ont été expulsés de la République du Congo et renvoyés dans leur pays entre le 4 avril et le début du mois de septembre. Des réfugiés et des demandeurs d'asile figuraient parmi les personnes expulsées, dont certaines auraient été arrêtées et placées en détention au secret à Kinshasa.
 
Les autorités de RDC n'ont fourni qu'une aide limitée à ces personnes et, au mois de septembre, plus de 100 familles vivaient dans les rues de la capitale sans aucune assistance, sans tentes pour s'abriter, ni soins de santé ou nourriture.

JUSTICE INTERNATIONALE

Le 7 mars, la CPI a déclaré Germain Katanga, commandant de la Force de résistance patriotique en Ituri (FRPI), coupable de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre. Ces crimes avaient été commis le 24 février 2003, lors d'une attaque menée contre le village de Bogoro, en Ituri.
Germain Katanga a été condamné à 12 ans d'emprisonnement le 23 mai.
 
Le 9 juin, la Chambre préliminaire II de la CPI a confirmé les charges pesant sur Bosco Ntaganda. Cet homme était accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, perpétrés en 2002 et 2003 en Ituri.
 
Sylvestre Mudacumura, commandant présumé de la branche armée des FDLR, sous le coup d'un mandat d'arrêt pour crimes de guerre émis le 13 juillet 2012 par la CPI, était toujours en fuite.
1. RDC. Le nombre de morts civils augmente tandis que les rebelles s'engagent dans une campagne de meurtres sporadiques
2.  République démocratique du Congo. Il faut annuler la décision d'expulsion d'un représentant de l'ONU et enquêter sur les exécutions extrajudiciaires et les disparitions (AFR 62/002/2014)

La CENI confirme les élections locales en 2015

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En tournée de vulgarisation du calendrier électoral au Katanga, André Mpungwe, Vice-président de la CENI, a affirmé que tout le dispositif est prêt pour permettre à toutes les parties prenantes de participer aux élections locales au prorata de leurs ambitions.
altPas de rêve ! Les élections auront lieu, comme prévu, en 2015 et 2016. André Mpungwe, Vice-président de la CENI, l’a réaffirmé hier, dans la salle du Bâtiment du 30 juin, à Lubumbashi. Il a, en outre, démontré que tout le dispositif est prêt, pour permettre à toutes les parties prenantes, d’y participer au prorata de leurs ambitions.

Il a répondu  également aux questions sur le budget  ainsi qu’au caractère global, constitutionnel et légal, consensuel et global   du calendrier électoral  dont il a remis, illico presto, un exemplaire  aux autorités provinciales du Katanga au premier rang duquel, la CENI  a noté la présence de Moïse Katumbi et Juvénal Kitungwa respectivement, Gouverneur de Province et Ministre Provincial de l’Intérieur au Katanga.

Au lendemain de la publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales 2015 et des élections présidentielle et législatives 2016, les membres de la CENI organisent des tournées de vulgarisation en provinces. Dans ce cadre que  M. André MPUNGWE conduit une importante mission de vulgarisation du calendrier électoral global dans la province du Katanga. A son arrivée à Lubumbashi, le Vice-président de la CENI a été présenté, le lundi 23 février 2015, ses civilités, tour à tour, au Ministre Provincial de l’Intérieur, Juvénal KITUNGWA et à  Moïse KATUMBI, Gouverneur du Katanga. A cette occasion, le Vice-président de la CENI a procédé à la remise officielle du calendrier électoral à l’autorité Provinciale qui a salué sa publication.

Ce mardi, 24 février 2015, un grand cadre de concertation a été organisé autour du calendrier électoral global dans la grande salle de plénières du Bâtiment du 30 juin.  Au centre des échanges fut l’adresse du Vice-Président de la CENI ponctuée  de quelques  questions des participants. Plus de 500 personnes ont pris part à ce cadre de concertation. L’auditoire était constitué des Ministres Provinciaux, des Honorables Députés nationaux, Sénateurs et Députés provinciaux, des représentants des corps consulaires et des agences du système des Nations unies, des représentants des partis politiques, des délégués de la société  civile dans toute sa diversité, des confessions religieuses, des notables,  des jeunes et des associations féminines, estudiantines et autres.

Certains participants ont cherché à avoir des assurances  sur la capacité du Gouvernement de la République à réunir des moyens  pour faire face au   budget proposé par la CENI. D’autres ont estimé, par contre,  que le calendrier était trop serré, non réaliste et incohérent,  et qu’il était inopportun à ce  jour,  d’organiser certains types d’élections, notamment les élections locales. La société civile, pour sa part, a salué la publication du calendrier tout en remerciant la CENI pour la prise en compte de ses deux préoccupations  notamment, les élections locales et les élections provinciales au suffrage universel direct. Plus loin, il  a été également posé des questions en rapport avec le rôle que jouent  la MONUSCO et le PNUD dans leur collaboration avec la CENI. Les participants ont voulu aussi savoir si la construction des bureaux et entrepôts de la CENI n’alourdissaient pas le calendrier.

Répondant aux diverses préoccupations des participants, les réponses du Vice- président de la CENI ont été puisées dans les différents textes de loi notamment,  la Constitution de la République du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour, la loi électorale ainsi que la loi organique n°13/012 du 19 avril 2013 portant organisation et fonctionnement de la Commission Electorale Nationale Indépendante, spécialement en son article 9 qui dispose : « la Commission Electorale Nationale Indépendante a pour mission d’organiser, en toute indépendance, neutralité et impartialité des scrutins libres, démocratiques et transparentes ».

Pour répondre aux questions des participants qui estiment que le calendrier électoral est serré, irréaliste et incohérent, le Vice-président de la CENI a souligné que les dates du calendrier respectent d’une part,  les délais et obligations légaux et d’autre part les délais nécessaires opérationnels. Il a souligné que l’élaboration du calendrier est une matière de la compétence exclusive de la CENI qu’elle ne partage avec aucune partie prenante. L’alinéa 5 de l’article 9 de la loi organique de la CENI donne mandant à la CENI, « d’élaborer les prévisions budgétaires et le calendrier relatif au processus électoral et référendaire ». Ceci est une prérogative exclusive de la CENI. C’est donc en toute indépendance, transparence et neutralité que la CENI a publié le calendrier global des élections.

Cependant, le Vice-président de la CENI a relevé qu’au cours des différents cadres de concertation organisés  à travers les différentes provinces de la République, la CENI a pu collecter les préoccupations des uns et des autres. Il est fort malheureux de constater que certains partis politiques ne participent pas au Comité de Liaison CENI-Partis politiques, cadre par excellence d’échange d’informations sur le processus électoral en RDC. Il faut souligner que la grande mobilisation de la population de Lubumbashi démontre l’intérêt qu’attire la question du calendrier électoral dans la Province du Katanga.

Il y a lieu de noter que  ce cadre de concertation a été modéré par Mme Mymy-Fabienne MUKULUMOYA, Secrétaire Exécutive Provinciale (SEP) de la CENI/Haut Katanga. Les SEP Jim KAZEMBE et Jean-Paul TSHIKIND  respectivement, du Haut Lomami et du Lwalaba ont pris part aux échanges. Pour rappel, la CENI a publié, le jeudi 12 février 2015, le calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales 2015 et des élections présidentielle et législatives 2016. Le train des élections est véritablement en marche.

CENI/La Prospérité

La Belgique soutiendra les efforts des FARDC dans la sécurisation de l’Est de la RDC

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En visite à Goma, M. Reynders a réaffirmé la disposition de son pays à soutenir les efforts visant le rétablissement de la paix par les FARDC.
altLe ministre belge des Affaires étrangères, M. Didier Reynders en séjour à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, deuxième étape de sa tournée en RDC, a déclaré que son pays soutiendra les efforts des FARDC pour la sécurisation de l’Est de cette partie de la République.

Répondant aux journalistes à l’aéroport international de Goma à son arrivée mardi, M. Reynders a réaffirmé la disposition de son pays à soutenir les efforts visant le rétablissement de la paix par les Forces armées de la RDC avec un appui éventuel et voulu de la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République Démocratique du Congo.

« On va encore voire comment améliorer la sécurité dans l’Est avec les FAROC et si possible ensemble avec la MONUSCO », a garantie chef de la diplomatie belge conscient qu’il y a encore beaucoup à faire pour apaiser la République Démocratique du Congo par des actions de développement, des projets en matière d’énergie au bénéfice de toute la population congolaise.

A une question relative à la traque des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, dont les éléments sont à la base de plusieurs exactions contre les civils innocents, Didier Reynders a encourage l’application de la force contre ces rebelles hutus rwandais sur tout que le dossier n’a que trop duré.

« Depuis déjà pas mal de temps, l’on a demandé que des actions concrètes soient entreprises à l’égard des FDLR », a-t-il martelé avant de se déclarer ravi par la détermination du gouvernement congolais d’en finir une fois pour toutes avec cette épineuse question depuis que le désarment volontaire n’a pas produit des effets escomptés.

Le ministre beige Didier Reynders visite l’Est de la RDC quelques semaines après le lancement des opérations contre les rebelles de souche rwandaise, les FDLR, hostiles a tout rapatriement volontaire, rappelle-t-on.

ACP
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Kalombo évacué d’urgence à Paris

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POLITIQUE23 FÉVRIER 2015

Kalombo évacué d’urgence à Paris

Kalombo évacué d’urgence à Paris
Francis Kalombo a été évacué en urgence de la Clinique Ngaliema, le samedi 21 février tard dans la soirée, à bord d’un régulier d’Air France en partance pour Paris. Les interventions sur place, à la Clinique Ngaliema ont été sans succès. Son docteur a préféré l’évacuer pour poursuivre avec des soins. Kalombo a subi à trois reprises une opération des amygdales. Une source bien informé de son entourage a confié que Kalombo a fait le dé-placement de l’Europe avec le soutien financier de Kabila. Minaku et Boshab ont effectué plusieurs rondes à la Clinique Ngaliema pour venir au chevet de cet élu de la Funa. A Ngaliema, poursuit la source, Kalombo ne
cesser de clamer haut et fort qu’il est Kabiliste. Kabiliste? Lui qui s’est opposé au schéma du maintien au
pouvoir de Kabila à travers la loi électorale et la révision Constitutionnelle. Kalombo a tenté de se lancer dans un combat dont il ne connait ni les tenants et les aboutissants. Ça s’appelle faire de la politique sans conviction.
Matthieu Kepa

A Bruxelles, Tshisekedi muet sur sa candidature en 2016

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POLITIQUE23 FÉVRIER 2015

A Bruxelles, Tshisekedi muet sur sa candidature en 2016


A Bruxelles, Tshisekedi muet sur sa candidature en 2016
Evacué en Belgique en août 2014 à bord d’un avion médicalisé, Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) poursuit sa convalescence à Bruxelles. Cependant, l’homme n’a pas oublié ses activités politiques. Samedi 21 février dernier, il était en face de ses combattants dans la capitale belge.
« Après plusieurs mois des soins médicaux, il est apparu en public et s’est adressé aux combattants de son parti visant en Belgique », a rapporté Radio France Internationale (RFI). Selon la radio française, celui qui continue à se considérer comme le « Président élu » de la RDC
(il a toujours soutenu que Joseph Kabila lui avait volé sa victoire en 2011) marchait, il a montré quelques signes de faiblesse.
Dans son message, Etienne Tshisekedi a appelé tous les membres de son parti à l’unité. «Pour que nous puissions vaincre, il faut l’union de tous», a-t-il affirmé. Sûrement qu’il faisait allusion aux divisions internes qui minent son parti, notamment la confusion sur le cas Brunon Mavungu, le secrétaire général. Comme toujours, Etienne Tshisekedi est revenu sur son credo : l’instauration d’un Etat de droit en RDC. «L’idéal, c’est l’Etat de droit», a-t-il répété. A ce sujet, il a remercié tous les partenaires de la République démocratique du Congo qui ne lésinent pas sur leurs moyens pour l’aider. Le souhait de l’ancien Premier ministre de Mobutu et qu’ils (partenaires) continuent à soutenir la RDC pour l’aider à devenir un Etat de droit.
Encore et toujours, le dialogue
Dernier point de son discours de quelques minutes à peine, il est revenu sur l’actualité politique de l’heure au pays. « Même si on voudrait chasser Joseph Kabila par la force, il faudra toujours un dialogue pour que quelque chose puisse se passer », a-t-il déclaré devant des combattants en liesse. L’UDPS a transmis une feuille de route de sortie de crise à la Monusco et à d’autres membres de la communauté internationale.
Cependant, deux leçons sont à retenir par rapport à ce dernier extrait du message d’Etienne Tshisekedi. D’abord, il a rappelé que lui et son parti veulent le départ de Joseph Kabila du pouvoir. Au même moment, il estime que la convocation d’un dialogue politique en RDC reste une nécessité afin d’aplanir tous les malentendus avant la grande bataille électorale de 2016.
C’est ici où plusieurs combattants de l’UDPS, mais aussi ses partenaires de l’Opposition ne savent plus sur quel pied danser. Doivent-ils travailler pour le départ immédiat de Kabila du pouvoir ou sur la tenue du dialogue politique ou encore sur les futures échéances électorales de 2016 ?
Candidat, en 2016?
Arrivé 2ème lors de la présidentielle de novembre 2011 avec près de 33% de voix, Etienne Tshisekedi, renseigne RFI, est resté muet lorsqu’on lui a posé la question de savoir s’il sera encore candidat en 2016. Selon la même source, «ses soutiens ont pris l’engagement de se charger de ce dossier». En attendant, plusieurs combattants de son parti souhaitent le voir être candidat en novembre 2016 en dépit de son état de sa santé. Valentin Mubake, son Conseiller politique, avait- au cours d’un point de presse animé la semaine passée à Kinshasa, affirmé qu’Etienne Tshisekedi battra n’importe quel candidat même s’il est sur une chaise roulante ou alité dans un hôpital.
Coup de pouce de l’UE
D’après certaines sources, les acteurs socio-politiques en RDC s’acheminent lentement, mais sûrement vers la tenue d’un dialogue politique. Car, plusieurs partenaires de la RDC estiment que cette démarche s’avère utile afin d’apaiser les esprits à quelques mois des élections générales. Parmi eux, on peut citer l’Union européenne.
En effet, l’Union européenne a invité mardi le gouvernement de la République Démocratique du Congo à « dialoguer » avec l’Opposition pour l’organisation des prochaines élections, afin d’éviter une « impasse » dans ce pays plongé dans une crise politique depuis la présidentielle de 2011.
«Le refus des autorités de se prêter à un réel dialogue, notamment au sujet de la séquence des élections et du changement de mode de scrutin, risque de conduire le processus électoral à une impasse», écrit la mission de suivi électoral de l’UE dans le résumé du rapport final sur son séjour dans le pays en mai et mi-juin.
Selon plusieurs analystes et observateurs de la scène politique congolaise, l’actualité politique va certainement évoluer, d’ici la tenue des élections.
CN
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Etienne Tshisekedi réapparaît pour la première fois en public

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Par RFI
mediaEtienne Tshisekedi est réapparu en public samedi 21 février à Bruxelles, accompagné de son épouse, Maman Marthe (g).RFI / Sonia Rolley
Première réapparition publique en Belgique ce samedi 21 février de l'opposant historique congolais Etienne Tshisekedi. Le leader de l’UDPS réside à Bruxelles depuis son évacuation sanitaire de RDC en août dernier.
Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Sonia Rolley
Etienne Tshisekedi, superstar. C’est bien lui que les militants attendaient. Pour certains, cela faisait des années qu’ils ne l’avaient plus vu prononcer un discours en public, ou même tout simplement vu. Encore moins depuis que l’opposant historique congolais est en Belgique où il est venu se soigner il y a quelques mois. Plusieurs membres de l’UDPS s’en étaient d’ailleurs plaints.
C’est tout seul et sans aide qu’Etienne Tshisekedi a fait son entrée dans la salle, sous un tonnerre d’applaudissements. Il s’est assis rapidement à côté de sa femme, Maman Marthe, sous les flashs des appareils photo. S’en sont suivi quelques discours auxquels le président de l’UDPS n’a semblé porter que très peu d’attention, applaudissant quand la salle applaudissait, le regard parfois dans le vide, le visage fatigué.
Etienne Tshisekedi21/02/2015 - par Sonia RolleyÉcouter
C’est assis qu’il a pris la parole. Pas de grand discours, tout juste un mot de remerciement. Il a appelé les militants de l’UDPS à travailler en harmonie, dans l’unité. « Pour que nous puissions vaincre, il faut l’union de tous », a-t-il affirmé. Sans doute une référence aux divisions internes que connait le parti. Autre point sur lequel Etienne Tshisekedi a insisté : il ne faut pas chercher midi à 14h, il nous faut instaurer un Etat de droit. « L'idéal, c'est l'Etat de droit », a-t-il répété. Un propos accueilli par des applaudissements très nourris. Dernier point d’un discours de quelques minutes à peine : même si on voudrait chasser l’imposteur par la force, il faudra toujours un dialogue, a-t-il expliqué. L’UDPS a transmis une feuille de route de sortie de crise à la Monusco et à d’autres membres de la communauté internationale.
Cette première réapparition s’est achevée par une séance photo dans une ambiance délirante, où des dizaines de militants se sont bousculés pour prendre un cliché avec leur président. Mais il y avait foule et beaucoup ont été déçus.
La maladie, c'est une chose. Mais la vaillance des idées, elle est là. Et moi je le soutiens, vu son passé, son parcours et son attachement à la démocratie.
Présidentielle 2016: des militants favorables à une candidature TshisekediMicro-trottoir21/02/2015 - par Sonia Rolley

Pourquoi les Etats-Unis ont finalement laché Joseph Kabila?

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kabila john kerry
John Kerry et Kabila lors de sa visite à Kinshasa
L’implication de Joseph Kabila dans le traffic d’uranium Congolais vers l’Iran serait la goutte d’eau qui a débordé le verre.
Pourquoi Obama en veut à Joseph Kabila au point d’annoncer  devant le congrès americain une position inédite: “ le congo représente un danger imminent et grave pour la securité nationale des USA?”
De quel danger imminent parle donc le president Obama?
Nous avons fait une enquête dans nos réseaux à Washington et en voici les résultats.
Pendant les dernièrs pourparler entre les Etats-Unis et l’Iran, les négociateurs américains étaient interressés  à savoir qui fournissait l’uranium à l’Iran pour son enrichissement,
Après plusieurs pressions des américains,  le nom d’une entreprise Congolaise « Congo futur » a fait surface.
Les autorités américaines voulaient savoir comment une entreprise privé avec comme propriétaire, “des libanais du Congo” et qui vient tout juste de se lancer dans la recherche des achats de concéssions minières au Katanga, aurait bien pu échapper ou flouer le service secret congolais?
Pour eux, il ya eu soit incompétence ou complicité des autorités congolaises.
Suite à  certaines preuves physiques, la cargaison etait acheminé directement de Chikolobwe a Likasi via Kasumbalesa, la frontière Zambienne comme simple heterogenite de cuivre en partence pour la Chine (ce qui est un transport de routine de minerais  à la dite frontière), mais il y avait dans le stock, le butin Iranien”L’uranium”
Et c’est un certain Colonel Kachunga Bavon de la GR qui se balade entre la Tanzanie et le Congo avec « un vrai faux passport congolais » du nom de Kabila Souleyman (en fuite présentement) qui, s’évaporant dans la nature en Tanzanie avec environ USD$2 millions en argent liquide qu’il devait utiliser pour le paiement des frais de douane avait abandonné la dernière cargaison d’uranium à Dar es alam quand il avait remarqué qu’il était filé par la police Tanzannienne et le FBI.
Le colonel Bavon Kachunga était en charge de protéger l’uranium jusqu’à son embarquement à Dar es Alam.
Et de Dar es Alam, la cargaison partait officiellement pour le Nigéria mais en réalité, la destination finale était l’Iran.
Lors de la dernière visite  du président Obama en Tanzanie, le sujet avait été evoqué avec le president Kikwete et le président Kabila.
Ce dernier (le president kabila) avait demandé au président Obama :
- Son appui millitaire pour chasser les M23 
- D’user de son pouvoir en tant que président des Etats-Unis pour que la Tanzanie l’aide à restaurer la sécurité interne des services de renseignement congolais et cela, pour lutter contre de tels agissement de certaines entreprises congolaises et certains hommes politiques au Katanga qui profiteraient de la faiblesse des services de renseignement congolais pour faire mains basses sur l’uranium congolais de Likasi.
Obama aurait accepter tout en lui demandant de respecter ses engagements.
Nous savons tous ce qui était arrivé. Le M23 a été chassé, mais Kabila n’a pas respecté ses engagements envers Obama quant à la reforme du service secret et jusque là, rien n’ a été fait.
Et à la grande déception des américains, le réseau mafieux a continué à opérer impuniment et pendant le dernier round des négotiations, l’administration américaine venait de recevoir d’autres preuves accablantes sur l’approvisionnement de l’uranium iranien venant du même reseau congolais.
Et cette administration a décidé de frapper fort cette fois ci en éxigeant que:
1- Kabila n’a pas fait un bon travail et il doit partir.
Le message a aussi été donné au président angolais Dos Santos et le même message a aussi été envoyé au président Kikwete de la Tanzanie pour qu’il vienne en personne pour expliquer au président Kabila que le president Obama a été très déçue de sa gestion sécuritaire du dossier uranium et son incapacité total à gérer et à controller les entreprises minières qui se livrent impuniment au traffic d’uranium au Katanga en particulier et au Congo en général.
2- Sachant que la fin du président Kabila est proche, le colonel Kachunga de la GR a envoyé ses autres preuves àl’ambassade des Etats-Unis en Tanzanie. il a envoyé les documents de transport de l’uranium Congolais a Etienne Tshisekedi, , en échange d’un titre de Général dans l’ANC (Armée Nationale Congolaise) qui va remplacer le tristement célèbre FARDC juste après les éléctions de 2016.
Selon certaines sources de la maison blanche, le 14 juin 2014, le président Kabila était supposé annoncer sa démission au profit de Aubin Minaku pour que celui ci commence l’interim de la transition du Congo qui devrait déboucher sur des vrais éléctions crédibles et transparentes mais, curieusement, c’est le même Aubin Minaku qui s’était opposé au départ de son patron et nous avait monté un scénario de présentation des membres de la cour constitutionnel tout en demandant à son patron d’être nommé premier minister de cohésion, probablement pour profiter du pillage systématique du Congo et de s’enrichir à son tour comme Matata Ponyo, celui que Aubin Minaku cherche par tout les moyens de remplacer.
A l’heure actuelle, tout peut arriver à Kinshasa avec le régime de Kabila…
Dans les jours, les semaines ou les mois qui suivent, nous risquerons d’assister à une démission, un coup d’état ou une révolution du peuple (un printemps congolais)
QUI VIVRA VERRA!
Analyse Jean-Luc Kienge, cinéaste congolais et analyste des questions socio-politiques de la RDCongo©coraliekiengeshow.com
juillet 13, 2014 in Actualités.

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RD Congo: des opposants à Dakar pour demander à Kabila de libérer les prisonniers politiques

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Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila|Reuters
Des membres de l’opposition politique en République démocratique du Congo (RDC) ont appelé, vendredi à Dakar, le Sénégal, en tant que pays qui préside la Francophonie d’exiger à Joseph Kabila la libération de Eugène Diomi Ndogala et d’autres prisonniers politiques.
diomi porte plainte contre rdc

«La MPP, le PARESO, et l’UDPS sollicitent l’intervention du Président Macky Sall, en sa qualité de président du pays qui assure la présidence de la Francophonie, pour la libération d’ Eugène Diomi Ndogala, porte-parole de la MPP et président de la Démocratie Chrétienne (DC) ainsi que tous les prisonniers politiques », en République démocratique du Congo, s’est exprimé, vendredi à Dakar, Kuta Rigobert, lors d’une conférence de presse.  

Eugène Diomi Ndogala, leader de Démocratie chrétienne a été condamné en mars 2014, à dix ans de prison par la Cour suprême pour ptrétendu viol sur mineures sans preuves..
En novembre 2011, la RDC a organisé des scrutins dans le cadre des élections générales (présidentielle et législatives). Au terme de ces votes, le président congolais Joseph Kabila avait été réélu pour un second mandat, avec 48,9 % des voix contre 32,3 % pour son rival et principal opposant Etienne Tshisekedi.
L’élection de Kabila avait été contestée par Etienne Tshisekedi qui s’était autoproclamé président élu, entraînant une période de troubles et d’affrontements politiques caractérisée par de nombreux morts.
Joseph Kabila ne devrait pas pouvoir se représenter pour un nouveau mandant en 2016, suivant les dispositions de la constitution de la RD Congo.
Compte tenu des échéances électorales en RDC, la délégation congolaise s’est entretenue avec les responsables politiques sénégalais afin de voir comment faire pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions au Congo.
« Notre voyage au Sénégal revêt une importance capitale, car la RDC connaîtra en 2016 plusieurs élections dont celles législatives et présidentielle. C’est aussi pour nous l’occasion de nous imprégner des méthodes de travail de la CENA, (Commission électorale nationale autonome du Sénégal)», a expliqué Rigobert Kuta, président national du PARESO.
«En ce qui concerne les élections de 2016 en RDC, (…) la Commission nationale électorale indépendante a, de manière unilatérale et non consensuelle, publiée le calendrier le calendrier électoral. Nous disons qu’il s’agit d’un calendrier irréaliste et non réaliste dans les termes et délais tels que prévus », a affirmé Kuta Rigobert. Il a indiqué que les contraintes de la CENI pour le respect de ce calendrier sont nombreuses.
Kuta est membre d’une délégation de la Majorité présidentielle populaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (MPP-UDPS), coalition de plusieurs partis de l’opposition en République démocratique du Congo. Formée en avril 2012 autour de l’UDPS et son candidat Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, la délégation séjourné au Sénégal dans le cadre d’une tournée qui permet aux Congolais de s’imprégner des meilleures pratiques démocratiques sur le continent.
© OEIL D’AFRIQUE
 

RIGOBERT KUTA, REPRESENTANT DE LA MPP EN BELGIQUE, PRESENTE LE CAS DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA AU SENEGAL, A L’OCCASION D’UNE RENCONTRE DE PARTIS POLITIQUES PROGRESSISTES, SOUS L’HOULETTE DU PRESIDENT SENEGALAIS, MACKY SALL

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RIGOBERT KUTA, REPRESENTANT DE LA MPP EN BELGIQUE, PRESENTE LE CAS DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA AU SENEGAL, A L’OCCASION D’UNE RENCONTRE DE PARTIS POLITIQUES PROGRESSISTES, SOUS L’HOULETTE DU PRESIDENT SENEGALAIS, MACKY SALL

par FreeDiomi le 19 février 2015
diomi porte plainte contre rdcalt 
 
coRIGOBERT KUTA, REPRESENTANT DE LA MMP EN BELGIQUE, PRESENTE LE CAS DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA AU SENEGAL, A L’OCCASION D’UNE RENCONTRE DE PARTIS POLITIQUES PROGRESSISTES, SOUS L’HOULETTE DU PRESIDENT SENEGALAIS, MACKY SALL
Monsieur Eugène Diomi Ndongala est le Président National de la Démocratie Chrétienne, DC en sigle,  et Porte Parole de la plateforme politique d’opposition  » Majorité Présidentielle Populaire », MPP en sigle  ; plusieurs fois ministre,   candidat à l’élection présidentielle en 2006, un des principaux leaders de l’opposition politique en RDC, Elu député de la ville de Kinshasa en 2011.
En 2010, il a retiré sa candidature à l’ Election Présidentielle en faveur de la candidature  du Président de l’ UDPS, M. Etienne Tshisekedi.  Diomi Ndongala  sera ainsi à la tête d’une des trois plateformes électorales qui ont battu campagne pour l’élection  leader de l’Udps:
la plateforme politique « Union Sacrée pour l’ Alternance, USA en sigle ».
Après l’holdup up électoral de novembre 2011, tout en étant élu député National de la ville de Kinshasa, l’Honorable Eugène Diomi Ndongala a été en première ligne sur le plan médiatique et politique pour revendiquer la Vérité des Urnes et l’élection d’Etienne Tshisekedi en tant que Président de la République.

Son action n’a pas été seulement basée sur la revendication publique ou médiatique  de la vérité des urnes, mais il a mis en place une stratégie politique visant à combattre la politique « du fait accompli » qui était menée par la majorité issue de la fraude électorale, basée sur le rejet de tout dialogue avec l’opposition, malgré l’irrégularité des dernières élections.

Dans cette optique, Eugène Diomi Ndongala a posé deux gestes politiques forts dérangeant la majorité fictive au pouvoir, car mettant en discussion sa « légitimité »:

1. il a refusé de siéger à l’Assemblée Nationale, estimant que la fraude électorale massive, reconnue par la communauté internationale et les observateurs neutres comme « Centre Carter » et la  « Mission d’Observation de l’Union Européenne », méritait au moins qu’on se penche sur la question au cours d’un Dialogue Politique;
2. Il a annoncé la mise en place d’un regroupement politique appelé « Majorité Présidentielle Populaire, MPP » en sigle, réunissant plus de 60 associations et partis politiques de l’Opposition qui revendiquaient pacifiquement la vérité des urnes.
La veille de la manifestation de signature de la Charte Constitutive de la MPP, le 26/06/2012, le siège de la Démocratie Chrétienne, parti promoteur avec l’Udps de la MPP, sera envahi par 40 policiers armés qui occuperont sans titre pendant des mois le siège du  parti du Président Diomi. Le 27/06/2012, le Député Eugène Diomi Ndongala, alors qui se rendait à la manifestation de la signature de la Charte Constitutive de la Majorité Présidentielle Populaire, sera intercepté dans sa voiture, enlevé et détenu au secret pendant 3 mois, pour être libéré en octobre 2013.
Il sera encore arrêté le 8/4/2013 et accusée d’atteinte à la sécurité de l’Etat et d’un viol « imaginaire, deux accusations qui ne seront jamais prouvés car montés de toute pièces par les services de sécurité de la RDC.
Jugé au cours d’un procès politique scélérat où tous  les droits de la défense ont été piétinés, il sera condamné par un jury non valablement constitué et sans droit de recours, à 10 ans de prison ferme.
En septembre 2014 le prisonnier politique  Eugène Diomi Ndongala, par le biais de ses avocats, a déposé une plainte contre la RDC près du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies de Genèvedemandant sa libération et sa réhabilitation.
Malade, à la suite des graves tortures physiques subies ces dernières années, il est privé de soin par le régime malgré la demande formelle du Comité des Droit de l’Homme de l’Onu, adressée au gouvernement de la RDC, de permettre au Député Diomi Ndongala d’avoir accès aux soins de santé, dont il a été privé surtout après avoir subi  un attaque d’ AVC en décembre 2013, alors qu’il était irrégulièrement détenumalgré trois décisions de la Cour suprême de Justice l’assignant en résidence surveillée.
Il sied de rappeler qu’au cours d’un Forum politique appelé « Concertations Nationales », organisé par le régime Kabila pour tenter de décrisper la situation politique,  une résolution de ce forum avait étalé une liste de prisonniers politiques qui devaient être libérés. Le nom de Diomi Ndongala, porte parole de la MPP, était bien dans la liste mais le régime Kabila, malgré son engagement publique à donner une suite favorable à toutes les résolutions des concertations nationales, ne donne pas application à ses propres engagements politiques concernant les prisonniers politiques congolais en général et Diomi Ndongala en particulier.
L’Union Interparlementaire avec siège à Genève, UIP en sigle,   qui suit le cas du député Eugène Diomi Ndongala depuis 2012, s’est déjà exprimée à plusieurs reprises dans ses résolutions concernant les droits des parlementaires de la RDC,  pour indiquer que les poursuites contre le député Eugène Diomi Ndongala sont « éminemment politiques« .
La même prise de position a été déjà exprimée par Amnesty International et Human Right Watch dans leurs rapports sur la répression politique de l’opposition en en RDC.
Toute l’opposition politique ainsi que les organismes des droits de l’Homme de la RDC ont, à plusieurs reprises et dans multiples déclarations publiques, demandé la libération du prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala.
MPP
19/02/2015
 

L’Udps pour la certification des élections

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L’Udps pour la certification des élections

L’Udps pour la certification des élections
(KINSHASA)- Etienne Tshisekedi et son parti proposent la création d’un organisme chargé de la certification des résultats des élections.
Il convient de créer un organisme chargé de certifier le processus électoral, indique Etienne Tshisekedi. Selon lui, l’organisme doit être composé de la Monusco, de représentants de la société civile notamment de l’Eglise catholique, de l’Aeta et d’autres Ongs actives en matière d’élections. A l’Udps, on affirme que le certificateur devra certifier tous les stades du processus électoral pour assurer une bonne tenue des élections libres, démocratiques et transparentes.
Une fois certifiés, les résultats ne pourront faire l’objet d’aucune contestation non démocratique ou de compromissions, tranche le leader de l’Udps. Les caciques du pouvoir ont trouvé cette idée illogique et sans fondement. ‘‘Il ne sera jamais question de mettre le pays sous tutelle de qui que ce soit ou placer la centrale électorale sous
l’autorité d’un autre organe’’, a prévenu Kongolo Jules, un cadre de la MP. ‘‘Nous ne sommes pas en Côte-D’ivoire où cela a été expérimenté en laissant des dégâts très graves’’, a-t-il précisé.

Voyage confirmé des opposants congolais à destination des Etats-Unis d’Amérique

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Voyage confirmé des opposants congolais à destination des Etats-Unis d’Amérique

Voyage confirmé des opposants congolais à destination des Etats-Unis d’Amérique
C’est maintenant confirmé des sources diplomatiques dignes de foi à Kinshasa Un groupe important de leaders politiques de l’opposition au régime autocratique en place en République démocratique du Congo quitte la capitale du pays ce samedi 28 février à destination des Etats-Unis d’Amérique!
Invités par l’Organisation non gouvernementale américaine NDI pour le compte du gouvernement américain, ces leaders politiques de l’opposition seront reçus officiellement ce dimanche 1er mars par le Président Barack Obama dans des lieux bénéficiant des mesures exceptionnelles de sécurité pour des raisons évidentes. Selon les mêmes sources diplomatiques dignes de foi, les différents entretiens que le Chef d l’exécutif suprême américain aura avec les leaders politiques de l’opposition congolaise porteront principalement sur la situation qui prévaudra en RDC après l’évacuation démocratique du régime de Joseph Kabila et sur un consensus global à dégager autour d’un candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016 !
Obama réussira-t-il?
Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique qui attache une très grande importance à l’alternance au sommet en République démocratique du Congo n’a jamais eu de cesse à exprimer de sérieuses appréhensions quant au choix judicieux des élites politiques appelés à entreprendre des réformes courageuses dans différents domaines en vue de revitaliser ce pays avec l’appui, particulier, du gouvernement de Washington.
S’agissant spécialement d’un consensus à trouver autour d’un candidat unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016, beaucoup pensent que le Président Obama aura du mal à mettre ses invités d’accord sur une seule personnalité politique de l’opposition à investir pour la prochaine présidentielle à cause de divergences qui divisent profondément cette famille politique ! Mais on pense généralement (c’est du moins l’avis de Congolais eux- mêmes) que les divergences qui apparaissent à l’approche des échéances électorales annoncées tiendraient plus de l’égoïsme foncier de leaders politiques congolais en général que de l’incapacité de ces derniers d’apprécier l’immensité de leurs responsabilités face à la misère de leur peuple.
On signale cependant qu’en cas d’échec d’une conciliation toujours possibles de positions de protagonistes, l’auguste locataire de la Maison Blanche n’hésiterait pas de proposer à ses invités une solution alternative. Mais laquelle? Nous y reviendrons.
Par KAMBALE MUTOGHERWA

Des garanties pour Joseph Kabila après 2016

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Des garanties pour Joseph Kabila après 2016

Des garanties pour Joseph Kabila après 2016
La peur de faire l’objet des poursuites judiciaires ou de certains règlements des comptes hantent souvent les chefs d’Etat fin mandat en Afrique. Ça pourrait aussi être le cas pour le Président en exercice en RDC, Joseph Kabila dont le second mandat expire au mois de décembre 2016.
La Constitution lui garantit pourtant la survie politique. Elle stipule que tout président son exercice et fin mandat en RDC d’office sénateur à vie. En tant que tel, il aura à jouir des immunités parlementaires que lui garantit la Constitution.
Invité d’une émission sur une chaîne de télévision locale, le Président du Parti lumumbiste progressiste Franck Diongo s’es dit satisfait de constater que si cela arrivait, ce serait une première en RDC de voir un. Président sortant passer élégamment le flambeau au nouveau Président de la République élu démocratiquement.
Ainsi revêtu de la casquette d’ancien Président (encore en vie), il aura à circuler librement, vaquer à des occupations, et pourquoi si la Constitution le lui permet, revenir plus tard aux affaires ? C’est là la réalité.
Ceux qui font croire à Kabila que la fin de son mandat est synonyme de mort politique l’induisent en erreur. À moins qu’eux- mêmes et le chef de l’Etat aient quelque chose à se reprocher.
Si non, Joseph Kabila ne doit avoir rien à craindre. A l’échéance, s’il s’incline devant la Constitution, il aura tout à gagner et rien à perdre. Savoir quitter le pouvoir avant que celui-ci ne vous quitte est une vertu que devraient s’approprier des chefs d’Etat africains, Joseph Kabila y compris. Il est préférable, en outre de quitter le pouvoir par la grande porte. Subir le sort de Blaise Compaoré du Burkina Faso est une avarie. Kabila n’est pas encore là car il poursuit encore son mandat.
Afin de conserver le pouvoir, il doit avoir préparé un dauphin qu’il devra présenter au peuple congolais le moment venu. Dans ce cas comme dans d’autres, le dernier mot reviendra au peuple congolais qui juge tout au résultat. En attendant, Kabila peut s’assurer que sa survie politique est garantie.
Par G.O.

Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse

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Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse

Un acteur politique et socio économique propose un schéma pour sortir la RDC de l’impasse
Alors que nombre de personnes se perdent actuellement dans des débats sans fin, et peut- être sans lendemain, sur des sujets tels le « glissement », la loi électorale, le calendrier électoral global, un jeune acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, Jeff Pambi, Secrétaire général de la Diaspora Congolaise Fédérée pour la Cohésion nationale (DCFC), apporte un schéma qu’il croit susceptible de mettre fin à la distraction et d’aller tout droit au but. D’emblée, le SG de la DCFC s’étonne qu’à aucun moment, dans ce pays, on ne pose pas le vrai problème du Congolais dans le débat politique.
Le vrai problème du Congolais, c’est-à-dire son bien-être intégral, est toujours escamoté au profit d’un débat sans fin, une lutte fratricide acharnée et interminable pour le pouvoir et pour le positionnement politique.
Les interrogations de Jeff Pambi
Si Dieu le père se mettait à prier, que ferait le monde “, s’interroge Jeef Pambi ? Ceux qui sont sensés guider et orienter le peuple semblent à court d’énergie créatrice.
A quel saint le peuple va- t-il se vouer pour trouver des solutions à ses problèmes existentiels ?Au lieu de cela, au lieu du vrai débat sur la vie des Congolais, Majorité au pouvoir et Opposition se complaisent à débattre sans fin sur les sujets moins porteurs d’espoir.
Le moment n’est-il pas venu, se demande cet acteur socio-économique et politique de la diaspora congolaise, de regarder la vérité en face et de prendre, dès à présent, des mesures conséquentes qui s’imposent afin d’épargner un désordre supplémentaire et inutile à notre peuple qui en a déjà ras-le-bol ? Organiser les élections dans un climat non apaisé serait imprudent et même suicidaire, prévient-il.
Il y aurait un gagnant et un perdant ; le gagnant aurait du mal, dans un climat non apaisé, à bien jouir de sa victoire, estime Jeef Pambi.
A propos même des élections, son impression est qu’une tendance est d’accord que l’on commence par les élections locales, alors qu’une autre, l’Opposition, privilégie les élections présidentielles et législatives qui ont une implication directe sur la vie des populations.
Aussi, Jeef Pambi soutient que toutes ces questions et bien d’autres qui divisent profondément le microcosme politique congolais peuvent trouver des solutions au cours d’un dialogue franc et constructif susceptible de déboucher sur un compromis politique ou un consensus politique national global et inclusif de nature à mettre un terme à la souffrance de notre peuple.
De ce compromis politique découlera, par exemple, la priorisation de la suite des événements notamment l’ordre des élections. Agir autrement serait, selon Jeff Pambi, aller tout droit dans un cul de sac.
Un schéma qualifié de réaliste
Ce n’est pas la première fois que le Secrétaire général de la Diaspora congolaise fédérée pour la cohésion nationale préconise un schéma qu’il qualifie de novateur et de réaliste susceptible de sortir le pays de l’impasse. On se rappelle qu’au sortir des Concertations nationales, il ne cessait de clamer qu’une vraie cohésion nationale devrait passer par un climat apaisé. Aussi, en avait-il appelé au Chef de l’Etat d’user de ses prérogatives constitutionnelles pour dissoudre les institutions en place (Assemblée nationale, Sénat, Assemblées provinciales) et leur remplacement par des institutions de fait en tenant compte d’une certaine parité et d’un certain équilibre politique.
CIKO
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