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RDC : l’étrange accident de Moïse Katumbi

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La guerre est déclarée entre le camp présidentiel et Moïse Katumbi, transfuge de la majorité passé dans l’opposition et probable candidat à la prochaine présidentielle. Dernier événement en date, un curieux accident de la route que certains assimilent à une tentative.

Accident Moïse Katumbi 012016
Qui en veut à Moïse Katumbi ? Après avoir claqué la porte de la majorité présidentielle fin 2015, les problèmes s’accumulent pour l’ancien gouverneur du Katanga. Et la liste est longue comme le bras. En septembre 2015, les ennuis commencent pour le patron du célèbre club de foot TP Mazembe, très critique sur un possible troisième mandat du président Kabila. Le bras de fer avec le pouvoir débute par une accusation de « corruption, fraudes et détournements déposée au nom du chef de l’État ». La procédure qui vise plusieurs personnalités dont le gouverneur du Katanga accusé également de « fraude douanière ». Une « tentative de déstabilisation » selon son entourage, qui n’aura pas de suite jusqu’à ce jour.  En novembre 2015, le patron du TP Mazembe a ensuite eu des difficultés pour quitter la RDC afin d’accompagner son équipe au Japon pour la Coupe du monde des clubs. Katumbi n’a pu s’y rendre qu’après l’intervention de la Fifa. A son retour, c’est son avion privé qui s’est vu signifier l’interdiction d’atterrir à Lubumbashi. L’ex-gouverneur s’est résigné à emprunter une ligne régulière pour rentrer au pays. Le 1er décembre 2015, la police a empêché Moïse Katumbi, de retrouver les supporters du TP Mazembe dans le stade de la ville, sans doute de peur de voir se transformer la rencontre en meeting anti-troisième mandat. Trois supporters et un policier ont été blessés.
Accident, empoisonnement
Jeudi 21 janvier 2016. Moïse Katumbi se rend au stade pour assister à un match de son club. Son 4×4 est alors violemment percuté par un mini bus blanc dans le centre de Lubumbashi. Le mini bus n’a visiblement pas respecté la priorité à droite et s’est encastré dans le véhicule de l’ex-gouverneur. Mais le récit détaillé de l’accident qu’en fait Moïse Katumbi au réalisateur Thierry Michel et à la journaliste Colette Braeckman, présents à Lubumbashi, est inquiétant. Katumbi explique que mini bus, vide, suivi par une voiture banalisée de l’ANR (les services de renseignements congolais, ndlr) à foncé à toute vitesse sur sa voiture. Aucune tentative ni trace de freinage. Autre élément étrange : le chauffeur avait croisé deux ceintures de sécurité. Katumbi raconte enfin que le chauffeur est récupéré par les agents de l’ANR sans faire de constat. Des coïncidences qui demandent au moins une enquête judiciaire, explique Thierry Michel. Chercherait-on à intimider… ou à éliminer Moïse Katumbi ? En 2014 déjà, alors gouverneur en poste du Katanga, Moïse Katumbi affirmait avoir échappé à une tentative d’empoisonnement. Il s’était d’ailleurs fait soigné plusieurs semaines à Londres. Entre intimidation et élimination, la frontière paraît mince.
Nouvelle bête noire du pouvoir ?
Après son étrange accident, les ennuis ne s’arrêtent pas là pour Moïse Katumbi. Selon le journal kinois Le Potentiel, 25 camions de l’homme d’affaires, loués pour transporter des produits miniers se sont retrouvés bloqués à la douane de Kasumbalesa en direction de la Zambie le 26 janvier 2016. Selon le quotidien,  « il est reproché au transporteur d’avoir transporté du minerai brut alors que son exportation est interdite ». L’article note que les camions « n’ont pas été inquiétés au départ de Kolwezi où les services compétents étaient censés agir en aval ». Avec toutes ses « tracasseries », Katumbi semble être devenu la nouvelle bête noire de Kinshasa. Il faut dire que depuis plusieurs mois le climat politique est extrêmement tendu en République démocratique du Congo (RDC). En cause : les nombreux retards pris dans l’organisation de la présidentielle de novembre 2016. L’opposition accuse le président Joseph Kabila de tout faire pour retarder le processus électoral afin de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016. La Constitution interdit en effet au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat. Riche, célèbre et populaire, Moïse Katumbi semble faire un peu trop d’ombre à la majorité présidentielle. Philosophe depuis son dernier accident de la circulation, Moïse Katumbi appelle les Congolais à prier tous les jours à midi « pour la paix », mais aussi… « pour le respect de la Constitution ».
Christophe RIGAUD – Afrikarabia

Edem Kodjo- Etienne Tshisekedi : le rendez-vous de jeudi confirmé

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Le facilitateur de l’Union Africaine, Edem Kodjo rencontrera le président de l’Udps, jeudi à Bruxelles. Le rendez-vous initialement annoncé mardi a été reporté pour jeudi. Les deux hommes doivent parler dialogue même si les conditions posées par Etienne Tshisekedi paraissent compliquées. Le diplomate togolais reste confiant. Nous allons échanger avec M. Etienne Tshisekedi et on a des bonnes raisons de croire que ça va bien marcher, a indiqué Edem Kodjo. A l’Udps, il est hors de question d’accepter un facilitateur désigné par l’Union Africaine. Le parti d’Etienne Tshisekedi rejette également le dialogue convoqué par le président Kabila. Il ne peut pas être juge et partie, a rappelé Bruno Tshibala, le porte-parole de l’Udps. La direction de l’Udps pense que c’est au facilitateur que revient la tache de mettre sur pied le comité préparatoire qui sera chargé d’étudier tous les aspects liés à l’organisation du dialogue. Le facilitateur doit être neutre et accepté par toutes les parties. Il est hors de question pour l’Union Africaine d’imposer un quelconque facilitateur. A l’Udps, même si on n’est pas opposé au dialogue mais les conditions posées, laissent entrevoir un refus poli.

RD Congo : le gouvernement met en garde la Monusco suite aux déclarations d’Hervé Ladsous

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Par  - à Kinshasa
Suite à une interview d'Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, la RD Congo s'est fendue d'un communiqué dénonçant des affirmations inexactes et inacceptables.
Kinshasa voit rouge. Dans une interview à RFIdiffusée mardi, Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, a affirmé que le « problème » ayant brouillé la République démocratique du Congo et la Mission de l’ONU, la Monusco, était « réglé ».

Ce qu’Hervé Ladsous a dit

« Je comprends que l’un des généraux fait l’objet de poursuites pour des activités antérieures, de poursuites congolaises. Quant à l’autre, il a été redéployé ailleurs », a-t-il précisé, faisant allusion à Sikabwe Fall et Bruno Mandevu.
Il y a un peu plus d’un an, le chef de la Monusco d’alors, Martin Kobler, avait expliqué que les Casques bleus ne soutiendraient pas l’armée contre les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) tant que ces deux officiers restaient dans le commandement. Motif : ils étaient soupçonnés de violations des droits de l’homme. Kinshasa a dénoncé une entrave à sa souveraineté et la coopération s’est retrouvée au point mort, jusqu’à la signature d’un accord jeudi 28 janvier.

La réaction de Kinshasa

Ce que Kinshasa reproche à Hervé Ladsous ? Des « affirmations inexactes et inacceptables » sur la reprise de la coopération, indique une « mise au point » de Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, publiée mardi. Il souligne que les généraux Fall et Mandevu sont « bel et bien à leur poste respectifs d’affectation », dans la province du Nord-Kivu (Est), faute d’accusations probantes contre eux. Un haut-responsable de l’ONU interrogé par Jeune Afrique confirme qu’ils n’ont pas changé de poste.
Lambert Mende insiste par ailleurs que la reprise était le fruit d’une « demande insistante et pressante » du nouveau chef de la Monusco, Maman Sidikou, mais que la RDC était prête à en rester là – les forces armées congolaises étant « restées efficacement en charge des opérations militaires » dans l’Est, instable depuis 20 ans. Il conclut en avertissant que « toute violation » de l’accord de reprise « engagera responsabilité de ses auteurs quant à la suite qui lui sera réservée par le gouvernement ».

Sueurs froides à la Monusco

À la Monusco, plusieurs responsables ont eu des sueurs froides : ils craignaient que la coopération tombe à l’eau. Interrogé par Jeune Afrique, le ministre congolais de la Défense, Crispin Atama Tabe, confie que le numéro deux de la Monusco, David Gressly, est allé le voir « sur demande de (…) Maman Sidikou pour exprimer son regret sur une telle déclaration ». De New York, le haut-responsable de l’ONU estime pour sa part qu’il a plutôt été question de « clarifier » des propos emprunts d’une certaine « maladresse ».

RD Congo : qui est le général Derrick Mgwebi, nouveau chef de la Monusco ?

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Cérémonie d’accueil du commandant de la Force de la Monusco, le général de corps d’armée Derrick Mbuyiselo Mgwebi d’Afrique du Sud, à Kinshasa. © Michael Ali / MONUSCO
Le nouveau commandant de la Monusco, le général sud-africain Derrick Mgwebi, prend ses fonctions lundi à Kinshasa.
Le général sud-africain Derrick Mbuyiselo Mgwebi, 59 ans, est arrivé dimanche 31 janvier à Kinshasa. Il prend ses fonctions lundi comme chef de la force de la Mission de l’ONU en RD Congo (Monusco), qui vient de reprendre une pleine collaboration militaire avec l’armée, après un an de brouille. Il remplace le général brésilien Carlos Alberto dos Santos Cruz, qui a terminé son mandat le 2 décembre, après deux ans et demi de service.
35 ans d’expérience militaire, dont 3 au Burundi
Le général Mgwebi, marié et père de deux enfants, a été nommé le 29 décembre par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Diplômé en gestion de la défense et en administration des affaires en Afrique du Sud, il cumule 35 ans d’expérience militaire. Il a été directeur des Forces spéciales, directeur de la formation et des opérations, chef des opérations conjointes, et chef des ressources humaines au sein des Forces nationales de défense sud-africaines (SANDF), secrétaire militaire au ministère de la Défense ou encore directeur de l’infanterie de l’armée.
En 2003, il a été nommé chef de la Mission africaine au Burundi (Miab), créée cette année-là par l’Union africaine. En 2004, la Miab a servi de base pour lancer l’Opération de l’ONU au Burundi (Onub), que général Mgwebi a dirigée jusque sa fin, en 2006. En RDC, il devra gérer 20 000 hommes en uniforme, contre 1 800 à la fermeture de l’Onub.
Son nom circulait depuis 2013
Le nom du général Mgwebi circulait depuis juin 2013 mais, au Conseil de sécurité à New York, les États-Unis se sont montrés réticents afin de « protéger » le Rwanda, explique un haut-responsable de l’ONU. À l’époque, Kinshasa combattait la rébellion Mouvement du 23 mars (M23) qui, selon des experts de l’ONU, était soutenu dans l’Est par le Rwanda et l’Ouganda voisins, ce que ces pays ont toujours démenti.
D’après le haut-responsable onusien, appuyer le général sud-africain aurait engagé Washington, alors grand allié de Kigali, dans une guerre indirecte contre le Rwanda : l’Afrique du Sud appartient à la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), qui fournit 3 000 hommes (à parts égales sud-africains, tanzaniens et malawites) à la brigade d’intervention de la Monusco. Cette brigade, au mandat offensif, a appuyé l’armée congolaise pour défaire le M23, en novembre 2013.
Un choix rassurant pour Kinshasa
Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, estime que l’Afrique du Sud a « prouvé sa bonne volonté, son implication et son souci de pouvoir faire le maximum » pour aider l’armée congolaise à combattre les dizaines de groupes armés locaux et étrangers actifs dans l’Est. « Ils se sont pas mal engagés au combat. » Selon l’accord de reprise de la coopération entre les armées congolaise et onusienne, la brigade d’intervention, et donc les Sud-Africains, doit jouer un rôle accru dans la traque des groupes armés. Un haut-responsable de l’armée congolaise n’exclut pas que le général Mgwebi puisse être un atout dans cette nouvelle configuration mais souligne que, souvent, le dernier mot revient à New York.

Une alliance à problème : Félix Tshisekedi -Moïse Katumbi-Vital Kamerhe

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Photo de CODE 243.
CODE 243
3 h
Voici le tiercé gagnant ou la machine qui avec assurance va provoquer le départ de Joseph Kabila selon les prescrits de la Constitution.
Mes très chers Compatriotes,
Citoyennes et Citoyens,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Voici devant vous une partie de l'équipe qui allie, la jeunesse, l'expérience, la stratégie, les finances, l'endurance....la victoire.
Oui j'espérais de tout mon coeur voir ces trois personnalités et que tout différencie dans leurs parcours individuels mais qui, à cause de la conviction, de leur conviction, de voir un Congo plus beau qu'avant, ont laissé de côté leurs divergences pour se serrer les coudes, et se mettre en ordre de bataille afin que la RDC et son peuple, retrouvent le chemin du bonheur par l'établissement d'un état de droit.
Que se taisent les mauvaises langues, langues de vipères, langues pernicieuses, langues séparatrices, langues injurieuses, langues calomniatrices qui pendant des années ont semé par leur venin la division, la destruction et la mort.
Oui, la RDC à un destin prophétique, car Le DIEU créateur en est Son guide., dès lors tournons nos regards vers l'ETERNEL qui a fait les cieux et la terre.
Oui, je proclame que 2016 est et sera l'année de l'alternance et du changement politique dans notre beau et grand pays, et cela dans le Nom Puissant de JESUS CHRIST.
Dites Amen.
C'est sur Code 243 et nulle part ailleurs.
Abraham Luakabuanga pour Code 243 Radio-TV NEWS.
Publié à Washington DC, Jeudi 04 Février 2016 à 01:07.
Tournons nos regards vers l'ETERNEL

RDC Dialogue politique inclusif: un piège signé PPRD!

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Est-il vraiment nécessaire de dialoguer avec une dictature ?

Confrontés à deux reprises à des régimes tyranniques, les Congolais se sont installés dans une attitude de soumission passive voire de servilité. D’autres parmi nous, habitués à jongler avec la dictature depuis le temps du maréchal Mobutu, ont vite conclu qu’il était, pour eux, plus utile de composer avec la nouvelle dictature, en espérant qu’en redevenant des caciques de l’autre dictature qu’ils n’ont pas eux-mêmes créée, il leur sera possible de cacher leur passé et de bénéficier des avantages du nouveau régime. Faute d’alternatives réalistes, cette option a particulièrement séduit les anciens Mobutistes et beaucoup d’autres jeunes intellectuels qui ont vite adhéré au PPRD (parti au pouvoir) et dans d’autres partis qui gravitent autour de la mouvance présidentielle. D’autres ont préféré restés fidèles à leur idéal de lutter pour une réelle libération démocratique de notre pays. Puis, les années ont passé, quelques partis qui se disaient de l’opposition ont finalement rejoint le régime tyrannique dans lequel ils ont occupé des postes importants, créant ainsi un doute dans le rang de ceux qui sont restés fermes dans leur choix de société.
Mais voilà, la mouvance présidentielle qui a triché aux élections de 2006 et à celles de 2011 n’arrive pas à gouverner la République à cause de son impopularité grandissante ; elle n’arrive pas à mettre fin au viol des femmes ni aux massacres à Beni, Lubero, Butembo et ailleurs. Pour gagner un peu en crédibilité et élargir le peu de légitimité qui lui reste, le régime tyrannique a organisé des concertations nationales à coût de millions. Mais, au lieu de respecter les recommandations faites par les concertateurs, le pouvoir a préféré les ignorer.
Se rendant compte qu’il arrive à la fin de son deuxième et dernier mandat, le chef de l’Etat a convoqué un dialogue national inclusif pour, dit-il, résoudre la crise. Mais de quelle crise s’agit et, s’il en existe une, qui en est à l’origine ? Suffira-t-il de participer au dialogue pour que la crise disparaisse comme par miracle ?
D’autres Congolais s’interrogent sérieusement en se disant : ne pourrions-nous pas être raisonnables et accepter d’aller au dialogue pour trouver des moyens de discuter, de négocier des solutions pour contraindre le pouvoir à abdiquer ? Il y a beaucoup de compatriotes qui croient naïvement qu’une dictature peut accepter de se retirer après des accusations proliférées contre elle pendant le dialogue, parce que, pensent-ils, elle aura reconnu publiquement la situation difficile à laquelle le pays est confronté. Ceux qui pensent ainsi connaissent mal la façon de raisonner des tyrans. Ils oublient qu’on n’a jamais vu dans l’histoire un régime tyrannique qui quitte le pouvoir parce que des dialogueurs lui ont demandé de démissionner. Un tel raisonnement frise la naïveté. Un tyran n’est jamais un homme de bonne foi. Il n’abdique que sous une très forte pression qui le mettra en danger s’il s’entête de garder le pouvoir. Donc, le dialogue n’aura de sens que si M. Joseph Kabila annonce officiellement qu’il respectera la Constitution en ne briguant pas un troisième mandat. Le reste n’est que perte de temps.
La négociation est utile et elle est vivement recommandée dans certaines situations qui ne portent pas sur des questions fondamentales et sur lesquelles un compromis est acceptable, comme régler une grève, une mutinerie, etc. Pour ce genre de conflit, il est possible de trouver un point d’accord situé entre les propositions présentées par les parties prenantes en présence. Mais pour des questions de partage de pouvoir avec un régime tyrannique – questions étroitement liées à la vie et à la survie politique du régime tyrannique –, le dialogue et/ou la négociation est loin de régler ce genre de conflit parce que l’enjeu de la négociation concerne l’existence même des cruautés commises par la dictature et, en filigrane, la revendication  des familles de victimes. Ce genre de dialogue tourne vite au procès lorsque le régime qui le convoque perd le contrôle.
En tout cas, la fin du mandat présidentiel prévu dans la Constitution est un sujet qui n’est pas négociable. Puisqu’il en est ainsi et puisque le détenteur du pouvoir a refusé jusqu’à présent de déclarer publiquement qu’il ne briguera pas un troisième mandat à la fin de son dernier mandat constitutionnel, le dialogue qui s’annonce est en réalité inutile. Il servira à amuser la galerie, certainement à justifier la nécessité d’accorder un troisième mandat au titulaire sortant et à brûler inutilement l'argent public. Donc, devant l’enjeu fondamental, d’une très grande importance, qui affecte le développement futur de la nation congolaise, aucune solution acceptable ne peut être trouvée par le dialogue, car cette question-là relève exclusivement du respect de la Constitution. Et, pour cette question, aucun compromis n’est possible car la Constitution y a déjà répondu.
La participation à un vrai dialogue s’obtient par le respect du droit. Or, dans le cas d’espèce, la Constitution n’est pas respectée – du moins jusqu’à présent. D’où l’inutilité du dialogue qui ne traitera pas la question la plus préoccupante, à savoir la fin du mandat présidentiel et l’organisation de futures élections, sans la candidature du président sortant. C’est cela l’enjeu, qu’on ne l’oublie pas.
L’opposition doit se rendre compte que la négociation ou le dialogue n’a jamais été un moyen réaliste pour renverser une puissante dictature lorsque celle-ci a pris l’habitude de ne pas respecter ses engagements et de réviser régulièrement la Constitution en sa faveur.
Si le régime était sincère dans sa démarche, il aurait d’abord libéré les prisonniers politiques, organiser des procès contre ceux qui ont massacré la population, arrêter les opérations policières, reconnaître des erreurs comme les fraudes électorales antérieurs. C’est après cette démarche que le dialogue allait être convoqué et acceptée par tous. Or, rien de tout cela n’a été fait. Le pouvoir est resté dans son arrogance et dans son indifférence d’antan. À quoi servira donc le dialogue ? À imposer la volonté gouvernementale aux dialogueurs ?
N’oublions pas que ce sont les rapports de force entre les parties prenantes qui déterminent l’issue d’un dialogue ou d’une table ronde et jamais les bonnes intentions des acteurs en concertation.
Ne perdons jamais de vue que le candidat Joseph Kabila n’a pas respecté les résultats des élections de 2006 face au candidat Jean-Pierre Bemba et qu’en 2011, le même, Joseph Kabila, n’a pas respecté les résultats face au candidat Etienne Tshisekedi. À chaque étape, il a utilisé ses forces sur le terrain pour agir unilatéralement de manière non conforme aux résultats. Quels sont les moyens dont disposent les opposants pour faire respecter leurs revendications essentielles à l’issue du dialogue ? Que va-t-il se passer si M. Joseph Kabila refuse encore le résultat du dialogue ? Ces exemples pris dans un passé récent montrent, si besoin est, l’inutilité d’aller au dialogue.
Le président Kabila et ses acolytes ne sont pas prêts à abandonner le pouvoir et la richesse sans cause qu’ils accumulent. Ils savent que rien de tout cela ne restera s’ils perdent leur position envieuse de gouvernants. Alors, ils seront prêts à corrompre et à tout promettre pourvu qu’ils gardent le pouvoir, car ils sont habitués à violer effrontément tous leurs engagements. Ils pensent que tout leur est permis dans notre pays en recourant à la violence. Mais ils se trompent car il y a au final la loi du nombre (= peuple) qui n’est inscrite dans aucune constitution. Vox populi vox Dei. Lorsque le peuple dira son dernier mot, prêt ou pas, ils tomberont !
Le médiateur international que l’on réclame tant pourra venir avec une seule intention : rouler les opposants dans la farine et repartir aussitôt, tout en étant heureux d’avoir réussi sa mission. Le médiateur international n’est donc pas une garantie sûre. Déjà la MONUSCO, qui est présente au Congo depuis plusieurs années, n’a jamais résolu la crise congolaise.
Tout montre que la dictature, qui se croit encore très forte et capable de contrôler tous les rouages du pouvoir, voudrait se servir du dialogue pour obtenir la soumission de l’opposition sous le fallacieux prétexte de résoudre la crise. Pour certains, le dialogue est indispensable parce que notre société est bloquée. Pour eux, il faut aller au dialogue pour préparer la transition. Ceux qui pensent ainsi se trompent car ils oublient que ce dialogue cache de graves dangers : le « glissement » et le maintien au pouvoir des acteurs qui convoquent le dialogue.
Ce manque de clarté m’a obligé de m’opposer, dès son annonce, à l’idée de dialogue, de la même façon que je m’étais opposé à l’idée de concertations nationales avant leur organisation. Et l’histoire m’a donné raison car les concertations nationales ont été une véritable arnaque, un vol organisé, un simple moyen de faire sortir de l’argent du Trésor public.
La négociation est utile lorsque les partis qui voudraient y participer se trouvent dans une position de force et que la dictature est aux abois et cherche une porte de sortie. Dans ce cas, le tyran et son régime négocient pour éviter la prison et pour sauver le maximum de leurs biens. Nous ne sommes pas encore dans ce cas d’espèce. C’est pourquoi les Congolais qui sont meurtris et soumis ne doivent pas aider le dictateur et ses acolytes à atteindre leurs buts de se maintenir au pouvoir. C’est pourquoi aussi, j’invite mes compatriotes à se méfier du piège qui nous est tendu par le régime tyrannique actuel par le biais du dialogue inclusif qu’il convoque. C’est tout simplement une ruse du dictateur qui vise à obtenir un sursis en obtenant l’accord de l’opposition, alors que la violation des droits humains se perpétue. Le seul dialogue qui mérite notre attention est celui qui interviendra lorsque toutes les conditions seront réunies et lorsque le tyran, aux abois, cherchera un couloir de sécurité pour négocier réellement sa sortie. À l’heure actuelle, un compromis est impossible avec une dictature.

Fweley Diangitukwa
www.fweley.wordpress.com

Victoire des léopards en RDC: en marge de la liesse populaire à Kinshasa, la population réclame le départ de Kabila

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Afrique : incidents à Kinshasa après la victoire de la RDC en finale du CHAN

Le  | Mis à jour le 
La police a dispersé dimanche soir à coups de grenades lacrymogènes des supporters de l'équipe de la République démocratique du Congo qui scandaient à Kinshasa des slogans hostiles au président Joseph Kabila après la victoire du onze national en finale du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN, 3-0 contre le Mali à Kigali). Vers 20h00, la police anti-émeute a repoussé un groupe de près de cinq cents personnes en tirant plusieurs grenades lacrymogènes et quelques rafales d'armes automatiques en l'air.

La situation politique est très tendue en RDC, où l'opposition accuse le président Kabila, au pouvoir depuis 2001, de vouloir se maintenir après la fin de son mandat, qui expire en décembre, alors que la Constitution lui interdit de se représenter à la prochaine élection.

RDC CHAN: les congolais bradent la peur en ignorant le mot d'ordre de la PNC


Le peuple congolais invite Etienne Tshisekedi de renoncer au dialogue politique format Joseph Kabila

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Nous prions au leader charismatique Etienne Tshisekedi d'abandonner sa voie sans issue du dialogue pour rejoindre le peuple a chasser l'imposteur rwandais hyppolite kanambe et sa bande de malfaiteurs.
Photo de Gabriel Lupala.

No comment:KAGAME A LIBERER CONGO,BENDA BILILI

Plusieurs morts dans un accident ferroviaire en Allemagne

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URGENT
Plusieurs personnes ont perdu la vie et des centaines d’autres ont été blessées lors d’une collision entre deux trains, ce mardi 9 février près de Bad Aibling dans le sud de l’Allemagne. L’accident, dont les origines sont inconnues, a fait «environ 100 blessés, plusieurs blessés graves et plusieurs morts», a indiqué à l'AFP Martin Winkler, porte-parole de la police de Rosenheim en Bav

ièreURGENT
Plusieurs personnes ont perdu la vie et des centaines d’autres ont été blessées lors d’une collision entre deux trains, ce mardi 9 février près de Bad Aibling dans le sud de l’Allemagne. L’accident, dont les origines sont inconnues, a fait «environ 100 blessés, plusieurs blessés graves et plusieurs morts», a indiqué à l'AFP Martin Winkler, porte-parole de la police de Rosenheim en Bavière..

Syrie: les rebelles perdent encore du terrain dans la province d’Alep

ACTU RFI 09 02 016

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RFI - A La UneDernières 24H

VOUS AVEZ DIT " PAUL KAGAME ET JOSEPH KABILA, LE DIVORCE EST-IL CONSOMMÉ ?"

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Benjamin Stanis Kalombo
VOUS AVEZ DIT " PAUL KAGAME ET JOSEPH KABILA, LE DIVORCE EST-IL CONSOMMÉ ?"
Un opposant rwandais nous a informé depuis plusieurs semaines que le courant ne passait plus entre Paul Kagamé et son homme de paille Joseph Kabila dont le dernier mandat arrive à terme le 20 décembre 2016.
La même source nous signalait que Paul Kagamé avait refusé de recevoir Joseph Kabila lequel voulait profiter de cette visite pour aller encourager les Léopards en préparation de la finale de la CHAN 2016.
La présence massive des opposants congolais le dimanche 7 février 2016 à Kigali lors de la finale RDC - Mali, notamment Moïse Katumbi et Vital Kamerhé lesquels ont adressé des chaleureux remerciements aux autorités rwandaises, contraste avec l'absence très remarquée des autorités congolaises de premier rang, en l'occurrence Joseph Kabila.
De ce qui précède, nous avons des motifs raisons de croire qu'il y aurait de l'eau dans le gaz entre Kigali et Kinshasa. Connaissant très bien la manière dont Paul Kagamé a l'habitude de traiter sans état d'âme ses (anciens) collaborateurs en cas de désaccord, il y a fort à parier qu'il se préparerait un coup d'état contre Joseph Kabila...
Mais c'est qui le prochain homme de paille de Kigali ?
Affaire à suivre !
Benjamin Stanis Kalombo
Président et Administrateur délégué
‪#‎AprodecAsbl‬
"Parlons peu. Mais, agissons ensemble - de manière concrète - pour plus d'efficacité".
__________________________________________
APRODEC asbl : N° d’entreprise : 891.074.266 ;
Siège social: Nachtegaalstraat, 8 Boîte 1 – 1501 HALLE (Belgique); Tél: 0032.484.925.836 ; E-mail :aprodecasbl@gmail.com ;http://aprodec.blog4ever.com/articles/faire-un-don

Joseph Kabila et le PPRD gagnent enfin la bataille du glissement!

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Que l'on aime le président Joseph Kabila ou que l'on ne l'aime pas, il faut se rendre à l'évidence qu'il est sorti vainqueur dans la bataille l'opposant au peuple congolais sur la question du respect des délais constitutionnels, s'agissant de la fin de son troisième mandat à la tête de la RDC. Il a été plus stratège que tous ses opposants politiques et la partie de la société civile qui n'est pas de son obédience.
En effet, au 20 décembre 2016, Joseph Kabila sera toujours perché à la tête des institutions nationales de la RDC. Sauf magie de la dernière minute, il faut se rendre à l'évidence qu'à quelques 10 mois de la date de la fin de son mandat, personne ne peut donner aujourd'hui de gages de la capacité des politiques congolais à organiser les élections présidentielles et permettre au peuple qui aspire à l'alternance au sommet de recevoir le serment du successeur de Joseph Kabila.

Incarnant un pouvoir politique fort, disposant de la majorité dans les deux chambres du parlement, étant seul à gérer les cordons de la bourse congolaise, face à une population clochardisée et une classe politique de laqués ne visant que son seul petit intérêt égoïste, Joseph Kabila et ses stratèges ont su tirer profit de tous ces ingrédients et parvenir à mettre tout le monde devant le fait accompli:au 20 décembre 2016, Joseph Kabila sera toujours à la tête de la RDC!

Evariste Boshab, Lamber Mende, Kin Kiey Mulumba et compagnies peuvent bien déjà sabrer leur champagne car ils ont su donner au raïs l'accomplissement de son rêve: se maintenir à la tête des institutions après les délais constitutionnels.

Joseph Kabila n'a pas fait dans la dentelle, il a mis tous ses lieutenants dans le jeu pour en arriver là. De la publication des ouvrages pour justifier la nécessité de la révision constitutionnelle, la tenue d'un dialogue politique auquel certains opposants politiques ont eu à prendre part, l'achat de conscience, la corruption à grande échelle, la promesse de postes dans les institutions nationales, les cadeaux du prince, le matraquage médiatique sur le bien fondé des 5 chantiers et tout récemment de la modernité de la RDC... tout a été fait pour laisser les mains libres au raïs congolais.  Il ne faut pas non plus oublier la répression de toute velléité d'opposition à l'ordre institutionnel établi, souvent dans le sang. Beaucoup de contestataires du régime Kabila ont rejoint l'au delà et sans aucune forme de procès.

Les atouts de Joseph Kabila
Joseph Kabila a su se fabriquer des opposants politiques et qui ne se gênent pas sillonner toute la république et à occuper les espaces médias pour défendre le kabilisme. Aidés par les anciens mobutistes rusés, ils ont su bien manœuvrer et jusqu'à introduire le virus dans le plus vieux parti politique de l'opposition, UDPS qui est tombée dans le piège du pouvoir. Pour avoir accepter l'idée de la participation au dialogue avec Joseph Kabila, sans s'en rendre peut être compte, l'UDPS a donné au PPRD l'occasion de créer le doute dans l'esprit de petits peuples n'ayant pas la capacité d'analyser à froid les faits. L'UDPS a mal fait de vite oublier que quand on est à table avec le diable, il faut toujours se prémunir d'une longue fourchette!!!!
On ne négocie pas avec un dictateur que si il est en position faiblesse ou certain d'avoir perdu tous ses atouts. Il faut bien que la fille aînée de l'opposition politique congolaise se ressaisisse car, Joseph Kabila n'a que gagner une bataille et non une guerre!

Un autre atout majeur de Joseph Kabila, c'est notamment la difficulté aujourd'hui de dire avec certitude qui est réellement opposant politique dans ce pays! l'opposition politique congolaise est une espèce de four-tout et où les lions et les chèvres cohabitent! Le PPRD sait lui même combien des espions il a injecté dans cette opposition qui voit ses rangs gonfler tous les jours, mais sans qu'elle ne marque sur le terrain de la lutte politique les points.

Le vrai espoir et le salut ne peuvent venir qu'avec la détermination du petit peuple congolais qui est le seul à souffrir de ce régime politique rétrograde. Tous ces anciens apparatchiks ont encore de quoi tenir pour des années, ils ont su se constituer de réserves pendant tout le temps passé aux côtés de Joseph Kabila, jamais personne ne les a audités .

Il n'y a pas de raison à être pessimiste car dans toute cette confusion, avec le sursaut nationaliste du dimanche dernier à Kinshasa, l'opinion publique a été surprise de voir le peuple kinois envahir la rue en ignorant tout bonnement  l'intimidation du général Kanyama ayant donné l'ordre au peuple de ne pas descendre dans la rue pour fêter la victoire de son équipe nationale sortie championne de la Chan 2016.

Jusqu'à ce matin, tous les analystes examinent les raisons ayant poussé ce peuple affamé de descendre dans la rue et se mettre à clamer à l'unisson la fin du mandat de Joseph Kabila!!!

Oui, on peut tromper le peuple un temps, et non tout le temps!

Mardi 16 février : Ville morte

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Ville morte. Ainsi en ont décidé la Dynamique de l'Opposition et le G7 dans un communiqué rendu public, ce mercredi 10 février, par le Doyen Mwando Nsimba.

Il n'est pas exclu que la ville morte décrétée soit suivie et observée sur toute l'étendue nationale. C 'est d'abord en signe d hommage aux martyrs chrétiens et la conséquence de la posture de Joseph Kabila à vouloir se maintenir au pouvoir au delà de 2016 en violation de la Constitution.

Le ton de la révolte populaire que préconise la l'art. 64 avait été donné, il y a quelques jours, par les kinois chantant " Yebela mandat esili". L 'équipe nationale venait de se qualifier pour la finale. Et lorsque Mwando Simba termine son allocution par "Yebela"... personne, dans l 'assistance, ne se trompait du destinataire réel de cette pique.

Nous ne pouvons que soutenir et relayer ce message citoyen. Ville morte que tout congolais épris de paix et de justice aura le devoir d' observer se veut une manifestation pacifique susceptible d'épargner à nos concitoyens l effusion de sang comme le souhaite le pouvoir fantoche en place.

Mardi, 16 février 2016, Kinshasa et toutes les grandes villes du pays " VILLE MORTE"
Alléluia !


Awazi Kasele El Hadj

Les Léopards foot reçoivent Ordres nationaux et Jeeps 4×4

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Rédaction Africa News10 février  2016

 http://www.africanewsrdc.com/wp-content/uploads/2016/02/L%C3%A9opards-Coupe-CHAN-2016-723x347_c.jpg
 
«Puisse donc cette coupe servir de ferment de la paix et de la stabilité de notre pays. Puisse-t-elle rallumer dans nos cœurs la flamme de l’unité et de la cohésion nationale», a souhaité le Président de la République. La nation RD-congolaise tout entière est reconnaissante aux Léopards football qui ont remporté le trophée de la 4ème édition du Championnat d’Afrique -CHAN- joué au Rwanda.
 
Une cérémonie grandiose de leur décoration a eu lieu mardi 9 février au Palais de la Nation en présence de notabilités et dirigeants des institutions républicaines. C’est le chef de l’Etat lui-même qui les a décorés. Les nominés ont eu droit à un triple honneur. Le Onze national et le staff technique ont reçu les médailles d’or de mérité sportif et ont été également admis au sein des Ordres des Héros nationaux Kabila-Lumumba. Ils ont également été gratifiés, chacun d’une Jeep Toyota TX en plus d’une prime dont la somme n’a pas été révélée.Loin de susciter la polémique, l’opinion constate que toutes les sélections nationales ne sont pas logées à la même enseigne et souhaite que les responsables se rattrapent afin de faire justice.  
 
Les Léopards football ont eu droit aux honneurs présidentiels mardi au Palais de la Nation avant la fête populaire prévue ce mercredi au Stade des Martyrs. Dans son mot de circonstance, Denis Kambayi, ministre des Sports, jeunesse et loisirs a rendu hommage au Président de la République et au peuple RD-congolais tout entier pour leur soutien aux Léopards. Kambayi a suggéré au président Kabila d’accepter l’organisation d’une tournée dans les différentes provinces de la RD-Congo en commençant par la ville province de Kinshasa pour présenter la coupe aux populations RD-congolaises qui ont soutenu sans réserve notre Onze national jusqu’au sacre final. Il a également sollicité l’évacuation d’un de meilleurs joueurs au CHAN 2016, Héritier Luvumbu, pour des soins appropriés à l’étranger. Il ne s’est pas limité là. Il a émisle vœu de voir le Président de la République, financer la participation de 10 disciplines sportives. «Il s’agit de: football, basket-ball, volley-ball, handball, Rugby, cyclisme, taekwondo, judo, boxe et le tennis au tournoi sportif d’amitié des pays des Grands Lacs dont le calendrier sera fixé prochainement après concertation avec mes collègues du Burundi et du Rwanda qui nous ont soutenus à la rencontre finale qui a opposé la RDC au Mali», a-t-il plaidé.
 
Pour sa part, Joseph Kabila, président de la République a saisi cette occasion de décoration pour adresser aux Léopards ses très sincères félicitations au nom de tout le peuple, car ils ont honoré la nation en la couvrant de dignité, de fierté et de puissance au sommet du football africain.
 
«Aujourd’hui, à travers ma personne, la patrie vous est profondément reconnaissante. Reconnaissante à vous tous athlètes et encadreurs sportifs ayant fait la campagne CHAN 2016. Et reconnaissante également au staff technique et particulièrement à notre coach Florent Ibenge à qui je rends un hommage particulier pour avoir dans la discipline et détermination, loin de tout complexe, conduit nos Léopards au sacre. Aussi, il n’y a-t-il point de doute, cette coupe reste le fruit de sacrifice consenti pendant plusieurs années de travail sur terrain d’entrainement et à travers diverses compétitions au niveau tant national que continental», a-t-il dit. Kabila a formulé un vœu: «Puisse donc cette coupe servir de ferment de la paix et de la stabilité de notre pays. Puisse-t-elle rallumer dans nos cœurs la flamme de l’unité et de la cohésion nationale».
 
Dès ce mercredi, la coupe fera le tour de la ville de Kinshasa avant d’être présentée aux Kinois au stade des Martyrs. Puis s’en suivra un concert de réjouissance. Octave MUKENDI

L’opposition décrète une journée ville morte le mardi 16 février

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L’opposition décrète une journée ville morte le mardi 16 février

7sur7.cd, 10 février  2016
 
La Dynamique de l’opposition, le Front anti-dialogue et le G7 ont décrété une journée ville morte le 16 février sur l’ensemble du pays. Les trois principales plateformes de l’opposition s’engagent ainsi dans la confrontation directe avec le régime Kabila. L’option a été levée au cours d’une réunion tenue mercredi au siège du G7. Toutes les têtes d’affiche de l’opposition radicale étaient présentes. Pierre Lumbi, José Endundo, Vital Kamerhe, Martin Fayulu, Franck Diongo, Jean Lucien Busa, Joseph Olengankoy, José Makila, Franck Diongo, Ingele Ifoto, Me Lumeya, Christian Mwando, Albert Fabrice Puela ont appelé la population à respecter le mot d’ordre et surtout à ne pas envoyer les enfants à l’école, ni à se rendre au travail. ‘‘Pour cette journée, chacun de nous est appelée à se mobiliser pour lancer un sérieux avertissement à Monsieur Joseph Kabila et à tous ceux qui sont tentés par la violation de notre constitution pour rester au pouvoir’’, a rappelé Charles Mwando Nsimba. Les leaders de ces trois regroupements considèrent que la démocratie est sérieusement menacée avec les tentatives de tripatouillage de la constitution. ‘‘Aujourd’hui, la démocratie est de nouveau menacée et le processus électoral est délibérément retardé par des velléités dictatoriales et des tentatives malveillantes de violer notre constitution’’, peut-on lire dans leur déclaration.
 
Le temps du changement a sonné et il n’est pas question de laisser à M. Kabila le temps de s’éterniser au pouvoir, a vociféré le radical Franck Diongo. Pour Martin Fayulu, les congolais doivent dire non à cette nouvelle dictature. Le président de l’Ecidé compte sur la maturité du peuple congolais pour défier le régime qu’il trouve déjà agonisant. Pour l’opposition anti-dialogue, la journée ville morte vise à honorer la mémoire des vaillants congolais victimes de la barbarie du 16 février 1992. Selon Vital Kamerhe, le président Kabila est tenu à respecter et faire respecter la constitution. A haute voix, les opposants disent non au glissement, non au troisième mandat, non à la violation de la constitution et non à la présidence à vie. Par contre, ils exigent l’alternance politique et l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Après le succès enregistré les 19,20, 21 janvier 2015, l’opposition anti-glissement affiche l’optimisme de rééditer l’exploit. Un seul refrain dans la bouche de ces leaders : Yebela- faits attention. Dans ce bras de fer avec le pouvoir, l’opposition espère que le peuple qui a manifesté son ras-le-bol ces derniers jours, sera mis à contribution pour titiller le pouvoir.



APPEL AU PEUPLE CONGOLAIS 16 février 2016 : JOURNEE VILLE MORTE
 
Congolaises et Congolais,

Il y a 24 ans, le 16 février 1992, plus de 2 millions de femmes et d’hommes ont pris le courage de se lever, avec détermination, pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine,  espoir pour l’instauration de la démocratie et  d’un Etat de droit dans notre pays, la République Démocratique du Congo. Ils ont eu gain de cause. L’interdiction de la conférence nationale a été levée et ses travaux se sont poursuivis.

Il y a 10 ans, le 18 février 2006, la Constitution actuelle, qui consacre une démocratie pluraliste était promulguée. Cette Constitution adoptée par plus de 85% de la population a mis fin à la longue crise politique qu’a connue notre pays pendant plusieurs années. Aujourd’hui, la démocratie est de nouveau menacée et le processus électoral est délibérément retardé par des velléités  dictatoriales et des tentatives malveillantes de violer notre Constitution.

Congolaises et Congolais,

Nous, Dynamique de l’opposition, G7,  Front Anti Dialogue, organisations de la Société civile, lançons le présent appel pour que, tous, partout où nous nous trouvons, nous manifestions notre attachement à la Constitution de notre pays en observant une journée ville morte le 16 février 2016.
 
Une journée ville morte pour :
 
1.      honorer la   mémoire   de   nos   concitoyens,   victimes   de   la barbarie du 16 février 1992 ;
2.      rappeler à Monsieur Joseph Kabila, en tant que Président de la République, qu’il est le garant de notre Constitution et qu’il est, de ce fait, tenu à la respecter et à la faire respecter par tous ;
3.      dire non au glissement ;
4.      dire non au troisième mandat ;
5.      dire non à la présidence à vie ;
6.      dire non à la violation de notre Constitution ;
7.      dire oui à l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels ;
8.      dire oui à l’alternance politique ;
9.      dénoncer les atteintes aux libertés fondamentales de notre peuple qui lui sont garanties par notre Constitution.

Pour cette journée, chacun de nous est appelé à se mobiliser pour lancer un sérieux avertissement à Monsieur Joseph Kabila et à tous ceux qui sont tentés par la violation de notre Constitution pour rester au pouvoir à vie.

A cet effet, nous sommes appelés à rester à la maison, à ne pas aller au travail et à ne pas envoyer nos enfants à l’école. La République Démocratique du Congo est notre patrimoine commun. Nous avons le devoir sacré de lutter, sans peur, pour que la démocratie, la paix, la sécurité et le développement s’y installent durablement.
 
YEBELA ! ….
 
Kinshasa, le 10 février 2016
 
Noms, post-noms et
 prénoms
Structure
Signature
1
Martin FAYULU
Dynamique opposition
 
2
Professeur KALELE
Dynamique opposition
 
3
Fabrice PUELA
Dynamique opposition
 
4
Madame Tatcher LUSAMBA
Dynamique opposition
 
5
Professeur KUTUMISA
Dynamique opposition
 
6
Joseph OLENGANKOY
Dynamique opposition
 
7
Marie Thérèse LANDU
Dynamique opposition
 
8
Paul KAPITA SHABANI
Dynamique opposition
 
9
Emery OKUNJI
Dynamique opposition
 
10
INGELE IFOTO
Dynamique opposition
 
11
HEVA MWAKASA
Dynamique opposition
 
12
LUMEYA DHU MALENGHU
Dynamique opposition
 
13
Jean Lucien BUSSA
Dynamique opposition
 
14
Albert MOLEKA
Dynamique opposition
 
15
Fidèle TINGOMBAY
Dynamique opposition
 
16
Elysée BAKUMWANA
Dynamique opposition
 
17
Gabriel MOKIA
Dynamique opposition
 
18
José MAKILA
Dynamique opposition
 
19
Delly SESSANGA
Dynamique opposition
 
20
Jean Claude VUEMBA
Dynamique opposition
 
21
Patrick MAYOMBE
Dynamique opposition
 
22
Fidèle BABALA
Dynamique opposition
 
23
Eve BAZAIBA
Dynamique opposition
 
24
KIAKWAMA KIA KIZIKI
Dynamique opposition
 
25
Vital KAMERHE
Dynamique opposition
 
26
KOLOSO SUMAILI
Dynamique opposition
 
27
Jean Bertrand EWANGA
Dynamique opposition
 
28
MWENZE KONGOLO
Dynamique opposition
 
29
André BIJIMINE
Dynamique opposition
 
30
Bernard BIANDO
Dynamique opposition
 
31
Franck DIONGO
Front Anti Dialogue
 
32
Justine M’POYO
KASA-VUBU
Front Anti Dialogue
 
33
Charles MWANDO NSIMBA
G7
 
34
Pierre LUMBI OKONGO
G7
 
35
Olivier KAMITATU
G7
 
36
José ENDUNDO
G7
 
37
Gabriel KYUNGU
WA KUMWANZA
G7
 
38
Danny BANZA
G7
 
39
Christophe LUTUNDULA
G7
 
40
Jean Claude KATENDE
Société civile
 
41
Jonas TSHOMBELA
Société civile
 
42
Paul NSAPU
Société civile
 
43
Oscar RASHIDI
Société civile
 
44
Léonie KANDOLO
Société civile
 
45
Floribert ANZULUNI
Société civile
 
46
Robert ILUNGA
Société civile
 

Élections dans les délais : Paris sort de ses gonds

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Élections dans les délais : Paris sort de ses gonds

Le Potentiel, 10 février 2016
 
Souvent réservée lorsqu’il s’agit de parler de la République démocratique du Congo, le président français, François Hollande, s’est servi du passage en France de son homologue zambien, Edgar Lungu, pour porter haut la voix de la France. A l’issue d’un entretien au Palais de l’Elysée à Paris, les deux présidents ont affiché une même position hostile à toute tentative de report des élections en RDC.
 
Les deux chefs d’Etat ont « indiqué leur attachement au respect de la Constitution et à l’organisation des élections nationales dans les délais légaux », indique un communiqué de l’Elysée relayé largement par la presse française. Evitant toute équivoque, l’Elysée a tenu à préciser que « la position française n’est pas anti-Kabila, elle est pro-Constitution ».
 
On voyait très mal la France garder son silence sur la situation d’incertitude électorale qui plane en RDC. Le calendrier électoral global publié le 12 février 20l5 par la Céni, ayant volé en éclats, la centrale électorale peine à rendre public un nouveau calendrier électoral réaménagé et réaliste. Ce qui laisse planer le doute sur la tenue effective des élections en 2016, dans les limites fixées par la Constitution.
 
Pour des observateurs avisés, il se révèle de plus en plus qu’il existe une identité de vue au sein de la communauté internationale relativement au processus électoral en ROC. Lors du dernier sommet de l’union africaine à Addis-Abeba, le secrétaire général des Nations unies a abondé dans le même sens que Paris devant les chefs d’Etat et de gouvernements africains. Ce message de Ban Ki-moon a été répercuté le weekend passé par son envoyé spécial en RDC au cours d’un point de presse Kinshasa. De mieux en mieux, l’envoyé spécial du président américain Barack Obama dans les Grands Lacs, Tom Periello, est revenu sur la tenue d’élections et le respect des délais constitutionnels en RDC dans une interview accordée à Jeune Afrique au début du mois de février.
 
A tout prendre, l’intrusion de la Zambie dans le dossier de la RDC devrait éveiller l’attention de ceux qui ne font que dormir sur leurs lauriers. Longtemps à l’écart de la question congolaise, la Zambie doit avoir des raisons de s’intéresser enfin à la situation de son voisin du Nord.
 
Par ailleurs, ce n‘est pas anodin que la France soit sortie de ses gonds pour se prononcer sur la crédibilité du processus électoral en RDC.
 
Ci-dessous, le reportage rendu par Paris Match après la rencontre entre François Hollande et Edgar Lungu. LP

Première visite officielle depuis 1983 : Le Président zambien reçu à l’Elysée - une bonne place réservée aux élections en RDC

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Première visite officielle depuis 1983 :
Le Président zambien reçu à l’Elysée
 
Ça n’était pas arrivé depuis 33 ans! Mars 1983, le président de la Zambie Kenneth Kaunda se rend à Paris à l’invitation de Français Mitterrand. La Zambie sert alors de base arrière pour les rebelles katangais repoussés cinq ans plus tôt par les légionnaires à Kolwezi. Parmi les 600 paras, se trouvaient le lieutenant Benoît Puga aujourd’hui général et chef d’Etat-major particulier du-président Hollande.
 
Autre époque, autres enjeux. Aujourd’hui, les armées de deux pays se déploient cote à cote en République centrafricaine, où un contingent de l’armée zambienne apporte une aide à la Minusca. «Une aide utile», d’après la cellule Afrique de l’Elysée. Autre action saluée par la cellule Afrique de la Président, les missions de la brigade d’intervention zambienne de l’Union africaine en RDC. Les troupes zambiennes ont notamment combattu les groupes armés du Nord Kivu coupables de centaines de viols et d’exactions contre les populations civiles.
 
LA ZAMBIE, UN FUTUR PARTENAIRE ECONOMIQUE
 
Cette première visite du président Edgar Lungu lundi 8 février 2016 à l’Elysée est l’occasion de nouer des partenariats partant quasiment de zéro. Avec une croissance annuelle de 7%, la Zambie a une économie proche de celle de la Cote d’Ivoire, locomotive de l’Afrique francophone. L’an dernier, le Medef y organisait sa première mission. Au même moment, la ministre Ségolène Royal y effectuait une visite elle aussi historique dans le cadre de la préparation de la Cop2l. Très active pendant la Conférence de Paris, la Zambie subit de plein fouet les conséquences de la déforestation.
 
Conséquence : des coupures d’électricité. Le Président Edgar Lungu mène deux projets d’envergure: la construction de deux fermes solaires de 50 Mégawatts chacune et la rénovation du barrage Kariba, le plus grand du pays. Des sociétés françaises sont dans les Starting-block.
 
SOUTIEN AFFICHÉ À L’OPPOSITION EN RDC
 
«Les deux présidents ont aussi évoqué la situation de plusieurs pays africains», indique le communiqué de l’Elysée. Centrafrique; Burundi et… République démocratique du Congo, voisin immédiat de la Zambie. Bien que sa constitution ne lui permette pas de briguer un troisième mandat, le président de la RDC Joseph Kabila tente par tous les moyens de se maintenir au pouvoir. L’opposition l’accuse de tenter d’établir un «dialogue national» dans le seul but de gagner du temps pour prolonger son mandat.
 
A l’issue de cette rencontre lundi 8 février, les présidents français et zambiens affichent une même position hostile à toute tentative de report des élections. Les deux chefs d’Etat ont «indiqué leur attachement au respect de la constitution et à l’organisation d’élections nationales dans les délais légaux». «La position française n’est pas anti-Kabila, précise-t-on à l’Elysée, elle est pro-constitution». Le débat politique en RDC tourne au bras de fer entre deux personnalités : d’un coté le président Kabila dont l’autorité est contestée et de l’autre Moïse Katumbi. Ancien gouverneur du Katanga, riche entrepreneur, cet opposant est aussi le patron de l’équipe de football championne d’Afrique le TP Mazembe. Les élections en RDC devraient avoir lieu le 27 novembre 2016, sauf surprise.  Paris MATCH
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