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Standard & Poor’s abaisse les perspectives de la note de la RDC

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Standard & Poor’s abaisse les perspectives de la note de la RDC

Jeune Afrique, 09 février 2016

 
La note souveraine du pays est maintenue à "B-", mais avec des perspectives passées de "stables"à "négatives". En cause : le recul des réserves de change, la hausse des déficits courants et... les incertitudes électorales.

À lire aussi

 
L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) a abaissé les perspectives de la note souveraine de la République démocratique du Congo, passées de « stables » à « négatives ». Les notes de crédit souverain sont maintenues à « B- » à long terme et « B » à court terme. Dans un communiqué publié ce mardi, l’agence explique ce décision prise le 5 février par un accroissement des « vulnérabilités de la RDC vis-à-vis de l’extérieur ».
 
Dépendance
 
S&P remarque ainsi que les réserves de change du pays ont « atteint un niveau faible de 1,2 milliard de dollars le 31 décembre 2015, ce qui correspond à environ un mois de paiements courants ». Selon les chiffres du FMI, ces réserves étaient de 1,695 milliard de dollars fin 2013 et de 1,577 milliard de dollars en 2014. Le recul des réserves de change et le creusement du déficit des comptes courants (attendu en moyenne à 9,5 % du PIB en 2016-2019) s’inscrivent « dans le sillage de la chute des prix du cuivre », explique S&P, qui déplore « la dépendance » de la RDC à ce minerai qui est sa principale ressource d’exportation.
 
L’agence anticipe désormais le cours du cuivre à 4 600 dollars la tonne en 2016 contre un niveau de 6 000 dollars la tonne pour 2016-2017 comme elle s’y attendait encore en août 2015. Son cours était de l’ordre de 10 000 dollars la tonne en 2011…
 
À lire aussi : En RDC, le cobalt et cuivre font (toujours) grise mine
 
Incertitudes
 
Standard & Poor’s relève également les incertitudes concernant les prochaines échéances électorales du pays. « Le coût, les difficultés d’organisation et la contestation possible par l’opposition des différentes élections prévues cette année constituent à notre sens un risque pour les notes », écrit l’agence de notation, qui s’inquiète en particulier de la « façon dont celles-ci seront financées […] étant donné les sources de financement limitées du gouvernement et la réticence des bailleurs de fonds à apporter de l’argent pour organiser les élections ». « Les incertitudes politiques et le manque de visibilité concernant les élections prévues en 2016 pourraient engendrer des troubles susceptibles de déstabiliser les institutions et l’économie », résume S&P. Autant d’éléments qui justifient à ses yeux les perspectives négatives associées à la note du pays.
 
Croissance
 
L’agence de notation rappelle cependant que la croissance du PIB pays demeure solide, bien qu’en léger recul : elle est attendue autour de +7 % entre 2016-2019, contre +7,7 % en 2015 et +9,5 % en 2014. Enfin, l’endettement du pays – qui a bénéficié en 2010 d’une réduction de son endettement dans le cadre de l’initiative PPTE – reste mesuré. La dette de la RDC est attendue à 17,1 % du PIB en 2016 contre 17,6 % en 2015. Elle devrait toutefois s’accroître progressivement pour atteindre 21 % du PIB en 2019 « pour financer les déficits budgétaire et courant », avertit toutefois S&P.

Bradage : Des activistes de la société civile fustigent le contrat Gécamines-CNMCO

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Bradage :
Des activistes de la société civile fustigent le contrat Gécamines-CNMCO
Baudoin Amba Wetshi
Congo Indépendant, 11 février 2016

http://www.congoindependant.com/Yuma3.jpg Albert Yuma Mulimbi
Président du conseil d’administration (PCA) de la Gécamines
 
Dans une "lettre ouverte", aux allures de réquisitoire, adressée en date du 29 janvier dernier au Premier ministre Augustin Matata Ponyo, quatre activistes de la société civile, oeuvrant dans des entreprises du portefeuille de l’Etat dans l’ancienne province du Katanga, dénoncent la signature d’un protocole d’"accord de partenariat" entre la Gécamines et le groupe chinois CNMCO (Chine Nonferrous Mining Company). Objet : exploitation des gisements de Deziwa et Ecaillé C. Les rédacteurs de cette correspondance fustigent, au passage, la "gestion calamiteuse" de la Gécamines par l’actuel président du conseil d’administration (PCA), Albert Yuma Mulimbi, qui s’est arrogé les fonctions exécutives depuis la révocation, il y a bientôt deux ans, de l’administrateur délégué général.  "Nous dénonçons aujourd’hui encore et avec la dernière énergie la signature du protocole d’accord entre la Gécamines et le Groupe chinois ’Chine Nonferrous Mining Company" portant "entre autre à l’exploitation en partenariat des gisements de Desiwa et Ecaille C", notent-ils en liminaire.

Situés dans le Groupe Ouest, ces gisements ont un potentiel estimé à 5 millions de tonnes de cuivre contenu. La Gécamines avait repris ces mines à la Société minière Deziwa et Ecailles C (SOMIDEC). L’exploitation en propre de ces gisements représentait un espoir de relance des activités de cette société du portefeuille de l’Etat par la construction notamment d’une usine métallurgique d’une capacité de 200 mille tonnes de cuivre par an. "Cette exploitation aurait permis à la GCM d’atteindre déjà la moitié de sa production des années fastes", peut-on lire.

Jetant un regard rétrospectif, les quatre activistes de rappeler que depuis 2000, la Gécamines a cédé des mines et des usines du Groupe Ouest et une bonne partie des mines des Groupes Centre et Sud à divers "partenaires miniers". Elle a enregistré, selon eux, des résultats plutôt "minimes". Aussi, redoutent-ils que le protocole d’accord sous examen "ne donne le même résultat que les autres partenariats". Au motif que "dans ce genre de contrat, la partie qui apporte le numéraire a tendance à croire que le financement seul compte beaucoup plus que l’apport en minerai".

"Gestion calamiteuse"

A l’appui de leur thèse, les "quatre" de relever que le Congo-Kinshasa a exporté plus d’un million de tonnes de cuivre au cours de l’année 2015. Cette quantité n’a eu, selon eux, qu’un "impact insignifiant" au plan économique, budgétaire et social. Et ce, contrairement aux années où la Gécamines ne produisait "que" 450 mille tonnes. C’est ainsi qu’ils tirent la sonnette d’alarme pour "éviter de tomber encore dans les mêmes pièges que la Gécamines a connus lors de la conclusion des précédents protocoles d’accords".

C’est ici que les auteurs de cette missive dressent un véritable réquisitoire de la gestion de la Gécamines par le PCA Albert Yuma Mulimbi. Une gestion qu’ils qualifient de "calamiteuse". Yuma est accusé d’avoir vendu "toutes les mines récupérées" par l’administration précédente. C’est le cas, semble-t-il, notamment de la Compagnie minière du Sud Katanga. On apprend par ailleurs que la Gécamines n’a plus d’industrie de transformation des minerais de cuivre et du cobalt.

Yuma est également accusé de dilapider l’argent de l’entreprise dans des dépenses somptuaires (réhabilitation du bâtiment administratif à Lubumbashi et à Kinshasa, affrètement d’un jet privé au coût de 42.000 USD/ le voyage à l’occasion de deux réunions mensuels du conseil d’administration...) en lieu et placer de financer la production. "Yuma n’a jamais sauvé une entreprise de production en difficulté", lancent-ils. Ils citent le cas de l’Utexafrica. "Relever la Gécamines est loin d’être la préoccupation du PCA qui est préoccupé plus par la vente et la cession des actifs que de booster la production". "Peut-on diriger une entreprise comme la Gécamines à partir de Kinshasa et croire que ça va marcher?", s’interrogent-ils.
"Manquements graves"

Par ordonnance présidentielle datée du 26 juillet 2014, "Joseph Kabila" avait révoqué l’administrateur délégué général de la Gécamines, Ahmed Kalej Nkand. Il lui était reproché des "manquements graves dans l’exercice de ses fonctions". Un motif nébuleux qui n’est pas sans rappeler les "sentences" prononcées jadis par la défunte "Commission permanente de discipline" du comité central du MPR Parti-Etat. Kalej n’a jamais été remplacé.

Depuis bientôt deux ans, la Gécamines est administrée par Albert Yuma Mulimbi qui porte le double casquette de PCA et de "CEO" de fait. C’est comme si le président de l’Assemblée nationale faisait fi de la séparation des pouvoirs en assumant également les fonctions de chef de l’exécutif. Il faut dire que Yuma n’est pas n’importe qui. Il fait partie des "hommes du Président". C’est un "intouchable".

A en croire les quatre activistes de la société civile, "la Gécamines se meurt d’une mort certaine si rien n’était fait pour la sauver in extremis". En guise de conclusion, ils préviennent : "Notre démarche ce jour vise à attirer votre attention sur l’effondrement inévitable de la Gécamines qui engagerait malheureusement votre responsabilité personnelle devant l’histoire et les générations futures et ternirait fort dangereusement l’image agréable que nous retenons de votre mandat"La lettre signée par : Ernest Chenge Mulubwe, Michel Banza Katolo, Jean-Jacques Muyombo Ngandu et Philémon Yav A Mukok.
 

Que pourrait faire le "pauvre" Matata Ponyo? Rien. "Il faut être un parfait naïf pour croire que les contrats miniers et autres accords de partenariat sont conclus au niveau du gouvernement alors que c’est la Présidence de la République qui régente ces matières...", glisse un analyste joint au téléphone à Lubumbashi.
B.A.W 
© Congoindépendant 2003-2016
 

Kinshasa doit se préparer : Crise financière internationale ; le pire est à venir

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Kinshasa doit se préparer : Crise financière internationale ; le pire est à venir

Le Potentiel, 10 février 2016
 
Le Fonds monétaire international (FMI) l’a prédit depuis avril 2015. Georges Soros, le magnat américain de la Bourse, vient de le confirmer dans un forum organisé la semaine dernière au Sri Lanka, en Asie. L’économie mondiale est à la dérive. Elle est au bord d’une crise financière bien plus fatale que celle de 2008. En RDC, les conséquences de cette contraction sont déjà visibles. Les recettes publiques s’effritent. Un arbitrage s’impose. Pourvu qu’il y ait une réelle volonté politique d’aller de l’avant.
 
L‘année 2016 ne sera pas facile à gérer, aussi bien sur le plan politique qu’économique. Si en politique, le dialogue peine à faire l’unanimité en vue d’un processus électoral apaisé, en économie, de mauvaises nouvelles s’accumulent. Le gouvernement a été le premier à tirer la sonnette d’alarme. La Banque centrale du Congo a emboité le pas en faisant part de mauvaises perspectives en 2016. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est de l’étranger que nous parvient de mauvaises prédictions sur un probable retournement de la situation économique mondiale qui pourrait être tout aussi fatale pour la République démocratique du Congo.
 
C’est Georges Soros, le milliardaire américain – le même qui a prédit la grande crise financière de 2008 – qui s’est chargé d’annoncer la mauvaise nouvelle depuis Sri Lanka, en Asie, où il participait jeudi dernier à un forum d’investisseurs. Ses prédictions sont apocalyptiques. Elles font état d’une détérioration de la situation qui pourrait déboucler sur une crise financière internationale d’une très forte amplitude. Georges Soros est sur les traces du Fonds monétaire international (FMI) qui présenté les mêmes craintes pour 2016.
 
La planète financière n’est pas à l’abri d’une nouvelle crise, prédisait le très réservé FMI dans son rapport sur la stabilité financière mondiale publié en avril 2015. Georges Soros est donc venu enfoncer une porte déjà entr’ouverte.
 
LES PAROLES PREMONITOIRES DE SOROS
 
Le spéculateur George Soros, qui avait tiré la sonnette d’alarme avant la crise de 2008, a estimé que tous les ingrédients d’une nouvelle dépression étaient réunis. « Quand je regarde les marchés financiers, je vois une situation sérieuse qui me rappelle la crise que nous avons eue en 2008 », a-t-il déclaré en indiquant que « Cela équivaut à une crise et nous en sommes au début ».
 
Selon lui, le danger viendrait de la Chine. Aussi met-il en garde : « La Chine a un très gros problème d’ajustement, de nombreux choix à faire et peut transférer ses problèmes au reste du monde en dévaluant sa monnaie et c’est ce qu’elle fait ». Le milliardaire américain a tout de suite demandé à ses employés de se montrer « très prudents» lors de leurs prochains placements financiers. C’est tout dire.
 
C’est qu’il y a vraisemblablement des nuages qui s’accumulent, annonçant de très très forts orages sur l’économie mondiale. Ces nuages font redouter le pire. Le tableau est sombre, bien plus sombre que personne ne sera laissé sur le trottoir. Tous ressentiront les secousses d’un tsunami économique dont des experts se réservent d’en estimer l’amplitude. L’on sait déjà, prédit-on, qu’elle sera bien plus élevée que celle de 2008.
 
Ce tableau sombre est complété par d’autres signaux, marqués par la chute de principales matières premières. Le baril du pétrole est à son plus bas. Il tourne autour de 30 Usd le baril. Le cuivre, principal produit d’exportation de la RDC, frôle la barre de 4.000 Usd la tonne métrique. Sans compter le cobalt, l’once d’or et d’autres matières premières. Si la chute du baril permet aux, pays consommateurs, comme la RDC, d’alléger leur facture énergétique, c’est néanmoins un indicateur du ralentissement de l’économie mondiale.
 
A ces alertes sur les marchés des matières premières s’ajoutent les difficultés pour les banques centrales de faire face à une nouvelle crise financière internationale. La plupart ont déjà épuisé toutes leurs cartouches pour soutenir la reprise économique et n’ont donc plus beaucoup de marge de manœuvre en cas de nouvelle crise. Tout est réuni pour une détonation financière à grande échelle. Ce qui devait, toutes choses restant égaies par ailleurs, aggraver la propagation d’une nouvelle crise financière à l’économie réelle.
 
LA RDC NE SERA PAS ÉPARGNÉE
 
Est-ce que la RDC est à l’abri de ce qui se profile à l’échelle mondiale ? Pas du tout. Dans une économie mondialisée, la RDC est un acteur comme tout autre. Rien ne devait l’épargner de la crise dont font part le FMI et Georges Soros. D’ailleurs, en RDC, les conséquences sont déjà visibles.
 
Compte tenu de l’ampleur de ce qui pourrait advenir à l’économie congolaise, le gouvernement a mis en place une batterie de 28 mesures urgentes pour contrer ces chocs exogènes. Il faut se rappeler qu’entre 2008 et 2010, les conséquences de la crise financière internationale avaient été dramatiques en RDC. Les réserves en devises du pays en avaient pris un sérieux coup. C’était finalement grâce aux interventions de ta BAD (Banque africaine de développement) et du FMI que la RDC avait pu refaire son matelas de devises. Si une autre crise financière internationale survenait, les partenaires extérieurs ne seraient pas en mesure de sauver la RDC. Car, tous seraient, à l’instar des Banques centrales occidentales, en situation de sous-liquidités. C’est ce que prédit Georges Soros.
 
La RDC doit donc se préparer au pire. Le gouvernement a eu raison d’aborder courageusement le sujet. Mais, il faut faire plus. Il ne suffit pas de se limiter à une litanie de mesures. Le plus important est de les mettre en exécution dans un contexte politique apaisé. Parce qu’« à court terme, nous serons tous morts », ironisait le brillant économiste britannique, John M. Keynes, il faut parer au plus pressé en mettant en place le plus rapidement possible un dispositif de riposte au niveau national.
 
Les régies financières devaient être la première cible. La DGDA, la DGI et la DGRAD, principales régies financières de la RDC, doivent être soumises à un régime drastique en vue de limiter le plus possible le coulage des recettes. Car, en 2016 – année électorale par excellence – l’effritement des recettes publiques consécutives à une contraction de l’économie mondiale pourrait servir de prétexte à un quelconque report des élections. Pour rappel, en 2011, soit trois ans après la sortie de la crise financière de 2008, la RDC est parvenue dans un contexte économique difficile à organiser des élections. Cinq ans plus tard, elle est en mesure de rééditer l’exploit. Pourvu qu’il y ait de part et d’autre une réelle volonté politique de libérer a machine électorale. LE POTENTIEL
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.

Le sénat américain préoccupé par les velléités dictatoriales en RDC: possibles sanctions contre régime Kabila en vue

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a se gâte pour Joseph Kabila — Le Comité des Affaires Etrangères du Sénat Américain a siégé aujourd'hui 10-02-2016 sur le dossier de la RD Congo.

Senateur Edward J. Markey
C'est ne plus une question de comment mais une question de temps. Tout est en place pour que le marteau tombe !
  1. Aujourd’hui, le full  Comité des Relations Etrangeres du Senat était en session et composé du Sénateur Jeff Flake (Arizona) ; Sénateur Ben Cardin(Maryland) ; Sénateur  Chris Coons(Delaware); Sénateur  Markey ; Sénateur  Tim Kaine(VA) ; Sénateur  Chris Murphy (Conn.) ; Sénateur  David Perdue (Georgia) ; Sénateur  Johnny Isakson(Georgia) ; Sénateur  Cory Gardner(Colorado).
  2. Les hautes personnalités interpellées étaient l’Envoyé Spéciale Thomas Perrillo ; l Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires Africaines, Honorable Linda Thomas-Greenfield ; le Human Right Watch
  3. Dans l’assistance on a noté la présence de l’Ambassadeur de la RDC à Washington, François Balumuene, qui a tout de suite demandé une audience auprès du Sénateur  Edward Markey.
  4. Voici la traduction de l’extrait vidéo en français :
SÉNATEUR EDWARD MARKEY :
Merci beaucoup monsieur le président, la semaine dernière, j’ai envoyé une lettre au Secrétaire Kerry exprimant ma profonde préoccupation concernant la situation en RDC. En particulier les tentatives du président Kabila de retarder les élections et de rester au pouvoir au-delà du délai fixé par la Constitution de la RDC.
Comme je l’ai écrit dans ma lettre, le président Kabila a joué un rôle important, dans le passé de la RDC, de la guerre à une stabilité relative. Mais, le même progrès est maintenant menacé, son intention apparente de défier la fondation constitutionnelle de son pays. Cette apparente tentative de subvertir la constitution semble faire partie d’une tendance croissante dans laquelle le gouvernement du président Kabila se sent libre de défier les lois de la RDC.
Nous l’avons vu fermer l’espace politique, répressions violentes, la fermeture de médias. Nous avons également vu suspension générale du gouvernement de visas de sortie pour les enfants adoptés — par le biais du système judiciaire de la RDC — par les familles américaines. Dans ma lettre j’ai souligné, la nécessité que vous puissiez persuader le président Kabila à aller de l’avant avec les élections présidentielles de la RDC, comme l’exige la Constitution. Je crois qu’il est essentiel que nous puissions clairement et sans équivoque communiquer les trois points suivants au président Kabila.
(1) il doit immédiatement, clairement et publiquement dire qu’il ne restera pas au pouvoir une fois que son mandat se termine cette année.
(2) A condition que les progrès sur le terrain vers une élection nationale libre et équitable cette année soit vérifiables, y compris mettre un terme aux efforts courants visant à fermer l’espace politique et réprimer la dissidence pacifique, les Etats-Unis et les partenaires internationaux vont aider à financer le processus électoral.
(3) S’il n’arrive pas à satisfaire les critères clairs qui lui obligent de tenir des élections libres et démocratiques cette année, alors les États-Unis et d’autres partenaires mettront en œuvre des sanctions ciblées sur lui et son entourage.
Pouvez-vous commenter sur quelles actions l’administration est en train d’anticiper dans le cas, il ne permet pas à aux élections libres et justes de se tenir ?
HONNORABLE THOMAS  PERRILLELO
Merci sénateur Markey, la lettre a été certainement reçue et nous remercions encore une fois l’attention placée sur [la région] des Grands Lacs. Ceci est le moment, et j’entends ceci tout le temps des Congolais, ils apprécient le sens que les yeux du monde entier sont tournés sur leur pays.
Je pense qu’il ya beaucoup de fierté lorsque nous parlons de notre propre politique sous le président Obama, en soulignant la constitution et les conditions de termes limites. La réalité est que cela est la constitution de peuple congolais. C’est leur décision massivement de soutenir la limite de mandats ; c’est leur position qu’ils soutiennent leur propre constitution et qu’ouvrent l’espace politique et le pluralisme. Et je pense qu’ils voient cela avec beaucoup de fierté sur quelque chose qui a été forgé sur une période très difficile et brutale de plusieurs guerres et la souffrance. Et je pense que le désir en ce moment est de ne pas être pour ou contre une personne, mais d’être pour un avenir meilleur et une meilleure constitution ; et je pense qu’il ya une forte appréciation que les États-Unis a été là pour soutenir le peuple congolais et sa sincérité sur l’espace constitutionnel.
Comme l’a souligné le secrétaire d’Etat adjoint Greenfield, nous avons poursuivi une variété d’incitations positives et négatives et en regardant la situation de la RDC et en communiquant clairement et en avance qu’il y aura des conséquences, si certaines mesures sont prises pour saper la démocratie et saper la sécurité. Nous avons vu la volonté du gouvernement américain de le faire au Burundi, en sanctionnant à la fois les membres du gouvernement pour des actes d’oppression et ainsi que les membres de l’opposition.
Dans le cas de la RDC, comme je le disais, nous avons déjà l’ordre exécutif 13671 qui nous donne la possibilité de tenir compte de ces actions.
L’espoir est toujours ceci va être une occasion historique où le gouvernement et l’opposition et d’autres de trouver un moyen de se réunir pour déterminer la voie à suivre. Mais les enjeux sont si élevés en termes de souffrance humaine potentielle, mais aussi la composante régionale inévitable de par la dynamique de la RDC. Nous voulons autant que nous pouvons, avant que cala ne devienne une crise.
SENATEUR EDWARD MARKEY:
Ma préoccupation est qu’il est évident que Kabila le fait malgré qu’il comprenne à quel point les États-Unis vont s’abattre sur lui et ses acolytes. Sur lui personnellement ; sur ses acolytes personnellement pour que lui devienne un symbole de reproche internationalEt, que nous avons un plan en place qu’il comprend clairement qui sera imposée sur lui et que nous ne resterons pas sur la ligne de touche sur cette question.
En Mars 2015, 400 corps ont été retrouvés enterrés dans une partie rurale du pays. Le Human Right Watch a suggéré que certains des corps étaient ceux des individus qui étaient morts lors de protestation antigouvernementale sur une proposition visant à retarder les élections présidentielles de 2016.
Les deux stations de télévision qui ont été fermées appartiennent à un ancien gouverneur de la province du Katanga qui est connu comme un opposant politique fort du gouvernement. Et donc, il y a une progression claire en ce qui concerne ce qui se passe dans ce pays. Il y a une longue histoire malheureuse dans ce pays. Est-ce que les Etats Unis se sont engagés à prendre une action forte dans le cas que Kabila continue en fait dans la voie où il progresse ?
HONORABLE LINDA THOMAS- GREENFIELD:
Absolument sénateur nous sommes engages. Nous avons utilisé tous les leviers diplomatiques au plus haut niveau pour faire comprendre à Kabila l’importance pour lui de se mettre de côté. Il est inhabituel qu’il reçoive un appel du président [Obama] ; il a obtenu la visite du Secrétaire [d'Etat Kerry]. Nous l’encourageons à prendre la bonne décision et nous espérons qu’il prendra la bonne décision.
La conséquence de lui pour prendre une mauvaise décision ; les conséquences horribles de lui de prendre la mauvaise décision sont l’impact que cela aura sur son peuple. Et lui, diriger un pays qui est entrain implose autour de lui. Avoir une telle situation se produire en RDC est beaucoup plus grand que nous avons se passe au Burundi. Voilà donc la plus grande conséquence.
Mais en termes d’utilisation des outils à notre disposition pour appliquer des sanctions, il n’y a aucune hésitation à le faire. Je pense que la chose importante est d’obtenir le support des autres dans la région pour nous soutenir dans cet effort. Cela est quelque chose sur laquelle nous travaillons également. Le Président Kabila a déjà un héritage. Il a gardé ce pays relativement pacifique au cours des dernières années. Cet héritage va être perdu. Sa réputation sera perdue, s’il ne quitte pas gracieusement le pouvoir et laisser son pays progresser dans la voie de la démocratie.
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François Hollande passe au sérum de vérité de L'Express

ACTU Radio OKAPI

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Radiookapi.net : 15 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 12 Feb 2016 11:43 AM PST
La garde de la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La prison militaire de Ndolo,  à Kinshasa, est dotée d’une infirmerie. Construite sur fonds de la Monusco, cette infrastructure a  été remise, vendredi 12 février, au secrétariat général du ministère de la Défense nationale.

Une initiative saluée par tous les partenaires, à savoir: la Monusco, le ministère de la Défense et les détenus.

Tous ont reconnu que cette infirmerie permettra d’améliorer la prise en charge médicale des prisonniers militaires et autres.
 
Posted: 12 Feb 2016 10:53 AM PST
Germain Kambinga, ministre de l’Industrie de la RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Vingt Congolais ont reçu, vendredi 12 février, le Grand prix d’innovation industrielle du chef de l’Etat Joseph Kabila, au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa.

Institué par le ministère de l’Industrie avec l’appui du Fonds de promotion de l’industrie (FPI), ce prix entend promouvoir des initiatives en matière de création d’industries à travers le pays.

C’est à ce titre que le ministère de l’Industrie se propose de promouvoir et d’encadrer les projets industriels innovants.
 
Posted: 12 Feb 2016 09:19 AM PST
Des habitations abonnées à cause des eaux de la pluie qui font déborder la rivière Yolo vers la 1ère Rue résidentielle dans la commune de Limete à Kinshasa, le 04/12/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Près de deux cents maisons se sont  écroulées, à la suite des pluies diluviennes à Kashobwe localité située à près à 250 km de Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga.

Selon la Ligue nationale et paysanne pour les droits de l’homme, (LINAPEDHO), ces chiffres pourraient s’alourdir, car les pluies continuent à tomber depuis le début du mois du février dans cette cité.
 
Posted: 12 Feb 2016 09:04 AM PST
Un enfant soldat photographié le 6 janvier 2015 à Aveba, dans la Province Orientale de la RDC. Photo MONUSCO/Abel Kavanagh

Le représentant de  la section protection de l’enfant de la Munusco à  Beni  a indiqué avoir documenté  au cours de l’année 2015 vingt-trois cas d’enfants-soldats tués, dix-sept cas d’enfants recrutés puis sortis des groupes armés, dix-huit autres enlevés  par les ADF ainsi que douze cas de violences sexuelles sur mineurs.
 
Posted: 12 Feb 2016 08:44 AM PST
En avant-plan, une électrice entrain de voter le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands lacs, Thomas Perriello soutient que «les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici fin 2016 sont d’ordre politiques et non pas techniques». Il l’a dit, mercredi 10 février, au cours de son discours devant la commission sénatoriale américaine des affaires étrangères:

 
 
Posted: 12 Feb 2016 08:43 AM PST
Le chef de la Monusco, Maman Sambo Sidikou, s’exprime au cours de la réunion ministérielle du Cadre de coopération pour la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs à Addis Abeba (Ethiopie). Photo MONUSCO/Orlando Bama
 
Posted: 12 Feb 2016 08:19 AM PST
Ex-enfant soldat, Junior Nzita Nsuami/Ph. Droits Tiers.

Le commissariat provincial de Tanganyika en collaboration avec  les représentants de la Monusco et de l’Unicef a installé mercredi 10 février lors d’une cérémonie officielle à Kalemie le groupe technique du travail conjoint (GTTC) pour la province du Tanganyika, une structure dont la mission est de lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les groupes armés et les services de sécurité dans la province de Tanganyika, ont indiqué des sources locales.
 
Posted: 12 Feb 2016 04:02 AM PST
Un bateau flotte sur la rivière Oubangi en remorquant des barges. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les opérateurs économiques de la ville de Bumba, poumon économique de la province de la Mongala, alertent sur le risque de l’enclavement de ce centre économique. Selon Omer Makundu, président de la Fédération des Entreprises du Congo (Fec) à Bumba, les érosions qui ont rongé à plusieurs endroits l’avenue de la berge et ne permettent plus aux bateaux cargos d’accoster normalement.  
 
Posted: 12 Feb 2016 03:43 AM PST
Champ de maniocs de l’industrie agropastorale de Bukanga Lonzo en RDC dans la province du Bandundu le 5/03/2015 lors de la première récolte lancée par le Président Joseph Kabila. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Cent quarante travailleurs du centre agro-industriel de Bukanga Lonzo ont été licenciés mercredi 10 février et renvoyés au chômage. Ils font partie de deux-cents vingt-huit journaliers qui ont déclenché un mouvement de grève il y a une semaine, pour revendiquer l’obtention des contrats stables.
 
Posted: 12 Feb 2016 03:04 AM PST
Des enfants dans une carrière minière au nord du Katanga. Ph. François X. Mybe

Les statistiques en matière de la lutte contre la fraude minière ont connu une évolution positive en RDC ces dernières années, a déclaré jeudi 11 février à Kinshasa au cours d’une conférence de presse, Me Pascal Nyembo, coordonnateur de la Commission nationale de lutte contre la fraude minière.

Il a noté qu’en 2008, la RDC exportait 12 à 22 kg d’or par an de l’exploitation artisanale, alors qu’à ce jour, cette exportation est passée à 600 kg.
 
Posted: 12 Feb 2016 02:28 AM PST
Edem Kodjo, lors de la clôture du forum national sur le rôle de l'Etat ce 24/06/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
Posted: 12 Feb 2016 01:41 AM PST

Un enfant soldat photographié le 6 janvier 2015 à Aveba, dans la Province Orientale de la RDC. Photo MONUSCO/Abel Kavanagh

La communauté internationale célèbre ce vendredi 12 février la journée internationale des enfants-soldats. En RDC, l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance soutient les organisations qui militent pour la démobilisation et la réinsertion sociale des enfants enrôlés dans les forces et groupes armés. Reportage
 
Posted: 12 Feb 2016 01:10 AM PST
Fréderic Boyenga, auteur du livre Comment sortir de l’impasse politique pour relancer et achever le processus démocratique et électoral.Radio Okapi/Ph. Innocent Olenga.

Dans un livre récemment publié sous forme de réflexion et intitulé Comment sortir de l’impasse politique pour relancer et achever le processus démocratique et électoral, Fréderic Boyenga Bofala propose son plan d’action pour «débloquer de manière responsable la situation politique en RDC».
 
Posted: 11 Feb 2016 10:02 PM PST
Bruno Mavungu, secrétaire national de l’UDPS le 13/04/2015 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue de presse du vendredi 12 janvier 2016



Les journaux kinois exploitent principalement la réaction de l’UDPS sur la journée ville morte décrétée par le G7, la dynamique de l’opposition et le front anti-dialogue. Les réactions des partis politiques à la publication du calendrier de l’élection des gouverneurs de nouvelles provinces continuent d’arriver.

 
 
Posted: 11 Feb 2016 12:31 PM PST
Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité présidentielle. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Majorité présidentielle (MP) est prête à participer aux travaux du comité préparatoire du dialogue national annoncépar le chef de l’Etat.

C’est ce qu’a déclaré jeudi 11 février à Kinshasa son secrétaire général, Aubin Minaku, à la fin d’une réunion du bureau politique de cette plateforme qui soutient Joseph Kabila.

LE CONGO CRI AU SECOURS!

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https://www.facebook.com/Congosolutionmutimedia/videos/797145820374333/



CONSTITUTION DE LA RDC

Article 69

"Le Président de la République est le Chef de l'Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l'unité nationale..."



Article 74
Le Chef de l'Etat promet, entre autre 

«... de sauvegarder l'unité nationale; - de ne me laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine; - de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix; - de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées.»

Monde, sois le témoin des Congolais. Cieux, soyez leur secours.

- Qui est le premier ennemi des Congolais?
- Qui tue les Congolais?
- Qui divise les Congolais?
- Pour quoi avoir un Chef de l'Etat si son rôle est de tuer ceux qu'il est sensé protéger?
- Pourquoi avoir un gouvernement si sa mission est d'anéantir ses gouvernés/
- La Police, l'armée...les congolais disposent-ils des deux? Si oui, quelle est leur mission?

BE THE JUDGE!

Thomas Perriello: "Les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici fin 2016 sont d’ordre politiques"

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En avant-plan, une électrice entrain de voter le 28/11/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
L’envoyé spécial des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands lacs, Thomas Perriello soutient que «les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici fin 2016 sont d’ordre politiques et non pas techniques». Il l’a dit, mercredi 10 février, au cours de son discours devant la commission sénatoriale américaine des affaires étrangères:
 
«Les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l’espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila n’ait l’intention de s’accrocher au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel qui s’achève en décembre».
 
Le diplomate américain a redouté la crise politique qui se profile en RDC alors que le pays ne parvient pas à se préparer aux élections présidentielle et législatives de novembre prochain.
D’après lui, une confrontation entre le président Kabila et ceux qui réclament des élections opportunes et crédibles n’est pas inévitable mais est de plus en plus probable à mesure que le pays se rapproche de l’échéance électorale fixée par la Constitution.
Thomas Perriello est d'avis que si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l’ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce qui se passe dans ce pays voisin.
L’émissaire de Washington a estimé que le gouvernement congolais n’a pas encore franchi le «point de non-retour» et des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles.
Thomas Perriello a également exprimé la volonté des Etats-Unis d’Amérique de travailler en étroite collaboration avec la Monusco, l’Union africaine et autres partenaires en vue de parer aux éventuels troubles en RDC.
Il s’inquiète par ailleurs de l’intensification systématique de la répression et de la réduction de l’espace politique.
«Le gouvernement de la RDC a détenu à plusieurs reprises des membres de l’opposition et de jeunes militants, assimilant publiquement l’opposition à des ennemis d’État, fermant des organes de presse et dispersant des manifestations pacifiques», a poursuivi le diplomate américain.
Cliquez ici pour lire en intégralité le discours de Thomas Perriello.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

RDC: quand les congolais contestent l'attribution des jeeps 4x4 aux joueurs de l'équipe nationale championne de Chan 2016

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Photo de Jean-jacques Mbungani.
Jean-jacques Mbungani
Footballeur et soldat: Récompenses à deux vitesses en RDC.
Les congolais ont assisté ce mardi 9 février 2016, au scandaleux théâtre de remise des cadeaux et véhicules 4x4 aux léopards de la RDC après leur victoire sans appel contre l'équipe nationale malienne lors de la phase finale de CHAN 2016 à Kigali. Loin de moi, l'idée de contester cette marque de reconnaissance à nos héros d'un jour mais hérauts universels depuis 1974. Néanmoins des graves inquiétudes traversent mon esprit et également ceux de bon nombre de nos compatriotes quand à la considération certes légitime accordée à nos joueurs alors qu'en aucun moment, le chef de l'état a gratifié les soldats et policiers congolais qui au risque de leurs vies, se sacrifient pour défendre notre mère-patrie. Je pense tout particulièrement aux vaillants militaires qui ont fait échouer les entreprises meurtrières des M23 à l'est de la République.
Jamais, leur salaire n'a atteint le seuil minimal acceptable pour une vie descente. Au contraire, toutes autorités de l'état et même des civiles utilisent ces militaires et policiers pour des taches diverses et souvent futiles.
Point n'est besoin d'offrir des cadeaux en argents et véhicules à nos joueurs, il suffit de mieux organiser leurs paies mensuelles et les conditions de leurs expansions footballistiques. Je condamne avec la dernière énergie cette récupération politique de la victoire des léopards car, elle ne cadre pas avec l'éthique et la hauteur que devraient revêtir tout homme politique digne de ce non. Ouf, j'oubliais que même après autant d'années au pouvoir, l'éducation de base qui est le socle de la vie, ne s'acquiert pas en un clic. Parole de scout.
Vite l'alternance venir à grand pas déboulonner l'incivisme au sommet de nos institutions.

ACTU : STARDUCONGO.COM

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Sr Marie Misamu

RD Congo

Musique chrétienne: décès à Kinshasa de la chanteuse Marie Misamu

Emergence - Tombwa, une nouvelle référence dans la presse africaine

Live

Emergence - Tombwa, une nouvelle référence dans la presse africaine

Maghreb

"Manos Limpios" porte l'estocade aux algéro-polisariens

François Luambo

Rétrospective

François Luambo "Franco". 1955 : Son tout premier grand témoignage enregistré -

L’Organisation citoyenne pour le changement dit non au dialogue politique de Mr Joseph Kabila

RD Politique

L’Organisation citoyenne pour le changement dit non au dialogue politique de Mr Joseph Kabila

Intégralité de la déposition de Thomas Perriello devant la commission sénatoriale des affaires étrangères sur la politique des USA pour la région des Grands Lacs

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AMBASSADE DES ETATS-UNIS KINSHASA.CONGO Date: Le 12 février 2016 De: La Section des Affaires Publiques Email : KinshasaPress@state.gov Site Internet: http://kinshasa.usembassy.gov

Sujet: Déposition de Thomas Perriello, Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs d’Afrique, devant la Commission sénatoriale des affaires étrangères La politique des États-Unis en Afrique centrale: L’impératif de la bonne gouvernance Le 10 février 2016 (Extraits du texte dans sa version précédant la déposition) […] Pour les populations des Grands Lacs d’Afrique, 2016 est une année historique. Pour les États-Unis, cette année correspond au bilan de deux décennies d’investissement bipartite dans la stabilité, la démocratie, la prévention des atrocités et la prospérité partagée dans la région. Malheureusement, nous constatons plusieurs évolutions régionales troublantes – la fermeture de l’espace politique, l’escalade des conflits et des dirigeants déterminés à rester au pouvoir au-delà des limites de mandat constitutionnelles. Pourtant, nous constatons également que les populations de la région sont toujours aussi engagées en faveur de la paix, de l’État de droit et qu’elles souhaitent bâtir un avenir très différent de leur passé. Un défi crucial pour le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC) et le Burundi au cours de l’année prochaine sera de savoir si leurs dirigeants renforceront ou mineront leurs propres parcours démocratiques. Les enjeux sont élevés car, comme nous l’avons vu au Burundi, lorsque des dirigeants prennent des mesures qui anéantissent les progrès démocratiques, il existe un risque d’instabilité et de conflit. Dans chacun de ces pays, les citoyens ont invariablement réclamé un système de gouvernement démocratique et mis en place des constitutions fixant des limites au mandat présidentiel afin d’assurer des passations de pouvoir régulières au moyen d’élections libres, équitables et crédibles. Notre soutien aux démocraties de par le monde demeure un principe fondamental de la politique américaine, reposant sur notre ferme conviction que les démocraties et l’État de droit offrent le meilleur fondement à long terme de la stabilité, de la dignité et de la prospérité. Pour réussir, les démocraties exigent le respect des droits de l’homme, la liberté de la presse, la primauté du droit et la capacité des citoyens à s’organiser pacifiquement et à exprimer leurs divergences de vues. Elles nécessitent aussi des passations de pouvoir pacifiques entre dirigeants élus. Il s’agit là de principes universels et leur rôle dans notre stratégie des Grands Lacs est essentiel. Sur l’ensemble du continent, les sondages révèlent un soutien sans réserves en faveur des limitations de mandat et des transitions démocratiques contre le leadership sclérosant d’une poignée d’« hommes forts ». La moitié des Africains a moins de 25 ans et, lors de mes voyages dans la région, j’ai pu percevoir leur désir d’une meilleure gouvernance et d’institutions démocratiques responsables. Un jeune de cette région me l’a affirmé : « Les jeunes comme moi ne se fient pas à notre prochain dirigeant. Nous nous fions à la promesse qu’il y aura un prochain dirigeant. » Certes, un avenir bien plus prometteur est à portée mais, à l’instar de tant de jeunes de la région des Grands Lacs, nous voyons aussi qu’il y a lieu de s’inquiéter. Les citoyens et les dirigeants de ces pays doivent saisir cette occasion historique pour mettre leurs pays sur une voie positive. Les États-Unis, la région et la communauté internationale soutiendront ces efforts, mais au bout du compte ce seront les populations des Grands Lacs qui détermineront l’avenir de leurs pays. Le Burundi, une mise en garde pour la région La dégradation de la crise au Burundi constitue une mise en garde contre les conséquences à prévoir lorsqu’un dirigeant s’accroche au pouvoir au détriment des fondements de son pays qui garantissent la stabilité et la cohésion sociale. Depuis la décision controversée du président Nkurunziza en avril 2015 de briguer un troisième mandat, le Burundi a sombré dans la violence et dans une extrême précarité, avec notamment des assassinats et des représailles contre des responsables du gouvernement, des membres des partis d’opposition et des représentants de la société civile. Les conflits mineurs sont devenus la norme, associés à des flambées de violence de la part des éléments de l’opposition armée comme des services de sécurité burundais. En particulier, au moins 87 personnes – mais probablement plusieurs centaines – auraient été tuées les 11 et 12 décembre lorsque des membres de l’opposition ont attaqué une série d’installations militaires, attaque qui a donné lieu à des mesures de répression prolongées de la part des forces gouvernementales, notamment des arrestations et des assassinats en pleine rue. Ces violences ont entraîné un exode massif des Burundais. Plus de 240 000 d’entre eux ont déjà fui le pays, avec encore plus de 200 départs par jour. Beaucoup d’autres voudraient fuir le pays, mais ils sont bloqués par les forces de sécurité burundaises et les milices de jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure. À l’intérieur du pays, la pauvreté omniprésente, l’insécurité alimentaire chronique et les rumeurs d’une recrudescence des tensions ethniques et des craintes viennent aggraver une crise humanitaire déjà épouvantable. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) et d’autres sources internationales crédibles ont signalé de graves violations des droits de l’homme par les forces de sécurité burundaises – notamment des charniers, des viols et des tortures. […] L’absence d’une force de protection civile et les craintes croissantes de violations généralisées des droits de l’homme soulignent combien il est urgent de déployer davantage d’observateurs des droits de l’homme et de restaurer l’espace politique et la liberté de la presse. Le gouvernement burundais a fermé presque tous les organes de presse et chassé la grande majorité des journalistes indépendants et des militants de la société civile dans un effort visant à réduire au minimum les témoins sur le terrain. […] Le département d’État travaille en étroite collaboration avec d’autres ministères et avec la Maison-Blanche afin de s’assurer que nous faisons tout notre possible pour répondre à la crise humanitaire et soutenir les efforts régionaux en vue d’une solution politique. Par ailleurs, nous œuvrons étroitement avec l’Union européenne pour maximiser les pressions sur le gouvernement burundais au moyen de sanctions ciblées et de réductions de l’aide. […] Nos priorités consistent toujours à faire pression sur toutes les parties en présence pour qu’elles s’abstiennent de nouvelles violences, qu’elles s’engagent dans un dialogue à plein temps sous médiation régionale et soutiennent les plans d’urgence actuellement mis en place par l’Union africaine et les Nations unies. Avec la signature et la mise en œuvre des accords d’Arusha, le Burundi a incarné pendant une décennie la réussite de la réconciliation d’après-conflit. Nous continuons à croire que le maintien des principes d’Arusha est essentiel au rétablissement de la stabilité et de la prospérité dans le pays. […] République démocratique du Congo : un risque accru de confrontation politique Si le Burundi constitue une mise en garde, la RDC est le pays qui conserve les meilleures chances d’appliquer ces leçons pour assurer la première passation de pouvoir démocratique et pacifique de son histoire. Une crise politique se profile alors que la RDC se prépare – ou plutôt ne parvient pas à se préparer – aux élections historiques de novembre prochain. L’année à venir déterminera si la RDC tirera profit des gains importants de la décennie précédente et de son rôle de pays le plus démocratiquement ouvert de la région, ou si elle déviera de son cap en risquant de sombrer à nouveau dans le conflit et le sous-développement. Si la RDC choisit la voie prise par le Burundi, l’ampleur des souffrances humaines pourrait éclipser ce que nous avons vu dans ce pays voisin. Une confrontation entre le président Kabila et ceux qui réclament des élections opportunes et crédibles n’est pas inévitable mais est de plus en plus probable à mesure que le pays se rapproche de l’échéance électorale fixée par la Constitution. Les efforts déployés par le gouvernement Kabila pour fermer l’espace civique et reporter le début des préparatifs de scrutin font craindre que Kabila n’ait l’intention de s’accrocher au pouvoir au-delà de son mandat constitutionnel, qui s’achève en décembre. Heureusement, le gouvernement n’a pas encore franchi le « point de non-retour » et des élections opportunes et crédibles conformes à la Constitution de la RDC sont encore possibles. Les obstacles majeurs à la tenue d’élections d’ici la fin de l’année 2016 sont d’ordre politique et non pas technique. Si les défis logistiques et techniques ne sont pas négligeables, notamment la nécessité de mettre à jour les listes électorales, ils peuvent en fin de compte être résolus pourvu que le gouvernement et les autres parties s’engagent à organiser des élections opportunes et crédibles. […] À nos inquiétudes viennent s’ajouter l’intensification systématique de la répression et la réduction de l’espace politique qui se sont produites en 2015. Le gouvernement de la RDC a détenu à plusieurs reprises des membres de l’opposition et de jeunes militants, assimilant publiquement l’opposition à des ennemis d’État, fermant des organes de presse et dispersant des manifestations pacifiques. Le 19 janvier, les forces de sécurité de tout le pays ont empêché par la force les fidèles de se rassembler dans l’enceinte des églises pour assister aux offices, menaçant les prêtres, confisquant les téléphones portables et procédant à des arrestations. Tandis que nous soutenons les efforts déployés par l’Union africaine en vue de négocier une issue constitutionnelle pacifique avec le gouvernement de la RDC et les groupes de l’opposition, nous œuvrons également pour nous assurer que toute protestation est pacifique et que toute protestation pacifique n’est pas matée avec une force répressive comparable à celle qui a déstabilisé le Burundi. […] […] Étant donné le risque d’importantes violences en RDC, nous travaillerons en étroite collaboration avec la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), en particulier jusqu’au renouvellement de mandat en mars. Nous œuvrerons également avec l’UA, les partenaires régionaux et d’autres alliés en vue de soutenir les efforts de la MONUSCO visant à atténuer les troubles en RDC et de s’assurer que la région est prête à prévenir tout impact régional négatif. Le Rwanda et l’absence de pluralité d’opinion Pour terminer, j’aimerais parler des divers aspects de notre relation avec le Rwanda. Le Rwanda est un participant majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde : il a détaché des soldats de la paix en République centrafricaine, au Darfour, au Soudan et au Soudan du Sud tandis que l’Unité de police constituée rwandaise fait partie de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti. Le pays a également accompli des progrès considérables sur la voie de l’éradication de la pauvreté tout en améliorant ses systèmes sanitaire et scolaire depuis le génocide catastrophique de 1994. Les Rwandais ont par ailleurs effectué d’immenses avancées en matière de réduction des violences sexuelles et de la traite des personnes. Le pays compte aussi le plus fort pourcentage de femmes parlementaires au monde. Notre assistance et notre partenariat avec le Rwanda ont largement contribué à l’acquisition de ces avantages par la population. Tout en travaillant avec le Rwanda à l’accroissement de ces bénéfices, nous nous inquiétons depuis longtemps et de plus en plus de l’orientation démocratique du pays et de son bilan en matière de droits humains. Nous craignons qu’avec le temps, si l’on ne remédie pas aux faiblesses du pays dans ces domaines, les progrès accomplis dans le secteur du développement économique ne s’en trouvent amoindris. Par exemple, le gouvernement rwandais a harcelé, emprisonné voire, selon certains, assassiné des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et d’autres personnes considérées comme une menace pour les autorités au Rwanda et à l’étranger. Les efforts déployés par le gouvernement rwandais pour faire systématiquement taire l’opposition et les critiques à l’intérieur du pays menacent le pluralisme politique et l’espace civique, indispensables à la solidité des institutions démocratiques, au dynamisme de l’économie et à la stabilité sur le long terme. Très récemment, nous avons assisté à une convergence de ces tendances lors du processus référendaire précipité qui, en fin d’année dernière, a conduit à l’adoption des amendements à la Constitution permettant au président Kagame de prolonger son mandat de 17 ans. Le président Kagame a ensuite annoncé dans son adresse du Nouvel An à la nation son intention de briguer un troisième mandat en 2017. Comme l’indiquent les rapports annuels sur les droits de l’homme du département d’État, les autorités rwandaises ont limité la liberté d’expression et les libertés de la presse, intimidant et arrêtant les journalistes qui exprimaient des critiques à l’encontre du gouvernement. Les ONG peinent à obtenir leur immatriculation en raison de lourdeurs bureaucratiques et des modalités de renouvellement de leur enregistrement. Les instances au pouvoir restreignent la formation de partis d’opposition, ce qui fait qu’il n’en existe qu’un seul, très faible. Les États-Unis se sont engagés à accroître leurs investissements et leurs relations commerciales avec le Rwanda et, plus largement, sa région. Toutefois, les milieux d’affaires internationaux recherchent des partenaires stables et fiables, et la confiance des investisseurs à long terme repose sur la force et la solidité d’institutions démocratiques aptes à vivre des passations de pouvoir pacifiques. [...] Nous sommes également préoccupés par des rapports faisant état d’une amorce de comportement déstabilisant du Rwanda vis-à-vis de la crise au Burundi. Des sources crédibles dénoncent le recrutement de réfugiés burundais à l’intérieur des camps situés au Rwanda pour des attaques armées menées par l’opposition armée burundaise contre le gouvernement du Burundi. J’ai rencontré dernièrement trois anciens enfants soldats burundais en RDC qui m’ont déclaré avoir été recrutés dans des camps de réfugiés rwandais, entraînés en partie par des Rwandais, puis amenés en RDC où ils transitaient avant d’aller combattre au Burundi. Nous avons appelé le gouvernement rwandais à enquêter sur ces rapports, à faire respecter le caractère purement civil des camps de réfugiés et à demander des comptes aux auteurs d’actes illégaux. Toute tentative de recrutement de combattants, enfants ou adultes, dans les camps de réfugiés est totalement inacceptable. Nous avons par ailleurs clairement signifié que toute personne apportant un soutien matériel à un individu déjà visé par des sanctions américaines s’exposait elle-même à ces sanctions. Nos relations avec le Rwanda tiennent compte à juste titre des progrès considérables accomplis par le pays en matière de développement et de ses contributions au maintien de la paix, mais elles sont aussi de plus en plus pondérées par nos préoccupations concernant les droits civiques et humains ainsi que les principes de la démocratie. [...] Nous prions instamment le gouvernement rwandais d’autoriser l’exercice plein et entier des droits de l’homme et des libertés fondamentales, notamment les libertés de réunion pacifique, d’association et d’expression, alors même que le Rwanda connaîtra des élections locales cette année, un scrutin présidentiel en 2017 et des élections législatives en 2018. Si de nombreuses évolutions dans la région sont source d’inquiétudes – en particulier la fermeture de l’espace politique et l’affaiblissement des constitutions – nous constatons que dans tous ces pays des gens continuent à se définir en fonction des promesses d’avenir de la région, et non des personnalités et tensions ethniques du passé. Ils partagent l’opinion du président Obama qui pense que l’avenir de l’Afrique repose non pas sur la force des hommes mais sur la solidité des institutions. Nous conservons l’espoir que 2016 constituera une année majeure pour les habitants des Grands Lacs dans leur avancée sur cette voie.

ENCOURAGEMENT AU SENAT AMERICAIN POUR UNE SOLUTION A LA CRISE ELECTORALE CONGOLAISE : ‘’ Maintenir la pression pour le respect de la constitution de la rd CONGO’’

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ENCOURAGEMENT AU SENAT AMERICAIN  POUR UNE SOLUTION A LA CRISE ELECTORALE CONGOLAISE :
‘’ Maintenir la pression pour le respect de la constitution de la rd CONGO’’

C’est le contraire qui pouvait étonner ! Qu’aujourd’hui le sénat américain se penche sur la crise politique congolaise et envisage même la possibilité de la prise des sanctions ciblées à l’encontre du régime de Joseph Kabila, cela n’est que la conséquence logique d’une gestion calamiteuse de ce pays par le régime politique au pouvoir. Il y a bien plus longtemps que ces mesures auraient pu être prises au niveau de la communauté internationale afin de sauver ce qui reste encore de ce pays aujourd’hui au bord du gouffre.

Avec plus de 8 millions de morts enregistrés depuis l’avènement du pouvoir du clan politique Kabila, il y a bien longtemps que cette communauté internationale aurait pu se pencher sur le drame congolais. De peur d’être poursuivie demain pour non assistance à personnes en danger, les sénateurs américains ont bien fait de se pencher enfin sur le triste sort de la RD Congo.

Les traits caractéristiques du régime politique Kabila sont connus de tous, en dépit de la fausse image que distille la presse à sa solde et à verser au compte de la simple propagande politique : assassinats politiques, corruption à grande échelle, intimidation de tout celui qui s’oppose à son régime, malversation financière, surfacturation de marchés publics, restriction de l’espace de libertés et de l’exercice des droits fondamentaux, confiscation de tous les pouvoirs au profit d’un seul individu et de sa famille politique, tentative de la pérennisation du régime politique en place, liquidation d’une vraie armée nationaliste et patriotique, mise en place de milices inféodées au régime, paupérisation de la population au profit de l’enrichissement illicite des apparatchiks… le chapelet est bien long et l’égrainer nous ferait perdre du temps car étant un secret de polichinelle.

Ayant disposé de la majorité absolue dans les deux chambres du parlement durant toutes ses deux législatures, le régime politique de Joseph Kabila a donné la preuve de son incapacité à apporter au peuple congolais la paix et le bonheur tant recherché. Régime politique de terreur, le pouvoir politique en place dont le mandat arrive à son terme à la fin de cette année 2016, Joseph Kabila est sensé de ne plus se représenter aux futures élections présidentielles fixées constitutionnellement au 27 novembre de la même année et avec passation du pouvoir à son successeur quelques 23 jours après, soit le 20 décembre 2016. Mais quand on analyse sans passion le déroulement du processus devant conduire à ces échéances électorales, il ne souffre d’aucun doute que tout le décor macabre est posé afin d’assurer le maintien au pouvoir de Joseph Kabila au-delà de délais constitutionnels !

Etant donné que la grande majorité du peuple congolais organisée notamment au sein des partis politiques, de structures de la société civile, des organes de la presse indépendante, des églises libres et basées sur le partage équitable du revenu national, s’est prononcée pour le strict respect des délais constitutionnels et de l’alternance politique au sommet de l’Etat, la cruauté politique de ce régime va encore occasionner davantage l’écoulement du sang humain. Kinshasa s’est surarmée ce dernier temps et toutes les chaînes télé inféodées au pouvoir passent en boucle le dispositif répressif de manifestations publiques afin d’intimider le peuple qui n’hésitera pas à descendre dans la rue le moment venu. Il n’est un secret pour personne que le peuple congolais ne se fera pas prier désormais pour exiger la tenue des élections présidentielles dans les délais légaux et la non présentation d’une 3ème candidature du président Joseph Kabila au sommet de l’Etat.

Certainement que cette pression du sénat américain est d’un grand apport pour éviter de nouveaux autant de sacrifices en RD CONGO. Longtemps entretenu et porté au dos par la communauté internationale, Joseph Kabila n’a aucunement la volonté politique de respecter la constitution de son pays. Il connaît mieux la versatilité de cette minable classe politique congolaise et son attachement à la vie facile. 
Et il est grand temps que celle-ci change enfin son fusil d’épaule et encourage désormais la bonne gouvernance et l’alternance au sommet de ce géant africain aux pieds d’argile ! Continué à hésiter et à soutenir le mal va aider les forces intégristes musulmanes et terroristes à attirer vers son juron toutes ces masses congolaises désœuvrées.   Il y a trop de mécontentements sociaux en RDC.  C’est le moment idoine de donner la preuve du bien fondé du discours célèbre du président Bararck Obama à Accra au Ghana qui a suscité tant d’espoir sur le continent africain. Encourager les institutions politiques fortes que de pouvoirs politiques forts, tel a été en substance le contenu du discours de Barack sur les terres africaines.

Ce dont le peuple congolais a majoritairement besoin aujourd’hui c’est une alternance paisible au sommet de l’Etat et qui passe par la tenue des élections réellement libres, démocratiques et transparentes.  Se maintenir au pouvoir par défis et au moyen de la force et de la corruption n’augure pas de lendemains meilleurs en RD CONGO.

Le peuple kinois l’a su bien l’exprimer ce weekend dernier en manifestant sa joie dans la rue à la suite de la qualification de l’équipe nationale au CHAN à Kigali. Par centaines de milliers, le peuple congolais a scandé haut et fort la fin imminente du dernier mandat présidentiel de Joseph Kabila. 


Effectivement, la prise à bras-le-corps par le sénat américain de la question du respect des délais constitutionnels, quant à la tenue des élections présidentielles 27 novembre 2016, ne dégage en rien la responsabilité du peuple congolais car, premier concerné et victime de méfaits du régime politique de Joseph Kabila. Le peuple congolais doit se défendre car le dictateur ne lui fera jamais cadeaux.

Simulacre du conflit Hutus/Nandes : Banamuhere, Serufuli et Paluku apaisent la tempête !

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Simulacre du conflit Hutus/Nandes : Banamuhere, Serufuli et Paluku apaisent la tempête !

Kinshasa, 12/02/2016 / Politique
Il est inacceptable que tous ces compatriotes contraints à l’errance croupissent dans la misère, dans de petites maisons de fortune, alors qu’ils détiennent tous des potentialités pour cultiver leurs, dixit Julien Paluku.
altAu Nord-Kivu, les communautés Hutus et Nandes sont sur la voie de résoudre pacifiquement leurs divergences dans le territoire de Lubero. Des messages de cohabitation pacifique et les assurances sécuritaires leur ont été transmis par une délégation ministérielle composée du ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et son collègue de Développement rural. Salomon Banmuhere et Eugène Serufuli rassurent que des mesures sécuritaires sont déjà prises, selon le confrère Marty Da Cruz Olemba

C’est une attention tout à fait particulière que le Gouvernement a accordé à la localité de Miriki et ses environs, vu le climat de méfiance qui règne entre les communautés Hutu et Nande, et ayant déclenché une escalade de violences dans cette contrée du territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Le ministre d’Etat en charge de la Décentralisation et son collègue du Développement rural, tous enfants du Nord-Kivu, ont foulé le sol de Miriki sur instruction du Chef de l’Etat Joseph Kabila, afin d’analyser à fond ce foyer de tensions qui plonge les deux communautés dans le désarroi et la haine totale, alors qu’elles sont condamnés à vivre ensemble.

Prenant la parole devant les déplacés internes et la foule en liesse, Salomon Banamuhere a appelé ses compatriotes à la tolérance mutuelle et à la cohabitation pacifique comme le souhaite le Président de la République. « Dans l’immédiat, il est d’abord question de pouvoir sécuriser le lieu (…). Nous-mêmes enfants du territoire, nous devons être à même de cohabiter. L’ennemi FDLR peut venir de loin pour semer une mauvaise semence dans la population », a-t-il indiqué.

Son collègue du Développement rural, Eugène Serufuli a souligné : nous sommes un seul peuple, bannissons nos divergences tribalo-ethniques. «  La tendance est que l’individu qui a commis une faute on veut aussi accuser sa communauté d’origine. Ce n’est pas juste… Il n’y a aucune communauté qui s’organise pour aller déstabiliser une autre. Nous appartenons tous à une seule race, la race humaine. Nous devons éviter de nous plonger dans des petites considérations ethniques. Nous voulons bâtir un Etat fort, un Etat qui veut se développer, un Etat qui ne tient pas compte d’appartenances ethniques. Nous sommes tous Congolais et devons travailler comme une seule personne », a-t-il martelé.

Les émissaires du Chef de l’Etat Joseph Kabila sont revenus également sur le démantèlement de tous les camps des déplacés se trouvant dans cette zone, tel qu’annoncé par le Gouverneur du Nord-Kivu dans son mot d’introduction. Pour celui-ci, en effet, il est inacceptable que tous ces compatriotes contraints à l’errance croupissent dans la misère, dans de petites maisons de fortune, alors qu’ils détiennent tous des potentialités pour cultiver leurs champs.

C.L/MMC/L’AV.

Calendrier aménagé de l’élection des gouverneurs : la Majorité Présidentielle s'arrange en ordre de bataille

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Lors d’une réunion organisée ce jeudi par l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle, le président Joseph Kabila, les têtes couronnées de cette famille politique ont mis en place des mécanismes pour gagner démocratiquement l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs de 21 nouvelles provinces. Et ce, après l’élection des bureaux définitifs de différentes Assemblées provinciales, car la MP se veut respectueuse des décisions de la CENI, qui est une structure indépendante.
altSur invitation du Président de la République Joseph Kabila Kabange, l’Autorité morale de la Majorité Présidentielle, les têtes couronnées du bureau politique de cette famille politique proche du Chef de l’Etat, dans sa nouvelle configuration, se sont retrouvées hier à Kingakati, ferme privée du n°1 des Congolais, située à quelques kilomètres de la ville province de Kinshasa, pour échanger avec responsabilité au sujet des questions politiques majeures.

A en croire l’honorable Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et Secrétaire général de la Majorité Présidentielle, les membres du bureau politique ont échangé sur la publication du calendrier réaménagé de l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs de 21 nouvelles provinces, les dénégations de l’UDPS sur le dialogue et l’appel à la ville morte lancée par la Dynamique, le Front citoyen 2016 et le G7.

Abordant le premier point relatif à l’élection des Gouverneurs et vice-gouverneurs, le Secrétaire général de la MP qui s’est exprimé hier sur les antennes de la Rtnc, a indiqué que les membres du bureau politique ont analysé comment ils peuvent proposer des solutions en vue de la mise en place d’un comité qui aura pour tâche de préparer les meilleures stratégies. Concrètement, au cours de cette réunion, a dit Aubin Minaku, la MP a mis en place des mécanismes en vue de prendre part à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de province, après l’élection des bureaux définitifs de différentes Assemblées provinciales, car la MP se veut respectueuse des décisions de la CENI, qui est une structure indépendante. « Aujourd’hui, nous avons posé les premiers jalons afin que, démocratiquement, nous puissions gagner », a encore dit Aubin Minaku.

Il a invité toutes les composantes de la MP, au nom de l’Autorité morale, à se préparer chacun dans sa sphère, à soutenir le dialogue national, à contribuer à sa réussite et à appuyer la démarche de la MP en vue de gagner les postes de façon démocratique, tant au niveau des bureaux définitifs des Assemblées provinciales qu’en ce qui concerne les futurs gouverneurs et vice-gouverneurs de province.

A une question, le secrétaire général de la MP a indiqué que « dans la vie, il y a toujours des sceptiques, mais l’essentiel pour la MP est de démontrer qu’elle poursuit un objectif, à travers la vision claire optée par le Président Joseph Kabila, l’Autorité morale de la MP. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, « la MP va respecter et les décisions de la Cour constitutionnelle et celles de la CENI. Car hier, sur base d’un arrêt de la Cour constitutionnelle, le gouvernement avait mis en place les commissaires spéciaux, à travers des mesures exceptionnelles. Puisque la Cour avait estimé que c’était provisoire et exceptionnel, la MP est prête à respecter ces directives républicaines de la part de la Cour constitutionnelle et de la CENI». Une précision de taille, les Gouverneurs et leurs adjoints qui seront élus ne seront là que pour le reste de la législature et non pour les cinq années à venir.

« On attend la conclusion de constat d’un consensus »

Le deuxième point abordé par les chefs de principaux partis de la Majorité Présidentielle et de leur allié, c’est les dénégations de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. A la MP, l’on apprend que le premier à entreprendre la démarche pour l’organisation d’un dialogue fut l’UDSP qui avait envoyé des gens pour sonder le Chef de l’Etat. Par la suite, le Chef de l’Etat entreprendra aussi la même démarche pour sonder l’UDPS, jusqu’à ce que les deux parties soient arrivées à un compromis.

D’ailleurs, l’Udps a réaffirmé hier qu’elle irait au dialogue, selon Bruno Mavungu, le Secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi, qui l’a dit à la presse à Kinshasa. « N’en déplaise à ceux qui veulent plonger le pays dans le chaos, l’Udps ira au dialogue parce que telle est la décision de son président, une position partagée par toute la communauté internationale », a affirmé Bruno Mavungu. Une manière de s’attaquer tacitement aux autres forces de l’opposition qui rejettent le dialogue et appellent la population à dire non au glissement. Pour lui, le dialogue reste la voie royale pour sortir le pays de la crise et le lancer sur la voie de la paix, de la démocratie et du développement.

Ceci pour dire que M. Edem Kodjo demeure le facilitateur qui a été envoyé par l’Union africaine, pour conduire à bon port le dialogue en République démocratique du Congo. Et ce, parce que M. Ban ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU, n’a pu répondre à la demande du Chef de l’Etat, parce qu’il y a eu trop de pressions, soutient une source. Et c’est ainsi qu’il s’est tourné vers l’UA. Au sujet d’Edem Kodjo, disons que celui-ci a commencé ses contacts en Rd Congo et à l’étranger, qui doivent aboutir à une conclusion de constat de consensus. C’est à l’issue de cette conclusion qu’il va être mis en place un comité préparatoire du dialogue, qui aura entre autres missions de définir le format et la durée du dialogue. Dorénavant, la MP se prépare et réfléchit déjà sur la mise en œuvre des résolutions qui résulteront du dialogue.

L’opposition échoue dans sa démarche !

Dans une déclaration rendue publique hier à Kinshasa, la Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front Anti Dialogue, organisations de la Société civile, ont lancé un appel à tout le monde pour manifester leur attachement à la constitution du pays, en observant une journée ville morte le 16 février courant. Une position qui rejoint en quelque sorte celle de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), qui avait initialement appelé les chrétiens catholiques à marcher pour commémorer cet événement, avant de l’annuler.

En effet, il y a 24 ans, le 16 février 1992, plus de 2 millions de femmes et d’hommes ont pris le courage de se lever, avec détermination, pour réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine (CNS), espoir pour l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit en République démocratique du Congo. « Ils ont eu gain de cause », indique la déclaration qui a été lue par Charles Mwando Nsimba, avant d’ajouter que l’interdiction de la Conférence a été levée et ses travaux se sont poursuivis.

« Il y a 10 ans, le 18 février la constitution actuelle, qui consacre une démocratie pluraliste était promulguée. Cette constitution adoptées par plus de 85% de la population a mis fin à la longue crise politique qu’a connue notre pays pendant plusieurs années », explique le texte, qui souligne qu’aujourd’hui, la démocratie est de nouveau menacée (…).

C’est dans cet objectif qu’une journée ville morte est envisagée pour notamment honorer la mémoire des concitoyens, victimes de la barbarie du 16 février 1992 ; dire non au glissement, dire non à la violation de la constitution, dire oui à l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, dire oui à l’alternance politique, etc. Pour ce faire, ils appellent ceux qui croient encore à leur message à rester à la maison, à ne pas aller au travail et à ne pas envoyer les enfants à l’école.

Si l’opposition qui avait initialement annoncé une marche entrevoit une journée ville morte, c’est une preuve à suffisance d’une opposition aux abois, sans alternative crédible. C’est aussi une preuve d’échec, d’autant plus qu’on ne voit pas quel est ce parent-là qui prendrait le risque de garder son enfant à la maison, pendant que ses collègues étudient. Quel est ce fonctionnaire qui resterait à la maison, pendant que d’autres travaillent. Un mot d’ordre qui aura du mal à se réaliser, car les Congolais sont conscients que c’est par leur labeur quotidien qu’ils peuvent relever la conjoncture.

JMNK/L’Avenir

C'est aux cris de " KABILA, YEBELA MANDAT NA YO ESILI" que les congolais ont fêté la victoire.

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C'est aux cris de " KABILA, YEBELA MANDAT NA YO ESILI" que les congolais ont fêté la victoire.(KABILA, sache que ton mandat est fini)
Le peuple est prêt et, le démontre en bravant la peur malgré les interdictions et la présence de la Police.
Tenez-le pour dit car bientôt les rues de Kinshasa et du reste de la RDC seront prises d'assaut en cas de tentative de glissement forcé.
Vidéo commentée
https://www.facebook.com/code243news/videos/1044418955622240/
-2:20
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CODE 243
Le peuple est prêt et, le demontre en bravant la peur malgré les interdictions et la présence de la Police.
Tenez-le pour dit car bientôt les rues de Kinshasa et du reste de la RDC seront prises d'assaut en cas de tentative de glissement forcé.
C'est sur Code 243 et nulle part ailleurs.
Abraham Luakabuanga pour Code 243 Radio-TV NEWS.
Publié à Washington DC, Dimanche 07 Février 2016 à 17:58.

16 FÉVRIER : L’UDPS REJETTE LA " VILLE MORTE " DÉCRÉTÉE PAR UNE OPPOSITION

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QUE VEUT AU JUSTE CE MONSIEUR, BRUNO MAVUNGU????
16 FÉVRIER : L’UDPS REJETTE LA " VILLE MORTE " DÉCRÉTÉE PAR UNE OPPOSITION
Pour Bruno Mavungu, la Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front anti-dialogue font une récupération politique alors que cette date est une affaire de la Société civile.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’est pas partie prenante à la journée « ville morte " annoncée pour le 16 février,à l’initiative de la Dynamique de l’opposition, du G7 et du Front anti-dialogue. Le Secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi l’a exprimé hier jeudi 11 février lors du lancement des manifestations commémoratives du 34ème anniversaire de ce parti aîné de l’Opposition, crée le 15 février 1982.
" Le 16 février 1992, on le sait, nous étions tous dans la rue avec, en tête, l’Eglise catholique. C’est une journée de la Société civile que les amis veulent récupérer ", déclare le Secrétaire général de l’UDPS au cours d’une conférence de presse tenue à la permanence du parti à Limete. Bruno Mavungu ne comprend pas pourquoi ces opposants s’acharnent autour de cette date. D’où, se pose-t-il la question de savoir pourquoi la Dynamique de l’Opposition, le G7 et le Front anti-dialogue choisissent cette journée pour demander aux Congolais " de rester à la maison, de ne pas aller au travail et de ne pas envoyer nos enfants à l’école ".
A l’UDPS, on ne perçoit pas les choses de cette manière. Le secrétaire général du parti d’Etienne Tshisekedi propose un autre remède pour faire pression sur Joseph Kabila. Pour lui, "nous, nous allons aller au Dialogue pour faire partir Kabila. La Communauté internationale qui l’a placé à la tête du pays, choisit elle-même cette voie pour apporter des réponses adéquates à la crise que connaît la RDC ".
Photo de Dieudonné Dikita Makubakuba.

ACTU Radio OKAPI

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  • Photos de la semaine

    La population de Kinshasa venue accueillir les Léopards vainqueurs du Chan Rwanda 2016 lors de leur passage sur les avenues de la capitale en présentant la coupe le 8/02/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

ACTU Radio OKAPI

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    La population de Kinshasa venue accueillir les Léopards vainqueurs du Chan Rwanda 2016 lors de leur passage sur les avenues de la capitale en présentant la coupe le 8/02/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Pendant qu'à Kinshasa on interdit au peuple congolais de fêter ses champions, au Mali le peuple dans la rue avec son équipe nationale!

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Les Léopards dans
les labyrintes du pouvoir.
Le cynisme congolais, face à la logique malienne.
 
Les Aigles, l'équipe nationale malienne, deuxième après les Léopards du Congo à la Coupe d'Afrique des Nations se beigne dans la foule, contrairement de ce qui s'est passé au pays de Kabila.
Viva Kabila...Viva Kaniama! LA HONTE!
 
Mais nous aurons toujours des malades mentaux comme sammy Bosongo venir avec des arguments pour soutenir l'indéfendable. Heureusement que le ridicule ne tue pas.
 
Nous attendons un grand article bidon de cette piètre figure de la kabilie!

Scandale: Escroquerie de Matata Ponyo et Adolphe Muzito mise à nu dans l’affaire Congo Airways contre LAC February 12, 2016 kienge

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Muzito - Matata - Boshab
Muzito - Matata - Boshab
Comme d’habitude la Voix de l’Afrique au Canada vient de tomber encore une foi sur des dossiers très confidentiels qui implique le premier ministre Matata Ponyo et l’ancien premier ministre Muzito dans l’affaire de la dissolution de LAC et l,achat des avions de Congo Airways. Pour éviter que j’y mettre ma position personnelle, J’ai décidé après études et enquête de ce dossier avec les anges gardiens de la RDC, de vous le présenter tel que je les ai reçu.
Bonne lecture
DISSOLUTION ET LIQUIDATION DE LA COMPAGNIE NATIONALE AÉRIENNE LIGNES AERIENNES CONGOLAISES, LAC Sarl (AIR CONGO/AIR ZAIRE)
Avant la lecture veuillez SVP, veuillez telecharger ses documents Merci
  1. CHRONOLOGIE DES DERNIERS EVENEMENTS
  • Le vendredi 5 décembre 2014 à 14 heures, le Conseiller Teddy KABEYA K’EMBE de Madame la Ministre du Portefeuille réunit les Mandataires de LAC (Président du Conseil d’Administration, Administrateur Délégué et Administrateur Directeur Général Adjoint) pour leur faire une communication verbale selon laquelle la compagnie LAC est mise en liquidation et qu’ils ne sont plus, désormais, mandataires de l’Etat-propriétaire.
  • Le samedi 6 décembre 2014, M. Norbert SENGAMALI LUKUKWA, Administrateur Délégué, réunit, à son tour, les Directeurs en présence des président de la Délégation syndicale nationale président de la Délégation syndicale du siège pour leur faire part de la communication reçue du Conseiller, susnommé, de Madame la Ministre du Portefeuille. Les Directeurs réclament, en vain, un acte officiel.
  • Le lundi 8 décembre 2014, la nouvelle est communiquée verbalement aux travailleurs qui reçoivent, en même temps, injonction de rentrer chez eux et de remettre les clés de leurs offices.
  • Le mardi 9 décembre 2014, après s’être rassemblés à Air Terminus (siège social de la Compagnie), les travailleurs, sous la conduite des Délégués syndicaux, se rendent au Cabinet de la Ministre du Portefeuille pour en savoir davantage. Ils sont reçus d’abord par le Secrétaire Général dudit Ministère qui ignore tout de ce dossier et exprime son grand étonnement devant la tournure des événements. Les travailleurs sont conduits par la suite auprès du Directeur de Cabinet pour cause d’indisponibilité(?) de Madame la Ministre.                                                                                                    Les Délégués Syndicaux lui soumettent leurs revendications. Les Experts du Conseil Supérieur du Portefeuille qui ont vent de cette information, n’en reviennent pas du tout car ayant récemment certifié l’assainissement des états financiers de LAC Sarl.
  • Le mercredi 10 décembre 2014, les Délégués syndicaux sans les travailleurs se rendent de nouveau au Ministère du Portefeuille pour y déposer leur lettre de revendications. Quelques travailleurs, une trentaine dont une majorité d’agents féminins, décident de passer la nuit à Air Terminus, leurs frais de transport ne leur ayant pas été payés.
  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 04 heures du matin, une escouade d’une trentaine (31) de policiers armés (robots) investissent Air Terminus et aux petites heures du matin, donnent l’assaut du bâtiment du siège social de la Compagnie pour y déloger brutalement les travailleurs qui y ont passé la nuit.
  • Devant cette situation, les travailleurs constatent :
  • Du point de vue juridique
  • une violation flagrante et délibérée de la Loi n°12/009 du 31 décembre 2012 modifiant la Loi n°08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des Entreprises Publiques ;
  • Une violation flagrante de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au Droit de société commerciale et du groupement d’intérêt économique ;
  • De graves irrégularités dans la procédure utilisée.
  • Du point de vue politique
  • Une méconnaissance délibérée des recommandations pertinentes des Concertations Nationales.
  • Du point de vue social
  • Un acte résolument antisocial ;
  • Un risque évident que les droits des agents de LAC ne soient pas honorés.
  • Du point de vue gestion de la chose publique
  • Inopportunité de la dissolution et liquidation de LAC Sarl.
  1. DU POINT DE VUE JURIDIQUE
  • VIOLATION DE LA LOI
Dans l’exposé des motifs de la Loi susnommée, il est ,clairement indiqué que les Entreprises Publiques transformées en Sociétés Commerciales bénéficient d’un régime spécial en ce que cette Loi prévoit en son article 14 que toutes les Entreprises Publiques incapables de payer leurs dettes au moment de leur transformation en Sociétés commerciales sont dispensées, pendant une période de 36 mois à partir de sa promulgation, de l’application du Décret du 27 juillet 1934 sur les faillites.
Cette Loi précise, par ailleurs, que « la transformation des Entreprises Publiques ne peut être considérée comme achevée et définitive que lorsque toutes les opérations de leur restructuration sont accomplies ».
LAC Sarl a été retenue comme Entreprise à transformer en Société Commerciale (voir le Décret N°09/12 DU 24 AVRIL 2009 ETABLISSANT LA LISTE DES ENTREPRISES PUBLIQUES TRANSFORMEES EN SOCIETES COMMERCIALES, ETABLISSEMENTS PUBLIQUES ET SERVICES PUBLICS) et est en plein processus de transformation.
LAC Sarl bénéficie donc de la protection de la Loi et ne peut donc pas être dissoute et mise en liquidation pendant la période de 36 mois prescrite par la Loi et qui va, normalement, jusqu’au 31 décembre 2015.

  • VIOLATION DE L’ACTE UNIFORME DE L’OHADA
La mise en place d’une « équipe de liquidation » viole manifestement l’article 201al2 de l’Acte Uniforme relatif au droit de société commerciale et du groupement d’intérêt économique en ce qu’il stipule :
« la dissolution d’une société dans laquelle tous les titres sont détenus par un seul associé entraine la transmission universelle du patrimoine de la société à cet associé, sans qu’il ait lieu à liquidation. Les créanciers peuvent faire opposition à la dissolution, devant la juridiction compétente, dans le délai de trente jours à compter de la publication de celle-ci ».
  • GRAVES IRREGULARITES DANS LA PROCEDURE UTILISEE
La procédure actuellement engagée par les « liquidateurs » se fonde sur le « PROCES-VERBAL N°AGE/003/2014 DE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE », Session du 12 septembre 2014.
  • Cette procédure viole la Loi N°08/007 DU 07 JUILLET 2008 PORTANT DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES A LA TRANSFORMATION DES ENTREPRISES PUBLIQUES en ses articles 11 et 12 qui stipulent notamment :
Article 11 :
L’Entreprise publique en état de cessation de paiement et/ou dont l’activité économique ne se justifie plus, est dissoute par Décret du Premier Ministre délibéré en Conseil des Ministres.
Article 12 :
Le Décret du Premier Ministre prononçant la dissolution fixe les règles relatives à la liquidation.
  • Par ailleurs, ce PV qui n’avait pas été déposé, jusqu’à ce jour-là, au Greffe du Tribunal de Commerce, n’est pas opposable aux tiers, en l’occurrence aux Agents et Cadres de LAC. Il nous revient que, finalement, ce PV aurait été déposé le 30 décembre 2014.
  • Il étonnant et inacceptable pour les travailleurs que les mêmes mandataires qui avaient eu à gérer l’Entreprise durant les 2 dernières années se soient « mués » en « liquidateurs »
Normalement les gestionnaires sortants devraient faire la remise reprise avec le(s) liquidateur(s) si c’était le cas d’une Entreprise différente d’une Société unipersonnelle.
  • Quant à la personnalité même du Président de ce « Comité de liquidation » Monsieur Norbert SENGAMALI, il est impliqué dans plusieurs malversations financières au sein de LAC dont la plus importante est le détournement de plus de 000.000,00 USD (Un million de dollars américains) lors de l’acquisition en 2010 de l’avion Boeing B737-200 en Afrique du Sud.
Lorsque ce détournement a été découvert, l’intéressé est allé se réfugier au Ministère des Affaires Etrangères dans des fonctions de DIRCABA ;
Sa nomination comme Administrateur Délégué a déjà surpris tout le monde. Aujourd’hui, il se mue en liquidateur et il y a beaucoup à craindre sur le sort de l’important patrimoine de la compagnie.

  • DU POINT DE VUE POLITIQUE

  • MECONNAISSANCE DELIBEREE DES RECOMMANDATIONS DES CONCERTATIONS NATIONALES

Les recommandations des Concertations Nationales sur lesquelles se fondent le Programme du Gouvernement de Cohésion Nationale stipulent au point 5.Réseau aérien (page33) :

5.1. Réhabiliter, moderniser la Compagnie nationale aérienne

Comment expliquer le comportement de Madame la Ministre du Portefeuille ?

  1. DU POINT DE VUE SOCIAL

4.1. UN ACTE EMINEMENT ANTI-SOCIAL

Cette liquidation, au demeurant, injustifiée, met en chômage plus de 1.500 agents éparpillés à travers toute la République et à l’étranger ; ce qui représente plus de 30.000 Congolaises et Congolais plongés dans la précarité car privés brutalement de toute couverture sociale et, surtout, médicale : les agents ont été congédiés sans que leurs droits soient honorés et privés dès le même jour des soins médicaux et pharmaceutiques aisi que des frais funéraires

Que peut-on penser d’un gouvernement qui agit avec une telle désinvolture et sans considération des aspects sociaux de la population ?

  • PROCTECTION DES DROITS ET INTERETS DES AGENTS/LAC

  • Le personnel de LAC Sarl est le grand martyr de la situation actuelle car les conditions de sa mise en chômage obligée et illégale n’ont pas été préalablement définies conformément à la loi.

Bien au contraire, pour donner toutes les chances à la compagnie transformée de se relancer, il a consenti d’énormes sacrifices jusqu’à renoncer à 85% de ses arriérés de salaires par le « PROTOCOLE D’ACCORD SUR LES NEGOCIATIONS SOCIALES AU SEIN DE LIGNES AERIENNES CONGOLAISES » du 3 Août 2011 signé entre les 8 syndicats représentés au sein de LAC, la Délégation Syndicale Nationale de LAC, l’Employeur et le Gouvernement de la République (Ministère de l’Emploi, Travail & Prévoyance Sociale , Ministère du Portefeuille, Ministère des Transports & Voies de Communication .

Cet acte de haute portée patriotique aurait du mériter la reconnaissance et le soutien de la Nation.

Ce protocole est aujourd’hui caduc si la décision du gouvernement devait être appliquée malgré son illégalité.

  • LAC-Sarl dispose d’un patrimoine matériel (notamment immobilier) et immatériel (notamment les droits de trafic lui concédés et qui sont une concession viagère).

Ce patrimoine constitue la seule garantie pour couvrir tous les droits des travailleurs et doit, donc, être protégé pour échapper aux convoitises diverses et inavouées.

  • Au cas où, malgré l’illégalité de sa décision et les nombreuses irrégularités de la procédure, le Gouvernement persiste à liquider LAC-Sarl, les travailleurs ont rang de créanciers privilégiés sur tous les autres créanciers y compris le Trésor public tel que prescrit par le Code du Travail.

Ce privilège s’exerce sur tous les biens meubles et immeubles de LAC-Sarl. Les salaires et tous les autres droits doivent être payés intégralement avant que les autres créanciers ne revendiquent leur quote-part.
  • L’Etat Congolais ne peut, en aucun cas, s’approprier l’actif de LAC-Sarl pour s’en servir comme apport dans une nouvelle Compagnie sous quelque forme que ce soit.

Tout liquidateur qui remettrait à l’Etat tout ou partie du patrimoine de LAC-Sarl doit être poursuivi en justice du chef d’infraction pénale de banqueroute frauduleuse.

  • Certains préalables doivent être remplis avant toute liquidation :
    • la valorisation de tous les actifs
    • le payement des dettes et prioritairement les sommes dues aux travailleurs au titre de décomptes finals qui comprennent :

  1. les salaires échus mais non payés
  2. les arriérés de pensions
  3. les pécules et allocations des congés échus
  4. les gratifications
  5. tous les autres avantages légaux et conventionnels dus, spécialement le préavis
  6. les charges sociales (INSS)
  7. les charges fiscales (CPR, CER …)

  1. DU POINT DE VUE DE LA GESTION DE LA CHOSE PUBLIQUE

  • INOPPORTUNITE DE LA DISSOLUTION DE LAC Sarl

LAC est aujourd’hui la propriété de l’Etat congolais ; elle a été créée par le Décret-loi du 6 juin 1961 autorisant la constitution de la Compagnie aérienne nationale d’exploitation aérienne « AIR CONGO ». Elle a connu un passé élogieux et acquis une notoriété internationalement reconnue en matière de sécurité aérienne. Elle a été, même, il ya deux décennies la première et la plus grande compagnie aérienne africaine tant par l’étendue de son réseau que par sa flotte aérienne ; elle fait partie de plusieurs organisations professionnelles dont elle est, dans la plupart des cas, parmi les membres fondateurs ; Elle est, enfin, la seule et l’unique compagnie aérienne congolaise membre de l’IATA.

La Loi sur la transformation des Entreprises publiques l’a retenue parmi les Sociétés en cours de transformation en Sociétés commerciales. Elle est en plein processus et son état financier complètement assaini avec une valeur résiduelle positive de plus de 35 millions de dollars USA telle que certifiée par le Conseil Supérieur du Portefeuille, organe attitré du Ministère du Portefeuille en cette matière.

Par ailleurs, les travailleurs de LAC, pour donner toutes les chances à la compagnie de se relancer, ont renoncé à 85% de leurs arriérés de salaires dont 10% leur ont été déjà payés.

Au point de vue juridique,

Conformément aux Lois relatives à la transformation des Entreprises, le Gouvernement, sauf violation de la Loi, ne peut en aucun cas envisager pendant ce processus une dissolution de celle-ci . compte tenu du moratoire qui la protège jusqu’au 31 décembre 2015.

De même, l’Acte uniforme de l’OHADA lui interdit toute liquidation en tant que entreprise à actionnaire unique.

Au point de vue financier

La situation financière de LAC a été assainie et ses créances autour de 60.000.000,- USD dont plus de30.000.000,- USD sur l’Etat, l’emportent largement sur ses dettes commerciales qui sont en-deçà de 35.000.000,- USD.

Il est bon de rappeler à ce sujet que AIR AFRIQUE pour être liquidée avait une dette de 500.000.000,- d’euros (±650 000 000.00 USD) et NIGERIA AIRWAYS de plus de 450.000.000,- d’euros (±580 000 000.00 USD). La dette actuelle d’AIR FRANCE citée par le Ministre des Transports et Voies de Communication comme partenaire éventuel, est de l’ordre de 6,5 MILLIARDS USD. (En 2012 déjà)

Au point de vue Exploitations

LAC est fondamentalement et d’une manière intrinsèque viable et peut être rentabilisée par une gestion responsable et avisée car elle dispose de :

  • un immense réseau
  • un important patrimoine
  • un important portefeuille des droits de trafic
  • une importante expertise humaine
  • des potentialités multiples en activités connexes
  • un important fonds de commerce
  • une capacité à une reprise rapide et fructueuse de ses activités.

Son inopérabilité actuelle résulte des causes et difficultés d’ordre structurel qui ont engendré et exacerbé les difficultés conjoncturelles

En effet, le dysfonctionnement de l’entreprise et l’hypothèque de sa rentabilité résultent des causes et difficultés d’ordre structurel inhérentes à sa gestion.
Il s’agit principalement :
  • de l’attitude et du comportement de l’Etat pouvoir public, propriétaire et client.
  • de l’attitude et du comportement des mandataires placés à la Direction de l’entreprise.
En réalité, la dissolution de « LAC » présente plus de charges à l’Etat en coùts politique, social et financier que sa réhabilitation.  
  • Les conclusions de divers travaux des Experts menés depuis 1996 démontrent qu’il vaut mieux réhabiliter et relancer cette Compagnie plutôt que d’envisager de la liquider et de créer une nouvelle compagnie de substitution.

  • Car, en effet, le coût de la double opération, création de la nouvelle compagnie et dissolution de l’ancienne compagnie est très élevé.

  • Pour rejoindre les recommandations pertinentes des « Concertations Nationales » et se conformer aux prescrits de la LOI sur la transformations des Entreprises Publiques en Sociétés Commerciales, il convient de laisser LAC-SARL continuer à fonctionner normalement, arrêter toutes entraves à son fonctionnement, lui permettre de se réhabiliter et de se relancer pendant que le Gouvernement poursuit la création de sa nouvelle compagnie.                                                                  

  • Il sied d’attendre que cette dernière soit réellement et effectivement opérationnelle pour évaluer les performances de ces deux compagnies et décider, alors, de leur avenir et envisager même une fusion comme cela fut le cas en France (Cas Air France et UTA ) et en Grande Bretagne (Cas BOAC et BEA pour former British Airways)

  1. QUE DEMANDENT LES AGENTS DE LAC Sarl
  2. Obtenir l’annulation formelle de la décision du gouvernement de dissoudre et de liquider la compagnie puisqu’elle est prise en violation de la loi et elle ne peut se justifier en considération de la situation réelle de LAC qui dispose de nombreux atouts tant matériels qu’immatériels qui peuvent être mobilisés rapidement pour sa réhabilitation et sa relance effectives

Il suffit, simplement de mettre en place une gestion responsable et avisée ainsi que le soutien institutionnel de l’Etat.

  1. Obtenir l’invalidation du PV de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 12 septembre 2014 sur lequel se fonde l’action des « liquidateurs » suite aux nombreuses irrégularités notamment la présence des derniers mandataires au sein d’une équipe de liquidation éventuelle du reste formellement interdite par loi en ce qui concerne les entreprises unipersonnelles.


  1. Assurer la protection des droits des travailleurs si, par impossible, la liquidation est maintenue ; Cela exige la protection du patrimoine de LAC-Sarl
P.O
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