Quantcast
Channel: Une nouvelle Afrique voit jour
Viewing all 7879 articles
Browse latest View live

Maitre Mbuyu, le grand mystique R+C ne veut plus de l’arrogance et de l’intimidation de Kalev Mutondo

$
0
0

Maitre Mbuyu FIKIN
Maitre Mbuyu FIKIN
Maitre Mbuyu souriant en veste grise
Le dialogue et consultations de Joseph Kabila avec les membres de l’opposition, les entités religieuses, membres de la société civile sous la direction du numéro 1 de l’ANR ne cesse de soulever des questions et confusions.
Après le refus de quelques partis politiques de l’opposition de participer au dialogue, cette fois-ci, c’est au tour de maitre Mbuyu de montrer son mécontentement du fait qu’un dialogue si important soit dirigé par un chef d’une agence nationale de renseignements (ANR).
“Maitre Mbuyu est mécontent du fait que Joseph Kabila a confié, encore une fois les consultations à l’ADG de l’ANR, monsieur Kalev Mutond”, a déclaré une source préfèrant garder son anonymat à La Voix de l’Afrique au Canada.
Un proche de monsieur Mbuyu que La Voix de l’Afrique au Canada a contacté déclare que maitre Mbuyu penserait que “Kalev Mutondo serait entrain de mener son frère Joseph Kabila sur une voie sans issues…”
En ayant tous ces pouvoirs dans l’armée, dans la poliltique et dans le service secret, Kalev Mutondo pourrait simplement s’accaparer du pouvoir si il le voulait…”, nous a-t-il confié.
Kalev1
Mr Kalev Mutondo, AG de l’ANR
Une autre source pense que “maitre Mbuyu, le mystique et philosophe rosicrucien autour de Joseph Kabila veut simplement alerter Joseph Kabila pour que ce dernier n’oublie pas qui sont les personnes qui avaient sauvé la nation contre le RCD et le MLC”.
Pendant que quelques personnes autour de Joseph Kabila se plaignent, pouvons-nous dire que les demarches de Kalev Mutondo avec une partie de l’opposition ont bien abouti selon leurs plans ?
Apparemment oui, mais, en réalité, après investigations, plusieurs analystes de La Voix de l’Afrique au Canada pensent que, sauf miracle divin, la RDC court vers une implosion interne, et cela devrait éveiller la conscience de tout un chacun de nous…
Si réellement il cherche du bien du peuple congolais, Joseph Kabila devrait plus se pencher du coté de la logique de maitre Mbuyu qui est non seulement humaniste, mais parce qu’a un certain niveau, son expérience comparée à celle Kalev Mutondo est bien différente vu que ce dernier a beaucoup plus d’expériences dans le domaine de la torture, la violence et le chantage.
Affaire à suivre…

Kinshasa: l’avocat de Martin Fayulu exige la libération de son client

$
0
0

Martin Fayulu, juillet 2014. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’avocat du député national Martin Fayulu Madidi exige la libération de son client, arrêté dimanche 14 février au siège de son parti, dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa.
Maitre Jean Marie Kabengela Ilunga l’a dit dans un entretien accordé à Radio Okapi :
«Nous demandons sa relaxation pure et simple. Ce pays n’appartient à un individu ou un groupe d’individus. On dit mettre fin à l’arbitraire et aux intimidations».
Il a affirmé que Martin Fayulu a été «enlevé » par un officier des FARDC et emmené vers une destination inconnue pendant qu’il préparait, avec les cardes de son parti (Ecidé), la journée du 16 février.
Des partis de l’opposition appellent à une journée «ville morte » le 16 février prochain en RDC et appellent les Congolais «à rester à la maison» pour «honorer la mémoire de nos concitoyens victimes de la barbarie du 16 février 1992».
Me Jean-Marie Kabengela dit ne pas connaitre la destination où son client a été emmené :
«Nous sommes en train de le rechercher pour savoir où est-ce qu’on l’a amené entre le Camp kokolo ou la Demiap».
Radio Okapi a tenté en vain de joindre la hiérarchie de la police nationale.

Lire aussi sur radiookapi.net: 

Remaniement en France: Le retour de Jean-Marc Ayrault, un germanophone et germanophile !

$
0
0


Jean-Marc Ayrault répondant aux questions de journalistes en Martinique. Photo Réveil FM International, archives
A peine nommé Jean-Marc Ayrault doit s'envoler déjà à Munich où se déroule Munich Sécurity Conférence (MSC). La nomination de Jean-Marc Ayraut est fort appréciée et commentée dans la presse allemande. La politique n'est pas une science exacte pour la majorité de nos concitoyens. Il faut parfois des nerfs solides pour comprendre les enjeux. Jean-Marc Ayrault le tout Premier ministre du quinquennat François Hollande revient au gouvernement il occupe le poste de Ministre des Affaires étrangères laissé vacant par le départ en tout honneur de Laurent Fabius qui a été Premier ministre de François Mitterrand dans les années 80, qui avec la victoire de François Hollande en 2012 a remplacé Alain Juppé, un ancien Premier ministre de Jacques Chirac mais ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy.
Jean-Marc Ayrault en Martinique. photo Réveil FM International, archives
Le cas de Jean-Marc Ayrault est un peu exceptionnel. L'ancien Premier ministre de Hollande, devient ministre des Affaires étrangères de Manuel Valls qui l'a remplacé à Matignon. Comment Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls vont-ils cohabiter dans ce gouvernement-socialo-écolo-libéral ? En France, les Affaires étrangères sont les domaines réservés au Président de la République. Jean-Marc Ayrault aura-t-il à rendre compte uniquement à François Hollande tout en zappant Manuel Valls ? En cas des couacs au gouvernement Manuel Valls peut toujours dire suivez mon regard...vers le château ! Le premier voyage officiel de Jean-Marc Ayrault en tant que Premier ministre fut en direction de l'Allemagne pour rencontrer la chancelière Angéla Merkel. Réveil FM international l'avait accompagné lors de ce déplacement. Rétrospective !
Freddy Mulongo à la Chancellerie allemande à Berlin. Photo Réveil FM International, archives
Freddy Mulongo et deux jeunes allemands à la porte de Brandebourg. Photo Réveil FM International, archives
.

CPI: Charles Blé Goudé, l'acteur politique Ivoirien est-il jugé par défaut ?

$
0
0


Charles Blé Goudé à la CPI
Lorsque Charles Blé Goudé prend la parole à la CPI, le mardi 2 février dernier, ses avocats viennent d’attaquer, pendant quatre heures, les pièces du procureur, et de dresser le portrait d’un homme qui, depuis septembre 2002, après la tentative de coup d’Etat qui allait durablement scinder la Côte d’Ivoire, aurait agi en rassembleur.
Sans surprise, ses avocats dressent un portrait opposé à celui de l’accusation. Le procureur avait décrit un homme qui, lors de la crise ayant suivi la présidentielle de novembre 2010, « appelait à cibler les partisans d’Alassane Ouattara ». Dans la bouche de ses avocats, Charles Blé Goudé devient « un homme de paix », dont le procureur a « mal interprété » les discours. Ses avocats tentent d’en faire la démonstration en diffusant de nombreux extraits vidéos. On y voit Charles Blé Goudé serrer la main de son vieil ami des années estudiantines, Guillaume Soro, devenu chef des Forces nouvelles, ou « des forces rebelles », préfère dire la défense. Charles Blé Goudé rencontrant la communauté musulmane, lui encore appelant à « l’unité de tous les Ivoiriens ».

CPI: Charles Blé Goudé fait des émules dans la diaspora africaine et sur le continent africain avec sa déclaration mémorable à La Haye !

$
0
0


Charles Blé Goudé durant son intervention devant la Cour pénale le 02 février 2016
Monsieur le président,
Honorables membres de la cour,
Je vous remercie pour l’occasion que m’offre votre cour afin de situer ma responsabilité dans la crise qui a endeuillé mon pays. Je suis Charles Blé Goudé, natif de Kpogrobré, sous-préfecture de Guibéroua, dans le centre-ouest de la Côte D’ivoire.
Monsieur le Président,
La justice, il ne faut pas la fuir ; il faut se soumettre à elle, surtout quand on ne se reproche rien. En tout cas, dans mes rapports avec mes concitoyens, aucune goutte de sang ne crie contre moi. Au cours de ce procès, les vraies preuves qui devront condamner ou libérer chaque acteur politique, ce ne seront pas les présomptions et les soupçons de l’accusation. Ce ne seront pas non plus les rapports d’experts souvent autoproclamés, qui pourtant ne savent pas grande chose des circonstances dans lesquelles les faits allégués se sont déroulés.
Les déclarations à charge d’adversaires politiques sélectionnés ne sauraient non plus servir de base crédible pour éclairer votre cours. Car, monsieur le président, dans une affaire qui a opposé deux camps, que peut-on espérer que mes adversaires et leurs militants transformés en témoins, puissent dire de moi ? Simple question de logique !
Monsieur le président,
les vraies preuves ce sont les actes que chaque acteur politique aura posés au cours de la longue crise qui a endeuillé la Côte D’ivoire. Malheureusement, quand j’ai fini d’écouter l’accusation, toute la nuit d’hier, dans ma cellule, une interrogation n’a cessé de me tarauder l’esprit ; elle m’habite encore cet après-midi, la voici : L’ACCUSATION CHERCHE-T-ELLE LA MANIFESTATION DE LA VÉRITÉ OU CHERCHE-T-ELLE FORCEMENT A RENDRE COUPABLE UNE PERSONNE DÉJÀ STIGMATISÉE DONT ELLE VEUT OBTENIR CONDAMNATION A TOUT PRIX?
Or, il ne s’agit pas ici de rapiécer des morceaux de faits, dans le seul objectif de faire condamner un supposé ennemi de la paix que l’on aura pris le soin de pré-fabriquer. Au cours de ce procès, monsieur le président, au-delà d’une simple recherche de condamnation ou d’une relaxe, c’est selon, il s’agira ici de restituer et de situer les événements et les faits dans leur vrai contexte pour faire jaillir la vérité des décombres sous lesquels, l’on tente hélas, de l’ensevelir. Ainsi éviterons-nous de participer à tordre le cou à notre histoire pourtant trop récente.
Ce procès, monsieur le président, représente beaucoup pour l’Afrique et il compte aussi pour une Côte D’ivoire qui est encore à la recherche de la voie adéquate en vue de panser les plaies de la crise postélectorale qui peinent à se cicatriser. Ce procès revêt une portée pour les victimes que l’on tente hélas de catégoriser.
Je n’ai cessé de le dire et je le répète encore aujourd’hui, il n’y a pas de victimes pro Ouattara d’un côté et de victimes pro Gbagbo de l’autre : Un cadavre n’a pas d’appartenance politique, une vie humaine est égale à une vie humaine. La victime et la seule, c’est la population ivoirienne dans sa diversité ethnique, religieuse et politique. «Il n’existera jamais une Côte D’ivoire où ne vivront que des pros Gbagbo au détriment des Pros Ouattara tout comme il ne peut y avoir une Côte d’ivoire où ne vivront que des pros Ouattara en faisant disparaître les pros Gbagbo.»
Monsieur le président
les propos que vous venez vous-mêmes d’entendre dans la vidéo que mon équipe de défense vous a fait voir tout à l’heure, je ne les ai pas tenus avec des chaines aux pieds ; je les ai tenus en homme libre, en pleine crise postélectorale sur un plateau de télévision. C’est une preuve parlante qui vient dire à la cour que je ne suis pas le criminel qui selon les allégations du procureur, aurait eu pour mission de faire exterminer les partisans de l’adversaire du Président Laurent Gbagbo.
-Pour moi, la Côte D’ivoire est un TOUT qui a besoin de TOUS !
-Pour moi, la recherche de la paix n’est pas saisonnière.
Honorables membres de la cour, au sens juridique, une milice désigne un groupe de personnes armées ayant militairement pris part à un conflit armé… monsieur le président, notez bien le substrat militairement.
Ainsi défini, je puis solennellement vous dire que jamais je n’ai été un chef de milice, je ne le suis pas aujourd’hui, je ne le serai pas demain ; parce qu’aussi simple que cela puisse paraître, je ne suis pas un adepte de la lutte armée. Il n’est pas superfétatoire de préciser à la cour que le COJEP n’est pas une milice, contrairement à ce qu’affirme l’accusation.
Le COJEP n’est pas non plus un club de soutien comme tente aussi de faire croire une certaine opinion dont j’ignore les intentions qui en réalité n’ont rien à voir avec les objectifs que le COJEP et ses militants se sont librement fixés eux-mêmes. Il n’est pas juste de vouloir assigner au COJEP, en l’absence de son leader, une mission contre le gré de ses militants. Honorables membres de la Cour, pour notre gouverne à tous, et pour que les choses soient désormais plus claires pour tout le monde, je voudrais préciser que dès sa création, le COJEP a d’abord été un mouvement de pression autonome, ensuite un mouvement politique non inféodé, puis depuis le 15 Aout 2015 par la seule volonté de ses militants, le COJEP s’est librement mué en un parti politique avec pour premier secrétaire, Docteur Hyacinthe Obou, professeur de philosophie à l’université de Bouaké en Côte D’ivoire.
Comme toutes les autres formations politiques de mon pays, le COJEP entend pleinement participer à la vie politique de la Côte D’ivoire et ambitionne patiemment d’occuper la place qui est la sienne sans complexe aucun. Voilà ce qu’est le COJEP : VOILA LA VERITE ! Ceux qui soutiennent le contraire se trompent eux-mêmes (et ils le savent bien) mais aussi ils tentent vainement de tromper l’opinion, ce qui ne saurait nullement prospérer. Du haut de cette tribune, je voudrais dénoncer Cette falsification de l’histoire, de notre propre histoire.
Monsieur le président,
au cours de la crise, j’ai pris mon temps, mon énergie, à travers des campagnes, pour dire aux différentes chapelles politiques qu’une nation, ce n’est pas seulement un espace géographique que des populations ont en commun ; mais, une nation c’est aussi et surtout des valeurs que partage un peuple. J’ai à plusieurs occasions fait des propositions citoyennes et des appels à la retenue. Hélas, la passion qui s’était emparée de certains candidats à la présidentielle et de leurs partisans avait rendu inaudible le bien fondé de mes différents appels.
Pendant que le procureur m’accuse d’être un extrémiste qui appelle au meurtre, d’autres personnes par contre me qualifient de faiblard qui a peur de la guerre. Oui, honorables membres de la Cour, je l’ai dit avant la crise et je le dis encore aujourd’hui sans honte, j’ai peur de la guerre, parce que, à un homme normal, la guerre devrait faire peur.
Je ne le dis pas par couardise ou par lâcheté ; je le dis par responsabilité et par franchise envers les ivoiriens. Les ivoiriens m’ont tout donné, en retour je leur dois beaucoup, je leur dois d’utiliser à bon escient la popularité qu’ils m’ont donnée pour contribuer à sauver des vies humaines, pour sensibiliser au pardon et à l’union de tous les ivoiriens sans exclusive et non pour le service d’un clan.
Je trouve donc irresponsable que dans mon pays, des leaders, dans le seul but de passer pour des courageux ou pour se faire acclamer font croire à leurs partisans que la guerre ne fait pas peur.
De tels leaders, souvent loin des champs de bataille, ignorent la désolation que la guerre sème dans des familles. COMME QUOI, UN BEBE AU DOS NE SAIT PAS QUE LA ROUTE EST LONGUE. Et pourtant, dans son œuvre la fabrication de l’ennemi, ce célèbre auteur, Pierre Conesa nous conseille : et je cite, « pour réduire les causes des conflits, il faut à notre monde des leaders politiques de qualité qui puissent renoncer au capital politique qu’un discours belliciste peut apporter ; il nous faut aussi des élites civiles et militaires conscientes de leurs responsabilités. » Fin de citation.
C’est pourquoi face aux railleries qui m’ont traité de faiblard et que le procureur feint de ne pas entendre, j’ai toujours répondu que je préfère être faible au milieu d’êtres qui ont la vie que de paraître pour fort parmi des corps sans vie. Quand je le disais, je ne savais pas que je viendrais un jour le répéter ici à la CPI, quand je le disais nous étions à mille lieux de la crise postélectorale, mais au milieu des accusations dont j’avais été victime, j’avais gardé ma lucidité (je la garde toujours) car déjà j’avais conscience qu’il fallait éviter d’allumer la buchette de la guerre du voisin contre le voisin, de l’ami contre l’ami.
J’attirais déjà l’attention des uns et des autres sur les risques d’une guerre civile. C’était en juillet 2006 dans une interview dont mon conseil, maître N’dry Claver vient de faire cas. Je me justifiais ainsi Face à une cascade d’accusations consécutives à un appel lancé pour faire cesser des affrontements entre les populations au sujet des audiences foraines. Pour moi, il fallait agir pour sauver des vies humaines.
Je voudrais ici remercier et féliciter mes collaborateurs de l’alliance (que je n’ai pas besoin de citer.) et mes amis de la jeunesse de l’opposition de l’époque avec qui nous avions bravé les injures pour éviter de justesse une guerre civile à notre pays.
Il s’agit entre autres de Konan Kouadio Bertin dit KKB du PDCI, de Karamoko Yayoro du RDR, de mon frère Stéphane Kipré à l’époque du MFA, mais aujourd’hui président de l’UNG. Chers amis, quand la passion aura fait place à la réflexion, la mémoire de l’histoire saura un jour reconnaître le bien que vous avez fait à la Côte d’ivoire un 26 juillet de l’an 2006. L’accusation tronque donc les faits en me désignant comme l’instigateur qui aurait empêché les partisans de l’actuel président de se faire recenser lors des audiences foraines en 2006. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas juste !
Monsieur le président,
vous le voyez bien, vous l’entendez aussi vous-mêmes, ce n’est donc pas un discours opportuniste ou stratégique que je tiens aujourd’hui devant votre cour, juste pour me sortir d’affaire ; c’est un discours que j’ai toujours tenu et que je tiendrai toujours, par principe, par éducation politique, malgré les railleries et les critiques que cela continue de m’attirer. Car je le sais,
-être leader ce n’est pas seulement chercher à se faire acclamer.
-être leader c’est aussi avoir le sens de la mesure
-être leader c’est savoir mettre son peuple à l’abri des conflits,
C’est pourquoi j’ai bravé les extrémistes des deux camps antagonistes pour aller à la rencontre des victimes afin que leur appel au pardon puisse cimenter la fondation de la réconciliation en Côte D’Ivoire. Monsieur le président, je vous avais dit que mes actes parleraient pour moi.
CAMPAGNE EN FAVEUR DE LA PAIX : slogans campagne de paix. (Vidéo1 : Prisca et femme pantrokin)
Prisca, la jeune fille que vous venez de voir dans cette vidéo avait été violée par les rebelles. En révélant son histoire à la Côte D’ivoire, J’ai contribué à lui redonner goût à la vie. Elle a été un symbole du pardon. Quant à la dame au bras coupé, ces bourreaux lui avaient donné le choix entre garder son bébé ou voir son membre supérieur lui être tranché. Comme toute bonne mère, elle a choisi que son bras lui soit coupé afin de sauver la vie à son bébé. Elle aussi a été un symbole pour le pardon et la paix.
A cette époque, il fallait du cran et de l’audace, pour effectuer une telle mission de paix, mais je l’ai fait. Les villages de Pantrokin et Guiélé d’où sont originaires ces deux victimes, existent encore dans l’ouest profond de la Côte D’ivoire, c’est à Toulepleu. Si la procureure cherche vraiment à savoir ce qui s’est réellement passé dans mon pays, son équipe et elle peuvent s’y rendre. Pour vous dire que j’ai fait ce que je pouvais, et que je ne suis pas un chef de milice.
Le seul problème ici, c’est que l’accusation cherche à démontrer ce qui n’a jamais existé. Si non, pour retrouver les chefs de guerre et les chefs de milices en Côte D’Ivoire, ce n’est pas du tout compliqué. Il suffira par exemple au bureau de la procureure de se référer aux documents et aux archives des différentes opérations de démobilisation, de désarmement et de réinsertion des milices et de tous les autres groupements armés ayant militairement pris part au conflit en Côte D’ivoire. L’accusation y trouvera facilement l’identité et la signature des différents chefs de milices et des groupes armés. Cela au moins, a l’avantage d’être un fait avéré, un fait vérifiable, ce qui pourrait faire gagner du temps à la cour.
Ni le Cojep, ni l’alliance des jeunes patriotes, ni mon nom n’y figurent. Car, entre prendre les armes et faire la politique, j’ai fait librement le second choix, parce que pour moi, comme l’eau et l’huile, la démocratie et les armes ne peuvent pas faire bon ménage.
Monsieur le président,
comme cela se fait partout dans le monde quand les institutions de la République sont en péril et que les valeurs qui fondent notre société sont bafouées, contrairement à ceux qui ont choisi les armes et la barbarie comme moyens d’expression, et qui endeuillent notre monde, les populations civiles et moi nous avons choisi la voie démocratique, nous avons pris la rue, les mains nues pour défendre les institutions de la République qu’incarnait SON EXCELLENCE le Président Laurent Gbagbo, ici présent.
Je n’ai donc pas soutenu Laurent Gbagbo parce qu’il serait de la même ethnie ou de la même religion que moi comme tente de faire croire l’accusation. Faire une telle affirmation serait méconnaître l’histoire de la Côte d’ivoire. Pour preuve, je ne suis ni militant, ni membre, ni responsable dans aucune instance du front populaire ivoirien, le parti politique dont Laurent Gbagbo est le fondateur. La cour le sait-il ?
Honorables membres de la cour,
Comme beaucoup de jeunes de ma génération, J’ai soutenu Laurent Gbagbo pour les valeurs qu’il incarne. Ce que je sais de cet homme, c’est qu’il a sacrifié sa vie pour l’avènement du multipartisme et de la démocratie dans mon pays. La pluralité de la libre expression en Côte D’ivoire est le fruit de plusieurs séjours carcéraux endurés par Laurent Gbagbo, sa famille et nombreux de ses camarades de lutte, opposants à l’époque qui l’ont accompagné non pas seulement sur le chemin de la conquête du pouvoir, mais sur les routes rocailleuses pour la promotion des valeurs démocratiques. Voilà la vérité !
Votre honneur, Je ne suis donc pas homme à me renier. Je suis mature et je sais faire la différence entre le combat et la querelle. Dans ma génération, j’ai très tôt pris la mesure de mes responsabilités. S’il y a une chose que j’ai toujours refusée, c’est d’être traité comme une marionnette que l’on peut pendre au bout d’un fil et à qui l’on peut donner des ordres de quelque nature que ce soit.
Il est même arrivé à plusieurs occasions que le COJEP, le parti politique auquel j’appartiens, ait pu exprimer des opinions politiques publiques contraires à celles du parti politique du Président Laurent Gbagbo ; mais en tant que démocrate dans l’âme cela n’a jamais dérangé Laurent Gbagbo.
Laurent Gbagbo nous a enseigné que la vérité est fille des contradictions.
Voilà l’homme que je connais, Voilà l’homme que j’ai soutenu comme beaucoup d’autres personnes en liberté l’ont aussi fait, peut-être même plus que moi. Cela ne fait pas de moi membre d’un prétendu entourage immédiat qui aurait conçu et exécuté un plan commun. Laurent Gbagbo ne m’a jamais envoyé pour inciter les jeunes à commettre des tueries contre des populations comme tente de faire croire l’accusation. Voilà la vérité !
Quant à moi, Je continue de croire qu’un adversaire politique n’est pas un ennemi.Convaincre et non contraindre, Convaincre et non vaincre,
Telle est la philosophie pour laquelle je continue d’essuyer les critiques des plus acerbes. Et pourtant, ces valeurs sont ancrées en moi et rien ne m’oblige à y déroger, même pas les coups durs que j’ai reçus de l’adversaire. C’est la pratique de cette philosophie qui a expliqué les différentes invitations que j’ai faites à mes autres frères qui avaient cru bon de prendre les armes pour faire aboutir leur cause qu’ils croyaient être juste. Avec tous les risques que cela comportait, J’ai bravé les injures et les menaces pour faire campagne auprès des populations afin que celles-ci acceptent mon frère SORO, mon frère Wattao, mon frère Konaté Sidiki, mon frère Fofana Bèma, mon frère Konaté Zié, mon frère Abel Djohoré, pour ne citer que ceux-là.
Cette tâche n’a pas du tout été facile pour moi, elle n’a certainement pas produit les résultats escomptés, mais je l’ai accompli avec conviction et avec fierté. Pour moi, il vaut mieux avoir agi et avoir échoué que de n’être jamais passé à l’action. Monsieur le président, Pour le retour de la paix dans mon pays, j’étais prêt à tout braver, je suis toujours prêt à tout braver. Paradoxalement, c’est moi qu’on traine aujourd’hui devant les tribunaux pour que je puisse répondre de crimes contre l’humanité. Ah, que ce monde est injuste ! Mais j’ai foi en votre cour pour faire connaitre la vérité.
(VIDEO Vidéo2 : délégation FN à Kpo, ou apothéose caravane à yop (remerciements sidiki K) (vidéo, invitation FAFN et SORO à Gagnoa et Mama, Gnaliépa)
Monsieur le président, comme vous venez de le voir, je ne faisais pas partie d’un plan commun qui aurait consisté à tuer des civiles dans le seul but de maintenir un individu au pouvoir par des moyens criminels. Comme tout citoyen l’aurait fait, Je pense avoir fait Pour mon pays, ce que je devais.
Pendant la crise postélectorale je n’ai jamais voulu que les civils fassent la guerre à la place des militaires, parce que ce n’est pas leur rôle. Là où il y a les armes, les civils n’ont pas leur place. Vu que les rebelles étaient embusqués dans tout le district d’Abidjan, Je ne voulais pas faire des jeunes de Côte D’ivoire une chair à canon, c’est pourquoi, dès fin mars 2011 je n’ai plus appelé à des manifestations publiques. J’ai toujours voulu que les jeunes vivent afin qu’ils puissent un jour profiter des projets politiques que les différents leaders qui ambitionnent de diriger la Côte d’ivoire mettraient en place.
Honorables membres de la cour,
en 2010, c’est le Conseil Constitutionnel qui a rendu une décision qui donnait le candidat Laurent Gbagbo vainqueur des élections; ce n’est pas moi. Parce-que je suis respectueux des lois de la République, comme tout citoyen je n’ai fait que constater cette décision et je me suis soumis à elle. Maintenant, si l’accusation estime que la décision rendue par le Conseil Constitutionnel a été source de conflit, elle devrait en principe s’en prendre à cette institution et à ses responsables et non s’en prendre aux personnes qui n’ont fait que constater à une décision consacrée par la loi. Une telle démarche me semblerait plus cartésienne, donc plus logique. Alors, monsieur le président, en me maintenant en prison, la CPI ne laisse-t-elle pas en liberté l’épervier pour emprisonner la mère poule qui pourtant a perdu ses poussins ?
MON APPEL A LA PAIX
Comme la Côte d'Ivoire doit continuer de vivre,
-A ceux qui ne m’avaient pas compris, je rappelle que la voie des armes et de la force est sans issue, elle n’a apporté que meurtrissures et désolation à notre pays.
-Je ne connais pas aujourd’hui un seul ivoirien qui n’ait pas expérimenté, directement ou indirectement le goût amer de la guerre. C’est pourquoi, du haut de cette tribune, j’appelle une fois encore tous les ivoiriens à la réconciliation et à la tolérance.
Bien que je sois encore en prison, Je souhaite le retour d’une paix durable dans mon pays. Je ne parle pas de cette paix d’hégémonie où un groupe qui détient la force soumet un autre groupe qui dans le silence, n’attend que la moindre occasion pour se venger un jour. Une telle paix en trompe-l’œil est fragile. Je parle d’une paix qui pourra réellement apaiser les cœurs et les esprits pour le retour de l’harmonie entre voisins.
Les nouveaux rapports entre les protagonistes des conflits qui ont marqué l’histoire de l’humanité, nous enseignent que quelle que soit l’intensité ou la durée d’une crise, les adversaires finissent toujours par s’assoir autour d’une table pour trouver une solution négociée. Et les exemples dans le monde sont légion : D’abord le couple franco-allemand nous prouve que les pires ennemis d’hier peuvent s’avérer des partenaires à vie ; ensuite le récent rapprochement entre les Etats Unis et Cuba, puis l’accord sur le nucléaire iranien ont fini d’établir la suprématie du dialogue sur la force.
C’est que je souhaite pour mon pays, car, ce qui a fait recette ailleurs peut aussi être possible en CI. Les ivoiriens ont déjà été trop traumatisés, il faut éviter davantage de leur faire peur. Aujourd’hui, ils ont besoin d’une classe politique et d’une atmosphère qui puissent les rassurer. En ce qui me concerne, Je ne chéris pas ma liberté plus que celle des ivoiriens ; et mon maintien prolongé dans les liens de la détention ne saurait me détourner des valeurs qui sont encrées en moi et pour lesquelles je milite.
-je milite pour la tolérance,
-je milite pour le pardon,
-je milite pour la cohésion sociale,
-je milite pour le retour d’une paix durable dans mon pays.
- je milite pour une compétition politique saine et sans violence

RDC: Signes que le pouvoir a peur de la journée du 16 février déclarée ville morte par l’opposition et la société civile

$
0
0

Ville morte - Kabila, Fayulu et Kalev
Ville morte - Kabila, Fayulu et KalevLa RDC est certes à un temps précaire de son histoire…
Dirigé par un président qui déclare d’une part respecter la constitution, mais qui, d’autre part, fait tout ce qui en est contre, en réprimant les opposants, activistes, journalistes et toute la population tout en cherchant à l’abrutir et à la rabaisser au plus bas niveau de civilisation pour mieux la coloniser.
Malheureusement pour lui, plusieurs Congolais ne sont plus naïfs, et ils sont prêts à tout pour le changement positif dans leur pays, et cela, en commençant par l’alternance et le respect de la constitution.
Nul n’est sans ignoré que la peur qui, autrefois residait dans le camp de l’opposition à cause des repressions infinies qu’elle subissait, a changée de camp. Pour preuve, depuis la déclaration du 16 février 2016 comme “ville morte” par l’opposition et la société civile, les tactiques de repressions de la majorité au pouvoir et d’effroi se voient même à l’oeil nu:
Nous avions appris que celui que les Congolais ont surnommé “le tout-puissant” à cause du pouvoir lui octroyé par son chef Joseph Kabila sur les Congolais comme Saul de la Bible, avait décidé d’acheter tous les pneus de la ville de Kinshasa pour faire éviter, selon lui, la fumée des casses à Kinshasa en ce jour précis.
L’interdiction d’accueillir les Léopards, lesquels léopards qui avaient gagné une coupe bien méritée juste après que les Kinois, habitués aux interdictions de manifester librement, avaient trouvé l’occasion idéale et en or pour faire passer leur message au président Joseph Kabila en lui rappellant que son mandat était fini et qu’il devait partir.
Malgré les interdictions et repressions de part et d’autres par la police et par la garde républicaine, la population avait démontré sa capacité de detenir le dernier mot, d’abord, en ne respectant pas l’interdiction d’accueillir ceux qui avaient fait leur fierté en gagnant la coupe CHAN2016 au Rwanda, mais aussi en boudant de le faire quelques jours plus tard, sous les ordres du gouvernement en place.
Le stade était vide, et l’on pouvait compter ceux qui y étaient du bout des doigts.
L’appel de différents opposants à respecter la consigne de l’opposition et de la société civile a même abouti à l’arrestation de l’un des opposants sur terrain aujourd’hui, Mr Martin Fayulu qui a démontré depuis la marche contre la loi électorale de janvier 2015, son leadership et ses capacités de dire non à ceux qui soutiennent le changement de la constitution pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir.
Arrêté aujourd’hui au siège de son parti à Kinshasa, le député Martin Fayulu, président de l’ECIDE, membre de la dynamique de l’opposition et candidat à la présidentielle en RDC, est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat nationaliste. Du moins, c’est ce qu’a rapporté un de ses proches à La Voix de l’Afrique au Canada, tout en rajoutant que “malgré les repressions subies, l’opposant Martin Fayulu tient bon et n’arrêtera pas de se tenir du coté du peuple.”
Jean-Luc Kienge Kimbila, le Directeur de l’association Les oubliés de la planète déplore cette arrestation et demande la libération sans condition du député et président de l’ECIDE, Mr Martin Fayulu.
Pour rappel, la journée du 16 février 2016 a été appelée “une journée ville morte” pour exiger la tenue des élections dans les délais constitutionnels, le respect de la Constitution et le principe de l’alternance démocratique en République démocratique du Congo.
Joseph Kabila, sera-t-il en mesure d’arrêter toutes les personnes qui réclament la journée du 16 février comme une journée ville morte? Attendons voir!
Journaliste et Rédactrice en chef VAC Radio
La Voix de l’Afrique au Canada

DEVOIR DE MEMOIRE : APPRENONS A RESPECTER NOS MARTYRS DE LA DEMOCRATISATION DE LA RD CONGO !

$
0
0
DEVOIR DE MEMOIRE : APPRENONS A RESPECTER NOS MARTYRS DE LA DEMOCRATISATION DE LA RD CONGO !
Pour la petite histoire, faut-il rappeler à la mémoire collective qu’un certain 16 février 1992, le dictateur Joseph Désiré Mobutu tout puissant maréchal zaïrois et guide éclairé du partit-Etat MPR a fait massacrer son propre peuple qui ne réclamait que l’instauration de la démocratisation à travers de la réouverture de travaux de la Conférence Nationale Souveraine interrompus sur décision scélérate de la classe dirigeante pourtant vomie par le peuple zaïrois. Jamais personne n’a jamais su le nombre exacte de compatriotes tombés sur le champ d’honneur et qui ont payé de leur vie pour que ce processus démocratique en panne en RDC voit jour. Mobutu et ses collaborateurs aujourd’hui au service de Joseph Kabila avaient juré de ne jamais laisser l’ex-Zaïre se démocratiser. Par crainte de représailles, de la perte des avantages matériels malhonnêtement acquis et de poursuites judiciaires pour assassinats crapuleux, arrestations arbitraires et concussion  à grande échelle… ils avaient cru bon de se renfermer dans une espèce de tour d’ivoire en ignorant la réclamation de la rue.  
A l’initiative de l’église Catholique romaine, de l’UDPS, des associations des droits de l’homme, dont notamment la Ligue zaïroise des droits de l’homme et la Ligue des électeurs, le peuple zaïrois avaient su vaincre la peur et descendre dans la rue en bravant les chars de combats, les troupes d’élite de l’ex-FAZ et de la Garde civile et les tristes hiboux que dirigeait un certain Honoré NGWANDA, ex-conseiller spécial du feu président Mobutu.
Avec de bibles, de rameaux et de bougies allumées à la main, le peuple s’était lancé à la conquête d’espace des libertés et de l’effectivité de l’exercice de ses droits fondamentaux. Précédés par le prélat et les responsables des ONG, à l’unisson tous avaient su intégrer le slogan de l’UDPS scandant invitant le peuple zaïrois à vaincre la peur. Les militaires tiraient à balles réelles sur de foules non armées et pacifistes, l’instant d’après de dizaines de cadavres jonchés les rues, le sang frais coulé le long des artères, les cris d’honneur montés de partout. Tels de mercenaires et criminels étrangers ne recherchant que leur seul petit intérêt égoïste, ces bandits habillés en tenue militaires ont tué froidement et sans état d’âme. C’est le cris de tout ce sang humain qui a su alerter l’opinion publique internationale pour qu’elle se décide finalement d’exiger de Mobutu Sese Seko la réouverture des travaux de la Conférence Nationale Souveraine (CNS).
Tout ce courage du peuple avait une fois de plus démontré que jamais un pouvoir dictatorial ne peut triompher indéfiniment d’un peuple débout et engagé pour la conquête de sa dignité et de ses droits.
Pourquoi vouloir cracher sur la mémoire de tous ces martyrs ?
A la veille de cette date fatidique et de triste mémoire, en analysant le comportement de membres du régime politique en place à Kinshasa, tout laisse entrevoir que la détermination politique est manifeste pour ne pas laisser le peuple congolais exercer son droit légitime à travers la jouissance effective de ses droits fondamentaux consacrés par les instruments juridiques internationaux : la libre expression de son opinion, n’en déplaise aux apparatchiks kabilistes !
Ne tirant aucune leçon des erreurs du régime dictatorial mobutiste, le régime politique rétrograde kabiliste est résolument déterminé à marcher sur les traces du MPR !!!! Mêmes le procès à la CPI contre l’ancien président ivoirien poursuivi pour la mort de quelques 3000 personnes, et celui de l’ancien dictateur tchadien, Hussein Habré les laissent indifférents. Tels de mercenaires et au service des intérêts étrangers, les membres du kabilisme consacrent l’essentiel de leur temps à intimider le peuple et ses dirigeants pour qu’ils ne descendent pas dans la rue demain. La démonstration des dispositifs de répression est diffusée en boucle sur toutes les chaines tv et radio inféodés au régime politique décadent.  Le même décor de la mort est posé : les mercenaires et autres troupes étrangères sont arrivés sur le territoire congolais et n’hésiteront pas demain de tirer à balle réelle sur les foules non-armées. Un signal fort a été déclenché depuis hier soir avec l’arrestation illégale du député Martin Fayulu, membre de l’opposition politique ayant lancé ce mot d’ordre envers le peuple congolais afin qu’il se souvienne de tous ces martyrs de la démocratisation de la rd CONGO. Au mépris de la loi, il a été amené vers une destination inconnue et il y a lieu de craindre pour sa vie. Human Right Watch comme bien d’autres organismes ont lancé une campagne de dénonciation dès l’annonce de cet énième violation des droits de l’homme.

Nous invitons le peuple congolais à exercer librement ses droits fondamentaux car c’est lui qui est le premier à souffrir dans sa chair des affres du régime politique kabila. Si hier les zaïrois ont su infléchir la position de Mobutu, aujourd’hui nous pensons que les congolais sont capables d’en faire mieux.

Les ONG congolaises interpellent les Nations Unies

$
0
0
Lettre ouverte des ONG congolaises aux Nations Unies
NON à l’impunité
des viols et massacres perpétrés en RDC
Nous, signataires de cette Lettre ouverte, nous inquiétons de l’impunité dont jouissent les auteurs des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, dont les nombreuses violences sexuelles, commises en RDC depuis deux décennies.
Nous voulons que les responsables politiques et militaires de ces crimes de guerre et de ces crimes contre l’humanité répondent de leurs actes devant la justice, quel que soit leur bord et quelle que soit la fonction qu’ils occupent aujourd'hui.
Dans ce but, nous demandons au Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) en tant qu’agence de l’ONU chargée de la lutte contre l’impunité :
De lever l'embargo sur la base de données du Haut Commissariat, actuellement strictement confidentielle, identifiant les présumés auteurs des 617 incidents violents documentés dans le « Rapport du projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la RDC».Voir : http://www.ohchr.org/…/Count…/CD/DRC_MAPPING_REPORT_FINAL_FR. pdf
D’intensifier considérablement ses efforts afin que :
o Des chambres spécialisées mixtes (congolaises et internationales) pour la répression du crime de génocide, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité soient instaurées sans plus de retard, conformément à la déclaration faite par le Président Kabila le 23 octobre 2013 devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès “pour que justice soit rendue au peuple congolais”
o Pour garantir l’indépendance de ces juridictions, les juges et procureurs« internationaux » ne soient pas en nombre minoritaire et soient nommés à partir d’une liste de magistrats établie par les Nations Unies.
o Les parquets voient leur capacité renforcée en investigation et établissement de la preuve, en matière de responsabilité des supérieurs hiérarchiques des militaires, rebelles, ou de tout autre groupe armé
o La police technique et scientifique voie ses moyens renforcés en investigation et établissement de la preuve en matière de viol, notamment par la mise en place d’une banque de fichiers ADN permettant de mieux identifier les violeurs.
o Un « Fonds de garantie d’indemnisation des victimes » soit opérationnel permettant, entre autres, aux victimes de viols auxquelles un tribunal a octroyé des dommages et intérêts, de pouvoir percevoir effectivement cette réparation judiciaire.
la Lettre ouverte/Pétition ci-après initiée par Amnesty international et la Fédération Internationale des Droits de l’homme, FIDH et vous invitent à la découvrir, la lire et la signer pour contribuer à la lutte contre l’impunité des violences sexuelles et des crimes internationaux commis en RDC .
Voici déjà une quinzaine des premières ONGs congolaises signataires 
La Coalition Congolaise pour la Justice Transitionnelle, CCJT, à travers ses 13 associations membres cités ci après disséminées à travers les provinces de la RDC notamment Initiative Congolaise pour la justice et la Paix (ICJP), Ligue des électeurs (LE), Groupe Lotus, Groupe Justice et Librations, Justice Plus, Sofepadi, PAIF, MALI, CJR, RADHOSKI, LIZADDHEL, etc. vient de s’approprier avec d’autres organisations partenaires de terrain comme l’Observatoire de la parité et Initiative Alpha, 
Nom de l’ONG Sigle Nom et Fonction du signataire Signature
OHCHR.ORG


Ville morte RDC : pris de panique Kinshasa coupe le signal de RFI

$
0
0
Un auditeur en train de suivre à la radio la publication du calendrier électoral en RDC le 12/02/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Radio France internationale n’émet pas à Kinshasa depuis ce mardi 16 février dans la matinée.
Interrogé par Radio Okapi, le ministre des Médias, Lambert Mende, dit ne pas savoir s’il s’agit d’une coupure de signal par l’autorité publique ou d’une panne technique.
Mais il précise qu’une réunion va se tenir en début d’après-midi avec les responsables de la radio française pour déterminer l’origine de cette interruption.
Sur son compte Twitter, la correspondante de RFI en RDC, Sonia Rolley, indique que le signal a été coupé par le gouvernement provincial de Kinshasa.

Rdc Ville réellement morte

$
0
0

RDC: controverse sur la journée du 16 février

Le Commissaire provincial de la Police nationale congolaise, ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, lors d’une parade le 15/02/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
La Dynamique de l’opposition, le G7 et le Front anti-dialogue maintiennent leur appel à une journée «ville-morte» le 16 février en RDC. L’objectif est de dire non à la révision de la constitution et  oui à l’alternance au pouvoir le 20 décembre 2016, a précisé Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Mais le Gouvernement insiste sur le caractère ouvrable de cette journée, menaçant de sanctionner tout fonctionnaire qui s’absenterait de son lieu de travail. Il est aussi prévu un déploiement policier à travers Kinshasa pour interpeller ceux qui tenteraient d'empêcher les autres à aller travailler.  
Nous en appelons à une ville-morte et nous interpellons ici la conscience et la responsabilité collective de tout un chacun de manifester en silence en restant à la maison, pour défendre la démocratie”, a déclaré le président de l’Union pour la nation congolaise, parti membre de la plateforme Dynamique de l’opposition.  
Comme autrefois le 16 février 1992, a estimé Vital Kamerhe, “aujourd’hui, la démocratie est à nouveau menacée” en RDC. Selon lui, la ville-morte vise à “dire non à la dérive dictatoriale, oui aux élections dans les délais constitutionnels. Tout cela dans le respect des lois de la République, de l’ordre public et des biens publics”.
Cependant, une certaine opinion accuse les initiateurs de cette opération d’être “ennemi de la population congolaise”, dont la majorité vit au jour le jour.   
Cette population vit au taux du jour. Mais avec quel argent? Elle est tout simplement meurtrie. Elle doit donc se battre pour que l’espoir puisse pointer à l’horizon”, a réagi le leader de l’UNC.
Pas férié
Pour sa part, le Gouvernement de la République rappelle que  la journée de ce mardi est ouvrable. Dans un communiqué officiel, le vice-premier ministre et ministre du Travail souligne que la date du 16 février n’est pas reprise sur la liste des journées fériées en RDC. Par conséquent, tous les agents et fonctionnaires de l’Etat sont tenus de se rendre à leurs lieux de service, sous peine d’être sanctionnés conformément aux textes qui les régissent.
A ce sujet, le ministre de la Fonction publique, Pascal Isumbisho, a déclaré:
“Il n’est pas question de journée ville-morte. Il faut venir au travail comme les autres jours [ouvrables]. Je voudrais en appeler à tous les agents et fonctionnaires de l’Etat […] Tous les secrétaires généraux, les directeurs et tous les chefs de service doivent veiller à ce que le travail se fasse comme d’habitude.”
Déploiement policier
Dans la même lancée, le commissaire de la police ville de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, a insisté sur l’apolitisme de la police au cours de la parade du lundi:
 “Ce mardi est un jour comme tous les autres. Et les gens doivent travailler […] Malgré que nous [policiers] travaillons 24 heures sur 24, mais je sais que nous n’avons pas reçu une instruction particulière pour dire que demain, on ne va pas travailler. Demain, on doit travailler. Tout le monde doit aller au travail puisque la journée n’est pas décrétée fériée.” 
Par conséquent, a-t-il prévenu, la police va être déployée à travers la ville pour interpeller toute personne qui tenterait d’étouffer la liberté de mouvement des autres en cette journée de mardi 16 février.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

Abbé José Mpundu regrette la récupération politique du 16 février

$
0
0

Abbé José Mpundu, un des organisateurs de la marche des chrétiens du 16 février 1992.
L’abbé José Mpundu, l’un des initiateurs de la marche des chrétiens du 16 février 1992 regrette la récupération politique de cette journée à des fins « égoïstes ».
Le 16 février 1992, des chrétiens avaient marché pour réclamer la réouverture de la conférence nationale souveraine. La manifestation avait été réprimée dans le sang par le régime Mobutu.
Pour commémorer cette journée, l’Eglise catholique a annoncé à la fin de l’année dernière une nouvelle marche des chrétiens pour le 16 février 2016. Finalement, elle a renoncé à cette manifestation.
Des partis d’opposition qui avaient aussi appelé à manifester ce 16 février 2016 à la suite de l’Eglise catholique ont finalement appelé à une journée ville morte.
Même la majorité qui envisageait d’organiser une marche a finalement changé d’avis.
L’abbé José Mpundu regrette que cette journée du 16 février 2016 ait donné lieu à des tiraillements.
« Il est dommage que le 16 février, on se tiraille et que chacun essaie de tirer la couverture de son côté pour des intérêts égoïstes, mesquins », déplore-t-il. 
L’abbé Mpundu indique que l’initiative de la marche du 16 février 1992 n’était pas venue des hommes politiques.
« Aujourd’hui, certains groupes essaient de récupérer le 16 février pour leurs intérêts, alors que la marche du 16 février 1992, n’était pas l’initiative de l’abbé José Mpundu, ni de l’UDPS ou d’un autre parti politique de l’époque », note le prêtre.
Pour avoir pacifiquement réclamé la réouverture de la Conférence nationale souveraine en 1992, beaucoup de chrétiens et croyants ont été tués par la soldatesque du maréchal Mobutu, rappelle-t-il.
Il recommande aux Congolais de ne pas oublier ces « martyrs de la démocratie ».
Le Collectif du 16 février dont l’abbé Mpungu est membre organise ce mardi 16 février une messe, des conférences et une production théâtrale à la paroisse Notre Dame de Fatima.
Lire aussi sur radiookapi.net: 

Communiqué de presse Dialogue national en RD Congo

$
0
0
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie 
salue l’attitude positive de la communauté internationale

Tirant les conclusions d’une large concertation avec les forces politiques, le Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, a pris la résolution de convoquer le 28 novembre 2015 par l’Ordonnance n°15/084 « le dialogue politique national inclusif » en vue de dégager les solutions consensuelles face aux contraintes qui minent le processus électoral. Il s’agit, notamment, de la question du fichier électoral (qui doit intégrer notamment les nouveaux majeurs et les Congolais de l’étranger), le calendrier électoral, le financement des élections et la sécurisation du processus électoral dans son ensemble.
Si une large frange de la société congolaise s’est ralliée à l’option du Président de la République Démocratique du Congo, quelques opérateurs politiques marquaient encore le pas en dépit des appels provenant de toutes parts en faveur d’une solution pacifique des problématiques de la démocratie congolaise.
Plusieurs de nos partenaires traditionnels ont compris la profondeur de l’appel du peuple congolais pour un dialogue national inclusif. Parmi eux, le Pape François. 
Depuis le 16 février dernier, d’autres voix - et non des moindres – se sont ajoutées à la longue liste. En effet, dans un communiqué conjoint, publié à cette date, l’Union africaine (Ua), les Nations unies (Onu), l’Union européenne (Ue) et l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) soulignent, avec gravité, « la nécessité d'un dialogue politique inclusif en République démocratique du Congo » comme seule voie de résolution des problèmes qui émaillent le processus électoral.
Tout en exprimant leur engagement à « appuyer les acteurs congolais en vue de la consolidation de la démocratie » dans notre pays, les quatre organisations insistent sur « l'importance du dialogue et de la recherche d'un accord entre les acteurs politiques», en se référant à la désignation par l'Union africaine d'un envoyé spécial (Edem Kodjo), pour « entreprendre des consultations sur le dialogue politique ».
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) salue cette lucidité politique de la communauté internationale (exprimée au travers de ces quatre organisations). Pour rappel, cette position rejoint, pour l’essentiel, celle du Président de la République Démocratique du Congo, qui a dû prendre ses responsabilités devant l’Histoire en lançant l’idée salutaire de la tenue d’un dialogue politique national inclusif.
Il est heureux et fructueux de constater que le concept de « dialogue politique national inclusif » ait trouvé son plus bel écho dans la communauté internationale qui s’aligne enfin sur les seules positions raisonnables et réalistes quant à la poursuite du processus démocratique du plus grand pays de l’Afrique centrale. 

Dans ces nouvelles conditions politiques, la dernière position de la plateforme « G7 » est, de toute évidence, décalée par rapport à l’accélération politique provoquée par l’adhésion de la communauté internationale à l’idée du dialogue comme unique cadre de règlement politique global dans notre pays. Dans un communiqué daté du 20 février 2016, le « G7 » affirme, en effet, soutenir désormais « l’idée des négociations directes entre acteurs politiques», en lieu et place d’un dialogue inclusif. 
Par cette nouvelle posture, pour le moins inattendue, le « G7 » s’inscrit volontairement dans une approche politicienne qui exclurait, du débat national, certaines catégories sociopolitiques significatives, comme le patronat, les syndicats, les églises, les chefs coutumiers, les ONG (toutes catégories et vocations comprises), les asbl, etc. Tout observateur averti de la vie politique congolaise est pourtant bien conscient de l’importance symbolique et politique de ces catégories qui figurent parmi les piliers de la nation congolaise…
En conclusion, le PPRD soutient que la prise de position de la communauté internationale en faveur d’un dialogue inclusif devrait convaincre tous ceux qui tergiversent devant la voie de la sagesse qui ouvre les perspectives heureuses pour la démocratie congolaise.
Fait à Kinshasa, le 21 février 2016
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie 
Professeur Henri MOVA Sakanyi
Secrétaire Général

Présence de Kamerhe et Katumbi à Kigali : Football ou affaire d’État? Et pourquoi la RDC et le Burundi portent plainte au Rwanda à l’ONU? (Analyse)

$
0
0

12729296_1679725578960470_4420447932900220753_n
Barack obama kabilaBon, ben, voilà, c’est dit. Arrêtez de me dire que la politique étrangère des États-Unis dans les Grand-Lacs n’est pas entrain de changer.
Hier, les États-Unis accusaient le Rwanda de soutenir une rebellion pour chasser Pierre Nkurunziza du Burundi. Avant-hier, c’était la France et la Zambie qui soutennaient officiellement l’opposition et le respect de la constitution. Et aujourd’hui, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Burundi accusent le Rwanda à l’Organisation des Nations Unies (ONU), de monter une rebellion pour chasser le président Nkurunziza du pouvoir au Burundi.
Que se passe-t-il réellement dans les Grand-Lacs?
Y’a-t-il un changement de la politique américaine et des puissances internationales sur la position géostrategique de la RDC et du Rwanda?
Analyse:
Commençons par un fait très important qui ne doit pas passer inaperçu :
Le cas de la ZambieEdgar Lungu et François Hollande
Le journal Paris Match nous a récemment informé que la Zambie, pays voisin de la RDC, a voulu rappeler à Joseph Kabila qu’elle a déjà été une base arrière de plusieurs rébellions au Katanga dans le passé, ce qui avait créé des brouilles entre la France et le pays de Kenneth Kaunda.
Mais aujourd’hui, la Zambie est très consciente de l’anarchie et de la militarisation dans l’ex-Katanga avec des rebellions un peu partout, et le risque de voir des millions de Congolais refugiés débarquer dans leur pays.
Avec un si grand nombre de réfugiés congolais en Zambie, cela risquerait de déstabiliser sérieusement la sécurité et l’économie du pays, au risque d’y déclancher des guerres, bien que ce dernier est reconnu comme l’un des pays les plus stables et les plus démocratiques de l’Afrique.
Que faire si tu es le Président de ce pays, et sachant que l’alchimie que Joseph Kabila est entrain d’étudier sur la RDC pour prolonger “par magie” son pouvoir, risque de déstabiliser la région?
Ayant analysé toutes les possibilités d’un tel acte, le président zambien a décidé de soutenir l’opposition et le respect de la constitution en RDC. Mais, il n’est pas le seul, de plus en plus d’officiels internationaux ne cachent plus leurs positions qui rejoignent celles de la Zambie.
Le cas de la communauté internationaleThomas-Perriello-et-Obama
Pour preuve, l’envoyé spécial des Etats-Unis pour les Grands-Lacs, n’hésite plus de brandir l’option militaire, en rappellant à Joseph Kabila qu’une opposition muselée, et dont ses révendications ne sont pas prises au sérieux par le pouvoir de Kinshasa, risque de recourir à d’autres alternatives…
En analysant ses propos, on comprend bien que la position des États-Unis, par la bouche de son envoyé spécial dans les Grands-Lacs, n’écarte plus l’option militaire en RDC.
Et pendant ce temps, la stratégie de l’encerclement militaire de la RDC par les Etats-Unis continue à travers ses alliés comme par exemple :
Le cas du Congo Brazzaville
Sassou-KabilaLe président Denis Sassou Nguesso qui ne supporte plus Joseph Kabila.
Des sources nous ont informé qu’il serait déjà prêt à se prêter aux jeux de puissances si Kabila s’entêtait à rester au pouvoir, et à violer la constitution. Et il pourrait, lui aussi, laisser utiliser son pays comme base arrière militaire, comme la Zambie pour chasser Joseph Kabila comme le souhaite la communauté internationale, et par la même occasion, et au détriment de son peuple, sauver sa propre tête. Mais, pour combien de temps?
Cependant, là n’est pas la question de cette analyse.
Le cas du Rwandakagame-holds-bilateral-meeting-with-president-kabila
Depuis le voyage des deux membres de l’opposition (Vital Kamerhe et Moise Katumbi), pour assister au match final des Léopards contre les Aigles du Mali officiellement, mais officieusement, si je dois me pencher sur une analyse simple, l’on peut facilement “décrire ou comprendre” leurs demarches comme un signal fort au Président Paul Kagame, les Etats-Unis et la communauté internationale : l’après Kabila peut ouvrir un nouveau chemin de la paix des braves entre les deux pays et les deux peuples à la place de la diplomatie hypocrite et mensongère du régime Kabila, en s’inspirant du cas des ennemis d’hier, comme par exemple l’Allemagne et la France après la deuxième guerre mondiale, la Chine et les États-Unis, récemment, les Etats-Unis et le Cuba, ou encore la RDC de Kabila et l’Angola de Dos Santos.
Pourquoi la RDC et le Rwanda ne peuvent pas faire cette paix des braves pour garantir une paix durable dans les Grands-Lacs? kabila_ban_ki_moon_paul_kagame
Certaines sources confidentielles ont confié à Vacradio.com que “Joseph Kabila aurait déjà mis en marche ses lobbys américains et bien d’autres de différentes nationalités, pour faire comprendre à la communauté internationale que si l’opposition prennait le pouvoir, il y aurait des risques qu’elle s’allierait aux FDLR hutu-génocidaires, pour attaquer le Rwanda et l’Ouganda, et ainsi commettre un nouveau génocide.”
Mais cette thèse avancée par Joseph Kabila et ses lobbyistes risque maintenant d’être contredite avec la présence des poids lourds de l’opposition à Kigali, dans le même stade que le président Paul Kagame. Il y a lieu de croire que ces demarches mensongères de Joseph Kabila auprès des puissances étrangères pour violer la constitution en utilisant la carte “FDLR et le génocide”, soit revisitée par les faiseurs des rois en Afrique.
katumbiKamerhe2-710x400Et Joseph Kabila, ayant vu que Paul Kagame serait entrain de se rapprocher de l’opposition congolaise, et peut-être en train de le lacher à 100%, voilà qu’il s’est vite allié à un criminel Pierre Nkurunziza du Burundi et leurs alliés en commun, les genocidaires FDLR, et ils s’arrangent pour aller porter plainte à Paul Kagame de vouloir financer une rebellion au Burundi.
Mais, la réalité selon plusieurs sources, est qu’après la Zambie, c’est au tour du Rwanda de lâcher Joseph Kabila. Et les mêmes sources m’ont informé que le Rwanda chercherait à tisser de nouvelles relations avec l’opposition congolaise pour se regarder en face, et se dire enfin la vérité et rien que la vérité.
Il y a eu trop des morts… Plus des 6 million des morts, et si toute la région continue à suivre les stratégies de Joseph Kabila dans les Grands-Lacs, nous risquons encore de vivre vingt ans de plus avec les mêmes résultats des tueries comme à Béni, viols et la méfiance et haine entre les deux peuples du Rwanda et de la RDC.
Il faut que ça change et qu’on essaie autre chose…
Un autre point que je ne puis me permettre d’ignorer est premièrement, le match de football de la CHAN2016 qui a opposé les Léopards de la RDC contre les Aigles du Mali à Kigali au Rwanda, et toutes ces déclarations en cascade des puissances étrangères qui augmentent la thèse de ma conclusion.
Ce match dans lequel Vital Kamerhe, Moise Katumbi et Paul Kagame avaient participé, était une affaire d’État et  un message criant haut et fort à la communauté internationale que le Rwanda veut aussi tourner la “page Kabila”, en prennant sa chance avec certains de ses possibles futurs dirigeants, après son mandat qui doit se terminer en fin 2016.
12742105_1034113369982715_3054886288140815109_nPour preuve, une fois sur place, Moise Katumbi et Vital Kamerhe étaient presque “les princes du jour”.
Plusieurs autorités du Rwanda s’allignaient pour les saluer, et faire un resautage de l’après-Kabila.
Parlant de salutations, Moise Katumbi a meme été salué par la Ministre des affaires étrangères aux yeux de toute la planète, comme pour dire : nous sommes prêt à dialoguer pour une paix durable dans les grands lacs… En politique, il n’y a pas de hasard…
Le cas de l’Angola, l’Afrique du Sud et la Tanzanie
L’Angola, la Tanzanie et l’Afrique du Sud qui hésitent encore, comme je vous ai dit plus haut sur le Rwanda qui croyait à la strategie mensongère de Kabila, laquelle stratégie qui stipulait entre autres que si lui n’est plus président en RDC après 2016, l’opposition pourrait s’allier aux FDLR et créer le chaos dans les Grands-Lacs.
La même stratégie mensongère est malheureusement utilisée aussi concernant les pays de la SADC.
Pour l’ Angola et l’Afrique du Sud, Joseph Kabila brandit son départ du pouvoir au risque d’un retour des Mobutistes, et si jamais il y a une rebellion ou renaissance de l’Unita, les anciens rebelles peuvent trouver sanctuaire en RDC et déstabiliser l’Angola. Les opposants doivent très vite ouvrir la porte de l’Angola, et aussi rencontrer le président Dos Santos, le président de la Tanzanie et celui de l’Afrique du Sud, pour terminer la stratégie de l’encerclement militaire si jamais Joseph Kabila refusait de partir et optait pour une guerre totale.
Mon conseil à l’opposition et au peuple congolais
Comme conseil gratuit, ne laissez pas ce travail à la communauté internationale de le ffaire seul, c’est notre responsabilité.
C’est aux Congolais de se lever et d’agir maintenant, chacun dans son coin, à travers differentes autorités de tous les pays pour leur signifier que tourner la page Kabila et compagnie est bon pour l’Afrique en général, et surtout pour le peuple congolais en particulier.
Que ça soit dans le domaine de la stabilité régionale, de l’économie avec ses potentialités énormes, la RDC sans Kabila sera un paradis et un don pour la planète entière.

Burundi : message diplomatique - éloquent entre Washington et Bujumbura

RDC Un pays en danger d'infiltration étrangère ! Une interpellation d'un compatriote

$
0
0
Chers Compatriotes,

Cette question, je me la suis posee plusieurs fois en observant comment les Congolais ne semplent pas prendre conscience de la gravite du moment en cette annee de tous les enjeux comme nous le voyons tous de par des informations diverses vehiculees sur le net.
Plus les sujets deviennent corses, moins il y a engouement sur les fora qui ont commence a s'eclaircir elagues des personnes qui pensaient se defouler.

Oui, cette question je vous la pose egalement. Voici mes observations qui m'y ont conduit:

1. Il a ete demontre que le pays etait occupe et meme Google a un dossier " Occupation Rwandaise de la Republique Democratique du Congo. Curieusement, il y a des citoyens congolais qui affirment que le Congo est un pays libre et qu'il n'etait pas occupe;

2. La cupidite et la trahison sont devenues une nouvelle nature des Congolais. On appelle cela la motivation ou la debrouillardise ou encore la cooperation.  Les moeurs des congolais et congolaises sont devenus non recommandables et on se moque aujourd'hui de nous partout dans le monde. Jetez un regard autour de vous dans votre communaute, vous verrez que plus vous vous sapez, plus vous attirez un regard de mepris parce qu'on sait que votre vie s'arrete a la sape et que vous n'avez meme pas ou dormir la nuit.  

3. La pauvrete, provoquee par l'avarice est devenue une chose a ne plus cacher. Donner c'est recevoir, cette loi du choc en retour, le Congolais n'en a pas fait sien. En parler avec des Compatriotes pour essayer d'ameliorer les conditions de la communaute, apres avoir ecoute le premier jour et accepte de faire quelque chose, c'est la disparution totale par la suite. 

4. En matiere d'idees, la encore c'est terrible. Le Congolais n'aime pas RECEVOIR DES LECONS. Mais il veut en donner! Il connait tout et tout ce qu'il connait n'a pas besoin du savoir de quelqu'un d'autre. Et c'est justement par la qu'il y a cassure dans nos communautes. J'ai eu l'occasion de l'expliquer une fois dans la Loi de la Complementarite qui est en bonne place dans la bible:

"Selon le meme Esprit, il a ete aux uns, le don de parler en langues, a d'autres celui d'interpreter les langues. Toujours selon ce meme Esprit, il a ete donne le don de prophecie..... pour l'EDIFICATION DE L'EGLISE."
Un petit commentaire sur ca. Observez les eglises ou il n'y a pas l'application de cette loi. Pas de progres. Les eglises sont rabougries. Ne croissent pas.
Ceci est aussi vrai parmi les intellectuels congolais. Chacun croit dans sa panoplie des diplomes qu'il a collectionnes je me demande comment il garde toutes les connaissances accumulees de cette facon des annees durant et se prevaloir de tout savoir! 

C'est ce que nous avions lu de la part du Professeur Diangitukwa: NE SOYONS PAS EXPERTS EN TOUT. Ceci denote l'absence de cet esprit de complementarite qui fait que chacun recourt a quelqu'un qui est d'un domaine qui n'est pas sien pour elargir sa culture. Au lieu de cela, il le critiquera a tout vent. Qu'est-ce qu'il pense qu'il connait comme si lui avait le savoir de tout l'univers. 

5. Politique. La c'est devenu la foire. N'importe qui peut devenir politicien mais n'y comprenant rien a rien. On se cotise au village pour envoyer un fils du terroir au Parlement faire de la politique, le gars, arrive la-bas pour passer son temps a applaudir meme en sursautant du sommeil. Il est toujours a l'affut de l'information des augmentations des emoluments que le rais distribuent comme des mannes sans meme se poser des questions d'ou venait cette manne.

6. Les infiltrations parmi les Congolais de souche. Ceci est une marque de mauvaise foi. Les Congolais n'ont jamais ete xenophobes en realite. Mais pourquoi les etrangers ayant vecu au Congo croient qu'il faille mentir sur leurs origines pour se faire passer pour congolais. Et pourtant nous avons des lois sur l'immigration, nous avons la politique de gestion des etrangers dans le pays.
Et parmi ces infiltres, se trouvent des personnes qui croient dur comme fer qu'elles ont le droit de diriger le Congo. 

7. BOLOLE YA BATO
Les Congolais peuvent-ils nier qu'ils sont BOLOLE? Ce serait trop oser de le nier. Nous sommes a quelques mois de la ligne d'arrivee tant attendue. Les Congolais s'associent avec les infiltres et pensent qu'ils font de la politique pour defendre le pays ou le recuperer. Ils se posent en EXPERTS pour aller deplacer les bornes de la frontiere entre le Rwanda et le Congo et nous ne connaissons meme pas leurs noms ces experts! 
Dernierement, le Professeur Diangitukwa nous a balance les images effroyables comment on EGORGE NOS COMPATRIOTES COMME DES CHEVRES AVEC LE SANG QUI GICLE, PUIS ON TROUE LE VENTRE A COUPS DE COUTEAU POUR ARRACHER LE SEXE A LA FIN.

Mais toutes les tueries de l'Est, avez-vous entendu parler d'un seul proces depuis que des personnes sont massacres apres massacres dans l'est du pays?

8. Si vous n'etes pas des BOLOLE, l'annee en cours ne doit pas se terminer en beaute pour les traitres et les infiltres. Les elections, s'il va y en avoir, les candidatures devront etre filtrees. Nous donnerons des modeles des fiches signaletiques pour detectcer les infiltres plus facilement. La population sera instruite de signaler un candidat qu'elle connait ne pas etre congolais d'origine pour le faire juger s'il a de la chance. D'autres methodes seront elaborees pour decourager ce genre des candidats a se presenter efrontement.

Ceci est pour ne pas rater la recuperation de notre pays. Le non Congolais devra se sentir etranger et resident et non citoyen congolais tant qu'il n'aura pas ete admis officiellement comme tel. Comme cela l'etranger saura qu'il y a des taches qu'il ne peut faire en tant que tel. 
Les etrangers qui tuent des congolais sur leur sol ne devront pas avoir droit de cite au Congo et seront juges par les tribunaux congolais pour payer de leurs forfaits. Les Congolais qui sont a l'etranger sont juges et emprisonnes dans ces pays sans qu'ils soient forcement rapatries. 



Mais par contre, si nous RATONS DE RECUPERER NOTRE PAYS CETTE ANNEE, CE SERA LA CROIX ET LA BANNIERE. 

RDC USA: divorce consommé entre Kinshasa et Washington : encourager Joseph Kabila à partir

$
0
0
Senateur Edward J. Markey (Massachusetts)
C'est ne plus une question de comment mais une question de temps. Tout est en place pour que le marteau tombe !
  1. Aujourd’hui, le full  Comité des Relations Etrangeres du Senat était en session et composé du Sénateur Jeff Flake (Arizona) ; Sénateur Ben Cardin(Maryland) ; Sénateur  Chris Coons(Delaware); Sénateur  Markey ; Sénateur  Tim Kaine(VA) ; Sénateur  Chris Murphy (Conn.) ; Sénateur  David Perdue (Georgia) ; Sénateur  Johnny Isakson(Georgia) ; Sénateur  Cory Gardner(Colorado).
  2. Les hautes personnalités interpellées étaient l’Envoyé Spéciale Thomas Perriello ; la Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires Africaines, Honorable Linda Thomas-Greenfield ; le Human Right Watch
  3. Dans l’assistance on a noté la présence de l’Ambassadeur de la RDC à Washington, François Balumuene, qui a tout de suite demandé une audience auprès du Sénateur  Edward Markey.
  4. Voici la traduction de l’extrait vidéo en français :
SÉNATEUR EDWARD MARKEY :
Merci beaucoup monsieur le président, la semaine dernière, j’ai envoyé une lettre au Secrétaire Kerry exprimant ma profonde préoccupation concernant la situation en RDC. En particulier les tentatives du président Kabila de retarder les élections et de rester au pouvoir au-delà du délai fixé par la Constitution de la RDC.
Comme je l’ai écrit dans ma lettre, le président Kabila a joué un rôle important, dans le passé de la RDC, de la guerre à une stabilité relative. Mais, le même progrès est maintenant menacé par son intention apparente de défier la fondation constitutionnelle de son pays. Cette apparente tentative de subvertir la constitution semble faire partie d’une tendance croissante dans laquelle le gouvernement du président Kabila se sent libre de défier les lois de la RDC.
Nous l’avons vu fermer l’espace politique, répressions violentes, la fermeture de médias. Nous avons également vu la suspension générale par le gouvernement, de visas de sortie pour les enfants adoptés — par le biais du système judiciaire de la RDC — par les familles américaines. Dans ma lettre j’ai souligné, la nécessité que vous puissiez persuader le président Kabila à aller de l’avant avec les élections présidentielles de la RDC, comme l’exige la Constitution. Je crois qu’il est essentiel que nous puissions clairement et sans équivoque communiquer les trois points suivants au président Kabila.
(1) Il doit immédiatement, clairement et publiquement dire qu’il ne restera pas au pouvoir une fois que son mandat se termine cette année.
(2) A condition que les progrès sur le terrain vers une élection nationale libre et équitable cette année soit vérifiables, y compris mettre un terme aux efforts courants visant à fermer l’espace politique et réprimer la dissidence pacifique, les Etats-Unis et les partenaires internationaux vont aider à financer le processus électoral.
(3) S’il n’arrive pas à satisfaire les critères clairs qui lui obligent de tenir des élections libres et démocratiques cette année, alors les États-Unis et d’autres partenaires mettront en œuvre des sanctions ciblées sur lui et son entourage.
Pouvez-vous commenter sur quelles actions l’administration est en train d’anticiper dans le cas, il ne permet pas aux élections libres et justes de se tenir ?
HONNORABLE THOMAS  PERRILLELO
Merci sénateur Markey, la lettre a été certainement reçue et nous remercions encore une fois l’attention placée sur [la région] des Grands Lacs. Ceci est le moment, et j’entends ceci tout le temps des Congolais, ils apprécient le sens que les yeux du monde entier sont tournés sur leur pays.
Je pense qu’il ya beaucoup de fierté lorsque nous parlons de notre propre politique sous le président Obama, en soulignant la constitution et les conditions de termes limites. La réalité est que cela est la constitution du peuple congolais. C’est leur décision massivement de soutenir la limite de mandats ; c’est leur position qu’ils soutiennent leur propre constitution et qu’ils ouvrent l’espace politique et le pluralisme. Et je pense qu’ils voient cela avec beaucoup de fierté, comme quelque chose qui a été forgé sur une période très difficile et brutale de plusieurs guerres et de la souffrance. Et je pense que le désir en ce moment est de ne pas être pour ou contre une personne, mais d’être pour un avenir meilleur et une meilleure constitution ; et je pense qu’il ya une forte appréciation que les États-Unis a été là pour soutenir le peuple congolais et sa sincérité sur l’espace constitutionnel.
Comme l’a souligné le secrétaire d’Etat adjoint Greenfield, nous avons poursuivi une variété d’incitations positives et négatives et en regardant la situation de la RDC eten communiquant clairement et en avance qu’il y aura des conséquences, si certaines mesures sont prises pour saper la démocratie et saper la sécurité. Nous avons vu la volonté du gouvernement américain de le faire au Burundi, en sanctionnant à la fois les membres du gouvernement pour des actes d’oppression et ainsi que les membres de l’opposition.
Dans le cas de la RDC, comme je le disais, nous avons déjà l’ordre exécutif 13671qui nous donne la possibilité de tenir compte de ces actions.
L’espoir est toujours ceci va être une occasion historique où le gouvernement et l’opposition et d’autres de trouver un moyen de se réunir pour déterminer la voie à suivre. Mais les enjeux sont si élevés en termes de souffrance humaine potentielle, mais aussi la composante régionale inévitable de par la dynamique de la RDC. Nous voulons faire autant que nous pouvons, avant que cela ne devienne une crise.
SENATEUR EDWARD MARKEY:
Ma préoccupation est qu’il est évident que Kabila le fait malgré qu’il comprenne à quel point les États-Unis vont s’abattre sur lui et ses acolytes. Sur lui personnellement ; sur ses acolytes personnellement pour que lui devienne un symbole de reproche international. Et, que nous avons un plan en place qu’il comprend clairement qui sera imposée sur lui et que nous ne resterons pas sur la ligne de touche sur cette question.
En Mars 2015, 400 corps ont été retrouvés enterrés dans une partie rurale du pays.Le Human Right Watch a suggéré que certains des corps étaient ceux des individus qui étaient morts lors de protestation antigouvernementale sur une proposition visant à retarder les élections présidentielles de 2016.
Les deux stations de télévision qui ont été fermées appartiennent à un ancien gouverneur de la province du Katanga qui est connu comme un opposant politique fort du gouvernement. Et donc, il y a une progression claire en ce qui concerne ce qui se passe dans ce pays. Il y a une longue histoire malheureuse dans ce pays.Est-ce que les Etats Unis se sont engagés à prendre une action forte dans le cas que Kabila continue en fait dans la voie où il progresse ?
HONORABLE LINDA THOMAS- GREENFIELD:
Absolument sénateur nous sommes engagésNous avons utilisé tous les leviers diplomatiques au plus haut niveau pour faire comprendre à Kabila l’importance pour lui de se mettre de côté. Il est inhabituel qu’il reçoive un appel du président [Obama] ; il a obtenu la visite du Secrétaire [d'Etat Kerry]. Nous l’encourageons à prendre la bonne décision et nous espérons qu’il prendra la bonne décision.
La conséquence pour lui de prendre une mauvaise décision ; les conséquences horribles pour lui de prendre la mauvaise décision sont l’impact que cela aura sur son peuple. Et lui, diriger un pays qui est entrain implosé autour de lui. Avoir une telle situation se produire en RDC est beaucoup plus grand que nous avons vu se passer au BurundiVoilà donc la plus grande conséquence.
Mais en termes d’utilisation des outils à notre disposition pour appliquer des sanctions, il n’y a aucune hésitation à le faire. Je pense que la chose importante est d’obtenir le support des autres dans la région pour nous soutenir dans cet effort.Cela est quelque chose sur laquelle nous travaillons également. Le Président Kabila a déjà un héritage. Il a gardé ce pays relativement pacifique au cours des dernières années. Cet héritage va être perdu. Sa réputation sera perdue, s’il ne quitte pas gracieusement le pouvoir et laisse son pays progresser dans la voie de la démocratie.

Washington hausse le ton sur le gouvernement Kabila

RDC : Les Usa insistent et appellent à un dialogue pour des élections dans les délais constitutionnels

$
0
0

L’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, Thomas Perriello invite la classe politique congolaise a trouvé un consensus pour organiser les élections dans «un vrai délai constitutionnel». Pour lui, la tenue des élections avant fin 2016 est un enjeu majeur pour éviter au peuple congolais de revivre des guerres liées à la conquête du pouvoir. Thomas Perriello a lancé cet appel à la sortie des échanges qu’il a eus lundi 22 février successivement avec les présidents des deux chambres du Parlement.
«Nous estimons que toutes les structures du Gouvernement sont essentielles pour essayer de trouver une solution en cette période très cruciale du processus électoral dans ce pays», a déclaré Thomas Perriello.
Washington estime que les prochaines élections constituent « une opportunité importante et historique pour les populations de la République démocratique du Congo, qui ont passé beaucoup d’année de guerres.»
L’occasion est maintenant offerte aux Congolais, selon Thomas Perriello, de s’exprimer afin de décider de la voie à suivre pour un avenir plus sûr et radieux mais également penser au développement économique de leur pays.
Pour y parvenir, Thomas Perriello a évoqué la nécessité d’un dialogue :
«Nous croyons qu’il faut que le pays trouve une voie de sortie. Et je pense qu’un dialogue, s’il est bien tenu, ça serait un moyen de trouver une bonne perspective afin d’organiser les élections dans les délais les plus constitutionnels qui soient.»
L’envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, Thomas Perriello invite la classe politique congolaise a trouvé un consensus pour organiser les…
TSHANGU.COM|PAR KCONCEPT

Ban Ki Moon bientôt en RDC: les attentes du pêuple congolais

$
0
0
Ravi d'apprendre que le S.G. de l'ONU arrive au Congo au moment où les
Congolais ont des yeux tournés vers l'ONU, autorité universelle et
légitime en matières de la paix, la sécurité et la reconstruction des
États.

J'espère que des questions pertinentes relatives au médiateur
international sollicité aussi bien par l'État que par des forces du
changement du Congo seront soulevées. Précisément, alors qu'il y a crise
de confiance entre la société et l’État depuis les tripatouillages
électoraux de 2011 et qu'en dépit de sa présence massive depuis 1999, la
MONUC/ MONUSCO tarde à atteindre son objectif ultime, à savoir stabiliser
l’État Congolais; ce qui passe par la mise en place d'institutions
publiques légitimes et différenciées (État de droit)- Pourquoi donc l'ONU
ne devrait-elle pas saisir l'occasion que lui donne la nation congolaise
de s'impliquer dans le processus d'un dialogue qui viserait à baliser la
voie pour des élections crédibles au Congo?

Comment expliquer autrement le refus de l'ONU de désigner un médiateur
sinon un quitus donné au gouvernement du Congo d'agir comme il l'entend?

Est-il permis à l'ONU de tourner le dos à une nation en quête d'un bon
gouvernement au nom de la souveraineté étatique? Les conditions
politiques, économiques et sociales qui prévalent au sein des États ne
font-elles pas partie du mandat de l'ONU au même titre que des conflits
interétatiques?

Pourquoi donc cette politique d'autruche qui fait qu'à un moment si
propice, l'ONU fuit la responsabilité de faciliter l’émergence de l'État
de droit dont la nation congolaise a tant besoin ?

Que le S.G. de l'ONU se résolve à désigner un médiateur international
crédible pour mettre le pouvoir et les forces du changement autour d'une
table afin de s'accorder sur le respect de la constitution et de dégager
une entente ferme sur l'organisation des élections présidentielle et
parlementaire prévues en novembre 1016.

M.Kapend 
politologue

Le président de la CENI, Corneille Nangaa “lâche” Joseph Kabila

$
0
0
Le président de la CENI, Corneille Nangaa “lâche” Joseph Kabila

Le président de la CENI, Corneille Nangaa “lâche” Joseph Kabila en déclarant: “Il m’a demandé de mentir pour retarder les élections”

1
21.Feb, 2016 j.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa “lâche” Joseph Kabila en déclarant: “Il m’a demandé de mentir pour retarder les élections”

Les non-dits: La Voix de l’Afrique au Canada vient d’apprendre que la Dynamique de l’opposition vient d’être reçue par le président de la CENI, M. Corneille Naanga dans une réunion qui vient de se terminer il y a une heure, soit à 18 heures, heure de Kinshasa.
Dans cette réunion, M. Olenga Nkoyi a pausé la question de savoir pourquoi la CENI les prend pour des enfants en leur disant que les élections ne pourront pas avoir lieu dans les délais tout en respectant la constitution.
Et Jean-Lucien Bussa d’enchainer: “Avant toi, il y avait l’Abbé Apollinaire Malu Malu, où est-il maintenant? Après l’Abbé Apollinaire Malu Malu, il y a eu Ngoie Mulunda qui déclarait à qui veut l’entendre, être le frère de Joseph Kabila, où est-il maintenant? Et maintenant, il y a toi, penses-tu être plus malin que les deux autres? Fait très attention, tu risques d’y laisser tes dents…”
Acculé par les membres de la Dynamique de l’opposition, le président de la CENI s’est tenu à la tête avec un air pensif et perdu.
Finalement, après quelques minutes de reflection, il a déclaré à l’assemblée: “Je m’excuse, mais tout ce que je raconte sur les élections me sont obligés. Ça ne vient pas de moi. Il m’a été obligé de le faire pour retarder les élections.”
Olenga Nkoy lui demande alors de dire le nom de la personne qui lui oblige de faire ces déclarations. Corneille Nangaa est resté pensif et mal à l’aise. Olenga Nkoy reprend en lui demandant: “N’est pas Kabila qui t’a ordonné de faire ces déclarations mensongères?”
Ce dernier n’a plus répondu…
Affaire à suivre.
Viewing all 7879 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>