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Affaires étrangères : Dialogue de sourds entre Tshibanda et des diplomates rappelés à Bruxelles

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Affaires étrangères :
Dialogue de sourds entre Tshibanda et des diplomates rappelés à Bruxelles
 
 
Raymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères 
La chancellerie de l’ambassade du Congo-Kinshasa à Bruxelles a abrité jeudi 18 février une rencontre inédite entre le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda Ntungamulongo et une cinquante de diplomates fin mandat. Un seul point était à l’ordre du jour : le rapatriement. En fait, Tshibanda est venu sommer les fonctionnaires ayant perçu l’équivalent de quatre mois de salaire (un mois de salaire et trois mois de rappel), des mains d’une commission qui l’avait précédé, à rejoindre la Centrale à fin de ce mois de février 2016. La société « Mozer » a été chargée d’assurer le transport des effets personnels. Les diplomates concernés ont unanimement demandé le versement de l’entièreté ou tout au moins une partie des arriérés des salaires. Et ce pour quitter la Belgique après avoir épongé des dettes accumulées. A la tête de la diplomatie congolaise depuis fin avril 2012, le ministre Tshibanda s’est plaint de constater que certains diplomates sont en poste à Bruxelles « depuis 10, 15, 20 ou 30 ans ». « On n’a vu ça nulle part, ça ne se fait pas ! », s’est-il lamenté alors qu’il détient, depuis quatre ans, le pouvoir de réformer ce secteur. Certains participants à cette rencontre n’ont pas caché leur stupéfaction d’entendre le détenteur d’une parcelle du pouvoir d’Etat se plaindre au lieu d’agir.
« Ressources exceptionnelles »

«Je sais que le sujet que nous allons aborder est difficile». Ce sont les premiers mots prononcés par le ministre Raymond Tshibanda après une brève introduction faite par l’ambassadeur Dominique Kilufya Kamfwa. 

L’adresse du ministre pourrait se résumer comme suit : « Après la présentation de ses lettres de créance, l’ambassadeur Kilufya a eu une séance de travail avec le service du Protocole du ministère belge des Affaires étrangères sur trois questions : le nombre excessif du personnel diplomatique, le maintien en activité des diplomates rappelés et l’acquisition des titres de séjour ordinaire par certains et l’obtention de la nationalité belge par d’autres tout en prestant à l’ambassade.

Il importe d’ouvrir la parenthèse pour rappeler que mi-décembre 2015, le directeur des Affaires administratives au ministère congolais des Affaires étrangères, Adolphe Mbulu Ngudié a conduit à Bruxelles une commission chargée de préparer le rapatriement des diplomates. Pas tous. Plusieurs noms manquaient à l’appel. Pourquoi? Dieu seul sait les critères de sélection qui ont prévalu.

Aux fonctionnaires nominativement désignés, un montant équivalent à un mois de salaire et trois de rappel a été versé. En contrepartie, les «bénéficiaires» devaient cesser de prester dès fin décembre 2015 et rejoindre Kinshasa à la fin de ce mois de février 2016. 

Suite aux réclamations exprimées par les intéressés conditionnant leur retour par le versement de l’entièreté ou d’une partie des arriérés des salaires - afin d’apurer des dettes contractées auprès des fournisseurs belges -, le ministre Raymond Tshibanda a décidé de les rencontrer. Fermons la parenthèse.

A en croire Tshibanda qui est à la tête de ce ministère régalien depuis fin avril 2012, « Joseph Kabila » a mis à la disposition de son Département des « ressources exceptionnelles » afin d’organiser un début de rapatriement. «Ces ressources ne viennent pas du budget de l’Etat, a-t-il martelé. Nous avons dû impliquer le chef de l’Etat pour les obtenir». 

Il a demandé aux diplomates concernés de rentrer au pays. Selon lui, leurs droits seront payés 
«dès que l’Etat congolais aura amélioré, au fur et à mesure, ses marges de manœuvres».

Tshibanda a quasiment tancé les concernés en leur rappelant que les règlements d’administration qu’ils invoquent ne contiennent pas que des "droits". « ils contiennent aussi des obligations », dira-t-il citant notamment la durée réglementaire du mandat (4 ans à l’étranger, 2 ans à la Centrale). Question : est-ce la faute de ces fonctionnaires si le ministre des Affaires étrangères a "oublié" de mettre à leurs dispositions des moyens pour le retour? 

Le chef de la diplomatie congolaise a surpris l’assistance en débitant ce qui ressemble bien à des lamentations. «Tels que vous êtes devant moi, vous êtes largement, très largement au-delà de la durée du mandat prévu à ce poste », soupire-t-il. Et d’ajouter sur le même ton plaintif : « On ne peut pas avoir des diplomates qui restent dans un poste pendant 10, 15, 20 voire 30 ans. On n’a vu ça nulle part, ça ne se fait pas ! » « Le principe est que vous faites quelques années en poste et vous rentrez au pays ». 

Une diplomatie malade de l’arbitraire et de l’incurie 

La diplomatie congolaise est malade. C’est un euphémisme. Cette « maladie » remonte au début des années 1990. A l’époque, le pays qui s’appelait encore Zaïre faisait face à une crise socio-politique suite à un processus démocratique lancé dans la précipitation. A la crise politique est venue s’ajouter la mauvaise santé de l’entreprise publique Gécamines. Celle-ci apportait à l’Etat pas moins de 60% de ses ressources en devise forte.

Depuis 1992, l’Etat zaïro-congolais, devenu impécunieux, n’a plus été en mesure d’entretenir ses missions diplomatiques (ambassades et consulats généraux) estimées à l’époque à une soixantaine. Conséquence : la rotation des fonctionnaires a cessé d’être automatique. Plusieurs mesures de rappel resteront sans effets. Par manque tout simplement d’argent. Et pourquoi pas de la volonté politique? 

La diplomatie zaïro-congolaise a vu son état s’aggraver avec la prise du pouvoir par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre). Ivres de leur victoire mais souffrant du «noviciat gouvernemental», les nouveaux maîtres du pays qui prétendait « lutter » pour le triomphe de « l’Etat de droit » se sont livrés au viol systématique des textes en vigueur dont les règlements d’administration relatifs notamment au déroulement de la carrière. Des centaines de diplomates sont jetés dans la rue aux quatre coins du monde. Ils sont estampillés : «mobutistes». 

En juillet 1998, Bizima Karaha est remplacé à la tête de la diplomatie congolaise par Abdoulaye Yerodia Ndombasi. En mai 1999, celui-ci va étaler son ignorance des us et coutumes diplomatiques à travers un message adressé à son homologue belge d’alors, Erik Derycke. Le message contenait les identités des diplomates congolais affectés à Bruxelles. Derycke chargea son chef de cabinet, Yves Haesendonck, d’en informer le personnel diplomatique ex-zaïrois. Le texte était libellé comme suit : « Les autorités congolaises viennent de nous communiquer la liste des nouveaux diplomates. Nous n’allons pas vous chasser manu militari. Toutefois, nous vous invitons à prendre contact avec l’Office des étrangers pour régulariser vos séjours en Belgique ». 

Dialogue de sourds

Des diplomates en poste depuis plusieurs années en Belgique se sont retrouvés du jour au lendemain sans titre de séjour. Des familles entières sont livrées à leur triste sort. C’est le sauve-qui-peut général. 

En 2004, une trentaine d’«anciens diplomates» décident de rompre avec la résignation en intentant un procès contre l’Etat Congolais. La procédure est toujours en cours.

Depuis la prise du pouvoir par l’AFDL, il y a dix-huit ans, le ministère congolais des Affaires étrangères a vu défiler à sa tête une dizaine de ministres. Aucun d’eux n’a eu à cœur de dresser un état de lieu pour identifier les maux qui affectent ce secteur névralgique afin de « prescrire » une thérapie appropriée. "Toutes les activités du ministère sont concentrées au niveau du cabinet du ministre, confie un vieux fonctionnaire. Le ministre est très souvent en voyage à l’étranger. L’administration dirigée par le secrétaire général fait de la figuration". 

Depuis dix-huit ans, l’Etat-AFDL-PPRD a continué à envoyer « ses » diplomates à l’étranger. Et ce sans tenir le moindre compte de ceux qui doivent être rapatriés. Du jour au lendemain, le fonctionnaire rappelé est rayé du listing de paie et privé des ressources pour payer le loyer mensuel de son habitation. Un vrai drame humain.

Confrontés à l’état de nécessité, certains diplomates en poste en Belgique ont acquis la nationalité belge. D’autres ont obtenu le statut de réfugié ou celui de résident ordinaire.

Jeudi 18 février, le chef de la diplomatie congolaise a eu un vrai dialogue de sourds avec les diplomates venus le rencontrer. Ces derniers ont demandé poliment mais fermement la liquidation des arriérés de salaire « avant le départ ». « Si vous décidez de ne pas rentrer, vous rompez le contrat avec l’Etat congolais », a rétorqué Tshibanda. 

Commentaire d’un observateur : "Le rôle d’un ministre consiste à prendre des décisions fondamentales et à fixer les objectifs au plan diplomatique. Que vient faire le chef de la diplomatie congolaise dans le dossier de rapatriement des diplomates qui est une matière purement administrative? Il est clair que c’est une affaire de gros sous...".
Baudouin Amba Wetshi 
© Congoindépendant 2003-2016


LA RÉALITÉ DE LA RDC VUE PAR LES EXPATRIES !

Le Député européen Louis Michel Lache Joseph Kabila, Il dénonce les crimes ET arrestations organisées Par Le Pouvoir de Kinshasa.

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Le Député européen Louis Michel Lache Joseph Kabila, Il dénonce les crimes ET arrestations organisées Par Le Pouvoir de Kinshasa.

Nkurunziza et le Burundi sifflent et désignent nommément Paul Kagamé comme l’« ennemi » du Burundi

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Nkurunziza et le Burundi sifflent et désignent nommément Paul Kagamé comme l’« ennemi » du Burundi
 
 
Mufoncol Tshiyoyo 
Voilà ce que ceux de Kinshasa devraient normalement faire. Et par où il faut commencer en RD-Congo, c’est-à-dire se trouver un ennemi. Ce dernier doit être commun aux Congolais. C’est comme on le vit partout ailleurs. L’ennemi qui est désigné est soit une idéologie (le communisme pour l’Occident capitaliste), soit un État étranger, mais un adversaire commun et unique à tout le monde, de gauche, de droite ou du centre. Car, et ainsi désigné, sa désignation répond au besoin de mobilisation générale. On rassemble et éduque civiquement le peuple derrière l’idée d’appartenance à une seule, unique et même nation. C’est par cette voie qu’on lui souffle un esprit patriotique, le sens de la patrie. Che aurait dit : « Patria o muerte ». 

L’identité nationale se construit. Et elle est une œuvre portée par des hommes, ceux qui se veulent « acteurs » de l’histoire d’une multitude. Etre congolais mérite que quelqu’un se consacre à son idée à son rêve, à son idéal, lui donne son temps et se prive pour une certaine idée de vivre en commun. Et ici, j’accorde, moi, toute son importance à l’idée d’un ennemi commun, parce qu’il aura comme effet de cimenter le peuple, de rassembler tout le monde, je dis bien et souligne tout le monde, surtout en ce moment où la RD-Congo est appelée à tirer des leçons de ses différents assujettissements. Je continue de croire en l’histoire comme une violence. Et elle l’est et le sera. Alors devant sa violence, un leadership irréductible unit l’ensemble de son peuple face aux périls. 

J’en appelle vivement au peuple et l’heure s’invite au rendez-vous. 

Et à propos de la notion de l’ennemi en politique, Julien Freund, auteur d’une sorte de bible en science politique, « L’Essence du politique », écrit, je cite : « […] Il n’y a point de politique sans ennemi réel ou virtuel. Une pareille proposition risque […] de choquer tous ceux qui rêvent de la politique idéale, du gouvernement le meilleur et de la société la plus juste et la plus harmonieuse. C’est avec horreur qu’ils repousseront l’idée que l’inimitié est une présupposé du politique », (Freund, 2004 :1). 

N’est-ce pas nous renseignent l’histoire et ailleurs ! L’ennemi est souvent à l’extérieur. Il est autrui. Il vient de loin. On le fabrique. Les USA en ont fabriqué et en fabriquent régulièrement, notamment Bin Laden, Saddam, Kadhafi, ce fut également le cas du le nègre pour l’Occident hier, etc. Paul Kagamé et Museveni avaient et ont désigné leur ennemi commun : la Rd-Congo. Mais que faisons nus à la place ? Ceux de Kinshasa et sa fameuse opposition du système se distingue par un amateurisme criant. La RD-Congo a déjà connu tout ce qui se dit et qui se fait au Congo. Il faut en inventer autre chose. 

Et pour ce qui de Nkurunziza, ce n’est pas que j’aime l’homme, que l’on cesse de me faire un faux procès là-dessus, mais nous sommes en guerre et nous le sommes contre Paul Kagamé et ses mercenaires dans la région. Je pense et je le dis que le temps de pleurnicher est révolu. Si Nkurunziza s’en prenait à Paul Kagamé, j’affirme que l’homme et le Burundi ouvrent par- là la voie pour que les peuples dans la région se mobilisent contre un ennemi commun. Je me demande ce que nous, comme peuple, nous faisons. 

Je parle la langue du peuple. Et ce peuple revendique sa seconde et véritable indépendance. « Le prix de l’homme baisse quand il n’a plus l’usage de sa liberté», a dit un jour le célèbre vietnamien Hô Chi Minh.

Likambo ya mabele Likambo ya makila 

Mufoncol Tshiyoyo 
Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire, 
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com, 
004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo



© Congoindépendant 2003-2016

Martin Fayulu:Mon avion a été interdit d'atterrir au Bandundu.

Joseph Kabila passe à la vitesse supérieur et rend public le « Plan stratégique!

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 Ce plan, à en croire le Dircab du Chef de l’Etat, est une initiative présidentielle vieille de quelques années et qui est arrivée à maturation, à savoir « la planification d’un rêve, le cadrage d’une vision, la vision du Président de la République Joseph Kabila pour le Congo 
 
Ci-après l’allocution de circonstance du Professeur Néhémie MWILANYA WILONDJA, directeur de cabinet du chef de l’Etat.

Mesdames et Messieurs les Professionnels de la presse,
Je réitère la bienvenue à votre endroit sur ce site présidentiel du Palais de la Nation. Il n’est pas usuel, à tort ou à travers, pour un directeur de Cabinet du Président de la  République de communiquer avec la Presse dans notre pays.

L’exception se justifie aujourd’hui par le devoir qui m’incombe, d’informer l’opinion, par votre entremise, d’une initiative présidentielle vieille de quelques années qui est arrivée à maturation : la planification d’un rêve, le cadrage d’une vision, la vision du Président de la Réplique Joseph Kabila, pour  le Congo.

Vous permettre d’accéder à ce cadrage, tel est le but de l’invitation vous adressée ce jour, par le Cabinet du Président de la République.

Et d’entrée de jeu, laissez-moi rappeler que le 06 décembre 2006, le Président de la République présentait son rêve d’un Congo nouveau en ces termes : «Je vois le Congo où, chaque jour, le peuple se remet au travail, renversant les paramètres de pauvreté», Fin de citation.

Mesdames, et Messieurs les professionnels de la Presse,

Dans son discours d’acceptation de la demande lui adressée par des millions des Congolais à être candidat à l’élection présidentielle de 2011, le Président de la République est revenu sur cette pensée, à Kingakati, en ces termes :

« J’ai accepté ce défi avec la conviction que Dieu aidant, nous allons gagner.

Je suis convaincu que nous allons gagner parce que vous et moi avons :

Une passion : celle du Congo ;

Une vision : celle de la modernisation de notre pays ;

Un objectif : le bien-être des Congolais ;

Une équipe homogène, disciplinée, rôdée, déterminée et performante. »

Le Président de la République a conclu sa confession de foi en ces termes :

« Au bout de cinquante ans d’indépendance, notre peuple a tout vu, tout entendu et connu.

Il connaît son histoire et ses politiciens

Il sait qui est qui dans notre pays

Il sait aussi qui a fait quoi et pour quel résultat

Notre peuple sait, enfin, qui a une parole, qui n’a pas de parole et qui n’a que la parole», fin de citation.

Lié idéologiquement à la révolution du 17 mai, le Président de la République rappellera dans le même discours que l’action héroïque de son devancier, le Président Mzee Laurent-Désiré Kabila, de vénérable mémoire, avait déjà un triple objectif :

Libérer le peuple congolais de la dictature

Instaurer la démocratie et l’Etat  de droit

Développer notre cher et beau pays.

Le Congo dont il venait d’hériter la magistrature suprême ayant été trouvé dans une situation dramatique, voire même dans un état comateux, découpé plusieurs morceaux avec tous les indicateurs socio-économiques et politiques au rouge, dans un premier temps, le Président de la République avait assigné à son Gouvernement, mieux à toutes les institutions de la République, la mission de refonte de l’Etat en se fixant pour priorité, entre 2001 et 2005, le rétablissement de ses fondamentaux à savoir :

La paix dans le pays et avec nos voisins ;

La réunification du territoire national ;

L’instauration de la démocratie et de l’Etat de droit ;

La restauration de l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire

La stabilisation du cadre macro-économique avec pour objectif, la relance de la croissance économique.
Ces promesses, à bien d’égards, avaient été bien tenues.
C’est  ce qui a fait que dans la deuxième phase de son action, correspondant à la première mandature 2006 à 2011, l’action du Président de la République a été orientée, en toute urgence, vers la création d’un environnement propice au développement des investissements privés, la création des emplois et l’amélioration de la qualité des services publics, particulièrement la desserte en eau et en électricité, l’éducation, la santé, le logement et les infrastructures routières.

Toutes ces urgences feront l’objet d’un programme prioritaire dénommé : « cinq chantiers de la République » (cinq chantier pour un Congo fort,  uni et prospère) ».

Et lorsque cinq ans après, ce pari était  également gagné dans la plupart des secteurs, et en voie de l’être dans bien d’autres, et que les bases d’un développement durable étaient posées, plusieurs projets ayant soit démarrés, soit terminés, la dette  ayant été allégée et l’économie relancée, le Président de la République a proposé au peuple souverain la troisième phase de son ambition à la tête  du pays, à savoir : « l’émergence du Congo comme un pays de référence et à forte croissance à l’horizon 2030, et son accession au trône de puissance mondiale à l’horizon du centenaire de notre indépendance ».

Il s’agit ici d’une ambition portée par une vision davantage clarifiée ; celle d’un Congo dont la convocation naturelle est d’être non seulement unie,  forte et prospère, mais aussi « une maison au sommet de la montagne » ; une vision marquée par la capacité inégalée à transfigurer  rapidement notre pays.

C’est à travers donc des efforts soutenus et accélérés sur la voie de la reconstruction et de la modernisation du pays que cette vision devrait être rencontrée.

Et la démarche choisie par le Président de la République, bien évidemment, en rupture avec les schémas classiques du passé, mais marquée par le sens de l’innovation et de l’audace d’entreprendre, sera d’élaborer un plan global de développement qui devait servir de document pérenne de repère à  tout programme gouvernemental à Court ou à moyen terme.

Les termes de référence de l’élaboration de ce plan décliné dans son discours d’investiture était la recherche des éléments constitutifs des politiques sectorielles à même d’offrir des réponses concrètes à notre engagement vis-à-vis de notre peuple, à faire du Congo, ce don béni du ciel :

Un pool d’intelligence et de savoir-faire ;

Un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne ;

Un grenier agricole ;

Une puissance énergétique ;

Un pool économique et industriel ;

Une terre de paix et de mieux-être ;

Une puissance régionale au cœur de l’Afrique.

Toute l’action du Gouvernement en ce moment précis va dans ce sens.

Mesdames et  Messieurs les professionnels de la Presse,

Cette lacune d’un instrument de référence a été pourvue aujourd’hui à travers une série de consultations générales sur les politiques de développement de la RDC dans différents secteurs de la vie nationale, ordonnées par le Président de la République dans le courant de l’année 2011, dirigées par son Cabinet à travers le Conseiller Spécial en matière de Sécurité et menées de juin à décembre 2011 en RDC par les experts congolais, issus des différents ministères et de la Banque Centrale du Congo, avec le concours des experts coréens.

Ces consultations ont donné lieu à ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui : « le Plan Stratégique National de Développement pour la République Démocratique du Congo » dont nous avons l’insigne honneur de porter l’existence à l’attention du public par vos médias interposés ».

Avec ce plan, l’action gouvernementale ne devra plus répondre uniquement à l’appel des urgences ou de la stabilité politique et économique, mais elle devra s’inscrire, comme l’a si bien précisé le Chef de l’Etat lors de son dernier discours sur l’état de la Nation, dans le cadre d’un Plan Stratégique pluriannuel de développement du pays. Un plan qui sert de cadre prospectif d’orientation des politiques de développement sectorielles qui matérialisent et concrétisent la vision du Président de la République, non seulement sur le Congo d’aujourd’hui, mais aussi sur celui de l’an 2030 et voire même du centenaire de son indépendance.

Voilà pourquoi, après la brève communication de ce jour sur ce plan stratégique national de développement, ce dernier sera transmis au Gouvernement en vue de sa présentation détaillée et de sa mise en œuvre.

Que retenir de ce plan ?

Du contexte et  de la méthodologie de conception du plan stratégique

C’est  en marge du Sommet

Bilatéral du mois de mars que le Président de la République, Joseph Kabila,  avait demandé à son homologue coréen de  partager avec la RDC l’expérience sud-coréenne en matière de développement.

En réponse à cette demande de SE Joseph Kabila, la Corée a mené, en collaboration avec les experts  congolais, un programme de partage de connaissances en 2010 et a lancé en 2011 un véritable projet de consultation politique à travers l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

Plusieurs experts coréens de haut niveau et de divers secteurs ont participé  à ce travail qui a couvert les thématiques suivantes : développement industriel, Agriculture, pêche, Infrastructures, Energie, Ressources minérales, Fiscalité, finances, investissements directs Etrangers, Ressources Humaines, Sciences et  Technologies.

Ce projet est unique en ce que des experts coréens de haut niveau, eux-mêmes chargés de politiques de développement coréen, ont participé à l’élaboration de plans de développement d’un autre pays (la RDC).

Il a abouti à ce plan stratégique national qui permet à la RDC de disposer d’une orientation et  d’un  cadre de politiques de développement sectoriel ayant pour but de fixer une vision nationale et de la concrétiser.

Quelle a été la méthodologie suivie ?

Méthode de travail

Le projet a visé pour la partie coréenne à apporter des conseils à la partie congolaise sur les pratiques politiques plutôt que de se concentrer sur la mise à disposition de la partie congolaise d’un modèle théorique prêt à porter. Dans l’élaboration de ce plan, la méthodologie de travail a consisté plutôt en des réunions stratégiques des experts (en RDC et en Corée), des formations en Corée des experts congolais, des études de terrain à travers des visites des institutions sectorielles (port de Matadi, Douanes, Office National des Routes, Centre de pisciculture de tilapia,…) par les experts et enfin par des ateliers de restitution (dont le final en novembre 2011).

Le rôle majeur des experts coréens n’était donc pas non plus de rédiger et de déposer eux-mêmes  un rapport final de consultation, mais d’encourager les experts congolais à participer activement à la définition des stratégies phares de leur propre pays. En matière de plans d’actions concrets, ce  sont également les fonctionnaires de la RDC qui devaient avoir l’initiative de la réflexion et de la libération, en vue d’éviter d’avoir in fine un développement pensé par les Coréens.

Dans un contexte où le pays manque de données statistiques nécessaires à l’élaboration de plans de développement, et d’expériences sur l’établissement de plans de développement, l’essentiel a été donc d’enrichir les compétences et les savoirs des experts congolais pour qu’ils puissent concevoir leurs propres plans de développement national. En définitive, les experts coréens ont appuyé leurs homologues congolais pour l’élaboration  des plans de développement national et des mesures concrètes. Les plans et les stratégies finaux ont été déterminés par le biais de longues discussions avec les experts  congolais.

III. Eléments essentiels du plan

4. Le plan a été élaboré en 3 parties comme suit : (i) Politiques et Stratégies du développement de la RDC (ii) Actions à entreprendre (iii) Conclusion.

5. Tableau synthétique du Plan

 Politiques et Stratégie du développement de la RDC

- Dans cette première partie, le plan prévoit la définition de la vision et l’objectif du développement : « RDC, Centre de la Prospérité en Afrique ». Faire de la RDC un pays à revenu intermédiaire à travers l’augmentation du revenu national à 2.000$ par habitant d’ici 2035.

- L’augmentation de la taille du « gâteau économique », à travers 3 secteurs phares comme moteurs de la croissance nationale : industrialisation des secteurs de base, développement du vaste terrain agricole et amélioration de la productivité du secteur minier et industriel y relatif.

3 phases importantes sont ici à réaliser :

La réforme des bases pour la croissance

L’accélération de la croissance

La restauration de l’équilibre pour le développement durable

2. Actions à entreprendre

a) Pour le Développement industriel 

Il est prévu la création des zones économiques industrielles et franches qui permettront la création d’emplois et la substitution des importations. Il s’agit également d’attirer et de soutenir les Investissements Directs Etrangers (IDE) qui permettront le développement des exportations, en plus de la création d’emplois.

b) Pour le Développement de l’agriculture et de l’industrie des produits de la pêche

Il est question de promouvoir les fermes familiales ainsi que leur mécanisation et encourager l’accueil des fonds étrangers pour le développement de l’agriculture industrielle. Pour la pêche : il faudra mettre en place un organisme administratif central pour la gestion du secteur et accorder des soutiens financiers au secteur qui doit viser la consommation locale et les exportations.

c) Pour la Gestion budgétaire

Le premier point de fixation demeure la Fiscalité : il faudra ici baisser à terme le taux d’imposition sur les sociétés (40% à 30%) et simplifier le cadre juridique fiscal. Taxer davantage des produits de luxe et les produits pétroliers. Il faudra par ailleurs, une réforme de la TVA et envisager d’élargir son application à tous les consommateurs y compris aux PME. Il faudra enfin auditer les régies financières et les informatiser.

Le deuxième point de fixation ici, c’est la Gestion des finances publiques : il est prévu de fortifier l’outil de contrôle, avoir un même organisme de gestion des recettes et des dépenses pour un meilleur suivi du budget et renforcer l’application et la perception de l’impôt foncier.

d) Quant au Développement des infrastructures 

Il est prévu l’adoption d’une stratégie de développement centrée sur les pôles urbains et concentrée sur les grandes infrastructures comme la voirie (routes) et les ports.

e) S’agissant du Développement de l’énergie et des ressources naturelles

L’action consistera à achever la rénovation et la réparation des installations de production électrique. Modifier les tarifs d’électricité et améliorer le taux de recouvrement de la SNEL. Recourir par ailleurs aux PPP et BOT pour le financement du développement du secteur. Attirer les industries de transformation de bois. Rénover les jardins  Certifier les réserves des ressources minérales et promouvoir la transformation locale.

f) Enfin, concernant le Développement des ressources humaines

Il faudra améliorer le niveau d’éducation scolaire et renforcer la part de la formation technique et professionnelle dans le système éducatif. Développer le système d’éducation civique et sociale «  sur mesure » pour la conscientisation civique de la population.

Au niveau de la Fonction Publique : l’objectif demeure celui de former des talents et d’améliorer l’efficacité de l’administration et des projets gouvernementaux.

3. Quelques observations sont formulées dans ce plan :

En effet, comme on peut bien le constater, la réussite de ce Plan Stratégique de Développement est basée sur des exigences majeures :

Leadership de vision

Le plan met l’accent sur le rôle du leadership politique lequel demeure primordial dans la réalisation de tout plan de développement. En RDC, la mission du leadership est très importante car l’identité nationale n’est pas encore fortement ancrée et la citoyenneté responsable laisse à désirer. L’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de développement devront donc être garanties par la volonté politique et la résolution ferme du Chef d’Etat et des autres dirigeants.

Consolidation des fondements de la stabilité politique

Après une longue période de conflits, il est conseillé de garantir la stabilité politique et sociale notamment en couvrant les besoins de base de la population, en créant des emplois et en assurant une gouvernance basée sur un ordre public bien assuré.

Formation d’un régime de l’administration de développement et des principaux acteurs du développement

La mise en place d’un système efficace d’administration de développement qui gère les politiques du développement et mobiliser les acteurs (hommes d’influence, savants, journalistes, …) qui vont amplifier l’étendue du développement est ici recommandée.

Vérification de l’avancement sur les terrains concernés par les politiques et établissement d’un système de feedback

Le suivi régulier et le feedback de la mise en œuvre sont conseillés comme déterminants dans l’administration du développement

Définition d’un modèle de rôle du développement national

La démarche ici ne consistera pas à explorer un modèle nouveau mais à s’inspirer des modèles exemplaires et réussis dans d’autres pays.

Investissement répondant aux critères de la compétitivité future à l’ère de la mondialisation

Le Gouvernement devra s’assurer que les investissements réalisés, quel que soit leur montant ou source de financement, utilisent bien les technologies et les commodités des standards internationaux.

De l’engagement au désengagement

L’Etat devra s’engager enfin dans la phase de l’accélération de la croissance à travers les politiques de  développement stratégique pour éradiquer la pauvreté. Lorsque la phase de l’accélération est dépassée, l’Etat devra se désengager pour laisser le marché et la communauté (secteur privé) prendre le relais de la croissance afin d’assurer un développement durable.

IV. Conclusions

Ce Plan Stratégique trouve une première mise en œuvre dans les orientations faites récemment par le Chef de l’Etat au Gouvernement, et adoptées en Conseil des Ministres le 26 janvier dernier dans le cadre des 28 Mesures Economiques, dans le sens de la diversification économique de la RDC, qui par ailleurs dispose de plusieurs richesses naturelles, afin d’assurer la stabilité et la croissance économiques du pays, et de continuer ainsi l’œuvre de la reconstruction de SE Monsieur le Président de la République.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise en œuvre des orientations proposées dans ce plan exige :

Une Gouvernance de haut niveau (impliquant la Présidence de la République) pour le suivi, le contrôle et l’orientation dans l’exécution du Plan Stratégique ;

La mise en place d’un fonds national d’investissements qui permettra de créer un effet de levier dans la mobilisation des financements pour les projets importants du pays ;

La mise en place d’une cellule nationale chargée du montage et de la gestion des projets bancables jusqu’à la mobilisation des financements de ceux-ci ;

La Présidence de la République demeurera impliquée dans le processus de suivi de la mise en œuvre de ce plan stratégique par le Gouvernement à travers l’ouverture d’un ‘guichet » à l’écoute des investisseurs pour stimuler les Investissements Directs Etrangers.
 
Kinshasa, le 22 février 2016             

Le Cabinet du Président de la République

Prof Néhémie Mwilanya Wilondja        

Directeur de Cabinet   

Dialogue sans l’UDPS de Tshisekedi : la Majorité y pense déjà

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Dialogue sans l’UDPS de Tshisekedi : la Majorité y pense déjà


C’est dans ce contexte que la Majorité présidentielle (MP) a dépêche, depuis août 2015, ses cadres à Venise (Italie) et Ibiza (Espagne) pour des pré-dialogues avec les responsables du l’UDPS. Ces discutions n’ont été qu’un échec jusque-là dans la mesure où les deux parties n’ont jamais trouvé un compromis sur qui va convoquer ces pourparlers.
Ni les missions exploratoires de l’Envoyé spécial du Secrétaire général des nations Unies, Saïd Djinnit, en décembre 2015, ni celles du facilitateur désigné du facilitateur désigné de l’Union africaine, Edem Kodjo, en janvier 2016, n’ont pu permettre un quelconque avancement.
Les positions de l’UDPS sont restées les mêmes : la médiation doit revenir à la communauté internationale, l’ordre du jour doit comporter l’examen du contentieux électoral de 2011, la définition d’un nouveau cycle électoral de manière consensuelle, la révision du fichier électoral, la restructuration de la CENI, la recomposition de la Cour Constitutionnelle, le respect des délais constitutionnels pour les élections présidentielle et législatives nationales, le renforcement du mandat de la Monusco pour la sécurisation des élections, la mise sur pied d’un observatoire des élections pour la certification des résultats, etc.
LA MP VEUT DIALOGUER SANS L’UDPS
Face à l’intransigeance du principal parti de l’Opposition, s’achemine-t-on alors vers des concertations bis? En tout cas, des sources bien renseignées indiquent que la Majorité présidentielle a finalement levé l’option de participer au dialogue national politique inclusif sans l’UDPS d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Cette position a été prise lors de la dernière réunion des membres du bureau politique de la MP tenue le vendredi 12 février dernier à Kingakati en présence du président de la République et du premier ministre du gouvernement.
Ce rétropédalage de la famille du chef de l’Etat s’expliquerait par la position de la fille ainée de l’opposition exprimée dernièrement à la suite de la rencontre du 4 février 2016 entre le facilitateur désigné de l’Union africaine, Edem Kodjo, et Etienne Tshisekedi à Bruxelles en Belgique.
Plusieurs cadres de la MP dont le sénateur She Okitundu ont, par le passé, déclaré que le « dialogue national inclusif ne peut pas se tenir sans la participation de l’UDPS ». Ils considéraient que sans l’UDPS le dialogue ne serait ni crédible encore moins inclusif et surtout l’application de ses résolutions souffrirait de légitimité.
Dans un communiqué du 4 février 2016 faisant le compte rendu de la réunion de Bruxelles entre Edem Kodjo et Etienne Tshisekedi, le Secrétaire national en charge des relations extérieures de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a réaffirmé la position de son parti de ne pas participer à un dialogue convoqué par le Président Kabila. L’UDPS reste attachée à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et tient au respect de la constitution et à l’alternance démocratique en fin 2016.
Bien plus, Ya Tshitshi a même soutenu la «journée ville morte » décrétée le mardi 16 février 2016 par les parties de l’Opposition non favorables au dialogue dont la Dynamique de l’Opposition, le Front anti-dialogue, le G7 et plusieurs organisations de la société civile notamment l’Asadho, la Voix des Sans-voix.
TIRER LES LEÇONS DES CONCERTATIONS NATIONALES
Organiser le dialogue sans l’UDPS fait penser à la tenue des concertations nationales de 2013. Du 7 septembre au 5 octobre 2013, le président de la République, Joseph Kabila, avait organisé des Concertations nationales où la majorité des participants faisaient partie du camp présidentiel et auxquelles les principaux partis de l’opposition n’ont pas participé dont l’UDPS. Les quelques 679 résolutions arrêtées ce forum n’ont jamais été appliquées.
En clair, ces concertations ont accouché d’une souris. Le renouveau de la RDC n’a jamais été amorcé. Les clivages politiques sont à leur paroxysme. Au point qu’aujourd’hui, la même MP tient mordicus au dialogue pour trouver un compromis en vue d’un «processus électoral apaisé».
Faisant le compte rendu de la rencontre de Kingakati, le secrétaire général de la MP, Aubin Minaku, a annoncé l’imminence du dialogue. Il a indiqué que sa famille politique est prête à prendre part tant aux travaux du comité préparatoire du dialogue qu’au dialogue national lui-même.
Par LP
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RDC 16 Février 2016 Victoire de la ville morte : Et après ?

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RDC 16 Février 2016  Victoire de la ville morte : Et après ?
En dépit de la guerre de communiqués éhontés que se font la majorité politique au pouvoir et les organisateurs de la journée ville-morte dernière, du restes observée en grande majorité par le peuple congolais, il  nécessite, d’une part,  d’en tirer une semaine après leçon, et d’autre part, d’analyser les causes du rejet populaire de la recommandation du gouvernement en vue de la non-observance du mot d’ordre de l’opposition politique.
Face à un pouvoir politique décrié par tous et qui s’est entièrement déconnecté de son peuple à cause de ses turpitudes, c’est le contraire qui aurait put étonner ! Que l’on s’entende de voir le peuple congolais continuer à suivre aveuglement le mot d’ordre de ses bourreaux politiques (majorité présidentielle) serait de la pure chimère. A sa façon, le peuple congolais a su démontrer dans sa grande majorité à la majorité présidentielle au pouvoir qu’elle est et doit rendre le tablier en se retirant purement et bonnement de la scène politique. Pour avoir trahi la mémoire populaire et l’intérêt national, le peuple congolais n’a plus rien à attendre de cette classe politique au pouvoir qui a eu tort de confondre gérer un Etat-Nation et une espèce de ‘’mangeoire politique’’ et où l’on se retrouverait pour accumuler le pouvoir financier et son bonheur personnel combien égoïste.
Si d’aucuns soutiennent scientifiquement la politique comme l’art de la gestion de la cité, cette notion de la gestion de la cité sous-entend la primauté de l’intérêt général et de la bonne gouvernance. Les hommes politiques véreux et combien égoïstes qui ont pris le peuple congolais en otage se sont plus illustrés malencontreusement par la recherche effrénée de leur propre intérêt égoïste pendant que le peuple congolais dans sa grande majorité est condamné a une mort lente, mais sûre. Dans ces conditions dramatiques et chaotiques, il n’était que normal que le peuple congolais ignore le mot d’ordre du pouvoir en place de ne pas observer le mot d’ordre.
En dépit de la contre-campagne médiatique mensongère et éhontée diffusée en boucle par toutes les chaînes de propagande en RDC pour annoncer l’échec de la journée ville-morte ce 16 février 2016 dernier, la mémoire collective doit retenir que cette journée historique a été une grande victoire populaire pour le peuple congolais. Dans une société démocratique ce gouvernement et ses démembrements auraient pu être contraints à la démission. Tels des indésirables, ils auraient tous étaient été éjectés par la petite fenêtre car, vomis par le peuple congolais. Tel un référendum populaire, la majorité présidentielle au pouvoir à Kinshasa a été désavouée par le peuple congolais.
Bien que suivie diversement dans les principales métropoles congolaises, il faut cependant arguer que les images qui immortalisent cette journée démontrent une réussite totale dans la capitale-politique Kinshasa, fief de l’UDPS, parti-politique cher au leader charismatique Etienne Tshisekedi, et froidement dans le fief des opposants politiques Vital Kamerhe (région Est) et Moïse Katumbi (Katanga). Mais dans l’esprit de la majorité populaire congolaise, le peuple a su dire non au pouvoir en place qui se maintient à la tête du pays par défit.
L’opposition et la société civile ont remporté vaillamment une bataille, mais la grande guerre se pointe déjà à l’horizon ! Le déboulonnement de la dictature kabiliste et qui passe par la tenue des élections présidentielles dans les délais constitutionnels.
Savoir gérer l’après succès du 16 février 2016
La majorité présidentielle n’a pas attendu longtemps pour sortir son artillerie lourde. Tels de charognards, les principales têtes pensantes de Joseph Kabila ont investi tous les médias pour distiller un mensonge éhonté : l’échec de la journée ville-morte. Usant de la politique d’autruche, ils refusent de reconnaître la vérité du terrain. Les hommes des mains du feu maréchal Mobutu avaient fait la même chose : minimiser les conséquences dramatiques du 16 février 1992. Comme pour dire que quelque part, le triste-sort de dictateurs se ressemble.
D’où alors l’appel à la classe politique congolaise et au peuple congolais d’envisager intelligemment l’après 16 février 2016. Pour mémoire, le 16 février 1992, le peuple zaïrois qui subissait la dictature atroce de feu dictateur Joseph Désiré Mobutu avait remporté une grande victoire : LA REOUVERTURE DES TRAVAUX DE LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE ET L’ELECTION DU PREMIER MINISTRE ETIENNE TSHISEKEDI.
Pour cette période cruciale que traverse la RDC, cette grande victoire passe par la fin effective du régime politique de Joseph Kabila au 16 décembre 2016, la tenue dans les délais constitutionnels des élections présidentielles. Il faudra bien qu’en date du 20 décembre 2016, il y ait remise-reprise entre le président sortant, Joseph Kabila, et le président nouvellement élu.
Jamais quand on a clochardisé son peuple et que l’on a privilégié les antivaleurs  à la place du bien être d’un plus grand nombre et du partage équitable du revenu national, le petit intérêt égoïste, que l’on s’entende à la collaboration du peuple congolais.

Joseph Kabila n’aura qu’à récolter ce qu’il a semé. Il a eu tout le temps et toutes les opportunités pour souder sa relation avec le peuple congolais. Mais malheureusement, il s’est laissé prendre en otage par les mobutistes qui l’ont amené sur une pente glissante. 

ACTU Radio OKAPI

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Radiookapi.net : 13 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 23 Feb 2016 11:54 AM PST
De gauche à droite, Saïd Djinnit, l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région de Grands Lacs, Raymond Tshibanda, ministre congolais des Affaires étrangères, Alphonse Daniel Ntumba Luaba Lumu, le secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) posent après une émission télévisée le 23/02/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 
Posted: 23 Feb 2016 10:13 AM PST
Le musicien congolais Papy Tex à Kinshasa. Février 2016. Photo Radio Okapi/Nico Kalambay.

En séjour à Kinshasa après 15 ans passés en Europe, Papy Tex dit Matolu Daudet, l’un des membres du célèbre trio Kadima de l’Empire Bakuba, veut tout mettre en œuvre pour que ce groupe musical renaisse de ses cendres.

La mort de Pepe Kalé en 1998 ayant coïncidé avec l’accident de circulation qu’il a connu en Belgique, Papy Tex dit n’avoir ménagé aucun effort pour appeler les autres membres du groupe à l’union, afin que l’œuvre de Pepe Kalé ne disparaisse pas.
 
Posted: 23 Feb 2016 08:56 AM PST
La rentrée scolaire n’est pas effective dans certaines écoles de Kinshasa, le 8/9/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Trois responsables différents ont été nommés en une semaine à la sous-division de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel de Kisangani 2, ont déploré neuf chefs  d’établissements scolaires de cette juridiction.
 
Posted: 23 Feb 2016 08:43 AM PST
Photo de famille des journalistes ayant participé le 23/09/2015 à la dernière conférence hebdomadaire de l’Onu de Martin Kobler comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC0.. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 
Posted: 23 Feb 2016 07:58 AM PST
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, à sa descente d'avion à l'aéroport de Ndjili à Kinshasa lors de sa visite en RDC le 22/05/2013 (Photo MONUSCO / Myriam Asmani)

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon est arrivé mardi 23 février en République démocratique du Congo à partir de Goma au Nord-Kivu. Il s'est après rendu dans la localité de Kitshanga qui regorge de milliers de déplacés.Sur place, il a  souligné la nécessité de la collaboration entre les Forces armées de la RDC et la Mission de l’Onu en RDC (Monusco).
 
Posted: 23 Feb 2016 06:33 AM PST
Une vue de la salle d'audience du tribunal militaire ce 29 avril 2011 à Kinshasa, lors du procès des presumés insurgés Eniele.jpg
 
Posted: 23 Feb 2016 04:36 AM PST
Des participants à la 5eme session extraordinaire du comité des ministres de la commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha(Cicos) le 22/02/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Camerounais Edgard Alain Mebe Ngo’o a été désigné, président de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), à l’issue de la 5ème session extraordinaire des ministres de cette organisation sous régionale tenue lundi 22 février à Kinshasa.

Il remplace à ce poste le ministre congolais des Transports et Voies de communication, Justin Kalumba.
 
Posted: 23 Feb 2016 04:26 AM PST
Vue de la ville de Goma.al

La suspension de Muhindo Kasekwa, chef de travaux à l’Université de Goma (UNIGOM) n’a aucun lien avec son activisme politique, a déclaré lundi 22 février, le recteur de cette institution, le Professeur Jean-Paul Segihobe.

Il a souligné que cette décision est administrative.

Dans sa mise au point, M. Segihobe a affirmé que cette décision a été prise par le conseil d’administration de l’université, au terme d’une procédure d’action disciplinaire ouverte contre l’enseignant, depuis le mois de novembre dernier.
 
Posted: 23 Feb 2016 03:20 AM PST
André- Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) le 18/12/2015 à Kinshasa lors de l’ouverture du débat citoyen entre des acteurs politiques congolais qui soutiennent le dialogue national et ceux qui ne soutiennent pas la tenue de ce dialogue national. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
 
Posted: 23 Feb 2016 02:39 AM PST
Palais de justice à Lubumbashi (Katanga)

Le  président du Haut conseil ecclésiastique des évêques du Congo (HCECO), Bishop Lamba  Lamba  Matebwe, appelle les Congolais à s’unir et à cultiver la paix et la tolérance dans leurs déclarations, afin de promouvoir le développement de la RDC.

Il s’exprimait ainsi le weekend dernier, au cours d’une conférence  de presse  organisée à Lubumbashi (Haut-Katanga).
 
Posted: 23 Feb 2016 12:13 AM PST
Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu.Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Secrétaire général de l’Onu, Ban-Ki-moon, doit se rendre mardi 23 février à Goma (Nord-Kivu) après une visite prévue lundi soir au Burundi. Il se rendra ensuite dans la localité de Kitchanga, à plus de 80 kilomètres, dans le territoire de Masisi.

La population espère beaucoup de lui en matière de paix et de sécurité. Pour la société civile de Kitchanga, l’arrivée du numéro 1 des Nations unies apporte un brin d’espoir à cette population qui vit dans l’insécurité et de guerres à répétition depuis plus de 20 ans.
 
Posted: 22 Feb 2016 10:49 PM PST
Présentation à la presse du Plan stratégique national de développement pour la République démocratique du Congo par Néhémie Mwilanya, directeur de cabinet du chef de l’Etat le 22/02/2016 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Revue  de presse du mardi 23 janvier 2016

La sortie médiatique du bureau politique de la majorité présidentielle et la présentation du  Plan stratégique de développement de la RDC par le Directeur de Cabinet du président de la République, Néhémie Mwilanya, sont les principaux sujets exploités par la presse de Kinshasa ce mardi 23 février.
 
Posted: 22 Feb 2016 01:06 PM PST
Un détenu à la prison Munzenze de Goma (Photo d'illustration).

Dix-huit auteurs présumés de plusieurs exactions commises dans le secteur de Miriki ont été arrêtés et transférés ce week-end à l’auditorat militaire de Goma. L’information a été livrée lundi 22 février par la société civile et les responsables coutumiers locaux. Parmi ces personnes, il y a trois commanditaires présumés du massacre de Miriki le mois de janvier dernier.

JED prend acte de la condamnation à mort du meurtrier d’un journaliste à Monkoto, au Nord de la RDC

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Urgent
Pour diffusion immédiate
RD Congo – Communiqué
  

Kinshasa, le 23 février  2016
JED prend acte de la condamnation à mort du meurtrier d’un journaliste à Monkoto, au Nord de la RDC 
Journaliste en danger (JED) prend acte de la décision prise par le Tribunal de grande instance de Boende condamnant à la peine capitale le meurtrier  du journaliste Soleil Balanga, tué le 16 avril 2015 à Monkoto, cité située à plus de 100 Km de Boende, chef-lieu de la province de la Tshuapa (Nord-ouest de la RDC).
Selon les informations parvenues à JED et confirmées par l’un des avocats de la famille du journaliste assassiné, le Tribunal de grande instance de Boende a rendu son verdict, lundi 22 février 2016, dans l’affaire du meurtre du journaliste Soleil Balanga. Moussa Tendenle, le fils du médecin chef de la zone de santé de Monkoto, a été condamné à une peine capitale pour avoir tranché la gorge de Soleil Balanga à l’aide d’un couteau. Un médecin et un infirmier de la zone de santé de Monkoto, poursuivis pour participation criminelle, ont été acquittés.
Contacté par JED, Me Papy Botshona, l’un des avocats de la famille de Soleil Balanga, a déclaré : « Nous ne sommes pas totalement satisfaits avec ce verdict. Les deux autres prévenus poursuivis pour participation criminelle devraient également être condamnés. Ce matin (mardi 23 février 2016, ndlr), je suis allé interjeter appel contre ce verdict ».
 « Nous prenons acte de cette sanction suprême en espérant que cela pourra dissuader ceux qui pensent que, dans ce pays, on peut menacer, attaquer ou tuer un journaliste sans être inquiété. Mais en tant qu’organisation de défense des droits de l’homme, nous sommes naturellement contre l’exécution de la peine de mort », a dit Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de JED.
Soleil Balanga, journaliste à la Radio Communautaire de Monkoto, a été  attaqué violemment à l’aide d’un couteau, jeudi 16 avril 2015, par le fils du médecin chef de zone de santé de Monkoto, qui lui avait tranché la gorge pour avoir diffusé  une information annonçant le départ de son père de la direction de cet hôpital.
Pour tout contact :
Journaliste en Danger (JED)
374, avenue Colonel Mondjiba, complexe Utexafrica, galerie Saint Pierre, Commune de Ngaliema
Kinshasa/RD Congo
Téléphone : +(243) 99 99 96 353, +(243) 81 99 96 353

Controverse autour de la fin du mandat de Kabila : la MP rejette l’idée d’un Président intérimaire

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POLITIQUE 23 FÉVRIER 2016

Controverse autour de la fin du mandat de Kabila : la MP rejette l’idée d’un Président intérimaire

Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle s’est réuni ce jour, sous la conduite du Secrétaire Général, l’Honorable Aubin MINAKU, pour faire le point sur la réalisation du consensus de la classe politique autour du dialogue inclusif convoqué par le Président de la République conformément à l’article 69 de la Constitution qui dispose: « … Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux».
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle tient à saluer’ le communiqué conjoint de la Francophonie, de l’Union Africaine, des Nations Unies et de l’Union Européenne, qui ont conforté l’initiative du Président de la République, comme une contribution majeure et positive qui procède d’une analyse objective et sans parti pris de la problématique du processus électoral.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle déplore l’inconséquence politique de certains Acteurs qui refusent, sans raison valable, de rejoindre la dynamique du consensus national et donnent une interprétation fantaisiste et tendancieuse des articles 75 et 76 qui aboutit en réalité à violer la Constitution. En effet, les articles en question ne demandent pas au Président de la République d’abandonner le pouvoir à un Président intérimaire comme le prétendent certains. L’article 70 dispose « A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président ».
Bien plus, l’article 76 donne des précisions utiles concernant la vacance de la Présidence de la République, qui est déclarée par la Cour Constitutionnelle saisie par le gouvernement et non par un groupe d’intérêt ou une association momentanée au risque de tomber sous le coup de l’article 64 qui dispose que toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat. Elle est punie conformément à la loi.
Dans ce contexte, le serment constitutionnel, prêté par le Président de la République à son entrée en fonction, apporte un éclairage particulier en ce qu’II a juré aux termes de l’article 74 «d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République… ».
En tout état de cause, certains groupes politiques, par des déclarations erratiques et confusionnistes, apparaissent comme des navires en perdition, de tous les côtés ballotés, sans pouvoir accoster, mettant en danger la vie de leurs occupants.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle saisit cette occasion pour demander à tout Acteur politique de privilégier le sort de notre démocratie et de nos populations au détriment de la prétention vaine et anticonstitutionnelle de vouloir gérer le Pays sans le mandat du Peuple.
Le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle renouvelle son engagement solennel à accompagner le Président de la République, sans atermoiement, dans sa noble et démocratique mission d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat selon les prescrits de l’article 69 de la Constitution.
Enfin, la Majorité Présidentielle encourage le Président de la République,• en harmonie avec le Peuple, à mettre en action le mécanisme du dialogue national inclusif.
Fait à Kinshasa, le 22 Février 2016
Pour le Bureau Politique,
Le Secrétaire Général de la Majorité Présidentielle
Honorable Aubin
MINAKU
__._,_.___

Prétendue naturalisation de François Compaoré par Ouattara: toute la verité

Panique au sein de la majorité présidentielle "MP" !

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Panique au sein de la majorité présidentielle "MP" ! 
Paniqués par la note rédigée par l'APRODEC asbl intitulée "la démission de Michel MARTELLY à Haïti, quelle leçon tirer pour la République Démocratique du Congo ?-diffusée par inadvertance le venderdi 19 février 2016 laquelle a malgré tout fait le tour des chancelleries et des états-majors des partis de l'opposition à Kinshasa - les partisans du statu quo du pouvoir en place se raccrochent plus que jamais à leur interprétation érronée de l'article 70 de la Constitution de la République Démocratique du Congo pour justifier le "glissement" et donc, le maintien au pouvoir du Président sortant à la fin de son deuxième et dernier mandat le 20 décembre 2016 ! 
(Re)lire la note de l'APRODEC du 19.02.2016  "la démission de Michel MARTELLY à Haïti, quelle leçon tirer pour la République Démocratique du Congo ?" :http://aprodec.blog4ever.com/la-demission-de-michel-martelly-a-haiti-quelle-lecon-tirer-pour-la-republique-democratique-du-congo 
Lire le communiqué de la majorité présidentielle daté du 22 février 2016 :
L’APRODEC asbl a pour but principal de défendre les intérêts et les droits de la République Démocratique du Congo, des citoyens Congolais et des personnes d’origine Congolaise. Elle pourra notamment lutter et agir en justice contre toute forme de violation des droits, de la souveraineté et de l'intégrité du territoire de la République Démocratique du Congo ; contre le pillage de ses ressources naturelles, en ce compris la signature des contrats léonins ; ainsi que les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qu’elles soient le fait de personnes physiques ou morales, d’un État, quelle que soit leur nationalité, sans limitation dans le temps, ni dans l’espace. 

L'APRODEC asbl peut agir en justice contre toute forme de pillage du patrimoine mobilier et immobilier de la République Démocratique du Congo. Elle pourra aussi agir en justice contre toute forme de destruction de l'environnement et de l'habitat naturel des populations. 

L'APRODEC asbl peut agir en justice pour défendre les intérêts et les droits des victimes [ou leurs ayants droit, en ce compris les membres de l'Association] de crimes et délits commis en République Démocratique du Congo.  

L'APRODEC asbl peut agir en justice, conformément à l'article 21 alinéa 3 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, pour défendre les intérêts et les droits des électeurs congolais, en ce compris les membres de l'Association qui sont électeurs ou éligibles en République Démocratique du Congo. 

L’APRODEC asbl, en tant que partie prenante externe des sociétés qui ont des activités économiques en République Démocratique du Congo, peut notamment défendre les droits d’actionnaire [de poser des questions et de recevoir des réponses au cours de l'Assemblée générale des actionnaires] de ses propres membres qui ont acquis tout au plus deux actions des sociétés cotées. 

L’APRODEC asbl œuvre pour la promotion de la démocratie, le développement socio-économique et culturel de la République Démocratique du Congo. Dans ce cadre, l'Association peut entreprendre, promouvoir et coordonner toute poursuite judiciaire, toute investigation, tout audit, tous travaux, colloques, actions, ainsi qu’établir des rapports et analyses approfondies en rapport avec son but. Elle fait des recommandations et du Lobbying auprès des décideurs étatiques et non -étatiques; elle peut également collaborer avec d’autres associations nationales ou internationales poursuivant les mêmes objectifs.
 L'APRODEC asbl est aussi Membre de la Coalition pour la Cour Pénale Internationale

Kerwin Mayizo dévoile les vrais objectifs de « Kabila, Katumbi et Kamerh...

Zimbabwe : Doyen Robert Mugabe fête ses 92 ans

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Zimbabwe : Doyen Robert Mugabe fête ses 92 ans
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                    Robert Mugabe, Président du Zimbabwe

Doyen des chefs d’Etat en exercice dans le monde, le Président zimbabwéen Robert Mugabe a fêté, ce dimanche, son 92e anniversaire.

Sacré Robert Mugabe, qui compte effectuer les célébrations publiques de son anniversaire le 28 février prochain. Doyen des chefs d’Etat en exercice dans le monde, le Président zimbabwéen Robert Mugabe a fêté, ce dimanche 21 février 2016, son 92e anniversaire. alors que plusieurs prétendants sont sur les rangs au sein de la Zanu-PF, le parti au pouvoir.

Né le 21 février 1924 dans la Rhodésie du sud, une colonie britannique, Robert Mugabe était instituteur quand il a rejoint les rangs de la rébellion contre la minorité blanche au pouvoir. Il est devenu Premier ministre à l’indépendance du Zimbabwe, en 1980, avant d’être élu à la Présidence en 1987.

Il faudra s’attendre à une fête grandiose pour la célébration des 92 ans du chef d’Etat zimbabwéen. En effet, l’année dernière, de gigantesques fêtes avaient marqué l’anniversaire du dirigeant qui n’avait ps hésité à faire abattre plusieurs éléphants, des buffles avec des gâteaux dont l’un de 91 kg, s’il vous plaît.


Alors que le Mouvement pour un changement démocratique (MDC), principal parti d’opposition, a appelé le chef de l’Etat à passer la main, son parti salue sa longévité et lui souhaite très longue vie. Robert Mugabe, qui a un jour estimé, sous forme de boutade, qu’il quitterait le pouvoir après ses 100 ans, ne compte pas céder son fauteuil malgré les multiples interpellations.

Alors que l’Opposition fête. Ville morte : Mova relativise, la Majorité crie à l’échec !

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Henri-Mova-Sakani-2
Henri-Mova-Sakani-2L’Opposition se frotte les mains au motif que la journée ‘‘ville morte’’ décrétée hier, mardi 16 février, a connu un franc succès, la Majorité Présidentielle, quant à elle, parle, plutôt, d’un échec cuisant. Déjà, au PPRD, le staff dirigeant était au front. «Kinshasa a été tout, sauf une ville morte», réagit à chaud, Henri Mova Sakanyi, le Secrétaire général du PPRD. Un autre acteur politique de la Majorité, qui a requis l’anonymat, a confié à La Prospérité, le même hier, en fin d’après-midi, que lorsque toutes les composantes de l’Opposition s’unissent pour une activité, l’on devrait, naturellement, assister à une paralysie totale, durant toute la journée. Or, dans le cas d’espèce, dit-il, en dehors, évidemment, de quelques petites hésitations du matin, dans la fourchette de 9 à 11 heures, la vie avait progressivement repris son envol habituel, dans plusieurs coins de la capitale. Comme pour dire, insiste-t-il, que cette affaire de ‘’ville morte, n’aura été, après analyse sérieuse, qu’un vrai coup d’épée dans l’eau.
Chaque camp politique fait sa lecture de la situation qui a prévalu à Kinshasa et dans d’autres grandes villes du pays. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Majorité considère la journée ville morte d’hier comme un non-évènement. Certains ténors de la famille politique présidentielle s’attribuent une victoire politique. Les opposants, font-ils savoir, n’ont pas réussi à entraîner le peuple congolais dans leur aventure. Selon le Secrétaire général du PPRD, il n’en pouvait être autrement du moment que Kinshasa a beaucoup bénéficié de ce qu’on pourrait comptabiliser comme étant le fruit des cinq chantiers et de la révolution de la modernité. Il ne comprend pas que des gens qui veulent le développement, puissent rester à la maison. Mova a donné l’exemple des USA où des opérations ‘‘ville morte’’ n’existent pas. Ainsi, affirme-t-il, ‘’loin des accusations d’une opposition sans base, sans aucun projet politique, le PPRD, le plus grand parti du pays, est en pleine réorganisation’’. C’est dans ce cadre qu’il faut placer la réunion que Mova a eue, hier mardi 16, avec les mamans maraichères, ainsi que des veuves de l’Interfédérale du parti. Ces femmes de la base du PPRD ont bénéficié d’un appui financier, des intrants agricoles pour améliorer leur rendement et d’autres biens de première nécessité.
Récit d’un acteur de la Majorité
Répondant à une question d’un fin limier de La Prospérité, un membre influent de la Majorité Présidentielle a fait quelques observations. Il a noté qu’entre 7 heures et 9 heures, les Kinois ont observé la situation dans le calme. Puis après, une reprise progressive a été constatée. Vers 11 heures, c’était déjà le début de la reprise de la vie normale. A partir de 12 h30’, au Marché central de Kinshasa, des échoppes ont ouvert et, sur l’avenue du Commerce à la Gombe, des magasins ouvraient également leurs portes. Autour de 13 heures, la vie a totalement repris son cours normal à Kinshasa. Les vendeuses de pain ont fait leurs affaires normalement. L’interlocuteur de La Prospérité reconnaît, cependant, qu’il y a eu quelques perturbations dans les écoles, les universités et instituts supérieurs. ‘’Il semble que les uns et les autres, auraient choisi de se blottir dans leurs chambrettes, par prudence et non par une quelconque adhésion au mot d’ordre de l’Opposition’’, conclut-il.mov
La Pros.

Le Phare : «Etat des droits en RDC : la Belgique, le Canada, les USA et le Royaume-Uni partagent l’espoir des Congolais» Revue de presse du vendredi 19 février

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Le Phare : «Etat des droits en RDC : la Belgique, le Canada, les USA et le Royaume-Uni partagent l’espoir des Congolais» Revue de presse du vendredi 19 février

Déclaration d’un groupe d’Ambassadeurs, Envoyés spéciaux de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et des Etats-Unis d’Amérique après leur sortie en audience au bureau du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa Yobeluo le 11/12/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Plusieurs sujets sont commentés dans la presse parue ce vendredi à Kinshasa dont le message conjoint de la Belgique, du Canada, des USA et du Royaume-Uni adressé aux congolais à l’occasion du 10 anniversaire de la constitution de la RDC et le décaissement, par le gouvernement, des fonds nécessaires à la révision du fichier électoral.
Le Phare rapporte que les ambassadeurs de Belgique, du Canada, des Etats-Unis et du Royaume-Uni en poste à Kinshasa ont pris prétexte de la célébration du 10e anniversaire de la promulgation de la Constitution de la RDC jeudi 18 février pour envoyer un message fort au peuple congolais et à ses gouvernants.
Ces diplomates, poursuit le quotidien, attirent l’attention de la communauté congolaise sur l’importance vitale d’un texte qui, selon eux, a eu le mérite de provoquer une rupture radicale entre de longues années de dictature et une nouvelle ère de démocratisation. Ces pays affirment en outre partager l’espoir du peuple congolais pour un «Etat des droits et une Nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie politique, économique, sociale et culturelle», rapporte le quotidien.
De l’avis du journal, cet appel des représentants de ces Etats modernes est en fait une interpellation forte des gouvernants congolais sur leurs responsabilités dans l’aménagement d’un environnement propice à l’expression des libertés fondamentales à la veille des élections. Et le journal de déduire que, pour la communauté internationale, il n’y a pas meilleur instrument que la Constitution pour la gestion des ambitions aussi bien de ceux qui aspirent à conquérir le pouvoir que de ceux qui tiennent à le conserver.
L’Avenir qui commente également ce message conjoint des quatre puissances occidentales aux Congolais, constate que ces pays « célèbrent plutôt les 10 ans de la Constitution congolaise. ». A en croire le quotidien, les quatre ambassadeurs de ces pays occidentaux affirment dans un communiqué célébrer avec le Gouvernement et le peuple congolais le dixième anniversaire de la Constitution, et partager leur espoir, tel qu’exprimé dans ce document fondamental.  En outre, ajoute le journal, Ils félicitent le Gouvernement et le peuple congolais pour la promulgation de ce document  fondé sur un consensus national et l’expression intemporelle des valeurs communes d’un peuple.
La Prospérité elle constate que cette journée du 18 février 2016, qui consacre les 10 ans de la promulgation de la constitution en vigueur en RDC est passée inaperçue. Le côté officiel est resté aphone sur cette célébration, note-t-il. Aucune activité n’a été ni programmée, ni organisée, fait remarquer le journal. Même dans l’opinion nationale, la réaction est restée la même, fait remarquer le quotidien qui s’interroge sur ce désintéressement. Probablement, à la suite des événements  survenus le mardi, 16 février sur la journée « ville morte », tente-t-il de répondre.
Dans un tout autre registre, Forum des As, annonce le décaissement jeudi des 18 millions des dollars américains par le gouvernement pour la révision du fichier électoral. Le quotidien espère par conséquence que « la révision du fichier électoral peut commencer ». Le quotidien note à ce sujet que ce décaissement porte le financement du processus électoral à 40 millions de dollars. A son avis, ce deuxième décaissement du Gouvernement montre que l’exécutif national est résolument engagé en faveur de la réussite du processus électoral, allant de la révision du fichier électoral à l’organisation des différents scrutins.
L’Avenir de son côté annonce l’arrivée à Kinshasa du Secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon. Il est attendu dans la capitale congolaise le 24 février prochain pour participer à la Conférence sur les investissements du secteur privé dans la région des Grands Lacs, indique le quotidien. L’occasion lui sera aussi donnée pour confirmer le communiqué conjoint de quatre partenaires de la RDC (l’Union africaine, les Nations-Unies, l’Union européenne et l’Organisation de la Francophonie) qui ont appelé au dialogue, en vue de l’organisation des élections apaisées, écrit le quotidien dans ses colonnes.

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Le Phare : «Etat des droits en RDC : la Belgique, le Canada, les USA et le Royaume-Uni partagent l’espoir des Congolais» Revue de presse du vendredi 19 février


Déclaration d’un groupe d’Ambassadeurs, Envoyés spéciaux de l’Union Européenne, de l’Union Africaine et des Etats-Unis d’Amérique après leur sortie en audience au bureau du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa Yobeluo le 11/12/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Plusieurs sujets sont commentés dans la presse parue ce vendredi à Kinshasa dont le message conjoint de la Belgique, du Canada, des USA et du Royaume-Uni adressé aux congolais à l’occasion du 10 anniversaire de la constitution de la RDC et le décaissement, par le gouvernement, des fonds nécessaires à la révision du fichier électoral.
Le Phare rapporte que les ambassadeurs de Belgique, du Canada, des Etats-Unis et du Royaume-Uni en poste à Kinshasa ont pris prétexte de la célébration du 10e anniversaire de la promulgation de la Constitution de la RDC jeudi 18 février pour envoyer un message fort au peuple congolais et à ses gouvernants.
Ces diplomates, poursuit le quotidien, attirent l’attention de la communauté congolaise sur l’importance vitale d’un texte qui, selon eux, a eu le mérite de provoquer une rupture radicale entre de longues années de dictature et une nouvelle ère de démocratisation. Ces pays affirment en outre partager l’espoir du peuple congolais pour un «Etat des droits et une Nation puissante et prospère, fondée sur une véritable démocratie politique, économique, sociale et culturelle», rapporte le quotidien.
De l’avis du journal, cet appel des représentants de ces Etats modernes est en fait une interpellation forte des gouvernants congolais sur leurs responsabilités dans l’aménagement d’un environnement propice à l’expression des libertés fondamentales à la veille des élections. Et le journal de déduire que, pour la communauté internationale, il n’y a pas meilleur instrument que la Constitution pour la gestion des ambitions aussi bien de ceux qui aspirent à conquérir le pouvoir que de ceux qui tiennent à le conserver.
L’Avenir qui commente également ce message conjoint des quatre puissances occidentales aux Congolais, constate que ces pays « célèbrent plutôt les 10 ans de la Constitution congolaise. ». A en croire le quotidien, les quatre ambassadeurs de ces pays occidentaux affirment dans un communiqué célébrer avec le Gouvernement et le peuple congolais le dixième anniversaire de la Constitution, et partager leur espoir, tel qu’exprimé dans ce document fondamental.  En outre, ajoute le journal, Ils félicitent le Gouvernement et le peuple congolais pour la promulgation de ce document  fondé sur un consensus national et l’expression intemporelle des valeurs communes d’un peuple.
La Prospérité elle constate que cette journée du 18 février 2016, qui consacre les 10 ans de la promulgation de la constitution en vigueur en RDC est passée inaperçue. Le côté officiel est resté aphone sur cette célébration, note-t-il. Aucune activité n’a été ni programmée, ni organisée, fait remarquer le journal. Même dans l’opinion nationale, la réaction est restée la même, fait remarquer le quotidien qui s’interroge sur ce désintéressement. Probablement, à la suite des événements  survenus le mardi, 16 février sur la journée « ville morte », tente-t-il de répondre.
Dans un tout autre registre, Forum des As, annonce le décaissement jeudi des 18 millions des dollars américains par le gouvernement pour la révision du fichier électoral. Le quotidien espère par conséquence que « la révision du fichier électoral peut commencer ». Le quotidien note à ce sujet que ce décaissement porte le financement du processus électoral à 40 millions de dollars. A son avis, ce deuxième décaissement du Gouvernement montre que l’exécutif national est résolument engagé en faveur de la réussite du processus électoral, allant de la révision du fichier électoral à l’organisation des différents scrutins.
L’Avenir de son côté annonce l’arrivée à Kinshasa du Secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon. Il est attendu dans la capitale congolaise le 24 février prochain pour participer à la Conférence sur les investissements du secteur privé dans la région des Grands Lacs, indique le quotidien. L’occasion lui sera aussi donnée pour confirmer le communiqué conjoint de quatre partenaires de la RDC (l’Union africaine, les Nations-Unies, l’Union européenne et l’Organisation de la Francophonie) qui ont appelé au dialogue, en vue de l’organisation des élections apaisées, écrit le quotidien dans ses colonnes.

Freddy Matungulu: avec la bonne volonté le gouvernement peut organiser les présidentielles dans les délais

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Freddy Matungulu, professeur d'université et ancien ministre de l'Economie, des Finances et du Budget de la RDC le 18/02/2016 à Kinshasa au studio de Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le président du parti de l’opposition «Congo na Biso», Freddy Matungulu Ilankir croit que l’élection présidentielle, prévue pour novembre prochain, peut se tenir dans le délai constitutionnel.
Dans une interview accordée jeudi 18 février à Radio Okapi, l’ancien ministre des Finances estime que  la Ceni devait se pencher plutôt sur les préparatifs de la présidentielle au lieu de «perdre le temps avec l’organisation des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces».
«Je crois que c’est une démarche de nature à nous faire perdre le temps. En 2016, la priorité pour la nation congolaise, c’est l’organisation de la présidentielle qui doit absolument avoir lieu dans les limites imposées par la constitution de la République. C’est encore techniquement faisable», a déclaré Freddy Matungulu.
Il soutient également que si le peuple congolais, en premier lieu, prend suffisamment bien la mesure de cette obligation (NDLR: tenue de la présidentielle dans le délai), les bailleurs de fonds seront poussés à apporter leurs soutiens.
Le même jeudi, le président de la Ceni, Corneille Nangaa avait expliqué, à un groupe d'acteurs politiques, les difficultés de son institution d’organiser des élections crédibles dans le délai constitutionnel.
Il a notamment évoqué la révision du fichier électoral qui, selon lui, pourrait

Compte rendu rencontre opposition politique Congolaise et délégation SG NU

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