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Journée de la femme, Message de Maman Marthe Kasalu, veuve E. Tshisekedi

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Les FemmesCongolaises ont prouvépar le passé qu’ellesétaient descombattantes. Ellesétaient à l’initiative desmarches de contestationsous la dictature deMobutu et lorsque leschoses n’allaient bien,elles se mettaientdebout.
Elles sont courageusesmalgré leurs souffrances: ce sont elles qui seréveillent à 3h00 dumatin pour allerchercher de l’eau, à 4hdu matin pour alleracheter le pain à vendreafin de subvenir auxbesoins de leur famille.Elles subissent destracasseries policièressur la route mais cela neles découragent pas.
Je les félicite et les encourage beaucoup. Laplupart d’entre elles ont pris lesresponsabilités de leurs maris pour nourriret scolariser les enfants à cause duchômage qui sévit au Congo. Malgré lesconditions socioéconomiques très dures,les femmes congolaises persévèrent.
Aujourd’hui, nos enfants sont tués partoutau Congo pour leur liberté alors ChèresMamans Congolaises, restez debout etcomme le disait votre papa EtienneTshisekedi, prenez- vous en charge,chassez la peur et montrez aux jeunesvotre courage pour libérer le Congo !.
Je félicite égalementtoutes les femmescongolaises del’extérieur qui mènentdes actions solidairesen faveur de notre payset les encourage àpoursuivre leurs efforts.
Chères MamansCongolaises, c’est parvotre courage, votrematurité et votre sensdes responsabilités quevous pourrez relever leCongo et offrir un avenirmeilleur à nos enfants.

Vive les Femmes Congolaises !
Maman Marthe Kasalu,
Veuve E. Tshisekedi
08/03/2018
Journée de la femme, Message de Maman Marthe Kasalu, veuve E. Tshisekedi

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Les FemmesCongolaises ont prouvépar le passé qu’ellesétaient descombattantes. Ellesétaient à l’initiative desmarches de contestationsous la dictature deMobutu et lorsque leschoses n’allaient bien,elles se mettaientdebout.
Elles sont courageusesmalgré leurs souffrances: ce sont elles qui seréveillent à 3h00 dumatin pour allerchercher de l’eau, à 4hdu matin pour alleracheter le pain à vendreafin de subvenir auxbesoins de leur famille.Elles subissent destracasseries policièressur la route mais cela neles découragent pas.
Je les félicite et les encourage beaucoup. Laplupart d’entre elles ont pris lesresponsabilités de leurs maris pour nourriret scolariser les enfants à cause duchômage qui sévit au Congo. Malgré lesconditions socioéconomiques très dures,les femmes congolaises persévèrent.
Aujourd’hui, nos enfants sont tués partoutau Congo pour leur liberté alors ChèresMamans Congolaises, restez debout etcomme le disait votre papa EtienneTshisekedi, prenez- vous en charge,chassez la peur et montrez aux jeunesvotre courage pour libérer le Congo !.
Je félicite égalementtoutes les femmescongolaises del’extérieur qui mènentdes actions solidairesen faveur de notre payset les encourage àpoursuivre leurs efforts.
Chères MamansCongolaises, c’est parvotre courage, votrematurité et votre sensdes responsabilités quevous pourrez relever leCongo et offrir un avenirmeilleur à nos enfants.

Vive les Femmes Congolaises !
Maman Marthe Kasalu,
Veuve E. Tshisekedi
08/03/2018
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Elles sont courageusesmalgré leurs souffrances: ce sont elles qui seréveillent à 3h00 dumatin pour allerchercher de l’eau, à 4hdu matin pour alleracheter le pain à vendreafin de subvenir auxbesoins de leur famille.Elles subissent destracasseries policièressur la route mais cela neles découragent pas.
Je les félicite et les encourage beaucoup. Laplupart d’entre elles ont pris lesresponsabilités de leurs maris pour nourriret scolariser les enfants à cause duchômage qui sévit au Congo. Malgré lesconditions socioéconomiques très dures,les femmes congolaises persévèrent.
Aujourd’hui, nos enfants sont tués partoutau Congo pour leur liberté alors ChèresMamans Congolaises, restez debout etcomme le disait votre papa EtienneTshisekedi, prenez- vous en charge,chassez la peur et montrez aux jeunesvotre courage pour libérer le Congo !.
Je félicite égalementtoutes les femmescongolaises del’extérieur qui mènentdes actions solidairesen faveur de notre payset les encourage àpoursuivre leurs efforts.
Chères MamansCongolaises, c’est parvotre courage, votrematurité et votre sensdes responsabilités quevous pourrez relever leCongo et offrir un avenirmeilleur à nos enfants.

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Maman Marthe Kasalu,
Veuve E. Tshisekedi
08/03/2018
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Elles sont courageuses malgré leurs souffrances: ce sont elles qui seréveillent à 3h00 du matin pour aller chercher de l’eau, à 4h du matin pour aller acheter le pain à vendreafin de subvenir auxbesoins de leur famille.Elles subissent destracasseries policièressur la route mais cela neles découragent pas.
Je les félicite et les encourage beaucoup. Laplupart d’entre elles ont pris lesresponsabilités de leurs maris pour nourriret scolariser les enfants à cause duchômage qui sévit au Congo. Malgré lesconditions socioéconomiques très dures,les femmes congolaises persévèrent.
Aujourd’hui, nos enfants sont tués partoutau Congo pour leur liberté alors ChèresMamans Congolaises, restez debout etcomme le disait votre papa EtienneTshisekedi, prenez- vous en charge,chassez la peur et montrez aux jeunesvotre courage pour libérer le Congo !.
Je félicite égalementtoutes les femmescongolaises del’extérieur qui mènentdes actions solidairesen faveur de notre payset les encourage àpoursuivre leurs efforts.
Chères MamansCongolaises, c’est parvotre courage, votrematurité et votre sensdes responsabilités quevous pourrez relever leCongo et offrir un avenirmeilleur à nos enfants.

Vive les Femmes Congolaises !
Maman Marthe Kasalu,
Veuve E. Tshisekedi
08/03/2018
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Interview de Me Jean Claude KATENDE « La Transition citoyenne Sans Kabila est la meilleure voie

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Interview de Me Jean Claude KATENDE
« La Transition citoyenne Sans Kabila est la meilleure voie pour organiser les élections crédibles et créer les conditions d’une paix durable en République Démocratique du Congo »
Le magazine « Toi et Moi » a reçu, ce lundi 12 mars 2018 à Kinshasa, pour vous Me Jean Claude KATENDE, Président National de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme, ASADHO en sigle, pour échanger sur la Transition citoyenne Sans Kabila réclamée par certains acteurs de la société civile de la République Démocratique du Congo.
Me Jean Claude KATENDE répond aux questions de Christelle YESALASO pour le compte du Magazine « Toi et Moi ».
Lors de la rencontre sur la mobilisation citoyenne pour le retour à l’ordre constitutionnel tenue à Paris, en France, du 15 au 17/08/2017, vous avez signé avec plusieurs autres acteurs de la société civile congolaise le Manifeste du Citoyen Congolais qui appelle à une Transition Sans Kabila(TSK). Plus de 5 mois après, cet appel est-il toujours pertinent ?
Au vu de la situation actuelle, l’appel est toujours pertinent voire urgent. Vous savez que depuis 2014, le Président Joseph KABILA ne cesse de dire que les élections auront lieu et que la Constitution sera respectée. Mais en pratique, plus nous avançons vers les élections, plus elles s’éloignent. Nous avons raté déjà deux rendez-vous pour l’organisation desdites élections en décembre 2016 et en décembre 2017. Le nouveau calendrier fixe la date des élections au 23 décembre 2018, mais il n’y a pas de signaux sérieux qui convainquent que ces scrutins auront lieu au temps indiqué. Même à cette nouvelle date, il apparait clairement que les élections n’ont pas lieu.
Il y a quelques jours, le Secrétaire permanent du PPRD, Monsieur SHADARY, a dit qu’on pourrait avoir besoin encore de quelques mois de plus pour organiser les élections. Ceci veut dire que pour le parti au pouvoir, on peut aller au-delà du 23 décembre 2018 ; ce qui est extrêmement grave.
De notre analyse, la volonté effective d’organiser les élections n’existe pas et la donne se complique avec le flou que le Président Joseph KABILA entretient au sujet de sa candidature. Ceci montre qu’il existe une volonté de s’accrocher au pouvoir dans le chef du Président de la République. Tant que s’accrocher au pouvoir sera son objectif principal, l’organisation des élections va être une véritable chimère.
Dans un contexte pré-électoral, la tension qui existe dans le pays n’est pas propice à l’organisation d’élections crédibles. Le climat de répression et de violence étatiques qui prévaut au pays contre les citoyens qui exercent leurs droits constitutionnels est un signal négatif. Sans oublier que les mesures de décrispation promises ne sont pas mises en œuvre comme prévu dans l’accord de la CENCO. Il y a des candidats potentiels qui sont en prison ou en exil. Certains medias appartenant aux leaders de l’opposition sont toujours fermés et l’accès aux medias publics est totalement verrouillé.
Comment peut-on organiser des élections crédibles dans un tel climat ?
Dans ce contexte de tension créée et entretenue par le régime du Président Joseph KABILA, il est impossible d’organiser des élections qui offrent les mêmes chances à tous les candidats à l’élection présidentielle. Les uns (majorité présidentielle) ont plus d’avantages que les autres (opposition et indépendant), ce que tout homme épris de justice ne peut pas accepter.
Le Président Joseph KABILA et sa majorité sont de véritables blocages à la sortie de crise et à l’organisation des élections crédibles et capables de créer les conditions d’une paix durable en République Démocratique du Congo.
Pour assainir cette situation politique et mettre sur le même pied d’égalité les différents acteurs politiques, il est important de mettre en place une transition citoyenne sans Kabila. Cette transition aura pour mission principale de stabiliser le pays sur le plan sécuritaire et d’organiser les élections crédibles. Cette fois ci, nous voulons que le candidat qui sera élu par le peuple congolais soit celui qui sera investi comme président de la République. Cela n’est pas possible avec le régime actuel. Nous ne voulons pas qu’on nous impose un Président comme cela a été le cas en 2006 et en 2011. Celui qui gagne doit être celui qui est investi, pas le contraire.
Certains pays occidentaux dont les Etats Unis et la Grande Bretagne se sont opposés à la Transition Sans Kabila. Leur position n’était-elle un revers contre votre appel de Transition Sans Kabila ?
Pas du tout. Je suis conscient que la crise politique au Congo ne peut pas se résoudre sans l’assistance et l’accompagnement des partenaires de notre pays dont les Etats Unis et la Grande Bretagne. Mais il est clair pour moi que les solutions à cette crise doivent être proposées par nous qui sommes les premiers concernés. D’où notre proposition de Transition citoyenne Sans Kabila, une proposition totalement congolaise.
Le fait que notre appel pour la «Transition Sans Kabila » ne soit pas accepté par certains de nos partenaires internationaux ne veut pas dire que nous ne sommes pas sur la bonne voie.
Je pense qu’il y a lieu de souligner qu’il y a aussi d’autres partenaires internationaux qui soutiennent notre appel.
Dans les prochains jours, quand les élections ne seront pas organisées à la date indiquée, ceux qui sont sceptiques comprendront que nous avons raison.
Une grande partie de congolais soutient notre appel pour la Transition Sans Kabila et nous en sommes fiers.
Nous restons ouverts pour échanger avec les congolais et partenaires qui doutent encore de la pertinence de notre proposition.
D’autres acteurs pensent que la transition qui soit possible est celle prévue par la Constitution, c’est-à-dire que le Président Joseph KABILA remette le pouvoir au Président du Sénat. Qu’en pensez-vous, vous qui êtes partisans du respect intégral de la Constitution ?
La Transition prévue à l’article 75 de la Constitution n’est plus possible pour plusieurs raisons. Le Président du Sénat est lui-même hors mandat depuis plusieurs années, même si nous savons que le processus devant conduire à son remplacement ne dépend pas de lui. En plus, le Président du Sénat partage aussi le bilan négatif du régime actuel dont il ne s’est jamais désolidarisé, ce qui lui fait perdre tout crédit auprès des congolais. On ne peut pas confier la transition à une personnalité qui a aidé, par action ou par abstention, le régime actuel à conduire le pays vers la débâcle générale.
La transition devra être conduite par une personnalité qui a la confiance du peuple, ce qui lui donnera l’autorité morale nécessaire pour mettre fin aux abus et dérives du régime actuel.
Pour nous, la transition conduite par le Président du Sénat est à exclure.
Sur base de quelle disposition de la Constitution, allez-vous mettre en place la Transition Sans Kabila dont vous êtes un des actifs acteurs ?
Chaque fois que cette question m’est posée, je me mets toujours à rire. Sur base de quelle disposition de la Constitution, le Président Joseph Kabila dirige l’actuelle transition ? C’est l’accord de la CENCO qui a prolongé le règne du Président Joseph KABILA. Ceci veut dire que chaque fois qu’un peuple se trouve devant une impasse, il peut trouver une solution pour s’en sortir. C’est ce qui a été fait lors de l’impasse créée en 2016 par le refus du Président Joseph KABILA de faciliter l’organisation des élections. L’accord de la CENCO qui n’était pas prévu par la Constitution a été la solution pour mettre fin à l’impasse et créer les conditions de retour à l’ordre constitutionnel. Le sabotage de cet accord par le Président Joseph KABILA a créé une nouvelle impasse qu’il faut résoudre.
Pour y arriver, nous pensons que la solution, c’est la Transition Sans Kabila. Un accord entre parties congolaises peut mettre en place une telle transition. C’est une question de volonté.
Comment allez-vous procéder pour désigner les animateurs de votre Transition Sans Kabila ?
Plusieurs scenarios sont possibles. Sous les auspices de la CENCO ou des Nations Unies, il est possible de créer un cadre qui permette de réunir les parties prenantes pour échanger sur cette question et définir les contours de cette transition et de choisir ses animateurs qui seront tous des acteurs compétents, indépendants et neutres de la société civile. Aucune institution de la Transition Sans Kabila ne sera animée par les acteurs politiques. Ils vont se consacrer à préparer les élections qui seront une des missions principales de la transition.
Au regard de développements politiques actuels, pensez-vous que la classe politique (Majorité Présidentielle et l’opposition) va-t-elle vous laisser mettre en place cette transition citoyenne à laquelle elle ne sera pas associée ?
Nous appelons à la Transition Sans Kabila pour donner au Congo des élections crédibles et donner aux partis politiques les mêmes chances. Ce qui n’est pas le cas dans le processus électoral actuel.
Tant que beaucoup d’acteurs politiques penseront que les fonctions publiques sont une source d’argent et d’honneur, il sera difficile de les convaincre de ne pas participer à la gestion de la transition. Mais la transition étant mise en place pour préparer les élections crédibles et de donner les mêmes chances à tous les partis politiques, nous ne pensons pas qu’il soit raisonnable d’accepter que les partis politiques y participent, et soient juges et parties.
Dans l’intérêt du pays, les partis politiques sont appelés à laisser les acteurs de la société civile conduire la transition sans Kabila. Il faut donner au pays la chance d’éviter le conflit majorité-opposition qui a caractérisée les transitions antérieures.
Les plateformes (G7 et AR) qui soutiennent Monsieur Moise KATUMBI ont déjà déclaré qu’ils ne sont pas d’accord avec la transition sans Kabila. Est-ce que cela ne porte pas un coup à votre appel pour la Transition Sans Kabila ?
La Transition Sans Kabila est un appel de la société civile adressé à tous ceux qui sont convaincus qu’avec le Président Joseph Kabila, il est impossible de sortir le Congo de la crise et d’organiser des élections crédibles.
Si ces plateformes sont convaincues qu’avec le Président KABILA, nous allons sortir de la crise et avoir une alternance politique pacifique, c’est leur opinion et nous la respectons. Cependant, elles nous offrent l’occasion de nous poser certaines questions :
- Certains acteurs de ces plateformes ont signé le manifeste du citoyen congolais qui appelle à la Transition Sans Kabila. Comment peuvent-ils dire qu’ils ne sont pas d’accord avec la Transition Sans Kabila du moment où ils ont signé ou adhéré audit Manifeste ?
- Certains acteurs de ces plateformes, anciens membres de la Majorité Présidentielle, avaient dénoncé et quitté la Majorité Présidentielle à cause de tentatives du Président Joseph KABILA de modifier la Constitution et de se maintenir au pouvoir. Est-ce que cette volonté a changé pour qu’ils s’opposent à la Transition Sans Kabila ?
Chacun peut répondre à ces questions et tirer ses propres conclusions.
Christelle YESALASO

ACTU Presse Le Pays

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Avoir le bourdon : : être triste, avoir le cafard, ne pas avoir le moral. Ex : On a tous eu un jour ou l'autre le moral dans les chaussettes... Bref, on a eu le bourdon.  

15-03-18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)

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SOMMAIRE
En ce jeudi 15 mars 2018, a lieu l’ouverture ce jeudi de la session du mars au parlement, sujet qui intéresse au plus haut point les journaux parus à Kinshasa. Les sujets que, d’après eux, le Parlement devrait examiner d’urgence avant les élections, sont si nombreux qu’on en voit à peine le bout.
Session parlementaire
L’Avenir titre «Députés et sénateurs reprennent le chemin du Parlement»    
Les députés nationaux comme leurs collègues sénateurs reprennent ce jeudi 15 mars 2018 le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple, annonce L’Avenir, rappelant que cette session s’ouvre dans un contexte de la poursuite du processus électoral en cours en RDC. Dans cette optique, la loi sur la répartition des sièges devrait être inscrite parmi les priorités de l’ordre du jour de la session de mars 2018 car sa promulgation est programmée par la CENI pour le 8 mai 2018, suppute L’Avenir   
En effet, les vacances parlementaires ont pris fin depuis mercredi 14 mars 2018. Les députés nationaux comme leurs collègues sénateurs reprennent ce jeudi 15 mars le chemin de l’hémicycle du Palais du peuple. C’est la rentrée parlementaire pour la session ordinaire de mars 2018, avant celle de septembre, essentiellement budgétaire. 
L’Avenir rappelle que dans son discours d’ouverture de la session extraordinaire de janvier 2018, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku avait conscientisé ses collègues en ces termes : « Nos divergences politiques, si profondes soient-elles, ne doivent pas nous empêcher de nous retrouver sur l’essentiel et de défendre ensemble certains fondamentaux. Aujourd’hui plus que jamais, les Congolais aspirent aux élections. Notre devoir en tant qu’acteurs politiques est d’agir pour que cette attente populaire puisse être satisfaite au plus vite. Ce, dans les conditions adéquates et acceptables ».
Mais des voix dans les rangs des élus du peuple s’élèvent pour exiger d’abord l’audit de la gestion de la CENI et du fichier électoral, avant de s’appesantir sur les autres aspects liés notamment à l’arsenal juridique dont cette institution d’appui à la démocratie a besoin pour fonctionner, rapporte de son côté La Prospérité
Ce journal titre « Députés et Sénateurs en session aujourd’hui. Elections 2018 : début du dernier virage ! »      
« La nouvelle session s’ouvre aujourd’hui, au Palais du Peuple, à Lingwala. Députés et Sénateurs, quoique leurs mandats respectifs aient excédé les limites constitutionnelles fixées, ont encore la possibilité de jouer un rôle dans la mise sur pied de l’arsenal juridique nécessaire à l’organisation des élections. Ils devront, normalement,  se consacrer principalement, au cours de cette session, à l’examen ainsi qu’à l’adoption de la loi portant répartition des sièges. Echarde ?    
Or, jusqu’ici, la CENI, l’institution d’appui à la démocratie qualifiée en matière d’élections, n’a pas encore publié le fichier électoral.  Dans les rangs des élus du peuple, des voix s’élèvent pour exiger d’abord l’audit de la gestion de la CENI, avant de s’appesantir sur les autres aspects liés notamment, au contenu du fichier dont le traitement en vue d’éliminer les doublons et autres infirmités, serait encore en cours. Telle est, apparemment, la première écharde.  Dans l’entretemps, la CENI, de son côté, pour finaliser ses préparatifs,  attend la liste actualisée de partis et regroupements politiques, au plus tard, le 26 mars prochain. Une fois que le Ministère de l’Intérieur, sous les commandes de Mova, aura transmis cette liste, tous les autres nouveau-nés des partis et regroupements n’auront qu’à s’enterrer. D’où, la nécessité, pour tous ceux qui, comme ‘’Ensemble pour le changement’’ de Katumbi ainsi que la future alliance tractée par l’UNC, le MLC, le Palu ou, même, par  l’Udps, de se hâter pour ne pas rater le train dont le go sera donné incessamment. Il y a extrême urgence !
Au travail !    Ils reprennent le chemin de l’hémicycle ce matin. Députés et Sénateurs sont invités à se prendre au sérieux. Ils doivent, en tout cas, se mettre au travail.  Deux discours, comme l’accoutumée, seront tenus aujourd’hui.  L’un, de Minaku Ndjalandjoko, le Président de l’Assemblée Nationale. L’autre, de Léon Kengo wa Dondo, le Speaker du Sénat. Sans entrer dans les secrets des dieux, il va sans dire qu’ils joindront leurs voix à toutes les  préoccupations consécutives à l’organisation des élections. 
Dans ce cadre, la priorité des priorités sera, logiquement, accordée à l’examen ainsi qu’à l’adoption de la loi portant répartition des sièges. Selon toute vraisemblance, cette dernière ne saurait être traitée tant que la CENI n’aura pas publié les listes électorales  que l’on appelle, en d’autres termes, le fichier électoral dont la mise à jour s’est achevée, le 31 janvier 2018..         
Le temps peut-être,  pour la CENI, de finir le travail de traitement qualitatif de ce fichier, pour chasser les doublons et  les vibrions inutiles, les Députés et Sénateurs devront encore prendre leur mal en patience.       
Néanmoins, les matières à traiter, dans cette panoplie de problèmes auxquels le pays est confronté, sont multiples. Juste après l’ouverture de la session, les deux chambres du parlement reviendront à la procédure usuelle. D’abord, la conférence de Présidents pour l’adoption de l’ordre du jour. Puis, au moment de la prochaine plénière, les Députés et Sénateurs s’y prononceront, à leur tour respectif. Dans tous les cas, nombreux sont ceux qui rappellent que les arriérés sont multiples. A cela, certains pensent qu’il faudrait y  ajouter tous les autres cas. Allusion faite, ici, au drame humanitaire à Djugu, Beni, Kasaï et consorts. Aux marches pacifiques et à la guerre des chiffres qui s’ensuit. Les affaires de l’application de l’Accord de la Saint Sylvestre ainsi que toutes les dispositions subséquentes ne seront ni éludées, ni occultées. Les exigences de la décrispation  et du respect des libertés seront évoquées comme préalables cardinaux à la tenue des prochaines élections, à  fin décembre 2018.
Inflation de motions De plus en plus, l’on parle également de la perspective d’une inflation de motions. Déjà, le Rassemblement de Kasa-Vubu a laissé entendre qu’il mettrait à profit la brèche que  lui offre l’ouverture de cette session, pour pousser les Députés à désavouer Bruno Tshibala.   La démarche étant parlementaire, doit-on penser qu’en ce moment, cette plateforme dont est issu l’actuel Premier Ministre, arrivé aux affaires en avril 2017 et investi en mai 2017, est déjà en train de chercher à secouer le cocotier ? Rien n’est moins sûr. D’autant qu’elle peut prendre pour prétexte,  les derniers incidents survenus à la Primature, peu avant la démission de Michel Nsomue de ses fonctions de Directeur de Cabinet, pour se taper au moindre coût, la tête de Bruno Tshibala. Chose qui ne peut marcher que si et seulement si la Majorité mordait à l’hameçon.          
Et, pourtant, cette dernière qui ne jure plus que sur la tenue des élections, ne semble pas intéressée à dérailler le processus, soutient-on, dans les milieux de Tshibala, un des vieux compagnons d’Etienne Tshisekedi qui, à la faveur d’un Congrès, a récréé, à sa manière, son ‘’Udps’’. Ce que ceux qui sont restés à Limete détestent, rabrouent et lui promettent l’enfer après qu’il ait quitté les affaires, un beau jour, au cas où  leurs stratagèmes aboutissaient. 
D’ailleurs, du  30 au 31 mars  prochain, Félix Tshisekedi, Jean-Marc Kabund et Augustin Kabuya seront, eux aussi, en congrès. A cette occasion, tous les enjeux de l’heure  seront abordés, y compris toutes les questions internes et externes  qui fâchent. Les obsèques d’Etienne Tshisekedi seront, certainement, au menu’ ».
(Mais comment vérifier une liste ? Bien sûr, en la comparant avec une autre liste, incontestable celle—là ! Autrement dit, parler d’audit du fichier électoral n’a aucun  sens, tant qu’un recensement général de la population n’a pas eu lieu, pour fournir une leste de référence ! NdlR)
La Prosperité, sous le titre « Union à trois avec le MLC : l’UNC invite le Palu à quitter le Gouvernement ! », évoque aussi la répercussion, sur les travaux parlementaires, des récentes « grandes manœuvres » de regroupement au sein de l’Opposition. Il écrit : 
« Les échéances électorales étant devenues le premier souci de tous, la majorité des partis politiques s’activent maintenant sur les voies et moyens qui leurs permettront de remporter, haut la main, lesdits scrutins. C’est ainsi que le Parti Lumumbiste Unifié, Palu, du Patriarche Antoine Gizenga, a échangé, le mardi 13 mars dernier, avec l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, de Vital Kamerhe, sur la possibilité de former une coalition afin de gagner les prochaines joutes. Bien qu’en étant d’accord avec l’idée, le parti de VK a invité, tout d’abord, le Palu à quitter concrètement le Gouvernement.          
«En politique, les alliances se font et se défont», dit-on. C’est, en effet, cette assertion qui fait office de la grande chronique de l’actualité congolaise du moment. Cela, après le divorce du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, d’avec la Majorité Présidentielle, nonobstant exactement onze ans de communion. C’est ainsi que, cherchant à décrocher d’autres types de contrats auprès des autres partis politiques pour créer une coalition qui lui permettrait, si tout va bien, de gagner les challenges à venir, le parti d’Antoine Gizenga s’était entretenu, la semaine dernière, avec le MLC du chairman Jean-Pierre Bemba quant à ce. D’ailleurs, d’après certaines indiscrétions, ces entretiens vont, vraisemblablement, déboucher certainement à la création d’une plateforme unique qui pourra concourir à leur victoire aux urnes. C’est donc, dans ce même sens, que cet ex-membre de la MP, constatant que le MLC, avec lequel les relations sont maintenant en bonne et due forme, fait, depuis quelques temps, front commun avec l’UNC de Vital Kamerhe, s’est aussi dirigé vers le parti rouge-blanc.    
Toutefois, c’est là quand même où les romains semblent s’empoigner. D’autant plus que l’UNC a exigé, avant toute chose, au Palu de faire comme lui. C’est-à-dire, de quitter officiellement le Gouvernement en n’étant plus représenté par aucun membre de son regroupement. Selon les caciques du parti de Kamerhe, loin du fait que la configuration géopolitique du moment pousse les acteurs à concocter de nouvelles alliances politiques, tout mariage ou coalition politique ne doit non seulement être idéologique mais aussi cohérent.
Cas-info.ca de son côté insiste plutôt sur l’urgence pour le parlement de voter la loi sur la répartition des sièges, expliquant qu’après la clôture des opérations d’enrôlement, la Commission électorale a besoin de cette loi qui lui permettra de déterminer le nombre d’électeurs pour chaque circonscription électorale.      
L’épineuse affaire des vaches dans les provinces de Kwango et Kwilu, la recrudescence de l’insécurité dans les provinces du Sud-Kivu et Ituri feront probablement aussi partie de dossiers que les élus passeront au crible dans le cadre du contrôle parlementaire, croit savoir le media en ligne.
Le Phare invite également les députés et sénateurs qui vont reprendre le chemin du Palais du peuple ce jeudi à agir en toute responsabilité lors de l’examen et vote des lois prioritaires attendues pour faire avancer le processus électoral.      
Ce quotidien leur rappelle que cette session est la dernière de la législature de 2011. Et ceux qui oseront encore s’amuser comme par le passé en obéissant aux morts d’ordre, oubliant ainsi le contrat pris avec le peuple, pourront bientôt répondre de leur comportement dans les urnes lorsqu’ils retourneront dans leurs bases respectives pour solliciter de nouveaux suffrages, prévient le confrère.
Alors que députés et sénateurs se préparent à reprendre le chemin du palais du peuple ce jeudi, les élus de Djugu eux menacent de boycotter l’ouverture de cette session de mars, rapporte Le Potentiel        
Ces élus, explique ce journal, sont préoccupés par la persistance de tueries dans leur territoire malgré la présence dans la région des autorités chargées de la sécurité de la population au niveau national. Ils réclament à travers cette menace le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat dans cette partie de la province de l’Ituri, écrit le journal.
Selon Capsud.net, le ministre de l’intérieur ne ménage aucun effort pour rétablir cette paix à Djugu. Henry Mova Sakanyi est arrivé mercredi à Blukwa, un village du territoire de Djugu meurtri par les violences intercommunautaires de ces dernières semaines dans la région, rapporte le media en ligne.          
Accompagné du représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies pour les opérations et l’Etat de droit, David Gressly, M. Mova a passé toute sa journée dans ce village du territoire de Djugu, poursuivant son périple pour le rétablissement de la paix dans cette partie du pays, lit-on sur le site d’infos.
Forum des As rapporte qu’avec l’ouverture ce jour, de ce qui ressemble à une dernière session parlementaire, « La très attendue loi sur la répartition des sièges, en vedette ». Vu des analystes, la loi sur la répartition des sièges a un double mérite. En plus du fait qu’elle permettra à la CENI de respecter ses prévisions, cette même loi poussera les partis politiques et regroupements politiques à restructurer leurs stratégies électorales. Avec le seuil d’éligibilité fixé à 1%, le scrutin annoncé au 23 décembre de l’année en cours, oblige les formations politiques à murir leurs manœuvres de vote.. Du moins pour ceux de grands ensembles qui se préparent à cet historique et grand rendez-vous du jeu démocratique.
Le Phare estime que c’est l’heure de l’introspection. Cette dernière session du Parlement devrait servir d’occasion à chaque élu de jeter un coup d’œil dans le « rétroviseur » pour voir son passé, et se poser des questions sur la gestion de son mandat, comment il a dû jouer son rôle d’élu face aux pillages des ressources nationales, à l’insécurité avec à l’affiche des massacres et tueries au quotidien des compatriotes etc.
Le Soft International jette un œil critique sur la Primature et titre « Tshibala piteux état » pour introduire un article écrit avec le plus pur vitriol :.    
« Un tweet d’un Congolais de la diaspora basé à Londres: «D’avoir passé 35 ans dans l’opposition ne vous confère aucune compétence». Ce tweet, en moins de quelques minutes, a été liké 400 fois! Depuis, il caracole les 500 likes... Les likes viennent des partisans de l’opposition approuvant une prise de position courageuse mais aussi du camp de la majorité présidentielle. Pour une rare fois ces derniers mois, opposition et majorité se retrouvent dans un débat. Ce mercredi 7 mars 2018, au réveil, @kkmtry poste le texte qui suit: «La clarté et la pertinence du tweet ci-dessous de @MichaelTshi dont les prises de position publiques étaient à ce jour proches de l’opposition radicale du Rassop m’interpellent hautement en tant que Congolais. Tout est possible pour réconcilier le Congo. #StockDeCompétence». L’affaire commence la veille 6 mars lorsque peu après 22h00’, @kkmtry depuis son compte Tweeter diffuse ce texte qu’il veut des plus officiels puisqu’il le met en quotation: «Le Président Joseph Kabila Kabange a ordonné l’arrestation immédiate de tous ceux qui ont scandalisé la République par des bagarres à la Primature» (officiel). Peu après, la twitosphère s’enflamme. Opposants et Majorité présidentielle approuvent, retweetent, commentent. Sentant que tout en approuvant la décision attendue, d’aucuns s’interloquent sur la légitimité de cette décision - question de savoir si l’intervention présidentielle saluée relève du domaine présidentiel - @kkmtry rapplique: «Sans être juriste ou constitutionnaliste de haut vol, j’évoque l’art 69 de la Constitution de la République: «le Président de la République (...) assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat». Il clôt le débat.       
Comment Michael Tshibangu, ce pro-Katumbi radicalisé a eu le courage de ce tweet qui met Bruno Tshibala Nzhenze en bien piteux état, vide de toute légitimité l’un des hommes les plus proches du défunt opposant historique Étienne Tshisekedi wa Mulumba adulé, accélère et assoie son éviction de la Primature?          
D’abord une révocation d’un conseiller. Le départ de ce collaborateur du cabinet du Premier ministre «le plus légitime de l’opposition» sonna comme une alerte. 
L’homme protestait contre le calvaire imposé à certains collaborateurs à la Primature: salaires et primes versés par le Trésor Public qui n’atteignaient jamais ou atteignaient leurs destinataires défalqués.         
Certains recevaient la précieuse enveloppe déduite à la résidence du Premier ministre, des mains de l’épouse.       
Puis, un échange épistolaire d’une violence rarissime au sein du plus haut cabinet du Gouvernement dont les réseaux sociaux se régalent et, voilà qu’arrive ce qui devrait arriver: une bagarre à la tombée de la nuit, entre deux hommes encadrée par une femme - la fille du DirCab Michel Nsomue Nsomue qui vante la compétence de sa fille contre la fratrie de son Premier ministre - dans les bureaux de la Primature. Le beau-fils du Premier réclamait un ordre de mission pour l’étranger et des frais de mission, ce que n’acceptait pas le DirCab... 
Le beau-fils invoque le beau-père, l’alerte au téléphone. Le Premier ministre intercède pour le beau-fils. Trop tard, le DirCab a vu rouge. Dénonçant la présence de 800 «Conseillers engagés sans son accord et payés à l’humanitaire», il ordonne qu’on jette dehors l’intrus avec fracas.    
Scène filmée par un complice du DirCab, livrée peu après sur les réseaux sociaux qui s’en délectent comme jamais. CongoBashing fait son œuvre certes mais si jamais, à ce jour, les médias sociaux n’avaient en l’espèce manqué de quoi se mettre sous la dent, jamais, à ce jour, ces médias alternatifs n’avaient été aussi copieusement servis par le pouvoir lui-même, et avec quelle naïveté! 
En clair, jamais un politique n’avait à ce jour autant offert aux médias aussi généreusement et lui-même le fusil pour l’abattre?
ECROULE.      
Dans la semaine, déjà, des images avaient alimenté la toile montrant un énorme immeuble écroulé sur trois étages. Il appartiendrait au Premier ministre Bruno Tshibala. Construit nuits et jours en trois mois. Pressés par le temps, les architectes n’auraient oublié les plus élémentaires précautions.  
Mais la question sous-entendue est sur toutes les lèvres: voici un homme qui, il y a peu, accumulait des arriérés de loyers mais qui, aussitôt nommé Premier ministre, explose en millions de dollars étalés dans la rue, distribués aux femmes et enfants subitement métamorphosés de la peau et de la démarche et jouent les Kardashian! Si cela pouvait constituer une prime au travail rendu à la République, Tshibala Nzhenze jouirait des circonstances atténuantes. 
Or, si le deuxième Premier ministre de l’opposition peut envoyer tout son gouvernement en mission à l’étranger et le plus souvent trois ou quatre ministres dans une même délégation oubliant que le Gouvernement s’exprime par une seule et même voix, l’homme se rend à son cabinet de travail plusieurs fois par jour, le temps de valider une multitude de missions créées par ses collaborateurs sans disposer guère d’une minute pour lire un dossier et émettre un avis.
IL BAT BADI. 
Si son prédécesseur Samy Badibanga Ntita passait deux heures à son bureau, le temps de s’envoyer quelques flûtes de Champagne Laurent-Perrier avant de s’en aller dans son nouvel et vaste appartement CTC surplombant le fleuve, acquis à prix d’or, lui, fait mieux: il passe ses journées sur la banquette arrière de son énorme 4x4 de couleur noire, vitres baissées, distribuant des dollars aux passants quand il s’arrête à l’un de ses multiples chantiers parsemés à travers la ville. Le 25 février, jour d’une des manifs du CLC, le Comité des laïcs catholiques, le Premier ministre se vautre dans l’hinterland kinois avec une suite d’une trentaine de personnes dont d’imposants gardes de corps armés.    
Dans une totale insouciance, l’homme mange, boit, danse à la musique d’un orchestre dont le rossignol décline ses exploits, quand le pays s’enfonce chaque jour un peu plus au fond du gouffre à l’appel des laïcs catholiques instrumentalisés. 
On est surpris qu’un tel jour, le Premier ministre de la République n’ait pas convoqué une réunion de crise avec tous les services de l’Etat en vue d’évaluer l’état du pays.         
Ce Tshibala est Chef du Gouvernement et la Constitution de la République lui confère d’énormes pouvoirs.         
«Le Gouvernement (...) est dirigé par le Premier ministre, chef du Gouvernement (art. 90) ... (qui) conduit la politique de la Nation. La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement (qui) dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité. Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale...» (art. 91). 
Mais Tshibala comme son prédécesseur fait face à un problème. Aucun d’eux n’avait jamais auparavant occupé le moindre poste dans un service de l’Etat. Pourtant, l’impossible n’existe pas.      
Ils auraient dû s’y mettre et apprendre le job. Ni l’un, ni l’autre n’ont disposé d’une minute pour les affaires de l’Etat.     
Contraint par les accords politiques - ceux de la Cité de l’UA et ceux du Centre inter-diocésain dits aussi de la Saint-Sylvestre - le Président de la République en est à son deuxième opposant à l’Hôtel du Conseil.
MARGE DE MANŒUVRE.      
Regrette-t-il, comme tous les Congolais, cette passe à laquelle il ne peut rien? Le constituant, dans sa sagesse, lui a néanmoins laissé une bonne marge de manœuvre. C’est cet article 69. Aux termes duquel, «le Président de la République (...) assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat».     
En clair, il est le garant du bon fonctionnement des Institutions de l’Etat.      
Véritable bombe atomique, cette disposition lui donne le pouvoir d’arrêter, par tous les moyens qu’il juge utiles, le déclin de l’Etat.    
Ce 5 avril 2017, il y fait grandement recours quand il annonce contre toute attente, lors d’un discours devant les deux Chambres parlementaires réunies en Congrès, le renvoi du Premier ministre Badibanga.         
«Tenant compte du fait que le pays ne doit plus être l’otage d’intérêts personnels et de lutte de positionnement des acteurs politiques, le Premier ministre sera impérativement nommé dans les 48 heures», tranche-t-il sous de retentissantes pétarades. 
Il appartenait au Rassop de lui présenter une liste de trois noms de laquelle il tirerait le nouveau Premier ministre. Ne l’ayant pas fait, voici comment l’ancien locataire du CPRK, la prison centrale de Kinshasa, passa de son étroite cellule de prisonnier de Makala à ce qui est le plus historique lieu de l’Etat congolais, l’Hôtel du Gouvernement où siégea Patrice-Emery Lumumba, restauré comme jamais par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, après des années de dégradation extrême. 
Où, confie un habitué des lieux, il ne fut pas rare, en plein jour, d’apercevoir dans le jardin de plantureuses mamans parlant Kikongo préparer une bonne pâte de manioc. 
En l’espèce, la plus croustillante anecdote reste celle de la représentante résidente d’un organisme financier international qui ne se rendait jamais en ces lieux sans avoir pris au préalable des précautions: y rester le moins longtemps possible, ne pas être tenté par ses lieux d’aisance afin de ne pas découvrir des eaux verdâtres qui dégoulinent de toutes parts...    
Après cet intermède, Matata fit remettre tout à niveau à prix d’or. Une fois par semaine, le Premier ministre se plaisait d’y recevoir des groupes d’écoliers afin qu’ils voient que «du bien, du beau, du bon».... au Congo. Il y reçut ses prédécesseurs Premier ministre en vie et présents à Kinshasa afin qu’ils redécouvrent ces lieux où des odeurs nauséabondes avait fait place à la chlorophylle.       
De même que ce Jardin des Premiers ainsi que la Place des évolués toute proche. Depuis, on est revenu des années en arrière, au capharnaüm. La bagarre du 5 mars a emporté des pots de fleurs auxquels Matata tenait tant. Et que le public admirait
 ».   
Le Phare consacre sa manchette à Rossy Mukendi, assistant à l’Université Pédagogique Nationale « UPN », activistes du Collectif 2016, tué par balles à la paroisse saint Benoît, à Lemba, lors de la marche du 25 février dernier et dont la dépouille est bloquée à l’ex-Mama Yemo.      
Sa famille biologique, le corps académique de l’UPN, les activistes du Collectif 2016 ainsi que les responsables du Comité Laïc de Coordination « CLC » ne savent plus à quel saint se vouer. 
Alors qu’ils avaient programmé la levée du corps pour ce jeudi, ils se trouvent devant le veto de l’auditorat militaire. Selon la justice militaire, il faut une seconde autopsie de la dépouille mortelle du disparu. C’est sans doute pour savoir s’il avait succombé après avoir été atteint par une balle en caoutchouc, comme soutenu par le Commissariat provincial de police de la ville de Kinshasa, ou par une balle réelle, comme attesté par l’autopsie effectuée à l’hôpital Saint Joseph de Limete.
Marches des chrétiens
On ne changve pas vraiment de sujet avec La Tempête des Tropiques qui titre « Marches du 31 décembre 2017 et 21 Janvier 2018 : La MONUSCO salue les résultats de la commission d’enquête mixte »          
« La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Rd Congo (MONUSCO), par l’entremise de son porte-parole, Florence Marchal, se félicite des résultats de la commission d’enquête mixte  instituée par le gouvernement pour faire la lumière sur les allégations de graves violations des droits de l’homme  commises lors des manifestations pacifiques du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018.      
La MONUSCO  a même apporté  un appui technique au fonctionnement de cette commission d’enquête mixte 31-21, qui était composée de délégués du gouvernement, de la Commission nationale des droits de l’homme(CNDH) et de la société civile.    
« La MONUSCO a accueilli avec satisfaction les recommandations qui ont  été rendues  publiques le 10 Mars dernier, parmi lesquelles l’appel à des enquêtes judicaires, la levée de l’interdiction générale de manifester ou le non recours aux FARDC et à la Garde républicaine dans la gestion des foules », a notamment déclaré Florence Marchal.      
D’après elle, les recommandations contenues dans ce rapport de la CEM31-21 recoupent certains conseils déjà formulés par la MONUSCO, et notamment son Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme(BCNUDH). Cet office des Nations Unies est prêt à apporter son soutien et son expertise nécessaires à la mise en œuvre de  recommandations de la CEM31-21.        
Pour rappel, dans son rapport rendu public le vendredi dernier, la Commission d’enquête mixte, CEM31-21 a fait état de 14 morts plusieurs blessés et arrêtés dans la ville de Kinshasa lors de marches pacifiques du 31 décembre 2017 et 21 Janvier 2018.          
Ce rapport de 22 pages contenait de recommandations pertinentes formulées à l’endroit du président de la République, de la Justice congolaise tant civile que militaire afin que les auteurs de ces tueries soient traduits devant les Cours et Tribunaux, pour qu’ils répondent de leurs  actes.         
Sur un autre registre, la situation des droits de l’homme en RDC sera également au centre du dialogue interactif qui sera organisé le mardi prochain à Genève, dans le cadre de la 37ème  session du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies
 ».
De son côté, DigitalCongo  a trouvé des coupables qui lui conviennent et titre «  Thierry Nlandu, Isidore Ndaywel et consorts abandonnent leurs actions mais devront répondre devant la justice »  
« Après avoir organisé des manifestations de rue qui ont causé mort d’hommes, le CLC décrète un cessez-le-feu mais doit répondre de ses actes.    
Parmi les faits qui ont marqué l’actualité congolaise les trois derniers mois, l’on peut évoquer les marches dites des Chrétiens organisées par le Comité laïc de Coordination (CLC) avec à sa tête les professeurs Thierry Nlandu, Isidore Ndaywel, Okana, ainsi que leurs complices Léonie Kandolo, Gertrude Okombe, Julien Lukengu, Jonas Tshiombela. Selon les informations en notre possession, c’est non seulement à l’appel du Pape François que cette structure a décidé d’abandonner ses actions mais aussi suite au constat d’échec de ces dernières qui n’ont pas connu une adhésion massive de la population ou mieux des Chrétiens.     
En effet, souligne-t-on également, les trois marches n’ont pas fait l’unanimité tant du côté des bergers que dans les rangs de leurs brebis.         
Dans le communiqué rendu public au début de cette semaine, le CLC se propose d’organiser une messe le 16 mars, en mémoire des disparus de la marche du 25 février 2018.        
« Le ClC va continuer avec l’opération des cloches chaque jeudi soir dans toutes les paroisses, la formation à la non-violence active évangélique des paroisses, l’organisation des prières, des sermons pour le réarmement moral », lit-on dans ce communiqué.        
Il est vrai, s’il faut le dire, les membres CLC sont revenus au bon sens. Et cela comme on le dit mieux vaut tard que jamais.         
Mais la grande question que les esprits épris de paix se posent est celle de savoir si le ministère de la Justice va lever les mesures de poursuites des organisateurs de ces activités qui ont couté la vie à nos compatriotes et causé parmi eux de nombreux dommages comme des blessures. Selon notre confrère L’Avenir, citant la ministre des Droits de l’Homme, une commission a été mise en place. Les résultats des enquêtes sont déjà disponibles. L’on note 14 morts, 65 blessés et 40 cas d’arrestations.        
De même qui devra prendre en charge les familles des victimes en termes de dommages- intérêts.       
L’on se rappelle encore qu’en son temps, au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba avait lancé un mandat d’arrêt contre les initiateurs de ces marches dont l’organisation n’avait pas été autorisée et moins encore l’objectif ni les itinéraires n’étaient pas bien définis.         
L’organisation des marches du CLC a scandalisé plus d’un Congolais. Pour certains, les méthodes de cette structure ne sont pas conformes à la pratique chrétienne. Ces marches doivent s’organiser hors de l’Eglise. Car cette dernière est apolitique et ne peut pas être utilisée pour organiser des activités politiques.       
Si le CLC se propose d’organiser d’autres activités dans le cadre de la politique, il doit le faire en dehors de l’Eglise. Et de ce fait, il doit éviter d’instrumentaliser les prêtres en les emmenant dans la rue à la tête des manifestants. Ce qui ternit leur image de pasteurs. Les dimanches 31 décembre 2017, 21 janvier 2018 et 25 mars 2018, le CLC a organisé des marches à travers la ville de Kinshasa.        
Parties de différentes paroisses de l’Archidiocèse qui porte le même nom, ces marches sans itinéraires précises n’avaient pas été autorisées par les autorités urbaines
 »

Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.
Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .
2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.
3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.
4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.
5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).
6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales  et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin  de parcours.
7 – Là où, comme en  RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.
L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.
© CongoForum, le jeudi 15 mars 2018

Kinshasa: Les membres de la plateforme «ENSEMBLE » de Moise KATUMBI face à la presse

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Samedi 17 mars 2018 dans la salle "Reine de Paix" sur l'avenue Huileries à Kinshasa, les membres de la plateforme "Ensemble pour le Changement" de Moïse Katumbi ont tenu un point de presse  durant lequel ils ont rendu compte du conclave organisé en Afrique du Sud ayant abouti à la création de leur structure.
Dans le compte-rendu lu par Delly Sessanga, la plateforme a insisté sur une nécessité : qu'il y ait décrispation politique telle que voulue par l'accord de la Saint Sylvestre. Ce qui permettrait à Moïse Katumbi de rentrer en RD Congo et de battre campagne pour la présidentielle.
A l'issue du conclave de Johannesbourg, Moïse Katumbi avait été choisi comme Président de la plateforme, et comme candidat à la présidentielle de celle-ci.
Ci-dessous l'audio-vidéo de la lecture de ce compte-rendu.
Nota Bene, le son a été extrait de la vidéo en direct diffusée par notre consoeur Rachel Kitsita.
Bruxelles, le 17 mars 2018
Cheik FITA

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Abbé Donatien Nshole SG de la CENCO : « De bonnes élections pour résoudre la crise »

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Abbé Donatien Nshole SG de la CENCO : « De bonnes élections pour résoudre la crise »
Une délégation de la CENCO, Conférence Épiscopale Nationale du Congo était de passage à Bruxelles où elle a tenu une conférence à l'intention de la société civile congolaise, le jeudi 15 mars 2018 au siège de la plate-forme 11.11.11.
La délégation était conduite par le Président et le Vice-Président.
Selon l'abbé Donatien Nshole Secrétaire Général de la CENCO lors d'une interview accordée à l'Info en Ligne des Congolais de Belgique, le but de la mission est de réaliser un plaidoyer auprès des partenaires traditionnels de la RD Congo afin qu'ils assistent le peuple congolais dans l'une de ses aspirations les plus profondes à savoir : avoir des élections paisibles, crédibles et transparentes, et mettre ainsi fin à la crise politique actuelle dont les effets sont dévastateurs.
Lors du débat, la plupart des interventions concernaient la méfiance vis-à-vis de Joseph Kabila pour ce qui est de sortir de la crise par les élections. Très peu d'intervenants croyaient en des élections En RD Congo avec Joseph Kabila à la tête du pays.
Il a même été proposé des solutions extrêmes. Pour l'abbé Nshole, l'attitude de la CENCO est très réfléchie et très pragmatique. Un des abbés qui étaient au podium aux côtés de l'abbé Nshole dira :
« Ne vous y méprenez pas, en appui au travail des évêques, il y a de grande équipes d'experts dans différents domaines : sociologues, économistes, politologues...
Après Bruxelles, la délégation de la CENCO se rendra au Canada et aux États-Unis, y poursuivre sa mission de plaidoyer.
Bruxelles, le 15 mars 2018
Cheik FITA

Tous hors mandat en RD Congo, droit pour le peuple à l'insurrection ? Avis de Me Aimé Kilolo

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Tous hors mandat en RD Congo, droit pour le peuple à l'insurrection ? Avis de Me Aimé Kilolo
La RD Congo traverse actuellement une situation politico-juridique atypique : les animateurs de toutes les institutions sont hors mandat. Quelle devrait-être l'attitude de la population, subir ? Se révolter ? Faire la révolution ?
Pour décortiquer la situation politique congolaise actuelle au vu de cette situation, l'Info en Ligne des Congolais de Belgique a reçu Me Aimé Kilolo avec qui certains points ont été abordés :
- Les animateurs politiques peuvent-ils poser des actes comme s'ils avaient des mandats valides?
- Révoltés par la mauvaise foi du pouvoir de ne pas organiser les élections, le CLC, Comité laïc de coordination a organisé des marches qui ont sérieusement secoué le régime. Encore un peu, il y aurait eu une insurrection populaire.
- Au vu de l'article 64 de l'article de la constitution, le peuple congolais est-il en droit d'affronter le régime ?
- Les élections à venir, pourraient-elles être une solution à la crise ?
Bruxelles, le 14 mars 2018
Cheik FITA

Tous hors mandat en RD Congo, droit pour le peuple à l'insurrection ? Avis de Me Aimé Kilolo

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Afrique du Sud: l’ex-président Zuma sera poursuivi pour corruption, annonce le parquet

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L’ancien président sud-africain Jacob Zuma sera poursuivi pour corruption dans une affaire de contrat d’armement avec des industriels étrangers qui remonte aux années 1990, a annoncé vendredi le parquet. « Il y a des perspectives raisonnables de penser que les poursuites judiciaires contre M. Zuma aboutiront », a déclaré le procureur général Shaun Abrahams dans un point de presse à Pretoria. M. Zuma sera poursuivi notamment pour fraude et corruption.
Cette décision intervient un mois après la démission du président Jacob Zuma, contraint de céder sa place sous la pression de son parti, le Congrès national africain (ANC).
« Un tribunal devrait être » l’endroit « le plus approprié pour clarifier » l’affaire, a encore estimé Shaun Abrahams, se disant « soucieux que tout le monde soit égal devant la loi ».
Jacob Zuma, 75 ans, est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vin pour un contrat d’armement de 4,2 milliards d’euros signé en 1999 par l’Afrique du Sud avec plusieurs entreprises étrangères. Il était alors vice-président de l’Afrique du Sud.
Engagé dans une furieuse bataille judiciaire, il avait jusqu’à présent toujours réussi à éviter des poursuites dans ce dossier complexe.​

RDC : une tentative de diviser l'Eglise catholique ?

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RDC : une tentative de diviser l'Eglise catholique ?

Par Marie-France Cros.
La cellule de communication de la Lucha (Lutte pour le changement), une organisation de la société civile, a diffusé mardi un communiqué demandant des explications à la Conférence des évêques congolais au sujet de plaintes qui auraient été déposées par des prêtres et l’évêque de Goma contre des militants de la Lucha.

L’affaire concerne 5 militants de la Lucha, mouvement notoirement non violent, détenus à Goma depuis la marche pacifique des chrétiens du 21 janvier – la deuxième de ces manifestations. Après les abus courants – dépassement du délai légal de la garde à vue (5 jours au lieu de 2), brutalités, extorsions par la police, absence d’accusation officielle – les militants n’ont découvert qu’il y a peu que dans le dossier d’accusation figurait « une lettre manuscrite de l’évêque de Goma adressée au Commissaire provincial de la police et un procès-verbal sur lequel 8 prêtres de la cathédrale Saint Joseph prétendent que des jeunes brigands, « identifiés comme des militants de la Lucha », auraient ce jour-là sequestré lesdits prêtres dans la cathédrale. (…) Le parquet, se basant sur ces documents, poursuit donc nos camarades et leurs compagnons d’infortune pour « violation de domicile », « séquestration » et bien d’autres infractions ».
Les heures ne concordent pas
Cependant, lors de la deuxième audience, lundi dernier, « une partie des prêtres », dont le curé de la cathédrale, ont déclaré à la barre n’avoir jamais été séquestrés et ont demandé le retrait de leurs noms comme accusateurs dans ce dossier. En outre, la supposée séquestration des prêtres aurait eu lieu entre 10h et 13h – alors que les militants de la Lucha détenus ont été arrêtés vers 8h du matin ce jour-là.
Sans attendre d’éclaircir ce point, ni la possibilité d’un faux attribué à l’évêque et aux prêtres, le ministète public a requis 6 mois de prison ferme contre les militants de la Lucha. La liberté provisoire leur a été refusée à deux reprises.
Les accusés ont écrit à Mgr Kaboy, l’évêque de Goma, pour lui demander des explications sur la lettre accusatrice qui lui est attribuée. La Lucha, elle, demande à la Conférence des évêques (Cenco) de vérifier la véracité des dénonciations attribuées aux religieux. S’il s’agit de faux, la Cenco est priée de dénoncer ces faits; si les écrits sont véridiques, la Cenco est priée de « prendre des mesures appropriées pour corriger cette situation qui sème l’émoi dans la population » puisqu’elle a appelé les Congolais « à se mettre debout pour se libérer pacifiquement ».



- Pouvez-vous affirmer ou infirmer l???information selon laquelle il y aurait des officiers et des soldats rwandais au sein du CNDP et des FARDC ?
Et bien ! Si vous attendez par soldats rwandais tous ceux qui ont servi un jour dans le Front Patriotique Rwandais le FPR et en suite dans l'Armée Patriotique Rwandaise l'APR du général Paul Kagamé, alors le peuple congolais a un sérieux problème  à résoudre, car son propre Président élu au suffrage universel direct à plus de 58 % des voix, je cite Joseph Kabila, est non seulement d'origine Tutsie comme moi, mais il est aussi un ancien soldat du FPR comme moi. Cherchez donc l'erreur !
Selon Laurent Désiré Kabila, la défaite de Pweto était due à une haute trahison au sein des officiers supérieurs engagés sur ce front. Raison pour laquelle il ordonna l'arrestation de Joseph Kabila et sa mise en résidence surveillée à Lubumbashi. Vu les lourdes pertes en hommes et en équipements militaires, l'opinion trouve qu'il y a une certaine similitude entre cette défaite de Pweto et celle de Mushaki, Karuba et Mweso. Qu'en dites-vous ?
Je laisse aux analystes politiques et militaires le loisir de faire ce travail de comparaison. Quoique : "comparaison n'est pas raison ", dit-on. Dans tous les cas, je fais toujours parti des gagnants, ce qui n?'est pas le cas de Joseph.
- Depuis le début de cette interview vous parlez du Président congolais avec une certaine ironie à peine voilée et teintée des regrets, portez-vous ce dernier encore dans votre coeur ?
Certainement ! En dépit de la conjoncture actuelle, ses excès et ses écarts de langage permanents, nous sommes et nous resterons malgré tout des frères 
d'armes. D'ailleurs, il m'avait demandé d'assurer officiellement la surveillance des bureaux d'enrôlement des électeurs, ainsi que celle des bureaux de vote dans les territoires sous mon contrôle, en sa faveur bien sûr. Chose que j'ai fait sans demander quoique ce soit en retour. Triste est de constater que depuis sa victoire électorale, Joseph ne respecte plus sa signature, ni sa parole d'homme. C'est bien d'hommage.

Les politiques congolais se comportent en vraies prostituées!

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Ca démarre fort et ça va très vite sur le front des alliances. Des rapprochements dans tous les sens. Des projets de fiançailles. Des propositions de mariage. Des esquisses d’union libre… Voire carrément des annonces de mariage.
L’UNC de Vital Kamerhe qui fait ami, ami avec le MLC de Jean-Pierre Bemba.. La même UNC, le même MLC et l’UDPS de Fatshi font chorus depuis hier. Un communiqué commun portant les signatures de Vital Kamerhe, Félix-Antoine Tshilombo et Eve Bazaïba faisant foi. 
Des missi dominici du premier cercle du Patriarche Gizenga qui signent un communiqué conjoint avec les plénipotentiaires du Chairman Bemba. Les mêmes fils-maison PALU prennent langue avec le polyglotte Kamerhe.
En terre sud-africaine le G7 et AR s’auto-sabordent par incinération. Et sur leurs cendres, pousse immédiatement " Ensemble pour le changement ". Dans un état végétatif, le Rassop/Limete attend juste d’être euthanasié. Ses sociétaires pro Tshisekedi comme pro Katumbi ont déjà apprêté et le cercueil, et le caveau et même la dernière pelletée de terre à jeter sur la tombe.
Côté kabilie, des partis politiques qui adhèrent en masse et d’un trait à la Majorité présidentielle… Une trentaine. Pendant ce temps, l’aîné de la famille kabiliste, à savoir le PPRD continue sa mue. Sous les yeux hyper intéressés de tous ses petits-frères. Parmi lesquels des partis qui fourbissent leurs armes à l’abri des regards…indiscrets.
Pas évident que tous les éléphants ambitieux de la MP se rangent sans broncher derrière le candidat officiel. D’autant que, respect de la Constitution oblige, ce ne sera pas l’autorité morale. Des surprises dans les jours, les semaines et les mois à venir pourraient venir de la jusqu’ici " très disciplinée Majorité présidentielle". 
Du pain béni pour et surtout du boulot en perspective pour les analystes et éditorialistes politiques. Après tout, par sa nature même l’enjeu de 2018 est différent du challenge de 2011 et de celui de 2006. 
José NAWEJ (Forum des As)






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Sarkozy et la Libye: une histoire tumultueuse parsemée de zones d'ombre

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Nicolas Sarkozy est en garde à vue depuis ce mardi 20 mars au matin. La justice tient à l'entendre sur le présumé financement libyen de sa campagne de 2007 sur lequel elle enquête depuis 5 ans. Nicolas Sarkozy est le président français qui a permis à la Libye de Kadhafi de sortir de son isolement international. Mais au vu des éléments qui s'accumulent dans ce dossier, difficile de ne pas regarder l'histoire récente des relations entre Paris et Tripoli a l'aune des soupçons de financements illicites.

Il y a d'abord les faits connus : alors que la Libye cherche à revenir dans le concert des Nations, le ministre français de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, fait le voyage à Tripoli en 2005, un an après Jacques Chirac.
Ce qui bloque alors la normalisation des relations entre le Guide et  la France est l'affaire des infirmières bulgares détenues en Libyedepuis 1999. En mai 2007, Sarkozy est élu président et en juillet, Cécilia Sarkozy et Claude Guéant vont à Tripoli et reviennent avec les infirmières bulgares que Kadhafi a finalement accepté de libérer.
Réception en grande pompe à Paris
En décembre 2007, le Guide est reçu en grande pompe à Paris. Il plante sa tente à l'hôtel Marigny en face de l'Elysée. L'Elysée qui annonce 10 milliards d'euros de contrats signés avec la Libye que Mouammar Kadhafi n'honorera finalement pas.
Puis vient la guerre en 2011. Paris, Londres et Washington, sous mandat de l'ONU, prennent le parti des insurgés libyens à partir du 19 mars. Trois jours plus tôt le fils du Guide, Saïf al-Islam Kadhafi, accuse pour la première fois le président français d'avoir reçu de l'argent libyen. En octobre, Mouammar Kadhafi et un de ses fils sont tués à Syrte.
En 2012, Béchir Saleh, le grand argentier du régime libyen est exfiltré de Libye vers la France, puis, entre les deux tours de la présidentielle française, de la France vers le Niger puis l'Afrique du Sud ou il est toujours exilé.
Médiapart fait éclater l'affaire
L'affaire éclate ensuite en 2012 avec la publication par Médiapart d'une note attribuée à un dignitaire libyen, Moussa Koussa, accréditant la thèse d'un financement libyen de la campagne de Sarkozy en 2007.
En avril 2013, la justice française ouvre une enquête. Elle s'intéresse notamment au cas de Claude Guéant ancien secrétaire général de l'Elysée, qui peine à justifier l'origine des 500 000 euros qui lui ont permis d'acheter un appartement à Paris en 2008.
Elle s'intéresse aussi au rôle qu'ont pu jouer les intermédiaires présumés Alexandre Djouhri et Ziad Takieddine. Ce dernier dit avoir transporté et remis à Nicolas Sarkozy fin 2006 - début 2007, trois valises contenant au total cinq millions d'euros, confirmant les propos tenus en 2012 par Abdallah Senoussi, l'ancien chef des renseignements militaires du régime libyen.
Djouhri et Takieddine, deux intermédiaires sulfureux
Par ailleurs, la justice a mis la main sur les carnets de l'ancien ministre libyen du Pétrole, Chokri Ghanem, mort en 2012 dans des circonstances troubles. Des carnets qui mentionnent l'existence de versements d'argents à destination de Nicolas Sarkozy.
En 2016, Takieddine est mis en examen. Quant à Alexandre Djourhi, la justice s'intéresse à une villa sur la Côte d'Azur qu'il a vendu en 2008 au fonds souverain libyen alors dirigé par Béchir Saleh. Une vente conclue pour plus de deux fois le prix estimé. Djouhri est arrêté à Londres en janvier dernier, et assigné à résidence, en attente d'une possible extradition vers la France.

Libye: de nouvelles révélations à charge contre Nicolas Sarkozy

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Mardi 27 septembre, le média en ligne Mediapart a divulgué l'existence d'un carnet de notes actuellement aux mains de la justice française. Ce petit carnet, ayant appartenu à l'ancien ministre du Pétrole libyen, détaille trois versements qui auraient été effectués par le régime de Mouammar Kadhafi pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

Les conditions dans lesquelles ont été retrouvées ce mystérieux carnet sont dignes d'un roman d'espionnage. L'histoire commence en 2012 à Vienne, en Autriche. Dans le fleuve Danube, le corps de Chokri Ghanem, propriétaire du carnet, y est retrouvé sans vie. Suicide ou accident ? Ghanem n'est pas n'importe qui. Il a tourné le dos au régime de Kadhafi lors de la guerre déclenchée par la France en 2011, après avoir été en charge des immenses ressources pétrolières.
Le carnet est retrouvé par des juges chez son gendre aux Pays-Bas, dans le cadre d'une vaste affaire de corruption impliquant l'ancien ministre et le géant pétrolier norvégien Yara. Les juges français, qui enquêtent depuis 2013 sur un financement présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par les Libyens, s'intéressent au carnet et en héritent.
Qu’est-ce qu’on y trouve ? D'après Mediapart, le détail d'une réunion entre le ministre et deux autres dignitaires libyens. Ghanem y consigne le versement de 6, 5 millions d'euros au profit de l'équipe de Sarkozy. Selon Mediapart, l'existence de ce carnet, daté de 2007, casse l'argumentaire du clan Sarkozy qui a toujours crié au montage de cette affaire par les kadhafistes après 2011.
Elle validerait aussi la fameuse « note » libyenne, l'autre document révélé par Mediapart en 2012, authentifiée par la justice et par laquelle le clan Kadhafi donne son accord pour financer la campagne du candidat de l'UMP en 2007. Une affaire de plus pour l’ex-chef de l’Etat qui traverse décidément une semaine mouvementée.

Nicolas Sarkozy : une garde à vue inédite

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Nicolas Sarkozy : une garde à vue inédite


Un ancien président de la République placé en garde à vue, c'est une première en France. Depuis avril 2013, la justice enquête sur l'éventualité d'un financement occulte par le régime de Kadhafi, de Nicolas Sarkozy, alors candidat de l'UMP.
Un an plus tôt, Mediapart révèle l'affaire, et avance un montant de 50 millions d'euros : le site d'informations s'appuie sur les témoignages d'anciens dignitaires du régime lybien.
Depuis son départ de l'Elysée en juin 2012, Nicolas Sarkozy a été entendu par la justice pour d'autres cas : dans le dossier Karachi, l'affaire Bygmalion ou encore le scandale des écoutes.

Deuxième jour de garde à vue pour Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy en garde à vue pour la seconde journée consécutive. Après une courte nuit passée chez lui, l'ancien président français est retourné dans les locaux de l'office anti-corruption de Nanterre pour être entendu sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il a été auditionné toute la journée et la soirée de mardi. Cette garde à vue devrait durer au maximum 48 h, avant de déboucher sur une remise en liberté ou une mise en examen, mais il peut aussi être présenté à un juge pour une nouvelle convocation. Impossible de dire encore ce que cette première audition de l'ancien chef de l'Etat va donner. Les juges enquêtent depuis 5 ans, et le dossier est tentaculaire.
Mais son parti, Les Républicains, n'a pas apprécié, à commencer par la député européenne Nadine Morano :

Ecofin Gestion Publique/Finance - 22/03/2018

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http://www.agenceecofin.com/social/2103-55419-langola-veut-investir-5-milliards-dans-des-projets-dapprovisionnement-en-eau-en-2018L'Angola veut investir 5 milliards $ dans des projets d'approvisionnement en eau, en 2018   

http://www.agenceecofin.com/entreprises/2203-55437-kenya-airways-prevoit-de-desservir-20-nouvelles-destinations-durant-les-cinq-prochaines-anneesKenya Airways prévoit de desservir 20 nouvelles destinations, durant les cinq prochaines années   http://www.agenceecofin.com/microfinance/2203-55435-malawi-la-banque-allemande-de-financement-du-developpement-appuie-une-microfinance-locale-avec-un-pret-de-3-4-millionsMalawi : la banque allemande de financement du développement appuie une microfinance locale avec un prêt de 3,4 millions $.
http://www.agenceecofin.com/banque/2203-55434-nigeria-le-groupe-bancaire-guaranty-trust-bank-signale-dans-un-deal-de-270-millions-au-profit-dun-producteur-de-petrole-localNigéria: Le groupe bancaire Guaranty Trust Bank signalé dans un deal de 270 millions $ au profit d'un producteur de pétrole local   http://www.agenceecofin.com/entreprises/2103-55424-zambie-first-quantum-minerals-degringole-sur-la-bourse-de-toronto-au-canada-apres-avoir-reconnu-un-redressement-fiscal-de-7-9-milliardsZambie : First Quantum Minerals dégringole sur la bourse de Toronto au Canada après avoir reconnu un redressement fiscal de 7,9 milliards $
http://www.agenceecofin.com/banque/2103-55421-kenya-selon-la-banque-centrale-le-secteur-industriel-est-celui-qui-gonfle-le-plus-lencours-des-creances-douteuses-bancairesKenya: selon la banque centrale, le secteur industriel est celui qui gonfle le plus l'encours des créances douteuses bancaires   http://www.agenceecofin.com/banque/2103-55420-le-kenyan-commercial-bank-of-africa-entame-officiellement-ses-activites-au-rwandaLe Kényan Commercial Bank of Africa entame officiellement ses activités au Rwanda

Agro

La Commission européenne valide l’acquisition de Monsanto par Bayer
Côte d’Ivoire : la récolte intermédiaire de cacao devrait baisser de 23% en 2017/2018 (CCC)
Zimbabwe : les autorités s’attendent à une production de 200 000 tonnes de tabac en 2018
Sécurité alimentaire : le Togo se lance dans la production laitière par insémination artificielle

Electricite

Burkina Faso : la plus grande centrale hybride thermique-solaire du monde entre en service
Le Nigéria pourrait produire 100 000 MW d'électricité d'ici à 2030

Hydrocarbures

Maroc: la découverte gazière SAH-2 montre un écoulement moyen de 12,9 millions de pieds cubes par jour
Tanzanie : Aminex envisage une amodiation de ses parts sur le projet gazier Ntorya
D’ici 2025, près de 194 milliards de dollars seront investis dans l’amont pétro-gazier africain (Analyste)

TIC & Télécom

UK aid et l’ODI incitent l’Afrique à numériser son industrie et ses moyens de production
Appui à l’éducation numérique des élèves du secondaire : plus de 70 000 000 FCFA de dons de la Fondation MTN CI à 3 Lycées de Côte d’Ivoire

Communication

Facebook reconnaît avoir échoué à protéger les données personnelles de ses abonnés

Droit

Cameroun : près de 1 000 motocyclettes circulent dans la région de l’Adamaoua, avec de faux documents de la douane
Financement de la campagne Sarkozy : Saïf al Islam Kadhafi affirme détenir des « preuves solides » contre l’ancien président français

Financement de la campagne Sarkozy : Saïf al Islam Kadhafi affirme détenir des « preuves solides » contre l’ancien président français

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Agence Ecofin) - L’affaire du financement illégal de la campagne électorale de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, n’en finit pas de créer du remous sur la scène médiatique internationale.

En témoigne, la toute dernière déclaration de Saïf al-Islam Kadhafi. En effet, dans une interview exclusive accordée à Africa News, le fils de l’ancien guide libyen s’est réjoui de la mise en garde vue de Nicolas Sarkozy par la justice française.
Tout en déplorant une réaction un peu tardive de la part de la justice française, Saïf al-Islam Kadhafi a affirmé détenir des preuves contre l’ancien patron de l’Elysée. « Elle (la garde à vue de Sarkozy, NDLR) vient en retard et après 7 ans de guerre. Je dis dommage parce que j'avais donné moi-même les preuves sur cette affaire (...) mais la justice, que ce soit en France ou à l'international, n'a pas bougé à l'époque » a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Je précise que j’ai encore des preuves solides contre Sarkozy. Et je n’ai pas encore été entendu comme témoin dans cette affaire, ni Abdallah Senoussi, l’ex-directeur des services de renseignements libyen qui détient encore un enregistrement de la première réunion de Sarkozy et Kadhafi à Tripoli avant sa compagne électorale ».
Cette affirmation marque un nouveau rebondissement dans une affaire ouverte depuis 2013 par la justice française. En effet, Saïf al-Islam Kadhafi qui a annoncé ce lundi sa candidature à l’élection présidentielle en Libye, a déclaré vouloir voir celui qu’il considère comme un « criminel de guerre » être traduit devant la justice internationale pour ses « crimes contre la Libye ».
Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)

Présidentielle en RDC : Joseph Kabila en quête du dauphin idéal

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À officiellement neuf mois de l'élection présidentielle, Joseph Kabila semble envisager de céder son fauteuil. Mais à qui ? En coulisses, l'agitation grandit entre les prétendants.
Une curieuse fièvre s’est emparée des grandes universités de Kinshasa ces derniers mois. Les caciques de la majorité s’y pressent pour obtenir un doctorat, puissant sésame dans ce pays qui valorise les titres universitaires parfois jusqu’au fétichisme. Mais après son obtention, le nouveau diplômé est généralement la cible d’attaques et se voit accusé d’avoir triché.
C’est ce qui est arrivé au président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, en décembre dernier. Puis à l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, en février. Emmanuel Ramazani Shadary, le chef du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD, au pouvoir), est pour sa part inscrit à l’école doctorale de l’université de Kinshasa depuis 2015…

Une loi électorale avantageuse

L’élection présidentielle, qui devrait donner un successeur à Joseph Kabila, n’est pas étrangère à cette agitation. Sa date, officiellement fixée au 23 décembre prochain, demeure encore très incertaine. Mais plusieurs signes tendent à montrer que le chef de l’État envisage désormais de céder son fauteuil, au moins pour un temps.
En décembre, le Parlement a adopté une nouvelle loi électorale qui devrait favoriser les partis riches et puissants comme le sien : elle introduit des seuils de représentativité et relève le montant des cautions à payer pour se porter candidat. Puis, en janvier, les statuts du PPRD ont été réformés, créant un poste de président qui semble taillé sur mesure pour Joseph Kabila après son départ.
Une étrange campagne a donc commencé, où personne n’est déclaré, mais où coups bas et intoxications pleuvent
Si le calendrier électoral est respecté, le parti devrait désigner son candidat avant le mois d’août. Une étrange campagne a donc commencé, où personne n’est déclaré, mais où coups bas et intoxications pleuvent. Chacun tente de se positionner, en prenant soin de ne pas paraître forcer la main du chef. Tout le monde le sait en effet : lui seul prendra la décision, selon ses propres critères.
Le premier d’entre eux sera sans nul doute la loyauté ­– une loyauté aveugle, à n’en pas douter. Joseph Kabila est d’une méfiance extrême et il a des intérêts, notamment économiques, à protéger. La mésaventure de son ancien homologue angolais, José Eduardo dos Santos, rapidement marginalisé après son départ du pouvoir en 2017, n’a pu que renforcer sa vigilance.

Une alternative géographique

La popularité est donc à double tranchant : le candidat devra en avoir assez pour se faire élire (avec l’appui de la machine étatique), mais pas au point de pouvoir s’émanciper de la tutelle de Joseph Kabila. L’origine régionale devrait en revanche être déterminante. On dit le chef de l’État échaudé par la confiance qu’il avait accordée à des personnalités originaires de l’est du pays, comme Vital KamerheMoïse Katumbi et Pierre Lumbi, aujourd’hui passés dans l’opposition. Par ailleurs, étant donné que la RD Congo aura eu deux présidents successifs issus du Katanga (Sud-Est), il a tout intérêt à mettre en œuvre une alternance géographique.
Vient ensuite le critère sécuritaire : le président sortant entend bien garder le contrôle sur l’armée et les services, colonne vertébrale du régime, et le candidat devra lui faciliter la tâche.
Enfin, et dans une moindre mesure, Kabila pourrait être attentif à l’image du candidat auprès de la communauté internationale. Lassés par plus d’une année et demie de crise politique, les Occidentaux, tout comme les pays voisins de la RD Congo, pourraient mettre en sourdine leurs nombreuses réserves quant au scrutin en préparation si le candidat du pouvoir leur sied.
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