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L'ACTUALITÉ AFRICAINE AU QUOTIDIEN

Mercredi 28 mars 2018
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RDC : l'ONU prévoit de renforcer la Monusco en cas de crise électorale
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Côte d'Ivoire : l'état-major cherche les faussaires au sein de l'armée
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Sarkozy mis en examen : retour sur un « Kadhafiasco »
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Amélioration de l'accès à internet : 400 millions de dollars dorment dans les caisses des États africains
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Antiterrorisme : enquête sur le modèle marocain
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Le match de la semaine : Cécile Kyenge face à Tony Iwobi en Italie
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L'oeil de Glez : premier tour de la présidentielle égyptienne et énième tour de vis sur la presse
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Tunisie : sept ans après la révolution, les tortures policières restent taboues
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Burkina Faso : 5 000 déplacés depuis janvier liés à l'insécurité dans le nord
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L'ère du néo-despotisme éclairé
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Africa CEO Forum : cinq start-up en vedettes
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Congo : bras-de-fer judiciaire Amine-Roc autour de 150 villas à Pointe-Noire
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RDC : le bal des dauphins de Joseph Kabila
 
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Monusco

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RDC : l’ONU prévoit de renforcer la Monusco en cas de crise électorale

Par Jeune Afrique avec AFP
Le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé mardi à l'unanimité de renforcer le rôle du plus grand contingent de Casques bleus du monde, afin de préparer les élections prévues en décembre en République démocratique du Congo (RDC), lesquelles devraient marquer le départ du président Joseph Kabila.
Présenté par la France, le texte prolongeant le mandat de la Monusco pendant une année a été adopté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, mardi 27 mars. « Le défi est historique, dans un contexte délicat. Sans élections crédibles et acceptées par tous, c’est la stabilité du pays et de toute la région qui est en jeu », a souligné l’ambassadeur français aux Nations unies, Francois Delattre,
Derrière cette prolongation : la nécessité de protéger les civils en vue des élections prévues le 23 décembre dans le but d’organiser la succession du président Joseph Kabila.
« La période électorale qui s’ouvre est cruciale pour l’avenir de la RDC mais aussi de la région dans son ensemble », a-t-il martelé devant le Conseil de sécurité après le vote.

Réticences au sein du Conseil de sécurité

L’ambassadeur congolais auprès de l’ONU, Ignace Gata Mavita, a lui critiqué la résolution, soulignant que la mission des Casques bleus devait être avant tout « de lutter contre les groupes armés pour protéger les civils et restaurer la paix et la sécurité dans la partie Est de notre pays qui en a grandement besoin ».
Il a de nouveau appelé au départ de la Monusco, présente depuis près de 20 ans dans ce pays qui compte plus de quatre millions de déplacés selon l’ONU.
Le Conseil  de sécurité appelle le secrétaire général de l’ONU à préparer des plans incluant « toutes les options » d’ici le scrutin, dont l’envoi de renforts
Malgré son vote en faveur du texte, la Russie a insisté sur le fait que ce nouveau mandat ne donnait pas de feu vert pour s’ingérer dans les affaires internes du pays.
« Il est nécessaire d’éviter absolument une situation qui verrait la Monusco soutenir l’un des partis congolais », a déclaré l’ambassadeur adjoint de la Russie auprès des Nation unies, Dmitry Polyanskiy.
La Chine a également prévenu que la souveraineté de la République démocratique du Congo (RDC) devait être respectée. La communauté internationale doit aider la RDC à « renforcer ses propres capacités en matière de sécurité afin d’établir une situation stable dans le pays de façon autonome », a ajouté l’ambassadeur adjoint de la Chine, Wu Haitao.

« Transparence et crédibilité »

La résolution adoptée mardi appelle « à œuvrer à la tenue d’élections transparentes, crédibles et ouvertes dans les délais annoncés ». Surtout, le Conseil de sécurité appelle le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à préparer des plans incluant « toutes les options » d’ici le scrutin, dont l’envoi de renforts.
D’après la résolution, les plus de 16 000 militaires de la Monusco seront chargés d’accompagner le processus électoral, notamment l’inscription des électeurs, le scrutin et la transition au sommet du pouvoir attendue le 12 janvier. La mission formera aussi la police congolaise pour qu’elle assure la sécurité le jour du vote. La Monusco relèvera en outre tout atteinte aux droits de l’homme.
Ce dispositif veille à assurer une transition pacifique dans le plus grand pays d’Afrique subsaharienne qui n’en a jamais connu depuis son accession à l’indépendance en 1960.
Arrivé au pouvoir après l’assassinat de son père Laurent Désiré en 2001, Joseph Kabila restera au pouvoir au moins jusqu’à début 2019, plus de deux ans après la fin de son second mandat, le 20 décembre 2016. Il n’a pas déclaré publiquement qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat.
De plus, toute manifestation de l’opposition est interdite depuis septembre 2016 en RDC, où la répression de marches des catholiques depuis le 31 décembre a fait une quinzaine de morts.

Kinshasa refuse de participer à une « conférence des donateurs »

Cette nouvelle résolution intervient dans un contexte de tensions entre l’ONU et le président Kabila, qui a déclaré en janvier vouloir « clarifier nos relations avec la Monusco », sur fond de crise politique, sécuritaire et humanitaire.
Kinshasa a ainsi refusé de participer à une « conférence des donateurs » pour la RDC le 13 avril à Genève co-présidée par l’ONU, estimant que les Nations unies et les ONG exagéraient la crise humanitaire au Congo.
Une précédente résolution, en mars 2017, envisageait déjà une élection présidentielle en décembre 2017, un scrutin finalement reporté d’un an par les autorités congolaises, officiellement pour cause de violences dans le Kasaï (centre).

André Kabanda de l'UDPS-BELUX: «Le sujet belge Loseke doit être arrêté pour usage de faux»

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Bombe contre bombe. Alors qu'on croyait que la bombe "citation directe" lancée par Dr Loseke contre Kabund-A-Kabund Secrétaire Général de l'UDPS allait détruire le parti d’Étienne Tshisekedi, en fin de journée du mardi 27 mars 2018 journée mondiale du théâtre, coup de théâtre sur la scène politique congolaise:
Dr André Kabanda, Représentant-BELUX de l'UDPS, lors d'un entretien avec l'Info en Ligne des Congolais de Belgique a affirmé, preuves à l'appui ce qui suit:
"Monsieur Loseke Nembalemba est un sujet belge depuis 2010." et d'ajouter: "Il doit être arrêté pour usage de faux."
Ainsi, tel est donc pris celui qui croyait prendre.
Le mercredi 28 mars 2018 au tribunal de paix de Matete à Kinshasa, monsieur Tharcisse Loseke devra décliner son identité: Congolaise ou belge?
La suite de l'entretien vidéo que l'Info en Ligne des Congolais de Belgique va vous proposer.
Bruxelles, le 27 mars 2018
Cheik FITA


André Kabanda de l'UDPS-BELUX: «Le sujet belge Loseke doit être arrêté pour usage de faux»
André Kabanda de l'UDPS-BELUX: «Le sujet belge Loseke doit être arrêté pour usage de faux»

Congrès extraordinaire de l'UDPS, Près de 1000 délégués attendus

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Congrès extraordinaire de l'UDPS, Près de 1000 délégués attendus
Jean Marc Kabund-A-Kabund, Secrétaire Général de l'UDPS a publié le lundi 26 mars 2018 une décision reprenant la liste des délégués au congrès extraordinaire de son parti qui aura lieu du 30 au 31 mars 2018 à Kinshasa.
Un millier de délégués y sont attendus: 994 plus exactement, venus de toutes les 26 provinces de la RD Congo.
A neuf mois des éléctions générales prévues par la CENI pour le 23 décembre 2018, l'issue de ce congrès avec l'élection du successeur d'Etienne Tshisekedi propulsera l'UDPS dans la pré-campagne électorale.
36 ans après sa création, l'UDPS est en devoir de mettre toutes les stratégies en marche pour gagner les élections à tous les niveaux, et ne pas se faire voler la victoire comme ce fut le cas en 2011.
Une fois au pouvoir, l'UDPS pourra offrir enfin des funérailles à son défunt Président, grand combattant de la démocratie. 
Jusqu'à ce jour, la dépouille mortelle d'Etienne Tshisekedi, Président effectivement élu en 2011 traîne toujours malheureusement à Bruxelles à cause du cynisme du clan Kabila qui, pour s'accrocher au pouvoir, ne se gêne pas d'afficher son mépris vis-à-vis des morts.
Un lecteur a ainsi laissé un commentaire sur un site Internet russe  à la fin d'un article consacré au blocage du corps d’Étienne Tshisekedi à Bruxelles, une phrase qui interpelle les bonnes consciences et qui dit à peu près ceci: "Qu'est-ce qu'un peuple peut attendre d'un régime qui ne sait même pas s'occuper de ses citoyens morts?"
Bruxelles, le 27 mars 2018 
Cheik FITA

Congrès extraordinaire de l'UDPS, Près de 1000 délégués attendus

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Ouverture du congrès de l'UDPS, le portrait-robot du Président dressé par Jean-Marc Kabund-A-Kabund

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Ouverture du congrès de l'UDPS, le portrait-robot du Président dressé par Jean-Marc Kabund-A-Kabund
Dans un discours musclé et mobilisateur, vendredi 30 mars 2018 entre 15h et 16 heures, heure de Kinshasa, Jean Marc Kabund-A-Kabund, Secrétaire Général de l'UDPS a ouvert le Congrès extraordinaire de l'UDPS qui a un seul point à l'ordre du jour:
L'élection du successeur d’Étienne Tshisekedi.
Jean Marc Kabund-A-Kabund a passé en revue les conditions qui ont entouré les préparatifs de ce congrès: des assauts maléfiques  de l'intérieur et surtout de l'extérieur visant à faire disparaître l'héritage politique d’Étienne Tshisekedi.
En passant il a affirmé: "Toutes les dictatures se ressemblent. Il n'est qu'à voir les tentes des forces de l'ordre devant notre siège".
Il a ensuite retracé la trajectoire de l'UDPS depuis la lettre des treize parlementaires en passant par la clandestinité du parti ainsi que par les incessants assauts de la dictature qui aura réussi hélas à debaucher bien de dirigeants du parti.
Il a ensuite dressé le portrait robot de celui qui devrait succéder à Étienne Tshisekedi.
Il a enfin mis en garde celui qui sera élu: ne pas transformer le parti en une propriété familiale ni en un club de copains.
A cette séance d'ouverture, on a noté la présence de plusieurs leaders de l'opposition congolaise dont, Vital Kamerhe, Eve Bazaiba, Martin Fayulu...
L'élection du Président aura lieu le 31  mars 2018, comme le confirme Me Claude Kayembe, congressiste de Bruxelles, dans cet entretien audio réalisé peu avant l'ouverture, et où il donne les détails du programme
Bruxelles, le 30 mars 2018
Cheik FITA

Congrès de l'UDPS : Vote pour l'installation du bureau définitif dès le premier jour

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Congrès de l'UDPS : Vote pour l'installation du bureau définitif dès le premier jour
Le programme du Congrès extraordinaire de l'UDPS qui se tient à Kinshasa du 30 au 31 mars 2018 avait prévu l'installation du bureau définitif le deuxième jour.
Mais peu avant 20h00, heure de Kinshasa, une motion proposant cette installation le vendredi 30 a été votée. Pourquoi ce changement ?
Se méfiant du pouvoir qui voit d'un mauvais œil la tenue puis la réussite de ce congrès, les participants ont estimé qu'il était prudent de franchir cette étape ce vendredi. Ce qui diminuerait les manœuvres éventuelles du pouvoir de tenter de noyauter l'une ou l'autre décision.
Les membres du congrès viennent de marquer de leur empreinte la marche du forum
IL-CdB

ACTU Le Monde Afrique

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Félix Tshisekedi élu Président de l'UDPS

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Par 790 voix contre 8 à son challenger  Guy Bao, Félix Tshisekedi a été élu Président de l'UDPS.
C'était à l'issue d'un vote à main levée vers 3 heures du matin le 31 mars 2018, lors du congrès extraordinaire de l'UDPS à Kinshasa.
A l'issue de l'élection, Félix Tshisekedi a félicité le secrétaire Général Jean Marc Kabund-A-Kabund dont le dynamisme et  la détermination ont permis l'organisation de cet événement.
Le programme avait prévu que cette élection ait lieu durant la journée du 31 mars. Mais les congressistes ont décidé de travailler non-stop.
La cérémonie de clôture aura lieu le 31 mars, et le nouveau Président prononcera alors son discours officiel.
Bruxelles, le 31 mars 2018
Cheik FITA 



Félix Tshisekedi élu Président de l'UDPS

Flash. Ndeko Eliezer Ntambwe arrêté à Kinshasa

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2 avril 2018
Flash. Ndeko Eliezer Ntambwe arrêté à Kinshasa
Ce lundi 2 avril 2018 à 12h00 ( heure de Kinshasa), le journaliste indépendant, Ndeko Eliezer Ntambwe a été arrêté de son bureau de travail. Il a été amené au parquet général de la Gombe.
Paul Nsapu/ Droits de l' Homme.


«L'autorité morale»des machines à voter de Nangaa les désapprouve!

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«L'autorité morale»des machines à voter de Nangaa les désapprouve!
Le magazine "Jeune Afrique" vient de lâcher une véritable bombe dans le jardin de la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante de la RD Congo avec son article intitulé: Séoul dézingue ses « machines à voter ».
C'est un véritable désaveu pour Corneille Nangaa qui ne jurait que par ces "machins".
En tirera-t-il les conséquences? Peu probable sachant que la plupart des gens proches du clan Kabila ont déjà vendu leur âme au diable. Pour leurs profits personnels, ils sont prêts à tout, même à mettre le feu à la case la RD Congo. Ce qui semble le cas pour ces "machins". 
IL-CdB
Séoul dézingue ses « machines à voter »
À la suite de notre enquête (JA n° 2982) sur la transparence des élections en Afrique, l'ambassade de Corée du Sud à Kinshasa nous a adressé un e-mail précisant sa « position officielle » sur le sujet. En termes très directs, elle s'y désolidarise de Miru Systems, le fabricant sud-coréen des fameuses « machines à voter », qui doivent être utilisées lors des prochaines élections congolaises. « Le gouvernement coréen a dûment expliqué au fabricant [...] les risques potentiels en cas d'exportations de ces machines, y lit-on. Plus particulièrement, exporter ses machines au Congo pourrait donner au gouvernement congolais un prétexte pour [obtenir] des résultats indésirables liés aux élections, notamment [un] retard additionnel [à leur] tenue. » L'ambassade nous informe par ailleurs que l'Association mondiale des organes de gestion des élections (A-WEB), une organisation sud-coréenne qui fournissait un soutien technique à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, « a rompu ses liens avec le Congo, suivant la position du gouvernement coréen » en décembre 2017.
«L'autorité morale»des machines à voter de Nangaa les désapprouve!

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Félix Tshisekedi nouveau Pdt de l'UDPS ambitionne une victoire à la Présidentielle, aux législatives...

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Félix Tshisekedi nouveau Pdt de l'UDPS ambitionne une victoire à la Présidentielle, aux législatives...
Félix Tshisekedi, le tout nouveau Président élu de l'UDPS, Union pour la Démocratie et le Progrès Social a prononcé son premier discours officiel le samedi 31 mars 2018 à l'occasion de la clôture du congrès extraordinaire du parti qui l'a hissé à la tête du parti.
Un discours de vingt-cinq minutes que Félix Tshisekedi a ouvert avec un hommage aux pères fondateurs du parti, aux martyrs du parti tombés sous les balles du régime, dans la rue, et même à la permanence du parti.
Pour tous ces héros, Félix Tshisekedi a déclaré qu'une date devrait être fixée à l'avenir pour honorer leur mémoire.
Comme lors de son adresse après son élection aux premières heures du samedi 31 mars, le nouveau Président de l'UDPS a rendu un hommage spécial au Secrétaire Général du parti Jean-Marc Kabund-A-Kabund qui a « réussi à maintenir à flot contre vents et marrée le bateau UDPS »… Face à tous ceux qui se sont ligués pour que le congrès n'ait pas lieu.
En tant que leader du plus grand parti de la RD Congo en qui le peuple place tout son espoir pour le changement, Félix Tshisekedi s'est engagé à assumer sa charge loyalement dans l'intérêt de tous pour que très bientôt, il y ait respect des droits et libertés de chacun et que s'installe la bonne gouvernance, l'éradication de la corruption, climat indispensable pour les affaires avec comme conséquence une justice distributive, contrairement à ce que le régime actuel offre au citoyen : l'insécurité, la terreur.
Pour son mandat, Félix Tshisekedi s'est fixé trois objectifs :
1. Un ancrage national du parti en boostant le nombre d’adhérents,
2. La consolidation du parti,
3. La conquête du pouvoir lors des élections du 23 décembre 2018
avec comme point de mire :
1 Gagner la présidentielle haut la main,
2 Avoir le plus grand nombre de députés provinciaux et nationaux ;
3. Compter le plus grand nombre de gouverneurs et vice-gouverneurs de province,
4. Avoir le plus grand nombre de sénateurs,
5. Diriger le plus grand nombre d'entités territoriales décentralisées.
pour cela, Félix Tshisekedi comptera sur tous les membres du parti ainsi que toutes ses structures.
Il a également laissé ouverte la porte à des alliances avec d'autres partis du changement, tout en donnant à l'UDPS le rôle de gardien du temple des valeurs républicaines en tant que premier parti de l'opposition.
C'est à 19h56 que Félix Tshisekedi a clôturé les travaux de ce congrès extraordinaire.
Bruxelles, le 31 mars 2018
Cheik FITA
DOCUMENT

DISCOURS DE FELIX TSHISEKEDI A L'ISSUE DE SON ELECTION A LA PRESIDENCE DE L’UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL,  UDPS.
Monsieur le (la) Président(e) du Congrès Extraordinaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS,
Monseigneur l’Evêque,
Mesdames et Messieurs les  Présidents des partis politiques amis, 
Mesdames et Messieurs les  Présidents des Organisations de la Société Civile amies,
Messieurs les Personnalités Indépendantes amies,
Distingués  invités, 
Chers Camarades Congressistes délégués
 des provinces et de l’extérieur du pays,
Très irréductibles combattants,
Ce 31 mars 2018 entre dans l’histoire, et sera par conséquent gravé en lettres d'or dans les annales de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Parti politique auquel nous sommes tous  très fiers d’appartenir. En ce jour où je prends résolument possession des plus hautes charges, ma pensée va d’abord tout droit à nos pères fondateurs, à ces milliers de femmes et d'hommes qui, il y a plus de trente-cinq ans, dans la souffrance, les humiliations et parfois au prix du sacrifice suprême, avaient bravé la dictature,  façonné, non seulement l’histoire de ce Parti, mais également celle de tout notre pays. 
Injustement, la vie de plusieurs d’entre eux a été fauchée sur les Campus des universités, dans les rues de nos villes, à la Permanence même du Parti ici à Kinshasa. Ce sont nos martyrs, nos héros qui sont tombés sur le champ d’honneur. Ils méritent notre reconnaissance, et même à la longue, une date précise leur sera dédiée pour mémoire. 
Permettez-moi de m’adresser exclusivement à eux :
Chers Pères fondateurs et combattants de lutte !
Pour l’avènement de la démocratie et l’instauration du multipartisme en République Démocratique du Congo, vous avez sacrifié vos vies et celles de vos plus proches. Nous ne vous oublierons jamais, l’UDPS ne vous oubliera jamais. L’UDPS c’est le patrimoine que vous nous avez légué, elle devra atteindre les objectifs que vous lui aviez assignés. Merci pour tout ce que vous avez fait pour le Congo. (En mémoire de notre regretté Leader et de tous nos martyrs de la démocratie, je vous prie de vous mettre débout pour observer une minute de silence).
Monsieur le Président du Congrès extraordinaire,
Chers camarades,
Vous êtes nombreux à avoir bravé les intempéries, consenti d’énormes sacrifices et parcouru des milliers de kilomètres pour participer à ce congrès. Ceci est la preuve incontestable de votre militantisme et de votre attachement indéfectible à l’UDPS. Je m’en réjouis et m’en  félicite.
Votre choix vient d’être porté sur ma modeste personne pour présider désormais aux destinées de notre grand parti au moment où le pays traverse de nombreuses zones de turbulence et où les acteurs politiques peaufinent des stratégies aux fins de compétitions électorales. C’est en toute humilité que j’accepte cette immense responsabilité.
Monsieur le Président du Congrès extraordinaire,
Distingués et invités en vos titres et qualités, 
Je me montrerais injuste si je ne faisais pas une mention spéciale pour notre Secrétaire Général, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, qui a su maintenir à flot, contre vents et marées, le bateau UDPS jusqu’à la tenue de ce congrès extraordinaire. Mes remerciements s’adressent également aux membres de l’Exécutif et ceux de la commission préparatoire du Congrès extraordinaire. Tous, ils nous ont offert un congrès tant attendu par tous.
Par leur courage et leur détermination, ils ont envoyé au rencart les ennemis internes et externes, surtout ceux qui bloquaient la machine pour que le Congrès de l’UDPS ne se tienne pas. La réussite de ce congrès, donc, est une preuve qu’ils sont les fidèles disciples d'Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Si ce n'est pas trop, qu’ils acceptent mes félicitations et l'ovation des congressistes ici réunis. 
Je voudrais remercier aussi les jeunes et les femmes de l’UDPS pour leur engagement aux côtés des organisateurs.
Mes remerciements s’adressent de façon particulière à vous, monsieur le  Président du Congrès extraordinaire et à toute l’équipe qui a travaillé sous votre houlette.
Que tous les invités, à vos titres et qualités respectifs, vous trouviez ici l’expression de ma reconnaissance. Votre présence parmi nous, nous a honorés et nous espérons qu’elle stimulera votre intérêt pour tout ce que l’UDPS fait.
Permettez-moi de rendre un hommage spécial à deux personnes qui me sont très chères : ma mère, Marthe Kasalu qui a enduré des années durant les vicissitudes du combat politique de son époux et qui continue à supporter avec abnégation un long deuil dans l’attente de l’inhumation de notre Président  et ;  mon épouse, Denise Nyakeru qui demeure un précieux et solide soutien à mes côtés dans toutes les circonstances.
Chers Camarades,
Ce jour est pour nous tous un moment historique, il le demeure. Oui, ce jour est pour l’UDPS, le début d’une ère qui marque notre ferme volonté commune d’écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire du Parti et de la République Démocratique du Congo. Bref, la ferme communion de notre cher Parti.
Aujourd’hui, selon la règle démocratique, il a plu à vous les congressistes venus de tous les coins du pays et de l’extérieur pour représenter la base de l’UDPS, de me faire confiance en m’élisant président, votre président, président de tout le monde, président de l’UDPS qui, à ces jours, tous les sondages l’attestent, qu’elle reste le seul Parti au lit national ; le parti sur lequel notre peuple compte, s’il faut un changement réel en RDC.
Ce choix n’est pas dû au hasard. Il est motivé par mon dynamisme, mon engagement et mon zèle de servir ce Parti qui m’a vu grandir et donc qui m’a fait grandir, j’ai grandi en lui et, pour lequel j’ai énormément souffert. C’est pourquoi, ce choix, votre choix, fait de moi le dépositaire des valeurs de notre Parti. C’est avec fierté que je reçois cette immense et noble responsabilité. C’est aussi avec loyauté que je l’assumerai chaque jour au cours des années à venir pour porter le Parti au pouvoir, dans le but d'instaurer la démocratie et l’Etat de droit. Un Etat basé sur :
Le respect de la suprématie de la Constitution sur tous, avec un pouvoir judiciaire réellement indépendant qui rende justice au nom et dans l’intérêt de tous les citoyens sur une base égalitaire bannissant toute forme d’impunité ;
La garantie des droits et des libertés consacrés par la Constitution ;
La bonne gouvernance, la lutte contre la corruption pour créant ainsi un environnement propice au climat des affaires, afin d’assurer le progrès social ;
Une justice distributive qui fait profiter les richesses nationales à tous et, non pas enrichir illicitement une clique d’individus qui s’agrippent au pouvoir pour des intérêts égoïstes ;
La lutte acharnée contre l’insécurité et la terreur, qui chaque jour endeuillent nos frères et sœurs de l’Est du pays, de l’espace Kasaï ou d’autres coins de la République.
Un Etat de droit qui, au delà de ses dimensions continentales, rendra à la République Démocratique du Congo son véritable rôle de leader au centre de l’Afrique et de moteur de la renaissance africaine.
Un grand africaniste, Frantz FANON disait : « l’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve au Congo ». Nous le complétons en disant : nous allons utiliser cette gâchette, non pas pour envoyer des salves de guerre aux frères et voisins, mais bien pour diffuser des impulsions positives pour la construction d’une Afrique ambitieuse, gagnante et véritable partenaire dans la bataille de la mondialisation.    
A n'en pas douter, la responsabilité qui est mienne, est grande. Aujourd’hui, je me sens le vrai successeur du Baobab, Héros national et père de la démocratie, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Je sais combien il est difficile, très difficile de prétendre le remplacer. Du reste, une opinion généralement admise veut qu’on ne remplace pas Tshisekedi wa Mulumba mais qu’on lui succède. 
Un penseur a dit: « si par vos actions, vous créez un héritage qui inspire les autres à rêver plus haut, à apprendre davantage, à agir plus efficacement et à évoluer comme personne, alors vous êtes un leader ».
En effet, la valeur d'une personne se mesure au bonheur qu'elle donne aux autres. Etienne Tshisekedi wa Mulumba a tracé la route, il m'appartient, avec vous tous de poursuivre son œuvre sublime: la route vers le succès est en construction perpétuelle.
Pour ma part, néanmoins, je tâcherai de demeurer dans son ADN politique, et par conséquent, dépositaire des  valeurs qu’il a défendues jusqu’à sa mort. Valeurs de constance, d’abnégation et de loyauté envers ses engagements.
C’est donc en vrai résistant et combattant que j’accepte de porter l’étoffe de président de notre cher Parti aujourd’hui.
C’est pourquoi, et encore une fois, je tiens à remercier tous les congressistes qui m’ont élu. Tous se sont prononcés chacun à sa manière et selon sa préférence en confirmant leur détermination, pour qu’enfin, je sois celui qui tient partout et dans n’importe quelle circonstance, le flambeau de l’UDPS.
Mais, qu’il me soit aussi permis d’adresser mon premier salut du nouveau président de l’UDPS à ceux qui dans cette compétition aspiraient à le devenir et qui avaient certainement la capacité de le faire. Il s’agit de : Paul Tshilumbu, Guy Bao Ebamu et David Mukeba Kalengayi. Je leur dis : coup de chapeau. Car, grâce à eux, nous avons prouvé à la face du monde que la démocratie est une réalité dans l’UDPS.
Ainsi, c’est moi qui conduirai la destinée du Parti, mais je ne le ferai pas seul. Si je l’ai accepté, c’est aussi parce qu’une telle charge implique toujours déjà et nécessairement l’apport des autres. En d’autres termes, j’aurai besoin de tout le monde, petits et grands, jeunes et vieux, hommes et femmes, cadres et combattants tout court.
Cette victoire je vous la dédie, vous Peuple congolais. Vous la méritez, car votre engagement pour les valeurs démocratiques et de l’Etat de droit est puissant, sincère, formidable et admirable. Soyez fiers d’avoir participé à cet exercice historique de la démocratie. Lorsque j’avais besoin de vous, vous avez toujours su répondre présent. Et pour cela, je vous suis infiniment reconnaissant.
C’est pourquoi, je tiens à le souligner dès à présent, haut et fort, que je compte m’appuyer sur les efforts de tous les organes et institutions qui seront nouvellement mis en place au sein du Parti. Mais aussi sur les hommes et les femmes de bonne volonté, sur nos différents partenaires ici et ailleurs, etc.
Chers camarades,
Mon accession à la présidence de l’UDPS soulève naturellement la question de savoir quelle sera mon offre politique par rapport au Parti.  Celle-ci peut se résumer en trois objectifs et nos réformes se feront en fonction de ces objectifs :
Le premier objectif consiste à organiser, consolider et à élargir  l’ancrage national du Parti.
En effet, ce qui fait la force d’un Parti politique, c’est le nombre de ses adhérents. Avec le concours de vous tous, sans distinction aucune, je vais m’atteler à ancrer davantage le Parti sur l’ensemble du territoire national et d’en faire le socle sociologique le plus important du pays. 
Cet objectif, chers amis, est à notre portée. Il est atteignable. Il nous suffit, dans un élan partagé, de redynamiser  le Parti, de garantir en permanence son unité, de renforcer les capacités d’analyse, de réflexion et de gestion de nos cadres, de mobiliser des moyens financiers, d’avoir la pleine mesure de l’importance de nos ligues de femmes et de jeunes et du rôle qu’elles peuvent jouer dans la consolidation du Parti en une première force politique du pays.
Le second objectif que je m’assigne est  naturellement la conquête du pouvoir aux scrutins du 23 décembre 2018.
D’aucuns accusent l’UDPS de mener durant des années  un combat politique stérile et de ne pas accéder au pouvoir. Eh bien, cette fois-ci, aux fins de conquête effective du pouvoir, nous nourrissons les ambitions électorales légitimes  suivantes :
Gagner haut la main la présidentielle
Avoir le plus grand nombre des députés provinciaux et nationaux
Compter le nombre le plus élevé de gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces 
Avoir le plus grand nombre des sénateurs à la chambre haute du  Parlement.
Au niveau local, conquérir la majorité des entités territoriales décentralisées.
Comme vous pouvez vous en douter, une telle performance ne pourrait se réaliser que par le jeu d’alliances électorales. En d’autres termes, nous sommes et resterons ouverts aux alliances politiques et électorales, comme l’a attesté l’ex-président brésilien LULA en disant qu’ « en politique les alliances, ce n’est pas l’affaire des principes, mais des conjonctures ».
Selon notre perception, nos alliés doivent être nos partenaires, c’est-à-dire des personnes avec qui on se dit franchement des choses et  on fait des choses ensemble.
En tant que premier Parti de l’opposition, il est du devoir de l’UDPS de demeurer la gardienne du temple de valeurs pour lesquelles ses fondateurs se sont battus. 
Le jeu d’alliances ne doit pas constituer un handicap pour l’accession de  nos membres au pouvoir. Nous ne pouvons pas  miser uniquement sur les alliances pour nous arrimer à l’orbite du pouvoir. J'attends donc de vous, chers camarades, que chacune, chacun, quel que soit le lieu de sa résidence, au pays comme à l’étranger, exprime ses ambitions et se jette dans la lutte de conquête du pouvoir. Dès après ce Congrès, je donne la tâche aux différents comités fédéraux de se mettre au travail d’organisation de la base, sans attendre la nouvelle mise en place dans les jours à venir.
Quant au troisième objectif  de notre présidence, il consiste en  une action internationale aux fins de connecter l’UDPS à certains partenaires et soutiens extérieurs. 
A l’instar de grandes formations politiques dans le monde, l’UDPS est appelée à se rechercher des partenaires et des soutiens en dehors des frontières nationales. Dans cette perspective, notre présidence mènera sans relâche une offensive internationale intense afin de nouer des partenariats entre l’UDPS et des partis politiques avec lesquels elle partage des valeurs communes en Afrique et partout ailleurs.
L’UDPS s’attèlera donc à rassurer les pays frères et amis sur son ouverture à promouvoir une politique de coopération, de cohabitation pacifique dans l’intérêt mutuel de nos pays. Elle se fera championne d’une politique basée sur la confiance qui ramènera la paix et la sécurité à nos frontières en lieu et place du climat de guerre et de terreur permanent qui perdure à l’Est du pays depuis déjà plus de deux décennies.
Je saisis cette opportunité pour adresser mes remerciements à l’ONU, à l’Union Européenne, à l’Union Africaine, à la SADEC et à la CIRGL  lesquelles accompagnent la RDC dans le difficile processus électoral dont la réalisation crédible dépend de la mise en application intégrale et effective de l’accord de la Saint Sylvestre. 
Je fais un appel solennel à toutes les forces acquises au changement de se mettre ensemble pour obtenir l’alternance démocratique.

Monsieur le Président du Congrès Extraordinaire de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle,
Monseigneur l’Evêque,
Mesdames et Messieurs les  Présidents des partis politiques amis, 
Mesdames et Messieurs les  Présidents des Organisations de la Société Civile amies,
Messieurs les Personnalités Indépendantes amies,
Distingués  invités, 
Chers Camarades Congressistes délégués
 des provinces et de l’extérieur du pays,
Très irréductibles combattants,
Nous voici arrivés au terme des travaux de notre Congrès extraordinaire. Je souhaite bon retour à chacune et chacun. Que le Tout-Puissant vous accompagne sur votre  chemin de retour et qu’Il protège l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, notre cher Parti.
Nous sommes UDPS, nous resterons UDPS.  
            Union: est le corps de notre parti
La démocratie: est son âme
Le progrès social : son essence
Que vive l’UDPS.
Que vive la République Démocratique du Congo.
Je déclare clos les travaux du congrès extraordinaire de l’UDPS.
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 31 mars 2018.

 
Félix Tshisekedi nouveau Pdt de l'UDPS ambitionne une victoire à la Présidentielle, aux législatives...

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Citation directe de Jean-Marc Kabund contre...Tharcisse Loseke pour le 6 avril 2018!

2ème jour d’incarcération à Makala du journaliste Eliezer Ntambwe : acharnement ou règlement de comptes ?

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2ème jour d’incarcération à Makala du journaliste Eliezer Ntambwe : acharnement ou règlement de comptes ?


L’Observatoire Africain des Droits de l’Homme ‘’O.A.D.H ‘’ alerte la communauté internationale, les chancelleries occidentales et l’Union Africaine sur le danger auquel le journaliste congolais, Eliezer Ntambwe, est exposé à Makala à Kinshasa.

Selon les révélations au tour de ce dossier au contour lugubre, l’auteur de cette plainte, le gouverneur de la province du Kasaï Oriental,  Ngoie Kasanji, ne serait pas à son premier forfait dans ce domaine du trafic du diamant et qu’on est face à un cas de récidive.

Renfermé dans le pavillon 2, le plus dangereux de la prison par ses conditions inhumaines (sans toilettes,...), mais aussi par les individus qui en occupent (Voyous, Kulunas,...), il n’y a aucune raison pour qu’un journaliste respectueux et responsable soit placé dans de telles conditions, si ce n’est pour le brimer et le punir.
Malgré la demande de ses confrères journalistes, le directeur de la prison, sous ordre des autorités n'a pas accepté de le placer au pavillon 8.

L’O A D H craint pour tout risque d’empoisonnement ou de traitements dégradants auxquels il est exposé dans ce pavillon abritant les criminels les plus réputés. En cas d’un quelconque dérapage, seules les autorités politiques et judiciaires seront tenues responsables.

RDCONGO/ ARRESTATION DU JOURNALISTE ELIEZER NTAMBWE : MISE EN GARDE AUX RESPONSABLES POLITIQUES ET JUDICIAIRES CONCERNÉS :

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RDCONGO/ ARRESTATION DU JOURNALISTE ELIEZER NTAMBWE : MISE EN GARDE AUX RESPONSABLES POLITIQUES ET JUDICIAIRES CONCERNÉS :

1. Les organisations nationales et internationales des Droits de l'Homme suivent avec attention soutenue les poursuites judiciaires engagées contre le journaliste indépendant Eliezer Ntambwe sur base de la plainte de M. Ngoie Kasanji, gouverneur, de la province du Kasaï Oriental déposée contre lui au tribunal de grande instance de la Gombe.
2. Ces organisations sont très inquiètes de la façon dont ce journaliste a été, du 2 au 5 avril, arrêté, auditionné et placé, hier jeudi aux petites heures matin, en détention à la prison de Makala de Kinshasa.
3. Elles expriment aussi leurs vives préoccupations quant aux conditions d'emprisonnement de ce journaliste et, concernant l’intégrité physique et morale de M. Eliezer Ntambwe, elles rendent l’entière responsabilité aux autorités politiques et judiciaires concernées. 

Paul Nsapu/ Défenseur des Droits de l'Homme.

ALERTE GENERALE LE JOURNALISTE ELEZIER NTAMBWE EN DANGER DE MORT EN RDC

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ALERTE GENERALE LE JOURNALISTE ELEZIER NTAMBWE EN DANGER DE MORT EN RDC
ALERTE GENERALE
ELIEZER NTAMBWE EN DANGER DE MORT EN RDC
L’Observatoire Africain des Droits de l’Home (OADH) a été alerté par l’interpellation hier mercredi à Kinshasa et la mise aux arrêts du journaliste congolais Eliezer NTAMBWE. Selon plusieurs sources concordantes et les témoignages recueillis dans les milieux proches des ONG des droits de l’Homme crédibles sur place à Kinshasa, Eliezer NTAMBWE a été présenté brièvement hier mercredi devant les magistrats et acheminé tôt ce jeudi matin à la
Eliezer Ntambwe et Ngoy Kasanji
prison centrale de Makala presque en catimini.
Réputé pour son engagement dans la lutte en faveur de l’établissement d’un vrai Etat des droits en RDC et du respect de la constitution quant à l’alternance au sommet de l’Etat, ce jeune journaliste patriote a été beaucoup de fois menacé de mort et objet de chantage politique et sans ne jamais parvenir à infléchir sa position.
Ses dernières sorties médiatiques l’ont davantage exposé. Notamment lors de la dernière tournée de l’actuel président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, aux USA pour le monitoring auprès de l’administration américaine et onusienne en faveur de sanctions diplomatiques contre le régime politique du président Joseph Kabila, et lors du grand meeting de katumbiste en Afrique du Sud.
Félix Tshisekedi au micro de Eliezer Ntambwe

Plusieurs de ses collègues journalistes ont eu à dénoncer sur les plateaux de télévision et dans les colonnes de canards paraissant à Kinshasa le flou artiste entourant cette suspecte poursuite en justice du journaliste congolais, Eliezer NTAMBWE. Selon leurs investigations, le malheur du journaliste relève de sa révélation dans la presse d’une mystérieuse affaire du diamant extrait dans la province de Sankuru, ancien territoire du Kasaï Oriental. Ravi arbitrairement à son vrai propriétaire et qui aurait même trouvé la mort dans de circonstances non élucidées, ce diamant de grande valeurs et qui serait évalué au tour de plus de cinq cent millions de dollars US (500 000 000 $) aurait été vendu sur la place internationale au profit de gouvernants politiques.

Sinistre prison de Makala
Pour le punir à cause de son intransigeance, selon la dernière dépêche publiée en journée par le défenseur des droits de l’homme, Paul NSAPU, sur ordre de bonzes du régime politique congolais, le journaliste Eliezer serait incarcéré dans le pavillon 2 de la prison de Makala, célèbre par la bestialité des actes qui s’y commettent car, refermant les détenus criminels les plus redoutés.
Craignant pour son intégrité physique, l’OADH exhorte les autorités de la mission des Nations Unies en RDC et aux ONG des droits de l’homme tant nationaux qu’internationaux, d’une part, de se pencher sur le cas de l’infortuné afin que ses droits soient préservés et qu’il ait droit à un procès juste et équitable. Et d’autre part de tirer au clair les circonstances du

Paul Nsapu SG FIDH

décès du propriétaire de ce diamant mystérieux et la mise en vente de ce joyau minier.
INFO ALERTE DE CE JEUDI 5 AVRIL 2018 : DENI DE JUSTICE EN RDC : Le journaliste ELIEZER Ntambwe a été conduit, en catimini, à la prison de Makala à Kinshasa aujourd'hui à 6h20. Paul Nsapu/ Droits de l’Homme.
DETENTION ARBITRAIRE ET HUMILIANTE DU JOURNALISTE INDEPENDANT ELIEZER NTAMBWE A LA PRISON DE MAKALA DE KINSHASA/RDC :
SUR ORDRE DE TENANTS DU RÉGIME, LES RESPONSABLES PENITENTIAIRES L’ONT PLACÉ AU PAVILLON 2 DE CETTE PRISON. PAVILLON AUX CONDITIONS DE PLUS EXÉCRABLES ET PEUPLÉ PAR DES DÉTENUS CRIMINELS. Paul Nsapu/ Droits de l’Homme.

Un Représentant du Pdt Félix Tshisekedi aux funérailles de Winnie Mandela

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Décédée le 2 avril 2018, Winnie Mandela aura droit à des funérailles nationales le 14 avril 2018.
Durant la période de deuil national, des délégations du monde entier ont rendu hommage à la grande dame de la lutte contre l’apartheid.
Parmi ces délégations, celle de l’UDPS de la RD Congo conduite par l’Abbé Théo Tshilumba, conseiller du nouveau Président de l’UDPS, Félix Tshisekedi.
Après avoir été reçu par l’exécutif du parti au pouvoir en République Sud-Africaine, la délégation de l’UDPS s’est rendue à Soweto pour signer le livre des condoléances.
Ci-dessous l’interview de l’abbé Théo, faite par l’ Info en Ligne des Congolais de Belgique

Bruxelles, le 12 avril 2018
Cheik FITA


Paix à son âme, une dame de valeur et non ces petites dames  sans scrupule que l'on rencontre en RDC et ne comptant que sur leur féminité. Winnie s'est battue honorablement pour son peuple et nous lègue un modèle d'émulation pour la jeune fille africaine . Bravo au président Félix Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi​ pour son humanisme

Av. 24 novembre; grande foule à la libération d'Eliezer Ntambwe

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Av. 24 novembre; grande foule à la libération d'Eliezer Ntambwe
Av. 24 novembre; grande foule à la libération d'Eliezer Ntambwe
Av. 24 novembre; grande foule à la libération d'Eliezer Ntambwe

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Bravo au peuple congolais pour cette mobilisation et cet élan patriotique. Eliezer a été mis arbitrairement aux arrêts parce qu'il défend les intérêts du peuple congolais. Il prend beaucoup de risques dans son métier et on a la preuve que quand on mène un combat juste et honnête, Dieu veille sur nous et que les forces du mal ne peuvent rien faire contre nous. On doit se réjouir de cette liesse populaire car, nous avons maintenant la preuve que le peuple congolais grandit tout le jour. On est au au moins sûr que Eliezer n'a pas corrompu, distribué de T-Shirt, donné à boire aux gens pour qu'il bénéficie d'un tel accompagnement. Aux futures élections, ça sera pareil! Malheur aux corrupteurs qui se moquent du peuple congolais! N'oublions pas que le dossier continue car, il y a eu mort d'homme. Le propriétaire du diamant dit de Sankuru aurait été torturé et dépossédé de son diamant! Nous exigeons la justice car, même si le gouverneur Ngoy Kasanji a retiré sa plainte, en pénal l'action publique continue!

ACTU rd CONGO Synthèse

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Pasteur Ngoyi MULUNDA sur l'émission "LePoint" de b-one

« Entant que congolais, je vais être sincère. La manière dont nous partons maintenant, il n'y aura pas des élections apaisées. Et j'ai peur. Et le problème avec la machine à voter, c'est qu'elle n'apporte pas un consensus. Quand vous allez aux élections, il y a deux équipes qui se battent. Et ces deux équipes doivent s'entendre sur les règles du jeu. Et la CENI est un arbitre qui doit se mettre à l'écoute des uns et des autres. Si l'opposition rejette, il faut écouter. S'il n'y a pas un consensus, il n'y aura pas non plus d'élections apaisées. La CENI doit arrêter avec la machine à voter. Et je vais vous dire qu'à l'heure actuelle le bulletin de vote ne sera plus un casse-tête surtout avec les groupements politiques où au lieu d'avoir 700 listes, on peut avoir 100 listes. C'est qui veut dire que le nombre de bulletins va diminuer. Et ça je le dis entant qu'expert.»

La CENCO propose la certification de la machine à voter par les experts
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’est également exprimée sur la machine à voter, à la base d’une levée de boucliers de la part de l’opposition. Les évêques proposent la certification de cet outil par des experts. Les évêques affirment que leur proposition fait suite aux nombreux doutes émis notamment par la commission électorale de la République de Corée du sud (NEC) sur l’utilisation de la machine à voter. “Les voix discordantes se multiplient jusque dans la fabrication et la provenance de ces machines. La CENCO réitère sa demande de la certification de machines à voter par des experts nationaux et internationaux afin de trouver un consensus capable de rassurer toutes les parties prenantes sur le volet technique et sur le volet juridique”,a déclaré l’abbé Donatien  Nshole, secrétaire général de la CENCO au cours d’une conférence de presse ce vendredi 13 avril.
Les principales forces de l’opposition dont l’UDPS, l’UNC, le MLC et l’Ensemble ont, une fois de plus rejeté mercredi dernier la machine à voter. La NEC a exprimé de sérieuses inquiétudes à propos de l’introduction obligatoire (de ces machines) en RDC malgré la situation politique instable et un environnement vulnérable, dont de faibles infrastructures électriques et l’état des routes, le fort taux d’illettrisme et le climat tropical qui peut conduire à un mauvais fonctionnement des machines”, avait expliqué la commission électorale de la République de Corée du sud dans un communiqué. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est actuellement dans la phase de sensibilisation des électeurs sur la machine à voter à travers les provinces du pays. Les élections sont fixées pour le 23 décembre 2018 conformément au calendrier électoral. Rachel Kitsita

Le Royaume-Uni va « évaluer » les machines à voter en RDC

politico.cd, 13 avril 2018

Le Royaume accepte l'invitation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour inspecter les machines à voter, au coeur d'une dispute entre la majorité et l'opposition, annonce son Ambassadeur en RDC. John Murton, ambassadeur du Royaume-Uni en RDC, annonce que son pays est disposé à envoyer des experts techniques pour évaluer la machine à voter, que la CENI veut imposer aux prochaines élections du 23 décembre 2018, mais que l’opposition congolaise redoute. Pendant notre réunion avec la Commission électorale, nous avons reçu une invitation d’envoyer des experts techniques pour évaluer les soi-disant machines à voter (…), alors nous acceptons cette invitation, avait précisé mardi sur Twitter John Murton.


Au terme de sa visite de trois jours en RDC,  la ministre britannique pour l’Afrique, Harriett Baldwin, est restée réservée au sujet cette machine à voter. Elle a jugé qu’il était “très tôt” pour exprimer une opinion. « Nous n’avons pas encore eu le temps de l’expérimenter”, a-t-elle déclaré. L’Église catholique et les organisations de la société civile dénoncent également cette machines à voter. Le Comité Laïc de coordination, une structure catholique, affirme que ces machines risquent de plonger « inutilement » le pays dans un cycle de Violences. » « Le CLC attire l’attention des partenaires sur le fait que le manque de confiance des électeurs dans l’institution organisatrice demeure un sujet plus que préoccupant« , dit-il dans un communiqué publié le week-end dernier, et qui « exige une solution urgente« , appelant la CENI à « retirer immédiatement son projet de machine à voter. »

Le Groupe d’étude sur le Congo a de son côté publié une analyse sur cette machine à voter qui va dans le sens de décourager la persistance de la CENI à utiliser cet outil qui multiplie des incertitudes et des inquiétudes quant à l’issue heureuse du processus électoral. De son côté, le vice-président de la CENI, Norbert Basengezi, cité par média allemand Deutsche Welle, affirme que deux appels d’offre internationale dont un pour l’audit du fichier électoral et l’autre pour la certification de la machine à voter ont été lancés.
Machine à voter, élections, conférence de Genève……ce qu’en pense la Grande Bretagne
kinshasatimes.cd, 13 avril 2018

Membre du parlement britannique et ministre de la Grande Bretagne pour l’Afrique, Harriet Baldwin a lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa ce 12 avril, brossé globalement la situation actuelle en République démocratique du Congo et a donné le point de vue de son pays. Elle affirma par sa ronde effectuée dans quelques régions de la RDC (Kasaï, Kalemie)   avoir “touché du doigt” les dure réalités qu’affronte chaque jour certains congolais en ce moment. « Lors de ma visite, j’ai personnellement touché du doigt les défis auxquels fait face la RDC. La situation humanitaire actuelle est choquante, avec des millions de personnes ayant désespérément besoin de vivres, d’eau, de médicaments et d’un endroit sécurisé pour vivre. » a-t-elle indiqué.
De ce fait, la ministre britannique a annoncé l’octroi de 31 millions de dollars américains, à titre de contribution supplémentaire à la réponse humanitaire en RDC. « Je suis heureuse d’annoncer ce jour une augmentation de 31 millions de dollars d’aide à la réponse humanitaire du Royaume-Uni, ce qui assurera à 390.000 personnes additionnelles l’accès à l’eau potable, à 240.000 personnes des services de santé essentiels et à 85.000 personnes une assistance permettant de satisfaire des besoins urgents en vivres et de base. » a annoncé la ministre britannique pour l’Afrique.
Néanmoins elle a exprimé son indignation face au refus du gouvernement congolais de participer à la conférence humanitaire de Genève prévu ce vendredi 13 avril. « C’est dommage que le gouvernement  ne vient pas mais la grande Bretagne sera là….c’est dommage » a-t-elle deploré. Quant à la situation sécuritaire,  Harriet Baldwin estime que’’ les défis d’ordre sécuritaire, en particulier dans les régions de l’est et centrales du pays sont complexes et inquiétants’’ pour cette raison, elle a promis que ‘’le Royaume-Uni continuera d’apporter son soutien à la MONUSCO’’.
S’agissant des polémiques autours de la machine à voter choisi par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour les scrutins du 23 décembre prochain, la ministre britannique pour l’Afrique a jugé qu’il était très tôt  pour exprimer une opinion. Nous n’avons pas encore eu le temps de l’expérimenter, a-t-elle déclaré.

Elle a souhaité par ailleurs que ‘’des élections crédibles, constitutionnelles et inclusives’’ se tiennent en décembre conformément à l’accord de la Saint Sylvestre. « Comme la communauté internationale l’a clairement fait savoir, la mise en œuvre intégrale de l’Accord de Saint Sylvestre de 2016, qui engage toutes les parties à la tenue des élections fixée au 23 décembre 2018, est essentielle. Ces élections doivent être crédibles et constitutionnelles et aboutir à la première transition pacifique et démocratique du pouvoir jamais réalisée en RDC ». A-t-elle insisté.

528 millions USD mobilisé à Genève : Le Gouvernement de la RDC disposé à participer à l’actionnement de cette aide
Les donateurs internationaux ont annoncé ce vendredi un montant de 528 millions de dollars américains à l’issue de la conférence organisée à Genève sur la crise humanitaire en RDC. Léonard She Okitundu Lundula, vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, a réagi à la clôture de la Conférence humanitaire pour la République démocratique du Congo organisée ce vendredi notamment par l’Union européenne et l’ONU.
« Les fonds ont été mobilisés. Maintenant, on doit associer le gouvernement de la RDC pour actionner cette aide. Sinon, nous allons tirer les conséquences », a-t-il dit dans une interview exclusive àACTUALITE.CD expliquant que son gouvernement est le représentant légitime du peuple congolais au nom duquel cette conférence a été organisée. Il a également rappelé que le gouvernement de la RDC a, en dépit des contraintes budgétaires mobilisés 100 millions de dollars américains pour répondre à cette crise humanitaire. A ACTUALITE.CD, She Okitundu a aussi annoncé que 10 millions de dollars américains pourront être décaissés dès la semaine prochaine.
Il a affirmé que son pays n’était pas contre l’organisation de la conférence de Genève, mais a protesté contre le fait qu’il n’était pas associé en amont. « Nous ne sommes pas contre la solidarité internationale. Nous avons refusé de participer à cette conférence parce que nous n’avons pas été associés dès le départ. Tous les instruments internationaux demandent que les Etats concernés soient impliqués pour ce qui concerne l’aide humanitaire. Ça n’a pas été le cas pour la RDC. Nous avons exigé le respect et la considération », a-t-il ajouté. Il a souligné que la RDC n’est pas contre la solidarité internationale et a rappelé la participation du gouvernement congolais à la réponse au drame haïtien.  
« Nous sommes solidaires avec le monde. Nous avons participé à la solidarité internationale au profit de Haïti, malgré nos problèmes. Nous ne refusons pas l’aide. Nous demandons que le pays soit respecté. L’une des conséquences du fait que nous n’avons pas été associé à l’élaboration des termes de référence de cette conférence, ce que la situation humanitaire a été surévaluée. L’image du pays a aussi été ternie décourageant les investisseurs à venir ici alors que la crise ne concerne pas tout le pays »a déclaré le chef de la diplomatie congolaise.

Présidentielle: quand Félix Tshisekedi égratigne Katumbi et Kamerhe

politico.cd , 12 avril 2018

Fraichement investi président et candidat de l'UDPS à la prochaine Présidentielle, principal parti de l'opposition en RDC, Félix Tshisekedi est confiant au sujet de sa victoire. Un peu trop même, puisque le fils d'Etienne Tshisekedi lance même des piques à ses rivaux au sein de l'opposition. 


L’UDPS ne rêve pas d’une candidature commune de l’opposition. C’est en tout cas ce qu’il faut retenir de l’intervention de son président Félix Tshisekedi à Jeune Afrique. Pour lui, il n’y a pas nécessité d’une telle coalition. « Quel que soit le candidat du pouvoir, il n’aura aucune chance« , insiste-t-il. Plus loin, Félix Tshisekedi en profite pour lancer un pique à Moïse Katumbi et Vital Kamerhe, deux autres challengers au sein de l’opposition, mais qui ont tour à tour été aux côtés du président Joseph Kabila jadis. « (…) sans faire injure aux autres candidats de l’opposition, nous [l’UDPS] sommes les mieux placés, car nous sommes les seuls à ne pouvoir être associés, de quelque manière que ce soit, à ce pouvoir« , lance-t-il dans cette interview. Le 6 avril dernier, le leader de l’UDPS était un peu plus clair. « Je connais mes compatriotes. Je sais de quel coté est leur volonté et croyez-moi, ils ne vont sûrement pas voter pour un Kabiliste« , avait-il confié à la radio allemande Deutsche Welle.
André-Alain Atundu :
« Le choix du dauphin de Kabila ne doit pas occasionner l’éclatement de la majorité »
Jeune Afrique, 13 avril 2018
Conférence internationale des donateurs à Genève, controverse autour des machines à voter et du ficher électoral à Kinshasa, choix du dauphin du président Joseph Kabila... De passage à Paris, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) en RDC, s'est confié à Jeune Afrique. La Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RDC, abonde toujours dans le même sens que le gouvernement. Et ce n’est pas la crise humanitaire qui changerait la donne. Jeudi 12 mars, à la veille de la conférence internationale des donateurs sur la RDC, prévue ce vendredi à Genève, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la MP, a indiqué à Jeune Afrique que celle-ci soutenait « absolument » le refus de Kinshasa de ne pas prendre part à cette rencontre. Lors de son séjour à Paris, ce dernier administrateur général du Service national d’intelligence et de protection (Snip) sous Mobutu, devenu porte-voix de la MP, est revenu en effet sur les faits saillants de l’actualité congolaise. De la conférence internationale de donateurs au choix difficile et risqué du dauphin du président Joseph Kabila, en passant notamment par la polémique autour de la machine à voter.
Jeune Afrique : N’est-ce pas inquiétant de voir un État en pleine crise humanitaire bouder l’aide humanitaire internationale ?
André-Alain Atundu Liongo : C’est pour des raisons de dignité que le gouvernement a pris cette décision, partagée d’ailleurs par un des donateurs : les Émirats arabes unis. Car la solidarité humaine demeure certes un droit universellement reconnu pour tout individu, un groupe d’individus ou une communauté qui se trouve en difficulté, mais la souveraineté nationale, qui implique la sauvegarde de la dignité d’un peuple, est un devoir que les institutions doivent veiller à respecter. Il est inacceptable de présenter la RDC comme un pays où les problèmes sécuritaires sont du même niveau que ceux de la Syrie. Nous soutenons  par ailleurs la décision du gouvernement de créer un fonds de 100 millions dollars pour des problèmes humanitaires dans notre pays.
À Kinshasa, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a rendu public, le 6 avril, le fichier électoral nettoyé. Mais des chiffres revus et corrigés sont loin de rassurer l’opposition. Qu’en est-il de la coalition au pouvoir ? En êtes-vous satisfaits ?
L’attitude de l’opposition est irresponsable et dangereuse. Elle fait montre d’une grande superficialité en décrétant, sans preuves contraires, que le fichier électoral n’est pas fiable. Il y a pourtant de la part de la Ceni une présomption de bonne foi : elle a d’abord enregistré 46 millions d’électeurs et aujourd’hui, après nettoyage, il ne reste que 40 millions. À notre sens, la Ceni joue la transparence.
Certaines voix s’élèvent pourtant pour dénoncer des chiffres anormalement bas à Kinshasa et dans les autres régions du pays, réputées favorables à l’opposition…
C’est une impression. Il faut que ces allégations soient soutenues par des faits pertinents. Parce que les chiffres des électeurs inscrits d’une région à une autre dépendent d’un certain nombre de circonstances, notamment de l’engouement.
Autre controverse : les machines à voter. Malgré les critiques, le camp du président Joseph Kabila continue-t-il à soutenir le recours à ces engins ?
Confondre les querelles coréo-coréennes sur les conditions de passation des marchés et la fiabilité de la machine à voter introduit un amalgame malsain pour notre démocratie. Les dés sont jetés pour les élections ! Corrigeons les imperfections éventuelles liées au processus électoral mais ne créons pas des obstacles à partir des soupçons injustifiés.
Pourquoi ne pas abandonner l’option de ces machines à voter pour rassurer tout le monde, comme le recommande l’opposition ?
Il faut poser la question à qui de droit. Sachez tout de même que la Ceni a fait recours à la machine à voter – qui est en réalité une imprimante – parce que l’accord politique du 31 décembre 2016 lui a demandé de trouver des moyens de diminuer la pénibilité et le coût des opérations de vote. Tout ne doit pas être politique.
La déclaration de Ramazani Shadary sur le cas de Moïse Katumbi n’est pas un jugement de justice
Sur le terrain politique, en annonçant sur RFI que l’opposant Moïse Katumbi sera « bientôt condamné » dans une affaire d’usurpation de nationalité congolaise, Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD, principal parti de votre coalition, n’a-t-il pas donné raison à ceux qui accusent la justice congolaise d’être instrumentalisée par le régime ?
Cela fait partie de l’ambiance préélectorale. Aucune incidence sur le processus électoral. D’autant que la déclaration de Ramazani Shadary n’est pas un jugement de justice. Pour le cas de Moïse Katumbi ou autres, les juges congolais ne peuvent condamner quelqu’un parce que M. Ramazani Shadary a parlé, les jugements étant prononcés sur base des faits pertinents et de l’intime conviction des juges.
En attendant, quand la MP compte-t-elle présenter aux Congolais son candidat à la présidentielle du 23 décembre ?
Nous attendons le moment opportun parce que nous devons faire quelques réglages internes, gérer les ambitions individuelles en fonction de notre ambition commune de garder le leadership sur la gestion du pays.
Cela voudrait-il dire que ces « ambitions personnelles » compliquent le choix du dauphin par le président Kabila, votre « autorité morale » ?
Choisir un homme n’est jamais facile. En France par exemple, le Parti socialiste et Les Républicains ont dû passer par des primaires pour choisir leur candidat respectif. Nous nous devons de tirer les leçons de leur expérience et prendre toutes les précautions pour que cette opération de désignation de notre candidat n’occasionne pas l’éclatement de la Majorité présidentielle ou son affaiblissement.
À Kingakati, Joseph Kabila offre au Gouvernement d’« entrer librement dans une grande coalition électorale », selon Kin-Kiey Mulumba
cas-info.ca, 12 avril, 2018

Selon le communiqué officiel du secrétariat général du Gouvernement rapportant la réunion de jeudi à Kingakati, le chef de l’État, Joseph Kabila, n’a fait qu’« évaluer la situation politique au regard du processus électoral en cours et des impératifs de paix et de stabilité du pays ». Mais pour Truphon Kin-Kiey Mulumba, membre de la Majorité présidentielle, généralement, au fait d’informations présidentielles de coulisse, à quelques mois des élections, cette rencontre est bien allée au-delà d’une évaluation de routine des activités gouvernementales.
« Un Conseil des ministres vraiment extraordinaire a eu lieu ce jeudi à Kingakati autour du Président de la République. Objectif: mettre en place et réussir une Grande Coalition pour le Congo. Que les guerres d’après-élections appartiennent plus que jamais au passé. J’applaudis », a écrit l’ancien ministre sur son compte twitter. Un Conseil des ministres vraiment extraordinaire a eu lieu ce jeudi à Kingakati autour du Président de la République. Objectif: mettre en place et réussir une Grande Coalition pour le Congo. Que les guerres d’après-élections appartiennent plus que jamais au passé. J’applaudis.
Dans un second tweet, le président du Parti Action se fait même plus précis en révélant la volonté du président de la république d’intégrer les membres du Gouvernement Tshibala dans ladite coalition. « Le Chef de l’Etat reçoit chez lui à domicile à Kingakati l’équipe gouvernementale qui totalise un an de travail et, face aux enjeux électoraux, lui réitère sa confiance, offre librement d’entrer dans une Grande Coalition Électorale afin de faire face aux défis d’après-élections », assure le compte à l’oiseau bleu du patron du Soft International. Le Chef de l’Etat reçoit chez lui à domicile à Kingakati l’équipe gouvernementale qui totalise un an de travail et, face aux enjeux électoraux, lui réitère sa confiance, offre librement d’entrer dans une Grande Coalition Électorale afin de faire face aux défis d’après-élections.

Par François Misser, afrique.lalibre.be, 12 avril 2018

L’Assemblée nationale congolaise vient de rejeter le projet de loi sur Inga, prévu dans le Traité international avec l’Afrique du Sud. Un camouflet pour Joseph Kabila, un coup d’arrêt au projet et un sérieux revers pour les perspectibves économiques de la république démocratique du Congo (RDC).
La perspective de la réalisation du plus grand projet hydroélectrique de tous les temps, le méga-barrage de Grand Inga (40 gigawatts) sur le fleuve Congo, s’éloigne au fil du temps. Le 6 avril dernier, l’Assemblée nationale congolaise a rejeté un projet de loi relatif à la promotion et au développement du projet Grand Inga, en approuvant à main levée une motion du député de Mbandaka (Equateur, nord-ouest), Henri-Thomas Lokondo, pourtant membre de la Majorité présidentielle (MP), connu pour son indépendance d’esprit.
Un camouflet pour le président Kabila
Ce vote est un camouflet pour le président Joseph Kabila, qui voulait l’approbation par le parlement de ce projet de loi, qui est en accord avec une ordonnance plaçant Grand Inga sous la tutelle de la Présidence. C’est d’autant plus un camouflet que le député de la MP a demandé à ses collègues de rejeter le texte sans même l’examiner, avant même que le ministre de l’Energie, Ingele Ifoto, ait pu placer un mot. Pour Henri-Thomas Lokondo, vieux routier de la politique qui fut membre du Mouvement populaire de la révolution (MPR) mobutiste, une loi spécifique pour le barrage d’Inga n’est pas nécessaire. À ce compte-là, il faudrait, dit-il, une loi particulière pour chaque barrage existant au Congo..
Il y a déjà une loi
Le point de vue du député Lokondo a reçu le soutien d’un des ténors de l’opposition, Juvénal Munubo, élu de Walikale (Nord-Kivu, est). Nous avons rejeté le projet de loi sur le Grand Inga présenté par le gouvernement car il ne figure pas parmi les matières prévues par la Constitution sur lesquelles l’Assemblée nationale peut légiférer. Il s’agit d’un projet du gouvernement parmi tant d’autres. La loi sur l’électricité de 2014, qui prévoit entre autres choses les concessions avec les privés, suffit pour développer ce projet sans doute important », explique-t-il à La Libre Afrique.be.
Au ministre de l’Énergie, qui invoque comme justification de la soumission du projet au vote de l’Assemblée, le fait que le Traité international sur Inga, signé en 2013 entre le Congo et l’Afrique du sud, prévoit l’adoption de lois spécifiques par les parlements des deux pays, Juvénal Munubo objecte que ce traité ne devrait pas exiger une loi spéciale pour Inga. C’est pour lui « une question de principe qu’on ne peut pas légiférer sans que la Constitution en prévoie la possibilité ».
L’Afrique du Sud moins intéressée
A ce stade, l’Afrique du Sud n’a pas encore réagi officiellement. La seule certitude, selon un ancien diplomate, est qu’indépendamment des dernières péripéties survenues au Palais du Peuple, l’intérêt pour Inga manifesté par l’ancien président Jacob Zuma, s’est beaucoup émoussé. La Development Bank of Southern Africa (DBSA) demeure sans doute intéressée mais Inga ne compte plus parmi ses priorités, confie cette source à la Libre Afrique.be. Et cela pour deux raisons. D’une part, les atermoiements dans l’avancement du projet ont contraint la société sud-africaine Eskom – qui devait acquérir, selon le Traité, plus de la moitié de la puissance générée par Inga 3, première phase de Grand Inga – à prévoir d’autres alternatives pour combler le déficit énergétique de l’Afrique du Sud.
D’autre part, au sein d’Eskom comme de l’appareil du pouvoir sud-africain, Inga a des ennemis. À commencer par le lobby nucléaire, qui souhaite accorder la priorité au programme de centrales agréé en 2014 entre Pretoria et Rosatom, qui est en train de démarcher toute une série de pays dont l’Algérie, l’Ethiopie et l’Ouganda, avec le concours très actif du ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, qui s’est déplacé plusieurs fois à cet effet sur le continent africain. En définitive, comme le mentionnait déjà en novembre 2017 la Libre Afrique, le projet Inga 3 semble être bel et bien enlisé. Après ce vote de l’Assemblée nationale congolaise, la perspective du début de la construction d’Inga 3 en 2025, devient indéniablement plus incertaine.

Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal (Québec), Canada
 Tél. (001) 438-994-6072

Le départ de Joseph Kabila peut il conduire à la libération de la Rdc ?

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Une réflexion offerte par Vununu:
Mbuta Vununu,

Je termines juste pour reagir a votre avant dernier paragraph, faire un front commun meme contre nature pour faire face aux USA vous dites? La vou rêvez. Nous n avons ni le moyen ni la stratégie de cette politique. 

Ont ils reelement lâcher Joseph? J aimerai avoir les raisons qui vous poussent a faire cette affirmation gratuite.
Ntumba Kapinga 


Cher Compatriote et Frère Uchudi,

1. Depuis que le Congo-Belge, le Congo puis le Zaïre redevenu la RDC existe avec son tas de problème, les intellectuels et hommes politiques humanistes furent toujours là, observent et de fois, décrivent la situation comme le courageux parmi eux, Jean Ziegler le fait.

Mais, jamais ils sont allés plus loin dans le sens que vous préconisez, ce qui peut paraître normal, puisqu' ils ne peuvent pas remplacer les Congolais eux-mêmes en  prenant le devant de "la bataille pour la libération de la RDC " que je mets expressément entre guillemets pour cause :

- Malgré la particularité de la RDC eu égard à sa position géostratégique, et ce, nonobstant le fait de la mainmise des grandes puissances en son temps et maintenant,  il faut reconnaître que Mobutu n'a pas fait profité le pays durant ses 32 ans de règne comme le fait Kagame à présent pour le Rwanda. Cherchez la différence...

2. Quand vous évoquez une conférence internationale sur la crise multiforme dans laquelle la RDC est enfermée et qui sera organisée sous les auspices de l'ONU, de l'UE, de l' UA et de la SADC, il est plus douteux de voir une telle démarche aboutir et apporter des vraies solutions à l'attente du peuple Congolais. 

Car, les deux premières puissantes institutions à savoir l'ONU et l'UE  vont imposer leurs vues aux deux institutions Africaines comme toujours.

3. Pour la RDC, il sied de se poser la question sur le rôle qu'a joué l'ONU depuis 1960 et maintenant. 

Si les époques sont différentes mais le schéma de défendre d'abord les intérêts des grandes puissances (leurs multinationales ) sous couvert de cette institution dont les résolutions sont téléguidées par ces mêmes  grandes puissances n'a pas changé. 

L'ONU sous la pression des USA a eu du mal à condamner tout au début l'agression de la RDC par les pays de l' Est...

L' UE quand à elle, elle est toujours à la traîne des USA comme ce fut en 1960. Il est rare dans le cas de la RDC de les voir les deux, UE et USA, jouer chacun sa partition seule. Ils sont unis face à leurs intérêts communs. 

4. Depuis toujours et jusqu'à présent ce sont eux qui nous imposent les alternances pour servir d'abord leurs intérêts. 

Et, lorsqu' ils soutiennent des dirigeants africains qui défendent servilement leurs intérêts, ils ferment leurs yeux sur tout. 

Mais quand ceux-ci n'obtemperent pas, toutes les subterfuges du monde seront trouvées pour amener les pays concernés aux  soi-disant alternances et  libérations comme c'est le cas aujourd'hui en RDC. 

C'est exactement ce que vous demandez en RDC sans savoir ou se  demander qui en seraient les vrais responsables ou auteurs de cette situation de crise multiforme que vous décrivez. 

5. On dirait que les Congolais ont toujours peurs de remonter à la source de l'histoire de l'AFDL et du Rwanda. 

Comme dirait les Kinois: " Lipaté esukeli kaka na AFDL na Rwanda ". Alors que derrière, il y a eu le grand pourvoyeur, les USA qu' on ne cite pas souvent dans ce dossier. 

Et, ironie du sort, il semble que la solution soit la libération de la RDC proviendrait de ceux là mêmes qui en sont les auteurs !!!

Quelle était leur intention à l'époque ?  Êtes-vous sûr que cette intention est terminée ?

6. Si hier, ils ont fermé leurs yeux sur  l'AFDL et tout ce que le Rwanda a fait en RDC, sans atteindre leur but à 100% , croyez vous qu' ils ouvriront leurs yeux à ceux qui veulent le contraire de leur but ?

Si hier, ils ont soutenu Kabila en fermant leurs yeux sur tout, croyez-vous maintenant qu'ils sont  différents pour soi-disant être à côté du peuple Congolais pour son intérêt au lieu de vous poser la question de savoir pourquoi ils ont décidé à présent de lâcher Kabila ?

Une chose est sûre sous les tropiques Congolaises, les acteurs politiques nationalistes n'ont jamais été soutenus à 100% par ce peuple qui est toujours 57 ans après l'indépendance, manipulé à tout vent ( dans tous les sens, sans discernement ) de l'extérieur. 

7. En comparaison aux  pays de l'Amérique latine où les blocs ou fronts intérieurs contre l'impérialisme furent rudes, en RDC, depuis 1960 à ce jour, il n'y a jamais eu ne serait-ce qu'un seul bloc rude afin de lutter ardemment contre cette mainmise extérieure même s'il faut le reconnaître que l'on ne pourrait pas s'en défaire  à 100% compte tenu des plusieurs facteurs. 

Au contraire, la tendance est toujours de ne pas lutter mais de recourir à la communauté internationale,  à la Monusco, aux USA, aux facilitateurs étrangers, à l'aide extérieure malgré les richesses incommensurables...

8. L'exemple de l'Angola est tout à fait à l'opposé de la RDC. Est-ce  ce que ce pays est devenu une grande puissance régionale  grâce aux USA, à  l'ONU -qui fut chassé un certain dans ce pays- ,  à   l"UE ou encore à  la banque mondiale, au FMI....?

Y-a-t-il un pays Sud-saharien voir du Tiers monde qui a été développé grâce à la communauté internationale, aux USA, à l'UE, à l'ONU, au  FMI...?

 9. Quand on voit les intellectuels Congolais allaient eux mêmes se mettre sous la coupe des USA, de l'ONU, de l'UE... pour fomenter des coups de tout genre contre  leur propre patrie au profit de leurs souteneurs, on se dit que ce cercle vicieux n'en finirait pas en RDC par faute des Congolais eux-mêmes. 

10. Normalement, au vu et au su de notre histoire du passé , tout acteur politique Congolais soutenu  /ou qui  devrait être soutenu par les USA  soit la communauté internationale, -  qui signifie en d'autres termes-   qui défend des intérêts autres que ceux du peuple,  ne devait pas inspirer confiance.  C'est simple. 

Encore,  tout acteur politique Congolais quel qu' il soit qui fut soutenu dans le passé par les USA puis lâché par après par ceux-ci, devrait inspirer confiance tout en se demandant sur les causes de "leur divorce ". 

C'est ici qu' on devrait se poser réellement des questions sur les vraies causes de leur attitude face à Kabila et c'est  encore ici, que les opposants Congolais  de Kabila, devraient comprendre en faisant un front même contre nature pour couper l'herbe sous les pieds des USA afin de sauver la nation.

Kabila ne sera plus candidat. Le comble, se croire naïvement que l'alternance soit le changement  proviendrait du/ des candidat/s soutenu/s par l'occident. 

Pour ma part, il faudrait un grand deal nationaliste entre les opposants non manipulés de l'extérieur et la MP famille politique de Kabila. C'est à ce prix qu' on pourra  d'abord se libérer de la mainmise extérieure. Car, on ne peut jamais évoquer la libération du pays si les esprits des soi-disant libérateurs sont inféodés aux injonctions extérieures. 

Sinon....

Mes salutations fraternelles et patriotiques 

Jean-Pierre Vununu 





Le ven.., avr. 13, 2018 à 23:32, Malonga Miatudila malongamiatudila@gmail.com [congocitizen]
<congocitizen@yahoogroups.ca> a écrit :
 
Dear Brother,

Oui, faisons feu de tout bois. Le champ est vaste et le travail, urgent. Nous avons besoin de beaucoup de bras... pardons de beaucoup de têtes.

Malonga Miatudila 

On Fri, Apr 13, 2018, 17:15 <juchudi@aol.com> wrote:
Cher Dr. Miatudila,

Merci beaucoup, tout avait commence a Berlin in 1885.  Que pensez-vous de l'approche qui est brievement discutee dans le paragraphe insere dans le email? Dans ce paragraphe, Il est fait mention de la necessite d'identifier les intellectuels et hommes politiques humanistes aux USA, au Canada et en Europe qui peuvent aider la bataille pour la liberation de la RDC.  Please jetter un coup d'oeil a ce paragraphe.

Bien cordialement,
Joseph Uchudi 


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To: Joseph Uchudi <juchudi@aol.com>
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Sent: Fri, Apr 13, 2018 5:01 pm
Subject: Re: Cher Dr. Miatudila: Il ne faut pas confondre deux débats - Le débat sur l’impact de la conférence de Berlin sur la gouvernance de notre pays versus le débat sur l’impact du système d’occupation créé par l’AFDL!

Cher Frère,

Si vous me relisez encore, vous verrez que j'ai souhaité voir s'élever plusieurs débats au départ de points variés, mais, tous, visant une même cible.
Si vous me relisez plus attentivement, vous verrez que, pour moi, l'Affaire AFDL, découle de l'acte de Berlin. Cela dit, on peut traiter les deux questions séparément, mais l'on pourra difficilement parler de l'AFDL sans faire allusion directement ou indirectement à l'Accord de 1885.

Malonga Miatudila 

On Fri, Apr 13, 2018, 16:26 <juchudi@aol.com> wrote:
Cher Docteur Miatudila,
 
Merci beaucoup.  Votre réaction est excellente.  Elle contient plusieurs éclairages édifiants (cfr. Le document attaché).  Que pensez-vous du paragraphe ci-dessous qui se trouve dans le email auquel avait répondu notre compatriote Evarise Mpwo?

Attention: Il ne faut pas confondre deux débats.  Le débat sur l’impact de la conférence de Berlin sur la gouvernance de notre pays versus le débat sur l’impact du système d’occupation créé par l’AFDL.

Paragraphe qui se trouve dans le email auquel avait répondu notre compatriote Evarise Mpwo:   
 
Je vois le danger qui nous attend dans les années à venir.   C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de travailler avec les intellectuels humanistes comme le Prof. Jeffrey Sachs (economics Professor at Columbia University) et d'autres qui pourront être identifiés aux USA, au Canada, et en Europe.  Le processus pourra prendre beaucoup temps.  Les intellectuels et hommes politiques humanistes peuvent nous aider sur deux fronts.  D'un c côté, ils peuvent nous aider à lancer un débat international sur le drame humain qui se déroule dans notre pays.  D'un autre côté, le débat international peut faire ressortir la nécessité d’une “Conférence internationale sur la RDC” pour  faire le diagnostic sur la crise multiforme dans laquelle notre pays est enfermé.  Cette conférence pourra être organisée sous les auspices de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, et de la SADC.  Cette conférence pourra permettre aux participants de parler de tous les sujets tabous dont  notamment l’aggression qui continue à endeuiller notre pays sous forme d’une guerre de basse intensité et la situation d’occupation qui en a decoulé et qui n’est pas reconnue par la communauté internationale. 
 
Bien cordialement,                                                                                                                                                                                                                                                       Joseph Uchudi
  


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Sent: Fri, Apr 13, 2018 1:25 pm
Subject: Re: RDC: Cher compatriote Evariste, la problématique de la RDC étant complexe (pensez a Berlin et a Leopold II), il y a deux groupes de resistants congolais: il y a ceux qui pensent que les congolais ne peuvent pas s'en sortir seuls et il y a ceux qui ...

Chers Tous,

La République Démocratique du Congo (RDC) souffre terriblement. A notre avis, elle souffre à cause de la quantité et de la qualité insuffisantes des efforts déployés par la Communauté internationale, mais surtout par les Congolais pour promouvoir la justice, la paix et le développement dans ce pays aux immenses ressources. 
 
Je suis de ceux qui sont fermement convaincus que seule, une bonne connaissance notre passé nous permettra d’appréhender correctement notre présent et de bien influencer notre avenir. Seule, cette connaissance nous facilite la compréhension des faits de notre pays, tels que : (i) le déni de la souveraineté du peuple congolais ; (ii) l’éloignement, voire l’élimination physique des leaders congolais perçus comme populaires en faveur de ceux qui sont favorables au Pouvoir ; (iii) le maintien de Bula Matari et de ses Forces de Sécurité ; et (iv) le maintien du pays dans l’embourbement et dans une crise inextricable. 
 
Face à la situation de notre pays, les Congolais, que nous sommes, doivent monter des stratégies appropriées pour sortir de la logique de l’Accord de Berlin sur le Congo, l’objectif étant de mettre fin au déni de notre souveraineté en tant que peuple et de transformer notre pays en un Etat capable de se gouverner librement et ce, pour la survie et le bien-être des populations congolaises. 
 
La stratégie initiale consiste à imprimer, dans la conscience collective congolaise, une saisie correcte des tenants et aboutissants de ce qui se joue dans notre espace géographique. Cette bonne saisie devrait pouvoir susciter un processus de combattivité éminemment énergique et efficace où, au départ de points variés, émaneront des tirs vers la même cible. 
 
Notre pays est occupé. Depuis l’Acte de Berlin de1885, il l’est resté sous occupation d’une façon ou d’une autre. En effet, aucune différence fondamentale n’existe entre les « chefs indigènes » des périodes léopoldienne et coloniale et la plupart des « excellences » et autres chefs de la RDC d’aujourd’hui. Le caractère permanent de cette occupation nous interdit de nous contenter d’un combat pour un simple changement de l’identité des occupants ou de leurs collaborateurs locaux. Car à quoi bon de lutter pour une alternance qui signifierait une perpétuelle rotation entre Pierre et Paul ? Pour sortir notre pays dans sa situation actuelle de crise récurrente, nous devons nous engager dans une lutte pour non seulement remplacer des joueurs, mais aussi, et surtout, changer de jeu, de système. 
 
Pour l’une ou l’autre raison, nous pouvons, bien sûr, décider de ne rien faire, mais nous devrions alors nous dire ceci : la Nature comblera notre absence d’action. Vacuum Natura abhorret. Le vide, la Nature en a horreur. 
 
Plaise au ciel que la Transition apolitique, que nous croyons être nombreux à souhaiter de tout cœur, nous donne l’occasion de dresser, pour de bon, nos fronts longtemps courbés et de trouver cette dignité et cette fierté que nous conteste l’Accord de Berlin sur l’Espace International du Congo (EIC). 


Malonga Miatudila, MD, MPH
Senior Public Health Specialist
International Consultant
Twitter:@Drmiat
Skype: mmiatudila

PS : Merci de trouver dans le document annexe ci-après un document plus détaillé sur les liens entre l’Accord de Berlin sur le Congo et la permanence de l’occupation de notre pays.


2018-04-13 5:01 GMT-04:00 evariste mpwo <mmpwo@hotmail.com>:
Tres Cher ami,

Je crois que nous finirons par dire exactement la meme chose. 

Vous faites bien d'introduire votre pensee en parlant de Leopold 2. En fait, a Berlin, il etait le moindre mal, tout le monde s'est accorde a lui donner le Congo. En definitive, c'est bien lui, le plus petit de tous qui, pcq il avait le Congo, devient un ogre difficile a deboulonner.

Le cas de Mobutu est le meme. Mobutu etait un nul. La preuve est que, dans la force publique, les encadreurs belges ont estime que Bobozo etait meilleur que Mobutu. Le mythe de Mobutu journaliste est un mensonge, il etait typographe comme son collegue le general Boteti. Ce n'est que sa promotion par Lumumba et Kasavubu, et son accession au pouvoir au Congo qui font de lui quelqu'un. 

Le 3e cas est celui de JK. Que vaut-il en Tanzanie ou dans la boyerie de son oncle Kabarebe a Kigali? Aujourd'hui, Mwenze et Yerodia ont de la peine a reconnaitre le jeune homme qu'ils ont plebiscite et qui devait leur assurer l'acces au bonheur eternel. Tout ce bruit autour de JK est simplement pcq, comme Leopold 2 et Mobutu, il trone sur le Congo. Qui en parlerait s'il etait president de la RCA ou du Nyassaland?

Bref, plusieurs sont venus au Congo avec des motifs plus nobles les uns que les autres et ont fini par se transformer en bourreaux du congolais. Vous pouvez les citer tous, du belge au chinois, en passant par tous les autres. Meme nos freres senegalais que nous avons acceuillis geneureusement chez nous. Devenus riches, ils ont erige a Dakar une place et un marche qu'ils ont nommes "Congo Zoba", melesi bapesa na mbwa. Attention, il n'y a aucune xenophobie dans ce que je dis.

C'est vrai, comme vous le dites, il existe des philantropes epris de compassion pour nous. Mais le processus de liberation du Congo doit avoir le congolais au centre. C'est cette idee que j'ai toujours defendue. Voila pourquoi je me suis oppose au CET de mon propre grand frere Sula.

Si la plus grande armee de l'ONU se cantonne au role de comptabilisateur des morts au Congo alors tres peu des gens en debtors du Congo pourront vraiment sauver le congolais. Nous devons prendre notre propre sort en mains car la liberation est en nous.

Mettons les idees ensemble, nous aurons notre pays et en serons maitre.

Evariste
Je suis Congo.




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Subject: RDC: Cher compatriote Evariste, la problématique de la RDC étant complexe (pensez a Berlin et a Leopold II), il y a deux groupes de resistants congolais: il y a ceux qui pensent que les congolais ne peuvent pas s'en sortir seuls et il y a ceux qui pens... 

Cher compatriote Evariste, 
 
Cessons de rever.   Si nous ne nous reveillons pas, nous risquons de perdre notre pays.   La problématique de la RDC étant complexe (pensez a Berlin et a Leopold II), il y a deux groupes de resistants congolais: il y a ceux qui pensent que les congolais ne peuvent pas s'en sortir seuls (comme vous-meme) et il y a ceux qui pensent qu'ils peuvent.   Si nous connectons "les dots", nous pourrons comprendre que la crise dans laquelle notre pays est enferme est complexe (pensez au role néfaste des multinationales et des think tanks des pays anglo-saxons) et qu'il est très difficile de nous en sortir "seuls."
 
Je vois le danger qui nous attend dans les années à venir.   C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de travailler avec les intellectuels humanistes comme le Prof. Jeffrey Sachs (economics Prof. at Columbia University) et d'autres qui pourront être identifiés aux USA, au Canada, et en Europe.  Le processus pourra prendre du temps.  Les intellectuels et hommes politiques humanistes peuvent nous aider sur deux fronts.  D'un c côté, ils peuvent nous aider à lancer un débat international sur le drame humain qui se déroule dans notre pays.  D'un autre côté, le débat international peut faire ressortir la nécessité d’une “Conférence internationale sur la RDC” pour  faire le diagnostic sur la crise multiforme dans laquelle notre pays est enfermé.  Cette conférence pourra être organisée sous les auspices de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, et de la SADC.  Cette conférence pourra permettre aux participants de parler de tous les sujets tabous dont  notamment l’aggression qui continue à endeuiller notre pays sous forme d’une guerre de basse intensité et la situation d’occupation qui en a decoulé et qui n’est pas reconnue par la communauté internationale. 
 
Bien cordialement,                                                                                                                                                                                                                    Joseph Uchudi  


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Subject: RE: RDC: Une analyse du Prof. Jeffrey Sachs sur MSNBC dans un document intitulé “April 12 – Morning Joe” - Necessite de chercher l'aide des intellectuels humanistes comme le Prof. Sachs pour lancer un débat international sur le drame humain qui se déro...


Mon Cher Uchudi,

Vous connaissez mon optimisme en ce qui concerne la solution du probleme congolais.

Je suis parvenu a la conclusion que seul le congolais resoudra son probleme... J'ai vu d'emminentes personnalites discourrir sur des matieres sophistiquees. Mais, quand il s'agit d'un simple probleme tel remettre le congolais dans ses droits, ces grands penseurs deviennent boiteux. Il ya un fond de jalousie dans tout cela. Le Congo est trop beau pour que quiconque pense a aider le congolais a vivre l'abondance de ce pays beni de Dieu. 

Retenez ce que je viens de vous dire pour ne pas tomber dans le piege que Simaro a denonce dans la chanson Maya :"Na juge oyo asambisaka makambo ya ngai na yo azalaka pe mbanda na ngai."

Liberons notre pays nous meme.

Evariste
Je suis Congo.


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Subject: RDC: Une analyse du Prof. Jeffrey Sachs sur MSNBC dans un document intitulé “April 12 – Morning Joe” - Necessite de chercher l'aide des intellectuels humanistes comme le Prof. Sachs pour lancer un débat international sur le drame humain qui se déroule ... 

Une analyse du Prof. Jeffrey Sachs sur MSNBC dans un document intitulé “April 12 – Morning Joe” - Necessite de chercher l'aide des intellectuels humanistes comme le Prof. Jeffrey Sachs (economiste qui enseigne a Harvard) pour lancer un débat international sur le drame humain qui se déroule dans notre pays!

Chers compatriotes,

J’ai suivi ce matin l’analyse du Professeur Jeffrey Sachs sur la chaine de télé américaine MSNBC  sur le sujet suivant “How and When will the US respond to Syria?”  (http://jeffsachs.org/2018/04/april-12-morning-joe/)

Le Prof. Sachs a insisté sur le fait que les USA et ses partenaires devraient se mettre ensemble pour mettre fin au drame humain qui est observé en Syrie.  Selon lui, la solution à ce drame devra être trouvée par les USA et ses partenaires parce que c’est eux qui l’ont créé en méprisant tous les principes du droit international en voulant renverser le regime d’Assad.

L’analyse developpée par le Prof.  Sachs (article of 12 April 2018) m’a inspiré l’idée selon laquelle un intellectuel humaniste Américain de ce genre pourrait nous aider nous congolais à batailler pour la nécessité d’une “Conférence internationale sur la RDC” pour  faire le diagnostic sur la crise multiforme dans laquelle notre pays est enfermé.  Cette conférence pourra être organisée sous les auspices de l’ONU, de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, et de la SADC.  Cette conférence pourra permettre aux participants de parler de tous les sujets tabous dont  notamment l’aggression qui continue à endeuiller notre pays sous forme d’une guerre de basse intensité et la situation d’occupation qui en a decoulé et qui n’est pas reconnue par la communauté internationale.

La première chose à faire pour les résistants congolais sera de le contacter pour lui présenter toute la documentation sur la situation de la RDC et solliciter son aide pour l’organisation d’une conférence internationale sur notre pays.  S’il accepte, je suis sur que lui et d’autres intellectuels (et aussi hommes politiques) américains et européens qui sont humanistes comme lui peuvent nous fournir l’assistance strategique dont nous avons besoin pour lancer un débat international sur le drame humain qui se déroule dans notre pays.  

Posez la question au Prof. Ya Lengi pour comprendre l'importance des intellectuels huamanistes.  Je suis sur que les intellectuels humanistes comme le Prof. Jeffrey Sachs peuvent aider au lancement d’un débat international de grande envergure sur la crise que connait  notre pays.     

Je vous invite maintenant à écouter le document intitulé “April 12 – Morning Joe” pour mieux comprendre la nécessité de contacter le Prof. Sachs.

Bien cordialement, Joseph Uchudi 

Cliquez sur le lien ci-dessous:

 
 
April 12th, 2018
April 12 – Morning Joe
 

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Envoyé par : Kapinga Ntumba <ntumbakap@yahoo.com> 
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LE SECRET DU MAINTIEN AU POUVOIR DE JOSEPH KABILA

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RDC : les secrets de la fortune de Kabila



Kramo Germain, analyse la stratégie de Kabila pour se maintenir au pouvoir alors même que son mandat expirait en 2016. D’entrée de jeu, notons qu’il a 80 entreprises privées, il ficèle les marchés autour de ses proches et amis, ce qui lui a permis d’amasser une fortune colossale. Le pouvoir et l’argent font bon ménage... La communauté internationale reste passive face à cela parce que nombre de grandes entreprises occidentales ont leur part du gâteau... La démocratie agonise sous le copinage et la corruption.

Le Congo traverse une crise politique depuis la fin du mandat du Président Kabila en décembre 2016. Une crise consécutive au refus de ce dernier d’organiser les élections devant désigner son successeur. Pour beaucoup d’observateurs cette crise est essentiellement politique. Cependant, malgré les tentatives politiques, les nombreuses contestations et manifestations, le Président Kabila a réussi à se maintenir. Et si cette crise n’était pas que politique ? Et si Kabila avait réussi à s’accrocher, grâce à son pouvoir économique ?

Une économie accaparée par le clan Kabila

De façon générale en Afrique, si le politique est là, l’économique n’est jamais loin. Le Président Kabila et sa famille ne feront pas l’exception car, selon le rapport du groupe d’étude sur le Congo (2017)[1] , les membres de la famille détiennent partiellement ou en totalité plus de 80 sociétés et entreprises créées au cours des seize dernières années.
Ce sont des fermes, des banques, des entreprises de télécommunication, des compagnies aériennes, des hôtels et des sociétés impliquées dans différents types de commerce. On recense aussi des sociétés d’extraction de diamant, d’or, de cuivre et de cobalt. Ils sont donc présents dans tous les secteurs de l’économie.
Ces sociétés permettent au clan Kabila de disposer d’un pouvoir économique important. Par exemple, la détention d’actifs dans des banques leur facilite les différents transferts de ressources financières aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Congo. L’existence de filiale de banques étrangères pourrait faciliter ces transferts internationaux.

La rente pour verrouiller le système politique

Dans la littérature d’économie politique, Il existe donc différents mécanismes par lesquels le contrôle de la rente conduit au verrouillage du système politique et donc au contrôle du pouvoir. D’abord, la détention de rentes issues du contrôle du système économique en dehors du système classique de financement d’un Etat (financement par impôts) permet au Président Kabila et à son gouvernement de jouir d’une autonomie financière leur permettant de se soustraire plus facilement au contrôle du peuple. Cette autonomie fiscale les place au-dessus de toute reddition de comptes.

Ensuite, la rente leur permet également de contrôler l’appareil sécuritaire (armée, police), conserver le pouvoir et surtout de financer la répression de toute opposition hostile. La preuve en est que malgré les sanctions contre les dignitaires de l’appareil sécuritaire, ils restent toujours fidèles à Kabila.

Enfin, grâce à leur pouvoir économique ils peuvent diviser l’opposition. Le cas du Congo illustre bien le proverbe « diviser pour mieux régner ». A titre d’illustration, nous pouvons citer la division au sein des partis politiques de l’opposition comme l’UDPS. De plus, le pouvoir économique facilite également l’achat des alliances politiques, ce qui leur permet de former des castes de rentiers. Ils accroissent ainsi, leur réseau d’amis partageant les mêmes intérêts et le même destin. Ce lobby de rentiers fait tout pour annihiler toute velléité de réforme, d’où la persistance du statu quo. Sans oublier l’usage de l’argent pour acheter la sympathie et le soutien de certaines franges de la population pour semer la division. Ainsi, Kabila a augmenté en août 2017 le salaire des fonctionnaires congolais.

Complicité coupable des chancelleries occidentales

Selon Bloomberg, la famille Kabila a mis en place un réseau international d’affaires leur permettant de disposer d’un pouvoir économique au-delà des frontières congolaises. Certes, officiellement certains pays brandissent des sanctions contre le clan Kabila, mais officieusement ils soutiennent le régime indirectement via leurs multinationales. En effet, au moment où des sanctions sont prises contre le régime, des contrats continuent d’être signés entre les multinationales et le gouvernement de Kabila. De plus, en situation d’instabilité politique, ces entreprises en profitent pour acheter les minerais à vil prix ou signer des contrats qui leurs sont très avantageux.

 Elles ont donc intérêt que la crise perdure. Le maintien du Président Kabila en dépit de la fin de son mandat crée une situation gagnante-gagnante pour lui et les multinationales étrangères. Pour rappel, le Congo dispose de minerais incontournables (cobalt et coltan) dans les nouvelles technologies comme les smartphones, les tablettes et les voitures électriques. Ces ressources sont très convoitées par les multinationales telles que Glencore, Randgold Resources, China Molybdenum, MMG, etc.
Par ailleurs, afin de s’assurer que ces multinationales lui conservent leur soutien et conserver la sympathie du peuple, Kabila a fait réviser le code minier.
Cette révision du code minier offre au président deux atouts majeurs. D’un côté elle lui permet d’améliorer son image auprès de la population en taxant davantage les firmes étrangères et camouflant de facto leur soutien à son régime. Pour rappel, la promulgation du nouveau code a été présentée comme une victoire patriotique et politique par les partisans du président Kabila car il a été promulgué malgré le lobbying et l’opposition des multinationales. De l’autre côté, il pourrait conditionner la révision ou modification du nouveau code par le soutien de ces entreprises vu qu’un communiqué de la présidence avait indiqué l’existence d’un dialogue constructif avec les multinationales autour des mesures d’application dudit code. De surcroit, le timing de la révision laisse penser à une instrumentalisation de cette réforme.

En effet, l’idée de la révision du code a commencé à germer en 2012 puis elle a été gelée en mars 2015 pour reprendre en juin 2017, pile au moment où des sanctions sont prises par les occidentaux contre le régime du président Kabila.

Comme le dit l’adage « l’argent c’est le nerf de la guerre ». La résolution de l’équation congolaise ne peut se limiter à l’aspect politique. Kabila aujourd’hui est en position de force face à une opposition amorphe. Le salut viendra certainement d’un changement des rapports de forces, lequel implique l’affaiblissement du pouvoir économique de Kabila. Son emprise sur l’appareil sécuritaire s’effritera, ce qui le fragilisera à coup sûr.

 Mais pour ce faire, il est impératif que les chancelleries occidentales cessent de faire double jeu.

Kramo Germain, analyste économiste.
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