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Armand Tungulu et Rossy Tshimanga morts pour rien

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Je deplore que Rossy Mukendi Tshimanga et Armand Tungulu soient morts pour rien. Des hommes ayant leur courage, il n'en existe pas beaucoup au Zaire. Peut etre que les deux generations a venir, on en trouvera pas. Ces deux jeunes auraient du mourir autrement. Ils se sont malheureusement suicides pour rien. Bakei ophele comme disent les Kinois. Il est a se demander s'ils avaient tous leurs nerfs en place. C'est regrettable que des gens prets a se suicider comme ces deux la n'aient aucune strategie pour bien mourir.
Qui se souvient encore des enfants et de la femme d'Armand Tungulu? Je regrette qu'il se soit suicide.
Tshitalu PiliPili

16/04/18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)

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16/04/18/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
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SOMMAIRE
Les journaux parus à  Kinshasa en ce lundi 16 avril 2018 consacrent leurs colonnes aux révocations des magistrats et juges dont les nominations ont été jugées irrégulières.. L’autre sujet qui intéresse la presse est la réaction du gouvernement après l’organisation à Genève, par l’ONU et l’Union européenne, de la conférence pour mobiliser des fonds afin de venir en aide aux déplacés et réfugiés en RDC et dans les pays voisins. Les tractations MP-Udps à propos de la primature, sont aussi parmi les sujets abordés dans la presse ce lundi.
A peu près tous les sujets du jour sont évoqués dans un article de La Tempête des Tropiques, « Abordant les questions d’actualité : Alexis Mutanda met en garde contre le dédoublement de l’UDPS »        
« Le député national Alexis Mutanda s’étonne de constater que son nom figure sur la liste des présumés députés nationaux de l’élection législative de 2018, sans son assentiment. La même liste non authentifiée qui circule dans les réseaux sociaux relève, selon ce député, de la pure « médiocrité politique ». 
C’est en ces termes que l’élu de Mbuji-Mayi a réagi, vendredi 13 avril 2018, devant la presse nationale et internationale, à Kinshasa. Le patron du groupe de presse La Tempête des Tropiques, Canal Numérique Télévision et radio Trinitas FM se dit « très surpris » de découvrir une la liste comprenant plus de 70 noms de présumés députés potentiels de 2018.  
Elle est constituée essentiellement de membres de la Majorité présidentielle. On y trouve les noms de gouverneurs de province tels qu’André Kimbuta de la ville de Kinshasa, Ngoyi Kasandji du Kasaï-Oriental, Déo Gracias Mutombo de la Banque Centrale, et Aubin Minaku, président de l’Assemblée Nationale.       
L’élu de Mbuji-Mayi n’arrive pas à s’expliquer comment son nom a pu figurer sur une liste fabriquée dans un laboratoire obscur. « C’est ici un exemple de plus qui prouve la médiocrité de la classe politique dans notre pays où la tricherie est érigée en mode de gestion ».  Le faux document, poursuit-il, est un tract préparé de mauvaise foi et inséré dans les réseaux sociaux pour des objectifs inavoués.   
Se prononçant sur le processus électoral, l’orateur déclare que « la machine à voter achetée par la Ceni pose de sérieux problèmes d’ordre technique et même de confiance. Elle fait par conséquent l’objet de débats et de contestations à travers le monde, le pays fabricant y compris et au sein de l’opposition politique du fait de sa fiabilité ».   
Ce courant politique continue de rejeter cet instrument suspecté de fraude massive. Désapprouvant le recours à cet instrument, le gouvernement sud-coréen a souligné que le problème se situe du côté de la Ceni qui, pour des raisons qui lui sont propres, s’est obstinée à passer la commande auprès d’une entreprise privée.
Le Congolais vigilant devant le fichier électoral   Selon l’élu de Mbuji-Mayi, « un chien échaudé craint même l’eau froide ». L’on se souviendra que lors des élections de 2006 et 2011, le peuple congolais a été roulé dans la farine.  Raison pour laquelle il se pose beaucoup de questions au sujet de l’actuel fichier électoral. Aujourd’hui encore, le même scenario se dessine. « Le jeu se joue toujours entre la Majorité présidentielle et la Ceni ».       
Les fraudes massives de 2006 et 2011 se préparent encore en 2018. « Il est impérieux que le Congolais soit attentif à ce qui se fait. D’autant qu’il s’agit de son propre sort, étant souverain primaire, dans la mesure où il sortira ridicule lorsqu’il se trouvera en face des résultats falsifiés ».   
Pour Mutanda, la situation pourrait dégénérer dans le cas où des réactions populaires seront imprévisibles. Surtout que « les préparatifs électoraux se déroulent dans un climat de méfiance. Le peuple congolais n’est pas dupe. C’est ce qui explique le fait que le peuple répond positivement à l’appel de toute manifestation de contestation ».    
Malgré les efforts fournis par la classe politique et l’Union Africaine à travers les dialogues politiques, en l’occurrence celui qui a abouti à l’accord de la St sylvestre, ayant prévu des élections en décembre 2017, puis reportées en décembre 2018, « aujourd’hui on envisage étonnamment un autre report ».
Dédoublement de l’UDPS, ne pas céder au chaos Selon l’ancien secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, c’est depuis longtemps que cette formation politique est identifiée comme symbole de la lutte pour le changement en République démocratique du Congo. Cette lutte doit aboutir à un Etat de droit dans lequel le Congolais peut se retrouver, où tout le monde peut donner la chance à tout le monde, et que règne la justice pour tous. C’est l’objectif fixé par ce parti politique depuis 36 ans. 
Mutanda rappelle que l’Udps s’est battue contre le régime dictatorial et sanguinaire de Mobutu, avant le combat qu’elle mène actuellement avec les régimes Kabilistes. « Il est tout à fait normal que ces pouvoirs dictatoriaux n’acceptent pas les performances de ce parti politique. Ils ont décidé de l’infiltrer, l’affaiblir de l’intérieur.          
Raison pour la quelle pendant la période de la 2e République, il existait plusieurs ailes de l’Udps notamment celle de Tshisekedi, Kibasa et celle de Ngoyi Mukendi ». Personne, surtout du coté du pouvoir, ne peut accepter un parti politique de l’opposition bien organisé, structuré, ayant un projet de société bien élaboré.
Après le Palu et le Mlc… l’Udps      Alexis Mutanda rafraichit la mémoire de l’opinion nationale en remontant à l’époque d’après dialogue intercongolais, peu avant les élections, lorsque le Palu s’est allié à la majorité. Au même moment, le Mouvement de libération du Congo (MLC) avait connu le départ en cascade de ses cadres, juste pour l’affaiblir. « Maintenant, on s’attaque avec toutes les batteries sur l’Udps. Il faudrait que ce parti politique tombe. Les cadres de l’Udps qui ont intériorisé la vision de ce parti doivent comprendre ce message.. On est en train d’organiser un chaos pour ce parti ».
Le Congolais est appelé à la prise de conscience          Le patron du groupe de presse La Tempête des Tropiques, Canal Numérique Télévision et Radio Trinitas Fm, et Fondateur de l’Asbl Adam, Alexis Mutanda, précise que depuis l’indépendance de la RDC en 1960, le pays est entrain d’aller vers la catastrophe de manière systématique. « Toutes nos richesses sont exploitées de manière anarchique. Maintenant, on touche sur le bassin du fleuve Congo qui est un de plus importants au monde et constitue une grande part de la richesse nationale. Le fait ne s’arrête pas là, l’espace national est aussi envahi. Le Bas–Uélé est occupé. Les éleveurs s’implantent. On a aucun rapport de ce point de vue » révèle-t-il.    
A l’heure actuelle, on peut dire sans se tromper, « le pays nous échappe, les richesses sont en train de partir entre les mains des prédateurs internationaux. Le pays est en train de disparaitre. Le Congolais est conscient de ce qui lui arrive.       
Parce qu’il est entièrement propriétaire de ce patrimoine. Il doit prendre une décision pour mettre un terme à ce pillage ». C’est dans cette optique que l’ ONG Adam (les Amis d’Alexis Mutanda) focalise ses objectifs dans la conscientisation du Congolais afin de comprendre que chacun a la responsabilité de se prendre en charge, de se valoriser.         
Il doit comprendre qu’il possède une certaine valeur. Cette valeur doit concourir pour sauver son patrimoine et jouer son rôle qui lui convient au concert des nations. Lorsqu’il y a des compétitions internationales, la RDC doit y participer et ramener des résultats pour le bien–être de sa population. C’est le souhait de cette Asbl qui est, du reste, implantée partout au pays. 
Sa devise est le leadership. Son souci est de créer une nouvelle génération de leaders capables de servir le peuple, protéger son territoire et le sécuriser. Pour y arriver, selon AlexIis Mutanda, il faut un véritable engagement. Il faut des gens réellement responsables qui puissent travailler dans l’intégrité pour aboutir à un changement.
Conférence Humanitaire de Genève : une décision « suicidaire » prise par les autorités de Kinshasa       L’élu de Mbuji-Mayi n’est pas allé par le dos de la cuillère pour qualifier la décision prise par les autorités de Kinshasa de « suicidaire ». Bien qu’une somme de 77 millions d’Euros soit octroyée à la République Démocratique du Congo, Kinshasa avait décliné sa participation à cette rencontre de Genève. Il a souligné que les problèmes ayant trait à l’insécurité en RDC sont multiples.     
Le  cas du Kasai-Central à la base de milliers de déplacés vers l’Angola. Beaucoup de personnes ont quitté leurs villages, leurs milieux naturels, pour aller ailleurs. Le problème de l’Est, selon le rapport publié par le HCR sur la RDC, renseigne plus de 40.000 à 45.000 familles (hommes, femmes et enfants) qui traversent chaque jour le lac Albert pour se refugier en Ouganda, avec risque de noyade. 
Du coté de Kalemie, les Congolais traversent le lac Tanganyika (10 fois plus long que le lac Albert), pour se réfugier en Tanzanie, fuyant ainsi les menaces des groupes armés, alors que la Tanzanie regorge une pléthore de réfugiés congolais. En Ituri, depuis des années, il y a de tueries de tout genre, les déplacés qui fuient leurs villages vers différentes directions.       
« Lorsqu’on dit qu’il n’y a aucun problème en RDC, c’est regrettable », dit-il. Il y a deux ou trois ans, rappelle ce député national, le Congo-Brazzaville avait chassé plus de 10.000 Congolais de la RDC, tous entassés à Kinshasa. Beaucoup parmi eux n’ont pas retrouvé leur stabilité sociale puisqu’ils avaient abandonné leurs biens dans l’autre rive. 
Tous ces problèmes méritent des solutions. Les victimes du Kasaï-Central doivent être réhabilitées. Ces problèmes humanitaires sont très graves. « Pourquoi refuser cette aide financière ? C’est une cruauté ».
Faux magistrats
La Prospérité titre «Pluie d’ordonnances en RDC : des juges et des magistrats à la porte» et affirme que cette décision est un grand coup de balai effectué par JKK pour mettre fin au « scandale judicaire » qui a fait grand bruit tant dans les milieux élitistes qu’au plus bas niveau de la société congolaise.          
Le quotidien rappelle que des révélations récentes avaient mis au jour le fait que plusieurs animateurs des organes judiciaires étaient des faussaires. Après enquête, note le tabloïd, près de 200 personnes exerçant dans le pouvoir judicaire en RDC n’en avaient pas la qualité.     
Pour le ministre de la Justice, ces ordonnances sont un message lancé à l’endroit de tout le corps de la magistrature pour que chacun des membres ait à cœur la pratique correcte de dire le droit sinon, dans quelques temps, ils peuvent être, eux aussi, emportés.
Forum des As note qu’après cet assainissement dans le secteur judiciaire, Joseph Kabila nomme de nouveaux responsables dans ce secteur. 
« On n’entre pas dans la magistrature avec l’idée de se faire de l’argent. Plutôt, avec la détermination de dire le droit », fait remarquer Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice qui a commenté ces ordonnances présidentielles.
Conférence de Genève
Le Phare titre « Après Genève, virage à 180 degrés de She Okitundu »       
« L’argent n’a pas d’odeur ». Ainsi pourrait-on dire du Vice-Premier ministre et ministre congolais des Affaires Etrangères, Léonard She Okitundu, chaud partisan du boycott de la Conférence de Genève sur la situation humanitaire de la RDC, qui vient d’effectuer un virage à 180 degrés dès l’annonce de la mobilisation, par la communauté internationale, d’une enveloppe de 528 millions d’euros en faveur des populations congolaises vulnérables. Elle concerne plus de 16 millions de personnes, dont 4,5 millions de déplacés internes. 
Le gouvernement congolais, qui venait de faire une annonce de 100 millions de dollars américains, à étaler sur deux ans, au profit de ses citoyens frappés par les conflits armés, la malnutrition, les maladies, le manque de logements et autres besoins élémentaires, ne s’attendait sans doute pas à un signal fort des donateurs internationaux.       
Comme si Kinshasa n’a jamais roulé pour l’échec de la rencontre du vendredi 13 avril 2018 à Genève ni salué l’appel au boycott relayé bruyamment par les Emirats Arabes Unis, le ministre congolais des Affaire Etrangères soutient aujourd’hui que la RDC n’a jamais dit non à la solidarité internationale. A l’en croire, la situation humanitaire aurait été surévaluée, ce qui aurait sérieusement écorné l’image de marque du pays et découragé de nombreux investisseurs.   
Curieusement, c’est le même ministre qui exige que le pays soit étroitement associé au processus de décaissement et d’affectation de cette manne financière sur le terrain..        
Ce qui étonne de nombreux observateurs, c’est l’entêtement des autorités congolaises à ne pas admettre une triste réalité : la persistance d’une situation humanitaire catastrophique pour plusieurs millions de Congolais, dans des zones de conflit armé comme dans des villes et villages non touchés par l’insécurité.            
De nombreux concitoyens sont d’avis que les « amis du Congo » ont vu juste. Car les besoins de l’écrasante majorité des citoyens congolais sont si immenses en termes de nourriture, d’eau potable, de médicaments, de kits scolaires, de logements, de vêtements… qu’il serait hypocrite de ne pas accepter la main tendue de ceux qui disposent de plus de moyens que l’Etat congolais. L’option de sabotage de la Conférence de Genève a été perçue, par beaucoup, comme une volonté de ne pas porter assistance à des millions d’hommes, de femmes et d’enfants abandonnés à leur triste sort dans les deux Kasaï, au Tanganyika, au Sud-Kivu, au Nord-Kivu, en Ituri, voire au Nord et Sud-Ubangi.      
Les bonnes volontés qui ont résolu de porter secours aux Congolais devraient être chaleureusement remerciées car même si la crise humanitaire n’a pas atteint le niveau L3, en tout cas, les populations sinistrées ne sont pas loin de cette cote d’alerte. Le geste de la communauté internationale est d’autant significatif qu’il a été d’une spontanéité touchante. Par ailleurs, les 528 millions de dollars américains ne représentent que le tiers de l’aide globale à mobiliser. Ce qui veut dire que la situation humanitaire qui prévaut en RDC est prise très au sérieux par les donateurs extérieurs. Ce montant n’est pas négligeable car représentant le 1/10me du budget national.  
L’autre fait qui intrigue les observateurs, en sus de l’attitude négativiste du gouvernement congolais à l’égard de la manne humanitaire internationale, c’est l’absence des Etats africains, jusque-là, sur la liste des bienfaiteurs du peuple congolais. On ne va pas jusqu’à affirmer qu’ils se réjouiraient des malheurs du peuple congolais. On peut être porté à croire que le boycott, par les décideurs politiques congolais, de la Conférence de Genève, n’était pas de nature à stimuler les donateurs à mettre la main à la poche. S’il y a une leçon à tirer de ce qui vient de se passer en Suisse, c’est le devoir de réserve dont devraient faire montre certains décideurs congolais face à l’immixtion positive des autres dans nos problèmes internes ».
« Les fonds ont été mobilisés. Maintenant, on doit associer le gouvernement de la RDC pour actionner cette aide. Sinon, nous allons tirer les conséquences », menace She Okitundu, dans une interview à Actualite.cd expliquant que son gouvernement est le représentant légitime du peuple congolais au nom duquel cette conférence a été organisée.
Pour le secrétaire général de « Ensemble » et coordonnateur de l’« Alternance pour la République » Delly Sesanga, les propos de She Okitundu représentent l’apogée de la contradiction d’un régime incapable de protéger les Congolais, porté plus par la quête de l’argent que de la situation des millions des Congolais en détresse, rapporte Capsud.net. Selon lui, poursuit le site web, les tenants du pouvoir en place incarnent ce que les Congolais abhorrent et troublent les consciences universelles.
Pour Léonard She Okitundu, fait remarquer de son côté le Bulletin de l’ACP, la RDC n’a pas refusé la mobilisation de la solidarité de l’aide internationale, mais plutôt la manière dont les organisateurs ont exclu le pays de l’organisation de la conférence humanitaire de Genève.      
Il a soutenu que si cette conférence était inclusive, la rencontre de Genève allait récolter des fonds importants au-delà des projections, rapporte l’agence.
Le Phare  estime que « Delly Sesanga tacle She Okitundu ».   
« 
Après avoir boycotté avec pompe la Conférence de Genève consacrée à la mobilisation de l’aide humanitaire en faveur de sa population meurtrie et démunie, le gouvernement congolais, via son vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, exige d’être associé pour actionner les fonds mobilisés par les partenaires et évalués à 568 millions.             Léonard She Okitundu, qui avait fini par  dissuader certains pays donateurs comme les Emirats Arabes Unis de participer à cette conférence, menace même de tirer toutes les conséquences dans le cas où le gouvernement de son pays ne serait pas  impliqué dans la gestion de ces fonds.      
Cette rétropédalage du chef de la diplomatie congolaise n’a pas manqué de susciter des réactions au sein de la classe politique, surtout dans les rangs de l’opposition.             
Ainsi, le Secrétaire général de « Ensemble » et coordonnateur de l’ « Alternance pour la République » (AR), Delly Sesanga, a profité d’une matinée politique organisée hier dimanche 15 avril 2018 au siège de son parti, l’ « Envol », sur l’avenue de l’Enseignement, dans la commune de Kasa-Vubu, pour tirer à boulets rouges sur le vice-premier ministre et ministre congolais chargé des Affaires étrangères.            
Delly Sesanga a déclaré que les propos de She Okitundu représentent l’apogée de la contradiction d’un régime incapable de protéger les Congolais, porté plus par la quête de l’argent que la situation des millions des Congolais en détresse.                     
Selon lui, les tenants du pouvoir en place incarnent ce que les Congolais abhorrent et trouble les consciences universelles. « Ce pouvoir est tout ce que les congolais ne veulent plus voir, un gouvernement estropié, illégitime et approximatif », a martelé l’élu de Luiza.
Pour L’Avenir, la maigre moisson pour la conférence de Genève est l’effet du boycott de la RDC. Ce journal rapporte qu’interrogé par certains confrères, She Okitundu a laissé entre : «  … les fonds ont été mobilisés à Genève, maintenant on doit associer la RDC pour actionner cette aide, sinon nous allons tirer les conséquences…. ».
Après avoir boudé la conférence humanitaire, « Le peu de fonds levé à Genève intéresse Kinshasa », constate Congo Nouveau. Léonard She Okitundu n’a pas eu froid aux yeux pour demander aux organisations bénéficiaires de ces fonds d’associer le gouvernement pour actionner l’aide humanitaire en RDC.   
Sinon, menace-t-il, le gouvernement tirera les conséquences. Et pourtant, note ce journal, le montant réuni à Genève est non seulement théorique (parce que ce ne sont que des promesses de dons) mais aussi insuffisant pour couvrir les besoins humanitaires sur le terrain que le même gouvernement continue de minimiser.
Pour Forum des As, mieux vaut peu que rien du tout. Dans le contexte de la catastrophe humanitaire dans certaines parties de la RDC, enregistrer 500 millions de dollars constitue déjà une bonne nouvelle.
Tractations MP-Udps à propos de la primature
 « Courtisé par la MP, Félix Tshisekedi va-t-il trahir ? ». C’est la question que se pose LE POTENTIEL. Le quotidien de l’avenue Kongo Central note qu’entre rester fidèle à la ligne tracée par son défunt père pour l’avènement d’un Etat de droit en RDC et tendre la main au Président Kabila dans le cadre d’une nouvelle transition, la pression est très grande sur Félix Tshisekedi.

Selon le confrère, Joseph Kabila mise sur le nouveau président de l’UDPS pour s’offrir une béquille et passer outre le cap de décembre 2018. La tentation est trop forte, mais Félix Tshisekedi va-t-il trahir toutes ces années de combat et cracher sur la mémoire de tous ces martyrs de la démocratie ? Wait and see, conclut LE POTENTIEL.

Sous le titre : « Primature : Félix Tshisekedi non partant », L’EVEIL rapporte que les rumeurs qui enflent font état des conditions posées par Félix Tshisekedi pour accepter de devenir le Premier ministre du gouvernement de la République en remplacement de Bruno Tshibala aux conditions suivantes : rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi, l’application totale et intégrale de l’accord de la St Sylvestre, etc.

Cette information contraste avec la déclaration de Félix Tshisekedi il y a peu lorsque les mêmes rumeurs avaient été injectées dans l’opinion. Y réagissant, le président de l’Udps avait écrit sur son compte twitter : « Je veux que ça soit clair. Je ne suis ni demandeur ni preneur d’un poste de premier ministre. La kabilie, qui est à l’agonie, doit se sauver seule ».

L’EVEIL s’interroge cependant, qu’est-ce qui a bien pu changer entre-temps pour que Félix Tshisekedi se ravise. Rien du tout. Toutes ces rumeurs sont fausses, a réagi l’un des collaborateurs immédiats de Félix Tshisekedi qui a laissé entendre que ce dernier est préoccupé par la réorganisation du parti pour mieux affronter les échéances qui viennent. La primature est oubliée depuis longtemps, et l’Udps pense actuellement à la date du 23 décembre.
Processus électoral:
La Prospérité et Forum des As constatent que « La Cenco appelle au parachèvement de l’accord ».     
« Le gotha politique congolais bouge et se surchauffe en ce moment où le processus électoral se dirige droit vers une phase cruciale après les opérations de nettoyage et de consolidation du fichier électoral. Ce moment a semblé propice pour la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO- dont les évêques membres du comité permanent ont passé en revue les enjeux sociopolitiques de l’heure à la faveur de l’assemblée générale de l’Institution financière pour les œuvres de développement -IFOD-, tenue à Kinshasa du 11 au 12 avril 2018.   
Par l’entremise de leur secrétaire général et porte-parole, Abbé Donatien Nshole, les évêques catholiques, médiateurs des discussions ayant abouti à l’Accord de la Saint Sylvestre, ont dit toute leur préoccupation au sujet de la non-application des préalables exigés par ledit accord pour l’organisation des élections libres, transparentes et apaisées. « Il s’agit principalement du parachèvement des mesures d’application. Ne pas les mettre en pratique, c’est compromettre le processus électoral et hypothéquer des élections, unique voie de sortie de la crise actuelle », a estimé l’abbé Nshole lors de sa conférence de presse du 13 avril dernier.
Certification de la machine à voter          Outre les mesures d’application, les évêques de la CENCO ont aussi abordé la problématique de la machine à voter et s’inquiètent du fait qu’aucun consensus ne soit trouvé, à huit mois du scrutin, pour l’utilisation de cette technologie proposée par la Commission électorale nationale indépendante - CENI. Dans l’optique d’apaiser toutes les parties prenantes au processus, la CENCO a, de nouveau, insisté sur la certification de la machine à voter par des experts nationaux et internationaux. Le motif avancé par les évêques est de « trouver un consensus capable de rassurer toutes les parties prenantes sur le volet technique et le volet juridique ».     
L’abbé Nshole a laissé entendre que les évêques sont peinés de constater le bras de fer diplomatique entre la Communauté internationale et le gouvernement congolais non sans plaider pour le renforcement de la coopération entre les deux parties, conformément aux normes internationales, pour l’intérêt du peuple de la RD-Congo.      
« Cette surchauffe a malheureusement amené à des prises des décisions qui pénalisent davantage le peuple RD-congolais. Il s’agit entre autres de la fermeture de la Maison Schengen, l’interruption de la coopération technique belge, la réduction des vols SN et le refus du gouvernement congolais de participer à la Conférence des donateurs pour apporter une réponse à la crise humanitaire en RD-Congo », a dit le SG de la CENCO. En dépit du refus manifeste du gouvernement RD-congolais, la Conférence des donateurs s’est tenue à Genève, vendredi 13 avril. USD 528 millions ont été mobilisés.
Crainte de la montée des tensions identitaires     L’autre actualité qui défraye la chronique est celle relative à la double nationalité. A en croire l’abbé Nshole, les évêques « redoutent la montée des tensions identitaires et l’instrumentalisation de la justice pour le règlement des comptes politiques », renseigne le document.  
La Cenco attire particulièrement l’attention de l’opinion sur cette question de double nationalité pour laquelle la loi, insiste-t-elle, doit être appliquée de manière impartiale.  « Personne n’est au-dessus de la loi qui doit être appliquée de manière impartiale », lit-on dans le communiqué signé par le SG de la CENCO,l’abbé Donatien N’shole.    
Le débat sur la double nationalité s’est cristallisé depuis l’ouverture de l’information judiciaire par le Procureur général de la République contre l’opposant Moïse Katumbi. La justice accuse le gouverneur honoraire de l’ex-Katanga de faux et usage de faux pour avoir exercé ses fonctions alors qu’il avait acquis la nationalité italienne.       
Si la justice confirme les faits, le candidat de « Ensemble » court le risque de ne pas concourir à la présidentielle de décembre 2018 conformément à la constitution. « Pour lui, s’en est fini », a récemment déclaré le Secrétaire permanent du PPRD, parti présidentiel, provoquant une vague de protestations dans le camp de soutien à Moïse Katumbi
. »

Rappel : Les 7 conditions à défaut desquelles une élection sera NULLE.

L’élection est un processus complexe, une machine aux multiples rouages, et il faut que chacun de ceux-ci fonctionne impeccablement pour que l’élection puisse être valable.
Si un seul de ces rouages est défectueux ou grippé, cela met à néant la validité de tout le processus et les élections sont nulles. Schématiquement, ces conditions sont au nombre de sept:

1 – Le corps électoral doit être correctement connu et identifié. Là où, comme en RDC, le dernier recensement remonte au Déluge, ce recensement doit avoir lieu avant que l’on n’envisage d’organiser des élections .
2 – L’organisation pratique et matérielle des élections doit être confiée à une institution neutre et apolitique. C’est actuellement un point d’achoppement en RDC.
3 – Lorsque l’obstination d’un Président, jamais élu comme en RDC, ou simplement arrivé en fin de mandat, rend une Transition indispensable, celle-ci ne peut être présidée que par une personne consensuelle et qui s’engage à ne pas être candidate.
4 – La certification des résultats doit être confiée à un pouvoir judiciaire parfaitement indépendant.
5 – Toutes les opérations, depuis les bureaux de vote jusqu’à la proclamation finale, doivent être parfaitement transparentes, soumises à l’observation, tant des témoins désignés par les candidats que des observateurs nationaux ou internationaux. En particulier, les opérations électroniques doivent être, soit évitées, soit soumises à une surveillance particulièrement scrupuleuse. (Même si elles ne concernent que la transmission des résultats des bureaux locaux au bureau central. Le souci affiché de « gagner du temps »peut cacher une intention de gagner l’élection… en trichant).
6 – Les élections doivent être organisées par ordre d’importance croissante : régionales  et locales, d’abord, provinciales et législatives ensuite, présidentielle en fin  de parcours.
7 – Là où, comme en  RDC depuis les élections de 2011, l’on vit sous un régime illégitime, il ne saurait être question d’impunité. Il faut des enquêtes sérieuses pour déterminer les causes et origines des irrégularités, qu’on punisse les responsables, qu’on les écarte définitivement de toute responsabilité électorale et qu’on en tire les conséquences quant aux futures élections. Il aurait dû y avoir  une protestation générale des démocrates de tous les partis, car un démocrate ne saurait accepter que son candidat gagne par la fraude, la corruption et le mensonge.

Il est indispensable que TOUTES ces conditions soient réalisées EN MEME TEMPS. Sans quoi l’on s’expose aux pires aventures telles celles dont la RDC donne, pour son malheur, le triste exemple à l’Univers entier. Dans ce pays, en effet, aucune de ces sept conditions n’a jusqu’ici été respectée.
L’on pourrait ajouter une huitième condition aux sept énumérées ici : le soutien ferme et sélectif de la «communauté internationale » aux démocraties en construction. Mais cela ne dépend pas des pays africains eux-mêmes.
© CongoForum, le lundi 16 avril 2018

Malabo, vers l’émergence d’une société civile africaine plus forte ?

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Malabo, vers l’émergence d’une société civile africaine plus forte ?
Jeudi 19 avril 2018, deuxième jour du colloque de Malabo a été marqué par  l’audition suivie de débats d’une quinzaine de communications, d’ orateurs de différents profils : Défenseurs de droits de l’Homme tant de Guinée Equatoriale que de différents pays africains ainsi que de la diaspora, d’experts en médias, de professeurs d’université, de membres de la société civile et de mouvements citoyens.
C’est à un véritable exercice de radioscopie de l’état des lieux et des perspectives de la presse, de la société civile et de la situation des droits de l’Homme en Afrique que se sont livrés les participants au colloque de Malabo.
Au fur et à mesure des communications et des débats,  des questions véritablement existentielles sur le présent et l’avenir de l’Africain et de l’Afrique se sont imposées, avec en toile de fonds la nécessité d’apporter une solution pour l’avenir immédiat et à moyen terme du continent.
Dans la plupart des états africains, les médias, la société civile et les mouvements des droits de l’Homme sont des mal-aimés.
Paradoxalement, le colloque de Malabo réunit la plupart de ces acteurs qui sont souvent muselés ou embastillés chez eux.
Pourtant, via les médias, la société civile, , les mouvements des droits de l’Homme ne demandent qu’une chose aux dirigeants :
Subvenir aux besoins de la population  à savoir :
L’accès aux besoins les plus élémentaires qui sont aussi parmi les droits de l’Homme : l’eau, l’électricité, l’enseignement, les soins médicaux.
La société civile et les associations des droites de l’Homme  reprochent aux dirigeants africains la mauvaise gouvernance : ne pas consacrer les revenus nationaux au profit du plus grand nombre grâce par exemple à la réalisation de grandes infrastructures : routes, habitation...
Or, dès l’arrivée à Malabo, tous les participants qui mettent les pieds  pour la première fois en Guinée Equatoriale sont impressionnés par les infrastructures de la ville : routes, bâtiments imposants abritant les ministères et autres services de l’état, logements sociaux, distribution de l’électricité et de l’eau jusque dans le fin fonds des villages... Rien à voir avec certaines capitales au visage hideux comme Kinshasa  en RD Congo par exemple. Et la ville de Malabo a fière allure:  rien à envier à plusieurs villes occidentales.
Un pays africain avait pareille prestance : la Libye de Kadhafi.
Dans les communications et débats du colloque de Malabo, cela a été évoqué.
Les participants au colloque en sont arrivés à un constat : l’assassinat de Kadhafi avait été planifié quelque part. dans quel but ? Au profit de l’Afrique ?
Une question s’est alors posée :
L’Afrique devrait-elle vivre perpétuellement pareilles tragédies, chaque fois qu’un leader pan-africaniste émerge ?
De cette interrogation, plusieurs autres ont émergé :
Que peut la société civile africaine pour anticiper pareilles situations ?
Que peuvent les médias africains pour être utiles en pareilles circonstances ?
Ne serait-il pas nécessaire qu’une « Déclaration de Malabo » soit faite afin de canaliser désormais le combat et l’implication de la société civile africaine, non seulement vers plus de  respect des droits de l’Homme, mais qu’une grande synergie soit opérée entre les organisations de la société civile africaine dont celle des droits de l’homme aussi, et les médias pour que désormais, le moteur qui impulsera l’avenir de l’Afrique et de l’Africain soit en Afrique et entre les mains des africains et non ailleurs, et entre les mains étrangères ?
Le Président de la Guinée Equatoriale qui s’est déjà démarqué de la plupart de ses paires de l’Afrique Centrale ne devrait-il pas pousser la logique jusqu’au bout en soutenant, et les médias africains, et les défenseurs africains des droits de l’homme , et la société civile africaine ?

Malabo, le 19 avril 2018
Cheik FITA
Malabo, vers l’émergence d’une société civile africaine plus forte ?

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Malabo, la pique du Président de Guinée Equatoriale contre certains occidentaux sous prétexte des Droits de l’Homme

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Mercredi 18 avril 2018 à Malabo en Guinée Equatoriale, le Chef de l'Etat, monsieur Obiang Nguema Mbasogo, a ouvert le colloque international sur les droits de l'homme et la société civile.
Comme l’a affirmé le Président Equato-Guinéen dans son discours d’ouverture, ce colloque est organisé par « la Fédération internationale des droits de l'homme, en collaboration avec le gouvernement de la République de Guinée Equatoriale » .
Il a ajouté immédiatement : « Ce qui justifie la reconnaissance de l'importance que le gouvernement de mon pays attribue à ce thème, très essentiel pour le développement, l'équilibre et la paix dans toute société humaine, moderne et civilisée. »
Suivra alors une grande réflexion sur le thème du jour, dans le temps et l’espace.
En fin de discours, le Président Obiang Nguema Mbasogo atterrira sur l’attitude de certaines puissances étrangères et leurs lobby d’interpréter d’une façon très partisane, la notion des Droits de l’Homme en Guinée équatoriale.
Ci-dessous un large extrait du discours du Président Obiang Nguema Mbasogo :
« Malgré le respect et l’application des Droits de l'Homme, la démocratisation des pays, la bonne gouvernance et la transparence, et malgré la noble volonté de promotion du bien-être des populations, ces problèmes (Droits de l’Homme , NDLR) sont utilisés frauduleusement ces dernières années comme un prétexte par certains pays occidentaux et leurs lobby, pour organiser des instabilités dans des pays plus faibles tels que la Guinée Equatoriale. »
Le Président Obiang Nguema Mbasogo sera plus concret encore en ajoutant :
« En effet, les campagnes médiatiques diffamatoires, avec les attaques des organisations internationales dans le domaine des droits de l'homme financées par ces puissances qui sans même avoir visité le pays diffusent des situations dramatiques de droits humains, financées par ces puissances sans même avoir visité le pays. Ils diffusent des situations dramatiques inexistantes de droits de l'homme, juste pour trouver un prétexte afin de justifier les soi-disant "interventions humanitaires ". »
Et d’enfoncer le clou :
« La Guinée équatoriale a été victime de cette campagne diffamatoire sur laquelle ce sont appuyé certaines puissances pour envahir le pays avec des mercenaires en 2004 et tout récemment en décembre de l'année dernière avec des opérations ont échoué grâce à l'appui des pays africains. »
Et se référant à son pays, le Président Obiang Nguema Mbasogo enchaînera :
« Comme on peut le voir, le processus normatif des droits de l'homme a donné naissance à diverses dénominations selon le sujet et l'objectif à réglementer.
… Ici en Guinée Equatoriale, nous avons des illustrations concrètes du respect des droits de l'homme qui se réfèrent à ces droits attribués aux personnes dans n'importe quelle assertion :
  • Droits politiques qui font référence aux droits de l'homme en tant qu'acteur politique de la société;
  • On peut en dire autant des droits économiques,
  • Des droits sociaux et culturels;
  • Des droits des femmes et des enfants servant à protéger ces groupes;
  • Des  droits des peuples qui réglemente l'égalité des peuples et des nations, ect ... »
Avant de déclarer ouverts les travaux du colloque, le Président de la Guinée Equatoriale lancera un message aux responsables étatiques de la Guinée Equatoriale qui ont dans leurs attributions  les droits de l’homme et la société civile:
« Je termine en encourageant les départements de l'administration publique chargés de la surveillance et la protection des droits de l'homme, de la société civile et la population en général afin d’assurer l'efficacité du respect des droits de l'homme en Guinée équatoriale, en tant que garant de la paix , la stabilité et les biens du peuple. »
Avant le discours présidentiel d’ouverture, quelques orateurs s’étaient exprimé :
  • Eugenio Nze Obiang, ministre de l’information, presse et radio,
  • Paul Nsapu Mukulu, Président de la ligue des électeurs de la RD Congo et Secrétaire Général de la FIDH, Fédération Internationale des Droits de l’Homme,
  • Et Alfonso Nsue Mokuy, Vice-Premier Ministre.

Malabo, le 19 avril 2018
Cheik FITA
 Malabo, la pique du Président de Guinée Equatoriale contre certains occidentaux sous prétexte des Droits de l’Homme

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Document. Recommandations du colloque de Malabo « Droits de l’Homme et société civile ».

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Document. Recommandations du colloque de Malabo « Droits de l’Homme et  société civile ».
Le vendredi 20 avril 2018 a eu lieu à Malabo la clôture du colloque international des Droits de l’Homme et de la société civile.
Voici les recommandations qui ont été adoptées à l’issue de ce colloque.

Recommandations
  1. que les médias, la société civile et les gouvernements africains travaillent en synergie au niveau national et international,
  2. que soit créé un observatoire chargé de défendre les attaques infondées contre l’image de l’Afrique,
  3. que la Guinée Equatoriale soit plus présente aux sessions de la commission africaine de Droits de l’Homme et des peuples,
  4. que la République de la Guinée Equatoriale soit dotée d’un plan national de promotiion, de protection et de défense des Droits de l’Homme,
  5. que les journalistes africains de la diaspora et ceux exerçant dans les médias étrangers puissent travailler en collaboration avec leurs collègues des médias locaux,
  6. que les législations africaines dépénalisent les délits de presse,
  7. que les sociétés civiles développent des mécanismes de surveillance des politiques gouvernementales,
  8. que les gouvernements africains assurent le financement de la société civile et des médias locaux, tout comme les organisations et médias internationaux sont financés par leurs gouvernements,
  9. que le colloque de Malabo soit le premier d’une série   de rencontres entre sociétés civiles, médias et gouvernements africains pour répondre aux préoccupations de notre continent. 
  10. qu’un comité de suivi des recommandations formulées ci-dessus à l’issue de ce colloque soit mis en place.
Fait à Malabo, le 20 avril 2018

NOTA BENE. VIDEO EN COURS DE CONFIGURATION


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Le nord de la Côte d’Ivoire, entre espérances et frustrations

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Samedi 21 avril 2018
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Le nord de la Côte d’Ivoire, entre espérances et frustrations
Si l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, en 2010, a fait disparaître le sentiment de marginalisation politique du Nord, l’économie locale reste à construire.
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Clôture Colloque de Malabo

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Document. Recommandations du colloque de Malabo « Droits de l’Homme et  société civile ».
Le vendredi 20 avril 2018 a eu lieu à Malabo la clôture du colloque international des Droits de l’Homme et de la société civile.
Voici les recommandations qui ont été adoptées à l’issue de ce colloque.

Recommandations
  1. que les médias, la société civile et les gouvernements africains travaillent en synergie au niveau national et international,
  2. que soit créé un observatoire chargé de défendre les attaques infondées contre l’image de l’Afrique,
  3. que la Guinée Equatoriale soit plus présente aux sessions de la commission africaine de Droits de l’Homme et des peuples,
  4. que la République de la Guinée Equatoriale soit dotée d’un plan national de promotiion, de protection et de défense des Droits de l’Homme,
  5. que les journalistes africains de la diaspora et ceux exerçant dans les médias étrangers puissent travailler en collaboration avec leurs collègues des médias locaux,
  6. que les législations africaines dépénalisent les délits de presse,
  7. que les sociétés civiles développent des mécanismes de surveillance des politiques gouvernementales,
  8. que les gouvernements africains assurent le financement de la société civile et des médias locaux, tout comme les organisations et médias internationaux sont financés par leurs gouvernements,
  9. que le colloque de Malabo soit le premier d’une série   de rencontres entre sociétés civiles, médias et gouvernements africains pour répondre aux préoccupations de notre continent.  
  10. qu’un comité de suivi des recommandations formulées ci-dessus à l’issue de ce colloque soit mis en place.
Fait à Malabo, le 20 avril 2018


Document. Recommandations du colloque de Malabo « Droits de l’Homme et  société civile ».

Félix Tshisekedi sur les traces de son géniteur : légitimité assurée

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Lu pour vous. RDC: Tshisekedi prononce son discours face à des milliers de militants
Les autorités avaient donné leur feu vert à la tenue de cette réunion publique du principal parti d'opposition congolais au cours duquel son leader Félix Tshisekedi, élu à la tête de cette formation il y a 3 semaines, a pris la parole. Le meeting s’est déroulé dans le calme, devant quelques milliers de militants venus écouter le leader de l'UDPS. Félix Tshisekedi est déterminé à démontrer qu'il est bel et bien celui qui pourra mener l’opposition congolaise jusqu’à la victoire à la présidentielle. Félix Tshisekedi a donc salué la décision des autorités d’autoriser ce rassemblement, tout en incitant les autorités à aller plus loin sur le chemin de la décrispation.
source: RFI
Lire la suite en cliquant sur le lien suivant:
Lu pour vous. RDC: Tshisekedi prononce son discours face à des milliers de militants


ACTU Jeune Afrique 27 04 018

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RDC : pourquoi le camp Kabila salue le « comportement » de Félix Tshisekedi

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Joseph Kabila, président de la RDC, le 29 juin 2010 à Kinshasa. © Olivier Pollet/AP/SIPA
Quarante-huit heures après le meeting de Félix Tshisekedi, la Majorité présidentielle (MP) a salué jeudi le « comportement » de ce nouveau chef du principal parti de l'opposition en RDC. Un rapprochement se dessine-t-il entre les deux camps ?
Le camp du président Joseph Kabila est-il en train d’amadouer Félix Tshisekedi ? En tout cas, le nouveau leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti emblématique de l’opposition congolaise, était au cœur de la conférence de presse organisée ce jeudi 26 avril par la Majorité présidentielle (MP), à Kinshasa.
« Le comportement de l’UDPS avant, pendant et après son meeting [du 24 avril] est un pas dans la bonne direction », explique dans la foulée André-Alain Atundu Liongo à Jeune Afrique. Le porte-parole de la MP se dit ainsi « satisfait » par la « trêve politique » décrétée pour les obsèques annoncées d’Étienne Tshisekedi, leader historique de l’UDPS décédé le 1er février 2017. Après plusieurs atermoiements, un accord pour le rapatriement de sa dépouille dans la capitale congolaise a enfin été conclu entre le gouvernement, son parti et sa famille biologique.

Vers des élections apaisées ?

« Le sort du processus électoral est aujourd’hui scellé, se réjouit déjà Atundu Liongo. Les parties prenantes doivent continuer dans cet élan pour donner au peuple congolais la chance d’avoir des élections apaisées d’ici le 23 décembre. » Cela passerait-il par la nomination de Félix Tshisekedi comme Premier ministre ? Le principal intéressé dit n’être « ni demandeur ni preneur » du poste. « Nous n’avons jamais abordé cette option au sein du bureau politique de la MP », complète Atundu Liongo.
Ces dernières années, le président Kabila, dont le second mandat est arrivé à terme depuis fin 2016, est souvent parvenu à reprendre la main, en jouant la carte de la division de l’opposition. Entre 2014 et 2017, plusieurs opposants ont ainsi été débauchés en échange de postes ministériels.
La décrispation politique, c’est aussi la fin du dédoublement des partis politiques
En attendant, la MP serait-elle prête à prendre d’autres mesures de décrispation politique, notamment celles liées à la libération des prisonniers politiques et au retour des exilés, comme l’a recommandé Félix Tshisekedi lors de son meeting populaire ? « Il [Félix Tshisekedi] a surtout fait un amalgame rhétorique. Car personne n’interdit à Antipas Mbusa Nyamwisi, Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu ou Francis Kalombo de rentrer au pays », esquive Atundu Liongo.
Pour lui, « la décrispation politique, c’est aussi la fin du dédoublement des partis politiques, rendu possible grâce aux efforts du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) », une structure boudée par une franche de l’opposition qui a été mise en place début 2017 à l’issue du compromis politique de la Saint-Sylvestre.

Plus d’émissaire spécial de la SADC

Au cours de son point de presse, la MP s’est en outre félicitée de la dernière position prise par la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à Luanda, de renoncer à sa décision initiale de dépêcher un émissaire spécial en RDC. « C’est une reconnaissance méritée des efforts du président Kabila pour baliser la voie vers des élections apaisées », soutient Atundu Liongo.
Mais, sur le terrain, beaucoup d’obstacles – politiques, techniques, financiers – restent à relever avant l’organisation des scrutins provinciaux, législatifs et présidentielle le 23 décembre.

RDC : 4 choses qu’il fallait retenir du premier meeting de Félix Tshisekedi depuis 2016

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Des militants de l'UDPS, lors du meeting du 24 avril 2018. © REUTERS/Kenny Katombe
Fraîchement désigné président de l'UDPS, Félix Tshisekedi a tenu mardi un meeting à Kinshasa. Une première depuis septembre 2016 pour un leader de l'opposition congolaise. Qu'a-t-il dit ?
Comme un air de détente à Kinshasa. Après un accord entre le pouvoir et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sur le rapatriement de la dépouille de l’opposant historique Étienne Tshisekedi [décédé le 1er février 2017 à Bruxelles], un meeting populaire de l’opposition a été autorisé dans la capitale congolaise.
Devant des Kinois déplacés en masse sur la place Sainte Thérèse, dans l’est de la ville de Kinshasa, et encadrés par des policiers, Félix Tshisekedi, nouveau président de l’UDPS, a fixé l’opinion sur les dernières tractations avec le camp du président Joseph Kabila. Mais pas seulement.

1. Poursuite de la décrispation politique

Pendant son adresse à la foule, Félix Tshisekedi a surtout plaidé en faveur de la poursuite de la décrispation politique en RDC. « Continuez sur cette bonne voie ! » a-t-il lancé au camp présidentiel, l’invitant à libérer des prisonniers politiques emblématiques et à permettre le retour des exilés politiques. Citant entre autres les opposants Moïse Katumbi et Antipas Mbusa Nyamwisi.
Dans le même élan, le nouveau leader de l’UDPS a exhorté les autorités à ne plus interdire les manifestations politiques. Non autorisées, les dernières marches de l’opposition se muaient ces derniers mois, systématiquement, en « journées villes mortes » alors que celles organisées par le Comité laïc de coordination étaient réprimées dans le sang.

2. Non à la machine à voter

Félix Tshisekedi a aussi rappelé que son parti s’oppose au recours à la machine à voter, n’hésitant pas à qualifier ces ordinateurs de « machines à tricher ». « On ne change pas les règles pendant le match », a-t-il dénoncé.
« Nous n’avons pas confiance à la Ceni [Commission électorale nationale indépendante] », a poursuivi le fils et successeur d’Étienne Tshisekedi, qui exige le remplacement du représentant de l’UDPS au sein de la centrale électorale. « C’est depuis janvier 2017 que nous avons envoyé une lettre dans ce sens », a-t-il renchéri. Avant de lancer un ultimatum : « Avant la fin de ce mois [d’avril], le délégué de l’UDPS à la Ceni doit être remplacé. »
Il y aurait encore à peu près 8 millions de faux électeurs dans le fichier nettoyé par la Ceni
Selon son président, l’UDPS exige aussi l’audit du fichier électoral par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et par d’autres experts nationaux et internationaux. Car, a-t-il lâché, « il y aurait encore à peu près 8 millions de faux électeurs dans le fichier nettoyé par la Ceni ».
« Le serveur doit être également audité. Et si rien n’est fait, nous reviendrons vers le peuple pour lui demander de lever une option sur ce processus électoral », a-t-il menacé.

3. Toujours pas intéressé au poste de Premier ministre

Comme si le communiqué rendu public le 17 avril n’a pas suffi, Félix Tshisekedi est revenu sur les récentes tractations entre son parti, sa famille biologique et le pouvoir. À l’en croire, il n’a jamais été question de marchander un quelconque poste de Premier ministre à l’issue de ces négociations autour du retour de la dépouille de son père.
« Vos délégués au Congrès ont fait de moi le président national du parti mais surtout le candidat à la présidentielle, pourquoi voulez-vous me rabaisser au poste de Premier ministre ? » a-t-il interrogé les partisans et sympathisants de l’UDPS présents au meeting.
« La seule bonne nouvelle dans cette histoire, c’est celle du retour de la dépouille d’Étienne Tshisekedi », a-t-il assuré. Même si aucune date du rapatriement du corps de l’opposant n’a pas été communiquée. Félix Tshisekedi, lui, s’est montré serein et a même annoncé « le début de la trêve politique : le jour où la dépouille va atterrir à l’aéroport de N’Djili ».

4. Félix Tshisekedi, président…

Ce premier meeting a permis à Félix Tshisekedi de dévoiler quelques grandes lignes de son projet de société. S’il est élu président de la République à l’issue du scrutin – encore hypothétique – prévu le 23 décembre, il promet de rétablir des « cours patriotiques » et de garantir « la gratuité de l’enseignement primaire ».
Dans « l’agenda » de Félix Tshisekedi président, on retrouve aussi, entre autres, le retour éventuel du service militaire obligatoire, le recensement et l’identification de la population. « Cela nous épargnerait la problématique du fichier électoral et permettrait de voir clair sur la question de la nationalité », a argué le candidat déclaré.
Dans cette perspective, une possible révision de la Constitution et de la loi sur la nationalité – en l’état, elles consacrent l’exclusivité de la nationalité congolaise – « en toute démocratie » n’est pas exclue si « Fatshi » arrive aux affaires. Car, à ses yeux, il n’est plus normal que les ressortissants congolais « qui ont fui la dictature » et « ont acquis la nationalité dans leur pays d’adoption » ne soient plus considérés comme des Congolais.
Une prise de position qui apparaît comme un soutien implicite à son allié Moïse Katumbi, candidat lui aussi à la présidentielle à venir. Le parquet a ouvert fin mars contre ce dernier une information judiciaire pour usurpation de la nationalité congolaise, après les révélations de Jeune Afrique.

Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»

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Dans une déclaration de 5 pages publiée le 1er mai 2018, intitulée « DECLARATION DES PARTICIPANTS ET MEMBRES DU COMITE LAIC DE COORDINATION EN CONGRES », le CLC, Comité Laïc de Coordination avertit la CENI pour qu’il n'y ait ni report des élections ni une parodie électorale.
Elargi aux délégués des six provinces ecclésiastiques que compte la ROC, le comité Laic de Coordination s’est réuni en congrès le 30 avril et le 1er mai 2018.
Après :
  • S’être incliné devant la mémoire des victimes du régime suite aux dernières manifestations du CLC,
  • Rendu  gloire au Dieu créateur pour « l’héritage si beau et grand pays au cœur de l'Afrique, qu’est la République Démocratique du Congo, »
  • Avoir salué «  le courage et le patriotisme des prêtres, des pasteurs, des religieux et religieuses, des chrétiens catholiques et protestants, des musulmans, des membres des mouvements citoyens, tous les Congolais »
  • Renouvelé tout son soutien « à Son Eminence, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya et à l'ensemble des Archevêques et Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), »
  • Salué les multiples initiatives prises par la communauté internationale
Le CLC  a relevé cependant, « qu'en dépit de la publication du calendrier électoral par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), de la promulgation de la loi électorale modifiée, de la clôture des opérations d'enrôlement des électeurs et de l'adoption en cours de la loi portant répartition des sièges aux élections législatives, provinciales, municipales et locales, les sacrifices du Peuple congolais et les efforts de la communauté internationale n'ont pas encore donné les résultats escomptés »
Le CLC a fait le constat selon lequel, « cinquante-trois jours -après -le 10 mars, la date d'annonce de notre trêve au Secrétaire Général des Nations-Unies, à huit mois des élections programmées au 23 décembre 2018, »
  • Il y a « incertitude du calendrier électoral, »
  • Il y a « absence de mesures de décrispation politique »
  • Il y a  partialité de la CENI,
  • Instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle :
Le CLC est arrivé aux conclusions selon lesquelles il y avait conspiration contre la Nation sous les deux scénarii :
« *soit le gouvernement et la CENI repoussent les échéances électorales à de nouvelles dates hypothétiques, en prenant prétexte des difficultés opérationnelles et logistiques, manipulant une fois de plus l'opinion nationale et internationale;
*soit que ces deux organes conduisent le pays aux élections sans mesures préalables de décrispation politique, ni de garantie de transparence et de crédibilité, la Cour Constitutionnelle étant d'avance programmée pour statuer sur les litiges électoraux suivant les injonctions qui lui seront données.
Pour le CLC, cela est inacceptable.
Le CLC a par conséquent décidé  à partir de «  la date d'aujourd'hui, 1er mai 2018, le démarrage des préparatifs des actions pacifiques d'envergure, • de protestation et de revendication, sur l'ensemble du territoire national.
Le CLC demande enfin «  au peuple congolais de se mobiliser, dans l'unité, à travers toutes les provinces : villes, villages, quartiers, avenues et rues. »
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration du CLC.

Bruxelles, le 1er mai 2018
Cheik FITA
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»
Le sévère avertissement du CLC à la CENI : «Ni report des élections, ni parodie électorale»

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Billet.Bruno Tshibala et Olenghankoy :« Faites libérer Carbone Beni»

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Un jeune congolais appelé Carbone Beni est actuellement détenu par la police politique de la RD Congo pour une raison : il veut l’instauration de la démocratie en RD Congo son pays, il le dit, il y croit et il s’y est engagé via le mouvement « Filimbi »..
Et apparemment, cette conviction est un crime.
Avec d’autres jeunes de sa génération, Carbone Beni était en août 2017 à Paris, avec nous qui sommes de la génération de ses parents, pour signer le manifeste du citoyen congolais dénommé « ESILI ». Manifeste dont les actions actuelles du CLC sont un prolongement, dans la voie des aspirations profondes du peuple congolais.
La génération de Carbone Beni est en droit d’avoir des convictions et de se battre pour.
Est-il interdit à nos jeunes d’avoir un idéal ? D’y croire et de se battre pour ?
Au moment où le jeune Carbone Beni est ainsi détenu, torturé et séparé de ceux qui lui sont chers, il y en a qui, il y a quelques années ; autour de feu Étienne Tshisekedi ne juraient que pour l’état de droit. Aujourd’hui, ils sont dans le camp du pouvoir. Les plus connus sont : Bruno Tshibala et Olenghankoy.
Sûrement qu'à une époque, Carbone Beni ou d'autres jeunes avaient cru en eux.
S’ils ont le courage de se regarder chaque matin dans le miroir et d’être contents d’eux-mêmes, qu’ils fassent libérer le jeune Carbone Beni qui a l’âge de nos enfants, de leurs enfants.
S’il y a des gens qui doivent être détenus en RD Congo en ce moment, ce ne sont pas des jeunes comme Carbone Beni.
Sous aucun prétexte, une nation ne peut décimer sa jeunesse, ses jeunes.
L’embastillement de Carbone Beni est une dérive.
Bruno Tshibala et Joseph Olenghankoy, faites libérer Carbone Beni.

Bruxelles, le 3 mai 2018
Cheik FITA

Lu pour vous. RDC: Tshisekedi prononce son discours face à des milliers de militants

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Les autorités avaient donné leur feu vert à la tenue de cette réunion publique du principal parti d'opposition congolais au cours duquel son leader Félix Tshisekedi, élu à la tête de cette formation il y a 3 semaines, a pris la parole. Le meeting s’est déroulé dans le calme, devant quelques milliers de militants venus écouter le leader de l'UDPS. Félix Tshisekedi est déterminé à démontrer qu'il est bel et bien celui qui pourra mener l’opposition congolaise jusqu’à la victoire à la présidentielle. Félix Tshisekedi a donc salué la décision des autorités d’autoriser ce rassemblement, tout en incitant les autorités à aller plus loin sur le chemin de la décrispation.
source: RFI
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Lu pour vous. RDC: Tshisekedi prononce son discours face à des milliers de militants
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Une Cour constitutionnelle des médiocres en RD Congo! Leçons de la Cour constitutionnelle du Gabon

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Une Cour constitutionnelle des médiocres en RD Congo! Leçons de la Cour constitutionnelle du Gabon
Hier lundi 30 avril 2018, la CC du Gabon qui n'avait pas brillé dans le passe s'est réveillée pour  rendre un arrêt historique qui devrait faire réfléchir les médiocres de la RD Congo et d'autres pays d'Afrique centrale.
Au Gabon, l'Assemblée  nationale avait déjà "glissé" deux fois en profitant de la non-organisation des élections. Le 28 avril 2018, l'Assemblée nationale devait être renouvelée a l'issue des élections qui n'ont  malheureusement pas été organisées. Le PM Emmanuel Issoze avait saisi la Cour pour solliciter une 3e prorogation du mandat des députés.
Par son Arrêt d'hier, la Cc gabonaise a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale et aussi le gouvernement qui en était l'émanation. Continuité de l'Etat: c'est le Sénat dont le mandat courrait encore qui exercera les pouvoirs de l'Assemblée nationale jusqu'aux élections.
La Cc de la RD C dont la majorité des juges sont des incompétents en droit constitutionnel et des médiocres malgré la détention des diplômes universitaires n'a jamais fait preuve d'audace.
J'invite les membres de l'IDGPA à réfléchir sur cette médiocrité de la Cc de la RD Congo dans une perspective comparative africaine.
C'est ce que l'on pourrait faire ce 1er mai déclaré chômé et payé dans un pays ou l'écrasante majorité de la population est sans emploi.
Bonne fête du Travail.
Prof André Mbata

Une Cour constitutionnelle des médiocres en RD Congo! Leçons de la Cour constitutionnelle du Gabon

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Bart de Wever: « J. Kabila ne veut ni organiser les élections, ni abandonner le pouvoir »

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A propos du Congo et de J. Kabila
Pour plusieurs intervenants, compte tenu de la position privilégiée de la Belgique par rapport à la RD Congo, les hommes politiques belges ne peuvent pas jouer au Ponce Pilate.
Une  question est posée sur la situation politique congolaise actuellement :
Question : « dans le cas où à la fin de l' année, il n'y a pas élections, quelle sera la position de la NVA »

Réponse de Bart de Wever :
« Les élections au Congo, c’est une question assez sensible. Vous connaissez ce pays et vous savez que la plupart des partis francophones belges ont toujours plus ou moins soutenu le régime en place dans le passé et dans le présent… Les gens qui ont le pouvoir. Au Nord, la situation est différente…
« La NVA est le parti le plus critique vis-à-vis du Président actuel qui n'a pas de légitimité , la constitution du Congo est quand même claire,
il ne devrait plus être là, il évite d'organiser les élections, c'est clair il n'a pas l'intention de lâcher le pouvoir. Il est dans l'illégitimité ».
Suivront d’autres questions sur ce que pourrait être la réaction de la Belgique…
Plus de détails dans le reportage vidéo réalisé par l’Info en Ligne des Congolais de Belgique, qui sera mis en ligne dans la journée.
Anvers-Bruxelles, le 6 mai 2018
Cheik FITA

Possible candidature de Kabila à la prochaine présidentielle : Masegabyo Mululu recadre Mirindi (tribune)

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Le mardi 24 avril 2018 date anniversaire du retour au multipartisme en RD Congo, un véritable illuminé dénommé  Jean Cyrus  Mirindi Batumike, chercheur Congolais en droit public et juriste de formation, avait cru bon d’inventer la roue en affirmant « Qu’il était possible que  Joseph Kabila le Président sortant et hors-mandat pouvait «  briguer un autre mandat au  regard du principe de l’immutabilité constitutionnelle ».
Un autre juriste congolais vient de publier une réplique aux élucubrations de sieur Mirindi.
Depuis 2012 avec les concertations, le clan Kabila cherche désespéremment  une formule qui pourrait maintenir Joseph Kabila au pouvoir, mais en vain. Mirindi va réjoindre à la casse les Boshab, le glissement ainsi que toutes les inepties régulièrement "inventées" pour le besoin de la cause.
Ci-dessous, la réplique.
Possible candidature de Kabila à la prochaine présidentielle : Masegabyo Mululu recadre Mirindi (tribune)
Chercheur en droit constitutionnel, Masegabyo Mululu n’est pas resté indifférent après la publication dans les médias de l’analyse du Juriste Mirindi qui estime que l’actuel chef de l’État a la possibilité de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle.
Ci-dessous la tribune de Masegabyo Mululu
Dans son analyse, Cyrus MIRINDI, estime qu’au nom de la science (sa science ) que comme l’article 71 a été révisé en 2011, en changeant le régime d’élection du président de la République de la majorité absolue à la majorité simple, le mandat où il a été élu à la majorité absolue doit être annulé pour commencer de nouveau deux mandats à être élu à la majorité simple, application faite de l’article 70 de la même constitution. Il conclut qu’au regard du droit, l’actuel président peut de nouveau briguer un mandat présidentiel aux élections du 23 décembre 2018. Il tient en fondement le principe de l’immutabilité constitutionnelle.
Il faut tout de suite dire, au nom de la science et alors la vraie science que le collègue s’est mépris (trompé).
Et cette méprise vient du fait qu’il applique le principe d’immutabilité constitutionnelle à l’article où elle ne doit pas être appliquée. Que signifie en terme claire l’immutabilité constitutionnelle ? Djelo et Liahou parlaient soit de l’intangibilité ou immutabilité constitutionnelle pour désigner les cas où certaines constitutions sont rigides ou souples selon qu’elles prévoient ou non, des matières qui ne peuvent faire l’objet d’aucune révision. Il suffit d’y toucher pour être dans une nouvelle constitution.
Boshab est de cet avis mais il introduit la notion d’irreformabilité Constitutionnelle pour désigner ce même concept d’immutabilité ou de l’intangibilité constitutionnelle vu par ses prédécesseurs. Irreformabilité constitutionnelle, immutabilité constitutionnelle ou intangibilité constitutionnelle, le constituant doit le dire si elle est totale ou partielle, c’est-à-dire, se rapportant à toute la constitution ou à certains articles, comme c’est le cas pour notre Constitution à l’article 220. A part les matières prévues à l’article 220, le constituant nous a autorisés à réformer d’autres matières non concernées et demeurer dans la même constitution.
Changeant le régime d’élection du Président de la République en 2011, le faisant passer de la majorité absolue (avec possibilité de second tour au cas où aucun ne l’aurait obtenue) à la majorité simple (sans possibilité de second tour), nous sommes restés dans la même constitution révisée.
Il n’y a pas eu une nouvelle constitution qui aurait l’effet de l’interruption de computation des mandats présidentiels (interruption veut dire, rendre à zéro). Il y a eu une révision constitutionnelle en 2011 ce n’était qu’une révision.
Tous les juristes sont unanimes qu’en cas de révision constitutionnelle il n’y a ni suspension, ni interruption des effets des articles révisés. Il y a continuité. L’exception de non continuité est admise au cas où le législateur l’a expressément prévue dans l’article révisé.
Pour le cas de 2011, le législateur n’a pas prévu cette exception de non continuité. Le circuit de la computation des mandats du Président de la République n’a pas donc été atteint en interruption. Il y a eu donc continuité de computation.
Si le circuit était atteint, son mandat de 2006 devrait être non compté et alors dans ce cas si tôt la révision promulguée, il y aurait des élections anticipées, car la légitimité du chef de l’État acquise au régime de la majorité absolue, serait annulée, pour parler en droit interrompu, rendu zéro.
Le droit constitutionnel comparé nous l’a démontré au Congo Brazzaville. Alors que le mandat de Sassou courrait jusqu’en 2017, le changement de la constitution a tout annulé de sa légitimité présidentielle acquise par l’ancienne constitution. Il y a eu alors des élections anticipées car le Président devenait illégitime suite à la nouvelle constitution.
En revanche, en 2011 le Chef de l’État congolais, en dépit de la révision de l’article 71, sa légitimité n’a pas été interrompue, donc n’a pas été annulée pour parler en terme simple susceptible d’être compris même par les non-initiés en droit. Il a continué à exercer légitimement ses fonctions présidentielles sur fonds de sa légitimité acquise avant la révision de l’article 71 jusqu’au cycle électoral suivant, selon le calendrier de la CENI. Voilà le principe de continuité constitutionnelle qui est de mise en cas de révision si l’exception de non continuité n’a pas été expressément prévu par le constituant qui a révisé.
Si Cyrus Mirindi appliquait ce principe de continuité qui devrait être appliqué au cas, il ne se serait pas ainsi trompé pour obtenir un faux résultat en droit. C’est pour ainsi dire que même sur le plan du droit constitutionnel interne de la RDC, Mirindi n’a pas bien raisonné.
Qu’en est-il du droit international ?
Pour tout dire, le professeur Lukombe Nghenda nous enseignait toujours que le DROIT EST UN. Avant de conclure un cas en droit, il faut se rassurer qu’on lui a fait subir toute la rigueur du droit dans son ensemble, susceptible à y être appliqué. La candidature de l’actuelle président de la République en RDC pour les élections prochaines a été traitée aussi en droit international.
Le collègue juriste Cyrus Mirindi, se serait répris s’il confrontait au cas les termes de la résolution 2348 du Conseil de sécurité des Nations unies qui entre autre tâche décide que c’est le dernier mandat du chef de l’État actuel de la République Démocratique du Congo.
En effet, la résolution 2348 a repris en toute son intégralité les décisions de l’accord du 31/12/2016 intervenu entre la classe politique congolaise, appelé accord de la Saint-Sylvestre.
Dès ce moment où il a été endossé par le conseil de sécurité, l’accord du 31 Décembre 2016 n’est plus un fait privé, il est une résolution adoptée par le conseil de sécurité des Nations Unies pour apprécier la légalité et la validité des candidatures à l’élection présidentielle très prochaine en RDC. La candidature de l’actuel président de la RDC à cette élection du 23 Décembre 2018 violerait la résolution du conseil de sécurité des Nations Unies.
On le sait les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, contrairement aux résolutions de son Assemblée Générale ont un caractère « contraignant » et s’impose contre tous « erga omnes ». Si l’actuel président présente sa candidature en tant qu’indépendant, il engagera sa responsabilité internationale. Si la majorité présidentielle présentait comme candidat celui qui est interdit par la résolution du conseil de sécurité, elle violera la résolution précitée. La contrainte de tout manière devra être appliquée par les Nations Unies pour faire respecter la résolution 2348 qui impose d’exécuter de bonne foi les termes du 31 décembre 2016.
La maîtrise de tous ces droits interne et international, donnerait la chance au collègue juriste Cyrus Mirindi de ne pas arriver à cette fausse conclusion. Dans la rigueur du droit Un, Vrai et Beau, l’actuel président de la République en RDC ne peut plus être le candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de Décembre 2018.
Masegabyo Mululu
Chercheur en droit constitutionnel

Classement des 200 meilleures universités d’Afrique: Les universités sénégalaises loin derrière

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Cette liste des 200 meilleures universités du continent se fonde sur des critères d’accréditation, de durée de la formation dispensée et de la prédominance des cours magistraux. 

Selon l’édition 2018 du classement, les universités sud-africaines sont les plus performantes du continent, avec huit universités dans le top 10, juste devant l’université de Nairobi (9e) et l’université américaine du Caire (10e). Le champion continental en matière d’enseignement supérieur, est l’université de Pretoria, tandis que l’université de Benue State au Nigéria occupe la dernière place du classement. 

En outre, le document indique que le Nigéria est le pays ayant le plus d’universités dans le classement avec 39 établissements sur les 200 sélectionnés. Suivent l’Egypte avec 24 universités, l’Afrique du sud et l’Algérie avec 22 universités chacun, le Maroc avec 11 établissements et le Kenya avec 10 universités. 

Notons que les pays anglophones comptent plus d’universités dans le classement que les pays francophones. 

Rappelons que l’UniRank qui publie des classements depuis 2005, se base notamment sur les données web du taux d’audience des universités sélectionnées. 


Top 200 des universités africaines selon l’UniRanking 

Rang Université Pays 
1 University of Pretoria Afrique du Sud 
2 University of Cape Town Afrique du Sud 
3 University of the Witwatersrand Afrique du Sud 
4 University of KwaZulu-Natal Afrique du Sud 
5 University of Johannesburg Afrique du Sud 
6 Universiteit Stellenbosch Afrique du Sud 
7 North-West University Afrique du Sud 
8 University of the Western Cape Afrique du Sud 
9 University of Nairobi Kenya 
10 The American University in Cairo Egypte 
11 University of Lagos Nigéria 
12 Ahmadu Bello University Nigéria 
13 Rhodes University Afrique du Sud 
14 Cairo University Egypte 
15 University of Ibadan Nigéria 
16 Universiteit van die Vrystaat Afrique du Sud 
17 Universidade Eduardo Mondlane Mozambique 
18 Cape Peninsula University of Technology Afrique du Sud 
19 University of Khartoum Soudan 
20 University of Nigeria Nigéria 
21 Nelson Mandela Metropolitan University Afrique du Sud 
22 Addis Ababa University Ethiopie 
23 University of Fort Hare Afrique du Sud 
24 University of Ilorin Nigéria 
25 Tshwane University of Technology Afrique du Sud 
26 Durban University of Technology Afrique du Sud 
27 Mansoura University Egypte 
28 Jimma University Ethiopie 
29 University of Namibia Namibie 
30 The German University in Cairo Egypte 
31 Makerere University Ouganda 
32 Obafemi Awolowo University Nigéria 
33 Namibia University of Science and Technology Namibie 
34 Kenyatta University Kenya 
35 University of Ghana Ghana 
36 University of Dar es Salaam Tanzanie 
37 Université de la Reunion Réunion 
38 University of Botswana Botswana 
39 Université Kasdi Merbah de Ouargla Algérie 
40 Universidade Católica de Angola Angola 
41 Kwame Nkrumah University of Science and Technology Ghana 
42 Alexandria University Egypte 
43 Central University of Technology Afrique du Sud 
44 Sudan University of Science and Technology Soudan 
45 Université Mohammed V Maroc 
46 Ain Shams University Egypte 
47 Université Abou Bekr Belkaid Tlemcen Algérie 
48 Université Cheikh Anta Diop Sénégal 
49 Université Mohamed Khider de Biskra Algérie 
50 Federal University of Technology, Minna Nigéria 
51 University of Zambia Zambie 
52 Egerton University Kenya 
53 Benha University Egypte 
54 Université des Frères Mentouri de Constantine 1 Algérie 
55 Université Cadi Ayyad Maroc 
56 The International University of Management Namibie 
57 Assiut University Egypte 
58 Covenant University Nigéria 
59 University of Zimbabwe Zimbabwe 
60 Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediène Algérie 
61 Moi University Kenya 
62 Vaal University of Technology Afrique du Sud 
63 The British University in Egypt Egypte 
64 Federal University of Technology, Akure Nigéria 
65 The University of Dodoma Tanzanie 
66 University of Rwanda Rwanda 
67 Sokoine University of Agriculture Tanzanie 
68 Universidade Agostinho Neto Angola 
69 University of Port Harcourt Nigéria 
70 Landmark University Nigéria 
71 Université Sidi Mohamed Ben Abdellah Maroc 
72 Université Ferhat Abbas de Sétif 1 Algérie 
73 University of Mauritius Maurice 
74 Université Mouloud Maameri de Tizi Ouzou Algérie 
75 University of Gezira Soudan 
76 Strathmore University Kenya 
77 Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology Kenya 
78 Helwan University Egypte 
79 University of Venda Afrique du Sud 
80 University of Tripoli Libye 
81 Universidade Metodista de Angola Angola 
82 Université de Lomé Togo 
83 University of Benin Nigéria 
84 Federal University of Agriculture, Abeokuta Nigéria 
85 Zagazig University Egypte 
86 Université Abderrahmane Mira de Béjaia Algérie 
87 United States International University Kenya 
88 Al Akhawayn University Maroc 
89 Federal University, Oye-Ekiti Nigéria 
90 Lagos State University Nigéria 
91 Modern Sciences and Arts University Egypte 
92 Universidade Independente de Angola Angola 
93 Mzumbe University Tanzanie 
94 Universidade Técnica de Angola Angola 
95 University of Limpopo Afrique du Sud 
96 Bayero University Kano Nigéria 
97 Mangosuthu University of Technology Afrique du Sud 
98 American University of Nigeria Nigéria 
99 Walter Sisulu University Afrique du Sud 
100 Université Hassiba Ben Bouali de Chlef Algérie 
101 Université Mohamed Boudiaf de M'sila Algérie 
102 University of Jos Nigéria 
103 Université d'Alger 1 Algérie 
104 Université Abdelhamid Ibn Badis Mostaganem Algérie 
105 Uganda Christian University Ouganda 
106 Rivers State University of Science and Technology Nigéria 
107 Université Ibn Tofail Maroc 
108 Misr University for Science and Technology Egypte 
109 Université Ibn Zohr Maroc 
110 Al-Azhar University Egypte 
111 Mount Kenya University Kenya 
112 Federal University of Technology, Owerri Nigéria 
113 University of Zululand Afrique du Sud 
114 University of Uyo Nigéria 
115 University of Cape Coast Ghana 
116 Nnamdi Azikiwe University Nigéria 
117 South Valley University Egypte 
118 University of Education, Winneba Ghana 
119 Université Batna 1 Algérie 
120 Misr International University Egypte 
121 Usmanu Danfodio University Nigéria 
122 Michael Okpara University of Agricultur Nigéria 
123 Muhimbili University of Health and Allied Sciences Tanzanie 
124 Mbarara University of Science and Technology Ouganda 
125 University of Swaziland Swaziland 
126 Ladoke Akintola University of Technology Nigéria 
127 Universidade Católica de Moçambique Mozambique 
128 Babcock University Nigéria 
129 Université Ahmed Ben Bella d'Oran 1 Algérie 
130 Botswana Accountancy College Botswana 
131 Université Badji Mokhtar de Annaba Algérie 
132 Université des Sciences et de la Technologie d'Oran Algérie 
133 Mekelle University Ethiopie 
134 Université de Yaoundé I Cameroun 
135 Botswana International University of Science and Technology Botswana 
136 Université Abdelmalek Essadi Maroc 
137 Adekunle Ajasin University Nigéria 
138 Université Djillali Liabès de Sidi-Bel-Abbès Algérie 
139 University of Abuja Nigéria 
140 Afe Babalola University Nigéria 
141 Université de Sfax Tunisie 
142 Université Mohammed Premier Maroc 
143 Hawassa University Ethiopie 
144 Abubakar Tafawa Balewa University Nigéria 
145 Olabisi Onabanjo University Nigéria 
146 Ekiti State University, Ado Ekiti Nigéria 
147 Université de Tunis El Manar Tunisie 
148 Midlands State University Zimbabwe 
149 Africa University Zimbabwe 
150 Enugu State University of Science and Technology Nigéria 
151 International University of Africa Soudan 
152 Tai Solarin University of Education Nigéria 
153 Université M'hamed Bouguerra de Boumerdes Algérie 
154 Tanta University Egypte 
155 Adama Science and Technology University Ethiopie 
156 Ashesi University College Ghana 
157 Université Gaston Berger Sénégal 
158 October 6 University Egypte 
159 Université Hassan II de Casablanca Maroc 
160 Kwara State University Nigéria 
161 Fayoum University Egypte 
162 Federal University, Ndufu-Alike Nigéria 
163 Arba Minch University Ethiopie 
164 University of Malawi Malawi 
165 Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest - Unité Universitaire du Togo Togo 
166 Pharos University in Alexandria Egypte 
167 Ahfad University for Women Soudan 
168 Technical University of Kenya Kenya 
169 Université 20 Août 1955 de Skikda Algérie 
170 Université de Ouagadougou Burkina-Faso 
171 Université d'Antananarivo Madagascar 
172 Future University in Egypt Egypte 
173 Jaamacada SIMAD Somalie 
174 Université Saad Dahlab de Blida Algérie 
175 Université Larbi Tebessi de Tébessa Algérie 
176 Mzuzu University Malawi 
177 Université Moulay Ismail Maroc 
178 University of Benghazi Libye 
179 Université de Dschang Cameroun 
180 Menoufia University Egypte 
181 Libyan International Medical University Libye 
182 Nahda University Egypte 
183 Université de la Manouba Tunisie 
184 Osun State University Nigéria 
185 Kafrelsheikh University Egypte 
186 University of Agriculture, Makurdi Nigéria 
187 Universidade Óscar Ribas Angola 
188 Universidade de Cabo Verde Cap-Vert 
189 Ghana Institute of Management and Public Administration Ghana 
190 École Nationale Polytechnique Algérie 
191 Catholic University of Eastern Africa Kenya 
192 Université Hassan 1er Maroc 
193 Université de Sousse Tunisie 
194 Université Mohamed Seddik Ben Yahia de Jijel Algérie 
195 Université de Monastir Tunisie 
196 Haramaya University Ethiopie 
197 Université Mohamed Lakhdar Ben Amara dit Hamma Lakhdar d'El Oued Algérie 
198 Bahir Dar University Ethiopie 
199 Université de Buéa Cameroun 
200 Benue State University Nigéria 

Source: Agenceecofin

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Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL, Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo entraient à Kinshasa, accueillis en véritables libérateurs par la population kinoise.
21 ans après, quel bilan ceux qui avaient chassé Mobutu peuvent-ils présenter au peuple congolais ?
Ont-ils fait mieux ou pire que Mobutu ?
La RD Congo a-t-elle progressé ou reculé ?
Le peuple est-il content de ceux qui sont au pouvoir ?
Du point de vue social,
Face aux données ci-après, les tombeurs de Mobutu peuvent-ils pavoiser ?
  • Le chômage n’a pas été vaincu, bien au contraire, surtout dans les grandes villes et spécialement dans la capitale Kinshasa.
  • L’accès à l’énergie électrique a reculé. Kinshasa la capitale vit de plus en plus dans le noir.
  • Aucun progrès dans l’accès à l’eau potable. Même les infrastructures héritées de Mobutu se sont détériorées.
  • L’enseignement a reculé. Les diplômes universitaires congolais sont de moins en moins reconnus à l’étranger, malgré le grand essaimage au niveau national d’institutions d’enseignement supérieur. La bourse d’études jadis accordée aux étudiants par l’ état a disparu. Peu de parents parviennent à scolariser leurs enfants.
  • L’accès aux soins de santé ne s’est pas amélioré. Des maladies jadis éradiquées ont réapparu.
  • L’accès au logement est toujours problématique. En 21 ans, ceux qui ont les manettes de l’état n’ont pas réussi à créer des logements sociaux.
  • Le transport est toujours un casse-tête, surtout à Kinshasa.
Du point de vue culturel,
  • L’état congolais n’a pas réussi à construire des infrastructures culturelles pour permettre à l’art congolais de s’épanouir. Pas de salle de cinéma, pas de salle de théâtre. Le palais du peuple à Kinshasa qui aurait dû être un haut lieu de productions culturelles a été pris en otage par les institutions politiques. De même à Lubumbashi la deuxième ville du pays, la salle du cinquantenaire a été transformée en parlement provincial alors qu’en réalité, elle est une salle de théâtre.
  • Dans le chef-lieu de nouvelles provinces, aucune infrastructure culturelle digne de ce nom n’a été construite.
  • L’état ne subventionne aucun festival,
  • Les prix littéraires et artistiques sont inexistants,
  • Malgré le succès international de la musique congolaise, l’état n’est pour rien dans ce rayonnement. A l’ère du numérique, l’état n’a rien prévu pour défendre et protéger les droits des artistes congolais.
  • Le livre congolais est toujours un parent pauvre. Quelles sont les maisons d’édition mises à la disposition des écrivains ? Quelle a été la politique pour l’éclosion et la découverte de nouveaux talents ? Quels sont les grands écrivains des 21 dernières années qui ont été dévoilés au public  grâce aux « libérateurs »? Qu’a fait l’état-post Mobutu  pour que la littérature congolaise émerge ?
  • Les arts du spectacle que sont le théâtre, les ballets, les exhibitions folkloriques n’ont connu aucun coup de pouce de l’état, aucune subvention. Le Théâtre National de la RD Congo qui sillonnait jadis le monde a été délaissé. Même les troupes théâtrales privées qui réussissaient à sortir du pays le font de moins en moins. Le révolution numérique n’a pas été mise à contribution pour la promotion de la culture congolaise.
  • Avec le très grand nombre de tribus en RD Congo, il aurait dû y avoir de plus en plus de musées pour la conservation de notre héritage culturel. 21 ans après le départ de Mobutu, où la RD Congo en est-elle ?
Du point de vue économique,
Un chiffre :  la RD Congo a un budget annuel de 5 milliards de dollars. Vous avez bien lu. Moins que le budget de la plupart des villes européennes.  Quelques exemples :
  • Bruxelles : 5.508.000.000 euros
  • Genève :  1.195.911.066 francs suisses
  • Paris : 8 .469 millions d’euros
  • Jakarta : 5,2 milliards de dollars
  • New York : 70 milliards de dollars.
A se poser des questions : où va l’argent du coltan, du pétrole, de l’or, du diamant, du bois, du colbalt, du cuivre.. ?

Du point de vue politique et administratif

La plus grande richesse d’un pays, ce sont les hommes, les citoyens. Dans tous les pays du monde, l’état recense sa population et délivre une carte d’identité à chaque citoyen. 21 ans après le départ de Mobutu, l’état congolais est toujours incapable de délivrer une carte d’identité aux citoyens.
Du pouvoir issu des urnes.
La gestion d’un état se fait à plusieurs niveaux : Local, urbain, provincial, national.
A l’issue de la rencontre de Sun City en 2002, il avait été décidé d’organiser les élections générales en 2005, au plus tard en 2006. le processus électoral devait commencer par la base pour se terminer par la présidentielle.
Il n’y eut pas d’élections locales en 2006. 21 ans après le départ de Mobutu, il n’y en a toujours pas eu. Ainsi, depuis le départ de Mobutu, il n’y a toujours pas eu un seul élu local en RD Congo. Bien au contraire, les dirigeants locaux sont nommés par le sommet.
A propos des mandats.
Il y eut en 2006 élections des députés provinciaux qui élirent à leur tour en 2007 des gouverneurs pour un mandat de cinq ans soit jusqu’en 2012. Et après ? Plus rien. Qui gouvernent actuellement les provinces congolaises ?
En 2011, il y eut des élections législatives, quoique fortement chahutées. En 2012, le parlement fut installé pour 5 ans.
Depuis 2017, il n’y a plus de parlementaires détenant un mandat valide du peuple.
Faut-il parler du sénat qui a battu tous les records de l’illégitimité ? Elus  en 2007 pour 5 ans, onze ans après, toute honte bue, les "sénateurs" siègent toujours. Une véritable escroquerie politique.
En 2011, il y eut élection présidentielle. Selon la CENI, Joseph Kabila avait gagné et était donc devenu Président pour cinq ans. Oui, pour cinq ans. Pas un jour de plus, pas une minute de plus. Le 19 décembre 2016, le mandat présidentiel issu des urnes avait pris fin.
Entre la fin de mandat du Président et aujourd’hui, une magie toute congolaise s’est produite : Le Président qui aurait dû partir en 2016 est toujours là ! Et… Il n’y a toujours pas eu d’élections.
Ainsi, il trône à la tête de la RD Congo des individus  qui se disent, qui ministre, qui Premier ministre, qui député, qui Président.
Avec quel mandat ?
Par rapport à la situation qui prévalait le 17 mai 1997 à la chute de Mobutu, ses successeurs ont-ils fait mieux ? Ont-ils rendu le Congolais plus heureux ? Ont-ils transformé le Congo en un pays où il fait bon vivre ?
17 mai 1997-17 mai 2018, y a-t-il eu progrès ou gâchis ?

Bruxelles, le 17 mai 2018
Cheik FITA

L’AFRIQUE, PROGRAMMÉE POUR MOURIR !

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COLLOQUE DE MALABO 16, 17, 18, 19 AVRIL 2018 :

Thème général : de Droits de l’Homme et le rôle des ONG des sociétés et des médias.

Orateur : Jean Paul BWANA

Sous-thème :                     
L’AFRIQUE, PROGRAMMEE POUR MOURIR !

Mesdames, Mesdemoiselles,  Messieurs et  Distingués invités,

Dans le cadre de notre intervention de ce jour à ce présent colloque de Malabo, et ayant pour thème principal « de Droits de l’Homme et le rôle des ONG des sociétés et des médias »,  il nous est parut impérieux, au vu de multiples défis à relever à travers le continent africain,  de nous appesantir quelque peu sur le danger permanent qui plane sur le devenir du continent noir car, quelques cinquante (50) années après la période des indépendances acquises dans l’éphorie, à la différence de beaucoup d’autres peuples ayant connu un parcours analogue à celui du continent africain, le peuple du continent noir semble avoirbeaucoup plus reculé par rapport à une certaine stabilité héritée de la colonisation et des premières années d’après les indépendances.

Sans plonger dans la fatalité et la querelle d’écoles, il nous est venu à l’esprit de partager ce questionnement de ce célèbre agronome tiers-mondiste français datant des années 1962, René Dumont, qui avait défrayé la chronique et choqué plus d’un lors de la publication de son ouvrage controversé et  ayant pour thème : L’AFRIQUE NOIRE EST MAL PARTIE (1)

 

Photo souvenir ouverture du Colloque de Malabo avec Président Obianguema
Agronome mondialement réputé et consulté,  de Cuba à la Chine, en passant par l’Afrique et les terres vierges del’ex-URSS, René Dumont par son livre assez documenté et plein de détails précis, de jugements  sévères mais fraternels, et qui a été et reste un best-seller car, ayant connu un succès de librairie sans précédent, nous donne l’occasion idoine de nous remettre gentiment en cause car, en dépit de quelques avancées enregistrées ça et là sur le continent africain en matière notamment du bien être social et de progrès démocratiques, il reste encore beaucoup à faire pour non seulement combler ce retard, mais nous départir aussi de tares qui plombent résolument l’essor du continent noir.

René DUMONT, bien que condamné au départ, les réalités quotidiennes alambiquées de ce continent semblent pourtant lui donner raison quelques 50 années après son questionnement. Et à notre tour et sans nullement nous gêner, nous avouons que  L’Afrique noire est effectivement mal partie car, en dépit de nos indépendances, les pesanteurs tirent majoritairement l’Afrique vers le bas. Les quelques bons exemples d’une bonne prise de conscience enregistrées sans et là sur le continent sont étouffées, si pas supprimées, de fois avec la complicité de ses propres fils qui se sont mis malencontreusement au service de l’impérialisme mondiale et brillent par leur égoïsme caractérisé.
(1) René Dumont  L'Afrique noire est mal partie, Paris, Editions du Seuil, 1962. 21 cm 287 p

 
Raison pour laquelle, sur le même élan, nous nous interrogeons aussi à notre tour, comme jadis René DUMONT. 

Cependant, notre questionnement porte sur un constant malheureux que nous soumettons à la réflexion de conférenciers de MALABO : 


L’AFRIQUE, PROGRAMMEE POUR MOURIR !

Euphorie des indépendances
En parcourant l’histoire récente du continent noir en matière de bonne gouvernance, du respect des droits de l’homme, de la distribution de la justice, du partage équitable du revenu national, de l’espérance de vie, de la participation du peuple africain à la vie politique, sans peur de nous faire contredire, nous arguons que le tableau qu’offre le continent africain est bien noir dans la grande majorité des pays africains. Les élites de la plupart de nos pays n’ont pas pu mettre à profit les indépendances politiques sensées pourtant conduire les nouveaux affranchis vers le mieux être. Avec des indépendances mal négociées et immatures,  les Etats africains ont été quelque peu piégée par les anciens colonisateurs. Pire, des élites corrompues se sont laissées manipulées par les ex-puissances coloniales qui en ont fait de simples gouverneurs de nouveaux et jeunes Etats. Le peu du patriotisme les a conduits à se mettre au service des anciens colons qui se sont faits juste remplacer par les autochtones se comportant comme de simples garçons de course. Tirant quasi leur légitimité des anciens colons et des anciennes métropoles, ces élites africaines n’ont quasiment pas de comptes à rendre à leur peuple vis-à-vis desquels ils ne montrent que peu d’intérêt.

Patrice Emery Lumumba, 1er Ministre congolais assassiné
Ceux des leaders consciencieux et patriotes africains qui ont cherché à se mettre au service de leur peuple ont vu leur sort scellé par les anciennes métropoles qui ont manœuvré sournoisement, soit pour leur déstabilisation politique, soit alors au pire de cas pour les plus malheureux, à leur élimination physique. Depuis 1960, quelques 200 coups d’état ont été enregistrés en Afrique et quelques 22  chefs d’Etat assassinés tragiquement et 75 conflits armés signalés. Quand nous savons tous bien qu’un coup d’Etat requiert beaucoup de moyens, notamment en équipements militaires, en ressources financières et en moyens de transport et de communication. Quel est alors ce peuple africain qui peut seul planifier et opérer un coup d’Etat et sans qu’il ne soit poussé et porté par les forces impérialistes mondiales ?


La France est passée maître dans ces coups fourrés. La cheville ouvrière de ce mouvement a été le tristement célèbre Jacques Foccart, monsieur « Afrique » des présidents De Gaulle et Pompidou et l'une des têtes pensantes et exécutantes de toute cette politique secrète qu'est la Francafrique. Le but inavoué de ce système avait trois objectifs : Maintenir un giron d'États clients sous sa coupole pour bénéficier de plus d'appuis au Conseil de sécurité de l'ONU, avoir des avantages financiers dans l'exploitation des ressources naturelles (exemption d'impôts, avantages fiscaux), le financement des campagnes présidentielles ou de la vie politique française à travers des prélèvements sur l'aide publique. Le peuple africain lui est ignoré dans ce deal maffieux et se retrouve ainsi programmé pour mourir.
Alors à qui la faute ? Aux Africains ?Incapable de forger un Etat fort et intègre et de se rassembler autour d'un état uni. Aux Européens ? Qui maintiennent une sorte d'assujettissement par la corruption et la violence.

Il n’y a qu’une prise de conscience par la tenue de ce type de colloque qui peut aider à faire prendre conscience à nos peuples et à nos dirigeants politiques, à travers notamment de nos sociétés civiles afin que cet état de chose avili cesse définitivement et que le peuple africain se choisisse librement ses propres dirigeants comme tout autre peuple mature.

C’est ici pour nous l’occasion de condamner les deux tentatives de déstabilisation politiques dont la Guinée Equatoriale a été victime depuis l’avènement au pouvoir du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dont la politique semble être aux antipodes des intérêts impérialistes. Pour n’avoir pas adhéré à leur logique néocoloniale et refusé de servir d’acolyte et de complice de l’impérialisme mondial, Obiang Nguema est devenu l’homme à abattre et dont est désormais elles chargent de tous les péchés d’Israël : procès politiques bidons par ici, condamnation par là et campagne de dénigrement en sourdine

Le tout pour décourager cette dynamique du développement qui frappe à l’œil quand on compare les réalités héritées du colonisateur espagnole, de l’héritage du 1errégime issu de l’indépendance et le chantier qu’est devenu la Guinée Equatoriale depuis l’avènement du camarade Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Désormais seul prophète du panafricanisme moderne en vie, tout est planifié pour le décourager et le pousser à la sortie comme un simple malfra. Après le chao et la désintégration crées sournoisement en Libye, les voilà maintenant penchés sur Malabo car, ces genres d’initiatives made in Obiang leur font perdre la face.
Que Obiang Nguema ait continué à investir chez eux en occident en y créant des emplois et en y transférant les revenus du pétrole guinéen et sans qu’il ne s’occupe du bien être de son peuple, ils allaient continuer à le choyer et à la présenter comme ‘’bon élève’’ de l’impérialisme mondiale.

Double fléaux du continent africain
Le continent africain continu à porter de stigmates de deux importants fléaux que lui ont infligé injustement les forces impérialistes mondiales, à savoir, la traite négrière et la colonisation.

La traite négrière
Ghandi Grand activiste de la non violence

Par la traite négrière, le continent africain a été littéralement vidé de l’essentiel de ses ressources humaines et de sa population. Commencée au 15 ème siècle (1441) par les colons portugais pour besoin de leurs activités champêtres et miniers au Portugal, cette activité criminelle a été intensifiée par les nouveaux besoins en ressources humaines enregistrées outre Atlantique et dans les plantations de canes à sucre, du café et autres produits nécessitaient davantage la main d’œuvre. Utilisés comme bête de somme, de milliers d’adultes mâle, les jeune et les robustes ont été acheminés sur le continent américain dans de conditions cruelles et que nul être humain ne peut supporter.  Afin d'éviter les fraudes, les esclaves amenés de force dans les ports étaient examinés par un chirurgien de bord. Celui-ci vérifiait les yeux, la bouche et les parties sexuelles. Les malades et les vieux étaient sommairement éliminés. 

Transformés en  esclaves, ces africains  étaient considérés comme du bétail, de la marchandise. Il n'y avait aucune pitié, aucune compassion à leur égard, et cela durait souvent toute leur vie.Ces esclaves ne savaient ni lire ni écrire car, pour les maîtres, un esclave instruit est un esclave dangereux. Ils étaient en plus dépourvus de tout droit comme par exemple, celui d'être propriétaire.  Pour les maîtres, un esclave n'était pas vraiment un homme mais plutôt une "chose" qu'on détaillait dans les inventaires parmi les bêtes à cornes, qu'on achetait ou revendait.4 siècles durant, le peuple noir a souffert de cette barbarie de l’homme blanc et qui n’a été abolie que vers le 19èmesiècle.
Aucune instance ne peut aujourd’hui nous donner de statistiques fiables de ces deux fléaux dont nous continuons à porter de nos jours de séquelles indélébiles. L’Afrique a été dépeuplée et soumise à dure épreuve car, privée de sa main d’œuvre.
CLAUDE FOHLEN histoire de l'esclavage aux Etats-Unis, Librairie Académique Perrin,1998.
J.L VISSIERE, la traite des Noirs au Siècle des Lumières, édition A.M. Métaillé, Paris,1982.
CATHERINE HERMARY-VIEILLE, l'ange noirPlon,1998.
 
 



De la colonisation
Le continent africain a subi un deuxième fléau et injustice mondiale connue sous le nom de la colonisation. Sans nous consulter, les occidentaux ont envahi nos territoires et ont fait main basse sur nos terres, nos richesses et nos forêts pour leur propre intérêt. Deux siècles durant, ils nous ont imposé leur dicta inhumain en nous réduisant aux rangs de simples pourvoyeurs de matières premières. Café, cacao, coton, minerais, œuvres d’art… Toutes ces richesses ont été emportées du continent africain et sans que leur valeur réelle ne nous soit versée. Passant toujours par de chefs traditionnels corrompus, ils nous ont spoliés et jusqu’à occuper nos terres et où nous étions relégués dans de zones polluantes réservées aux indigènes. Et en 1885, à Berlin, l’Afrique a été placée sur le lit de malade et dépecée  selon les caprices de l’impérialisme mondial. De chefs traditionnels véreux et corrompus se sont mis au service du colonisateur pour leur servir de relais. Et cette situation a perduré jusqu’à l’époque de nos indépendances. Décidés de ne pas perdre leurs avantages matériels et ne pas se voir couper de sources d’approvisionnement en matières premières servant dans leurs usines, ils nous ont accordé des indépendances symboliques et qui n’avaient d’indépendance que de nom.
Et sans  aucune préparation et instruction, la plupart de nos Etats ont acquis leurs indépendances avec quelques cadres universitaires comptés aux bouts de doigts et qui ne pouvaient pas à eux seuls couvrir tous les besoins en ressources humaines de jeunes Etats. Au travers de missionnaires et des agents coloniaux, les métropoles ont pu inféodés quelques leaders politiques mal renseignements qu’ils ont placé à la tête de jeunes Etats afin de leur servir de relais. La plupart de leaders nationalistes et consciencieux ont été éliminés toujours dans le but de préserver les intérêts des anciennes métropoles. Ceux qui ont pu résister ont été marginalisés et qualifiés de communistes. Et les plus soumis avaient au retour la garantie de leur sécurité et la stabilité de leur pouvoir. Ce qui a conduit au néocolonialisme et qui ne peut en aucun cas permettre au continent africain de se développer et assurer à nos populations le mieux être. FMI, Bank mondiales… tous sont des instruments au service de l’impérialisme mondial.
Tel un ordinateur doté d’un programme informatique, le continent africain se retrouve téléguidé à partir des anciennes puissances coloniales qui décident allégrement du devenir du peuple noir. Ainsi, aucune contestation ou rébellion à l’ordre politique établi n’est tolérée, mais toujours étouffée brutalement avec le concours de services des renseignements impérialistes. L’impérialisme mondial ne pouvant faire ménage avec le régime du respect des droits de l’homme, les leaders politiques de l’opposition et ceux de la société civile sont sous menace permanente, si pas contraints à l’exil pour épargner leur vie.
Kadhafi et Sarkozy
Tous les chefs d’Etat nationaliste et panafricains sont liquidés physiquement, et le dernier en date est bien le guide libyen, Mouamar El Kadhafi qui a été fait prisonnier de guerre, mais exécuté sous l’œil complice de forces impérialistes à cause de son nationalisme et de son panafricanisme. Et c’est dans cette même logique que se situent les deux tentatives de coups d’Etat dont la Guinée équatoriale a eu à faire face car, les forces impérialistes ne peuvent tolérer toutes ces avancées significatives enregistrées sous l’impulsion du gouvernement national de la Guinée équatoriale.
C’est bien pour toutes ces raisons que nous saluons la tenue du présent colloque de MALABO qui offre enfin aux peuples africains l’occasion idoine de se réapproprier de son destin et de faire bloc face au dicta de l’impérialisme mondiale.  Jamais nous n’accepterons de laisser encore assassiner ou déstabiliser nos prophètes qui sont nos leaders politiques nationalistes et panafricanistes. Le frère colonel, Mouammar El Kadhafi, sera le dernier que les forces impérialistes auront assassiné ; car désormais nous sommes tous débout et engagés comme un seul peuple pour dire non à l’assassinat de nos leaders. Si les dirigeants politiques sont corrompus, nous sociétés civiles africaines disons non à l’impérialisme mondial. Nous nous alignons derrière nos leaders politiques panafricanistes et qui sont nos prophètes.
le guide de la Jamariya lybienne

De nécessité d’un engagement fort des sociétés civiles africaines
Que de continuer à tenir de colloques et de séminaires type académique de la société civile africaineà travers l’Afrique, nous exhortons les participants au présent Colloque de MALABO de pousser notre engagement plus loin, en nous réappropriant l’héritage de nos pères du Panafricanisme moderne. Nous citons Kwame Nkrumah, le plus ardent défenseur du panafricanisme, Léopold Sédar Sengor, Du Bois, Patrice Emery Lumuba, Marcus Garvay, révérend Martin Luther King, Modibo Keïta (remplacement franc CFA par le franc malien), Barthélemy Boganda, Thomas Sankara qui avait le « courage de dire et l'intelligence de faire » dans l'intérêt du peuple, et cela quoi qu'il advienne, Félix-Roland Moumié, Sylvanus Olympio, Laurent Gbagbo, Mouamar El Kadhafi, Abdoulay Wade, Robert Mugabe. Beaucoup de nos pères du Panafricanisme africain ont été assassinés cruellement afin de semer la peur parmi notre population. Et le président Obiang Nguema Mbasogo reste le seul survivant de nos pères du Panafricansme moderne encore en fonction et qui continue à résister avec hardiesse et maestria aux forces négatives de l’impérialisme mondial.

Martin Luther King
Avec nos républiquettes actuelles africaines, jamais nous ne pouvons faire face à l’impérialisme mondial. Nous devrions oeuvrer pour faciliter l’avènement de cette grande masse géostratégique que sont LES ETATS D’AFRIQUE afin que désormais nous puissions parler d’une seule et unique voix à la nébuleuse COMMUNAUTE INTERNATIONALE.
Comme société civile africaine, nous incarnons les aspirations de notre peuple meurtri et clochardisé et n’avons pas du tout besoin de l’autorisation ou du quitus international pour nous assumer entant que peuple et nous affranchir du joug impérialiste.  Ayons le courage, chers camarades panélistes, de poser à MALABO lors du présent COLLOQUE, LES JALONS DES ETATS UNIS D’AFRIQUE. L’avenir de nos petits fils en dépend.















ANNEXE
Une plainte à la CPI ?
Face à la déclassifiassions des dossiers et ces preuves qui abondent en masse, la France pourrait encourir une condamnation à la CPI pour :
-          Rwanda 1994 (Favorise le régime génocidaire contre l'armée de Paul Kagame, aucune arrestation n'a été commise ou entrave dans le processus du génocide).
-          La guerre du Biafra de 1967 (utilisation d'avions estampillés avec le sigle de la Croix Rouge pour aller porter des armes à la région sécessionniste).
-          Massacre de Sétif en Algérie, le 8 mai 1945.
-          Génocide au Cameroun (massacre des Bamilékés, le 2 mars 1960).
-          L'empoisonnement du leader de la lutte pour l'indépendance du Cameroun, Félix- Roland Moumié en 1960.
-          Assassinat d'un opposant politique au Gabon, Robert Luong.
-          Opération Licorne en Côte d'Ivoire (2002 à aujourd'hui)
-          Opération Harmattan en 2011 en Libye 
89 coups d'états, 8 pour la première puissance africaine
Le Nigéria est le pays africain le plus secoué par les putschs, ils sont au nombre de 8 (1966 et 1975 à deux reprises, 1976, 1983, 1985, 1993).
La deuxième place est attribuée au Ghana, à la Centrafrique, la Mauritanie, le Soudan et les Comores pour avoir changé de régime par la force à 5 reprises.
S'en suit le groupe des pays ayant subi 4 coups d'État formés par le Burundi, l'Ouganda, le Congo, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau.
L'équilibre demeure fragile, car le dernier en date est de 2015 en Gambie, il appartient aux nouvelles générations de porter un combat qui a été trop de fois repoussé depuis 1945. L'Afrique est en attente d'un nouvel héros qui pourra briser ces chaînes une bonne fois pour toute.
Liste des présidents assassinés
1963 : Sylvanus Olympio, président de la rép. du Togo
1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la rép. du Nigeria
1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la rép. de Somalie
1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la rép. de Zanzibar
1975 : Richard Ratsimandrava, président de la rép. de Madagascar
1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la rép. du Tchad
1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la rép. du Nigeria
1977 : Marien Ngouabi, président de la rép. du Congo-Brazzaville
1977 : Teferi Bante, président de la rép. d'Éthiopie
1981 : Anouar el-Sadate, président de la rép. d'Égypte
1981 : William-Richard Tolbert, président de la rép. de Liberia
1987 : Thomas Sankara, président de la rép. de Burkina-Faso
1989 : Ahmed Abdallah, président de la rép. des Comores
1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la rép. de Liberia
1992 : Mohammed Boudiaf, président de la rép. d'Algérie
1993 : Melchior Ndadayé, président de la rép. du Burundi
1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la rép. du Burundi
1994 : Juvénal Habyarimana, président de la rép. du Rwanda
1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la rép. du Niger
2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la rép. du Congo-Kinshasa
2009 : João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau
2011 : Mouammar Kadhafi, président de la rep. du Libye




























RECOMMANDATIONS


Quel est le rôle des organisations de la société civile dans l’appropriation de la démocratie par les populations en Afrique?
Veille démocratique et citoyenne, Contre-pouvoir, Lutte contre la désinformation, Renforcement de capacités démocratiques et patriotiques, Mobilisation à l’engagement citoyen, à la citoyenneté,
Comment ces organisations de la société civile peuvent-elles s’insérer dans le dialogue politique en amont, pendant et en aval des processus électoraux en vue d’une vie politique apaisée?
S’imposer comme source crédible d’information, Intensifier ses campagnes de formation et d’information sur la citoyenneté et les devoirs et obligations civiques, réarmer spirituellement et moralement les masses populaires sur leur privilège de ‘’souverain primaire’’, s’approprier et vulgariser les lois et textes légaux y relatifs, éveiller la conscience patriotique et la primauté de la citoyenneté sur l’appartenance à toute organisation politique ou de la société civile, s’investir dans la campagne de la moralisation de la société, recenser dans la mesure du possible tous les cas de violations des droits de l’homme, d’assassinats politiques, de malversations financières, de corruptions, d’immoralité des acteurs politiques et autres et en faire une bank de données pour l’imposer lors de scrutins, battre campagne sur le bien fondé des acquis de la paix et l’alternance apaisée, créer une synergie continentale au niveau de sociétés civiles et parler désormais d’une seule voix,  intensifier la vulgarisation de la campagne sur la menace de l’impérialisme mondial et l’inféodation des élites locales, s’approprier la création des Etats Unis d’Afrique, version citoyenne,
Quelles passerelles établir entre les organisations de la société civile et les nouveaux mouvements sociaux de revendication démocratique?
Fédérer la lutte par le rapprochement,multiplier les canaux de communication et maintenir un dialogue permanent, identifier l’ennemi commun (impérialisme international, élites corrompues et les apparatchiks), battre ensemble de campagne sur l’éveil patriotique, 
Que peuvent faire les organisations de la société civile pour une meilleure inclusion et une participation accrue des femmes et des jeunes à la vie démocratique?
Intensifier les campagnes d’information, de sensibilisation et de conscientisation sur les droits, les devoirs et obligations civiques, susciter l’émulation par le rôle constructif  joué par les jeunes et les femmes sous d’autres cieux, multiplier les campagnes de sensibilisation et d’initiation à l’esprit d’entreprenariat afin de leur permettre d’acquérir une autonomie financière, mener de campagne de formation et de vulgarisation de la loi fondamentale et les textes légaux relatifs à la vie politique et au fonctionnement des institutions nationales, investir totalement les réseaux sociaux en occupant tous les espaces, organisation des actions de contestation à l’échelle continentale - rue (marche pacifique, sit-in, ) ; - opinion (pétition, recommandation (embousman), interpellation, montage cinématrophique sur de cas d’oppression de la population)


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