"Si l'ancien président de la RDC, Kabila, continue de s'immiscer dans le gouvernement et dans la politique, le Conseil de sécurité des Nations unies autorisera la création d'un tribunal pénal spécial pour la période allant de 1996 à 2019. Ce tribunal enquêtera sur les nombreuses violations graves des droits de l'homme commises par les régimes de la famille Kabila au cours de ces années, à commencer par le massacre de Tingi Tingi en 1996"
ANGLO CONGO .
Voilà au moins une information qui réconforte! Avec toute la souffrance que connaît le peuple congolais, est il normal que le clan politique Kabila bloque la machine politique et empêche à la RDC d'avoir un gouvernement de patriotes? Que viendront faire des assassins, des criminels, des bandits de grands chemins, de fossoyeurs, des antivaleurs... dans un gouvernement qui se veut réellement au service du peuple congolais! Dans l'intérêt de l'ex chef d'Etat Joseph Kabila, le FCC se devait d'afficher profil bas et laisser le nouveau chef d'Etat travailler dans l'intérêt du peuple congolais. Que de soumettre ces criminels, il y a lieu que Joseph Kabila privilégie un sang neuf dans les rangs du FCC et surtout pour faire partie de nouvelles institutions. Ces gens ont eu tout leur temps et les moyens matériels pour se mettre au service du peuple congolais, mais bien dommage car ils sont au service des forces du mal et oeuvrent pour leur seul petit ventre. Tous nos encouragements à Herman Cohen pour cette oeuvre utile.
Sur son compte Twitter officiel, Kasongo Mwema Yamba-Yamba, porte-parole du président Félix Tshisekedi a indiqué que le président de la République Démocratique du Congo a annoncé aux ambassadeurs de l'Union Européenne au cours d'un déjeuner partagé ce samedi, que le nom du Premier ministre était déjà connu et que sa nomination interviendra la semaine prochaine.
«Aux ambassadeurs des pays membres de l'Union européenne, le Président de la République a lancé : "Nous avons la fumée blanche". Les diplomates ont compris : "Le Premier ministre est trouvé." Rendez-vous la semaine prochaine ! » a écrit l'ancien présentateur des journaux à la Radio France Internationale et directeur de Tshondo TV.
Le porte-parole du président Félix Tshisekedi a également annoncé que la présidence de la République participera désormais aux déjeuners réguliers avec les diplomates Européens pour renforcer la coopération entre la RDC et l'Union Européenne.
"Des relations de proximité vont désormais caractériser le partenariat RDC Union européenne. Le président annonce la tenue régulière de déjeuners diplomatiques avec sa participation personnelle" a-t-il poursuivi.
Plus de cent jours après son investiture, le président Félix Tshisekedi menait son programme sans gouvernement, se contentant de recourir à un gouvernement intérimaire et à un programme d'urgence lancé pour 100 jours pour lancer les principaux axes de sa politique.
Le Premier ministre du premier gouvernement sous la présidence de Félix Tshisekedi doit provenir la majorité parlementaire, dominée par le Front Commun pour le Congo, FCC, dont l'ancien président Joseph Kabila est autorité morale.
Une nouvelle incursion des rebelles Adf a été signalée tôt le matin de ce vendredi 18 mai à Beni. Le fait s'est passé à Kelewe, un village qui se situe entre le Point Kilométrique 17 et 20 sur l'axe Mbau-Kamango en territoire de Beni où ces rebelles ont surpris les habitants dans leurs champs.
Cinq morts dont 4 hommes et une femme et deux portés disparus (un homme et une femme). Selon la société civile locale, l'armée loyaliste qui est intervenue un peu plus tard a été alertée par trois rescapés qui se sont échappés des mains des rebelles.
Noella Muliwavyo, la présidente de la société civile du territoire de Beni denonce les cas de tueries des civiles en répétition dans la chefferie de Watalinga et la circulation dans la quiétude des rebelles ADF dans cette partie du territoire de Beni.
"Nous sommes entrain d'enregistrer des cas de morts des civiles à partir de la chefferie de Watalinga et même les ADF sont entrain de déambuler bonnement sans être effrayé parce qu'ils ont vu que notre armé a été réticente et n'attaque qu'on défensive et voilà que nous population nous sommes exposées aux violences" a-t-elle dénoncé à Politico.cd
Le TP Mazembe a remporté la 24e édition de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) en battant samedi 18 mai dans son stade de la commune de Kamalondo à Lubumbashi la formation kinoise du FC Renaissance du Congo sur le score de 3 buts à 0.
Renaissance a tenu bon et même menacé par intermittence Mazembe jusqu’à cette balle arrêtée et bien exploitée de la tête dans la surface du gardien Christian Koffi Kouame à 45e minute : 1-0, c’est le score à la mi-temps.
Le président intérimaire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean marc Kabund a Kabund, a nommé samedi 18 mai Augustin Kabuya secrétaire général du parti.
Augustin Kabuya remplace à ce poste Jean marc Kabund, qui avait été désigné comme président intérimaire du parti à la suite de l’élection de Félix Antoine Tshisekedi à la présidence de la République.
La présidente de la République fédérale démocratique de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, est arrivée à Kinshasa samedi 18 mai à la mi-journée pour une visite de travail en RDC.
Trois prisonniers, condamnés à mort pour vol à main armée, se sont évadés vendredi 17 mai de la prison centrale de Kalemie (Tanganyika)
Avant de s’enfuir, ils ont tiré une grenade contre la grande porte de la prison. L’explosion de cet engin a grièvement blessé trois personnes : une surveillante, un élément de la PNC et une visiteuse, qui ont été admis en soins intensifs à l’hôpital.
La communauté banyindu du territoire d’Uvira menace de boycotter tout dialogue intercommunautaire avec la communauté banyamulenge si rien n’est fait pour arrêter le seigneur de guerre Semahungure, commandant du groupe armé Gumino. Elle exige qu’il soit arrêté pour répondre devant la justice de ses actes des tortures ayant entrainé la mort d’un chef local Munyindu le 4 mai dernier. Les représentants de deux communautés ont été reçus vendredi 17 mai par la MONUSCO pour la médiation.
Les députés provinciaux ont déclaré le procureur général près la cour d’appel de Mbandaka indésirable. Ils ont voté mercredi 17 mai une recommandation au gouverneur de l’Equateur, afin d’expulser ce haut magistrat, considéré dangereux dans la province. Mais, celui-ci dit agir en toute légalité et va poursuivre sans désemparer l’audition des quatre députés provinciaux cités dans le dossier de corruption lors de dernières sénatoriales.
La Ligue des jeunes pour la renaissance du Congo (LYREC), une plate-forme qui rassemble les organisations citoyennes pour la gouvernance publique en RDC, a amorcé jeudi 17 mai une campagne de sensibilisation des jeunes à accompagner le processus électoral jusqu’à son aboutissement par la tenue d’élections locales, municipales et urbaines.
L'Eglise du Christ au Congo (ECC) suspend sa participation à la Commission d'intégrité et médiation électorale (CIME), créée en 2014 pour notamment gérer les tensions électorales par la médiation. L’ECC, qui a fait cette déclaration vendredi 17 mai, reproche à la CIME d’outrepasser ses compétences en prenant des décisions et orientations en lieu et place de la plate-forme ‘’Confessions religieuses’’.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs, Huang Xia, s’est rendu vendredi 17 mai à Kiwanja en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Sur place, il a émis le vœu de voir la communauté internationale se mobiliser pour des actions de stabilisation de cette région, où les forces onusiennes travaillent dans de conditions difficiles pour le maintien de la paix.
Clôture mercredi dernier à Kinshasa, du séminaire des gouverneurs des provinces nouvellement élus. Les séminaristes ont recommandé au chef de l'Etat notamment de confier les fonds d'investissements aux provinces.
Amnesty International demande au Président Félix-Antoine Tshisekedi de « veiller à ce qu’il n’y ait pas de place dans son gouvernement pour des personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains.
Les habitants de Bunyakiri en territoire de Kalehe sont inquiets de la présence des éléments des FDLR dans leur milieu.
La société civile locale parlent d’un mouvement des ex-combattants rwandais depuis le mois de janvier en provenance du territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Un autre groupe des FDLR est venu de Mwenga et s’est installé dans le même territoire de Kalehe, selon la même source.
Le ministre intérimaire de la Défense nationale et des anciens combattants Michel Bobongo a lancé ce vendredi 17 mai à Kinshasa la campagne de sensibilisation et de dépistage du cancer de sein et du col de l'utérus du personnel féminin de l’armée et de la police.
Ce programme a été initié par la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila dans le cadre de la journée des Forces armées de la RDC sous le thème « Femmes militaires/policières et Santé ».
Certaines victimes de l’opération visant à démanteler les marchés pirates installés le long des artères de la ville de Kinshasa dénoncent la brutalité avec laquelle la police commise à cette opération, lancée depuis la semaine passée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, l'exécute.
Par cette opération, le nouveau patron de l’Hôtel de ville veut rendre salubre la capitale.
Quatre personnes sont mortes en détention à la prison centrale de Matadi au Kongo-Central depuis le début de ce mois de mai, a annoncé vendredi 17 mai la société civile locale. Ces décès survenus respectivement les 6, 9 et 13 mai sont consécutifs à un manque des soins de santé adéquats et à la sous-alimentation principalement, selon la même source.
La prison centrale de Matadi a déjà enregistré plus de 20 morts depuis janvier 2019. Elle compte à ce jour 750 pensionnaires pour une capacité d’accueil de 150 détenus.
"Nous avons vécu un processus électoral difficile, il va falloir en tirer des leçons", a déclaré le chef de mission de la Synergie des missions d'observation citoyenne des élections en RDC (Symocel), Abraham Djamba lors de la publication du rapport final de la mission d’observation électorale jeudi 16 mai 2019.
Dix-neuf nouveaux corps sans vie ont été ramassés jeudi et vendredi matin à Tara et dans les localités voisines de Songa, Moya 1 et 2, dans le groupement de Do au bord du lac Albert.
Le chef de la chefferie de Bahema Nord indique qu'il s'agit des personnes tuées lors de l'attaque menée par des assaillants, dont l'identité demeure inconnue, dans cette entité le mercredi dernier.
La société civile parle de son côté d’un massacre contre des populations lacustres et exige des enquêtes.
Le chef d’État-major général-adjoint des FARDC chargé des opérations et renseignements, le lieutenant-général Gabriel Amisi, est en mission d’évaluation et de sensibilisation des unités du secteur opérationnel des FARDC basées dans cette région.
Il va également s’imprégner de la situation sécuritaire sur place, précise le chef de Département du service de la communication de l’armée, le major Jerry Gbelo.
Les familles des victimes de l’accident provoqué par l’effondrement du silo de la Société FAB Congo au mois d’août 2018 veulent être indemnisées conformément à l’accord conclu avec cette entreprise en novembre de la même année.
Jeudi 16 mai, ces familles avaient organisé un sit-in devant le siège de cette entreprise pour rappeler les promesses que FAB-Congo leur avait faites.
Six officiers supérieurs de l'armée congolaise mis à la retraite en 2003 ont reçu des enveloppes, vendredi 17 mai, des mains du chef de l’État congolais Félix Tshisekedi comme symbole des allocations de fin de leur fin de carrière. Ces officiers constituent l'échantillon d'un ensemble de 267 militaires retraités en 2003 qui vont tous percevoir ces allocations.
Dans le cadre de la dynamique des réformes destinées à améliorer le climat des affaires en vue de simplifier la procédure de création d’entreprises, le gouvernement a mis en place le guichet unique de création d’entreprises. Ce guichet épargne l'opérateur économique désireux de créer son entreprise des multiples démarches administratives et leurs coûts exorbitants.
Engagement citoyen pour le changement (ECCHA) plaide pour la libération de certains prisonniers militaires détenus pour des faits politiques et assimilés, dont le colonel John Tshibangu, Eddy Kapend et le groupe de Kamuina Nsapu. Intervenant vendredi 17 mai sur Radio Okapi, le coordonnateur de ce mouvement citoyen, Ben Luendu, a déploré « la politique de deux poids, deux mesures » dans la mise en œuvre de la grâce présidentielle.
Les dernières élections tenues en RDC continuent de susciter réactions et commentaires. Les médias congolais s'attardent ce matin sur le rapport final d'observation des élections effectuée par la Symocel.
Le nouvel envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, est arrivé à Goma au Nord-Kivu, jeudi 16 mai. Lors de sa première visite dans cette partie du pays, il a indiqué que l’Est de la RDC est la clé de la stabilité de la Région des Grands Lacs.
Monument érigé au Rond-point FORESCOM en l’honneur de tous les militaires ayant versé leur sang pour la Nation, inauguré par Joseph Kabila vendredi 28/07/2017. Radio Okapi/Ph. Blaise Shindani.
Anciennement célébrée comme fête de la libération en référence à l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), coalition rebelle qui avait fait chuter le maréchal Mobutu, les Congolais célébreront désormais chaque 17 mai "la révolution et les Forces armées de la RDC (FARDC)", selon un communiqué du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Prévoyance sociale, Lambert Matuku Memas.
La journée est par ailleurs maintenue « chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national ».
A cette occasion, l’armée annonce que le gouvernement va procéder à la paie des allocations de fin de carrière des militaires qui avaient été admis à la retraite en 2003.
« Depuis plus d’une vingtaine d’années, les militaires qui avaient été admis à la retraite en 2003, qui attendaient leurs allocations de fin de carrière vont être payés. Pas tous évidemment mais un échantillon, ouvrant ainsi la voie à tous ceux qui avaient été admis à la retraite », a affirmé le porte-parole des FARDC, le général Kasonga.
Il indique par ailleurs qu'une cérémonie de dépôt des gerbes de fleurs aura lieu au mémorial du soldat congolais à la place Forescom à Kinshasa.
Parmi les activités retenues figure aussi le dépistage volontaire du cancer du sein et du col de l’utérus au camp Lieutenant-colonel Kokolo, à l’intention du personnel féminin de l’armée et de la Police nationale congolaise (PNC).
Le 17 mai 1997, les soldats de l’AFDL communément faisaient leur entrée triomphale à Kinshasa après sept mois de guerre partie de l'est de la RDC. Cet événement mettait ainsi fin à 32 ans de règne du Maréchal Mobutu.
Laurent-Désiré Kabila devenait alors président de la République. Il sera assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau à Kinshasa. Son fils Joseph Kabila qui lui a succédé à partir du 26 janvier 2001 restera au pouvoir jusqu’au 24 janvier 2019, date de l’installation de l’actuel président, Félix-Antoine Tshisekedi.
En séjour au Maroc, Mohammed Mejbar a été rappelé à Yaoundé pour être auditionné par des enquêteurs de la PJ et de le DGRE dans le cadre d’un scandale qui secoue actuellement l’établissement financier
Principal acheteur de gaz naturel auprès de Victoria Oil and Gas , Eneo a stimulé la production de cette dernière avec la reprise de ses achats en décembre 2018.
"Je remercie mon Dieu pour mon retour", lance Moïse Katumbi à sa descente d'avion. Vêtu en blanc et portant un drapeau de la RDC au cou, l'opposant congolais retrouve la terre de ses ancêtres en homme de paix. Exilé du pays trois ans durant, l’ex gouverneur du Katanga, bénéficiaire des mesures de décrispation politique, est rentré pour consoler le peuple congolais, d’après ses propres mots.
" Je reviens pour la paix et la réconciliation dans notre pays et surtout pour défendre les intérêts du peuple congolais et défendre notre constitution. Je reviens pour voir mes frères qui ont trop souffert. Le plus important pour moi c’est la population congolaise”, a-t-il déclaré devant la presse.
Empêché de se représenter aux élections de décembre 2018, le président d’ensemble pour le changement et coordonnateur de la plateforme LAMUKA, prévoit une tournée à travers le pays dans les prochains jours.
“La vérité c’est comme l’huile qu’on veut noyer, elle finit toujours par triompher. La vérité est têtue, je n’ai rien fait. Je reviens chez moi, je suis chez moi et je dis merci aux autorités qui m’ont remis le passeport”, a signifié Katumbi.
Pour accueillir Moise Katumbi, ses partisans sont vêtus en blanc pour certains et d’autres tenant des mouchoirs blancs en signe de paix et scandant des chansons à sa gloire. Le semaine dernière, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga avait exprimé sa détermination à défendre la constitution. Ce lundi, il a encore clamé son innocence dans ses ennuis judiciaires.
Pour l’heure, Moise Katumbi reste bloqué dans la masse, difficile donc de se frayer un passage au regard de la foule. Le cortège avance à pas de tortue.
JEAN YVES LE DRIAN SUR L"ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN RDC :
"IL Y A EU UNE VRAIE ÉLECTION DÉMOCRATIQUE ,JE LA CONSTATE AVEC PLAISIR, IL Y A EU UNE VRAIE ÉLECTION DÉMOCRATIQUE VALIDÉE PAR LA COUR CONSTITUTIONNELLE ET L'UNION AFRICAINE "
ANGLO CONGO .
JEAN YVES LE DRIAN N'A FAIT QUE RETABLIR LA SEULE VERITE DES URNES EN RDC ! Peuple congolais, en dépit de tous les ragots racontés distillés sur les dernières présidentielles en RDC ayant donné le président Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi président élu, l'évidence est que l'Udps demeure le 1er parti politique de la RDC et le plus populaire quant à l’encrage populaire. Quoi de plus normal que son président remporte les présidentielles! L'alliance avec le FCC n'avait pour seul seul objectif que d'éviter que la CENI ne détruise les bulletins en faveur du président Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. N'oubliez surtout pas qu'à l'Est de la RDC, on avait retrouvé de milliers de bulletins de vote de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi jetés dans de rivières!.Que Jean Yves Le Drian le reconnaisse aujourd'hui n'est pas une surprise. L'ex président Joseph Kabila avait besoin de se protéger avec sa famille
"Je remercie mon Dieu pour mon retour", lance Moïse Katumbi à sa descente d'avion. Vêtu en blanc et portant un drapeau de la RDC au cou, l'opposant congolais retrouve la terre de ses ancêtres en homme de paix. Exilé du pays trois ans durant, l’ex gouverneur du Katanga, bénéficiaire des mesures de décrispation politique, est rentré pour consoler le peuple congolais, d’après ses propres mots.
" Je reviens pour la paix et la réconciliation dans notre pays et surtout pour défendre les intérêts du peuple congolais et défendre notre constitution. Je reviens pour voir mes frères qui ont trop souffert. Le plus important pour moi c’est la population congolaise”, a-t-il déclaré devant la presse.
Empêché de se représenter aux élections de décembre 2018, le président d’ensemble pour le changement et coordonnateur de la plateforme LAMUKA, prévoit une tournée à travers le pays dans les prochains jours.
“La vérité c’est comme l’huile qu’on veut noyer, elle finit toujours par triompher. La vérité est têtue, je n’ai rien fait. Je reviens chez moi, je suis chez moi et je dis merci aux autorités qui m’ont remis le passeport”, a signifié Katumbi.
Pour accueillir Moise Katumbi, ses partisans sont vêtus en blanc pour certains et d’autres tenant des mouchoirs blancs en signe de paix et scandant des chansons à sa gloire. Le semaine dernière, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga avait exprimé sa détermination à défendre la constitution. Ce lundi, il a encore clamé son innocence dans ses ennuis judiciaires.
Pour l’heure, Moise Katumbi reste bloqué dans la masse, difficile donc de se frayer un passage au regard de la foule. Le cortège avance à pas de tortue.
Le Premier ministre congolais Bruno Tshibala vient de rendre sa démission, annonce la télévision publique nationale.
La nouvelle a d'abord été annoncée via un communiqué de la présidence congolaise. Le document parvenu à POLITICO.CD annonce en outre la lecture de l'ordonnance nommant le nouveau Premier ministre dans les prochaines heures.
Bruno Tshibala a été nommé Premier ministre en avril 2017 à la suite d'un accord conclu entre l'ancien Joseph Kabila et l'opposition. Il démissionne conformément aux élections du 30 décembre dernier, qui appellent à l'installation d'un nouveau gouvernement depuis l'arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir.
Moise Katumbi vient d’atterrir à Lubumbashi il y a quelques instants. L’opposant congolais vient de l’Europe via l’Afrique du Sud où il a fait escale. Dans son jet privé, le président d’ensemble pour le changement s’est fait accompagner en plus de sa femme Carine Katumbi, de ses proches collaborateurs dont Olivier Kamitatu et Salomon Kalonda Idi.
Après son accueil par un comité restreint des personnalités de sa plateforme, Moise Katumbi a passé quelques minutes dans le salon VIP avant de sortir de l’aéroport.
RDC : Félix Tshisekedi en terrain miné au milieu des chefs militaires nommés par Joseph Kabila
Avec l’armée, Félix Tshisekedi marche sur des œufs. Ses chefs, puissants et redoutés, ont tous été nommés par son prédécesseur, mais il n’a d’autre choix que de composer avec eux.
Lorsque la nuit tombe sur le mont Ngaliema et que les derniers fonctionnaires de la présidence regagnent leurs quartiers, Félix Tshisekedi n’a plus comme compagnie que les militaires de la garde républicaine. Leur base, le camp Tshatshi, n’est qu’à un jet de pierre de sa résidence de la cité de l’Union africaine (UA).
Cette présence, dans la nuit kinoise, est-elle de nature à le rassurer ? Ou lui rappelle-t-elle l’influence de son prédécesseur, Joseph Kabila, à qui cette unité semblait dévouée corps et âme il y a encore quelques mois ? Leur commandant, en tout cas, n’a pas changé. Il s’agit toujours d’Ilunga Kampete, nommé en 2014. Ce général de brigade connaît Kabila depuis plus de vingt ans. Ensemble, ils ont vécu l’épreuve du feu à Pweto, en 2000, alors que Laurent-Désiré Kabila était encore au pouvoir et que son fils était un jeune général-major. Peut-on se défaire de pareille
RDC : Félix Tshisekedi et Joseph Kabila, un mariage de raison
Tout paraissait devoir les opposer, mais voilà cent jours que Félix Tshisekedi et Joseph Kabila cohabitent. Difficile de dire qui, du président ou de son prédécesseur, est le vrai patron. Mais entre les deux hommes l’entente est cordiale. Du moins pour le moment.
Les bons jours, il faut une heure et demi de route pour franchir la cinquantaine de kilomètres d’avenues embouteillées qui séparent la cité de l’Union africaine (UA) de la ferme de Kingakati. La résidence du nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi, et celle de Joseph Kabila, son prédécesseur, sont situées de part et d’autre de la capitale congolaise, mais le fossé n’a rien d’insurmontable pour l’instant.
Depuis la cérémonie de passation de pouvoir, le 24 janvier, les deux têtes du nouveau pouvoir congolais (Kabila demeure le chef de la majorité parlementaire) se sont officiellement rencontrées à trois reprises : deux fois à la cité de l’UA, une autre à Kingakati. Et au moins autant loin des caméras, comme dans l’après-midi du dimanche 5 mai, à la cité de l’UA. Comme s’il fallait dissimuler à leurs militants respectifs, qui se détestent cordialement depuis près de vingt ans, une entente bien meilleure que prévue.
RDC : Félix Tshisekedi, 100 jours sans faire oublier Joseph Kabila
La rupture n'a pas eu lieu. Félix Tshisekedi a franchi dimanche la barre symbolique des 100 jours à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), sans parvenir à sortir de l’ombre de son prédécesseur Joseph Kabila, qui continue à avoir la mainmise sur de larges pans du pouvoir.
C’est un cap plus symbolique que fatidique que Félix Tshisekedi a franchi ce dimanche 5 mai. Cent jours après avoir été investi président de la République, il peut se targuer d’avoir très largement participé à une décrispation politique.
Son bilan reste cependant entaché par l’emprise du Front commun pour le Congo (FCC, coalition de Joseph Kabila) qui détient la majorité dans les assemblées législatives, entretenant le débat sur le « président réel » qui agite une opinion publique qui s’interroge sur qui, de Félix Tshisekedi ou de l’ex-chef de l’État, est effectivement aux commandes du pays.
Selon nos informations, Kalev Mutond, l’ancien chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR) de Joseph Kabila, visait notamment l’opposant et homme d’affaires Moïse Katumbi dans son communiqué publié le 8 mai. Mais pas seulement.
Kalev Mutond, l’ancien chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR) de Joseph Kabila, a publié, le 8 mai, un communiqué menaçant, de manière à peine voilée, « [ses] anciens camarades [qui étalent] sur la place publique, avec arrogance et haine, leur traîtrise à l’endroit de celui grâce à qui […] ils ont pu faire quelque chemin ».
RDC : de retour à Kinshasa, Sindika Dokolo va rencontrer Félix Tshisekedi
L'homme d'affaires et beau-fils de l'ancien président angolais José Eduardo dos Santos, Sindika Dokolo est rentré à Kinshasa mardi. Il affirme être rentré pour « accompagner le changement ». Une rencontre avec le nouveau président de la République « est prévue ce jeudi ou dans les prochains jours », affirment ses proches.
« Finalement à Kinshasa, parmi les miens, mes compagnons de lutte, Congolais(es) Debout ! C’est une grande fierté d’appartenir à un groupe de compatriotes courageux, déterminés, engagés pour la cause nationale ». Sindika Dokolo, rentré à Kinshasa dans la nuit de mardi à mercredi, ne cachait pas sa joie, hier, sur les réseaux sociaux.
L’hommes d’affaires, qui vivait en exil depuis 2014, est rentré à Kinshasa dans la nuit de mardi à mercredi. « Un exil forcé, Sindika Donkolo a été persécuté par le régime de Kabila », insiste Herve Diakiesse, porte-parole du mouvement citoyen Les Congolais debout (LCD), que Dokolo a créé en août 2017, depuis l’étranger, pour tenter de contrer le maintien de Joseph Kabila au pouvoir et exiger l’organisation des élections.
Une rencontre avec Félix Tshisekedi
Le retour de Sindika Dokolo va « permettre à son mouvement de redéfinir sa stratégie au regard de la situation actuelle », a précisé à Jeune Afrique Cédric Mala, coordonnateur du mouvement qui a lui-même passé 16 années en exil. Il a par ailleurs annoncé « la tenue prochaine d’un congrès » de LCD. Selon l’entourage de l’homme d’affaires, une rencontre entre ce dernier et le président Félix Tshisekedi « est prévue ce jeudi, ou, à défaut, dans les prochains jours ».
NOUS DEVONS NOUS ADAPTER À LA SITUATION, POUR MIEUX AIDER ET CONSEILLER LA POPULATION
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« Notre mouvement ne change pas de vision. Le congrès que nous allons bientôt tenir nous permettra de définir les nouvelles lignes directrices », détaille Cédric Mala. « Aujourd’hui, Joseph Kabila n’est plus président, mais son système reste présent. Nous devons nous adapter à la situation, pour mieux aider et conseiller la population ».
Sindika Dokolo a plusieurs fois déclaré que sa priorité, une fois de retour dans son pays, serait de relancer la banque crée par son père, Augustin Dokolo Sanu, lui aussi connu pour être un grand collectionneur d’art, qui fut le premier Africain à créer une banque dans les 1970, sous l’ère Mobutu.
Époux d’Isabel dos Santos, qualifiée de « femme la plus riche d’Afrique » et désormais aux prises avec plusieurs affaires judiciaires, Sindika Dokolo est par ailleurs le gendre de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos.
RDC : Moïse Katumbi accueilli par une foule en liesse à Lubumbashi
Après trois ans d'exil, l'opposant Moïse Katumbi est rentré en RDC. Son avion s’est posé dans son fief de Lubumbashi, où plusieurs milliers de personnes l’ont accueilli et où il doit tenir un meeting lundi soir.
Tout de blanc vêtu, arborant un large sourire, celui que l’on surnomme ici « le Chairman » est bel et bien de retour dans son fief de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dont il fut le gouverneur lorsqu’elle était encore le Katanga. Son jet privé s’est posé à 11 h45 locales à l’aéroport international de Luano, où l’attendaient plusieurs responsables de la coalition Lamuka – dont il est le coordinateur pour quelques semaines encore. Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Jean-Pierre Bemba et Freddy Matungulu, les ténors de la coalition, se sont fait représenter.
À bord d’un Falcon 7X parti dans la matinée de Lusaka, en Zambie, Moïse Katumbi a fait le voyage accompagné par ses fidèles : Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole du leader d’Ensemble pour le Changement ; Francis Kalombo, ancien chef de la ligue des jeunes du PPRD, le parti de Joseph Kabila, qui a pris le chemin de l’exil en même temps que lui, en 2015 ; le Sud-Africain Kenneth McLeod, associé de toujours au sein de la Mining Company Katanga (MCK) ou encore le Français François Hurstel, patron de Concerto – cabinet de relations publiques – et conseiller de Moïse Katumbi.
LA VÉRITÉ, C’EST COMME L’HUILE QUE L’ON VEUT NOYER MAIS QUI FINIT TOUJOURS PAR TRIOMPHER
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« La vérité, c’est comme l’huile que l’on veut noyer mais qui finit toujours par triompher », a lancé Moïse Katumbi à sa descente d’avion, alors que ses partisans, agitant des mouchoirs blancs, et les nombreux journalistes présents prenaient d’assaut le tarmac. « Je suis dans la joie ! Papa est là », a lancé l’un des fils de l’opposant, pris dans la cohue au pied de l’avion.
« Quatre ans après, c’est la joie. L’exil, ce n’est pas facile », a lâché pour sa part Francis Kalombo. « Nous remercions le peuple congolais pour la lutte. Nos pensées [vont] à ceux qui ont perdu la vie pour que la situation change », a-t-il ajouté.
Ferveur populaire à Lubumbashi
Dès les premières heures de la matinée, des milliers de personnes avaient convergé vers l’aéroport de Lubumbashi. Une foule compacte a descendu le boulevard M’siri en brandissant des dizaines de drapeaux aux couleurs des alliés politiques de l’ancien gouverneur du Katanga.
Suer place, la ferveur est palpable. Le visage de Moïse Katumbi figure partout, le long des axes principaux de la capitale minière de la RDC. Sur des t-shirts, des banderoles… Les militants de l’Union des nationalistes fédéralistes du Congo (Unafec, de Gabriel Kyungu), du Parti national pour la démocratie et le développement (PND, de Salomon Idi) ou encore de l’Union nationale de démocrates fédéralistes (Unadef, de Christian Mwando) étaient présents en nombre pour saluer le retour de l’opposant, après trois années d’exil.
Avant de regagner la RDC, Moïse Katumbi avait pris le temps d’une rapide tournée en Afrique de l’Est, passant saluer les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, angolais João Lourenço et namibien Hage Geingob.
Main tendue à Félix Tshisekedi
En août 2018, Moïse Katumbi avait plusieurs fois tenté de rentrer en RDC, par terre ou par air. En vain. Mais depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, les signaux de décrispation politique se sont multipliés. Plusieurs prisonniers politiques ont ainsi été libérés, parmi lesquels Franck Diongo, Eugène Diomi Ndongala et Firmin Yangambi.
La porte a également été rouverte aux exilés politiques. L’homme d’affaires et collectionneur Sindika Dokolo est d’ores et déjà rentré en RDC. Antipas Mbusa Nyamwissi, un autre opposant farouche à Joseph Kabila, a de son côté annoncé son prochain retour au pays. Celui de Jean-Pierre Bemba est aussi prévu dans les semaines à venir.
Si Moïse Katumbi est toujours membre de la coalition Lamuka, qui avait soutenu la candidature de Martin Fayulu à la présidentielle, ses dernières prises de parole se sont faites beaucoup plus conciliantes vis-à-vis de Félix Tshisekedi que celle du candidat malheureux à la présidentielle. Là où Fayulu continue de mener son combat pour « la vérité des urnes » et revendique toujours la victoire, Katumbi a ainsi salué « des choses positives que Félix Tshisekedi est en train de faire, par exemple la liberté d’expression dans notre pays, la libération des prisonniers politiques. »