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L'Afrique, continent d'États en perdition selon Foreign Policy | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Un soldat somalien devant une voiture piégée, le 14 décembre 2012 à Mogadiscio.Un soldat somalien devant une voiture piégée, le 14 décembre 2012 à Mogadiscio. © AFP
Le classement 2013 des Failed States (États défaillants), publié annuellement par le magazine américain Foreign Policy et l'organisation indépendante Fund for peace (Fonds pour la paix), est accablant pour l'Afrique. Une fois encore, cinq États africains occupent les cinq premières places de ce classement peu flatteur, dominé pour la sixième année consécutive par la Somalie.
Les années passent mais le classement des Failed States, lui, ne change pas. Ou alors très peu... Codirigé par l'organisation indépendante américaine Fund for Peace et le magazine Foreign Policy, cette nomenclature reconnue dresse tous les ans une radioscopie mondiale des États en déliquescence. Publié le 24 juin, le cru 2013 est une nouvelle fois largement défavorable à l'Afrique.
La quasi totalité des pays africains est classée dans la catégorie « critique », la pire de l'échelle, graduée de un à cinq (« critique », « en danger », « en balance », « stable », « très stable ») . Seuls quelques États, notamment ceux du Maghreb et ceux de la pointe australe du continent, se consolent péniblement en se hissant dans les sections « en danger » ou « en balance ».
La Somalie, "championne" depuis six ans
Certains pays africains ne quittent pas le haut du classement depuis plusieurs années. Ainsi, la Somalie se classe (encore) première pour la sixième année consécutive. De leur côté, la République démocratique du Congo (RDC), les deux Soudans ou encore le Tchad se partagent régulièrement le triste podium des États en perdition. La Centrafrique, le Zimbabwe, la Côte d'Ivoire et la Guinée ne sont généralement pas très loin.
Plus globalement, mais surtout plus inquiétant pour le continent, cela fait deux années de suite que 15 pays africains occupent les 20 premières places de ce classement. Contre 14 en 2011 et 12 en 2010...
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Benjamin Roger 


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DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »

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DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »

La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».
La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.
Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.
En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.
En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».
En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.
Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :

1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;
2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.
Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste. 
En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.

Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.

Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.

Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.

D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.

Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.

Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa le 30/06/2013

Vérité et Justice pour le Congo,
Le peuple d’abord.

Marc Mawete,
Porte-Parole a.i
MPP

Newsletter 7sur7.cd du 03/07/2013

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RDC : vers un troisième mandat pour Joseph Kabila en 2016 ?



Le président congolais Joseph Kabila, qui arrive à la fin de son mandat en 2016, ne pourra pas se représenter à la prochaine présidentielle... à moins que la Constitution du pays ne soit modifiée. Une éventualité qu'esquissait récemment dans un livre l'un des proches du chef de l'État, Évariste Boshab. Mais de leur côté, les évêques, l’opposition politique et diverses associations tirent la sonnette d’alarme.Lire la suite

L’oral du GOUV’ devant la représentation provinciale - Bakata Katanga : Katumbi dénonce des complicités internes



Le 30 juin est passé sans catastrophe à Lubumbashi et dans les autres villes du Katanga. Moïse Katumbi l’avait annoncé, les faits lui donnent raison. En effet, l’opinion publique attendait un procès en règle contre le Gouverneur du Katanga devant l’Assemblée provinciale, à l’image de la messe noire dite en sa défaveur au Sénat il y a quelques semaines à Kinshasa.Lire la suite

DROIT DE REPONSE: Jean-Lucien Bussa donne sa version



Monsieur le Directeur,
J’ai lu non sans surprise dans votre publication du 28 juin 2013 l’article sous-titre de : «Sale temps pour Jean-Lucien Bussa». Après l’avoir parcouru, je voudrais préciser que votre journal a malheureusement fait le relais des faits qui n’existent que dans l’esprit de ceux qui se servent de la presse pour régler des comptes à leurs adversaires politiques et/ou l’instrumentalisent pour se faire une publicité à moindre frais lorsqu’ils sont conscients d’être en perte de vitesse.Lire la suite

Guerre de l’Est de la RDC - Le vrai message d’Obama à Kabila



Délivré il y a quarante-huit heures à partir de la Tanzanie où il séjournait dans le cadre de sa brève tournée africaine, le message du président américain, Barack Obama, à son homologue congolais Joseph Kabila, n’en continue pas moins d’être commenté en sens divers. Pour d’aucuns, il s’agit d’une énième mise en garde au Rwanda et à l’Ouganda, les deux voisins reconnus sponsors des « forces négatives »,Lire la suite

Renforcement des mesures carcérales - Forte agitation hier à la Prison centrale de Makala



Des tirs nourris d’armes à feu ont été entendus hier matin, et aussi dans la soirée, à la Prison centrale de Makala, semant la panique dans tout le périmètre et même dans les quartiers environnants. Vérification faite, l’on a appris que des pensionnaires de ce centre de détention seraient mécontents du renforcement des mesures carcérales décidées par le nouveau directeur de la Prison:Lire la suite

Le film « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ? » interdit au Cameroun



En compétition officielle au festival Ecrans Noirs de Yaoundé (Cameroun) qui se déroule actuellement du 29 juin au 6 juillet 2013, le film « L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ?» vient d’être interdit de projection par le gouvernement camerounais. A en croire son auteur, le Belge Thierry Michel, cette décision serait prise sur demande expresse des autorités congolaises.
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Le vendre mou des prisons congolaises



Il ne se passe pas une semaine sans que l’on apprenne qu’une prison de telle ou telle vielle de la République est attaquée par des hommes en armes et parfois en tenue pour libérer de force un groupe des prisonniers. De tels évènements n’avaient jamais été vécus ni à l’époque coloniale, ni pendant la première et la deuxième République.Lire la suite

Prise de position de l’Opposition face aux Concertations nationales - Le danger d’un Sun City bis refait surface !



Le Gouvernement l’a rappelé sans relâcher à la classe politique congolaise : les Concertations nationales promises par le Chef de l’Etat hier et concrétisées aujourd’hui n’étaient nullement à confondre avec un nouveau Dialogue intercongolais.
Avec l’engagement qu’on lui reconnaît, le ministre de la Communication et Médias, le sémillant Lambert Mende a pris tout le temps nécessaire pour expliquer les véritables enjeux de l’heure. Les événements lui donnent hélas raison.Lire la suite

La décentralisation ou l’ombre de l’implosion de la RDC

Les pièges se multiplient

L’échafaudage des théories erronées se multiplie en Occident sur l’avenir de la République démocratique du Congo comme Etat dans ses 2.345.000 km². Chacun y va de son analyse, changeant constamment d’approche, en y ajoutant des subtiles améliorations en vue d’aboutir à une seule finalité : l’implosion de la RDC. Le processus d’une décentralisation soutenue à bras-le-corps par des partenaires au développement rentre dans cette stratégie. Lire la suite

Politique du ventre, trahison d’un clerc, servilisme et déconfiture intellectuelle ?

A propos d’une énième révision de la Constitution en RDC et du livre d’Evariste BOSHAB

Evariste BOSHAB, professeur ordinaire à la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et Secrétaire général du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), vient de publier un livre de 440 pages intitulé « Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la nation» sorti des éditions Larcier en Belgique.Lire la suite

Concertations nationales : l’Opposition politique réclame une « amnistie » et la « libération des prisonniers politiques »

L’Opposition politique en RD Congo recommande au président Joseph Kabila de lancer des « signaux de décrispation », tels que « libérer les prisonniers politiques » et « décider l’amnistie » avant la tenue des concertations nationales.
Elle dit s’être réunie lundi 01 juillet à Kinshasa « pour analyser » l’Ordonnance présidentielle n° 13/078 du 26 juin 2013 portant création, organisation et fonctionnement des concertations nationales.
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Des coups de feu à Makala. Wivine Mumba lève l’équivoque. Il s’agissait d’une fouille pour débarrasser la prison des armes blanches



• Une forte tension a régné hier mardi au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex-prison de Makala. Tôt dans la matinée, des tirs d’armes ont été entendus causant une peur-panique dans le chef des habitants des quartiers environnants.
• Selon la ministre de la Justice et Droits humains captée hier sur la Rtnc, il s’agissait d’une fouille afin de débarrasser la prison des armes blanches
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Nord-Kivu : retenues mensuelles sur les émoluments des députés en « soutien aux FARDC au front »

Le président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a dévoilé lundi 01 juillet à Goma des « retenues mensuelles sur les émoluments des députés » à titre de « soutien aux Forces armées de la RD Congo au front ».
« Des retenues mensuelles sont effectuées sur les émoluments des députés  à titre de leur contribution et soutien aux efforts consentis par les Forces armées de la RD Congo sur la ligne du front contre différents groupes armés qui pullulent dans cette partie du pays, y compris les rebelles du M23 »,Lire la suite

Echauffourées à la Prison centrale de Makala : le gouvernement au banc des accusés

Qu’est-ce qui s’est passé mardi matin à la Prison centrale de Makala ? La question est sur toutes les lèvres. Le sujet fait le menu de toutes les conversations. Mais, jusque-là, l’on a du mal à comprendre ce qui s’est réellement passé à la PCM. Le mystère est bien gardé au niveau des instances officielles. La Voix des sans voix a plaidé pour une enquête immédiate afin de rétablir la vérité.
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Contrairement aux campagnes d’intoxication.La DGDA reste très performante



Ces derniers jours, la Direction Générale des douanes et accises est secouées par une tempête. Il ne s’agit pas d’un mouvement de grève et de grogne à l’intérieur de la DGDA. Bien au contraire, c’est plutôt à une campagne de déstabilisation, de démobilisation et d’intoxication que la grande régie financière fait face.Lire la suite

Koyagialo invite les opérateurs GSM et ISP à s’investir à l’Equateur



Le nouveau gouverneur de la province de l’Equateur, Louis Alphonse Koyagialo, a invité les opérateurs GSM et ISP à s’investir dans la province de l’Equateur en vue d’assurer le désenclavement et de permettre à la population la plus reculée d’avoir l’accès à la communication, au cours d’une réunion tripartite entre le ministre des PT-NTIC, Kin Kiey Mulumba, le gouverneur de l’Equateur et les opérateurs mobiles GSM et ISP , tenue mardi, dans la salle de réunions du ministère des PT-NTIC à Kinshasa.
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Vente de journaux sur photocopies. Le lecteur kinois entre pauvreté et anarchie



Outre les œuvres musicales et cinématographiques, la liste des œuvres intellectuelles, piratées à grande échelle en République Démocratique du Congo (RDC), est loin de se clore. En effet, depuis un certain temps dans différentes places publiques de la capitale, l’on assiste à un commerce à la criée au vu et au su de tout le monde des copies de journaux paraissant à Kinshasa, par des petits vendeurs communément appelés « chayeurs ». Lire la suite

Malgré son interdiction. La vente d’eau en sachet défie l’autorité

La vente d’eau en sachet a la peau dure à Kinshasa. Selon une certaine source, cette pratique est devenue monnaie courante suite à la crise politique après la zaïrianisation. C’était le 30 novembre 1973 ; puis le pillage de 1991et 1993, avec comme conséquence directe la fermeture des entreprises. Les blancs sont retournés chez eux, la désolation était prévisible.
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Kinshasa : les mariages précoces font la une



Dans chaque coutume, dans chacune de nos tribus, avant de cohabiter avec une fille, il faut l’épouser. Cela peut épargner l’homme en cas de poursuites familiales ou judiciaires.
Cependant, dans la Commune de Selembao, le phénomène mariage précoce, mettant sous un même toi de petits garçons et des petites filles font l’actualité. Et des gens semblent consentir.
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Président de la Ligue de football de Kinshasa. Nsundi zi Mpetelo : « Je souhaite que nos championnats se terminent en beauté … »



Le hasard a fait que nous nous soyons croisé avec le président de la Ligue de football de Kinshasa (Lifkin), M. Nsundi zi Mpetelo.
L’occasion faisant le larron, nous en avons profité pour lui poser cinq questions dont voici ses réponses.
L’Avenir : Vous référant à l’arrêté ministériel se rapportant à la dérogation pour la saison sportive en cours, vous avez enjoint aux entités subdélégataires Lire la suite

Judo Du 28 au 30 juin 2013. La ville de Boma sous l’emprise du 1er tournoi provincial



Les dates du 28, 29 et 30 juin 2013 resteront gravées en lettres d’or dans les annales de la ville portuaire de Boma dans la province du Bas-Congo. La population de cette partie du pays était en ébullition durant ce laps de temps. Pour dire vrai, elle a vécu une grande première dans son histoire en général et du judo en particulier.
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Linafoot Ngoy Kasanji, président de Sanga Balende est formel : « L’interruption unilatérale du championnat, c’est de la dictature … »



L’interruption brusque du championnat national de la Linafoot/Division I a provoqué des réactions négatives de certains clubs. C’est le cas de Sanga Balende dont le président-gouverneur Ngoy Kasanji a tenu hier à Mbuji-Mayi une conférence de presse. Devant les journalistes sportifs, il a condamné et fustigé cette décision unilatérale qui, selon lui, respire de la dictature, lui qui pensait briguer une place qualificative pour la compétition africaine.Lire la suite

Epfkin. L’As Dragons a pris les dessus sur le Fc Les Adis



• Le Fc MK a chuté devant l’Ac Rangers, Ock s’est incliné devant le Sc Elikya, le Fc Euro Mobile battu sur tapis vert et l’AF Jogari a dominé le Sc New Kingasani. Les Monstres de l’As Dragons du coach Yvon Kitenge sont tout feu tout flamme. Ils l’ont prouvé lors de leurs trois dernières rencontres livrées. Après avoir battu l’équipe B des Moscovites, les Monstres ont encore frappé très fort hier au stade des Martyrs,Lire la suite

Bana Poto Poto bientôt dans l’album « Hommage à Bienvenu Faignon »



D’ici peu, les congolais de deux rives vont revivre la nouvelle formule de l’orchestre ‘Bana Poto Poto matiti mabe ‘ à travers leur troisième album intitulé « Hommage à Bienvenu Faignon », a confirmé hier à l’Avenir Détente le guitariste Kodi Kodi, excellent relationniste qui fait réveiller les activités de ce mémorable groupe.
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Obama et son service minimum



     Par rapport à la guerre dans l'Est congolais, Barack Obama a opté pour le service minimum. Une exhortation aux pays voisins  qui soutiennent les groupes armés en RDC de cesser de le faire. Un appel au président Kabila à réformer les forces armées. Ce sera tout. Un message aussi sympathique que pathétique. Mais rien de vraiment nouveau. Aucun pas supplémentaire de franchi par Obama. 
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Une mutinerie évitée hier à l’ex-prison de Makala



 Une mutinerie a été évitée hier mardi 2 juillet dans la matinée, à l’ex-prison centrale de Makala, à la suite d'une action menée de manière combinée par de dizaines d'éléments des Forces armées de la RDC (Fardc) et de la Police nationale congolaise.  Ces hommes en uniforme ont été déployés dans différents pavillons de cet établissement carcéral de Kinshasa pour dénicher les différentes armes blanches que détenaient des prisonniers.
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ESTIMATION DE L’ADG DU «GEANT» MINIER CONGOLAIS - Gécamines : 2,5 milliards Usd pour sa relance



Poumon de l’économie de l’Ex-Zaïre, la Gécamines est-elle aujourd’hui en mesure de refaire surface ? C’est sur cette question que s’est focalisée la conférence-débat tenue fin juin à la faculté d’économie de l’Université de Kinshasa. Dans un auditoire plein comme un œuf, grâce à une forte mobilisation des autorités académiques et du magazine Géopolis, des centaines d’étudiants ont eu l’occasion de questionner Ahmed Kalej Nkand, l’ADG de la Gécamines, sur l’avenir de cette entreprise.  
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EN ATTENDANT L’ORDONNANCE PRÉSIDENTIELLE, LE «GOUV» DE L'ÉQUATEUR DÉBLAIE LE TERRAIN A KINSHASA - Koyagialo invite les opérateurs GSM à investir dans sa province



Rencontre stratégique hier au cabinet du ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le gouverneur élu de la province de l’Equateur, Louis Alphonse Koyagialo Ngbase Te Gerengbo a fait la promotion de son entité devant les opérateurs de téléphonie cellulaire.Lire la suite

SANS LES CITER NOMMÉMENT, Obama invite le Rwanda et l’Ouganda à cesser de soutenir le M23



Les pays entourant le Congo doivent prendre l’engagement de cesser de financer des groupes armés qui empiètent sur l’intégrité territoriale et la souveraineté du Congo. Et ils ont signé un papier à présent, la question maintenant est le respectent-ils ?  Nous sommes préparés à travailler avec qui que ce soit pour essayer de rendre cela possible. Enfin, cependant, les pays concernés doivent reconnaitre qu’il est dans leur propre intérêt de le faire». Lire la suite

SANS LES CITER NOMMÉMENT, Obama invite le Rwanda et l’Ouganda à cesser de soutenir le M23



Les pays entourant le Congo doivent prendre l’engagement de cesser de financer des groupes armés qui empiètent sur l’intégrité territoriale et la souveraineté du Congo. Et ils ont signé un papier à présent, la question maintenant est le respectent-ils ?  Nous sommes préparés à travailler avec qui que ce soit pour essayer de rendre cela possible. Enfin, cependant, les pays concernés doivent reconnaitre qu’il est dans leur propre intérêt de le faire». Lire la suite

ECHANGE ENTRE LES DEUX PRESIDENTS TANZANIEN ET AMERICAIN SUR LA SITUATION EN RDC



Question de Jakaya Kikwete : "M. le Président, il n'y a pas eu de paix au Congo depuis près de 20 ans. En tant que Nation puissante dans le monde et membre permanent du Conseil de Sécurité avec beaucoup d'influences sur les acteurs majeurs du conflit au Congo, comment les Etats-Unis vont-ils assister la RDC et les Grands lacs pour atteindre une paix permanente ? Merci".
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ENVIRONNEMENT: La RDC vers une stratégie nationale révisée de la biodiversité



La Direction du développement durable du ministère de l’Environnement et de la conservation de la nature est préoccupée de revoir la stratégie nationale de la biodiversité. Voilà pourquoi, elle a organisé du 1er au 02 juillet 2013, au centre Béthanie, un atelier de validation sur l’état des lieux de la biodiversité de la RDC de 2011 à 2020. Lire la suite

FACE AUX RATES DE LA DIVISION I - Linafoot : le retour à l’ancienne formule s’impose



 A la grande surprise des clubs engagés à la Ligue nationale de football, le championnat de la Division I s'arrête en phase aller.  En cause, a indiqué à la presse le secrétaire national de cette ligue, des contraintes liées au temps et aux moyens.  "Nous devrions évaluer la phase aller, mais vu le temps qui nous est imparti, ce ne sera pas possible de faire jouer la phase retour. Lire la suite

Faute de routes en bon état, Bus Transco : 23 desservent seulement deux lignes



Sur 200 bus commandés par le gouvernement Matata dont le coup d'envoi de la mise en circulation a été donné le 30 juin par le président de la République Joseph Kabila, vingt-trois seulement sont  en circulation, desservant deux lignes : Place du 30 juin (ex-Gare centrale)-Kintambo Magasin et Ngiri-Ngiri - Place du 30 juin, dans une rotation de 15 minutes.
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L'intelligence négative !



Il n'y a pas de mauvaise troupe, dit-on, il n'y a que des mauvais chefs. Ce dicton, pris dans sa globalité, est d'une vérité indéniable et insoupçonnable.
Le chef, ici, peut s'apparenter à tout celui qui a une certaine ascendance, mieux une ascendance certaine, sur un groupe d'individus ou toute une multitude. Ainsi, un enseignant, un pasteur, sont autant chefs qu'un chef militaire ou politique.
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Découverte et dénoncé par Greenpeace : Trafic illégal du bois en provenance de la RDC destiné à une usine en République tchèque



Une cargaison de bois illégale d'espèces en voie de disparition de la République Démocratique du Congo a été trouvée dans une usine de transformation en République Tchèque détenue par le très controversé groupe de bois suisse Danzer a déclaré mardi 2 juillet 2013 l'organisation écologique Greenpeace.
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53 ans après l'indépendance, Qui se souvient encore de l'artiste Izeidi : compositeur de " Indépendance Tcha-Tcha "



La chanson " Indépendance Tcha-Tcha ", composée la veille du 30 juin 1960 pour honorer la grande date historique de l'indépendance de la République démocratique du Congo et adoptée ce jour par la quasi-totalité des pays d'Afrique et d'autres continents, garde encore son actualité. Et même avant-hier dimanche 30 juin, on pouvait entendre cette mélodie résonner à travers les chaînes de radio et de télévision pour se remémorer cette date où le pays a accédé à sa souveraineté nationale et internationale.

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Quand compassion et fou rire s'en mêlent : Dans la poche arrière, vos imprimés de valeur pas en sécurité



Dans la poche arrière, vos imprimés de valeur ne sont pas en sécurité. C'est le moins que l'on puisse dire d'une scène, à même d'attirer compassion  et fou rire, que l'on a vécue mardi dernier au camp Cilu 13 de la cité de Lukala. 
Un chauffeur Poids-lourd non autrement identifié, ayant senti le besoin de se soulager et peut-être redoutant les conditions  hygiéniques des latrines environnantes, n'a pas trouvé mieux que d'aller à plus de 500 mètres du parking Cilu où il pensait le faire avec plus d'aisance et de calme. Lire la suite

Bancarisation de la paie au Bas-Congo : Les enseignants et fonctionnaires de Madimba en difficulté !



Nul n'ignore aujourd'hui que le gouvernement congolais a opté pour la bancarisation concernant le payement de salaire des enseignants et des fonctionnaires en générale. Cette initiative a été, au départ, salué par de nombreux enseignants de Madimba qui ont vite déchanté face à la difficulté générée par l'absence d'une banque dans le district de la Lukaya.
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Maximation des recettes de l'Etat : La DGDA et l'ARTPC signent un protocole de collaboration



MM. Déo Rugwiza Magera et Oscar Manikunda respectivement directeur général des douanes et accises et président de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications du Congo (ARPTC) ont signé le mardi 2 juillet 2013 un protocole de collaboration qui a pour objet l'échange des données relatives aux flux de télécommunications de tous les opérateurs de ce secteur. Lire la suite

Vive tension hier au CPRK : Le transfèrement des prisonniers militaires provoque des tirs nourris



Les populations environnantes du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) encore au lit dans ce climat glacial de la saison sèche, ont été tirés brutalement de leur sommeil par des coups de feu très nourris d'armes automatiques en provenance de l'ex prison centrale de Makala. A l'origine de cette situation inhabituelle,Lire la suite

Réagissant au phénomène Kuluna, Jacques Mbadu Situ : " Les jours des kuluna au Bas-Congo sont comptés "



Nous apprenons de la Radio Télévision Nationale Congolaise, dans sa livraison du dimanche 30 juin, que le phénomène Kuluna commence à prendre des allures inquiétantes dans la ville de Matadi.
Soucieux de la sécurité de ses administrés, le gouverneur du Bas Congo a pris depuis le 29 juin des mesures tendant à mettre fin à ce phénomène que les congolais ne cessent de déplorer vu les répercussions néfastes qu'il entraine dans la société.
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Les assurances de Banro C.O. à Matata Ponyo en séjour au Maniema



Son premier lingot d'or à Namoya pour la fin 2013

En prélude du lancement des activités de l'entreprise minière Banro corporation à Namoya, dans le territoire de Kabambare, dans la province du Maniema, une séance de travail préparatif a réuni le staff de cette entreprise et le gouverneur de la province du Maniema. C'était autour du Premier ministre, Matata Ponyo, hier mardi 2 juillet à l'Hôtel du gouvernement provincial à Kindu.
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Transferts : Le Zambien Sunzu Stopila regagne le club lushois



L'international Zambien Felix Sunzu Stopila a renoncé à jouer dans le Reading Football Club en Angleterre, club où il a joué une demi-saison. La nouvelle a été rendue publique par le président Moïse Katumbi Chapwe du Tout Puissant Mazembe Englebert après avoir été en contact avec le joueur  et les responsables de cette formation.
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Coupe du Congo de football : La phase de poules démarre le vendredi 5 juillet 2013



Initialement prévue le mercredi 03, la phase finale de la 49e édition de la Coupe du Congo de football démarre, sauf imprévu, ce vendredi 5 juin 2013 dans les trois sites du pays, Boma dans le Bas Congo, Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental et Bukavu dans le Sud Kivu.
D’après le secrétariat général de la Fédération congolaise de football association, les hostilités de cette étape de la compétition nationale ont été reportées de quarante huit heures pour  raison d’ordre organisationnel. Les différents sites se sont donnés rendez-vous pour le vendredi prochain.
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Tension à Kinshasa : plus de trois morts et une vingtaine de blessés à Makala



Des incidents se succèdent au centre pénitencier de rééducation de Kinshasa (CPRK) depuis l'arrivée de la nouvelle direction.
Une forte tension a été observée, dans la matinée du 2 juillet, au CPRK. À l'origine de cette situation, le refus du comité d'encadrement de la prison d'obtempérer à un ordre de la nouvelle direction visant à le relever de ses fonctions. Lire la suite

Concertations nationales : l'opposition rejette tout en bloc



Une réunion est attendue dans les meilleurs délais afin de définir les actions concrètes qu'elle entend mener pour obtenir un véritable dialogue national.
L'opposition institutionnelle n'est visiblement pas prête à accompagner la dynamique des concertations nationales initiées récemment par le chef de l'État, du moins dans sa configuration actuelle, et pose des préalables. Lire la suite

MDC : Gabriel Mokia réapparaît dans les médias



Le leader du Mouvement des démocrates congolais (MDC) est resté égal à lui-même dans ses prises de position contre le pouvoir en place. L'opposant Gabriel Mokia incarcéré pendant quarante-deux mois est sorti de prison le 29 juin. Aussitôt remis en liberté, il a repris le chemin des médias où il ne ménage pas la majorité présidentielle.Lire la suite

Où va la France ?



De façon évidente elle va droit dans le mur, hélas ! Hélas, parce qu'en dépit de la colonisation de notre peuple qui n'a pas laissé de très bon souvenirs, nous avons su garder jusqu'à présent avec ce grand pays des relations amicales, étroites, confiantes, fondées pour l'essentiel sur la langue et la culture, non sur la finance et l'économie.Lire la suite

Santé publique : la deuxième conférence nationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) a vécu



La rencontre qui se voulait un cadre non seulement d'échange, de partage d'expériences mais aussi d'évaluation des activités menées dans la lutte contre le sida s'est clôturée au Grand l'hôtel Karavia à Lubumbashi au Katanga sur une série d'importantes recommandations pour changer la situation sur le terrain.
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Fénaphaco : un plaidoyer pour l'auto-prise en charge des personnes vivant avec handicap



L'amélioration de leurs conditions de vie devra passer par un travail décent ou un métier rémunérateur dont la participation dans les institutions de la République. Depuis près de dix ans, le coordonnateur de la Fédération nationale des associations des personnes vivant avec handicap du Congo (Fénaphaco), Me Patrick Pindu-di-Lusanga, mène un plaidoyer en vue de l'amélioration des conditions de vie des membres de sa structure.Lire la suite

StarAfrica Sounds : la Congolaise Linda Mauwa dans le top 5



La jeune chanteuse congolaise fait partie des cinq finalistes du concours avec sa chanson « Ne crains rien ».
Linda Mauwa, la seule fille des cinq derniers candidats, a recueilli 8527 votes des internautes. Les autres finalistes sont le tunisien Mehdi Badri (9707 votes) avec la chanson « All the pain », les Sénégalais Bril Fight 4 (8421 votes) avec la chanson « Toxic » et Papa Abdoulaye Diop (7955 votes) avec la chanson « Babylon » ainsi que l'ivoirien Samson Samyr (9753 votes) avec la chanson « Guéha ».
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Fescue : Jean-Paul Nemoyato appelle les étrangers à investir en RDC



Le ministre de l'Économie et commerce a fait cette intervention au forum économique du Congo dans l'Union européenne (Fescue) qui s'est tenu à Bruxelles en Belgique. S'exprimant sur les urgences économiques de la RDC, le ministre de l'Économie et commerce, Jean-Paul Nemoyato, a fait savoir qu'elles se rapportent  aux mesures conservatoires qui consacrent l'exclusivité du petit commerce et du commerce en détail en vue de l'émergence de la classe moyenne congolaise.
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Examens d'État : interdiction des manifestations et comportements excessifs aux finalistes



Le commissaire provincial de la Police nationale congolaise et les bourgmestres instruits à veiller à la stricte observance de la mesure de l'exécutif de la ville-province de Kinshasa. L'exécutif provincial de Kinshasa, conduit par le gouverneur André Kimbuta Yango, a interdit des manifestations et comportements excessifs des élèves finalistes de l'Enseignement primaire secondaire et professionnel,Lire la suite

Ville de Boma : 94.000 USD pour la construction du tribunal de commerce



La cérémonie marquant la pose de la première pierre est intervenue, le 28 juin, dans l'enceinte de la concession de l'ancienne résidence du gouverneur général. Les travaux de construction du tribunal de commerce dans la ville de Boma seront exécutés pendant neuf mois par la Société  générale de construction, sur financement de l'Union européenne pour un montant global de quatre-vingt quatorze mille dollars américains.Lire la suite

Football : Otis N'Goma nouvel entraîneur de Saint-Aman en DH française



L'ancien sélectionneur adjoint des Léopards de la RDC, Otis N'Goma Kondi (50 ans), a signé un contrat avec l'équipe de Saint-Amand en Division d'honneur (DH) en France, après pratiquement plus d'années sabbatiques.
Otis N'Goma a remplacé à ce poste Sébastien Martinez qui a sauvé le club de la relégation et il a été affecté à l'équipe des réserves. Le sélectionneur a été préféré aux autres techniciens comme Stéphane Grosselin et Abdellak Belkacem. Lire la suite

Agriculture : Usaid et Agra ensemble pour promouvoir le secteur



Les deux organisations ont conclu un partenariat de trois ans financé à hauteur de 47 millions de dollars américains pour accélérer l'accès des petits exploitants agricoles aux technologies transformatrices.
Selon un communiqué daté du 2 juillet, l'Agence américaine Usaid et l'Alliance pour une économie verte en Afrique (Agra) ont ainsi mis en place le Scaling seed and technologies partnership dans quatre pays : l'Éthiopie, le Ghana, le Mozambique et la Tanzanie.Lire la suite

Ghalca President's Cup : Mazembe, troisième du tournoi



En marge du tournoi, les Corbeaux du Katanga, sous la conduite de l'entraîneur Patrice Carteron, effectuent un stage de préparation à Accra, en prélude de la Coupe de la Confédération. Mazembe joue le 19 juillet contre Entente Sétif en Algérie.

Le TP Mazembe a fini à la troisième position au tournoi Ghalca President's Cup à Accra, au Ghana, après sa victoire, le 1er juillet, sur Enugu Rangers du Nigeria par deux buts à zéro. Lire la suite

Radiookapi.net : 22 articles

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Link to Radio Okapi

Posted: 03 Jul 2013 09:55 AM PDT
Au moins cinquante meurtres ont eu lieu à Lubumbashi, dans le Katanga, de janvier à juin 2013, ont indiqué mardi 2 juillet des sources policières. Parmi ces meurtres, dix-sept concernent des taximen moto, selon leur représentant dans cette ville. Dans la plupart des cas, les meurtriers courent toujours. Selon des sources policières, onze meurtres ont [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 09:18 AM PDT
«Pour la protection de la ville de Goma, les forces régulières de la République démocratique du Congo sont là. Ce qui s’est passé en novembre a priori ne peut pas se passer cette fois-ci […] Il y a eu des déploiements, il y a un plan de défense mis en place et exécuté actuellement. Il [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 08:23 AM PDT
Le ministre de la Jeunesse, des Sports, de la Culture et des Arts, Baudouin Banza Mukalayi Nsungu, a institué mardi 2 juillet une Commission nationale de lutte contre la corruption et la violence dans les stades. Elle est dirigée par Armand Léonard Kitenge Lubanda. Lunda Banza wa Beya est nommé coordonnateur adjoint. Joseph Nguabika occupe [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 08:08 AM PDT
Le général autoproclamé William Amisi Amuri alias Yakutumba et 1500 de ses hommes se plaignent de ne pas avoir été ravitaillés en vivres depuis deux semaines sur le site de rassemblement de Sebele dans le territoire de Fizi. Une délégation de son groupe armé dénommé Park – Force armée alléluia a demandé lundi 1er juillet [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 07:56 AM PDT
Le sélectionneur national des Léopards locaux, Santos Mutubile, a publié mardi 2 juillet, la liste de vingt-quatre joueurs retenus pour le match aller des éliminatoires du Championnat d’Afrique des nations (Chan 2014). La RDC joue contre le Congo-Brazzaville dimanche 7 juillet au stade des Martyrs de Kinshasa. Les joueurs suivant ont été sélectionnés : Gardiens [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 07:56 AM PDT
Des éléphants ravagent des habitations et des champs dans le territoire de Bukama dans la province du Katanga laissant la population sans toit et sans source de revenus. La semaine dernière, ils ont ravagé des champs dans trois villages. Depuis le mois de janvier 2013, plus de 8 000 victimes ont été enregistrées à Bukama, [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 06:35 AM PDT
L’Union pour la promotion des femmes (UPF) est une ONG qui lutte contre les violences sexuelles ainsi que  les violences basées sur le genre. Elle est basée à Uvira au Sud Kivu depuis 2006. Mme Godelieve Lugambo, coordonnatrice de l’UPF répond aux questions de Jody Nkashama et de Nounou Ngoie 03072013-Service-ONG UPF
  
Posted: 03 Jul 2013 06:11 AM PDT
A certains moments, on passe des heures à se lamenter et à se demander pourquoi les choses ne marchent pas comme on le souhaite. Ce sentiment ressenti par tout le monde peut conduire au découragement. Et si l’on reste dans cet état, les problèmes persistent et rien n’avance. Découvrez des astuces pour faire face au [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 06:09 AM PDT
En Ituri, tout bulletin qui n’a pas été imprimé par le Service national d’approvisionnement et d’imprimerie (SENAPI) ne sera pas scellé par le Service national d’identification des élèves (SERNIE). Un tel document sera donc déclaré faux. Cette déclaration a été faite par le chef de division du SERNIE en Province Orientale à la clôture de [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 06:05 AM PDT
Un patient peut attraper une autre maladie dans un l’hôpital où il est admis pour des soins. Ce type de maladie peut être considérée comme nosocomiale si elle apparait après 48 heures d’hospitalisation. Quelles sont les différentes sortes de maladies nosocomiales ? -     Qu’est ce qui les favorise ? Comment les prévenir ? Dr Cédric Ilunga, [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 06:00 AM PDT
Le président américain Barack Obama a appelé lundi 1erjuillet 2013, à Dar-es-Salaam, les pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à cesser de soutenir les groupes armés qui opèrent dans ce pays.  Le président américain a parallèlement appelé son homologue de la RDC, Joseph Kabila à réformer les forces armées du pays (FARDC), [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 05:40 AM PDT
Des hommes armés avaient tiré sur la maison de la victime qui avait, semble-t-il, reconnu l'un d'entre eux
  
Posted: 03 Jul 2013 05:06 AM PDT
Dans un communiqué publié mardi 2 juillet à Goma, le conseil provincial de la jeunesse du Nord-Kivu demande l’accélération du processus de déploiement de la Brigade d’intervention de la Monusco dans cette province. Selon ce document, la situation sécuritaire dans cette région reste caractérisée par l’activisme de plusieurs groupes armés opérant dans les cinq territoires [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 04:51 AM PDT
Plusieurs conflits de compétence sont enregistrés entre services de l’état dans la perception de taxes et autres droits dus à l’état. Pourtant, le décret loi n°13/001 du 23 février 2013 portant fixation de la nouvelle nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances des provinces et des entités territoriales décentralisées ainsi que leurs modalités de répartition [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 04:22 AM PDT
En marge de cette journée instituée par les Nations unies, le secrétaire général de l’ONU a plaidé dans son message pour que les états membres  redoublent d’efforts pour venir en aide à tous ceux qui ont subi des actes de torture ou d’autres  peines  ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. -  Comment commentez-vous ce plaidoyer du [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 04:21 AM PDT
Un camion chargé d’évacuer les immondices à Bukavu (Sud-Kivu) a quitté la chaussée mardi 2 juillet, s’écrasant sur trois maisons en contrebas de la route. Deux enfants ont été tuées dans l’accident et deux autres personnes blessées. Une des familles victimes de l’accident cherche encore ses deux filles, qu’elle croit enterrées sous le camion renversé [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 03:25 AM PDT
Des experts nationaux et internationaux de l’OMS ont clôturé lundi 1er juillet à Kinshasa la revue du plan national de lutte contre la tuberculose en RDC pour la période 2006-2012. Cette revue sollicitée par le ministère de la Santé publique avait pour objectif d’examiner les performances du programme national de lutte contre la tuberculose. Dr [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 02:55 AM PDT
Plus de cent faux certificats de contrôle technique des véhicules ont été saisis à Lubumbashi depuis le lancement d’une vaste opération de contrôle des documents de bord y compris l’autorisation de transport pour l’exercice 2012. Le chef de division à la direction des recettes du Katanga (DRKAT), François Mayani Paku qui a livré cette information [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 02:49 AM PDT
Le corps scientifique de l’enseignement supérieur et universitaire de Kinshasa est en grève depuis le mardi 2 juillet. Décrété le lundi 1er juillet, ce mouvement est prévu pour 7 jours. Le collectif des syndicats et associations des enseignants du corps scientifique de l’enseignement supérieur et Universitaire réclament la révision de l’écart salarial entre les professeurs [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 02:48 AM PDT
L’ONG Rotary club et l’organisation américaine H-Land ont remis mardi 2 juillet huit appareils d’échographie et d’autres matériels à quelques centres de santé de santé des provinces du Kasaï-Oriental et Occidental. Le Dr Patrick Kabeya, coordonnateur du département médical de l’Eglise presbytérienne au Congo dans les deux Kasaï qui a réceptionné ce matériel a affirmé [...]
  
Posted: 03 Jul 2013 01:32 AM PDT
L'argent recherché avait été perçu auprès des élèves au titre de frais de participation au test national de fin d'études primaires.
  
Posted: 03 Jul 2013 12:27 AM PDT
Revue de presse du mercredi 3 juillet 2013 Le Potentiel consacre sa aux échauffourées survenues mardi 2 juillet à la prison de Makala, le principal pénitencier de Kinshasa et s’interroge : qu’est-ce qui s’est passé hier matin à la Prison centrale de Makala ? Le confrère qui constate que la question reste posée, le sujet fait [...]
  

TURQUIE: Un tribunal annule le projet urbain de la place ”Taksim”

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Un tribunal d'Istanbul a annulé le projet d'aménagement urbain controversé de la place Taksim, à l'origine de la fronde antigouvernementale qui a agité la Turquie pendant trois semaines, ont rapporté mercredi les médias turcs.photo-1370857984219-1-0_1605552_465x348p[1]
Dans sa décision, prise le 6 juin mais dont les détails ont été révélés mercredi par plusieurs journaux turcs sur leur site internet, la 1ère Cour administrative a justifié son annulation, susceptible d'appel selon certains observateurs, par le fait que la "population locale" n'avait pas été consultée sur ce projet.
Le Premier ministre turcRecep Tayyip Erdogan, principale cible des manifestants, avait annoncé au plus fort de la crise, le 14 juin, que son gouvernement islamo-conservateur respecterait la décision finale de la justice dans ce dossier et qu'il suspendait les travaux d'aménagement controversés de la place jusqu'à un jugement définitif.
La Cour a argumenté son jugement par le fait que "le plan directeur du projet viole les règles de préservation en vigueur et l'identité de la place et du Parc Gezi" qui la borde, selon le jugement cité par les quotidiens Zaman et Hürriyet.
Le collectif "Solidarité Taksim" qui représente les manifestants et est composé notamment des chambres d'urbanistes et d'architectes, a vivement salué le jugement de la Cour, affirmant que celle-ci a conclu que le "projet de caractère illégal n'est pas d'intérêt public",
"Cette décision a prouvé la légitimé de la lutte menée par notre peuple", indique un communiqué du collectif. "La légitimité du combat le plus massif de l'histoire de notre peuple pour la démocratie, la cité et les droits de l'homme a été confirmé une nouvelle fois par une décision de justice", souligne le texte.
Le 31 mai, la police turque était violemment intervenue pour évacuer quelques centaines de militants écologistes du parc Gezi qui s'opposaient à l'arrachage de ses 600 arbres dans le cadre d'un projet d'aménagement de la place Taksim.
Ce projet, défendu par le chef du gouvernement Erdogan et ancien maire d'Istanbul, prévoit la reconstruction d'une ancienne caserne ottomane à la place du parc et la construction de tunnels, aujourd'hui presque achevés, pour rendre la place piétonne.
La violence de cette intervention avait suscité la colère de nombreux Turcs et transformé le mouvement de défense du parc Gezi en vaste contestation politique contre le gouvernement, au pouvoir depuis 2002.
Selon des estimations de la police, quelque 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue de près de 80 villes pendant trois semaines pour exiger la démission de M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque.
Le parc Gezi a été occupé pendant plus de deux semaines par des milliers de manifestants, qui en ont été délogés définitivement par la force le 15 juin.
Ces manifestations sans précédent ont fait quatre morts et près de 8.000 blessés, selon l'Association des médecins.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP

IRAN: Hassan Rohani prône la protection de la vie privée

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Le nouveau président iranien Hassan Rohani a déclaré mercredi que le gouvernement islamique ne devait pas intervenir dans la vie privée de ses citoyens, renouvelant les promesses de sa campagne pour réduire les restrictions.aa02cc2edc55fa610937a522cc69729b967795e6_0[1]
"Un gouvernement fort n'est pas un gouvernement interventionniste dans la vie privée des gens", a déclaré le modéré Rohani lors d'un discours devant des religieux.
Il a ajouté qu'un gouvernement n'étend pas son pouvoir en "imposant des restrictions dans la vie des gens ou en intervenant dans la vie privée des personnes" mais en renforçant "leurs croyances et leur capital social".
Cette remarque intervient alors que durant la campagne électorale, il a promis de renforcer les libertés des médias et des individus, des promesses qui lui ont permis de battre ses adversaires conservateurs lors de la présidentielle du 14 juin.
Lors des débats télévisés, M. Rohani avait critiqué début juin la campagne contre les paraboles, affirmant que cela était "une violation de la vie privée des gens" et empêchait les Iraniens de se connecter au monde extérieur.
"Jamais autant de problèmes"
Il a aussi promis de rétablir les relations diplomatiques de l'Iran avec le monde extérieur, réduire les tensions à propos du programme nucléaire notamment en essayant de lever les sanctions qui affectent durement l'économie du pays.
Les pays occidentaux ont imposé des sanctions particulièrement dures contre l'Iran pour l'amener à renoncer à son programme nucléaire controversé.
Lors de son discours devant un parterre de religieux, il a demandé mercredi au clergé de coopérer avec le gouvernement pour résoudre les problèmes du pays.
"Jamais un gouvernement n'a rencontré autant de problèmes (...) Il ne doit pas y avoir de frictions entre le gouvernement, le clergé et le peuple, alors que les gens ont placé leur espoir dans le changement", a-t-il souligné.
Il a de nouveau appelé ses compatriotes à être patients. "Les problèmes créés en plusieurs années, ne peuvent être réglés en quelques jours ou en quelques mois", a-t-il déclaré.
"Le gouvernement islamique doit présenter ses succès mais aussi reconnaître ses échecs", a-t-il dit.
Enfin, concernant les jeunes, il a affirmé que l'utilisation de la force n'était pas la bonne méthode et plaidé pour un dialogue avec eux.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP

TUNISIE: François Hollande entame une visite d’État

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Français : François Hollande à Tours, le 5 sep...
Français : François Hollande à Tours, le 5 septembre 2011. (Photo credit: Wikipedia)
Les événements en Egypte s'inviteront inéluctablement jeudi à Tunis où le président français François Hollande entame une visite d’État dans le pays pionnier des Printemps arabes, lui-même en quête de stabilité politique.
Selon le porte-parole diplomatique de l’Élysée, Romain Nadal, le chef de l’État français "s'apprête naturellement à évoquer en Tunisie les autres printemps arabes, en Syrie, en Libye et en Egypte".
Attendu à la mi-journée, François Hollande sera accueilli par son homologue tunisienMoncef Marzouki avant de multiplier les rencontres avec les différentes forces politiques du pays. Il effectuera ainsi la première visite d'un chef d’État français en Tunisie depuis la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011.
Vendredi, au deuxième et dernier jour de ce déplacement, il adressera depuis la tribune de l'Assemblée nationale constituante (ANC) un "message d'encouragement" aux parlementaires tunisiens qui peinent depuis plus d'un an et demi à doter leur pays d'institutions politiques pérennes et stables.
François Hollande qui s'est déjà rendu à deux reprises au Maghreb depuis son élection -en Algérie, en décembre 2012, puis au Maroc, en avril-, devrait appliquer à la lettre la devise "ni ingérence, ni indifférence" chère à l'ancienne puissance coloniale qui en a déjà usé avec plus ou moins de bonheur à l'égard de l'Afrique noire mais aussi du Québec.
Pour Paris, la Tunisie possède les atouts nécessaires pour réussir sa transition démocratique. "S'il y a un pays où ce qu'on a appelé le Printemps arabe a le plus de chances de réussir, c'est probablement la Tunisie", a déclaré mardi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
"C'est un pays qui n'est pas très grand, qui a un niveau de développement important, où il y a une tradition du respect de la femme qui est importante, un pays qui a des ressources économiques, mais il faut l'aider", a-t-il ajouté.
François Hollande sera accompagné de Valérie Trierweiler, sa compagne, ainsi que d'une dizaine de ministres. Un absent de marque: Manuel Valls. Le ministre de l'Intérieur s'était attiré les foudres du parti islamiste au pouvoir Ennhada pour avoir mis en garde contre la montée d'un "fascisme islamique" au lendemain de l'assassinat de l'opposant tunisien Chokri Belaïd, le 6 février à Tunis.
La volumineuse délégation française comptera une quarantaine de dirigeants d'entreprise. Une vingtaine d'accords et de conventions, notamment de coopération, devraient être signés, notamment en matière de transport ferroviaire dans la région de Tunis ou de formation professionnelle des cadres de l'administration tunisienne.
Dans la délégation figureront aussi le cinéaste Abdellatif Kechiche, Palme d'or 2013 à Cannes, ou Souhayr Belhassen, ancienne présidente de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme (FIDH).
Le président français devrait rappeler publiquement l'importance que la France attache au "respect des libertés individuelles dans le monde", précise son entourage, mais "sans s'ingérer en aucune manière dans les affaires de la justice tunisienne".
A la veille de son déplacement, plusieurs ONG l'ont appelé à plaider en faveur d'un "système démocratique pleinement respectueux des droits humains" en Tunisie.
Ces organisations pointent une série de condamnations comme celle du rappeur Weld El 15. Ce dernier, condamné en première instance à deux ans ferme pour une chanson insultant la police, a cependant vu sa peine réduite à six mois avec sursis mardi en appel.
Trois militantes du groupe féministe Femen ont encore tenté mercredi de manifester seins nus devant l'Elysée à Paris en solidarité avec leur camarade tunisienne Amina Sbouï, à la veille de la visite du président français à Tunis.
Amina Sbouï attend en détention provisoire en Tunisie de savoir si elle sera inculpée pour avoir peint le mot "FEMEN" sur le muret d'un cimetière de Kairouan (150 km au sud de Tunis) en signe de protestation contre un rassemblement de la mouvance salafiste.
François Hollande devrait s'entretenir également avec la veuve de Farhat Hached, leader nationaliste et "père du syndicalisme tunisien" dont l'assassinat en 1952 a été attribué à La Main Rouge, une organisation paramilitaire active sous le protectorat français (1881-1956). Le président devrait à ce sujet annoncer l'ouverture des archives françaises relatives à cet assassinat et en remettre lui-même une copie à la famille.
François Hollande devrait l'annoncer aussi: la France, premier contributeur d'aide publique à la Tunisie, doit maintenir en 2014 son aide à son niveau actuel, soit près de 500 millions d'euros, et amorcer une conversion de la dette tunisienne à son égard (un milliard d'euros environ) pour financer des investissements.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP

EGYPTE: Les réactions et inquiétude

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Les Etats-Unis et de nombreux pays ont exprimé leur inquiétude mercredi soir après la destitution par l'armée égyptienne du président Mohamed Morsi tout en souhaitant à l'Egypte un rapide retour au processus démocratique.F761338CBC272A8CDDE11A3507F8_h402_w598_m2_q90_cmzvtHJqx[1]
Le président américain Barack Obama, qui s'est dit "profondément inquiet" quelques heures après la destitution du président Morsi par l'armée, a ainsi appelé à l'élection rapide d'un nouveau gouvernement civil en Egypte.
Barack Obama a par ailleurs annoncé qu'il allait demander aux agences et ministères concernés d'étudier les "implications" légales de la nouvelle situation pour l'aide que Washington verse annuellement à l'Egypte --et qui, en vertu de la loi américaine, ne peut aller vers un pays où un coup d'Etat a eu lieu. Washington a aussi ordonné l'évacuation de son ambassade au Caire.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé mercredi "préoccupante" l'intervention de l'armée pour renverser le président égyptien, tout en jugeant les revendications des manifestants égyptiens "légitimes". "Il sera donc essentiel de renforcer rapidement l'ordre civil en accord avec les principes de la démocratie", a-t-il ajouté.
L'Union européenne a appelé de son côté toutes les parties en Egypte à "retourner rapidement au processus démocratique", notamment par la tenue de nouvelles élections présidentielles, après le renversement du président islamiste démocratiquement élu.
Le Royaume-Uni a appelé au calme en Egypte après l'éviction par l'armée du président égyptien. Il a évité de parler d'un "coup d'Etat", tout en se prononçant contre l'intervention de l'armée pour changer le régime.
La France a pris "acte" de l'annonce en Egypte de nouvelles élections, a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius. Elle "souhaite que les échéances soient préparées dans le respect de la paix civile, du pluralisme, des libertés individuelles et des acquis de la transition démocratique, afin que le peuple égyptien puisse choisir librement ses dirigeants et son avenir", a ajouté M. Fabius.
Le Canada a appelé à "un dialogue constructif" entre toutes les parties en Egypte après le renversement par l'armée du président Morsi. "Le Canada exhorte toutes les parties en Égypte (au) calme, à éviter la violence et à s'engager dans un dialogue constructif", a dit Rich Roth, porte-parole du ministre des Affaires étrangères.
Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a été le premier dirigeant étranger à féliciter M. Mansour, qualifié de "président de la République arabe d'Egypte soeur", avant même sa prestation de serment.
Le Soudan a fait savoir qu'il espérait que "la paix et la stabilité prévalent" dans son pays "frère" l'Egypte, selon l'agence Suna.
Le gouvernement brésilien s'est dit "préoccupé" par la "grave situation" en Egypte et a appelé à un dialogue sans violence pour une solution institutionnelle de la crise.
Amnesty International a lancé un appel à l'armée égyptienne pour qu'elle "fasse tout ce qui est en son pouvoir pour préserver les droits de l'Homme et la sécurité de chacun en Egypte, quelles que soient ses opinions politiques".
Enfin, pour l'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch pour le Moyen-Orient, "le nouveau gouvernement égyptien devrait rompre de manière décisive avec le modèle d'abus graves qui a prévalu depuis le soulèvement de janvier 2011 et s'engager au respect des droits de libre expression et de réunion pacifique".
"Les autorités devraient protéger et promouvoir les droits de tous les Egyptiens et mettre fin aux arrestations arbitraires de membres des Frères Musulmans et de leur allié du parti de la Liberté et de la Justice", a encore indiqué l'organisation.
Par Guylain Gustave Moke
WordPress/AFP

BOLIVIE: Washington demande l’extradition de Snowden

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Les Etats-Unis ont demandé à la Bolivie l'extradition de l'ex-consultant en fuite Edward Snowden s'il entre dans le pays, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères bolivien David Choquehuanca.
Edward Snowden á Hong Kong
Edward Snowden á Hong Kong
Le ministère des Affaires étrangères bolivien a cependant annoncé qu'il rejeterait cette demande.
"Il s'agit d'une demande d'extradition surprenante, illégale, infondée et suggestive qui sera rejetée d'une manière immédiate et catégorique", a indiqué un communiqué du ministère.
"Les Etats-Unis nous ont fait parvenir une note dans laquelle ils demandent l'extradition au cas où le citoyen Edward Snowden se trouverait sur le territoire bolivien", avait déclaré le ministre bolivien, interrogé par la chaîne de télévision Telesur.
Toutefois, le chef de la diplomatie bolivienne n'avait pu préciser quand lui était parvenue cette note.
"On me l'a communiquée ce matin. Mais je n'ai pas pu encore la lire in extenso", a-t-il déclaré. "Les Etats-Unis ont pensé que Snowden était dans l'avion du président Evo Morales et les pays (européens) ont agi en conséquence", a-t-il dit.
Le président bolivien Evo Morales a finalement atterri à l'aéroport d'El Alto, près de La Paz, mercredi à 23H39 locales (03H39 GMT jeudi), après un voyage tumultueux et une escale forcée à Vienne.
La porte-parole du Département d'Etat, Jen Psaki, a indiqué "nous avons fait une demande générale que Snowden soit extradé de n'importe quel pays où il se trouve, atterrisse ou circule", tout en affirmant ignorer si cette demande avait été faite mercredi.Washington et La Paz ont signé un traité d'extradition en 1995.
La Bolivie, qui figurerait sur la liste des 21 pays qu'aurait sollicités le jeune Américain, a indiqué ne pas avoir reçu par ailleurs de demande d'asile de Snowden. "Nous avons communiqué que Snowden n'était pas dans l'avion présidentiel. Nous nous sommes conduits de manière responsable envers la communauté internationale. Il y a des procédures à respecter au cas où nous recevrions une telle demande, que nous n'avons pas reçue", a insisté Choquehuanca.
Par Guylain Gustave Moke
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BELGIQUE: Le Roi abdique pour son fils

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En montant sur le trône le 21 juillet, le futur roi des Belges, Philippe, n'aura que quelques mois pour s'affirmer avant les élections législatives du printemps 2014 qui pourraient plonger le royaume dans une nouvelle crise politique.96F916E381EB6C6479B59DE212E8EC_h402_w598_m2_q90_cALsOIjLQ[1]
Le monde politique belge, à l'exception notable des nationalistes flamands, ne cachait pas mercredi qu'il aurait préféré qu'Albert II poursuive sa mission quelques années encore. "J'aurais préféré qu'il reste après les élections pour mener les contacts en vue de la formation du prochain gouvernement car il a un réel talent pour démêler les crises politiques", a commenté le sénateur libéral francophone Armand de Decker.
Mais, à 79 ans, "le roi est fatigué, surtout après la longue crise qui a suivi la formation du gouvernement actuel, durant lesquels il a dû jouer un rôle de médiateur". Même si certains ont des doutes sur les capacités de son fils et successeur désigné, le prince Philippe, à assumer la mission royale avec le même brio, "le risque pour la stabilité du pays aurait été bien plus grand si le roi Albert II devait décéder en pleine période de formation du prochain gouvernement.
Car si le roi n'exerce pas en Belgique de véritables pouvoirs, il reçoit l'ensemble des responsables politiques pendant les semaines, et souvent même les mois traditionnellement nécessaires à la formation d'un gouvernement, qui doit obligatoirement comprendre des francophones et des néerlandophones.
Les prochaines législatives, fixées au 25 mai 2014, s'annoncent particulièrement à risque pour l'avenir du pays, peut-être même plus que celles de juin 2010, qui avaient plongé le royaume dans la plus longue crise politique de son histoire.
Fort des 28% des voix obtenus il y a trois ans, le parti indépendantiste Nouvelle alliance flamande (N-VA), dirigé par le bourgmestre (maire) d'Anvers, Bart De Wever, avait alors réussi à empêcher la formation d'un gouvernement pendant des mois. Il avait fallu attendre 541 jours après le scrutin pour que le socialiste francophone Elio Di Rupo parvienne, avec l'aide d'Albert II, à enfin former une coalition large mais... excluant la N-VA.
Bart De Wever et ses troupes n'ont depuis lors cessé de critiquer les six partis de la coalition. Ils ont en particulier accusé les formations flamandes membres du gouvernement de céder au programme "socialiste" et "taxateur" du Premier ministre, qui a le double défaut à leurs yeux d'être francophone et de gauche, alors que la majorité de la Flandre penche à droite.
Cette tactique a jusqu'ici réussi aux indépendantistes flamands, crédités de 30 à 35% des intentions de vote côté néerlandophone.
La N-VA, qui a reproché à Albert II d'avoir tout fait pour l'empêcher d'accéder au pouvoir, a en outre prévenu qu'elle ne s'associerait à un futur gouvernement fédéral seulement si de très nombreux pouvoirs supplémentaires étaient transférés vers la Flandre, où vivent 60% des 11 millions de Belges.
En cas de large victoire de la N-VA, le lendemain du scrutin risque de s'apparenter à un casse-tête, nécessitant un roi en pleine possession de ses moyens.
Maintenant qu'Albert II a annoncé qu'il céderait le relais dès le 21, il restera une petite année au roi Philippe pour séduire la Flandre, qui l'aime peu, et, après les élections, démontrer qu'il a les même qualités que son père pour fédérer Flamands, Wallons et Bruxellois.
Le futur souverain devrait dans un premier temps bénéficier d'un élan d'affection pour la monarchie. Il doit néanmoins s'attendre à des attaques renouvelées de la part des nationalistes flamands, qui souhaitent limiter l'action du roi à un rôle purement protocolaire qui lui ferait perdre petit à petit son statut de symbole de l'unité de la Belgique.
Par Guylain Gustave Moke
Analyste Politique
WordPress/AFP

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130704174156/nelson-mandela-afrique-du-sud-qunu-mvezola-famille-de-mandela-aurait-envisage-de-debrancher-la-machine-qui-le-maintient-en-vie.html

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http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130704174156/nelson-mandela-afrique-du-sud-qunu-mvezola-famille-de-mandela-aurait-envisage-de-debrancher-la-machine-qui-le-maintient-en-vie.html
Nelson Mandela est hospitalisé depuis le 8 juin à Pretoria.Nelson Mandela est hospitalisé depuis le 8 juin à Pretoria. © AFP
Selon un document judiciaire daté du 26 juin, dont l'AFP a obtenu copie jeudi 4 juillet, l'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, était dans "un état végétatif permanent" - ce qu'a démenti la présidence - et sa famille aurait envisagé de "débrancher la machine qui le maintient artificiellement en vie".
Mis à jour le 05/07 à 07h38.
Soit la fuite du document cité par l’AFP, jeudi 4 juillet, est un dommage collatéral de la bataille judiciaire perdue par le petit-fils de Madiba, Mandla Mandela, contre le reste de sa famille au sujet du du transfèrement des tombes de trois enfants de son grand-père. Soit il s’agit d’une manière de préparer l’opinion sud-africaine à la mort prochaine du héros national.
Quoi qu’il en soit, le document judiciaire dont l’AFP a obtenu copie, jeudi 4 juillet, ne dit rien ni des intentions actuelles de la famille, ni de l’état de santé récent du Prix Nobel de la paix 1993. Daté du 26 juin, il provient de la plainte présentée à la fin de la semaine dernière par la famille Mandela au tribunal de Mthatha (sud), pour obtenir le rapatriement desdites tombes de Mvezo à Qunu, le village d’enfance de Madiba où celui-ci veut être inhumé.
"Ils attendent de l'enterrer"
Visant à motiver la procédure judiciaire d’urgence demandée par la famille, le texte est, semble-t-il, volontairement alarmant. « Il [Mandela, NDLR] est dans un état végétatif permanent et est sous assistance respiratoire pour survivre. L'anticipation d'une mort prochaine est basée sur des motifs véritables et sérieux ».
« L'état de santé de M. Nelson Mandela a empiré et les médecins ont conseillé à la famille Mandela de débrancher la machine qui le maintient artificiellement en vie. Plutôt que de prolonger ses souffrances, la famille Mandela envisage cette option comme étant très probable », poursuit le document.
La plainte, qui se termine par « ils attendent d'enterrer leur père et grand-père », a été remise au tribunal le jeudi 27 juin, l'audience débutant le lendemain. La présidence sud-africaine avait annoncé, le soir du mercredi 26 juin, que Jacob Zuma annulait un voyage au Mozambique, ce qui faisait craindre le pire, avant de faire part d'une amélioration de la santé de Mandela le lendemain. Elle dit depuis que l'état du grand homme est critique mais stable. Une assurance renouvellée encore ce 4 juillet, par deux communiqués de la présidence qui démentent partiellement les informations contenbues dans la plainte de la famille Mandela.
Mandela est "clairement conscient"
« Madiba (Nelson Mandela) demeure dans un état critique mais stationnaire. Les médecins démentent que l'ancien président soit dans un état végétatif », a affirmé la présidence dans un communiqué tardif, quelques heures après la diffusion du document judiciaire par l’AFP.
« Nous confirmons notre précédent communiqué publié cet après-midi après la visite du président Jacob Zuma à l'hôpital », poursuit le porte-parole de la présidence, qui utilise l'expression « critique mais stationnaire » depuis 10 jours déjà pour décrire l'état de Mandela. Un de ses camarades de lutte, Denis Goldberg, a pour sa part affirmé que son ami était « clairement conscient » lorsqu'il lui a rendu visite lundi, et qu'il avait « même tenté de bouger les yeux et la bouche ».
(Avec AFP)


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : La famille de Mandela aurait envisagé de débrancher la machine qui le maintient en vie | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Jeune Afrique: Commentaires sur l'indépendance de la RD CONGO

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5 réaction(s)

1.
pasto bwana 27/06/2013 à 20h:06
C'est juste par mauvais coeur que l'on empêche à Etienne Tshisekedi d'exercer l?imperium.Il faut avouer qu'après Lumumba, il reste le seul vrai nationaliste qui peut oeuvrer pour le bonheur de son peuple aujourd'hui martyrisé. Tshisekedi et Lumumba: même idéal.
2.
Debout Zairois 27/06/2013 à 19h:06
Il ya 2hommes Lumumba et Tshisekedi ont cherche d'etablir une institution forte au Congo mais ils ont fini mal?? chaque pays a ses leaders qui etablisent une institution forte. Alors il faut etre un aveugle pour dire le RDC va bien ou ignorant pour nier la lutte de nos parents...Google Doing business 2012 voir comment on a classifier la RDC??.
Ce message a été signalé aux modérateurs.
3.
emma0609 26/06/2013 à 14h:06
Il y a une difference entre le combat qu'un leader mene pour lui meme et le combat que ce dernier mene pour son peuple. A mon avis Tshisekedi a toujours mene un combat pour lui meme. Quel est le sens du combat de Tshisekedi, on ne peut se dire populaire est rester chez soi sans rendre visite a la population. Pour Tshisekedi les congolais lui doivent et non l'inverse..
4.
le penseur 25/06/2013 à 03h:06
@ debout zairois Ecoutes cher frère/s?ur, il ne faut pas être fataliste. La RDC commence à se relever et nous Congolais devons travailler énormément pour que le peu de progrès que nous constatons se pérennise. Tshisekedi n'est qu'une personne et la RDC appartient à tous Congolais. Cherchons d'abord des institutions fortes..
5.
Debout Zairois 24/06/2013 à 15h:06
On a tué Tshisekedi politiquement, le pere de la democratie. Que va se passé en 2016??pendant nous nous controlons pas la production de coltran, l'or, le petrole...ect. Le noir Americain et Sud Africain aiment la musique plus que le Congolais. .


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Commentaires sur : RDC : retour sur une indépendance | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Comment va Nelson Mandela ? Le point sur ce qu'on sait vraiment | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Comment va Nelson Mandela ? Le point sur ce qu'on sait vraiment | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Nelson Mandela et son épouse Graça en 2010.Nelson Mandela et son épouse Graça en 2010. © AFP
Le cirque médiatique autour de l’hospitalisation de l’ancien président sud-africain, Nelson Mandela,n'en finit pas. Dernier épisode en date : de vraies fausses révélations indiquant que Madiba serait "dans un état végétatif" depuis la fin du mois de juin. Après la présidence sud-africaine, l'épouse de Mandela, Graça Machel, et l'un de ses vieux amis, Denis Goldberg, ont démenti. Selon ce dernier, les médecins n'ont pas envisagé de débrancher les machines qui aident Madiba à respirer.
Le 4 juillet, les médias du monde entier, - reprenant en cœur le contenu d’un document judiciaire daté du 26 juin et rendu public le 3 juillet, - laissaient entrevoir le pire en révélant que Nelson Mandela se trouvait « dans un état végétatif permanent et sous assistance respiratoire ». On apprenait, par voie de presse, que les médecins auraient même « conseillé à la famille Mandela de débrancher l'appareil qui le maintient artificiellement en vie. Plutôt que de prolonger ses souffrances, la famille Mandela envisage cette option ». Il s’avère pourtant que le document judiciaire dont l’AFP a obtenu copie, ne dit rien ni des intentions actuelles de la famille, ni de l’état de santé récent de Nelson Mandela.
Ce document, qui n’était pas destiné à être rendu public, était en réalité destiné au tribunal régional de Mthatha (Sud) pour appuyer la plainte de la famille Mandela contre l’aîné des petits-fils, Mandla, au sujet d’un litige de sépulture.
Seize membres de la famille ont saisi la justice pour faire rapatrier à Qunu - village où Mandela a grandi et où il a toujours souhaité être enterré - les dépouilles de trois de ses enfants, qui avaient précédemment été déplacées en 2011 à Mvezo (le village natal de Mdaipar Mandla Mandela. Ce pour quoi, le 3 juillet, ils ont obtenu gain de cause, provoquant, le lendemain, un nouveau déballage familial surréaliste lors d’une conférence de presse tenue par Mandla Mandela. Quasiment au même moment, les dépouilles des enfants Mandela étaient enfin rapatriées à Qunu.
Démentis
Pour tenter de mettre fin à ce sordide emballement médiatique, la présidence sud-africaine s’est empressée, dans la journée puis dans la soirée, de démentir ces informations dans un communiqué. Reprenant l’expression désormais consacrée, la présidence a qualifié l'état de santé du héros de la lutte anti-apartheid de « critique mais stationnaire », rappelant qu’une « équipe de médecins, d'infirmières, et d'autres professionnels de santé prend soin de Madiba 24 heures sur 24 ». Si, comme d'habitude, aucun détail médical ne filtrera, ce bref communiqué rappelle, jusqu'à preuve du contraire, que les indicateurs les plus fiables du réel état de santé de Madiba viennent encore de la présidence.
Et les déclarations de Graça Machel ne contrediront pas cette morale par provision. Alors qu’elle participait, jeudi, à une levée de fonds pour un hôpital pour enfants, l’épouse de l’ancien président sud-africain a certainement jugé le moment opportun pour sortir de sa réserve. Elle s'est elle aussi voulue rassurante : « Cela fait maintenant environ 25 jours que nous sommes à l'hôpital. Même si Madiba n'a pas toujours été bien, il n'a que très peu souffert », a-t-elle indiqué, avant de conclure : « ll va bien. »
Comme le souligne très justement le journaliste de la BBC Andrew Harding, son intervention montre à quelle point, au regard des luttes de pouvoir au sein de la famille, Graça incarne plus que jamais « l’autorité et la dignité de la famille ».
Denis Goldberg, camarade de lutte du grand homme, invité lundi 1er juillet  par Graça à se rendre au chevet de son ami, s’est lui aussi exprimé. « Très touché » par cette visite, il a décrit un homme « très malade » mais « clairement conscient ». « Je suis tout à fait convaincu qu'il était sensible à ce que je disais et conscient de ce que je disais », a-t-il précisé. Denis Goldberg s’est dit aussi très choqué par les « spéculations non fondées », les qualifiant de « difficilement supportables ». Évoquant les rumeurs sur « l’état végétatif » de son ami, il raconte avoir interrogé Graça sur le sujet, qui lui aurait répondu : « Les organes n’ayant pas connu de dysfonctionnement majeur, il n’est même pas conseillé d’y penser à ce stade. Ils pensent qu’il a de très bonnes chances de guérir. Je l’espère, je l’espère. »
________
Jean-Sébastien Josset


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Le pape François a publié sa première encyclique, « Lumen Fidei »

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Sous son unique signature, le pape François reprend à son compte et déploie la pensée théologique de son prédécesseur.
Le pape François, lors de la prière de l’Angélus, dimanche 30 juin 2013, place Saint-Pierre au Va...
Gregorio Borgia/AP

Le pape François, lors de la prière de l’Angélus, dimanche 30 juin 2013, place Saint-Pierre au Vatican.

D’un abord classique et didactique, « Lumen Fidei » se présente comme une récapitulation de l’essentiel de la foi catholique.
Le même jour, le pape s’est affiché publiquement avec son prédécesseur et a autorisé la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II.
AVEC CET ARTICLE
Coïncidence ou non ? Toujours est-il qu’à l’instant même où était publiée l’encyclique « à quatre mains », Lumen Fidei, on a pu voir les deux papes, l’émérite et le régnant, apparaissant publiquement pour la première fois ensemble dans les jardins du Vatican. Il faut dire que l’occasion s’y prêtait : le pape François a inauguré, derrière la basilique Saint-Pierre, ce vendredi 5 juillet, une statue géante de saint Michel, sans oublier de consacrer la Cité du Vatican à saint Joseph. Joseph Ratzinger est donc volontiers sorti de son monastère pour s’afficher avec son successeur.
Pour autant, « nous n’avons pas deux papes » a rappelé, au même instant, Mgr Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour le doctrine de la foi, présentant l’encyclique à la presse. Il a pris soin de préciser : « Cetteencyclique n’est pas un patchwork ». « Il y a dans ce texte beaucoup de Benoît et tout de François », a renchéri à ses côtés le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Tandis que Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, interrogé sur la continuité avec Deus Caritas est et Spe salvi, précisait : « Cela aurait été une trilogie si Lumen Fidei avait été signée par Benoît XVI. »
Le cardinal Ouellet y voit, lui, un effet de « la providence qui a voulu que ce pilier manquant soit un cadeau du pape émérite à son successeur et en même temps un symbole d’unité, car en assumant et complétant l’œuvre entreprise par son prédécesseur, le pape François témoigne avec lui de l’unité de la foi. » Il a poursuivi : « La lumière de la foi est ainsi relayée d’un pontife à l’autre, comme dans les courses du stade, grâce au don de la succession apostolique. »

« CE TEXTE EST AUJOURD’HUI PLEINEMENT DU PAPE FRANÇOIS »

Revenant sur la mention explicite du concile Vatican II dans cetteencyclique, le cardinal Ouellet a confirmé : « Personne n’a oublié le concile. Nous avons là une encyclique qui offre ce que le concile a voulu. ». Mgr Müller, pour sa part, insiste sur la « belle coïncidence » que manifeste la publication de cette encyclique alors que l’Église célèbre le 50me anniversaire du concile.
Et, quelques minutes plus tard, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, annonçait la prochaine canonisation conjointe de Jean-Paul II et de Jean XXIII, le pape du concile, celui-ci bénéficiant de la part du pape François d’une dispense de miracle.
Ces convergences ne doivent rien au hasard. A travers Lumen Fidei, publiée plus promptement que prévu, à travers son affichage public avec Benoît XVI au Vatican, et enfin avec l’annonce, le même jour, de la canonisation accélérée de Jean XXIII, le pape François manifeste fortement la continuité du magistère pontifical. A qui pourrait en douter, ou s’inquiéter des premières orientations de son pontificat, il exprime ainsi son enracinement indéfectible dans une succession apostolique sans rupture doctrinale. Mgr Müller l’a souligné, relevant « au-delà des différences de style, de sensibilité et d’accents, la continuité substantielle du message du pape François avec le magistère de Benoît XVI. »
À qui en douterait, Mgr Fisichella a levé un coin du voile sur la genèse deLumen Fidei : « Dans la perspective de l’Année de la foi, beaucoup avaient demandé à Benoît XVI d’écrire une encyclique sur la foi pour conclure sa trilogie. Mais le pape n’était pas convaincu de devoir entreprendre ce nouveau labeur. Finalement, il avait décidé de l’offrir en conclusion de l’Année de la Foi. L’histoire en a décidé autrement.  Ce texte est aujourd’hui pleinement du pape François. »
FRÉDÉRIC MOUNIER, à Rome

Mali : coup d'envoi de la campagne présidentielle | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mali : coup d'envoi de la campagne présidentielle | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Des Casques bleus participent à une cérémonie, le 1er juillet 2013 à Bamako.Des Casques bleus participent à une cérémonie, le 1er juillet 2013 à Bamako. © AFP
La campagne du premier tour de la présidentielle du 28 juillet débute dimanche au Mali, pays qui a connu, en un an et demi, un coup d'Etat, l'occupation des deux-tiers de son territoire par des jihadistes et une intervention armée étrangère.
La tenue de cette élection -six mois après le début d'une intervention armée de la France pour chasser les jihadistes qui occupaient le Nord et menaçaient d'avancer vers le Sud- est censée mettre fin à la plus grave crise de l'histoire récente du pays. Mais des candidats et analystes doutent et demandent un report de cette élection cruciale, en craignant un scrutin "bâclé" aux résultats "contestés".
Il doit rétablir l'ordre constitutionnel interrompu par le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012. Le président élu Amadou Toumani Touré avait alors été renversé juste avant une présidentielle à laquelle il ne se représentait pas, après dix années à la tête de l'Etat.
Le capitaine Amadou Haya Sanogo avait pris le pouvoir pour deux semaines avant de devoir le rendre à des civils sous la pression internationale. Mais le putsch avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de rebelles touareg et d'islamistes armés liés à Al-Qaïda qui y ont commis pendant neuf mois d'innombrables exactions.
Elles ont pris fin grâce à l'intervention de l'armée française à partir du 11 janvier, aux côtés d'une armée malienne humiliée par sa débâcle de 2012 et d'autres armées africaines.
Ces troupes africaines ont été intégrées depuis le 1er juillet à une mission de stabilisation de l'ONU au Mali, la Minusma, actuellement composée de 6.300 hommes. Et la présidentielle sera le premier grand défi de la Minusma qui devra en assurer la sécurité avec, si besoin, le soutien des quelque 3.200 soldats français toujours présents au Mali.
Des éléments jihadistes dits "résiduels" restent actifs et pourraient saisir l'occasion pour commettre un coup d'éclat sous forme d'attentats-suicides, en particulier dans le Nord.
Vingt-huit candidats, dont une seule femme, se présentent à ce premier tour. Parmi eux figurent les anciens Premier ministres Ibrahim Boubacar Keita, Cheick Modibo Diarra, Modibo Sidibé et Soumana Sacko, ainsi que Soumaïla Cissé, ancien président de la Commission de l'Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (Uémoa).
L'état d'urgence, qui était en vigueur depuis le 12 janvier, a été levé samedi pour permettre aux candidats de mener campagne et de tenir des réunions publiques.
Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK, cacique de la vie politique malienne, devait tenir son premier meeting dimanche après-midi dans un stade de Bamako.
"Autisme du gouvernement"
Un autre candidat, Tiébilé Dramé, ancien ministre et artisan d'un accord entre le gouvernement de Bamako et la rébellion touareg signé le 18 juin à Ouagadougou, a vivement critiqué la tenue du scrutin si tôt sous la pression de la France.
"Les conditions ne sont pas du tout réunies pour l'organisation du scrutin. Il y a de l'autisme de la part des pouvoirs publics. Le gouvernement n'est pas prêt, le ministre de l'Administration territoriale n'est pas prêt, contrairement à ce qu'il dit, la Céni (Commission électorale nationale indépendante) n'est pas prête", a affirmé M. Dramé à l'AFP.
Une analyse partagée par International Crisis Group (ICG), qui, dans un récent rapport, a préconisé un report "de courte durée" n'excédant pas trois mois qui "serait bénéfique à long terme".
"S'obstiner à tenir le calendrier actuel revient à prendre le risque d'un processus électoral chaotique et contesté débouchant sur l'élection d'un président dépourvu de la légitimité nécessaire au rétablissement du pays", selon ICG.
ICG met en avant le peu de temps restant pour distribuer de nouvelles cartes à près de sept millions d'électeurs, le redéploiement inachevé de l'administration centrale dans le Nord, l'absence de retour chez eux de 500.000 réfugiés et déplacés ayant fui le conflit et dont la plupart risquent de ne pas pouvoir voter.
Un obstacle de taille à la tenue de la présidentielle sur l'ensemble du territoire a cependant été levé vendredi avec l'entrée de l'armée malienne à Kidal (nord-est) parallèlement au cantonnement des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui occupaient la ville depuis février.
Ce premier tour du 28 juillet, qui pourrait être suivi d'un second le 11 août si aucun candidat n'obtient la majorité absolue, sera surveillé par de nombreux observateurs internationaux, dont 90 de l'Union européenne (UE) qui ont déjà commencé à se déployer.
 


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Mandela face à la mort, ou la fierté du devoir accompli | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Mandela face à la mort, ou la fierté du devoir accompli | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Mandela : 'J'aimerais qu'on dise 'Ici repose un homme qui a fait son devoir sur la terre'.'Mandela : "J'aimerais qu'on dise 'Ici repose un homme qui a fait son devoir sur la terre'." © Leon Neal/AFP/Getty Image
Durant tout son combat pour la liberté du peuple sud-africain, Nelson Mandela a souvent envisagé sa propre mort, autant qu'il a été confrontée à celle de ses proches. Mais avec la fin de l'apartheid et les débuts de la démocratie dans son pays, en 1994, c'est avec la fierté du devoir accompli qu'il la regardait en face, avec sérénité.
Qui ne se souvient pas de la tirade prononcée par Nelson Mandela au procès de Rivonia en 1964, et passée à la postérité ? « Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre. Mais si cela est nécessaire, c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir », avait-il lancé à ses juges, alors qu’il risquait la peine capitale.
Malgré les défauts actuels de la démocratie sud-africaine, Madiba aura vécu assez longtemps pour voir son idéal se réaliser avec les premières élections libres post-apartheid qui l’ont porté au pouvoir en 1994. « Je ne doute pas un seul instant que lorsque j'entrerai dans l'éternité, j'aurai le sourire aux lèvres », avait-il écrit en 1997.
Lors de son combat contre le régime raciste de l’apartheid, le premier président noir de l’Afrique du Sud a souvent envisagé sa propre mort. Il a aussi été confronté à celle de ses proches sans qu’il lui soit possible, durant ses 27 années de détention, d’assister à leurs funérailles. Ce fut le cas pour son fils aîné, pour sa mère mais aussi pour de nombreux compagnons ayant sacrifié leur vie pour le combat qu'il menait depuis sa prison. Au point d’écrire, un jour de 1987, qu'il lui semblait que « le monde lui-même était en train de mourir ».
Solitude
Son ancien camarade de cellule Ahmed Kathrada, 83 ans, a récemment rappelé au Sunday Times comment Mandela avait réagi en apprenant la mort de son fils aîné Thembekile en 1969. « Il a été appelé par l'administration. Nous étions tous dans la cour mais au lieu de revenir avec nous, il a regagné directement sa cellule et s'est mis sur son matelas. C'était pareil quand sa mère est morte. Il était seulement très silencieux et portait le deuil tout seul ».
Une solitude douloureuse qui l’a marqué de son vivant mais dont il ne veut résolument pas pour sa mort. S'étant toujours réclamé de la tradition du peuple xhosa, qui veut qu'il repose près de ses proches, il avait clairement indiqué dans un documentaire de 2003, vouloir être enterré à Qunu, le village de son enfance. « Ma famille est là-bas et j'aimerais être enterré là chez moi », déclarait-il au pied du carré familial des Mandela.
D’où l’incompréhension de nombreux Sud-Africains devant la volonté de Mandla Mandela, l'aîné des petits-fils du père de la nation, de réunir les tombeaux familiaux dans le cimetière de Mvezo, son village natal situé à une trentaine de kilomètres de Qunu, où il a déjà fait transféré les corps de son père, de son oncle et de sa tante en 2011. Seize membres de sa famille s’y sont récemment opposé en urgence pour tenter de les rapatrier dans le village d’enfance de Madiba, où celui-ci souhaite reposer.
Selon la presse locale, c'est dans un testament tenant sur une page A4 que le Prix Nobel de la paix 1993 a consigné ses instructions pour demander que sa dernière demeure reste des plus modestes, à l'image de cette simplicité qui l’a rendu si populaire dans le monde. « Il ne s'est jamais beaucoup creusé la tête à propos de sa mort mais n'a jamais voulu quelque chose de fantaisiste », a confié un ami de la famille à l'hebdomadaire Mail&Guardian.
Fantaisie
Sa seule fantaisie consistait à imaginer en 2003 Walter Sisulu, l'homme qui l'a amené à la politique, l'attendant au paradis avec un formulaire d'adhésion à l'ANC et en train de chanter un appel à la mobilisation. Le lieu où il doit être inhumé, situé à environ 500 mètres de la maison des Mandela, de l'autre côté de la voie rapide N2, est sobre et facile à repérer de loin par la silhouette des arbres formant un carré.
De larges stèles de facture relativement simples et austères se dressent dans les herbes hautes jaunies avec l'inscription « Mandela » gravée sur le haut d'un fronton triangulaire. « J'aimerais qu'on dise "Ici repose un homme qui a fait son devoir sur la terre". C'est tout », avait déclaré le héros de la lutte contre l'apartheid en 2006 dans un documentaire, faisant écho à un propos tenu en 1996 : « La mort est inévitable. Quand un homme a accompli ce qu'il considère comme son devoir envers les siens et son pays, il peut reposer en paix. Je pense que j'ai fait cet effort et c'est pourquoi je vais donc pouvoir reposer pour l'éternité ».
Dans une autre déclaration, lors de l'éloge funèbre du dirigeant communiste Joe Slovo en 1995, Nelson Mandela avait déclaré : « Les hommes et les femmes de qualité sont rares et difficiles à croiser. Et quand ils s'en vont, le sentiment de perte est d'autant plus profond et plus difficile à gérer ». Ce sera sûrement le cas en Afrique du Sud, quand il disparaîtra, et, au-delà, en Afrique toute entière.
(Avec AFP)


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Roi Albert II : "Mon âge et ma santé ne me permettent plus d'exercer ma fonction" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Roi Albert II : "Mon âge et ma santé ne me permettent plus d'exercer ma fonction" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Le roi des Belges Albert II, le 21 décembre 2010 à Bruxelles.Le roi des Belges Albert II, le 21 décembre 2010 à Bruxelles. © AFP
Dans une allocution télévisée diffusée le 3 juillet, le roi Albert II, 79 ans, a annoncé son "intention d'abdiquer le 21 juillet", jour de la fête nationale belge, en faveur du prince héritier Philippe.
Mis à jour le 3 juillet 2013 à 18h15.
C'est la fin du règne d'Albert II. Avec « sérénité et confiance », le roi des Belges a annoncé, dans une déclaration télévisée le 3 juillet, qu’il abdiquera le jour de la fête nationale de Belgique, le 21 juillet, en faveur de son fils, le prince héritier Philippe. C'est le premier souverain belge à quitter volontairement le pouvoir dans l'histoire du pays.
Le roi Albert II a affirmé que son fils aîné Philippe, 53 ans, est « bien préparé » pour reprendre le flambeau.
Ce départ du roi était évoqué depuis plusieurs mois dans les milieux politiques et médiatiques, alors qu'Albert II, âgé de 79 ans, semblait fatigué et soucieux de passer la main.
Né le 6 juin 1934, le deuxième fils de Léopold III et de la reine Astrid était devenu le sixième monarque belge, le 9 août 1993, après le décès inopiné de son frère, le roi Baudouin, qui n'avait pas eu d'enfant.
Discrétion
Arrivé au pouvoir dans la discrétion, il a joué un rôle politique de premier plan en devenant le symbole de l'unité de la Belgique écartelée entre francophones et néerlandophones. Il a ainsi joué un rôle central de médiateur durant la longue crise politique de 2010-2011, en tentant de rassembler une majorité pour doter le pays d'un gouvernement stable.
Son implication avait été saluée par tous les partis, à l'exception des indépendantistes flamands de la N-VA.
L'abdication intervient moins d'un an avant une échéance politique très sensible, les élections législatives de mai 2014, qui pourraient montrer une nouvelle poussée des nationalistes flamands et provoquer une nouvelle crise politique.
(Avec AFP)


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Élections au Zimbabwe : Tsvangirai déplore l'absence de réformes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Élections au Zimbabwe : Tsvangirai déplore l'absence de réformes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai à Harare le 12 juin 2013.Le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai à Harare le 12 juin 2013. © AFP
Le Premier ministre du Zimbabwe Morgan Tsvangirai, a lancé, dimanche, sa campagne pour les élections générales du 31 juillet en déplorant l'absence de réformes garantissant un scrutin libre et équitable.
"Nous participons avec le coeur gros: les réformes pour assurer des élections libres et équitables n'ont pas eu lieu", a lancé M. Tsvangirai, opposant historique du président Robert Mugabe, devant environ 10.000 partisans réunis dans un stade de Marondera (est).
"Mais notre foi en Dieu va nous faire surmonter les obstacles, a-t-il poursuivi. Et nous allons gagner les élections, nous croyons dans la sagesse des gens de ce pays."
Dans un pays marqué par la violence politique depuis des années, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Morgan Tsvangirai exigeait notamment des garanties sur l'attitude des médias et des forces de sécurité, qui soutiennent ouvertement le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 33 ans et qui brigue un nouveau mandat présidentiel face à Tsvangirai.
Mais le président Mugabe leur a coupé l'herbe sous le pied en fixant unilatéralement la date du scrutin au 31 juillet, une décision confirmée jeudi par la Cour constitutionnelle du Zimbabwe.
MM. Tsvangirai et Mugabe ont formé il y a quatre ans un gouvernement d'union pour mettre un terme à la grave crise politique et économique ayant suivi les dernières élections générales en 2008.
Morgan Tsvangirai était alors arrivé en tête au premier tour, mais il avait dû se retirer devant les violences faites à ses partisans, le bilan avait tourné autour de 200 morts. Seul en lice, Robert Mugabe avait été réélu à la tête du pays.


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Portait de Nelson Mandela affiché sur les murs d'un lycée du Cap.Portait de Nelson Mandela affiché sur les murs d'un lycée du Cap. © AFP
Un mois et un jour déjà depuis que Nelson Mandela est hospitalisé à Pretoria. Son état de santé demeure "critique mais stable", a indiqué, le 9 juillet, la présidence sud-africaine dans un bref communiqué, sans livrer d'autres détails médicaux. Alors qu'amis et famille du patriarche ont assuré que Madiba continuait à réagir à leur présence.
Après un mois d’hospitalisation, Nelson Mandela reste dans un « état critique mais stable ». C’est ce qu’a rapporté, le 9 juillet, un communiqué de la présidence sud-africaine. L'actuel chef de l'État, Jacob Zuma, en a également profité pour remercier les anonymes venus devant la clinique soutenir le héros de la lutte anti-apartheid, bientôt âgé de 95 ans (le 18 juillet), ou qui prient à travers tout le pays, mais aussi la communauté internationale pour « le flot continu de messages de soutien à Madiba et sa famille ».
Comme d’habitude, aucun autre détail médical n’a été donné. Les autorités invoquent toujours le secret médical pour en dire le moins possible sur l’évolution de l’état de santé de Nelson Mandela.
"Restons positifs"
Plus diserts, amis et famille ont assuré que Nelson Mandela continuait de réagir à la présence de ses proches. « Lorsque je lui parle, il répond. Ne nous laissons pas aller à un sentiment de tristesse mais plutôt de fête car le vieil homme est encore avec nous aujourd'hui », a déclaré à la presse son petit-fils Ndaba Mandela, à sa sortie d'une visite à l'hôpital.
Sur leur compte Twitter commun, ses petites-filles Zaziwe et Zamaswazi ont également assuré que Nelson Mandela « communique » avec elles. « Nous restons positives », ont-elles écrit, soulignant que leur grand-père leur « sourit » même.
Madiba doit fêter ses 95 ans le 18 juillet, journée baptisée « Mandela day » par l'ONU qui appelle les citoyens du monde à faire ce jour une bonne action en son honneur. « C'est le moment de fêter sa vie. Le vieil homme est tout à fait vivant », a assuré son petit-fils fils Ndaba Mandela.


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Un journaliste condamné à quatre mois de prison avec sursis à Beni

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Pour diffusion immédiate
RD Congo – ALERTE
 
 
Kinshasa, 11 juillet 2013
 
Un journaliste condamné à quatre mois de prison avec sursis à Beni 
 
Journaliste en danger (JED) soutient la décision prise par Nicaise Kibel’Bel Okadirecteur du journal « Les Coulisses » paraissant à Beni, troisième ville de la province du Nord-Kivu (Est de la RDC), d’interjeter appel contre la décision du Tribunal de paix de Beni dans le procès en « diffamation » qui l’oppose à un responsable de la Direction  Générale des Douanes et Accises (DGDA).
 
Dans son jugement rendu le 20 juin 2013, le Tribunal de paix de Béni a condamné le journaliste à quatre mois de prison avec sursis et au paiement de trois mille dollars américains au titre des dommages et intérêts à M. Yumba Lomami, sous-directeur à la DGDA/Beni.
 
Réagissant à cette sentence du Tribunal de paix, Nicaise Kibel’ Bel Oka regrette que cette juridiction ait manqué du courage pour prononcer son acquittement pur et simple. Le journaliste a décidé d’interjeter appel au Tribunal de Grande Instance de Beni afin que justice lui soit rendue.
 
Pour rappel, dans son réquisitoire,  le Parquet Général près la Cour d’appel du Nord-Kivu avait requis, vendredi 5 avril 2013, un an de prison ferme avec arrestation immédiate contre Nicaise Kibel’ Oka. Le journaliste était poursuivi pour avoir publié, en juin 2012, un article intitulé « 977 tonnes de bois disparues et le système Sydonia tripoté à la DGDA/Beni » dans lequel il  avait dénoncé  des détournements, par la Douane, des exportations de bois scié.
 
Tout en prenant  acte  du jugement rendu par le tribunal de paix de Beni qui n’a pas entériné le réquisitoire du ministère public, JED déplore la persistance en RDC des dispositions légales liberticides qui ne permettent pas au journaliste de jouer pleinement son rôle de dénonciation de la corruption et des détournements des biens publics, et appelle les autorités congolaises à accélérer le processus devant aboutir à la suppression des emprisonnements des journalistes sous le prétexte de la diffamation.  
  
 
Pour tout contact :
Journaliste en Danger (JED)
374, avenue Colonel Mondjiba, complexe Utexafrica, galerie Saint Pierre, Commune de Ngaliema
Kinshasa/RD Congo
Téléphone : +(243) 99 99 96 353, +(243) 81 99 96 353
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