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Présence aux fronts: François Hollande plus courageux à Bangui que Joseph Kabila avec le M23 à l'est du Congo?

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Les images de François Hollande à Bangui en République centrafricaine, quelques heures seulement après le décès de deux soldats français de l'opération "Sangaris" sont éloquentes. C'est une preuve que le président français est courageux, il aime son pays et son peuple. Et que son devoir en que Président de la République française est d'être auprès des français surtout dans les moments de malheur. On peut ou ne pas l'aimer François Hollande a été élu par les Français, il est un président légitime quelque soit le score bas qu'il affiche aux sondages. Traite à la Nation, Joseph Kabila l'imposteur qui dirige le Congo par défi n'a jamais été au front pour encourager les Fardc. Il préfère jouer au Nintendo à Kingakati que de palper du doigt les réalités congolaises. Il a caporalisé des pseudo intellectuels pour en faire des applaudisseurs, des journalistes en thuriféraires, les institutions républicaines sont prises en otage...Combien de nos soldats congolais sont morts au front contre le M23 sans que celui qui se prénomme alias Joseph Kabila ne montre son bout de nez ? Par amour de la patrie, les Fardc ont fini par déloger les miliciens tutsi rwandais pillards, violeurs, assassins, criminels contre l'humanité...Que fait l'incapacitaire de Kingakati ? Il attend trois semaines. Au lieu d'aller rencontrer nos soldats sur le champ de bataille où ils ont vaincu le M23, il prend une jeep et commence une tournée-rallye. Mauvais président et mauvais chauffeur même s'il est un fin taximan, il s'embourbe toutes les trois minutes dans des routes devenues pistes à cause de ses 12 ans de mauvaise gouvernance, d'atteinte massive des droits de l'homme, du pillage organisé, des tueries, massacres des populations civiles dont certains congolais sont devenus réfugiés dans leur propre pays. Ce ne sont pas les contrats léonins avec la Chine qui va sauvé la situation. L'OVNI que Louis Michel "Big Loulou" et la mafia internationale ont placé à la tête de notre pays, patauge et ignore encore les rudiments du travail d'un président de la République. Alias Joseph Kabila patauge, farfouille, tripatouille pour rester au pouvoir même si son incompétence notoire fait jaser tout le monde. Certes comparaison n'est pas raison, mais regardez bien ces photos. Réveil FM International donne son point de vue qui n'est pas exhaustif mais mérite d'être pris en compte:
Bangui, 10 décembre,François Hollande se recueille devant les cercueils de deux soldats Français tués dans l'opération "Sangaris"

François parle aux soldats Français, tout en rendant hommage à leurs deux camarades tués, il les encourage à poursuivre leur mission.
Au lieu d'aller encourager les Fardc d'avoir mis en déroute les miliciens tutsi rwandais du M23, Joseph Kabila dans sa fuite du regard des congolais qu'il a chosifié, préfère la détente. Rallye-tournée à l'est de la République démocratique du Congo !

Douze ans au pouvoir qu'a fait alias Joseph Kabila au Congo?

Un président qui dirige par défi et qui s'embourbe toutes les trois minutes, est-ce que c'est un signe indien ?

Lorsque même la jeep n'arrive plus à braver les obstacles, cela devient problématique !
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Centrafrique : François Hollande dans la poudrière de Bangui


Hollande en Centrafrique: "Nous avions une... par BFMTVBangui (Centrafrique), le 10 décembre. François Hollande est venu rendre hommage aux soldats français décédés mardi à Bangui. Le désarmement des groupes armés à peine lancé, le président François Hollande s'est rendu ce mardi soir à Bangui, la capitale centrafricaine, encore loin d'être sécurisée quelques heures après la mort de deux soldats français. Le chef de l'Etat leur a rendu hommage, affirmant qu'ils étaient morts «pour la France» et avaient «donné leur vie pour en sauver d'autres.» S'exprimant face à une partie des forces françaises sur place, il a également salué leur action : «Notre mission est dangereuse mais nécessaire pour éviter un carnage.» «Nous avions une obligation d'intervenir vite et fort», a-t-il ajouté.



Bangui, 10 décembre, François Hollande parle et encourage chaque soldat français de l'opération «Sangaris» rassemblés sous un hangar d'hélicoptères de la base de M'Poko. Dans la touffeur de la nuit centrafricaine, François Hollande a rappelé l'urgence de l'intervention française, qui a débuté jeudi dernier, quelques heures après le vote de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU. «Il n'était plus temps de tergiverser. Il allait être trop tard. J'ai pris la décision d'intervenir pour sauver autant de vies que possible.» «Votre objectif est de désarmer les milices. C'est une tâche périlleuse. Trop d'armes circulent. Il y a trop de haines et de vengeances accumulées. Nous avions l'obligation d'intervenir vite et fort», a-t-il dit.
Il a ensuite rencontré les responsables religieux du pays et les autorités de transition, dont le président Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka qu'il avait vivement critiqué samedi dernier. La visite a duré quatre heures et, contrairement à ce qui avait été annoncé, n'a eu lieu que dans le hangar de l'aéroport de Bangui, les conditions de sécurité n'étant sans doute pas réunies pour que François Hollande puisse en sortir. il est reparti vers 23 heures.
Le président français s'était envolé pour l'aéroport M'Poko directement après sa visite en Afrique du Sud pour les funérailles de Nelson Mandela. Il a atterri à Bangui vers 19h15 (heure locale et française) où il a été accueilli par l'état-major des armées françaises. Cinq jours après le début officiel de leur intervention en Centrafrique, les troupes font désormais face à des «accès de violence», pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.
La visite de François Hollande minute par minute :
23h06. Le président quitte la Centrafrique. François Hollande a quitté Bangui. Il a rencontré des responsables religieux du pays et les autorités de transition, dont le président Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka qu'il avait vivement critiqué samedi dernier. Peu d'informations et aucune image de ces rencontres n'ont été diffusées.
20h30. François Hollande ne sortira pas du tarmac. La dangerosité du climat dans la capitale centrafricaine oblige finalement le convoi présidentiel à rester dans le hangar de l'aéroport, alors qu'il semblait prévu que François Hollande rencontre les autorités politiques et religieuses du pays en dehors de l'aéroport. Par mesure de sécurité, ces rencontres devraient avoir lieu dans le hangar où le président a rendu hommage aux soldats.
19h49. Secteur quadrillé pour la visite. Des avions de combat ont survolé la zone où a atterri François Hollande, qui a été sécurisée par les forces françaises dans la soirée. Un couvre-feu est instauré à partir de 18 heures mais les violences se poursuivent dans certains quartiers de Bangui.
19h40. François Hollande salue les troupes. Le président de la République est toujours dans le hangar de l'aéroport M'Poko, où il serre la main d'une partie des troupes françaises à qui il vient de s'adresser. La Marseillaise retentit alors que François Hollande s'apprête à rejoindre le centre-ville de la capitale.
19h29. Pas de renforts pour le moment. Hollande a déclaré devant 300 membres des troupes françaises qu'ils n'avaient «pas vocation à être plus nombreux dans les semaines qui viennent.» «Les affrontements prenaient et prennent encore une dimension religieuse avec un risque de guerre civile», a-t-il ajouté.
19h25. Hommage aux deux soldats tués. Sur un pupitre aux couleurs françaises, François Hollande se recueille devant les dépouilles d'Antoine Le Quinio, 22 ans, et Nicolas Vokaer, 23 ans, les deux soldats français morts la nuit dernière. «Je m'incline devant leur sacrifice», a déclaré le président de la République. «Ils sont morts pour la France. (...) Ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres.»

Présence aux fronts: François Hollande plus courageux à Bangui que Joseph Kabila avec le M23 à l'est du Congo?

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Les images de François Hollande à Bangui en République centrafricaine, quelques heures seulement après le décès de deux soldats français de l'opération "Sangaris" sont éloquentes. C'est une preuve que le président français est courageux, il aime son pays et son peuple. Et que son devoir en que Président de la République française est d'être auprès des français surtout dans les moments de malheur. On peut ou ne pas l'aimer François Hollande a été élu par les Français, il est un président légitime quelque soit le score bas qu'il affiche aux sondages. Traite à la Nation, Joseph Kabila l'imposteur qui dirige le Congo par défi n'a jamais été au front pour encourager les Fardc. Il préfère jouer au Nintendo à Kingakati que de palper du doigt les réalités congolaises. Il a caporalisé des pseudo intellectuels pour en faire des applaudisseurs, des journalistes en thuriféraires, les institutions républicaines sont prises en otage...Combien de nos soldats congolais sont morts au front contre le M23 sans que celui qui se prénomme alias Joseph Kabila ne montre son bout de nez ? Par amour de la patrie, les Fardc ont fini par déloger les miliciens tutsi rwandais pillards, violeurs, assassins, criminels contre l'humanité...Que fait l'incapacitaire de Kingakati ? Il attend trois semaines. Au lieu d'aller rencontrer nos soldats sur le champ de bataille où ils ont vaincu le M23, il prend une jeep et commence une tournée-rallye. Mauvais président et mauvais chauffeur même s'il est un fin taximan, il s'embourbe toutes les trois minutes dans des routes devenues pistes à cause de ses 12 ans de mauvaise gouvernance, d'atteinte massive des droits de l'homme, du pillage organisé, des tueries, massacres des populations civiles dont certains congolais sont devenus réfugiés dans leur propre pays. Ce ne sont pas les contrats léonins avec la Chine qui va sauvé la situation. L'OVNI que Louis Michel "Big Loulou" et la mafia internationale ont placé à la tête de notre pays, patauge et ignore encore les rudiments du travail d'un président de la République. Alias Joseph Kabila patauge, farfouille, tripatouille pour rester au pouvoir même si son incompétence notoire fait jaser tout le monde. Certes comparaison n'est pas raison, mais regardez bien ces photos. Réveil FM International donne son point de vue qui n'est pas exhaustif mais mérite d'être pris en compte:
Bangui, 10 décembre,François Hollande se recueille devant les cercueils de deux soldats Français tués dans l'opération "Sangaris"

François parle aux soldats Français, tout en rendant hommage à leurs deux camarades tués, il les encourage à poursuivre leur mission.
Au lieu d'aller encourager les Fardc d'avoir mis en déroute les miliciens tutsi rwandais du M23, Joseph Kabila dans sa fuite du regard des congolais qu'il a chosifié, préfère la détente. Rallye-tournée à l'est de la République démocratique du Congo !

Douze ans au pouvoir qu'a fait alias Joseph Kabila au Congo?

Un président qui dirige par défi et qui s'embourbe toutes les trois minutes, est-ce que c'est un signe indien ?

Lorsque même la jeep n'arrive plus à braver les obstacles, cela devient problématique !
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Centrafrique : François Hollande dans la poudrière de Bangui


Hollande en Centrafrique: "Nous avions une... par BFMTVBangui (Centrafrique), le 10 décembre. François Hollande est venu rendre hommage aux soldats français décédés mardi à Bangui. Le désarmement des groupes armés à peine lancé, le président François Hollande s'est rendu ce mardi soir à Bangui, la capitale centrafricaine, encore loin d'être sécurisée quelques heures après la mort de deux soldats français. Le chef de l'Etat leur a rendu hommage, affirmant qu'ils étaient morts «pour la France» et avaient «donné leur vie pour en sauver d'autres.» S'exprimant face à une partie des forces françaises sur place, il a également salué leur action : «Notre mission est dangereuse mais nécessaire pour éviter un carnage.» «Nous avions une obligation d'intervenir vite et fort», a-t-il ajouté.



Bangui, 10 décembre, François Hollande parle et encourage chaque soldat français de l'opération «Sangaris» rassemblés sous un hangar d'hélicoptères de la base de M'Poko. Dans la touffeur de la nuit centrafricaine, François Hollande a rappelé l'urgence de l'intervention française, qui a débuté jeudi dernier, quelques heures après le vote de la résolution du conseil de sécurité de l'ONU. «Il n'était plus temps de tergiverser. Il allait être trop tard. J'ai pris la décision d'intervenir pour sauver autant de vies que possible.» «Votre objectif est de désarmer les milices. C'est une tâche périlleuse. Trop d'armes circulent. Il y a trop de haines et de vengeances accumulées. Nous avions l'obligation d'intervenir vite et fort», a-t-il dit.
Il a ensuite rencontré les responsables religieux du pays et les autorités de transition, dont le président Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka qu'il avait vivement critiqué samedi dernier. La visite a duré quatre heures et, contrairement à ce qui avait été annoncé, n'a eu lieu que dans le hangar de l'aéroport de Bangui, les conditions de sécurité n'étant sans doute pas réunies pour que François Hollande puisse en sortir. il est reparti vers 23 heures.
Le président français s'était envolé pour l'aéroport M'Poko directement après sa visite en Afrique du Sud pour les funérailles de Nelson Mandela. Il a atterri à Bangui vers 19h15 (heure locale et française) où il a été accueilli par l'état-major des armées françaises. Cinq jours après le début officiel de leur intervention en Centrafrique, les troupes font désormais face à des «accès de violence», pillages et tentatives de représailles contre les civils musulmans, lourds de menaces pour la suite des événements.
La visite de François Hollande minute par minute :
23h06. Le président quitte la Centrafrique. François Hollande a quitté Bangui. Il a rencontré des responsables religieux du pays et les autorités de transition, dont le président Michel Djotodia, ex-chef de la Séléka qu'il avait vivement critiqué samedi dernier. Peu d'informations et aucune image de ces rencontres n'ont été diffusées.
20h30. François Hollande ne sortira pas du tarmac. La dangerosité du climat dans la capitale centrafricaine oblige finalement le convoi présidentiel à rester dans le hangar de l'aéroport, alors qu'il semblait prévu que François Hollande rencontre les autorités politiques et religieuses du pays en dehors de l'aéroport. Par mesure de sécurité, ces rencontres devraient avoir lieu dans le hangar où le président a rendu hommage aux soldats.
19h49. Secteur quadrillé pour la visite. Des avions de combat ont survolé la zone où a atterri François Hollande, qui a été sécurisée par les forces françaises dans la soirée. Un couvre-feu est instauré à partir de 18 heures mais les violences se poursuivent dans certains quartiers de Bangui.
19h40. François Hollande salue les troupes. Le président de la République est toujours dans le hangar de l'aéroport M'Poko, où il serre la main d'une partie des troupes françaises à qui il vient de s'adresser. La Marseillaise retentit alors que François Hollande s'apprête à rejoindre le centre-ville de la capitale.
19h29. Pas de renforts pour le moment. Hollande a déclaré devant 300 membres des troupes françaises qu'ils n'avaient «pas vocation à être plus nombreux dans les semaines qui viennent.» «Les affrontements prenaient et prennent encore une dimension religieuse avec un risque de guerre civile», a-t-il ajouté.
19h25. Hommage aux deux soldats tués. Sur un pupitre aux couleurs françaises, François Hollande se recueille devant les dépouilles d'Antoine Le Quinio, 22 ans, et Nicolas Vokaer, 23 ans, les deux soldats français morts la nuit dernière. «Je m'incline devant leur sacrifice», a déclaré le président de la République. «Ils sont morts pour la France. (...) Ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres.»

Sommet de l'Elysée: M'zée Pierre Victor Mpoyo à Joseph Kabila: "Bientôt je vais rejoindre mon ami Mandela, je n'ai pas besoin des tortionnaires"

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M'zée Pierre Victor Mpoyo
Des grogneurs josephistes vont-ils encore sortir du bois ? M'zée Pierre Victor Mpoyo a refusé de rencontrer alias Joseph Kabila à Paris lors du sommet de l'Elysée sur la paix, la sécurité et le terrorisme. Bien que souffrant de la maladie de de Parkinson, M'zée Pierre Victor Mpoyo a eu cette cuisante réponse à l'égard d'allias Joseph Kabila qui souhaitait le voir: "Bientôt je vais rejoindre Mandela, je n'ai pas besoin des tortionnaires". Depuis dix ans, le richissime Victor Mpoyo qui a financé de sa poche l'AFDL pour chasser le Maréchal Mobutu de ses 32 ans de pouvoir autocratique, et permis à Joseph Kabila de monter sur le trône du Congo appauvri par le régime de Kinshasa et subit les humiliations sur ordre de Joseph Kabila: ses comptes bancaires sont bloqués, son passeport diplomatique confisqué, ses frais médicaux impayés...Le ministre d'Etat Victor Mpoyo survit à Paris alors même que c'est le gouvernement congolais qui l'a envoyé à Paris. L'humiliation est à son comble pour celui qui ami et proche de M'zée Laurent-Désiré Kabila, qui en 2001 à l'assassinat du 3eme Président de la République au Palais des marbres, et pourtant c'est M'zée Victor Mpoyo qui après un coup de fils de Bill Clinton, président américain fin mandat, sur instigation de Paul Kagamé, arrivera à convaincre des poids lourds Mzéeïtes: l’ancien tout-puissant ministre de la Justice Jeannot Mwenze Kongolo, le ministre de l'Intérieur Gaétan Kakudji, et le chef d'état-major interarmées, le lieutenant-général Sylvestre Luetsha, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, le général Denis Kalume Numbi pour que "Joseph Kabila" prenne la place du Président assassiné. Et pourtant n'eut-été l’intervention de Victor Mpoyo celui que les congolais appellent "Kadogo, l'imposteur".

Christian Atoli Ileka, mobutiste et ambassadeur de Jo Ka lors du Sommet d'Elysée
Ironie de sort, il y a quelques temps, le locataire du 32 Cours Albert I à Paris, le fameux Mobutiste et l'ambassadeur de la République démocratique du Congo en France Christian Atoki Ileka ironisait sur la situation de M'zée Pierre Victor Mpoyo s'exclamant devant témoins: "Mais qu'est-ce qu'il a fait de tout son argent !". On apprend de sources sûres que Christian Ileka aurait des ennuis. Après avoir soutiré de l'argent à son "Raïs" pour acheter les mamans de Château-rouge pour aller accueillir l'imposteur à l'aéroport mais surtout pour payer quelques combattants égarés pour une paix factice à Joseph Kabila. 200 euros poDur chaque maman Château-rouge et 500 euros pour chaque combattant. Il parait que l'enveloppe a disparu, la lumbétisation et la mwétisation de Joseph kabila jusqu'à stopper son cortège à la place opéra et intifader sa voiture officielle à l'OIF, a fait peur à l'imposteur qui en veut à l'ambassadeur mobutiste. D'ailleurs, à l'issue du sommet de l'Elysée, ils avaient pris le même vol pour Kinshasa.
Flashback à Kinshasa lors de l'assassinat de M'zée Laurent-Désiré KabilaLe 16 janvier 2001. Il est environ 13h30. Le monde entier apprend que le président Laurent-D ésiré Kabila a été victime d’un "attentat" dans son palais. Les «services» ougandais cités par Reuters ont été les premiers à annoncer le «décès» de Kabila. S’agissant des circonstances, une première version a laissé entendre que le chef de l’Etat congolais a été abattu par le général Dieudonné Kayembe Mbandakulu. La même source précisait que «Joseph Kabila» était également blessé. C’était faux. Au milieu de l’après-midi, à la surprise générale, le colonel Eddy Kapend, aide de camp du président de la République, fait irruption à la télévision nationale (RTNC) pour «ordonner» aux différents chefs militaires – dont le chef d’état major général - de maintenir la «discipline» au sein des forces armées et la police. Etrangement, Kapend ne pipe pas un mot sur l’état de santé de son «patron». Ministre de l’Intérieur, Gaétan Kakudji décrète, pour sa part, un couvre-feu et la fermeture de toutes les frontières du pays sur ordre…de Laurent-Désiré Kabila. Le moins que l’on puisse dire est que la situation est sous contrôle avec le déploiement des troupes angolaises venues du «Congo d’en face». Les ministres Gaëtan Kakudji (Intérieur), Jeannot Mwenze Kongolo (Justice) et Abdoulaye Yerodia (Education) ont vite rejoint le palais de marbre où le chef de l’Etat a été quelques heures plutôt victime d’un attentat. Les témoins qui avaient côtoyé les trois hommes étaient surpris par la "sérénité ambiante".
Au début de la soirée de ce 16 janvier, une deuxième version - la définitive - tombe : «Kabila a été abattu par son garde du corps». Son nom : Rachidi Mizele. Les faits auraient eu lieu au moment où le président s’entretenait avec son directeur de cabinet adjoint chargé des questions économiques, Emile Mota. Les deux hommes préparaient le voyage présidentiel à Yaoundé, au Cameroun. «Rachidi est entré et a fait mine de dire quelque chose au chef de l’Etat, raconte Mota. Le coup de feu est aussitôt parti…». Rachidi se serait enfui, pourchassé par Mota qui criait : «Il a tué le président !». Sans se poser des questions, Kapend qui se trouvait dans les parages a dégainé tel Lucky Luke avant de vider le chargeur de son arme sur le présumé assassin.
Mystère. Chef du protocole adjoint au cabinet de M'zée Laurent-Désiré Kabila au moment des faits, Eddy Musonda raconte : «Il est 7heures 30 au palais de Marbre. Laurent-Désiré Kabila commence sa journée par une visite à son état-major particulier au lieu dit «palais bleu». Il s’entretient brièvement avec son aide de camp le colonel Eddy Kapend. Vers 8 heures, le président commence ses audiences. Il reçoit successivement une délégation nord-coréenne, le ministre de la Santé, docteur Mashako Mamba, et Emile Mota, conseiller économique à la présidence de la République. Avec Mota, le chef de l’Etat devait dresser la liste des personnes devant l’accompagner le 18 janvier au XXIème sommet France-Afrique qui se tenait à Yaoundé au Cameroun.» Selon des témoins, des médecins cubains se trouvaient au palais de marbre.
Au début de l’après-midi des tirs à l’arme automatique sont entendus au Palais de Marbre. Et ce durant une demi-heure. Qui tirait sur qui ? Mystère. Selon Musonda, Rachidi a été abattu à son poste. Un lieu qu’il n’aurait jamais quitté. «Pour atteindre le bureau de Mzee, Rachidi devait arpenté un couloir, dit-il dans une interview accordée à l’auteur de ces lignes en 2001 pour le journal Le Soft. La porte était fermée de l’intérieur.» Musonda est formel : «Rachidi ne pouvait pas entrer par cette issue». Qui a abattu LD Kabila ? Selon notre interlocuteur, c’est le général zimbabwéen qui est arrivé le premier au Palais. Est-ce pour «identifier» le corps? L’homme téléphone aussitôt au président Robert Mugabe. Après la conversation, l’officier contacte Joseph Kabila, alors chef d’état-major des forces terrestres, qui se trouvait en disgrâce à Lubumbashi. Et ce, depuis décembre 2000, suite à la prise de la localité de Pweto par les forces du RCD appuyées par l’armée rwandaise. Chirudze aurait demandé à regagner la capitale. Un avion de la compagnie aérienne Hewa Bora va le ramener tard dans la nuit. Sans heurts.
Selon des sources, M'zée Laurent-Désiré Kabila faisait face, en ce mois de janvier, à des graves ennuis de santé. Il était diabétique et présentait une tension artérielle très élevée. Il semble que des médecins cubains étaient à son chevet. Dans son édition datée du 17 janvier 2001, le quotidien «La Libre Belgique» écrit : « Selon nos informations, le chef de l’Etat congolais était lundi (Ndlr, lundi 16 janvier) sous baxter au Palais de marbre (…) ; des médecins cubains étaient à son chevet depuis plusieurs jours. Son état de santé s’est-il dégradé au point de pousser son entourage à en profiter ?». Une information que semble confirmer la journaliste Colette Braeckman. A la page 100 de son ouvrage «Les nouveaux prédateurs – Politique des puissances en Afrique centrale» publié en 2003 aux éditions Fayard, elle note : « (…) le président est de bonne humeur car il envisage de se rendre dans la soirée ou le lendemain au sommet franco-africain de Yaoundé. (…) mais une «crise de malaria» l’a immobilisé à la dernière minute et est encore sous perfusion».
Kabila est mort, vive Kabila! Mercredi 17 janvier, le ministre congolais de l’Information d’alors, Dominique Sakombi-Inongo "Buka Lokuta", annonce la désignation du général-major «Joseph Kabila» en qualité de «coordonnateur intérimaire» du gouvernement et de l’armée. Qui l’a désigné ? Par quels mécanismes? «Il a été désigné par vote secret par les membres du gouvernement», déclarait, She Okitundu au quotidien français «Le Monde». Le jeudi 18 janvier, Sakombi annonce le décès du président LD Kabila, décès survenu, selon lui, à 10 heures, à Harare, au Zimbabwe. Dans une déclaration faite au quotidien «Le Soir» daté 2 février, le même Sakombi lâche à la surprise générale : «Vu la mort de l’assassin, il n’y aura sans doute pas d’enquête». L’affaire est donc classée au grand dam de l’opinion.
Le 26 janvier, le «général Joseph» est investi en qualité de nouveau président de la République. «Je rassure le peuple congolais qu’une enquête judiciaire est ouverte afin que la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de l’illustre disparu, annonce le nouveau chef de l’Etat dans une allocution.» «Je veux la vérité totale sur tout ce qui s’est passé», souligne-t-il dans une interview au «Soir» de Bruxelles daté du 7 mars 2001.
Plusieurs arrestations ont lieu dont celle d’Eddy Kapend. Après une année de détention, les présumés assassins ou «comploteurs» - 135 personnes civiles et militaires – sont jugées par la Cour d’ordre militaire (COM) au cours d’un méga-procès qualifié unanimement de «peu équitable».
Un cirque judiciaire. Le verdict est tombé le 7 janvier 2003 : trente condamnations à mort pour «attentat, tentative de coup d’Etat, complot, association des malfaiteurs, disparition d’armes de guerre, abandon de poste et trahison.» Parmi les condamnés, un nom sort du lot. Il s’agit de docteur Armand Kubunga Mutombo. Médecin urgentiste à la clinique Ngaliema où le corps sans vie de LD Kabila a été acheminé ce 16 janvier, Kubunga est poursuivi… pour vol. Il semble que le médecin aurait "subtilisé" les sous-vêtements du défunt. Selon certaines indiscrétions, ce praticien aurait été stupéfait de constater que le cadavre présentait des impacts de balles sans baigner dans une marre de sang. Scientifiquement, la mort serait intervenue bien avant que le corps subisse les assauts d’un «tueur». Mise en scène?
Secret d’Etat. Relayant le juge-président de la COM, le colonel Nawele Bakongo, qui avait déclaré que le dossier n’était pas clos, plusieurs voix se sont élevées pour exiger la réouverture du procès des assassins présumés de Kabila père. Dans un communiqué daté samedi du 16 janvier 2010, l’association de défense des droits humains «La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme», écrivait, sous la plume de Floribert Chebeya Bahizire, que ce procès «n’a pas fait éclater la vérité sur la disparition du président Laurent-Désiré Kabila». Et de demander au Conseil de sécurité des Nations Unies «de mettre sur pied une commission d’enquête internationale en prévision de la révision» de cette affaire judiciaire. Le même 17 janvier 2010, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya exigeait, au cours d’un sermon, la réouverture du procès des anciens collaborateurs de LD Kabila qui croupissent dans la prison de Makala. Le prélat catholique provoqua l’ire de la presse kabiliste. Celle-ci s’est jetée sur lui à pieds joints. Un lynchage médiatique pour le moins surprenant comme pour dire que les circonstances exactes de la mort de LD Kabila est un secret d’Etat. Un sujet tabou? La «VSV» de revenir à la charge dans les mêmes termes le 17 janvier 2011 : «(…), la VSV demande la réouverture du procès sur l’assassinat du président Laurent-Désiré Kabila, et ce, conformément à la conclusion du verdict du 7 janvier 2003 en vue de rendre justice et hommage mérités à feu Laurent-Désiré Kabila, premier président RDCongolais assassiné en plein exercice de ses fonctions.»
Douze années après la mort mystérieuse de Laurent-Désiré Kabila, des questions restent sans réponse : Qui a abattu le président congolais? Qu’en est-il de l’arme du crime? Quel est le mobile? Qui en est le commanditaire? Pourquoi le corps du défunt a-t-il été emmené au Zimbabwe avant de regagner le pays? Qui est réellement la dame Sifa Mahanya présentée comme étant la mère de Joseph, Jaynet et Zoé "Kabila"? Pourquoi a-t-elle été détenue à Makala sur ordre de M'zée Laurent-Désiré Kabila? Qui a ordonné sa libération sans jugement?
Douze années après, Joseph Kabila continue à demeurer un mystère pour la grande majorité de la population congolaise. Qui est-il réellement? Que savez-vous de sa personnalité et de son parcours? L'OVNI continue à sévir et diriger le Congo par défi.
A Paris, l'imposteur a subi la plus grande honte de sa vie par les Résistants-Patriotes-Combattants congolais qui ne l'ont jamais reconnu comme le président de la République démocratique du Congo.

Crise Centrafricaine: Le Secrétaire Général de la CEEAC demande que François Bozizé soit traduit devant la Cour pénale internationale.

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Yaoundé, 16 Décembre 2013
© Peter Kum | Cameroon-Info.Net
 11 Réactions 
Pour Ahmat All-Amy, «François Bozizé est responsable» de tout le trouble qui se passe dans ce pays.
Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique Centrale, le Tchadien Ahmat All-Amy, ne mâche pas ses mots sur la crise que traverse la République Centrafricaine.

Pour Ahmat All-Amy, l'ancien Président centrafricain, François Bozizé, renversé le 24 mars 2013, doit être jugé par la Cour pénale internationale. «Personnellement, je pense que le principal coupable, celui qui doit être poursuivi par la communauté internationale, par la CPI, c’est monsieur Bozizé, explique Ahmat All-Amy. Bozizé, qui a créé les anti-Balaka au mois de mars 2013, avant de quitter le pouvoir, qui a monté une partie de sa population contre les autres Centrafricains. C’est celui-là qui est responsable».

Ahmat All-Amy rappelle l'agression d'un campement de peuls à Boali, le 05 décembre dernier, une attaque attribuée à des assaillants anti-Balaka. «Parce que la transition a été déstabilisée à la suite de l’attaque de Boali, reprend Ahmat All-Amy, où une soixantaine de corps de musulmans ont été assassinés, tués, ce qui a provoqué une réaction des forces gouvernementales, qui a été aussi une réaction terrible, dont les conséquences étaient dramatiques».

Tout en le regrettant, le secrétaire général de la CEEAC, Ahmat All-Amy, se félicite plutôt de la bonne collaboration entre les forces françaises et les soldats africains présents à Bangui.

Tension à Brazzaville : Des tirs près du domicile d’un officier de l’armée créent la panique

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Des tirs ont été entendus ce lundi 16 décembre dans la matinée à Brazzaville, près du domicile d’un officier de l’armée recherché par les forces de l’ordre. Ces tirs ont créé la panique dans le centre de la capitale congolaise au sein de la population, indique l’AFP, citant des habitants et une source diplomatique.
Ça tire toujours, on m’a conseillé de ne pas rentrer déjeuner chez moi ce midi, a expliqué à l’agence une habitante alors qu’un hélicoptère survolait la ville.
Un diplomate a affirmé qu’il y a eu des échanges de tirs hier soir et une opération de police est en cours pour récupérer ceux qui ont tiré. La même source indique que la panique règne en ville où les gens courent dans tous les sens.
Les tirs semblaient localisés près du domicile du colonel Marcel Tsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, ont ajouté le diplomate et un habitant.
Cet officier de l’armée congolaise avait été condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis pour complicité d’incendie involontaire et détention illégale d’armes de guerre dans le cadre del’affaire des explosions meurtrières du 4 mars 2012 à Brazzaville.
L’explosion dans le quartier résidentiel de Mpila avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2.300 blessés et 17.000 sans abris. Six militaires ont été condamnés et vingt-six autres accusés acquittés par la justice congolaise dans le cadre de cette affaire.
Un habitant nommé Dacklin interrogé par l’AFP a confirmé que l’opération visait apparemment le colonel Tsourou.
La police a entouré la résidence de Tsourou. Ils ont dit qu’ils doivent le désarmer, a déclaré la même source, ajoutant que vers 12h00 (11h00 GMT) les tirs avaient cessé.
Selon lui, la police a fait sortir les élèves des écoles alentour et des boutiques de la ville sont fermées.
Le diplomate a assuré qu’il n’y avait pas de chars déployés dans la capitale congolaise.
Mais les déclarations d’habitants paniqués étaient plus alarmistes.
Ce matin, j’ai vu des militaires, des chars, a affirmé une habitante.
Sur Twitter, un internaute explique que ça tire vers le CCF, le Centre culturel français, où les employés sont terrés dans le sous-sol.
Depuis hier, vraiment, ça ne marche pas ici! On veut arrêter le colonel Tsourou. Si ça pète, je traverse, le fleuve Congo pour aller à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a déclaré à l’AFP Dacklin.
Source : Radio Okapi (1075)

RDC: 16 ans après sa mort : Général Mahele, le héros oublié!

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Il était une fois le Général Mahele… Le héros oublié. Dont la mort épargna Kinshasa d’un bain de sang certain.
L’information est tombée comme un couperet, samedi 17 mai 1997 à l’aube, alors que les troupes de Laurent-Désiré Kabila sont aux portes de Kinshasa.
Le Général Donatien Mahele Lieko Bokungu est abattu par la Division spéciale présidentielle (DSP) ou le serait plus précisément, à en croire certaines sources, d’une rafale tirée sur ordre du capitaine Kongolu Mobutu, fils du Maréchal déchu, qui venait de quitter précipitamment la veille la Capitale, sur conseil du même Général Mahele, Général de brigade, alors Chef d’Etat-Major général des FAZ, se sentant ‘‘pas en mesure d’assurer sa protection’’.
Dans le dernier carré de Mobutu, le conseil est vite perçu comme une trahison, de la part d’un militaire que Mobutu aurait ‘‘crée’’. Des menaces sont même directement et clairement proférées à son endroit. Lors des adieux à l’aéroport de N’djili. Moins de 24 heures après le départ de Mobutu, après que la sentence ait été prise, il restait à trouver un exécuteur. Kongolu, le maniaque des armes, au sang chaud, le dernier des mobutu à avoir traversé le fleuve, vengea son père.
Face au plan macabre de la DSP de contrecarrer les velléités des ‘‘Kadogo’’, entendez les enfants soldats de Kabila, à Kinshasa, la capitale était vouée à un bain de sang. Armées jusqu’aux dents, les bérets verts, les vrais, formés par Mobutu pour sa sécurité, étaient entrés en révolte. Kinshasa devrait être mise à sac. Ni le Général Likulia, dernier premier ministre de Mobutu, ni le Général Nzimbi, le patron de la garde prétorienne du Maréchal ou tous les autres membres du clan, personne ne parvint à les dissuader. Un piège s’ouvrit donc pour Mahele, convaincu dans son for intérieur que la ville sombrerait dans un chaos. La hiérarchie avait flatté le chef d’Etat-Major général d’être ‘‘le plus écouté des chefs’’ et qu’il était le seul capable à réussir cette délicate mission. Il dut s’interposer entre les soldats survoltés de Mobutu, sans véritable commandement, qui ne ruminaient que la vengeance distillé par l’esprit de clan qui avait vu le jour dans l’entourage de Mobutu. Il ne reviendra plus.

Mahele, le sapeur pompier

mahele-mobutu-general
L’homme de toutes les situations, un vrai tigre, un fauve qui rugissait et faisait régner la terreur dans le camp adverse. Ses haut-faits d’armes ne sont plus à énumérer. Dans la mémoire collective, Mahele reste un exemple de bravoure. L’on se souviendra d’une de ses explosives interventions à la tribune de la Conférence Nationale Souveraine où il s’est fait l’avocat des hommes en uniformes : ‘‘Vous venez de vous rendre compte de l’ensemble des conditions difficiles dans lesquelles évoluent le soldat zaïrois et sa famille. Ce constat est sombre à la suite de l’indifférence des Pouvoirs publics vis-à-vis de l’Armée. À ce sujet, des milliers d’hommes et de femmes, et surtout d’enfants, vous regardent fixement et vous interpellent pour savoir pourquoi et au nom de quoi le soldat zaïrois, depuis la Force publique, est privé d’avenir ? Serait-il irrémédiablement condamné à vivre ainsi, à s’éteindre ainsi en éternel quémandeur ?’’.
Un vrai guerrier, un Bundja pur sang qui affronte le danger et sait le vaincre, le général Mahele suscitait l’admiration de tous ses pairs. Mais après le ballet de Chefs d’Etat-major qui se jouait dans le Palais au regard des intrigues que Mobutu lui-même entretenait, avec la complicité des courtisans, pour virer tout celui qui prenait de l’envergure, Mahele revient aux affaires en décembre 1996. Mission impossible : Kabila est applaudi et Mobutu honni. Officier intègre et dynamique, il admet en privé hériter d’une mission impossible: ‘‘réorganiser le néant’’. Mobutu est malade et Kabila a le vent en poupe.
Il est parfois obligé de quitter le front pour faire l’agent payeur de l’armée, dans le but de rehausser le moral des troupes. Le nerf de la guerre. Une augmentation substantielle de la solde mensuelle lui est due parmi les hommes de rang surtout. Mais les moyens ne suivent pas. On dit que chaque fois qu’il tournait le dos du front, du matériel prenait d’autres destinations… vendu aux Kabila. Paris qui a recommandé sa remise en scelle ne soutient pas. Ancien de Kolwezi, le chef d’Etat-major se sent ainsi trahi. Tous ses efforts sont tournés à la dérision. Il ne manifeste pas son abattement mais opte pour le dialogue, qu’il encourage d’ailleurs.
La débandade des troupes enregistrée sur plusieurs fronts dénote tout simplement la cote d’amour entre Mobutu et ce peuple qui l’a tant adulé d’une part et les attentes que suscite le discours de Kabila. Il restait Kenge. Le verrou tient. Mais pour combien de temps. La puissance de feu des FAZ est supérieure mais on accuse l’indiscipline au sein des troupes mais aussi des commandements parallèles et contradictoires. Lorsque le verrou de Kenge saute, dans les derniers jours de la guerre, en mai 1997, il ne reste plus que la voie de la négociation. Utenika I. Qui n’aboutit à rien. Utenika II. Annulé. Sans objet pour Kabila, très proche du but. Mahele doit prendre l’avion pour rencontrer Kabila en Zambie négocier un atterrissage en douceur. Il est rappelé et assassiné.

Des zones d’ombre subsistent

26585_320991164519_1626854_nOn ne saura jamais ce qui s’est réellement passé cette nuit du 16 au 17 mai au camp Tshatshi. Plusieurs versions circulent d’ailleurs.
Dans un entretien à Médiacongo.net, le Général Mukobo, un ancien officier de l’armée de Mobutu donne sa version : « ‘‘ Les carottes’’ étaient déjà cuites depuis le déclenchement des hostilités, et il n’y avait plus d’espoir pour les FAZ. Les troupes de l’AFDL sont aux portes de la Capitale et s’apprêtent à investir la ville. En ce 16 mai 1997, dans l’après-midi, le premier ministre du dernier gouvernement du Maréchal Mobutu, le Général Norbert Likulia Bolongo, apprend que les militaires de la DSP sont décidés à mettre à feu et à sang la ville de Kinshasa. Il cherche le Ministre de la Défense nationale et Chef Etat-major général des FAZ, le général Mahele.
Ce dernier se trouve à Brazzaville en République du Congo, en route pour aller rencontrer M. Laurent-Désiré Kabila à Lusaka (Zambie). Il le contacte par téléphone portable et l’informe de la menace qui pèse sur la ville. La situation est très critique et le général Mahele décide de regagner Kinshasa pour calmer les troupes. Le général Mahele traverse donc le fleuve et se rend immédiatement au camp Tshatshi, la caserne de la DSP. Le commandant en second de la DSP, le général Wezago, rassemble les militaires et les présente au ministre de la Défense nationale et au Chef Etat-major Général des FAZ. A peine ce dernier a-t-il prononcé quelques mots pour apaiser les esprits surchauffés que dans les rangs, les militaires se sont mis à crier (en lingala) : ‘‘traître, traître, tu as trahi le pays, tu ne sortiras vivant de ce camp’’. Le commandant en second a essayé par tous les moyens de calmer la situation, en tentant de persuader les militaires que Mahele était encore le chef des armées et qu’il fallait le laisser partir. Il avait encore un rôle.
Les militaires n’ont pas obtempéré aux injonctions de leur commandant. Et quand le général Mahele est monté dans sa jeep pour sortir, une voix s’est levé et a demandé aux soldats de garde de fermer la barrière. « Quand Mahele s’est présenté à la barrière, il a supplié les militaires de l’ouvrir, mais un autre militaire a crié : ‘‘bobeta ye masasi’’, traduisez ‘‘tirez sur lui’’. C’est ainsi qu’il y aurait un certain Adjudant chef Fwani qui aurait tiré sur le général.
Les balles ont atteint l’officier d’ordonnance du Général et le chauffeur qui sont morts sur le coup. Le général Mahele, blessé, a eu le courage et la force de glisser sous la jeep. Comme les militaires étaient déterminés à le tuer, ils se sont approchés du véhicule. Le premier qui regarde l’intérieur de la jeep constate qu’il n’y a que deux corps inertes. Il se retourne et dit à ses compagnons : ‘‘cet homme, comme il est reconnu, a des fétiches. Il n’est pas mort. Il a disparu !’’ Dans les rangs, un autre déclare que cela n’était pas possible et intime l’ordre à son compagnon de regarder en dessous de la jeep. En jetant un coup d’œil en dessous de la jeep, il s’écrie, effectivement, ‘‘il est caché sous la jeep’’ ! C’est alors qu’il sera achevé avec des coups de pistolet GP 9 mm. La panique s’installe dans la ville, le fils du Maréchal Mobutu, le capitaine Kongolu, est informé à l’entrée du camp de la mort du Général. « Kongolu revenait au camp parce qu’ayant appris que le général Mahele s’y rendait. Ainsi il demande au premier ministre de prendre les dispositions nécessaires pour se sauver des griffes des militaires de la DSP, qui déchaînés, se sont mis à courir vers les maisons des officiers accusés de trahison ».
La nouvelle de la mort de Mahele se répand comme une traînée de poudre. Les Bundja, qui composent une bonne frange de l’armée, crient vengeance. A Gbadolite, l’avion de Mobutu en partance pour Lomé essuie des tirs. Les plans de la DSP consistant à faire tomber une pluie de feu sur Kinshasa échouent, et les Ngbandi cherchant à traverser pour se mettre à l’abri à Brazzaville, décrochent.
Les Kadogo n’ont plus qu’à marcher sur la ville. Tranquillement. Avec leurs bottes en caoutchouc. Sous les ovations des populations.

Qui était Mahele ?

general mahele
Donatien Mahele Lieko Bokungu, surnommé Tigre, est né en 1941 à Kinshasa. Il était marié et père d’une grande famille. Il est considéré par une partie des Congolais comme l’un des officiers le plus ‘‘intègre’’ de la IIème République. Sous Mobutu, époque caractérisée par la corruption et l’arbitraire, il est le seul officier à être resté fidèle à la cause du peuple.
Présenté par le journal Le Monde Diplomatique comme ‘‘un vétéran de toutes les guerres de la région’’, depuis Kolwezi, qu’il reprit aux côtés des Français en 1978 jusqu’à la guerre du Rwanda où il fut envoyé en première ligne contre le Front patriotique en 1990. Il y est salué pour sa bravoure mais aussi pour sa dureté notamment dans la répression des pillages et des mutineries de 1993 qui furent extrêmement violentes, ce qui fit de lui un militaire craint et respecté, ‘‘qui a toujours proclamé sa fidélité absolue au président Mobutu, mais aussi son souci de respecter les institutions du pays.’’
Ancien de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (France), il fait partie de ces rares officiers à ne pas avoir reçu ses galons parce que apparenté, ou ayant rendu service, à Mobutu. En 1991 alors que la République démocratique du Congo connait une grave crise morale au sein de sa classe dirigeante, le général Mahélé, alors chef d’Etat-major général des FAZ, se distingue en sanctionnant durement les auteurs des pillages. Sa popularité lui vaut alors la méfiance du Maréchal Mobutu. Celui-ci l’écarte des rouages du pouvoir.
Mais, en 1996, Mobutu se voit contraint, par Dominique De Villepin alors secrétaire général à la présidence française, de faire appel à Mahele que l’on considère comme le seul officier capable de stopper l’avancée des troupes ‘‘rebelles’’ de Laurent Désiré Kabila, et de sauver le régime du dictateur. Mahele n’entre pas dans le jeu, il a en vue un changement pacifique de régime.
Il verse son sang pour épargner Kinshasa d’un bain de sang certain mais jamais on n’a dit officiellement ce qu’il en fut. L’opinion reconnaît en lui un héros. Oublié.
Benjamin Litsani Choukran,
Source: Direct.cd (242)

RDC: 16 ans après sa mort : Général Mahele, le héros oublié!

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Il était une fois le Général Mahele… Le héros oublié. Dont la mort épargna Kinshasa d’un bain de sang certain.
L’information est tombée comme un couperet, samedi 17 mai 1997 à l’aube, alors que les troupes de Laurent-Désiré Kabila sont aux portes de Kinshasa.
Le Général Donatien Mahele Lieko Bokungu est abattu par la Division spéciale présidentielle (DSP) ou le serait plus précisément, à en croire certaines sources, d’une rafale tirée sur ordre du capitaine Kongolu Mobutu, fils du Maréchal déchu, qui venait de quitter précipitamment la veille la Capitale, sur conseil du même Général Mahele, Général de brigade, alors Chef d’Etat-Major général des FAZ, se sentant ‘‘pas en mesure d’assurer sa protection’’.
Dans le dernier carré de Mobutu, le conseil est vite perçu comme une trahison, de la part d’un militaire que Mobutu aurait ‘‘crée’’. Des menaces sont même directement et clairement proférées à son endroit. Lors des adieux à l’aéroport de N’djili. Moins de 24 heures après le départ de Mobutu, après que la sentence ait été prise, il restait à trouver un exécuteur. Kongolu, le maniaque des armes, au sang chaud, le dernier des mobutu à avoir traversé le fleuve, vengea son père.
Face au plan macabre de la DSP de contrecarrer les velléités des ‘‘Kadogo’’, entendez les enfants soldats de Kabila, à Kinshasa, la capitale était vouée à un bain de sang. Armées jusqu’aux dents, les bérets verts, les vrais, formés par Mobutu pour sa sécurité, étaient entrés en révolte. Kinshasa devrait être mise à sac. Ni le Général Likulia, dernier premier ministre de Mobutu, ni le Général Nzimbi, le patron de la garde prétorienne du Maréchal ou tous les autres membres du clan, personne ne parvint à les dissuader. Un piège s’ouvrit donc pour Mahele, convaincu dans son for intérieur que la ville sombrerait dans un chaos. La hiérarchie avait flatté le chef d’Etat-Major général d’être ‘‘le plus écouté des chefs’’ et qu’il était le seul capable à réussir cette délicate mission. Il dut s’interposer entre les soldats survoltés de Mobutu, sans véritable commandement, qui ne ruminaient que la vengeance distillé par l’esprit de clan qui avait vu le jour dans l’entourage de Mobutu. Il ne reviendra plus.

Mahele, le sapeur pompier

mahele-mobutu-general
L’homme de toutes les situations, un vrai tigre, un fauve qui rugissait et faisait régner la terreur dans le camp adverse. Ses haut-faits d’armes ne sont plus à énumérer. Dans la mémoire collective, Mahele reste un exemple de bravoure. L’on se souviendra d’une de ses explosives interventions à la tribune de la Conférence Nationale Souveraine où il s’est fait l’avocat des hommes en uniformes : ‘‘Vous venez de vous rendre compte de l’ensemble des conditions difficiles dans lesquelles évoluent le soldat zaïrois et sa famille. Ce constat est sombre à la suite de l’indifférence des Pouvoirs publics vis-à-vis de l’Armée. À ce sujet, des milliers d’hommes et de femmes, et surtout d’enfants, vous regardent fixement et vous interpellent pour savoir pourquoi et au nom de quoi le soldat zaïrois, depuis la Force publique, est privé d’avenir ? Serait-il irrémédiablement condamné à vivre ainsi, à s’éteindre ainsi en éternel quémandeur ?’’.
Un vrai guerrier, un Bundja pur sang qui affronte le danger et sait le vaincre, le général Mahele suscitait l’admiration de tous ses pairs. Mais après le ballet de Chefs d’Etat-major qui se jouait dans le Palais au regard des intrigues que Mobutu lui-même entretenait, avec la complicité des courtisans, pour virer tout celui qui prenait de l’envergure, Mahele revient aux affaires en décembre 1996. Mission impossible : Kabila est applaudi et Mobutu honni. Officier intègre et dynamique, il admet en privé hériter d’une mission impossible: ‘‘réorganiser le néant’’. Mobutu est malade et Kabila a le vent en poupe.
Il est parfois obligé de quitter le front pour faire l’agent payeur de l’armée, dans le but de rehausser le moral des troupes. Le nerf de la guerre. Une augmentation substantielle de la solde mensuelle lui est due parmi les hommes de rang surtout. Mais les moyens ne suivent pas. On dit que chaque fois qu’il tournait le dos du front, du matériel prenait d’autres destinations… vendu aux Kabila. Paris qui a recommandé sa remise en scelle ne soutient pas. Ancien de Kolwezi, le chef d’Etat-major se sent ainsi trahi. Tous ses efforts sont tournés à la dérision. Il ne manifeste pas son abattement mais opte pour le dialogue, qu’il encourage d’ailleurs.
La débandade des troupes enregistrée sur plusieurs fronts dénote tout simplement la cote d’amour entre Mobutu et ce peuple qui l’a tant adulé d’une part et les attentes que suscite le discours de Kabila. Il restait Kenge. Le verrou tient. Mais pour combien de temps. La puissance de feu des FAZ est supérieure mais on accuse l’indiscipline au sein des troupes mais aussi des commandements parallèles et contradictoires. Lorsque le verrou de Kenge saute, dans les derniers jours de la guerre, en mai 1997, il ne reste plus que la voie de la négociation. Utenika I. Qui n’aboutit à rien. Utenika II. Annulé. Sans objet pour Kabila, très proche du but. Mahele doit prendre l’avion pour rencontrer Kabila en Zambie négocier un atterrissage en douceur. Il est rappelé et assassiné.

Des zones d’ombre subsistent

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Dans un entretien à Médiacongo.net, le Général Mukobo, un ancien officier de l’armée de Mobutu donne sa version : « ‘‘ Les carottes’’ étaient déjà cuites depuis le déclenchement des hostilités, et il n’y avait plus d’espoir pour les FAZ. Les troupes de l’AFDL sont aux portes de la Capitale et s’apprêtent à investir la ville. En ce 16 mai 1997, dans l’après-midi, le premier ministre du dernier gouvernement du Maréchal Mobutu, le Général Norbert Likulia Bolongo, apprend que les militaires de la DSP sont décidés à mettre à feu et à sang la ville de Kinshasa. Il cherche le Ministre de la Défense nationale et Chef Etat-major général des FAZ, le général Mahele.
Ce dernier se trouve à Brazzaville en République du Congo, en route pour aller rencontrer M. Laurent-Désiré Kabila à Lusaka (Zambie). Il le contacte par téléphone portable et l’informe de la menace qui pèse sur la ville. La situation est très critique et le général Mahele décide de regagner Kinshasa pour calmer les troupes. Le général Mahele traverse donc le fleuve et se rend immédiatement au camp Tshatshi, la caserne de la DSP. Le commandant en second de la DSP, le général Wezago, rassemble les militaires et les présente au ministre de la Défense nationale et au Chef Etat-major Général des FAZ. A peine ce dernier a-t-il prononcé quelques mots pour apaiser les esprits surchauffés que dans les rangs, les militaires se sont mis à crier (en lingala) : ‘‘traître, traître, tu as trahi le pays, tu ne sortiras vivant de ce camp’’. Le commandant en second a essayé par tous les moyens de calmer la situation, en tentant de persuader les militaires que Mahele était encore le chef des armées et qu’il fallait le laisser partir. Il avait encore un rôle.
Les militaires n’ont pas obtempéré aux injonctions de leur commandant. Et quand le général Mahele est monté dans sa jeep pour sortir, une voix s’est levé et a demandé aux soldats de garde de fermer la barrière. « Quand Mahele s’est présenté à la barrière, il a supplié les militaires de l’ouvrir, mais un autre militaire a crié : ‘‘bobeta ye masasi’’, traduisez ‘‘tirez sur lui’’. C’est ainsi qu’il y aurait un certain Adjudant chef Fwani qui aurait tiré sur le général.
Les balles ont atteint l’officier d’ordonnance du Général et le chauffeur qui sont morts sur le coup. Le général Mahele, blessé, a eu le courage et la force de glisser sous la jeep. Comme les militaires étaient déterminés à le tuer, ils se sont approchés du véhicule. Le premier qui regarde l’intérieur de la jeep constate qu’il n’y a que deux corps inertes. Il se retourne et dit à ses compagnons : ‘‘cet homme, comme il est reconnu, a des fétiches. Il n’est pas mort. Il a disparu !’’ Dans les rangs, un autre déclare que cela n’était pas possible et intime l’ordre à son compagnon de regarder en dessous de la jeep. En jetant un coup d’œil en dessous de la jeep, il s’écrie, effectivement, ‘‘il est caché sous la jeep’’ ! C’est alors qu’il sera achevé avec des coups de pistolet GP 9 mm. La panique s’installe dans la ville, le fils du Maréchal Mobutu, le capitaine Kongolu, est informé à l’entrée du camp de la mort du Général. « Kongolu revenait au camp parce qu’ayant appris que le général Mahele s’y rendait. Ainsi il demande au premier ministre de prendre les dispositions nécessaires pour se sauver des griffes des militaires de la DSP, qui déchaînés, se sont mis à courir vers les maisons des officiers accusés de trahison ».
La nouvelle de la mort de Mahele se répand comme une traînée de poudre. Les Bundja, qui composent une bonne frange de l’armée, crient vengeance. A Gbadolite, l’avion de Mobutu en partance pour Lomé essuie des tirs. Les plans de la DSP consistant à faire tomber une pluie de feu sur Kinshasa échouent, et les Ngbandi cherchant à traverser pour se mettre à l’abri à Brazzaville, décrochent.
Les Kadogo n’ont plus qu’à marcher sur la ville. Tranquillement. Avec leurs bottes en caoutchouc. Sous les ovations des populations.

Qui était Mahele ?

general mahele
Donatien Mahele Lieko Bokungu, surnommé Tigre, est né en 1941 à Kinshasa. Il était marié et père d’une grande famille. Il est considéré par une partie des Congolais comme l’un des officiers le plus ‘‘intègre’’ de la IIème République. Sous Mobutu, époque caractérisée par la corruption et l’arbitraire, il est le seul officier à être resté fidèle à la cause du peuple.
Présenté par le journal Le Monde Diplomatique comme ‘‘un vétéran de toutes les guerres de la région’’, depuis Kolwezi, qu’il reprit aux côtés des Français en 1978 jusqu’à la guerre du Rwanda où il fut envoyé en première ligne contre le Front patriotique en 1990. Il y est salué pour sa bravoure mais aussi pour sa dureté notamment dans la répression des pillages et des mutineries de 1993 qui furent extrêmement violentes, ce qui fit de lui un militaire craint et respecté, ‘‘qui a toujours proclamé sa fidélité absolue au président Mobutu, mais aussi son souci de respecter les institutions du pays.’’
Ancien de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (France), il fait partie de ces rares officiers à ne pas avoir reçu ses galons parce que apparenté, ou ayant rendu service, à Mobutu. En 1991 alors que la République démocratique du Congo connait une grave crise morale au sein de sa classe dirigeante, le général Mahélé, alors chef d’Etat-major général des FAZ, se distingue en sanctionnant durement les auteurs des pillages. Sa popularité lui vaut alors la méfiance du Maréchal Mobutu. Celui-ci l’écarte des rouages du pouvoir.
Mais, en 1996, Mobutu se voit contraint, par Dominique De Villepin alors secrétaire général à la présidence française, de faire appel à Mahele que l’on considère comme le seul officier capable de stopper l’avancée des troupes ‘‘rebelles’’ de Laurent Désiré Kabila, et de sauver le régime du dictateur. Mahele n’entre pas dans le jeu, il a en vue un changement pacifique de régime.
Il verse son sang pour épargner Kinshasa d’un bain de sang certain mais jamais on n’a dit officiellement ce qu’il en fut. L’opinion reconnaît en lui un héros. Oublié.
Benjamin Litsani Choukran,
Source: Direct.cd (242)

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Posted: 17 Dec 2013 05:06 AM PST
Le centre de la Régie de distribution d’eau (Regideso) de Mwene-Ditu connaît des difficultés de fonctionnement dues à sa faible capacité à mobiliser les ressources financières. Joseph Kulungunzu, un expert du Rodeco (bureau d’études allemand pour le redressement de la Regideso) l’a révélé lundi 16 décembre à l’issue d’une rencontre de réflexion avec la société [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 04:52 AM PST
Il n’est pas toujours facile pour un couple où le mari et la femme travaillent de bien s’occuper de l’éducation des enfants et des autres tâches ménagères. Cela occasionne parfois des disputes, malentendus, etc. dans le foyer.  Conséquences : certains conjoints n’autorisent pas à leurs femmes de travailler. -Comment concilier le travail et les responsabilités parentales [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 04:51 AM PST
L’air que nous respirons est souvent polluée par les monticules issues d’immondices qui jonchent les allées de certains quartiers, marchés, ports fluviaux et autres places publiques de Kinshasa et des autres grandes villes du pays. Cette situation serait due à l’absence d’une bonne politique d’assainissement et au mauvais comportement de la population. - Comment lutter [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 04:51 AM PST
La Fondation Sephy est une organisation non gouvernementale locale dont le siège se trouve à Lubumbashi (Katanga). Cette structure organise des séances de sensibilisation de la population sur les modes de prévention du paludisme depuis sa création en 2011. Elle  s’occupe aussi des enfants orphelins et ceux qui sont délaissés par leurs parents. Jody Nkashama [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 04:50 AM PST
Environ 1550 personnes parmi lesquelles on trouve des rapatriés, des déplacés internes, des retournés ainsi que des autochtones vulnérables des territoires d’Uvira et de Fizi (Sud-Kivu) ont bénéficié d’une assistance du Conseil norvégien pour les refugiés (NRC) en 2013. Au cours de cette année qui s’achève, cette structure a réalisé des programmes d’intégration socioéconomique et [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 04:49 AM PST
Les cheveux qui ne sont pas entretenus régulièrement occasionnent la présence des poux chez bon  nombre d’enfants qui se livrent par exemple aux jeux collectifs dans la cour de l’école ou dans les quartiers. Découvrez des astuces qui peuvent vous aider à prévenir la présence des poux dans les cheveux de vos enfants dans ce [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 04:37 AM PST
Dialogue entre congolais revient ce soir, avec des analystes sur la signature jeudi dernier à Nairobi  au Kenya, de deux déclarations mettant fin aux pourparlers de Kampala. L’une signée par le M23, marque la dissolution de ce mouvement rebelle. Et l’autre signée par Kinshasa marque l’engagement de la RDC à mettre en place le programme de [...]
  
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Posted: 17 Dec 2013 03:50 AM PST
L’un des assaillants qui ont attaqué le convoi de la Société financière et commerciale (Soficom), samedi 13 décembre à Bafwasende, a été retrouvé mort. Un autre s’est rendu à l’armée. Les militaires sont à la recherche du troisième. Après l’attaque du convoi de la Soficom le samedi 14 décembre, les militaires se sont mis à [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 02:35 AM PST
Des étudiants de l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Kitsombiro réclament la délocalisation des usines de fabrication de la boisson alcoolique locale communément appelée « Kindingi ». Ils affirment avoir mené des enquêtes qui font état de la pollution de deux rivières du territoire de Kanyabayonga (Nord-Kivu) par les déchets provenant de la fabrication de cette [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 02:27 AM PST
La prison centrale de Kamina est très délabrée, a indiqué son directeur, Kabulo Nzazi, lundi 16 décembre aux journalistes après leur visite dans ce bâtiment construit vers les années 40. Il redoute son écroulement avec le retour des pluies dans la région. «Les murs fissurés, les tôles trouées, les planches polluées… On attend peut-être un [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 02:26 AM PST
La Nouvelle société civile du Bas-Congo dénonce le monnayage des visites dans des prisons et maisons carcérales de cette province. Cette plateforme d’ONG accuse des policiers commis à la garde de ces lieux de détention d’exiger aux personnes qui rendent visite à leurs proches de l’argent avant d’autoriser les visites. A en croire son coordonateur [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 02:23 AM PST
Soixante-quatre inspecteurs stagiaires ont été affectés aux écoles d’Idiofa samedi dernier. L’inspecteur principal adjoint de l’antenne d’Idiofa, Nicolas Lupwana indiquent que ces inspecteurs stagiaires vont couvrir un grand vide constaté depuis plusieurs années dans les écoles secondaires de ce territoire du Bandundu. Ils sont chargés de contrôler et former les enseignants. Ils évalueront aussi les [...]
  
Posted: 17 Dec 2013 02:17 AM PST
 Les enfants estiment que la situation de la RDC s’améliore. Ils évoquent comme indices, les bâtiments qui s’élèvent dans le pays et les routes qui y sont construites. Mais pour certains d’entre eux, la grandeur du pays passent nécessairement par l’unité dans le travail. paroledenfant-web
  
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Posted: 17 Dec 2013 01:11 AM PST
Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a exprimé son profond dégoût et son amertume, suite à la découverte d’au moins vingt-et-un corps dans les villages de Musuku, et Mwenda dans le secteur de Rwenzori au Nord-Kivu. Il souhaite qu’une enquête soit ouverte dans les plus brefs délais «pour faire toute la lumière sur ces [...]
  
Posted: 16 Dec 2013 11:28 PM PST
 Revue de presse du mardi 17 décembre 2013 Le Potentiel note que des envoyés spéciaux dans les Grands Lacs encouragent les parties à mettre en œuvre rapidement les engagements auxquels ils ont souscrit dans leus déclarations, dont le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres du M23 en RDC, au Rwanda, et en Ouganda, [...]
  
Posted: 16 Dec 2013 11:15 PM PST
Les Léopards locaux ont débuté les entraînements ce lundi 16 décembre au stade des Martyrs de Kinshasa. Ils préparent la phase finale du IIIe Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football prévu du 11 janvier au 1er février 2014 en Afrique du sud. Dix-huit des vingt-huit joueurs pré-convoqués par le sélectionneur Santos Muntubile sont regroupés [...]
  
Posted: 16 Dec 2013 10:57 PM PST
Ces militaires sont accusés de viols massifs commis en 2012 lorsqu'ils fuyaient l'avancée du M23 vers Goma.
  
Posted: 16 Dec 2013 10:55 PM PST
Les projets de développement que va financer la Banque mondiale pour les provinces de l’Est du pays ont été proposés par le Fonds social de la République. Le coordonateur de cette institution, Ruffin Bo-Elongo, est l’invité de Radio Okapi ce mardi 17 décembre.   Il explique que la première phase de ce programme est une [...]
  

Le Potentiel : « Le M23 n’était pas une rébellion congolaise »

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Les rebelles du M23 font leur entrée dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, mardi 20 novembre 2012.Les rebelles du M23 font leur entrée dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, mardi 20 novembre 2012.
 Revue de presse du mardi 17 décembre 2013
Le Potentiel note que des envoyés spéciaux dans les Grands Lacs encouragent les parties à mettre en œuvre rapidement les engagements auxquels ils ont souscrit dans leus déclarations, dont le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres du M23 en RDC, au Rwanda, et en Ouganda, selon le cas.
L’allusion à ces pays frontaliers fait dire au Potentiel que « le M23 n’était pas une rébellion au régime de Kinshasa, mais plutôt un groupe armé hétéroclite composé de mercenaires venus des pays voisins de la RDC pour un objectif bien précis ».
En son temps, les rapports des experts des Nations unies sur l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans la crise qui a servi de lit au pillage des ressources naturelles de la RDC ont été rejetés par Kigali et Kampala avant d’être bloqués au Conseil de sécurité de l’Onu par certaines puissances occidentales, explique le journal.
Le journal rappelle qu’à l’époque, les voisins de la RDC de même que ceux qui les soutenaient dans ce « jeu malsain », avaient adopté comme stratégie de défense de renier et de rejeter en bloc toutes les allégations faites par les experts des Nations unies à leur encontre. Et pourtant, nombreux sont ceux qui étaient convaincus de l’indépendance et de la fiabilité de ces rapports onusiens dument documentés, affirme Le Potentiel.
Le même journal rapportent dans un autre article : « déclarations de Nairobi: des voix s’élèvent ».
Le journal revient sur la fin des pourparlers de Kampala et rappelled que le gouvernement de la RDC et le M23 se sont accordés sur une formule en trois temps pour consacrer la fin des négociations.
Au lendemain de la signature de toutes ces déclarations, plusieurs réactions positives et négatives ont été enregistrées, note Le Potentiel.
La dernière en date est celle de l’Alliance des Congolais pour la réforme et le développement (Acord) qui, au nom de la « redevabilité et de la bonne gouvernance », demande la publication de deux déclarations signées à Nairobi.
Pour ce parti politique, « le moment est venu pour que les Congolais soient totalement informés des engagements pris par la délégation de Kinshasa et de la manière de les exécuter ». Et de noter que tout doit être mis au clair, afin que la population congolaise ne soit pas surprise par l’évolution de la situation politique, économique et sécuritaire, lors de la mise en œuvre des engagements conclus par le gouvernement, reprend Le Potentiel.
De son coté, La Prospérité informe que: « l’orage est passé à l’UDPS & Alliés, le groupe Badibanga résiste contre le démon de la division ! »
La Prospérité indique que l’Assemblée nationale a clôturé sa session de septembre le dimanche 15 décembre et que c’est l’heure des comptes, pour des analystes politiques intéressés à la chronique de l’actualité du pays.
Particulièrement ciblé, le groupe parlementaire UDPS et Alliés a tiré, finalement, son épingle du jeu. « Le groupe n’a pas éclaté, comme certains alchimistes de la cacophonie, l’auraient peut-être souhaité », commente La Prospérité. Selon le journal, il en est sorti ragaillardi. Nombre de ses députés qui avaient signé une lettre de contestation du bureau sont rentrés dans les rangs. Ainsi, le groupe UDPS et Alliés ressoude-t-il son unité autour de ses principes fondamentaux.
Il est l’un des plus stables de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale, selon La Prospérité.

RDC: les Opposants en Colère - Kabila a signé la BALKANISATION de la RDC...


Intégralité :Eugène Diomi Ndongala raconte son enlèvement et la cruauté ...

Pour l’UNC et alliés: Kinshasa a déshonoré et humilié le peuple congolais

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Le Phare du 19 decembre 2013

Le débat continue de faire rage autour des déclarations signées à Nairobi par le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires Etrangères, Raymond Tshibanda, et les rebelles du M23, conduites par leur porte-parole, Bertrand Bisimwa.

Après les Forces Acquis au Changement de Martin Fayulu, la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD), une synergie des Forces socio- politiques avec l’Union pour la Nation Congolaise(UNC) de Vital Kamerhe en tête, vient de sortir du bois.

Au cours d’un point de presse animé hier lundi 16 décembre au siège de l’UNC sur l’avenue de l’Enseignement, le coordonateur de la Coalition pour le Vrai Dialogue et secrétaire Général de l’UNC, Jean Bertrand Ewanga a fustigé ce deal entre Kinshasa et les rebelles du M23 dans la capitale kenyane qu’il considère comme la prémonition de la balkanisation de la République Démocratique du Congo planifiée par les officines occultes.
Le Secrétaire Général de l’UNC a accusé le gouvernement de haute trahison pour avoir signé cet accord qu’U dissimule par la simple déclaration.

Pour ce proche de Kamerhe, le vrai dialogue national devient incontournable pour sauver la patrie de nouveau en danger.

Ewanga a saisi également l’occasion pour annoncer une caravane de paix dans les tout prochains jours qui sera conduite par son autorité morale Vital Kamerhe accompagnés des membres de la CVD dans les territoires de l’Est pour réaffirmer l’intangibilité et l’intégrité territoriale de la RDC qui ne sont pas négociables.

Eric Wemba

Mesdames et Messieurs de la presse,

La Coalition pour le Vrai Dialogue, (CVD) en sigle, s’est réunie ce mardi 17 décembre à son siège pour analyser la situation générale du pays. Elle s’est penchée plus particulièrement sur la signature le 12 courant à Nairobi, des déclarations entre d’une part le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires étrangères en la personne de monsieur Raymond TSHIBANDA et de l’autre les rebelles du M23 représentés par leur porte- parole Bertrand BISHIMWA.

La CVD tient à dire aux Congolaises et Congolais que le devoir sacré de mémoire pour un peuple l’oblige à rappeler qu’il y a à peine quelques semaine, le gouvernement congolais, par la voie de son ministre de l’information et porte-parole, en l’occurrence Monsieur Lambert Mende, avait, après la victoire militaire des FARDC sur les éléments du M23, annoncé à l’opinion nationale et claironné sur tous les toits du monde que le gouvernement ne signera jamais d’accord avec le M23 qui est une force négative, un groupe criminel et terroriste.

Au moment où la population congolaise endeuillée n’a pas encore fini de pleurer ses morts et de sécher ses larmes, au moment où les blessés de guerre n’ont pas encore fini de panser leurs plaies et, surtout au moment où les femmes congolaises victimes de viols massifs n’ont pas encore vu leurs bourreaux subir la force de la Loi, la CVD exprime sa profonde indignation en même temps que le peuple congolais tout entier de voir que le même gouvernement congolais représenté par son Ministre des affaires étrangères, s’est précipité le 12 décembre 2013, à Nairobi, à signer avec le M23 des déclarations mettant fin aux hostilités à l’Est de la République Démocratique du Congo.

La CVD tient à alerter l’opinion nationale sur la nature de ce énième engagement. En effet, subtilement présenté sous forme des déclarations signées séparément, ces engagements pris par la RDC ne sont en définitive que des accords qui se classent sous le régime des traités et accords internationaux prévu aux articles 213 à 217 (Titre VI) de la Constitution de la RD Congo.

A ce propos, l’article 215 de notre Constitution stipule : « Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

La CVD dénonce ces accords qui reprennent la quasi-totalité des revendications du M23 contenues dans l’accord du 23 mars 2009, lesquels accords sont à la base des guerres à répétition contre le Congo et de la mort de plus de plusieurs millions de Congolais.

Avec la signature de ces engagements, le Gouvernement congolais a, pour des raisons inavouées, permis au M23 et ses parrains rwandais et ougandais de revenir en force.

C’est dire que ce que le M23 et ceux qui le soutiennent recherchaient armes à la main par la guerre, ils l’ont obtenu et vont le récupérer progressivement et malicieusement par la grâce de ces, engagements pris par la RDC à Nairobi.

La CVD condamne donc la signature de ces engagements de la honte pris par le gouvernement le 13 décembre à Nairobi dans l’unique objectif de flouer la population congolaise. Elle refuse de cautionner toute démarche tendant à hypothéquer sous une forme ou une autre l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, la paix et la sécurité des congolais ainsi que le destin national de tout un peuple.

Aucun pays au monde n’accepterait de se soumettre comme le gouvernement congolais vient de le’ faire à Nairobi, en signant des accords mal dissimulés sous l’étiquette de simples déclarations avec un gouvernement qualifié de force négative. Par cet acte, le gouvernement congolais a déshonoré et humilié le peuple congolais devant la face du monde. Par conséquent, il s’est mis en situation de ne plus ni mériter la confiance du peuple ni être pris au sérieux par personne, même pas par les instigateurs des guerres à répétition qui dévastent l& Congo depuis des décennies.

Fallait-il continuer à négocier avec une organisation criminelle en débandade ? Quel avantage le gouvernement congolais tire-t-il en allant jusqu’à signer ces accords avec le M23 vaincu militairement?

Cette attitude du gouvernement prouve à suffisance que la victoire annoncée des FARDC sur les éléments du M23 n’était qu’un leurre, de la poudre aux yeux des congolais. Elle a tout l’air d’un match joué d’avance et gagné à la complicité de l’arbitre dont les desseins sont insondables.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

Car, à ce jour et grâce à la signature de ces engagements par le gouvernement congolais, e M23 et ses mentors Rwando-Ougandais sont les plus grands gagnants qui en sortent avec des victoires suivantes

1. L’amnistie en faveur de tous éléments du M23 prévue par ces engagements vient consacrer une fois de plus la culture de l’impunité.
Elle est prévue sans aucune évocation pour les populations congolaises victimes des affres de la guerre, d’une quelconque possibilité de porter plainte et d’obtenir réparation pour les dommages qu’elles ont subis de la part du M23,

2. Le gouvernement congolais a pris l’engagement de reconnaître le M23 en tant que «parti politique légitime ». Politiquement, ce groupe qualifié de force négative, va devenir un parti politique sans doute e la majorité présidentielle pour augmenter le nombre de ses membres en plus du RCD et du CNDP de NKUNDA BATUARE. Le peuple congolais n’est pas dupe !
Tous ces malheurs proviennent de l’AFDL qualifié en son temps par Mzee Laurent Kabila d’un conglomérat des aventuriers.

3. Les membres du M23 auront donc à occuper des postes ministériels au sein du gouvernement dit de cohésion nationale, dans les entreprises publiques et les services de sécurité. C’est la prime à la guerre que le gouvernement congolais s’est évertué à accorder à tous ceux qui prennent les armes pour massacrer notre peuple.

4. Le Rwanda et l’Ouganda, principaux soutiens du M23, ne sont pas obligés de livrer les criminels de guerres qui ont trouvé refuge dans ces deux pays. En signant ces engagements, la RDC n’a même pas la certitude que les auteurs de viols et crimes graves de guerre qui sont protégés par le Rwanda et l’Ouganda seront extradés, sachant très bien que le Rwanda et l’Ouganda qui les protègent ont déjà fait savoir qu’ils ne les extraderont jamais.
Ce faisant, le gouvernement congolais a manqué d’exiger au titre de préalable à toute discussion, comme l’arrestation, l’inculpation et l’extradition des auteurs de crimes de guerre et primes contre l’humanité.

5. Le transfèrement sans sélection de 1500 éléments du M23 cantonnés en Ouganda dont la prise en charge est assurée tous ces jours par le gouvernement congolais,’
6. Le gouvernement congolais s’est engagé à payer toute la facture des biens détruits et spoliés par les éléments du M23 pendant et dans les zones d’hostilité.

Grâce à ces engagements, Le M23 sera impliqué dans l’organisation du retour des réfugiés en lieu et place du HCR, de la MONUSCO, du Ministre de l’intérieur et du Gouvernorat.

Les populations congolaises qui ont subi les atrocités de la guerre sont obligées par cet accord d’accepter l’arrivée massive et l’entrée par la grande porte de leurs agresseurs, Ils sont obligés de cohabiter avec les mêmes personnes qui les ont martyrisées.

Le danger d’infiltration des étrangers rwandais est imminent avec en sous la carte de la balkanisation tel que joue l’Envoyé Spécial des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Monsieur Russel Feingold.

La CVD tient à informer la population congolaise que cette panoplie d’avantages obtenus par le M23 grâce aux accords de Nairobi présente.de nombreuses conséquences négative pour la RDC.

En effet, l’implication du M23 dans l’opération du retour des réfugiés au Congo entraine l’infiltration des sujets rwandais et ougandais avec comme conséquence faire la surpopulation dans les zones convoitées par le Rwanda, l’Ouganda.

Il en résultera sûrement des étincelles et des problèmes de cohabitation avec les populations congolaises autochtones qui vont générer des conflits qui amèneront les forces obscures à réclamer l’auto-détermination de ces territoires et, en définitive, la balkanisation de la RDC.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Fort de ces informations et de notre analyse, la CVD considère que la victoire militaire des FARDC sur le M23 devient à cause des signatures de Nairobi un cadeau empoisonné, Par cette démarche, le gouvernement congolais a trompé et humilié notre peuple pour faire la part belle au M23 et à ses soutiens, rwandais et ougandais. Le pays est en péril, C’est un acte de la haute trahison !

Profondément attachée à l’intégrité territoriale de la RDC qui n’est pas négociable, à la paix, à la sécurité et aux valeurs démocratiques, La CVD dénonce la faiblesse du gouvernement et l’absence criante d’un leadership clairvoyant, capable de présider aux destinées du Congo et du peuple congolais.

De ce qui précède, la CVD estime que, pour relever le défi de l sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays de la sécurité des populations, de la paix et du développement en RDC et gérer avec efficience les questions des groupes armés, du processus électoral, du retour des réfugiés, de la réforme de l’armée, de la réforme de la police, de la justice, de la lutte contre la corruption et du respect des droits humains.

Etant donné qu’au point 08 de l’Accord, les parties ont pris l’engagement pour la réconciliation nationale, cela prouve à suffisance qu’ils ont rejoint la CVD qui ne cesse de réclamer un Vrai dialogue national, gage d’une véritable cohésion nationale.

Il ya donc impérieuse nécessité d’un vrai dialogue, autour d’une table, l’accompagne ment de la communauté internationale conformément à l’Accord d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Pour ce faire, la CVD lance un appel aux Chefs d’Etat de la Région pour qu’ils travaillent, dans le respect de l’intangibilité de nos frontières respectives, pour le développement économique en vue du bien- être de nos populations.

La CVD saisit cette occasion pour annoncer aux populations du Nord et du SUD-KIVU ainsi que pelles de la Province Orientale, que la caravane de la paix prévue par son Autorité morale, l’honorable Vital KAMERHE aura bien lieu dans les tout prochains jours.

Le Président Vital KAMERHE qui conduira cette caravane dans toutes ces provinces et sera accompagné des leaders de la CVD ainsi que ceux de la plate-forme «Sauvons la RDC ».

Fait à Kinshasa, le 17 décembre 2013

POUR LA CVD
LE COORDONNATEUR
 

Déclaration politique du Front Commun des Résistants Congolais

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L'APARECO a un 2ème site internet : 
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Déclaration politique du Front 
Commun des Résistants Congolais


Pour lire ou télécharger la version PDF du document cliquez ci-desous:

Nous, membres du Front Commun des Résistants congolais, réunis ce dimanche 15 Décembre 2013 pour examiner l’évolution dangereuse et préoccupante de la crise et du processus d’occupation et de balkanisation en cours en République Démocratique du Congo,

Dénonçons :

A.   En ce qui concerne la Communauté Internationale:
 
1.    L’absence de sanctions de l’ONU malgré les nombreuses preuves apportées par plusieurs enquêtes des experts de l’ONU et des Organismes internationaux confirmant l’implication du Rwanda et de l’Ouganda  dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo à travers des agressions militaires, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ayant entrainé la mort de plusieurs millions de congolais et le déplacement de plus de deux millions d’autochtones congolais chassés de leurs terres natales et livrés à ce jour aux intempéries avec femmes et enfants ;
2.     Les contradictions dans le traitement du dossier de la crise qui sévit en République Démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne d’une part, les dispositions de l’ «Accord-cadre » d’Addis-Abeba qui classe les milices du M23 parmi «les forces du mal» opérant à l’Est de la RDC et qui, en conséquence, devraient être neutralisées par la Brigade spéciale d’intervention rapide de l’ONU dont la création fut annoncée dans la foulée avec tambours et trompettes et d’autre part, la pression exercée par les mêmes instances onusiennes et africaines, quelques mois seulement après le sommet d’Addis-Abeba, obligeant le Gouvernement de Kinshasa à négocier et à signer des accords avec les mêmes «forces du mal» du M23;
3.     Les incohérences flagrantes des représentants de l’ONU, de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’Amérique dans la région des Grands-Lacs africains qui, d’un côté, obligent avec pressions et menaces le Gouvernement de la RDC à négocier avec les forces du mal dénommées « M23 » tandis que d’un autre côté, ils justifient et soutiennent le Gouvernement du Rwanda dans son arrogance et son refus de dialoguer avec ses propres rebelles du FDLR qui sèment pourtant la mort et la désolation en RDC depuis bientôt deux décennies ; et l’argument usité par le représentant de la communauté internationale est que «le Rwanda est un pays souverain» (sic)! Ce qui nous amène à conclure, à contrario, que la République Démocratique du Congo n’est pas, aux yeux de la communauté internationale, un pays souverain.
4.     La dernière déclaration à RFI de Monsieur Russell Feingold, représentant des Etats-Unis d’Amérique dans la Région des Grands-Lacs africains, déclaration selon laquelle «Le retour de la Paix dans cette région (entendez les Grands-Lacs africains) passe inévitablement par la révision des frontières» est non seulement révélatrice d’une complicité avérée avec le Rwanda et l’Ouganda dans leur projet inique de balkanisation de la RDC, mais elle constitue aussi une violation flagrante de la résolution de l’ONU 1514 (XV) Article 6 qui stipule que «Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l’unité nationale et l’intégrité d’un pays est incompatible avec les buts et les principes de la charte des Nations Unies».   

B.     En ce qui concerne le Rwanda et l’Ouganda :
 
1. Leur volonté manifeste de balkaniser la République Démocratique du Congo pour s’emparer par la force et la ruse de la partie Est de son territoire ;
2.      Leurs implications avérées comme principaux commanditaires des multiples agressions camouflées sous-formes de «rébellions congolaises», dans le seul but de déstabiliser la RDC en vue de parvenir à l’annexion de la partie Est de son territoire ;
3.      L’organisation et la planification du génocide de plus de 8 millions de congolais, en ayant recours aux assassinats massifs des populations, aux viols avec destruction sauvage des organes génitaux des femmes et à la transmission expresse et massive du SIDA, avec comme objectif avéré de réduire drastiquement à court, moyen et long terme la croissance démographique des Congolais dans cette région;
4.      L’organisation, à travers des multiples scénarii politiques et militaires avec la complicité de certaines autorités au sommet des institutions de la RDC, de l’infiltration massive des populations rwandaises dans des régions déstabilisées de l’Est de la RDC d’où les Congolais autochtones qui ont survécu aux massacres ont été chassés, dans le but d’instaurer une majorité en faveur des populations infiltrées du Rwanda. Tout ceci en vue de réclamer à terme, avec l’appui complice de  l’ONU, l’autodétermination de cette partie du territoire congolais au profit des immigrés-envahisseurs rwandais.  

A.   En ce qui concerne «Joseph Kabila» :

1.    Sa complicité active, en tant qu’infiltré lui-même au sommet des institutions de la RDC par le Rwanda, à travers son soutien ardent au projet inique de son pays d’origine (le Rwanda) visant à la balkanisation de la RDC par :

a.    La destruction systématique de l’armée congolaise comme outil de défense de l’intégrité territoriale la RDC;
b.      Le sabotage systématique des offensives des FARDC par des ordres contradictoires donnés aux officiers congolais ou rwandais infiltrés pour stopper ou désorganiser les opérations militaires au front, tel que le confirment des nombreux témoignages concordants des généraux et officiers congolais.
c.       Les livraisons ou les transferts des armes et munitions des FARDC aux forces ennemies par l’organisation des embuscades lors des opérations de livraison, ou par le transfert des armes directement dans son pays d’origine le Rwanda pour équiper les troupes d’agression avant leurs incursions sur le territoire congolais;
  
2.    Sa félonie qui se traduit notamment par son engagement «privé» et opaque avec les pays agresseurs de la RDC dans les domaines relevant de l’intégrité et de la souveraineté de l’Etat congolais sans toutefois consulter ni associer au préalable le Parlement congolais qui se contente seulement de réclamer à postériori les textes des accords pour «son information» !
3.     Sa duplicité qui consiste à tenir un semblant de discours politique contre les agresseurs de la RDC dans le but d’endormir le peuple congolais, alors qu’au même moment il poursuit ses concertations en coulisse avec eux pour faire aboutir le processus d’occupation et de balkanisation de la RDC.

D.   En ce qui concerne les «déclarations» des négociations de Kampala entre la RDC et le M23
 
1. Le principe même d’un accord camouflé ici sous l’appellation de «déclarations» entre le Gouvernement de la RDC et les forces d’agression rwandaise et ougandaise ;
2.     La gratification, une fois de plus,  par « Joseph Kabila » des criminels rwandais et ougandais du M23 à qui il a accordé une amnistie et un statut politique pour faciliter leur infiltration au sein du territoire et des institutions congolais comme il l’a fait  dans le passé avec les autres agressions rwandaises et ougandaises déguisées en fausses rébellions du RCD/Goma, RCD/Kisangani, MLC, CNDP. Ce dernier figure aujourd’hui parmi les partis politiques alliés à… «Joseph Kabila»!    
3.     L’amnistie accordée aux assassins et violeurs qui ont attaqué la RDC, alors que des milliers d’officiers et soldats congolais croupissent dans les prisons de Makala, de Buluo et dans les nombreuses geôles des services secrets de «Joseph Kabila» pour des simples «soupçons» (sans preuves) d’atteinte à la sécurité d’Etat. Bien plus grave, un député national, Monsieur MOHINDO NZANGI MUSUBAO pour ne pas le citer, a été arrêté dans le Kivu et transféré manu militari à Kinshasa où il a été condamné à 3 ans de prison à l’issue d’un simulacre de procès, et cela pour avoir seulement dénoncé «le laxisme coupable du Gouvernement vis-à-vis des agresseurs du M23»! Cet élu du peuple n’a pourtant pas bénéficié de l’amnistie annoncée au peuple congolais par «Joseph Kabila» dans son discours sanctionnant les fameux travaux des « Concertations nationales »!
4.     La concession faite par le Gouvernement de Kinshasa, au point 10 de sa déclaration, consistant à concéder au M23 l’application intégrale des Accords du 23 mars 2009 avec le CNDP, étant entendu que cet accord signé sans l’aval du Parlement congolais accorde aux agresseurs rwandais des avantages violant certaines lois de la République et certains règlements du fonctionnement de notre Armée et de notre Police nationales.       

Vu tout ce qui précède, et en vue de stopper ce processus de balkanisation de la République Démocratique du Congo, restaurer l’autorité de l’Etat congolais et rétablir une paix durable dans toute la région des Grands-Lacs Africains, le Front commun des Résistants congolais:

1. Invite instamment le Secrétaire Général de l’ONU à désavouer publiquement la déclaration de Monsieur RUSSELL FEINGOLD, représentant des Etats-Unis dans la Région des Grands-Lacs Africains, qui prétend imposer la révision des frontières héritées de la colonisation comme passage obligé du retour de la paix dans la région. Car cette voie préconisée par le représentant des Etats-Unis, en plus du fait qu’elle porte violation flagrante de la Charte des Nations-Unies,  elle ouvre en outre la voie à la recrudescence des violences et des crimes dont personne ne saura demain mesurer ni l’ampleur, ni la durée. Car il est évident que le peuple congolais qui a toujours été jaloux de son unité dans la diversité de ses centaines de cultures et ethnies, n’acceptera jamais de céder un seul mètre carré de son territoire!
2.     Appelle le Parlement congolais à renoncer à ses vacances parlementaires et à se réunir en session extraordinaire pour tirer toutes les conséquences de la déclaration de Monsieur RUSSEL FEINGOLD et des documents des «accords-déclarations» signés à Nairobi ce jeudi 12 décembre 2013.
3.     Appelle à la mobilisation de tous les militants des partis politiques congolais à l’intérieur de la RDC dont principalement l’UDPS, le MLC et le PALU à se mobiliser au-delà de leurs divergences et intérêts politiques, pour constituer un bloc national et manifester tous-azimuts notre colère contre toute tentative de balkanisation de notre pays, et démontrer notre détermination à défendre ensemble, comme un seul homme, l’intégrité de notre frontière nationale et notre volonté de demeurer unis dans la diversité de nos cultures et des nos ethnies qui font notre force.
4.     Lance un appel pressant à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation contre l’occupation et la balkanisation de la RDC : société civile, étudiants, élèves, fonctionnaires, commerçants, syndicats, églises conventionnelles et non conventionnelles, associations sportives et culturelles….,  
5.     Appelle les généraux, officiers, soldats et policiers congolais à se mobiliser pour remplir leur devoir civique et  sauver ainsi la patrie aujourd’hui sérieusement menacée dans son existence     


 
Pour le Front Commun des Résistants Congolais :  



Activistes, associations ou groupes de pression

 
  • Yoto LUMUMBA - CRC (ROYAUME-UNI)
  • Odon MBO - Ethyque et Moral (FRANCE)
  • Patrick MBEKO  (CANADA)
  • Jean-Pierre MBELU Analyste politique et chercheur (BELGIQUE)
  • Pr YAA LENGI – CONGOCOALITION/Movement to End Congo Holocaust- (USA)

  • Youyou MUNTUMOSI - (FRANCE)
  • Berry MUEKATONE - (FRANCE)
  • Lucien D’ZATA - FRONT BANTU (FRANCE)
  • Jean-Marcel IKALA - BAKOLO KONGO (ROYAUME-UNI) 

  • Jean_Pierre BOLEFA – FOREIC /Forum des Entrepreneurs et Intelllectuels Congolais (FRANCE)

  • Jeanne-Marie SINDANI Conscience Congolaise pour la Democratie (CCD/M)-(ALLEMAGNE)

  • TUKEMBA DEKEKE - MRDCF (Mouvement de Résistance de la Diaspora Congolaise de France)
  • Victoria DIMANDJA Liberation - Congolese Women's Group /It Must Stop - Campaign), (ROYAUME-UNI)

  • Ringo BENGA BANZA - Peuple Nde Souverain (ROYAUME-UNI)
  • Pasteur Dave INDANDA (Front Patriotique pour la Libération Totale du Congo)(ROYAUME-UNI)
  • Pasteur Lucien MUKOKO (ROYAUME-UNI) 
  • Kasende ODIMBA (ROYAUME-UNI)
  • Joseph LUTULA (ROYAUME-UNI)
  • Fréderick BATUAFE AFRICAN FOR PEACE (NIGER)


Radios patriotiques


  • Ilo POKA (Radio Bendele)
  • Celio MAVESO (Radio Polele)
  • Gregoire WATUPA (Congo Horizons)


Partis et plate-formes politiques
 

  • NDALA WA NDALA APARECO   (Alliance des Patriotes Pour la Refondation du Congo )
  • Candide OKEKE APARECO   (Alliance des Patriotes Pour la Refondation du Congo )

  • Fweley DIANGITUKA CLD (Congo en Légitime Défense)

  • Léonard MULOPO KAPITA PDSCO / Exterieur   (Parti Démocratique et Socialiste Congolais )

ACTU Radio Okapi

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Radiookapi.net : 31 articles

Link to Radio Okapi

Posted: 18 Dec 2013 11:21 AM PST
L’émission Echos d’Economie de mercredi 18 décembre parle de ce ping-pong entre la hausse et la baisse des prix de billets d’avion du réseau domestique en République démocratique du Congo (RDC). Alors que les compagnies d’aviations ont tendance à augmenter les prix, le ministère de l’économie interdit la surenchère des prix pendant les festivités. L’émission [...]
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Posted: 18 Dec 2013 10:20 AM PST
Un sac de maïs passe de 40 000 Fc (43$US) à 90 000 Fc (97$US) dans tous les grands centres commerciaux de la province du Bandundu. La Fédération des entreprises du Congo (Fec) qui a livré cette information mercredi 18 décembre ajoute que celui de manioc est aussi passé de 20 000 Fc (21$US) à [...]
Posted: 18 Dec 2013 10:03 AM PST
La clinique « Centre des jeunes » de Lubumbashi connait une rupture de stock des intrants pour le dépistage du VIH sida depuis juin 2013. L’annonce a été faite mardi 18 décembre par le coordonnateur et gestionnaire de ce centre hospitalier, Pierrot Mbela. Il a indiqué que le kit reçu en novembre 2012 de la part de [...]
Posted: 18 Dec 2013 09:07 AM PST
La piste d’atterrissage de l’aéroport de Tshikapa, à 265 Km à l’ouest de Kananga, dans le Kasaï-Occidental, est dans un très mauvais état, a révélé mercredi 18 décembre le chef d’escale de la Compagnie africaine d’aviation (CAA), Comyla Nkongolo. Au cours d’un entretien avec la presse, il a invité le gouvernement congolais à agir en [...]
Posted: 18 Dec 2013 08:55 AM PST
«Le gouvernement n’a pas déshonoré la République. Le M23 a été mis à sa place», a déclaré mercredi 18 décembre le ministre de la Communication et medias, Lambert Mende. Il réagissait aux critiques formulées 24 heures plus tôt par la Coalition pour le vrai dialogue. Cette plate-forme de l’opposition coordonnée par le député Martin Fayulu [...]
Posted: 18 Dec 2013 08:32 AM PST
La Monusco invite le gouvernement à développer un système de désarmement, démobilisation et de réintégration pour ces démobilisés.
Posted: 18 Dec 2013 08:25 AM PST
Thierry Venay vit a Strasbourg en France depuis presque 7 ans. Il est parti sans papiers. Ce statut ne lui a pas permis de poursuivre ses études en science politique, filière qu’il avait déjà débutée en République démocratique du Congo. Il a alors choisi de faire l’Histoire qui était plus facile à y accéder. Thierry Venay [...]
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Posted: 18 Dec 2013 08:19 AM PST
Une enquête réalisée entre janvier et mars derniers a démontré que 24 % des femmes ont besoin d’accéder aux méthodes contraceptives au Bandundu. C‥st pour cette raison qu’une campagne de planning familial a été lancée mardi 17 décembre à Kenge et à Kikwit, a déclaré le coordonnateur provincial du Programme national de santé de la [...]
Posted: 18 Dec 2013 08:06 AM PST
L’association des motards de Kambove au Katanga dénonce des cas de viols, extorsions et de meurtres perpétrés depuis novembre dernier par des hommes en uniformes et en armes sur la route qui mène à la carrière frontières. Mardi 17 décembre, ces motards ont rencontré l’administrateur du territoire et lui ont demandé de sécuriser de cette [...]
Posted: 18 Dec 2013 06:23 AM PST
La police vient bientôt lancer une opération pour supprimer tous les garages et marchés « pirates » érigés le long des artères de la ville de Kinshasa notamment le boulevard Lumumba. Le commissaire provincial de la police affirme que la première phase de l’opération sera pédagogique. Les garagistes seront invités à se regrouper et à entreposer les [...]
Posted: 18 Dec 2013 06:19 AM PST
Le dernier périple du Chef de l’Etat dans la partie Est de la RDC a permis à la population congolaise de se rendre compte de l’état de délabrement de voies de communications de l’arrière-pays. L’axe Kisangani – Bukavu, emprunté par le chef de l’état en est une illustration. D’autres axes sont en état déplorable comme [...]
Posted: 18 Dec 2013 06:04 AM PST
Les installations hygiéniques de plusieurs écoles primaires et secondaires de la ville de Kinshasa et de l’intérieur du pays ne répondent aux normes d’hygiène. Elles ne sont presque pas entretenues et dégagent parfois des odeurs nauséabondes. -Quelles sont les conséquences de l’absence d’entretien des installations hygiéniques dans établissement scolaire ? Jody Nkashama discute de ce [...]
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Posted: 18 Dec 2013 06:04 AM PST
Les opérations de rapatriement d’environ 100 000 congolais refugiés à Impfondo, en République du Congo qui ont débuté en septembre de l’année en cours pour Buburu, un des villages de la province de l’Equateur se déroulent sans trop de difficulté. Une fois à Buburu, le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) construit des maisons d’habitations [...]
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Posted: 18 Dec 2013 06:04 AM PST
Pour être bien portant, vous devez observer les règles d’hygiène et avoir  une bonne discipline de vie. Découvrez des astuces qui peuvent vous aider à être bien portant dans ce dossier préparé par Taty Mapuku.18122013-Services-Des astuces pour bien se sentir dans sa peau01m21s
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Posted: 18 Dec 2013 05:54 AM PST
Les jeunes du secteur Tanganyika ont lapidé et brûlé vives une trentaine de personnes depuis le début de l’année à Fizi, dans le Sud-Kivu. Il s’agissait en majorit des femmes de troisième âge accusées de sorcellerie. Pour freiner ce phénomène, les jeunes intellectuels réunis au sein de l’organisation Agora organisent une campagne de sensibilisation contre [...]
Posted: 18 Dec 2013 04:54 AM PST
L’insécurité persiste dans la cité de Kiwanja à 75 km au nord de Goma dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), deux mois après la défaite militaire et le démantèlement de la rébellion du M23. Les autorités locales incriminent les ex-combattants Maï-Maï encore dissimulés dans la population civile. Le chef de cité, Michel Magenda, invite ces [...]
Posted: 18 Dec 2013 04:45 AM PST
Le gouvernement congolais a lancé le vendredi 13 décembre dernier une opération visant à rendre viables les hôpitaux de la RDC. Cinq mille quatre cents établissements sanitaires sont concernés par cette opération qui consiste à les réhabiliter, les construire, les équiper et les doter en médicaments. La première phase qui doit se réaliser en une [...]
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Posted: 18 Dec 2013 04:27 AM PST
27 personnes ont déjà été tuées sur l'axe Mwenga-Kikingi-Kamango depuis le 11 décembre dernier
Posted: 18 Dec 2013 04:13 AM PST
Deux personnes ont été tuées, une autre grièvement blessée et dix autres portées disparues lundi 16 décembre, sur l’axe Kiwanja-Nyamilima, dans le groupement de Binza, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Selon des sources locales, les auteurs de ces crimes seraient des rebelles rwandais des FDLR et des Maï-Maï non encore identifiés. La première victime, Agnès [...]
Posted: 18 Dec 2013 03:51 AM PST
Dans un rapport publié lundi dernier sur l’économie et les finances de la RDC, l’agence de notation “Standard and Poor’s” qualifie la RDC de client douteux qui emprunte et rembourse difficilement. Cette agence fustige également la mauvaise gestion de la dette et l’instabilité politique qui pèsent sur la crédibilité financière de la RDC. -    Quelle [...]
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Posted: 18 Dec 2013 03:49 AM PST
La loi sur la programmation de la mise en œuvre de la réforme de la police a été votée au Parlement la semaine dernière. Le texte prévoit la prise en compte des dpenses sur les prestations du personnel, le matériel et équipements ainsi que la réfection et la construction des édifices. - Une fois promulguée [...]
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Posted: 18 Dec 2013 03:05 AM PST
Le directeur provincial du parc marin de mangroves à Moanda, Collet Marcel, a appelé mardi 17 décembre la population de la province du Bas-Congo à protéger ce patrimoine. Selon lui, la population détruit systématiquement ces mangroves sans tenir compte des conséquences négatives sur l’écosystème. «Les mangroves sont menacées comme toutes les aires protégées de la [...]
Posted: 18 Dec 2013 03:01 AM PST
L’agence de notation financière américaine Standard and Poor’s indique dans un communiqué que la RDC ne présente à long terme qu’une assez faible sécurité de remboursement sur sa dette publique. Elle attribue au pays la note « B-». « Le faible niveau de l’endettement public et la croissance économique rapide » du pays jouent en sa faveur, mais [...]
Posted: 18 Dec 2013 02:47 AM PST
La Banque mondiale a publié le mardi 17 décembre à Kinshasa la première édition de son rapport de suivi de la situation économique et financière de la RDC. L’institution financière souligne que les performances macro-économiques du pays n’impactent pas sur l’économie réelle. La RDC a enregistré un taux de croissance économique moyen de 7 % [...]
Posted: 18 Dec 2013 02:08 AM PST
Le président de la société civile de Bweremana (Sud-Kivu), Jean- Paul Kazungu Shabapfuku, a lancé mardi 17 décembre un cri d’alarme face à l’arrivée de plus de quatre mille cinq cents combattants Maï-Maï des groupes Nyatura et de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS), dans le cadre de leur démobilisation. Ces [...]
Posted: 18 Dec 2013 01:57 AM PST
Plus de sept cents déplacés originaires du secteur de Bowase se sont réfugiés dans quatre campements dans la forêt au Sud-Ubangi depuis trois semaines. L’ONG Convention des organisations paysannes pour le développement de l’Equateur plaide pour leur prise en charge. Selon son coordonnateur, Alexis Bolongo, ces déplacés courent le risque d’attraper le paludisme et les [...]
Posted: 18 Dec 2013 01:53 AM PST
La plate-forme de l’opposition « Coalition pour le vrai dialogue en RDC » (CVD) condamne la signature des déclarations de Nairobi qu’elle qualifie d’engagements de la honte. Le coordonnateur de cette coalition, Jean-Bertrand Ewanga l’a déclaré mardi 17 décembre. Pour lui, les déclarations signées la semaine dernière par le gouvernement et l’ancien mouvement rebelle M23 [...]
Posted: 18 Dec 2013 01:04 AM PST
La RDC débute le Championnat d’Afrique des nations (Chan) le 14 janvier 2014 face à la Mauritanie. Les Congolais vont retrouver la Mauritanie, une équipe dirigée par leur ancien sélectionneur Patrice Neveu. Au micro de Radio Okapi, il parle des objectifs de sa sélection pour le Championnat d’Afrique des nations qui débute le 11 janvier [...]
Posted: 17 Dec 2013 11:24 PM PST
 Revue de presse du mercredi 18 décembre 2013 Le Potentiel rapporte que le M23 et ses parrains rwando-ougandais ne perdent pas de temps. « A peine rentrés au bercail, ils se montrent impatients de se venger de la gifle encaissée à Nairobi », indique le quotidien. Les Congolais ont lu mardi 17 décembre sur une [...]
Posted: 17 Dec 2013 10:51 PM PST
Une vingtaine de personnes ont été tuées la semaine dernière par des rebelles ougandais des ADF/Nalu dans le territoire de Beni. Le commandant des forces de la Monusco, général Dos Santos Cruz, est l’invité de Radio Okapi ce mercredi. Il parle des mesures prises par la mission onusienne au lendemain de cette tuerie. Interrogé au [...]
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Posted: 17 Dec 2013 10:37 PM PST
Une vingtaine de meurtres survenus la semaine dernière est attribuée aux ADF/Nalu.

LES CONGOLAIS S'INTERROGENT, ATTENDENT ET OBSERVENT

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EN RDC, L'OPPOSITION DE PLUS EN PLUS NERVEUSE.

La classe politique hors majorité au pouvoir dénonce les engagements signés par le gouvernement de son pays et le M23 à Nairobi. Pour l'opposition de la République Démocratique du Congo, à l'u...nissons, l'accord est tout à l'avantage de la rébellion et, en conséquence, une autre guerre est à venir et pointe à l'orizon.
En effet, les opposants Congolais contactés ce mercredi 18 Décembre au téléphone par la rédaction de "Questions d'Afrique et d'Ailleurs", disent et affirment:« le gouvernement remet en selle l’accord du 23 mars 2009. Et, ils stigmatisent une trahison… ». C'est Jean-Bertrand Ewanga, secrétaire général de l'Union pour la Nation Congolaise de Monsieur Vital Kamerhe, lui-même, contesté par d'aucuns congolais qui nous le dit. L'homme précise, persiste et signe, que le M-23 ressort regaillardi de cette signature et, ne décolere pas. Pour une force négative renchérit-il, voilà que tous les avantages sont accordés au M-23 ! Le M-23 va participer au gouvernement, l’Ouganda nous présente, dit-il, 1 700 militaires ! Ils vont faire l’infiltration pour que notre pays prépare une autre guerre. Et c’est ça qui permettra qu’on procède à la balkanisation… ».
"Questions d'Afrique et d'Ailleurs" qui s'étonne de cette déclaration fracassante vous demande ce que vous en pensez.

En ce qui nous concerne, notre rédaction s'entend, sachez que, sur le papier, la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23) a pris fin après une défaite militaire début novembre 2.013, défaite sanctionnée par la récente déclaration de Nairobi qui pose désormais problème en RDC comme dit ci-dessus.
Il nous revient ce jour, que plusieurs sources, dont un rapport encore confidentiel d'experts onusiens, indiquent que l'ex-groupe rebelle, dénommé "MERCENAIRE" par les Congolais, tenterait de se refaire une santé en procédant à de nouveaux recrutements au Rwanda et en Ouganda, où ses dirigeants se sont réfugiés.
Ce document dont "Questions d'Afrique et d'Ailleurs" vient de recevoir une copie ne va pas passer inaperçu parce que, nous le publierons, fait état d'une réalité selon laquelle, ces "mercenaires" ont bénéficié d'un "soutien continu" de Kigali lors des dernières offensives des Forces armées de la RDC (FARDC) mais surtout qu'"ils ont continué à recruter au Rwanda" après leur défaite militaire sur le terrain.

Voilà qui fait dire au peuple Congolais que le sourire de leur président est suspect.
Quand il ne sourit pas en pleine réunion où se décident et se discutent les problèmes de leur Pays, leur chef de l'Etat, Monsieur Kabila, s'occupe de sa tablette dont le contenu, prète à confusion comme sur une des photos de cet Album que notre rédaction met à votre disposition.

Quand Kanambe rit, c'est le Congo qui pleure!!! disent les Congolais.

Question:
Pourquoi ce type rit en toute occasion, se demandent-ils? Dans les sommets internationaux, il rigole, affirment-ils; dans les interview, il se gondole, disent-ils; on tue il rit encore précisent-ils, le Congo est agressé, il est mort de rire, dénoncent-t-il. À votre avis de qui se moque t'-il comme ça, s'interrogent la Diaspora RDCongolaise. A cette question, notre rédaction ne dispose d'aucun élément de réponse parce que, nous semble-t-il, c'est l'affaire Congolo-Congolaise. Ce que nous pouvons relever c'est que rares sont les chefs-d'Etats du monde dont les faits et gestes sont autant décortiqués par ses concitoyens.
Le peuple Congolais, est-il spécial? Plus éveillé que les autres ou tout simplement prudent ou méfiant?
La Question qui se pose est:
Le Président de la RDC, attendait-il cette signature pour former le nouveau gouvernement qu'il a promis à son peuple et dont celui-ci attend de voir les têtes et les visages?
Qui sont les membres du M23 qui y feront partie?
Les Congolais attendent de voir.
Il semble, selon nos informations, que la liste est prète et qu'il est question de jours ou d'heures...

L'administration.
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"Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur"
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