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Vatican: Le pape a fêté ses 77 ans avec des SDF

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Le pape François a fêté hier mardi 17 décembre 2013 ses 77 ans en compagnie de quatre sans-abri avec avec qui il a partagé son petit déjeuner, alors que des milliers de fans sur Twitter lui souhaitaient un bon anniversaire.
Le pape François a reçu des sans-abri pour partager le petit déjeuner.
Journée spéciale pour le souverain pontife qui partage son petit-déjeuner avec des sans-abris et est désigné meilleure personnalité de l'année 2013 par The Advocate, le plus ancien magazine américain de défense des homosexuels.
Le journal a expliqué que le pape, tout en s'opposant toujours au mariage entre personnes du même sexe, avait adopté une attitude «qui contraste singulièrement avec la rhétorique (anti homos) de ses deux prédécesseurs». Interrogé en juillet sur la présence d'homosexuels au sein de l'Eglise catholique, le pape François avait répondu: «Si une personne est homo, cherche Dieu et fait preuve de bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?».
Le pontife avait déjà été sacré la semaine dernière homme de l'année par le magazine américain Time.
«Climat familial»
Il a commencé cette journée un peu spéciale en célébrant la messe à la résidence Sainte-Marthe, où il réside. Le personnel de la maison y avait été convié, afin de créer «un climat particulièrement familial», selon un communiqué diffusé par le bureau de presse du Vatican.
L'aumônier du pape, Mgr Konrad Krajewski, lui a présenté quatre sans domicile fixe (SDF), habitués du quartier du Vatican, avec qui il a partagé son petit déjeuner, pris après la messe.
Pour les plus démunis
Le prélat polonais, à la tête du «service de premier secours» du Vatican, a raconté récemment comment il mettait en pratique les priorités de François pour une Eglise solidaire, en venant en aide aux plus démunis.
Pour financer ces opérations, il délivre des «parchemins» agrémentés du sceau papal, pour la somme de 25 euros minimum. L'an dernier, quelque 250'000 parchemins ont été vendus, 6500 aides fournies.
Sur les réseaux sociaux
«Buon compleanno Papa Francesco, tanti auguri @pontifex, feliz cumple Santità»: les voeux de bon anniversaire ont fleuri sur les réseaux sociaux toute la matinée, durant laquelle le mot dièse #papafrancesco a figuré parmi les dix sujets les plus commentés sur Twitter Italia.
Parmi ces messages, celui de la chanteuse italienne Laura Pausini, qui a twitté en espagnol - la langue maternelle de François - «Feliz cumpleaños Papa Francesco. Esta cancion es para ti», en lui dédiant l'une de ses chansons de Noël.
Dans l'après-midi, le pape avait prévu de recevoir son équipe de football préférée, San Lorenzo, qui a remporté dimanche le titre de champion d'Argentine.

Conseil des droits humains à l'ONU-Genève: Hommage à Nelson Mandela "Madiba" !

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L'ONU a rendu hommage mardi 17 novembre 2013 à Genève au dirigeant sud-africain Nelson Mandela, mort il y a dix jours. Une minute de silence a été observée dans la salle de Conseil aux droits de l'homme.


Koffi Anan, l'ancien Secrétaire Général de l'ONU, le dernier à prendre parole avant l'hymne sud-africain.
L'ONU a rendu hommage mardi à Genève au dirigeant sud-africain Nelson Mandela. Dans la salle du Conseil des droits de l'homme, au Palais des Nations, des bougies ont été allumées après une minute de silence en l'honneur de l'ancien président sud-africain.




Lors de la cérémonie en présence de plus de 500 personnes, un message du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a été lu et la Haut commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay s'est exprimée par vidéo. L'ambassadeur d'Afrique du Sud Abdul Samad Minty et l'ex-secrétaire général de l'ONU Kofi Annan ont apporté leur témoignage.




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L'acteur Français Roger Hanin traîne les Mitterrand en justice

L'acteur français a demandé mardi en justice le remboursement de près de 300'000 euros prêtés à Danielle Mitterrand pour payer la caution de son fils Jean-Christophe dans l'affaire de l'Angolagate.
Roger Hanin pris en photo en 2001.
Roger Hanin, acteur et beau-frère de feu François Mitterrand, a déposé plainte contre les fils de l'ancien président afin de récupérer son argent.
«On a tout essayé, en vain», pour obtenir à l'amiable le remboursement de 1,5 million de francs (en francs français de l'époque, équivalent à 230'000 euros), puis 400'000 francs (60'000 euros) prêtés à Danielle Mitterrand, qui cherchait alors à réunir l'argent pour régler la caution -«rançon» avait-elle dit- de 5 millions de francs (760'000 euros) de son fils, brièvement incarcéré fin décembre 2000 et libéré en janvier 2001, a plaidé Me Olivier Pardo, avocat de Roger Hanin.
L'acteur a donc «de guerre lasse» assigné les fils de l'ancien président, Gilbert et Jean-Christophe, demandant par ailleurs le remboursement d'un dernier prêt, de 250'000 francs (38'000 euros), consenti à titre personnel à ce dernier, pour renflouer une affaire de pêcherie qu'il avait montée en Mauritanie.
«Tout ça, c'est du cinéma»
Me Pardo a estimé que c'était une «loi d'honneur que de rembourser ceux qui vous ont aidé quand vous étiez dans la difficulté».
En l'absence de tout écrit, hors un projet de reconnaissance de dette, Me Pardo estime que l'on se trouve dans «un cas d'école d'impossibilité morale» de demander dans un moment si difficile un écrit à «sa belle-soeur, à l'épouse d'un président de la République et à une grande dame par elle-même». «Tout ça, c'est du cinéma», réplique Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, pour les frères Mitterrand. Et d'assurer que «de 2001 à janvier 2013, il n'y a eu aucun commencement de début de demande» de remboursement, et «qu'on a commencé à vous réclamer de l'argent quand Roger Hanin, 88 ans, a été placé sous curatelle» de sa fille Isabelle.
Il insiste sur une «jurisprudence constante»: «Si vous exigez le remboursement, il vous appartient d'apporter la preuve de l'obligation à rembourser.» Or, en l'espèce, soutient-il, si Roger Hanin et la tante de Jean-Christophe Mitterrand «avaient eu le sentiment que cet argent devait être restitué», ils l'auraient demandé.

RD Congo – Nairobi : En chiens de faïence

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C’est un avenir plutôt incertain dont le Congo hérite, paradoxalement, après la signature des « engagements de Nairobi » avec le M23. L’inquiétude vient s’ajouter à l’incertitude lorsqu’on apprend, d’une fuite du dernier rapport des experts de l’ONU, que le M23 se reconstitue et a même entrepris de recruter à nouveau au Rwanda et en Ouganda. Il faut dire que cette menace militaire était tout à fait prévisible, du moment où le Congo a pris des engagements devant la « communauté internationale ». Ils sont partis pour être appliqués, mais il faut que l’opinion nationale soit disposée à les accepter. Joseph Kabila doit avoir sa petite idée, ce qui est plutôt angoissant, parce que la distraction et la ruse risquent, cette fois-ci, de ne pas suffire à faire accepter aux Congolais des « accords » auxquels ils sont profondément hostiles.

Le Président est « pour », le peuple est « contre »

Si l’on se place du côté du Président Kabila, les engagements de Nairobi, bien qu’ils s’ajoutent à une litanie[1] d’autres accords antérieurs restés sans effet, doivent tout de même être appliqués. Les membres du M23 doivent revenir au Congo, voire intégrer le prochain gouvernement dit de « cohésion nationale ». Les autres vont réintégrer les rangs de l’armée, comme par le passé, parce qu’ils auront bénéficié d’une loi d’amnistie (engagement n° 1). Leur réinsertion en dehors de l’armée est difficilement envisageable.

En effet, les premiers combattants qui ont quitté les maquis du Kivu et se sont rendus sont juste là, abandonnés à eux-mêmes. Il n’y a pas de plan de DDR[2]. Le gouvernement n’a ni les moyens ni la volonté de réussir la réinsertion dans la vie civile des milliers d’individus dont on n’est même pas certain de la « nationalité congolaise ». Et même s’il le pouvait, la corruption et les détournements de fonds, deux maux endémiques dans le pays, suffiraient à avoir raison d’un programme comme celui-là.

Donc, rendez-vous avec le M23 dans l’armée et au gouvernement, ce que Kabila essaie, vainement, de faire comprendre aux Congolais en effectuant des tournées à travers le pays. Il est peu probable qu’il arrive à convaincre la population, mais la politique étant parfois une question de cynisme, Kabila sait que Museveni et Kagamé se préparent militairement et que le Congo n’est toujours pas doté d’une armée dissuasive. L’institution est toujours gangrenée par l’angoisse des infiltrations et des trahisons[3] synonymes de « boulevard » en cas d’agression rwando-ougandaise.

La stratégie du choc

Comme en 2008, lors de l’offensive du CNDP de Laurent Nkunda, et en août dernier lors des bombardements de Goma par le M23, les deux Présidents pourront envoyer leurs armées pour « frapper » les populations congolaises et mettre les FARDC en déroute. Tout ce que fera Kabila, ce sera de se taire et laisser faire comme récemment. Si les combattants rwandais menacent à nouveau de s’emparer de Goma, la communauté internationale appellera à un cessez-le-feu et à des négociations. Le Congo, à genou, ne pourra que se résigner à appliquer les engagements de Nairobi.

Il faut bien reconnaître que, dans l’affaire des « engagements de Nairobi » le Président Kabila est plutôt cohérent avec lui-même et joue ses propres intérêts. Il sait qu’il n’a pas remporté la victoire militaire et doit se conformer aux exigences que lui imposent ceux qui ont facilité aux FARDC la reprise du territoire national alors aux mains du M23. Il s’agit des Américains (John Kerry) et des Britanniques (William Hague) qui avaient menacé Kagamé de sanctions s’il ne se désengageait pas de l’Est du Congo. Mais Washington et Londres peuvent à nouveau relâcher la pression et laisser les combattants rwandais déferler sur le Kivu, en accusant Kinshasa de ne pas avoir appliqué les engagements de Nairobi.

Pourtant, si Kabila a un intérêt personnel à se plier aux engagements de Nairobi, les Congolais, en revanche, en tant que nation et populations, ont tout à y perdre.

Perdre les régions de l’Est

Le Président ougandais Yoweri Museveni, en endossant les habits de médiateur international tout en étant un parrain notoire du M23, sait qu’en imposant ces combattants à l’intérieur du Congo, il y maintient une présence militaire et politique pour assurer ses intérêts immédiats et stratégiques. Penser seulement que le M23 a engrangé des revenus à hauteur de 500 millions de dollars en 12 mois de trafic d’or et que la production transitait par l’Ouganda.

Reste que, pour les Congolais, cette présence est extrêmement nocive. Ces agents à la solde de Kampala et Kigali sont une terreur permanente pour la population, qu’ils soient intégrés dans les institutions, comme à l’issue de précédentes « rébellions », ou maintenus en dehors des institutions comme après les accords du 23 mars 2009 qui matérialisaient l’existence d’une armée (les « Tutsis congolais[4] ») dans l’armée (les FARDC).

Mais si Kampala a besoin de ces richesses, le Congo en a encore plus besoin. Le pays doit se reconstruire après des années de guerre. Par ailleurs, il est de notoriété publique que cette mainmise participe de la balkanisation tant redoutée du Congo.

Les échéances de 2016 hypothéquées ?

L’autre motif d’inquiétude pour les Congolais en cas d’application des engagements de Nairobi est que les échéances électorales de 2016 pourraient en être compromises. Joseph Kabila cherche toujours un stratagème pouvant lui permettre de se maintenir au pouvoir après 2016. Même s’il parvenait à faire modifier la Constitution, ses chances de réélection sont plutôt minces, si le scrutin se déroule dans la transparence.



Mais il peut compter sur les fraudes, la violence armée et des appuis inconditionnels. Au Congo, il n’a pas plus fidèles soutien que les membres du M23, aussi étrange que cela puisse paraître. Ce sont de vieilles connaissances. C’est au milieu de ces combattants rwandais que Kabila est arrivé au Congo en 1996 en tant qu’officier de l’armée rwandaise. Ils ont tout à perdre en cas de départ de Kabila. C’est avec eux (le CNDP de Bosco Ntaganda) qu’il a réprimé les opposants qui contestaient les résultats de 2011 et qu’il a réussi à orchestrer des fraudes massives notamment dans le Kivu. Ils ont même formé une même majorité présidentielle avec le PPRD (parti au pouvoir).

En 2016, il n’y aura pas de gens aussi désespérés que les membres du M23 pour lutter « jusqu’à la mort » pour le maintien de Kabila au pouvoir. Museveni et Kagamé, de leur côté, savent qu’il faut tout faire pour assurer le maintien de Kabila au pouvoir en 2016, seul moyen de perpétuer leur mainmise sur le Congo. Si les Congolais se débarrassent de Kabila, il y a peu de chance que son successeur se soumette au dictat de Kampala et Kigali.

Autant de raisons pour mettre trop de monde à fleur de peau, le sort du Congo étant désormais lié à l’application ou la non application des engagements de Nairobi.

Boniface MUSAVULI





[1] Parmi ces accords : l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka le 30 juillet 1999 ; l’Accord de paix entre la RDC et Rwanda signé le 31 juillet 2002 à Pretoria en Afrique du Sud ; l’Accord entre la RDC et l’Uganda, signé le 6 septembre 2002 à Luanda en Angola ; l’Accord global et inclusif sur la transition en RDC, signé le 17 décembre 2002, à Sun City, en Afrique du Sud ; le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans le Région des Grands Lacs, signé le 15 décembre 2006, à Nairobi au Kenya ; deux actes d’engagement signés à Goma en janvier 2008 par les groupes armés respectivement du Nord Kivu et du Sud Kivu, à l’issue de la Conférence de Goma pour la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, en janvier 2008 ; l’Accord de paix entre le Gouvernement et le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), signé le 23 mars 2009, à Goma ; et donc l’Accord-cadre sur la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la Région, signé le 24 Février 2013, à Addis-Abeba. Et maintenant les « engagements de Nairobi ».


[2] Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Le processus de DDR est un ensemble de missions de l’ONU en matière d’efforts de consolidation de la paix après un conflit. Il s’inscrit dans le cadre des mandats confiés aux opérations de maintien de la paix.


[3] En novembre dernier, le chef d’état-major des forces terrestres, le général François Olenga a échappé à un assassinat que s’apprêtait à commettre le lieutenant-colonel Ndayambathe qui avait été intégré au sein de l’armée congolaise lors d’un précédent brassage.


[4] Ceux qui se font appeler les « Tutsis congolais » sont en réalité des combattants rwandais et ougandais. Et contrairement à la propagande de guerre, ils ne sont pas seulement d’ethnie tutsie. On retrouve dans leurs rangs des Hutus passés des FDLR au M23 et même des sujets rwandais récemment expulsés de la Tanzanie.

Pas de concert de JB Mpiana à Paris

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JP Mpiana, c'est de lui qu'il s'agit, et de son son concert annule, a Paris !... 
Si c'est vrai ce qui vient de se passer en France ce jour face a JP Mpiana. Il est donc clair qu'il n'y a pas de place pour les dictateurs et tous leurs supporters (vuvuzelateurs) dans les pays dits "civilises."  Pas du tout !
 
Cette realite est de depuis toujours. Tout homme [femme, enfant, vieux et vieillards...] voudrait vivre dans un environnement de liberte ni moins ni plus.
 
Voila ce qui explique l'extirpation des ordres politiques iniques ca et la dans le monde depuis la nuit de temps.
 
En tout cas c'est pas la France qui peut precher le contraire dans le domaine. La France a rompu avec la dictature depuis 1789 et le monde entier pris a temoin. Ils sont alles meme jusqu'a guillontiner [couper la tete] a leur roi Louis XVI, sa reine epouse Marie Antoinette, etc. au grand etonnement du monde.
 
JP Mpiana soutient Kabila alors un dictateur et tortue a double carapace au Congo. Kabila tue a souhait au Congo au dela d'avoir triche et fraude aux elections du 28/11/2011. Les Chibeya ; les Bazana ; les Bapuwa Mwamba ; les Tungulu et quantite d'autres de journalistes, sans nombre,  sont tues. Ca n'honore guere pour aller chanter au nom de ce dictacteur de son etat [lisez Kabila] a l'etranger, et en plus,- en France!
 
Non ; pourquoi la nature ne vous enseigne-t-elle pas ? lit-on quelque part !
 
Tenez,- Il n'y a pas si longtemps, Mobutu dictacteur de son etat dans l'Ex-Zaire, l'Occident chretien et democratique, refusa a Mobutu et son entourage politique, les visas pour se rendre dans les pays dits democratiques. C'est un fait relevant de l'histoire politique tres recente du Congo. Les victimes de cette realite sont encore en vie.
 
Bref les combattants doivent porter le message de changement politique au Congo et au loin du Congo. La patrie [lisez Congo] a un grand besoin urgent de votre aide et combat contre la nouvelle dictature que Kabila a instaure au Congo. 
 
L'empechement du voyage de JP Mpiana et ses musiciens en France ce jour est une reelle victoire politique sur la dictature kabilienne au Congo et face a tous les laudateurs qui sont derriere Kabila.
 
Les milliers de dollars et autres euros ont ete gaspilles par la tresorerie Congolaise pour rien si c'est pas la propagande nefaste de la kabilie. En effet c'est une lecon politique au tableau des combats de combattants qui n'est pas a minorer.
 
La kabilie et autres laudateurs se mettront a minimiser l'affaire comme c'est dans leur habitude. D'accord ! 
 
Mais, dans le fond, elle pleure chaudement. Car, c'est un reel affront face a Kabila et a son entourage des requins attitres (des consommateurs de bons bonbons de corruption sans limite en provenance de Kabila).
 
Dans ce meme ordre d'idees, je ne peux m'empecher de noter, une nouvelle classe de flatteurs qui est nee, et constituee de cousins et autres membres du village, qui s'accoquinent avec Sifa Mahanya, Matata Ponyo, et autres (Mototo yetu), pour soutirer des bons bonbons a ces personnages, aux motifs louche de ''Iko tour yetu!..." (Litteralement en swahili que c'est aussi notre tour de manger !...) 
 
Anciens lumumbistes, pour la plupart d'entre eux ils prechent, pourtant,- aujourd'hui Kabila, Matata, etc. mais dans l'entre temps : ils continuent de s'afficher comme de lumumbistes, alors qu'a la verite, ils usent le label lumumbiste que juste comme un trompe-l'oeil ! Ici j'exclus Dr Katende Nzogu, Jacques Lumbwela, et un tout petit nombre, d'entre eux dans le registre, des flatteurs attitres, des dernieres heures. Les deux sont des honnetes gens qui se respectent et demeurant attacher a l'ideal du lumumbisme. D'autres font du pire commerce avec le patronyme Lumumba et rien d'autre.
 
Vuvuzelateurs ? Bref JP Mpiana et bon nombre d'autres musiciens qui soutiennent la dictature kabilienne degradante n'ont qu'a s'en prendre a eux-memes. La corruption a des limites dans un sens comme dans l'autre. JP Mpiana vient d'en vivre et partant Kabila lui-meme et puis son entourage.
 
Qui dira qu'il n'a pas ete informe ?
 
Albert

QUI A TUE LAURENT DESIRE KABILA ET QUEL AVENIR POLITIQUE

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J'étais à Goma en vacance au mois de Janvier 2001 pour fêter Christmas avec les membres de ma famille. Je fréquentais une Eglise Congolaise dans la ville et qui était dirigeait par le Réverend Pasteur Clement, et curieusement Azarias Ruberwa y était diacre. Je suis parti dans cette Eglise parce que ma famille y fréquentait, et la curiosité m'avait poussé d'aller visiter le siège de RCD dans l'anciennne maison du Marechal Mobutu Sese Seko située au bord du lac Kivu. C'est là par l'intermediaire d'un ainé de Bandal dont je tais le nom, j'apprendrai que Ruberwa avait fait passé une nuit en single à Onusumba à l'arrivée de sa femme car n'ayant pas encore bénéficié d'une consécration nuptiale pour éviter que le "diable" ne s'introduise dans la maison RCD."
Deux jours avant l'assassinat de Mzee Laurent Désiré Kabila, il y avait des rumeurs à Goma sur son éventuel assassinat. Il y avait des agents undercover de l'ANR à Goma qui avaient probablement fait rapport aux autorités à Kinshasa, mais cela n'avait pas empêché qu'un ordre venu d'une autorité militaire, fasse désarmer la veille tous les soldats des garnisons militaires de Kinshasa. Qui avait donné cet ordre?
Deux jours après, en revenant d'un jogging au bord du lac Kivu, un militaire Rwandais parmi ceux qui y faisait la sécurité m'apprendra dans un Lingala parfait l'assassinat de Laurent Désiré Kabila. Tous les abords du lac Kivu était contrôlé à l'époque par des soldats à morphologie Rwandaise.
La communication ne passait pas entre Goma et Kinshasa, malgré les communiqués contradictoires du gouvernement de l'époque, à Goma tout le monde savait que Mzee Kabila était bel et bien mort. Les doutes persistants m'avaient laissé croire que le "soldat du peuple"était vivant et que c'était un canular du RCD, et je suis resté toute la nuit à suivre RFI.
 
12 ans après l'assassinat de Mzee Kabila, trois questions surgissent en moi, notamment:
1. Qu'est devenu Emile Mota le seul témoin de l'asassinat qui avait donné des versions contradictoires sur les faits produits sur la scène?
2. Comment expliquer que Rachidi Kasereka, le présumé assassin de Mzee Kabila, avait été trouvé mort dans le local du crime avec une arme loaded dans sa gaine, donc jamais utilisée?
3. Pourquoi Eddy Kapend avait exécuté Rachidi Kasereka malgré les appels incessants de Chiribagula qui demandait de le laisser en vie pour connaitre les complices du crime?
 
La République Democratique du Congo serait elle une jungle des fous?
Des rumeurs précises annoncent une rebellion en 2014 de l'ancien M23 dans la Province Orientale et l'Equateur, et ce qui permettrait d'atteindre facilement Kinshasa. Cela n'est pas une rumeur mais le M23 récrute par voie de Lumbala, les Congolais d'origine pour faire partie de cette ossature, en annoncant la junction probable avec John Tshibangu  pour faire croire à l'opinion internationale à une affaire "Congolo-Congolaise" pour dédouaner Kagame et le Rwanda toujours accuses comme parrains de l'instabilité au Congo Kinshasa.
Les drônes de l'ONU n'ont la capacité de couvrir que 250 kilomètres et ils sont basés dans le Grand Kivu, donc difficile pour eux de voir ce qui se passe dans la partie Orientale-Ouest et l'Equateur.
Les services sécrets de Khalev et son ANR sont ils devenus aveugles pour analyser les faits?
L'assassinat du président Joseph Kabila mal protégé est même envisagé. Kagame et Museveni qui pensent sérieusement l'assassiner, avaient été pris de court par ses escarpardes spontanés par route dans le Congo profound, mais d'après les renseignements en notre possession, ils peuvent le faire en plein Kinshasa voire Lubumbashi.
 
Malgré les assurances de certaines puissances occidentales, les trois ans qui restent à Joseph Kabila de terminer son mandat, risquent de se transformer en trois ans de longs couteaux.
En sus de renforcer les capacities et la force de feu des Fardc, Joseph Kabila devra miser plus sur une adhesion populaire des Congolais à sa politique et aussi à renforcer la cooperation militaire et économique avec ses allies l'Angola, la Tanzanie et l'Afrique du Sud.
Joseph Kabila qui a toujours fait profile bas, faisant de lui comme le "petit-bitinda ou enfant-mis' de Kagame et Museveni commence à prendre beaucoup de la hauteur à cause du vent qui soufflé autour de lui. En 12 ans de pouvoir, dans sa politique hypocrite de soumission-soumission, il a réduit l'influence de  Museveni et Kagame auprès de la communauté internationale grace à son talon d'Achille qu'est la France qui l'a soutenu partout. Il a confisqué à Kagame la révendication du génocide Tutsi pour s'attirer l'attention de la communauté internationale tout en se faisant petit-petit.
Il a magistralement fait taire Etienne Tshisekedi, le seul qui pouvait le déranger en acceptant une gestion "collégiale" du pays tout en sachant que lui seul détenait l'impérium, et renvoyant de ce fait le Sphinx de l'opposition Congolaise dans la corbeille de l'histoire avec ses émoulements d'ancien premier-ministre.
 
Au regard du mystère sur l'assassinat de Mzee Laurent Kabila pour lequel il n'a pas fait beaucoup d'effort pour faire connaitre la "vérité" sur la mor t de celui qui est son "père", et de la manière énergique dont il a dirigé le Congo Kinshasa pendant 12 ans, cela ne peut pas provenir d'un simple chauffeur taximan en Tanzanie (dixit ses détracteurs).
Guy Kasongo

ACTU : Radio Okapi

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Radiookapi.net : 30 articles

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Posted: 20 Dec 2013 11:29 AM PST
Trésor Mputu est arrivé ce vendredi 20 décembre à Luanda en Angola. Selon un membre du comité des supporters de Kabuscorp, Cailloux Nzalambila, l’international congolais devrait signer un contrat d’une année avec Kabuscorp, club champion d’Angola. « Nous avons commencé à suivre Mputu depuis longtemps, c’est comme ça que nous avons tout fait pour l’enrôler au [...]
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Posted: 20 Dec 2013 10:38 AM PST
L’émission Echos d’Economie de ce vendredi 20 décembre parle de 77 millions de dollars américains de la banque mondiale pour faciliter la retraite des fonctionnaires qui en ont l’âge. Objectif : rajeunir l’administration publique. L’émission s’attèle aussi sur les conséquences économiques suite à la diminution des embarcations en provenance de la Tanzanie. Les autres titres de [...]
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Posted: 20 Dec 2013 10:09 AM PST
La mise en œuvre de la déclaration de Kampala sur l’impunité et le suivi des victimes des violences sexuelles n’a pas atteint le niveau d’exécution escompté. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 20 décembre, Me Lisette Mavungu, une des femmes membres des associations féminines engagées contre les violences sexuelles. Au cours de l’ouverture d’un atelier national [...]
Posted: 20 Dec 2013 09:31 AM PST
Le forum des ministres provinciaux des Finances et de l’Economie s’est clôturé ce vendredi 20 décembre à Lubumbashi. Les participants se sont mis d’accord avec la Direction générale des douanes et accises (DGDA). La régie financière a été chargée de percevoir certaines taxes pour le compte des provinces. « Les taxes qui ont été retenues vont être [...]
Posted: 20 Dec 2013 09:22 AM PST
Les habitants de Kamina au Katanga ont passé la troisième nuit sous le couvre-feu. Cette mesure a été annoncée le jeudi 19 décembre par le conseil local de sécurité. Le commissaire du district du Haut Lomami, Dady  Mulundu, explique qu’une équipe de policiers et de militaires patrouille dans la ville entre 22 heures et l’aube. [...]
Posted: 20 Dec 2013 09:10 AM PST
Le médecin directeur de l’hôpital de Kenge indique que son hôpital commence à manquer des médicaments pour soigner les blessés.
Posted: 20 Dec 2013 08:46 AM PST
Le concert de l’artiste musicien congolais JB Mpiana prévu pour samedi 21 décembre au Zenith de Paris (France) a été annulé. Cette information a été livrée jeudi par le site www.zenith-paris.com qui indique par ailleurs que tous les billets vendus seront remboursés auprès des maisons de ventes. Les gestionnaires de Zenith de Paris n’ont pas [...]
Posted: 20 Dec 2013 08:02 AM PST
Les armateurs du beach de la COOMTB, coopérative mutuelle des transporteurs par boats, se plaignent d’une forte diminution du nombre des embarcations en provenance de la Tanzanie, en particulier celles qui transportent du riz. Selon eux, cette situation est due notamment à la hausse du prix du visa pour les commerçants tanzaniens et les tracasseries [...]
Posted: 20 Dec 2013 06:54 AM PST
Le conflit qui oppose depuis plusieurs mois les Ngbandi dans le territoire de Budjala et les Ngbaka à Gemena dans le district du Sud-Ubangi a déjà fait vingt morts, plusieurs femmes ont été violées et plus de dix mille déplacés internes et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés. Ce bilan provisoire a été dressé jeudi [...]
Posted: 20 Dec 2013 05:43 AM PST
Le Gouvernement a débloqué 1,5 million de dollars américains pour payer trois des trente-six mois d’arriérés de salaire des agents de la société Minière de Bakwanga (Miba). La ministre du Portefeuille, Louise Munga, et son collègue des Mines, Mathieu Kabwelulu sont arrivés jeudi 19 décembre à Mbuji-Mayi pour s’assurer de cette paie. Cette opération constitue [...]
Posted: 20 Dec 2013 05:39 AM PST
Quatre cents déplacés installés à Opala et dans les villages environnant vivent sans assistance depuis le mois de septembre dernier. Ces personnes ont fui les exactions du braconnier Thom’s dans la localité d’Obienge. L’administrateur du territoire qui les accueille, Jean-Paul Kizo a affirmé manquer de moyen de les venir en aide. Le chef de bureau [...]
Posted: 20 Dec 2013 05:32 AM PST
Une commission pour régler la question du point CD, le nom de domaine internet de premier niveau, vient d’être mise en place. C’était au cours de la réunion tenue le mercredi 18 décembre au ministère des PT&NTIC. Les questions liées à la sécurisation du gestionnaire du nom du domaine de la RDC, le point CD, [...]
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Posted: 20 Dec 2013 05:31 AM PST
Le chef de bureau intérimaire de la Monusco/Goma, Axel Queval a appelé jeudi 19 décembre à la «consolidation des ilots de paix déjà acquise»; mais aussi à la recherche de solutions aux problèmes de fond pour prévenir les risques de violences. Il a fait cet appel à l’issue d’un atelier des trois jours axé sur [...]
Posted: 20 Dec 2013 05:21 AM PST
Les épouses des militaires du 1111e régiment sont descendues vendredi 20 décembre matin dans la rue pour réclamer le payement de trois mois de solde de leurs maris. Selon des sources locales, elles ont barricadé le tronçon Uvira-Bukavu dans la localité de Kabunambo (Sud-Kivu). La représentante des épouses des militaires précise qu’il s’agit des mois d’octobre, [...]
Posted: 20 Dec 2013 05:02 AM PST
Bon nombre de femmes congolaises qui ont beaucoup d’occupation recourent à l’expertise des femmes de service pour les activités ménagères et l’encadrement des enfants lorsqu’elles sont absentes de leurs maisons. Mais certaines patronnes ne respectent pas leurs femmes de ménage alors qu’elles rendent un service noble à leurs ménages. - Comment traiter une femme service ? [...]
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Posted: 20 Dec 2013 05:01 AM PST
L’expiration convulsive et bruyante de l’air contenu dans les poumons, provoquée par l’irritation des voies respiratoires est un symptôme à ne pas négliger en saison sèche et en saison de pluie, car la toux peut cacher une grave maladie surtout lorsqu’elle persiste. - Comment prévenir la toux chez les enfants ? Jody Nkashama discute ce [...]
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Posted: 20 Dec 2013 05:01 AM PST
Les responsables de l’Office Congolais de contrôle (OCC) ont organisé le 19 décembre une journée porte ouverte sur la qualité de l’eau potable vendue en sachet dans la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les opérateurs économiques qui évoluent dans le secteur ont été appelés à fournir des explications claires sur la qualité de l’eau et le [...]
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Posted: 20 Dec 2013 04:59 AM PST
Le Réseau de femmes médecins pour le développement intégral (Rfmdi) a formé pendant neuf mois une cinquantaine de jeunes filles de moins de 18 ans en coupe et couture à Bukavu (Sud-Kivu). Ce programme vise à rendre ces jeunes filles autonomes. Le point sur l’exécution de ce projet dans cet entretien que Jody Nkashama a [...]
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Posted: 20 Dec 2013 04:58 AM PST
Le thé est reconnu scientifiquement pour ses nombreuses vertus. D’après les spécialistes, c’est un allié de la forme au quotidien beaucoup moins néfaste que le café. Découvrez les vertus du thé dans ce dossier préparé par Taty Mapuku.20122013-Service-Les vertus du the01m26s
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Posted: 20 Dec 2013 04:58 AM PST
Ces personnes fuient des exactions du Front national pour la libération du Burundi (FNL) très actif dans les localités de Bibangwa, Kahusi et à Kitembe.
Posted: 20 Dec 2013 04:10 AM PST
OFFRE D’EMPLOI #01  GR 017-12/2013 TITRE DU POSTE              : SECRETAIRE ADMINISTRATIF EFFECTIF DEMANDE     : 1 LIEU D’AFFECTATION   :  BUKAVU   1.      CONTEXTE Le GROUPE RUBUYE SPRL est une société œuvrant dans les domaines de construction, intérim et logistique, travaillant en partenariat avec des organisations multinationales œuvrant en République Démocratique du Congo. Il  cherche à recruter [...]
Posted: 20 Dec 2013 04:06 AM PST
CONTRAT : CDI FONCTION : Directeur Produits SECTEUR : Télécom LOCALISATION : RDC – Kinshasa Contexte du recrutement et définition de poste : AFRIKINTERIM recrute pour le compte d’un de ses clients un “HEAD OF MOBILE FINANCIAL SERVICES” Le titulaire du poste aura pour responsabilités de: · Veiller à la rentabilité de l’unité sur l’activité [...]
Posted: 20 Dec 2013 04:02 AM PST
Un groupe d’anciens Léopards football, vainqueurs des Coupes d’Afrique des Nations en 1968 et 1974, ont organisé ce vendredi 20 décembre un sit-in devant le cabinet du vice-premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba. Ils réclament 31 mois d’arriérés de la prime gouvernementale qui leur a été promise. Mohamed Kalambay, Mwepu Ilunga, Ndaye [...]
Posted: 20 Dec 2013 03:33 AM PST
Les déclarations de Nairobi signées entre le gouvernement et le M23 jeudi dernier mettant ainsi fin aux pourparlers de Kampala qui suscitent des réactions dans la classe politique congolaise. Notamment du côté de l’opposition qui pense que c’est le M23 qui en tire le plus d’avantages -Lancement par la brigade d’intervention de la monusco des [...]
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Posted: 20 Dec 2013 03:23 AM PST
Le trafic routier est interrompu depuis jeudi 19 décembre sur l’axe Bunia-Iga Barrière en Ituri (Province Orientale). Des cantonniers commis aux travaux de réfection de cette route ont manifesté leur colère en barricadant la route avec des troncs d’arbres et de grosses pierres, au niveau du village Mboda, à 20 km au nord de Bunia. [...]
Posted: 20 Dec 2013 03:08 AM PST
La RDC doit améliorer sa gouvernance afin de faire face à ses besoins. C’est le directeur sectoriel de la macro-économie et de la gouvernance de la Banque mondiale pour la région des grands lacs, Albert Zeufack qui l’affirme dans une interview accordée à Radio okapi jeudi 19 décembre. Albert Zeufack déclare que la Banque mondiale [...]
Posted: 20 Dec 2013 01:04 AM PST
AFRIKINTERIM recrute pour le compte d’un de ses clients un “HEAD OF MOBILE FINANCIAL SERVICES” Le titulaire du poste aura pour responsabilités de: Veiller à la rentabilité de l’unité sur l’activité financière des services financiers mobiles Gérer toutes les ressources sous votre charge en vue d’une bonne planification et de l’éxécution de la stratégie commerciale [...]
Posted: 19 Dec 2013 11:55 PM PST
Le 4e salon international de la pharmacie du Congo portant sur le thème « Tous contre la criminalité » s’achève vendredi 20 décembre à Kinshasa. Pendant trois jours, les participants venus du Congo Brazzaville et ceux de Kinshasa ont tenté de cerner les problèmes qui gangrènent le secteur de la pharmacie. Le pharmacien Clément Wuteji hôte s’entretient [...]
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Posted: 19 Dec 2013 11:20 PM PST
 Revue de presse du vendredi 20 décembre 2013 Le Potentiel remarque que beaucoup d’eau coule sous le pont depuis que le chef de l’Etat a annoncé la mise en place du gouvernement de cohésion nationale. Considéré comme imminent, le gouvernement censé traduire dans les actes les recommandations des Concertations nationales se fait toujours attendre, note [...]
Posted: 19 Dec 2013 10:56 PM PST
Les femmes parcourent 3 km pour s'approvisionner dans une rivière, s'exposant ainsi aux attaques d'hommes armés.

Football-Transfert : Trésor Mputu en Angola pour négocier un contrat avec Kabuscorp

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Trésor Mputu Mabi, international congolais (RDC) et joueur du Tout-Puissant Mazembe. Ph. GettyImagesTrésor Mputu Mabi, international congolais (RDC) et joueur du Tout-Puissant Mazembe. Ph. GettyImages
Trésor Mputu est arrivé ce vendredi 20 décembre à Luanda en Angola. Selon un membre du comité des supporters de Kabuscorp, Cailloux Nzalambila, l’international congolais devrait signer un contrat d’une année avec Kabuscorp, club champion d’Angola.« Nous avons commencé à suivre Mputu depuis longtemps, c’est comme ça que nous avons tout fait pour l’enrôler au sein de notre équipe. Il sera présenté d’ici dimanche comme joueur de Kabuscorp et portera son numéro 8 », a affirmé Cailloux Nzalambila, joint par Radio Okapi, depuis l’aéroport de Luanda.
A en croire la même source, des fans de Kabuscorp sont venus en masse accueillir Trésor Mputu à sa descente d’avion. Fanfares et tambours en mains, ils entonnaient des chants pour exprimer leur joie d’avoir recruté celui qui est considéré comme le meilleur joueur congolais depuis plusieurs années.
Selon Cailloux Nzalambila, Trésor Mputu sera directement conduit chez le président du club pour discuter du contrat. Le montant du transfert n’est pas encore connu.
« Il coûte cher, il fait la fierté la Congo », s’est-il contenté de dire.
L’ambition de Kabuscorp en intégrant Trésor Mputu au sein de l’équipe est de remporter la Ligue des champions africaine, affirme la même source.
Suivez l’intégralité de l’interview (en Lingala) que Cailloux Nzalambila a accordée à Radio Okapi à partir de l’aéroport de Luanda.
Cette même année, Kabuscorp a recruté l’international congolais Issama Mpeko. Il a retrouvé au sein du club d’autres Congolais comme Mbala Mbuta Biscotte, Lamy Yakini, Mpele Mpele, Landu Makela et Lubanzadio dit “Messi”.

Pour l’UNC et alliés: Kinshasa a déshonoré et humilié le peuple congolais.

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Mercredi, 18 Décembre 2013

Le débat continue de faire rage autour des déclarations signées à Nairobi par le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires Etrangères, Raymond Tshibanda, et les rebelles du M23, conduites par leur porte-parole, Bertrand Bisimwa.

Après les Forces Acquis au Changement de Martin Fayulu, la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD), une synergie des Forces socio- politiques avec l’Union pour la Nation Congolaise(UNC) de Vital Kamerhe en tête, vient de sortir du bois.

Au cours d’un point de presse animé hier lundi 16 décembre au siège de l’UNC sur l’avenue de l’Enseignement, le coordonateur de la Coalition pour le Vrai Dialogue et secrétaire Général de l’UNC, Jean Bertrand Ewanga a fustigé ce deal entre Kinshasa et les rebelles du M23 dans la capitale kenyane qu’il considère comme la prémonition de la balkanisation de la République Démocratique du Congo planifiée par les officines occultes.

Le Secrétaire Général de l’UNC a accusé le gouvernement de haute trahison pour avoir signé cet accord qu’il dissimule par la simple déclaration.

Pour ce proche de Kamerhe, le vrai dialogue national devient incontournable pour sauver la patrie de nouveau en danger. Ewanga a saisi également l’occasion pour annoncer une caravane de paix dans les tout prochains jours qui sera conduite par son autorité morale Vital Kamerhe accompagnés des membres de la CVD dans les territoires de l’Est pour réaffirmer l’intangibilité et l’intégrité territoriale de la RDC qui ne sont pas négociables.

Eric Wemba

Mesdames et Messieurs de la presse,

La Coalition pour le Vrai Dialogue, (CVD) en sigle, s’est réunie ce mardi 17 décembre à son siège pour analyser la situation générale du pays. Elle s’est penchée plus particulièrement sur la signature le 12 courant à Nairobi, des déclarations entre d’une part le gouvernement congolais représenté par son ministre des Affaires étrangères en la personne de monsieur Raymond TSHIBANDA et de l’autre les rebelles du M23 représentés par leur porte- parole Bertrand BISHIMWA.

La CVD tient à dire aux Congolaises et Congolais que le devoir sacré de mémoire pour un peuple l’oblige à rappeler qu’il y a à peine quelques semaine, le gouvernement congolais, par la voie de son ministre de l’information et porte-parole, en l’occurrence Monsieur Lambert Mende, avait, après la victoire militaire des FARDC sur les éléments du M23, annoncé à l’opinion nationale et claironné sur tous les toits du monde que le gouvernement ne signera jamais d’accord avec le M23 qui est une force négative, un groupe criminel et terroriste.

Au moment où la population congolaise endeuillée n’a pas encore fini de pleurer ses morts et de sécher ses larmes, au moment où les blessés de guerre n’ont pas encore fini de panser leurs plaies et, surtout au moment où les femmes congolaises victimes de viols massifs n’ont pas encore vu leurs bourreaux subir la force de la Loi, la CVD exprime sa profonde indignation en même temps que le peuple congolais tout entier de voir que le même gouvernement congolais représenté par son Ministre des affaires étrangères, s’est précipité le 12 décembre 2013, à Nairobi, à signer avec le M23 des déclarations mettant fin aux hostilités à l’Est de la République Démocratique du Congo.

La CVD tient à alerter l’opinion nationale sur la nature de ce énième engagement. En effet, subtilement présenté sous forme des déclarations signées séparément, ces engagements pris par la RDC ne sont en définitive que des accords qui se classent sous le régime des traités et accords internationaux prévu aux articles 213 à 217 (Titre VI) de la Constitution de la RD Congo.

A ce propos, l’article 215 de notre Constitution stipule : « Les traités et accords internationaux régulièrement conclus ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve pour chaque traité ou accord, de son application par l’autre partie.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

La CVD dénonce ces accords qui reprennent la quasi-totalité des revendications du M23 contenues dans l’accord du 23 mars 2009, lesquels accords sont à la base des guerres à répétition contre le Congo et de la mort de plus de plusieurs millions de Congolais.
Avec la signature de ces engagements, le Gouvernement congolais a, pour des raisons inavouées, permis au M23 et ses parrains rwandais et ougandais de revenir en force.
C’est dire que ce que le M23 et ceux qui le soutiennent recherchaient armes à la main par la guerre, ils l’ont obtenu et vont le récupérer progressivement et malicieusement par la grâce de ces, engagements pris par la RDC à Nairobi.

La CVD condamne donc la signature de ces engagements de la honte pris par le gouvernement le 13 décembre à Nairobi dans l’unique objectif de flouer la population congolaise. Elle refuse de cautionner toute démarche tendant à hypothéquer sous une forme ou une autre l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, la paix et la sécurité des congolais ainsi que le destin national de tout un peuple.

Aucun pays au monde n’accepterait de se soumettre comme le gouvernement congolais vient de le’ faire à Nairobi, en signant des accords mal dissimulés sous l’étiquette de simples déclarations avec un gouvernement qualifié de force négative. Par cet acte, le gouvernement congolais a déshonoré et humilié le peuple congolais devant la face du monde. Par conséquent, il s’est mis en situation de ne plus ni mériter la confiance du peuple ni être pris au sérieux par personne, même pas par les instigateurs des guerres à répétition qui dévastent l& Congo depuis des décennies.

Fallait-il continuer à négocier avec une organisation criminelle en débandade ? Quel avantage le gouvernement congolais tire-t-il en allant jusqu’à signer ces accords avec le M23 vaincu militairement?

Cette attitude du gouvernement prouve à suffisance que la victoire annoncée des FARDC sur les éléments du M23 n’était qu’un leurre, de la poudre aux yeux des congolais. Elle a tout l’air d’un match joué d’avance et gagné à la complicité de l’arbitre dont les desseins sont insondables.

Mesdames et Messieurs de la Presse,

Car, à ce jour et grâce à la signature de ces engagements par le gouvernement congolais, le M23 et ses mentors Rwando-Ougandais sont les plus grands gagnants qui en sortent avec des victoires suivantes :

1. L’amnistie en faveur de tous éléments du M23 prévue par ces engagements vient consacrer une fois de plus la culture de l’impunité. Elle est prévue sans aucune évocation pour les populations congolaises victimes des affres de la guerre, d’une quelconque possibilité de porter plainte et d’obtenir réparation pour les dommages qu’elles ont subis de la part du M23,

2. Le gouvernement congolais a pris l’engagement de reconnaître le M23 en tant que «parti politique légitime ». Politiquement, ce groupe qualifié de force négative, va devenir un parti politique sans doute de la majorité présidentielle pour augmenter le nombre de ses membres en plus du RCD et du CNDP de NKUNDA BATUARE. Le peuple congolais n’est pas dupe ! Tous ces malheurs proviennent de l’AFDL qualifié en son temps par Mzee Laurent Kabila d’un conglomérat des aventuriers.

3. Les membres du M23 auront donc à occuper des postes ministériels au sein du gouvernement dit de cohésion nationale, dans les entreprises publiques et les services de sécurité. C’est la prime à la guerre que le gouvernement congolais s’est évertué à accorder à tous ceux qui prennent les armes pour massacrer notre peuple.

4. Le Rwanda et l’Ouganda, principaux soutiens du M23, ne sont pas obligés de livrer les criminels de guerres qui ont trouvé refuge dans ces deux pays. En signant ces engagements, la RDC n’a même pas la certitude que les auteurs de viols et crimes graves de guerre qui sont protégés par le Rwanda et l’Ouganda seront extradés, sachant très bien que le Rwanda et l’Ouganda qui les protègent ont déjà fait savoir qu’ils ne les extraderont jamais.
Ce faisant, le gouvernement congolais a manqué d’exiger au titre de préalable à toute discussion, comme l’arrestation, l’inculpation et l’extradition des auteurs de crimes de guerre et primes contre l’humanité.

5. Le transfèrement sans sélection de 1500 éléments du M23 cantonnés en Ouganda dont la prise en charge est assurée tous ces jours par le gouvernement congolais,’

6. Le gouvernement congolais s’est engagé à payer toute la facture des biens détruits et spoliés par les éléments du M23 pendant et dans les zones d’hostilité. Grâce à ces engagements, le M23 sera impliqué dans l’organisation du retour des réfugiés en lieu et place du HCR, de la MONUSCO, du Ministre de l’intérieur et du Gouvernorat.

Les populations congolaises qui ont subi les atrocités de la guerre sont obligées par cet accord d’accepter l’arrivée massive et l’entrée par la grande porte de leurs agresseurs, Ils sont obligés de cohabiter avec les mêmes personnes qui les ont martyrisées.
Le danger d’infiltration des étrangers rwandais est imminent avec en sous la carte de la balkanisation tel que joue l’Envoyé Spécial des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Monsieur Russel Feingold.

La CVD tient à informer la population congolaise que cette panoplie d’avantages obtenus par le M23 grâce aux accords de Nairobi présente.de nombreuses conséquences négative pour la RDC.

En effet, l’implication du M23 dans l’opération du retour des réfugiés au Congo entraine l’infiltration des sujets rwandais et ougandais avec comme conséquence faire la surpopulation dans les zones convoitées par le Rwanda, l’Ouganda.

Il en résultera sûrement des étincelles et des problèmes de cohabitation avec les populations congolaises autochtones qui vont générer des conflits qui amèneront les forces obscures à réclamer l’auto-détermination de ces territoires et, en définitive, la balkanisation de la RDC.

Mesdames et Messieurs de la presse,

Fort de ces informations et de notre analyse, la CVD considère que la victoire militaire des FARDC sur le M23 devient à cause des signatures de Nairobi un cadeau empoisonné, Par cette démarche, le gouvernement congolais a trompé et humilié notre peuple pour faire la part belle au M23 et à ses soutiens, rwandais et ougandais. Le pays est en péril, C’est un acte de la haute trahison !

Profondément attachée à l’intégrité territoriale de la RDC qui n’est pas négociable, à la paix, à la sécurité et aux valeurs démocratiques, La CVD dénonce la faiblesse du gouvernement et l’absence criante d’un leadership clairvoyant, capable de présider aux destinées du Congo et du peuple congolais.

De ce qui précède, la CVD estime que, pour relever le défi de l sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays de la sécurité des populations, de la paix et du développement en RDC et gérer avec efficience les questions des groupes armés, du processus électoral, du retour des réfugiés, de la réforme de l’armée, de la réforme de la police, de la justice, de la lutte contre la corruption et du respect des droits humains.

Etant donné qu’au point 08 de l’Accord, les parties ont pris l’engagement pour la réconciliation nationale, cela prouve à suffisance qu’ils ont rejoint la CVD qui ne cesse de réclamer un Vrai dialogue national, gage d’une véritable cohésion nationale.
Il ya donc impérieuse nécessité d’un vrai dialogue, autour d’une table, l’accompagne ment de la communauté internationale conformément à l’Accord d’Addis-Abeba et à la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Pour ce faire, la CVD lance un appel aux Chefs d’Etat de la Région pour qu’ils travaillent, dans le respect de l’intangibilité de nos frontières respectives, pour le développement économique en vue du bien- être de nos populations.

La CVD saisit cette occasion pour annoncer aux populations du Nord et du SUD-KIVU ainsi que pelles de la Province Orientale, que la caravane de la paix prévue par son Autorité morale, l’honorable Vital KAMHERE aura bien lieu dans les tout prochains jours.

Le Président Vital KAMERHE qui conduira cette caravane dans toutes ces provinces et sera accompagné des leaders de la CVD ainsi que ceux de la plate-forme «Sauvons la RDC ».

Fait à Kinshasa, le 17 décembre 2013

POUR LA CVD
LE COORDONNATEUR

Extrait de l’engagement  signé par  Kinshasa à Naïrobi :

(…)

10. Mise en œuvre des conclusions de la Revue de l’Accord de Paix du 23 mars 2009

Le Gouvernement réaffirme sa détermination à finaliser la mise en œuvre des engagements qui avaient été pris dans le cadre de l’Accord du 23 mars 2009 signé avec le CNDP et qui, tels que stipulés dans les conclusions de la réévaluation dudit Accord (voir Annexe C) n’ont pas été réalisés ou l’ont été partiellement, qui sont encore d’actualité et dont il n’est pas spécifiquement question dans la présente Déclaration, notamment rengagement concernant la réhabilitation et le développement des zones affectées par les conflits. Par souci d’efficacité, le Gouvernement s’engage à confier cette tâche à une structure appropriée. (…)
Publié le 20 décembre2013
 
L'un des acquis des trois documents signés il y a quelques jours à Nairobi, la capitale kenyane, est la mutation, prochainement, du mouvement rebelle dénommé M23 en parti politique. Ce mouvement, faut-il le rappeler, a agressé la République démocratique du Congo, dans sa partie orientale, pendant des années, causant, comme n'importe quelle guerre, des dégâts tant matériels qu'humains, dont les conséquences se feront encore sentir pendant de longues années.
 
C'est en effet là l'un des méfaits de la guerre. Même une attaque-éclair, qui a utilisé des armes à feu, laisse inévitablement des dégâts irréparables. Loin d'être une nouveauté, le M23 est une émanation d'une autre rébellion qui avait déjà, en son temps, ensanglanté toute une région du Congo et qui a été elle également transformée en parti politique.
Cette fois-ci, la guerre s'est terminée d'une manière classique. C'est-à-dire qu'un des belligérants, en l'occurrence le M23, a été complètement défenestré et émietté. Sur le plan militaire, tout s'est arrêté là. Politiquement, cependant, il était question que le vainqueur dicta sa loi au vaincu en lui imposant la signature d'un document d'abdication totalement en sa faveur comme cela se passe partout ailleurs.

Mais la RDC étant un pays de contraste, la communauté internationale, vraisemblablement pour des raisons occultes, a imposé au vainqueur de signer un accord avec le vaincu. De tergiversations en tergiversations, les deux parties, l'une existant et l'autre parlant de l'outre-tombe, sont arrivés à la conclusion selon laquelle chacune devait signer un document à part, une anomalité dont seuls les initiés peuvent appréhender les tenants et les aboutissants. 

Plusieurs points sont repris dans chacune de ces documents. Force est quand même de reconnaître que les rebelles s'en sont plutôt bien tirés, s'il faut considérer qu'il ne s'agissait nullement d'un interlocuteur valable, mais plutôt d'un groupe défait.

Parmi ces points, le M23 s'est vu offrir l'opportunité de devenir un parti politique. Cette assertion a mis les Congolais tellement mal à l'aise qu'il y a des questions qu'ils n'ont pas pu s'empêcher de se poser.
Que vise réellement la communauté internationale ? L'aide qu'elle a apportée à la RDC n'était-elle donc qu'une mascarade dont le but final était d'amener le M23 à l'atteinte finalement des objectifs qu'il s'était fixés dès le début ? Sinon, pourquoi la RDC accepte-t-elle de brader sa victoire si chèrement acquise ?  Qu'est-ce qui peut justifier cet acharnement à ressusciter absolument un mouvement, qualifiée par elle-même la communauté internationale de force négative, qui avait été complètement anéantie grâce, en partie, à elle ?

Le M23 a mis à rude épreuve les populations congolaises. Si celles du pays tout entier ont été traumatisées des mois durant, celles du Kivu ont souffert dans leur chair les innommables atrocités que les rebelles leur ont fait subir.
 
 Comment les populations congolaises, particulièrement du Grand Kivu, supporteront-ils voir leurs bourreaux se pavaner comme membres libres d'un parti politique, quel que soit le nom qu'il portera, quelques temps seulement après la fin de la guerre ?

Ne fallait-il pas, du moins pour ceux qui ne sont pas convaincus de crimes contre l'humanité, d'un temps pendant lequel ils seraient frappés d'interdiction d'exercer leurs droits civiques ? Comment se passera la prochaine campagne électorale lorsque ces populations verront passer devant eux des gens qui leur ont volé leurs biens, qui les ont violés, battus, humiliés, tenir des meetings devant eux, les appelant à voter pour eux ?

La résurrection du M23 n'est-elle pas une façon de blanchir ce mouvement ? N'y aura-t-il pas des émules lorsqu'on sait, comme rappelé plus haut, que le M23 vient du CNDP qui, lui-même, a été sevré aux mamelles du RCD ? La signature de ces engagements est un arbre qui cache la forêt. Le Parlement, qui ne doit en aucune façon être occulté, doit se saisir de cet épineux dossier et le traiter avec toute la minutie voulue.
Jean-Claude Ntuala
 
 
M23/RDF à Nairobi –
Les accords de la honte et les vieux démons.
Le Congolais, 16 décembre 2013

« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre », lançait Winston Churchill à Neville Chamberlain qui venait de signer les accords de Munich avec Adolf Hitler.

C’est à peu près la sagesse que les autorités congolaises ont sûrement oublié de méditer en signant, comme ils viennent de le faire, une série d’engagements à Nairobi avec le M23, une organisation criminelle orchestrée par le Rwanda et l’Ouganda, et que les Congolais croyaient pourtant disparue.

Le déshonneur et la politique de la joue tendue

Le déshonneur pour le Congo est évidemment consommé. Aucun gouvernement au monde n’accepterait de se soumettre comme le régime de Joseph Kabila vient de le faire à Nairobi. Et si un gouvernement est capable de se déshonorer à ce point, devant son peuple et devant la face du monde, il se met en situation de ne plus être pris au sérieux par personne, surtout pas les instigateurs des guerres à répétition qui dévastent le Congo depuis deux décennies.
 
Ainsi les combattants rwandais du M23 et leurs parrains (Museveni et Kagamé) auront fini par plier le Congo et obtenir pratiquement tout ce qu’ils exigeaient les armes à la main. Car, faut-il le souligner, ces engagement de Nairobi reprennent le contenu des cauchemardesques accords du 23 mars 2009 dont se prévalait le M23, lesquels accords faisaient échos aux accords de Lemera du 23 octobre 1996, responsables des guerres à répétition contre le Congo et de la mort de plus de six millions de Congolais.

Les Congolais qui avaient cru, naïvement, que le M23 était fini vont devoir réapprendre à subir la présence de ces sinistres personnages. Car le régime de Joseph Kabila a pris l’engagement de reconnaître le M23 en tant que « parti politique légitime » (engagement n° 4).

Les accords de Nairobi vont plus loin en renouant avec la vieille tradition de l’impunité (engagement n° 1). En effet, une loi d’amnistie va être adoptée pour priver les victimes du M23 de la possibilité de porter plainte et d’obtenir réparation pour les dommages qu’elles ont subis.
 
Par ailleurs, le Congo n’a même pas la certitude que les auteurs de crimes graves seront extradés, sachant que le Rwanda et l’Ouganda qui les protègent ont déjà fait savoir qu’ils ne les extraderont jamais.
 
Ainsi un gouvernement, dont la population endeuillée n’a même pas fini de sécher ses larmes, aura manqué d’exiger au titre de préalable à toute discussion, des impératifs comme l’arrestation, l’inculpation et l’extradition des auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. On croit rêver.

Il faudra par ailleurs que les Congolais acceptent l’arrivée massive de leurs agresseurs, par la grande porte, dans les mêmes villes qu’ils ont bombardées (Goma) pour cohabiter avec les mêmes populations qu’ils ont martyrisées. Nombreux vont être réintégrés dans la même armée qu’ils ont plusieurs fois combattue en tant que mutins, « rebelles », soldats rwandais, ougandais ou burundais. D’autres vont réintégrer les administrations où ils se sont illustrés de la pire de manière. Ceux qui sont en prison vont être libérés(engagement n° 3) et relâchés dans la nature, le processus DDR[1] au Congo n’étant pas réputé pour son efficacité.

Oublier, c’est mourir

Il faudra que les Congolais oublient qu’il s’agit bien des mêmes individus, animés des mêmes intentions, et dont la loyauté reste braquée sur Kigali et Kampala, et non Kinshasa, et qu’au premier mot d’ordre de Kigali et Kampala, ils reprendraient les armes comme d’habitude.
Winston Churchill dit, à ce propos, qu’« un peuple qui oublie son passé, se condamne à le revivre. »A Nairobi, les autorités de Kinshasa ont pu être frappées d’amnésie, mais les démons de Lemera étaient bel et bien sur place, et c’est désormais un nouveau cycle angoissant qui s’ouvre pour le Congo. La date du 12 décembre, aux allures d’un compte à rebours (12 : 12), va désormais devenir une obsession pour les Congolais. Le scenario semble même assez clairement tracé.
 
En effet, dans un accord comme celui-ci, deux données importent vraiment : le rapport des forces et les garants de son application. Sur le rapport des forces, cela crève les yeux. Le Congo s’est totalement rabaissé à tel point que sa victoire militaire apparait désormais comme ayant été pour l’essentiel une sorte de « match arrangé ». Le M23 étant la création du Rwanda et de l’Ouganda, selon plusieurs rapports des experts de l’ONU, les ONG et les chercheurs, c’est tout un gouvernement qui se sera rabaissé au niveau de marionnettes des Etats voisins.
 
Il en faudra du chemin pour que Kinshasa atteigne le niveau de respectabilité des pouvoirs de Kampala et Kigali pour envisager des discussions d’Etat à Etat.
 
Quant aux garants des accords de Nairobi, les Congolais n’ont pas à se bercer d’illusion sur leurs intentions. Elles sont nocives. L’Américain Russ Feingold a déjà exprimé le fond de sa pensée. Il ne considère pas le Congo comme étant une « nation souveraine[2] » et a dernièrement évoqué la question taboue du tracé des frontières[3]. Il reprenait ainsi les deux discours de Pasteur Bizimungu, l’ancien Président rwandais, qui, en 1996, parlait de Berlin II, c’est-à-dire la révision des frontières actuelles du Rwanda pour en étendre le territoire sur le Kivu.
 
L’Ouganda de Yoweri Museveni n’est guère plus rassurant puisqu’il nourrit les mêmes prétentions territoriales et n’a pas hésité à s’emparer du territoire congolais de Mahagi, en octobre dernier, au moment où l’armée rwandaise, sous couvert du M23, bombardait la ville de Goma et massaient les troupes de l’autre côté de la frontière à Gisenyi. Ces deux pays vont donc s’associer à la mise en œuvre des accords de Nairobi, notamment au sujet du retour des réfugiés (engagement n° 6).
Ce sont donc là les garants des accords de Nairobi qui, naturellement, pourront, un jour ou un autre, décider arbitrairement que le Congo exécute ou n’exécute pas ses engagements.
 
Dilapider la liberté de son peuple est un suicide
 
En gros, ces accords consacrent un acte de renonciation à la liberté. Les Congolais avaient acquis une certaine liberté après la reprise du contrôle du territoire national par l’armée. Avec les « accords de Nairobi », cette liberté n’est plus aussi certaine. Le gouvernement espère garantir la sécurité du peuple congolais en sacrifiant la liberté de sa population obligée de subir, à nouveau, la présence du M23.
 
Ce qui donne à méditer cette pensée de Benjamin Franklin 
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni la liberté ni la sécurité, et finit par perdre les deux. »
 
Les Congolais n’avaient pas à signer les accords de Nairobi, mais ils l’ont fait. Comme avant eux, d’autres Congolais signèrent les accords de Lemera. L’histoire fut impitoyable pour de millions de Congolais qui avaient cru, naïvement, qu’il ne s’agissait que d’un papier banal, emportés qu’ils étaient dans l’euphorie d’une chute certaine de Mobutu. Tout comme ils le sont aujourd’hui dans l’euphorie de la « victoire » des FARDC, sûrement trop magnifiée.
 
L’histoire, après les accords de Lemera, ne fut pas seulement impitoyable pour la population congolaise (massacres, viols, pillages, exodes, exil,…). Elle le sera aussi pour les « politiciens » qui avaient personnellement apposé leurs signatures sur le document.
 
En l’espace de quatre ans, tous avaient péri de mort violente[4] ou avaient disparu de la circulation[5].

BONIFACE MUSAVULI/AN

[1] Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR). Le processus de DDR est un ensemble de missions de l’ONU en matière d’efforts de consolidation de la paix après un conflit. Il s’inscrit dans le cadre des mandats confiés aux opérations de maintien de la paix.
[4] Laurent-Désiré Kabila du PRP (Parti de la Révolution populaire), André Kisase Ngandu du CNRD(Conseil National de Résistance pour la Démocratie), Anselme Masasu Nindaga du MRLZ (Mouvement Révolutionnaire pour la Libération du Zaïre).
[5] Déogratias Bugera de l’ADP (Alliance Démocratique des Peuples) et Bizima Karaha.
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Accord RDC - M23 à Nairobi :

On risque de revenir à la case départ

16/12/2013 KongoTimes!
 
L’Afdl a donné naissance au RCD ; la RCD a engendré le CNDP ; le CNDP a accouché du M23.  Douter de cette filiation c’est se moquer du peuple congolais. Car, du grand-père à l’arrière petit-fils qu’est le M23 il y a un cordon ombilical qu’est le cahier des charges unique qui survit aux générations et fait ressortir leur arbre généalogique. A l’instar du grand-père, le M23 trouvera à redire dans ce que Kinshasa lui a concédé. Au besoin, comme l’avaient ses aïeux en son temps, il va jeter les bâtons dans les roues de Kinshasa, glisser sous ses pieds des peaux de banane jusqu’à ce que celui-ci craque et crie : y en a marre ! Alors là, le M23 soutenu par les éternels parrains ougando-rwandais va brandir le non respect des engagements de la part de Kinshasa et trouver ainsi des prétextes pour reprendre les armes.

Les pourparlers entamés à Kampala entre le M23 et Kinshasa ont pris fin jeudi à Nairobi. Accueillie à Kinshasa comme une victoire et la fin d’un cauchemar, la conclusion de ces négociations qui ont pris plus de temps que prévu, est assortie de trois documents dont deux déclarations des belligérants et un communiqué conjoint CIRGL-SADC, deux organisations sous régionales qui se sont  impliquées activement pour le retour de la paix en RDC et dans les Grands Lacs. Mais, à la lecture attentive desdits documents, d’aucuns restent sceptiques quant à l’avenir. Raison : dans le fond, le M23 est sur les traces du RCD et du CNDP.

A la victoire des FARDC sur le M23 s’est ajoutée la conclusion le 12 décembre 3013 à Nairobi (Kenya) des pourparlers entamés à Kampala le 9 décembre  2012 entre le gouvernement et le mouvement rebelle.  Faut-il en rire ou pleurer ? La question est sur toutes lèvres dès que le contenu des documents qui ont consacré la fin des négociations entre les deux protagonistes a été rendu public.

En cause, le flou qui persiste sur les onze points qui ont mis d’accord Kinshasa et l’ex-M23. Il y a,  entre autres, la libération des membres du M23 arrêtés pour des faits de guerre et insurrectionnels, la mutation du M23 en parti politique. Ce n’est pas tout. Il y a aussi le droit accordé aux membres du M23 de faire partie des Commissions à créer.

Il s‘agit de celle relative à la réconciliation et justice ; de celle en charge de la question des biens spoliés, extorqués, volés, pillés et détruits, terres comprises ; de celle chargée de la mise en œuvre des engagements pris par les parties et qui devra travailler avec le Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba.

Toutes ces concessions faites par Kinshasa au nom de la paix comportent un risque certain. Car, l’histoire de la RDC des dix-huit dernières années est écrite par les mêmes personnages. Quand bien même ils pourraient changer de temps en temps, il reste le fond, c’est-à-dire l’esprit qui anime ceux qui ont choisi de faire de la RDC un territoire ouvert au business sans frontières. Mais aussi sans foi ni loi. –

Dans le cas d’espèce, ce qui saute aux yeux c’est que l’on pourrait assister, avec la rentrée en scène du M23, à la réédition des épopées Afdl, RCD et  CNDP.

L’Afdl a donné naissance au RCD ; la RCD a engendré le CNDP ; le CNDP a accouché du M23.  Douter de cette filiation c’est se moquer du peuple congolais. Car, du grand-père à l’arrière petit-fils qu’est le M23 il y a un cordon ombilical qu’est le cahier des charges unique qui survit aux générations et fait ressortir leur arbre généalogique.  

A l’instar du grand-père, le M23 trouvera à redire dans ce que Kinshasa lui a concédé. Au besoin, comme l’avaient ses aïeux en son temps, il va jeter les bâtons dans les roues de Kinshasa, glisser sous ses pieds des peaux de banane jusqu’à ce que celui-ci craque et crie : y en a marre ! Alors là, le M23 soutenu par les éternels parrains ougando-rwandais va brandir le non respect des engagements de la part de Kinshasa et trouver ainsi des prétextes pour reprendre les armes.

Fruit des entrailles de l’Afdl, le RCD s’est dressé comme un mouvement rebelle après avoir dirigé toutes les institutions de la RDC. Cette attitude lui a accordé toutes les faveurs à l’occasion du Dialogue intercongolais avant de faire partie de la formule 1+4 . La suite des événements a montré que cela n’a pas suffi pour renoncer à la lutte armée. Et ce fut la création du CNDP. Ne dit-on pas que les mêmes causes produisent les mêmes effets ?  Le M23 aura beau se muer en parti politique, voire, faire partie de la majorité présidentielle, il ne sera jamais satisfait par rapport à son agenda caché dont il est d’ailleurs un simple sous-traitant.

Chat échaudé craint l’eau froide, dit une sagesse universelle. Kinshasa a tout intérêt à rester sur ses gardes et ne pas céder à  enchantement béat. Que le M23 soit admis à faire partie des commissions à créer pour la mise en œuvre des engagements pris par les parties passe pour un chèque en blanc.
On lui aura accordé d’être juge et partie en ce qui concerne notamment ses membres poursuivis par la justice pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, ou ceux qui sont impliqués dans la spoliation  des biens publics et privés.

Grosso modo, bien que la hache de guerre soit enterrée et la que dissolution du M23 comme groupe armé ait été annoncée – formellement –  il n’est pas exclu que ce groupe armé engendre un autre monstre pour poursuivre le plan de partition de la RDC. D’ores et déjà la communauté internationale a embouché la révision des frontières, comme en écho     aux fossoyeurs de l’ex-colonie belge.

Un autre goulot d’étranglement, c’est la réinsertion sociale des ex-mutins. Nul n’ignore comment  s’est terminé le Programme DDR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertion). Financé par la Banque mondiale, ce Programme a connu une gestion calamiteuse au point où, la veille de l’arrivée d’un haut responsable de cette institution de Bretton Woods à Kinshasa, toutes les archives ont été brûlées pour effacer toute trace de la magouille.

Et Kinshasa, qui s’engage à faciliter le désarmement, la  démobilisation et la réinsertion des combattants du M23, n’est pas en mesure de tout supporter. C’est dire que cette réinsertion sociale est hypothétique. Le tri sera difficile. Et à la longue, on risque de revenir à la case départ, le M23 étant déjà sur les traces de ses parents.

[lePotentiel]
 
Distribué par:
Mwalimu Kadari M. Mwene-Kabyana, Ph.D.
Montréal: Tél. (001) 438-994-6072

20/12/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

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20/12/13/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
La poursuite du suspense autour de la formation du gouvernement de cohésion nationale est le sujet-vedette dans la presse du jour, la réplique du gouvernement face aux accusations de la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) par rapport à la signature de la Déclaration de Kampala et les tractations relatives au budget 2014 ne sont que d’autres facettes de cette même question. Quelques nouvelles concernant l’économie, dont la mort de Ndiang Kabul, ancien gouverneur de la BCC, complètent le « menu » de la présente revue de presse.
Gouvernement
L’article de VoiceofCongo« Grande rencontre entre Kabila et le tandem Kengo-Minaku au GLM », repris par 7/7.cd permet de « planter le décor » : « Elle a duré trop longtemps. La rencontre entre le président Kabila et les  présidents de deux chambres du parlement et co-présidents de concertations nationales a pris tellement du temps hier à la résidence présidentielle au GLM  que plusieurs sources indiquent que de décisions importantes tomberont certainement avant la fin de l’année. Mais chez Kabila, on conseille toujours prudence parce que les méthodes et la manière de procéder sont restées les mêmes. Une décision peut être prise aujourd’hui et demain, elle change, a prévenu un membre du sérail présidentiel. Le sérieux de l’entretien du trio est un message fort au moment où tout le monde parle de concertations au passé. Dans la classe politique, Majorité et opposition attendent la formation d’un nouveau gouvernement. Les inquiétudes se sont tellement accrues que la plateforme FAC/Opposition a dénoncé la lenteur dans la mise en application des résolutions issues de concertations nationales. Les regards sont tournés vers le président Joseph Kabila qui, depuis le congrès, traîne à nommer le premier ministre avant la formation du gouvernement de cohésion nationale. Dans cette incertitude, Aubin Minaku et Léon Kengo rassurent les uns et les autres que les annonces faites par le chef de l’état seront réalisées. Le pays est presque suspendu et le gouvernement pourtant démissionnaire continue à travailler sans problème, a décrié un cardinal de la Majorité présidentielle. Entre-temps dans la cour du chef, c’est le silence. Seul Kabila et Dieu savent où nous allons, a ironisé un député Kengiste ».
La Prospérité titre en manchette« Vers le déblocage : CNS-RCN, Enfin, Aubin Minaku convoque le premier rendez-vous ! ».     
Selon ce journal, le Comité national de suivi des recommandations des concertations nationales, CNS-RCN, créé par Ordonnance Présidentielle n°13/109 du 16 novembre dernier, tient, le lundi 23 décembre prochain, sa toute première réunion. C’est l’Honorable Aubin Minaku, membre du Présidium de ces assises, qui a convoqué ce rendez-vous. Les co-modérateurs y sont attendus. De même que des personnalités visées par le Présidium. Parmi les invités, l’on cite, entre autres, Michel Bongongo, Olivier Kamitatu, Thomas Luhaka, Lombeya, Gilbert Kiakwama, Marie-Madeleine Kalala, Me Néhémie Mwilanya, Me Camille Kos’Issaka Kombe, André-Alain Atundu Liongo, Serge Mayamba etc.        
La Prospérité rappelle tout de même que près de deux mois après l’annonce des mesures importantes par le Chef de l’Etat, les résolutions souffrent dans leur application. Le fameux gouvernement de cohésion nationale se fait indéfiniment attendre. Matata n’avait pas attendu pour lâcher sa circulaire, le 24 octobre, mettant toutes les structures gouvernementales en veilleuse. Et le quotidien cite déjà les conséquences de cette situation : la léthargie qui, si elle tarde, risque de conduire à l’inanition. Pas de Budget pour 2014, du moins jusqu’ici ; mouvements limités pour les membres du Gouvernement et mandataires publics ; la paie des fonctionnaires de l’Etat a perdu de son automatisme.


Le Potentiel titre à la Une « Gouvernement de cohésion : la longue attente ».
Il remarque que beaucoup d’eau coule sous le pont depuis que JKK a annoncé la mise en place du gouvernement de cohésion nationale. Considéré comme imminent, le gouvernement censé traduire dans les actes les recommandations des Concertations nationales se fait toujours attendre, note le journal qui se demande si ledit gouvernement ne serait plus à l’ordre du jour, avec la fin brusque de la guerre dans l’Est. Le quotidien indique que rien ne bouge depuis le discours du 23 octobre 2013 annonçant d’imminents changements. Comme si le temps s’était arrêté, le gouvernement Matata, toujours en place, se limite désormais à expédier les affaires courantes, ajoute le journal. Dans les couloirs de la présidence, le silence est total. Pas un mot sur ce gouvernement, annoncé en toute pompe il y a quelques jours. Sa formation relèverait, rapporte-t-on dans les salons huppés, du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. Pour l’instant, celui-ci serait en train de peser, soupeser, tourner et retourner chacune de ses initiatives pour en déterminer les contours par rapport à l’intérêt supérieur de la nation, écrit Le Potentiel.
Dans L’Observateur, une promesse mise en exergue : « Le premier février 2014 : Le Gouvernement sera en possession du budget ».    
Il fait remarquer que  la session ordinaire parlementaire de septembre est essentiellement budgétaire. Elle va du 15 septembre au 15 décembre de chaque année. Au cours de cette session, le Gouvernement s'arrange pour déposer à temps, au Parlement, en principe le 15 septembre, le projet de la loi budgétaire, de façon à permettre au Sénat et à l'Assemblée nationale, de l'examiner froidement. La chambre basse du Parlement, autorité budgétaire, a 40 jours pour le vote de ce projet de budget et la chambre haute du Parlement a 20 jours. Et que cette année, le Gouvernement a transmis en retard au Parlement ce projet de budget. C'était le 22 novembre 2013, soit à 23 jours de la clôture de la session ordinaire qui a pris fin le 15 décembre courant. C'était donc hors délai constitutionnel. Comme à l'impossible nul n'est tenu, le Parlement a clôturé la session ordinaire de septembre sans le vote du budget pour l'exercice 2014, conclut-il.     
(« Et voilà pourquo votre fille est muette ! ». Cette explication par des raisons de procédure tombe à pic pour dissimuler qu’en acceptant ou en refusant au gouvernement le droit de faire une loi bugdétaire pour 2014, le Parlement pouvait indiquer s’il considère Matata et l’équipe des « surdoués » comme un gouvernement de plein droit, qui peut faire une telle loi, ou comme « gouvernement démissionnaire en affaires courantes » qui n’a droit qu’au « feuilleton mensuel ». Cet incident n’est qu’une nouvelle perle dans un collier déjà long et relève des conséquences de la situation étrange, voire surréaliste, du gouvernement « en affaires courantes mais pas démissionnaire ». Les « crédits provisoires », parfois dénommes aussi « feuilletons budgétaires » sont en effet par excellence un acte typique d’un gouvernement d’affaires courante. Celui-ci ne pouvant pas innover, on lui attribue par « tranches » successives un budget identique à celui de l’exercice précédent. Tout le problème, c’est que le gouvernement Matata n’a PAS démissionné !
Ce que l’on semble parfois insinuer c’est que l’on aurait affaire à un gouvernement en attente de remaniement qui de se fait se composerait d’un PM « en exercice » et de ministres qui, eux, seraient réputés être « en affaires courantes ». L’ennui, c’est que s’il y a bien un acte qui concerne TOUT le gouvernement, c’est l’élaboration d’un budget ! L‘on plonge donc encore un peu plus profond dans le surréalisme. 
Augustin Matata Ponyo désormais ancien ou ancien et nouveau chef du Gouvernement, voilà le débat qui se déroule actuellement au sein de la famille politique du président de la République, Majorité présidentielle. Le nouveau gouvernement qui se fait attendre, sera-t-il il avec ou sans Matata ? Matata est « un Premier Ministre plébiscité par le bas, contesté par le haut… »   
 »Ceux d’en bas » sont unanimes : « laissez encore un peu de temps au Premier Ministre Matata Mponyo pour qu’il continue à travailler…Voyez, en 19 mois, tout ce qu’il a réalisé…». «Mais ceux d’en haut » comptent les jours, attendent avec impatience que le président Kabila sorte de son mutisme et annonce, enfin, la composition du « gouvernement de cohésion nationale », un vaste paquebot sur lequel tous, membres de la majorité présidentielle, opposants ralliés à la bonne cause, quelques membres de la société civile, et bien d’autres encore, espèrent trouver enfin une place au soleil. « Soleil », ici, se lit bien entendu « Entrecôte ».        
Dans le premier camp, on se fonde sur le bilan du Premier ministre sortant (maîtrise du cadre macroéconomique, du taux de change, de l’inflation et autres) pour conclure qu’il devrait rempiler. Les artisans de cette thèse se recrutent aussi bien au sein du PPRD que dans la famille politique. Il jouit aussi du soutien qu’on apporte généralement aux « élèves modèles » du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Donc, outre les deux blocs qui s’affrontent au sein de la Majorité présidentielle, il y a également une composante internationale qui met la main à la pâte. Le rôle suposé de ce lobbyisme international n’est cependant pas clair. On le suppose en général favorable à Matata ; mais certains lui attribuent des pressions favorables à Kengo. Les partisans du départ de Matata Ponyo soutiennent qu’il n’est pas suffisamment fort politiquement pour faire face aux échéances, surtout pour l’horizon 2016. En fait, indique-t-on dans le second camp, comme technocrate, Augustin Matata ne peut pas se mouiller suffisamment sur le terrain au profit du Raïs.  Ce, alors que le pays entre dans une séquence hyper politique. Ensuite, avance-t-on dans ce camp, pour des raisons de cohésion nationale, le Premier ministre devrait provenir de l’Ouest, géopolitique oblige. Ce qui voudrait donc dire, en termes clairs, que le temps serait déjà révolu pour le maintien du Premier ministre Augustin Matata. Voilà donc la bataille qui se déroule actuellement au sein même de la Majorité présidentielle.         
A bien examiner les arguments avancés plus haut, il n’est pas difficile de se rendre compte que les raisons avancées POUR le maintien de Matata sont relativement solides, alors que les CONTRE ne ressemblent pas à grand-chose. Rebaptiser le tribalisme en « géopolitique » n’en fait pas un argument plus valable. Le véritable problème, c’est que les postes dans le nouveau gouvernement ont servi de miroir aux alouettes pour appâter les participants aux Concertations Nationales en vue d’en faire une grande séance d’entérinement du coup d’Etat de 2011. Mais il y aura fatalement beaucoup moins d’élus qu’il n’y a eu d’appelés. Et tous les déçus sont des opposants en puissance. L’expectative, qu entretient l’espoir, permet de ratisser large, de maintenir un consensus apparent. L’on préfère donc qu’elle dure.      
La question de la curieuse « réduction aux affaires courantes » du gouvernement Matata Ponyo est apparue pour la première fois de façon évidente dans l’affaire de la révocation du ministre Chelo Lotshima. On peut lire à cet égard l'intéressante analyse d'un juriste «Sans vouloir m’avancer sur le fond du dossier, un gouvernement n’est pas chargé d’expédier les affaires courantes simplement parce que le chef de l’Etat l’a décrété. Il y a un préalable : la démission du chef du gouvernement. Je constate que le Premier ministre Matata Ponyo n’a jamais remis sa démission au président de la République. Par conséquent, son équipe reste de plein exercice. Il est par conséquent erroné de considérer que le ministre Shelo Lushima a violé son incompétence ratione temporis». Pour ce juriste, la révocation de ce membre du gouvernement est «sans fondement» au motif que la faute invoquée n’est pas prouvée…en droit" Si d’aventure, un ou des ministres « sortants » ou, mieux, Matata et l’ensemble de son gouvernement contestaient leur « mise en affaires courantes » sur les bases citées plus haut, l’on assisterait à un joli spectacle de surréalisme juridique.  
Car, il ne faut pas l’oublier, non seulement ce serait un affrontement Président/ Gouvernement, mais les deux antagonistes n’auraient qu’une légitimité douteuse, l’un comme l’autre étant mis en place après les élections nulles du 28/11/11. Celles-ci ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus1[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli. Tout se ramène toujours à ce même problème : l’on est prêt à imposer à la vie du pays les tortillement les plus invraisemblables plutôt que d’admettre que les élections de 2011 ont été nulles.  NdlR)
Un titre de l’Agence Ecofin montre lui aussi que ce gouvernement « démisionnaire » demeure singulièrement actif. « Tryphon Kin Kiey Mulumba se penche sur les problèmes du .CD ».
Le 18 décembre 2013, une commission chargée de réfléchir sur une résolution définitive des problèmes que rencontre le nom de domaine .CD, a été formée. Elle comprend des délégués de différentes administrations publiques dont la présidence de la République, le Premier ministère, le ministère de la Justice, celui des Postes, télécommunications et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Pt-Ntic). Présidée par un représentant de la communauté des internautes, Léon Ntale de l’entreprise Microcom, cette commission fait suite à une première réunion organisée par Tryphon Kin-Kiey Mulumba, le ministre des Pt-Ntic, avec les représentants de la communauté des internautes du pays. Le point de domaine de la République démocratique du Congo, le .CD, géré depuis l’Afrique du Sud, a été bloqué pendant quelques jours. Occultant alors le pays sur le web et entraînant un manque à gagner pour les entreprises qui utilisent Internet dans leurs activités quotidiennes.
Est

 L’Avenir
titre : « Déclaration de Naïrobi : La MP réplique à la CVD».
Dans une mise au point faite jeudi 19 décembre son siège, la Majorité présidentielle a qualifié de démagogique et tendancieuse l’interprétation que la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) a faite de la déclaration du Gouvernement au lendemain de la signature de la Déclaration de Kampala mettant fin aux discussions entre la RDC et l’ex-groupe rebelle, M23. La MP a rappelé qu’au sein de la fameuse Coalition pour le Vrai Dialogue, certains étaient de connivence avec ceux qui tuaient, violaient femmes et enfants, et pillaient les ressources naturelles dans l’Est du pays, écrit ce journal.
La Patrieécrit : « Le M23 se régénère au Rwanda et en Ouganda ».
Le rapport du groupe d’experts des Nations Unies sur la Rdc, encore confidentiel mais dont l’agence Reuters s’est procuré une copie, indique La Patrie, affirme non seulement que les rebelles du M23 ont bénéficié d’un « soutien continu » de Kigali lors des dernières offensives des Forces armées de la Rdc appuyées par la Brigade d’intervention de l’Onu, mais surtout qu’ils ont continué à recruter au Rwanda, après leur défaite militaire sur le terrain.

Economie

L’Agence Ecofin annonce que « Glencore Xstrata monte à 69% dans Mutanda Mining ».
La compagnie
suisse de négoce des matières premières, Glencore Xstrata plc, a porté à 69% sa participation indirecte dans la compagnie MutandaMining Sarl de production de cuivre et de cobalt à haute teneur en RD Congo. La compagnie annonce « l’acquisition, au montant de 430 millions $, des 14,5% d’intérêts que détient High Grade Minerals SA dans le capital de Mutanda ».Les 31% restant du capital sont détenus par une filiale de Fleurette Properties Ltd appartenant à Line Trust Corporation Ltd. Fleurette Group est basé aux Pays-Bas avec des activités principalement portées sur l’investissement dans l’exploration, l’exploitation et le développement des actifs miniers. La mine Mutanda, située dans la province du Katanga, a une production de cuivre au taux annualisé de 190 Ktpa.
Le Potentiel livre une information à caractère nécrologique qui touche à l’économie : « L’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo Ndiang Kabul a tiré sa révérence ».
Ce haut cadre de la BCC est décédé depuis le lundi 9 décembre à l’âge de 67 ans. Sa dépouille mortelle sera inhumée ce samedi 21 décembre 2013.
D’après l’Agence Ecofin, « Banro Corp cherche une alternative pour 3000 petits exploitants illégaux ».    
 La compagnie minière canadienne Banro Corp va associer l’Agence américaine pour le développement international (USAID) à sa démarche de régulation des exploitations aurifères à petite échelle près de son projet Twangiza dans l’est de la RDC, rapporte l’agence Bloomberg.
Lors d’une réunion qui a abordé la question, l’administrateur d’USAID, Rajiv Shah, a été informé de l’existence de 3000 exploitants illégaux qui opèrent dans les environs du projet dans la province du Sud Kivu. Banro Corp se préoccupe de trouver comme alternative l’allocation d’un autre site pour les exploitants à petite échelle dans sa concession. « Si nous voudrions réussir en RDC, nous devons faire cela », a expliqué John Clarke, CEO de la compagnie Banro qui détient des permis s’étendant sur plus de 200 km à travers les provinces du Sud-Kivu et de Maniema. Banro commencera l’extraction dans la mine Namoya au premier trimestre 2014 et veut passer de 80 000 à 200 000 onces d’or par an.

© CongoForum, le vendredi 20 décembre 2013

Pensée du jour

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« Avant de décider de servir un idéal, vous êtes libre, mais une fois la décision prise, vous ne l’êtes plus : vous avez déclenché un mouvement et vous êtes tenu de rester fidèle à votre engagement. Sachant cela, certains penseront qu’il est préférable pour eux de ne pas s’engager afin de préserver leur indépendance… Ils en ont le droit. Mais qu’ils sachent que l’indépendance telle qu’ils la comprennent ne fera que leur apporter des déceptions et des épreuves. C’est là qu’ils se sentiront vraiment ligotés.
D’autres diront que l’idée de servir un idéal les remplit d’enthousiasme, mais ils se savent faibles et craignent de trébucher en chemin. Je leur répondrai que les chutes ne sont pas si graves. Ils se relèveront et chercheront pourquoi ils sont tombés, puis, forts de cette expérience ils sauront mieux la prochaine fois triompher de leurs faiblesses. Tant qu’on reste sur le bon chemin, même en trébuchant, on atteint toujours le but. Imaginez que vous deviez traverser une forêt inextricable pour rejoindre des amis : vous allez certainement trébucher de temps à autre, mais si vous avez une boussole pour garder la direction, vous finirez par arriver au but. Et il est préférable de trébucher pour arriver au but que de ne rien entreprendre par peur des efforts. »

Kinshasa : Olive Lembe patronne la bénédiction nuptiale de 720 couples de militaires

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publié il y a 3 heures, 2 minutes, | Denière mise à jour le 19 décembre, 2013 à 6:44 |

Des militaires(en vert) et des policiers(en bleu) rangés pour accéder au chapiteau ce 17/05/2011 au Palais de la Nation à Kinshasa, lors de repas de corps offert par le Président Joseph Kabila, aux éléments Fardc et Pnc. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes militaires(en vert) et des policiers(en bleu) rangés pour accéder au chapiteau ce 17/05/2011 au Palais de la Nation à Kinshasa, lors de repas de corps offert par le Président Joseph Kabila, aux éléments Fardc et Pnc. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
La première dame congolaise, Marie-Olive Lembe Kabila, a patronné la cérémonie de mariage religieux de 720 couples de militaires jeudi 19 décembre à Kinshasa. Neuf jours plus tôt, ces couples s’étaient réunis devant l’officier de l’Etat civil. La cérémonie de ce jeudi, organisée par l’Association des épouses des militaires et des policiers (AEMP), s’est tenue au Palais du peuple. A cette occasion, Mme Kabila a invité les couples militaires au respect des valeurs familiales universelles.
Dans son allocution pour la circonstance, le chef d’Etat Major général des Forces armées de la RDC (FARDC), le général Didier Etumba, a salué les actions de l’AEMP et de la première dame de la RDC.
«L’organisation de cette association sans but lucratif s’affine de plus en plus. Les actions qu’elle pose se concrétisent chaque jour et leurs effets positifs sur les familles des militaires sont devenus très palpables. La cérémonie de ce jour en est une illustration éloquente, en ce qui concerne le social et la psychologie des militaires en temps de guerre comme en temps de paix», a-t-il affirmé.
Le général Didier Etumba a en outre assuré du «dévouement sans faille» des militaires et leurs familles au couple présidentiel qui, selon lui, «sert de guide et de modèle de famille unie, heureuse et respectueuse des valeurs familiales universellement connues».
Il a enfin invité l’association des femmes de militaires à s’impliquer aussi dans les actions d’assainissement et de contrôle administratives que l’Etat major envisage d’organiser dans les camps militaires.
A la fin de la cérémonie, à laquelle participait aussi la ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagosi, l’épouse du chef de l’Etat a remis à chaque couple son certificat de mariage, une bible ainsi qu’une enveloppe.

La Belgique très choquée par la découverte des corps sans vie à Musuku et Mwenda au Nord-Kivu

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Kinshasa, 19/12/2013 / Politique
Bruxelles demande aux autorités congolaises ainsi qu’à la Monusco de renforcer leur présence dans la région afin d’assurer la protection de la population civile.
altDans un communiqué de presse parvenue mercredi soir à notre rédaction, le Vice-Premier ministre belge et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders se dit profondément choqué d’apprendre la découverte d’une vingtaine de corps, sans vie, dans les villages de Musuku et Mwenda, secteur de Ruwenzori, province du Nord-Kivu

La Belgique demande aux autorités congolaises ainsi qu’à la MONUSCO de renforcer leur présence dans la région. Ce, afin d’assurer, au mieux, la protection de la population civile. La situation sécuritaire au Nord-Kivu reste préoccupante en dépit de la victoire des Fardc sur les rebelles du M23. Plusieurs acteurs politiques, des observateurs avisés, la société civile,… ne cessent de tirer la sonnette d’alarme quant à ce.

Encore une vingtaine de personnes tuées

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les ennemis de la Rd Congo n’ont pas encore dit leur dernier mot. Une vingtaine de corps sans vie viennent d’être découverts dans les villages de Musuku, et Mwenda, dans le secteur de Ruwenzori, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Dieu merci, les amis de Kinshasa veillent au grain, avec des propositions concrètes, pour que la situation de la République évolue dans le sens de la normale, en vue de la paix et du développement du pays.

A en croire un communiqué de presse émanant du gouvernement belge, les premiers éléments d’information en sa possession font état de plusieurs victimes, une bonne vingtaine bien comptée, essentiellement des femmes et des enfants, dont le plus jeune n’avait que quelques mois, ont été assassinés dans des circonstances d’une violence et d’une barbarie inouïes. Avant de les exécuter sauvagement, « certaines victimes ont été violées, parfois décapitées et même démembrées », renchérit ledit communiqué.

De quoi donner de la matière aux chasseurs des criminels spécialisés en viol, meurtre et autres violations de droit de l’homme. C’est d’ailleurs honteusement que la Rdc a été plébiscitée « capitale mondiale du viol ». D’où, la nécessité de mobiliser les uns et les autres et tourner au plus vite la machine du droit afin que les fautifs payent le prix de leurs actions macabres.

Renforcer la présence militaire

Face à des actes aussi sordides et révoltants, et des violations aussi graves des droits de l’homme, le Ministre Reynders demande aux autorités congolaises ainsi qu’à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO) de renforcer leur présence dans la région. Cette proposition vaut son pesant d’or tant elle a l’avantage d’assurer, au mieux, la protection de la population civile.

Parlant au nom du gouvernement belge, M. Reynders espère en outre que les autorités congolaises mettront tout en œuvre pour identifier, le plus rapidement possible, les auteurs de ces atrocités et s’assurer qu’ils répondent de leurs actes.

« Ces événements rappellent l’urgence de poursuivre les efforts de mise en œuvre des engagements pris dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba (Ethiopie), pour la RDC et la Région des Grands Lacs, afin de mettre définitivement un terme à ces actes de violence et rétablir paix, stabilité et développement », conclut-il.
En effet, depuis le dimanche 24 février 2013, un Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région a été signé à Addis-Abeba.

Il y est reconnu que d’importants progrès enregistrés en République démocratique du Congo pendant la décennie écoulée. Actuellement, on y ajouterait la victoire sur les terroristes du M23.

Aussi, les processus de paix national et régional initiés alors ont-ils établi la base d’une paix et d’une stabilité relatives dans de grandes parties du pays. De même, le gouvernement de la République démocratique du Congo a entamé, avec l’appui des partenaires, un certain nombre de réformes pour préparer le terrain à la reprise économique et la démocratisation du pays.

Déjà en son point 2, il est mentionné que l’Est de la République démocratique du Congo continue de subir des cycles de conflit récurrents et des violences persistantes de la part de groupes armés tant nationaux qu’étrangers. Ces massacres perpétrés dans les villages de Musuku et Mwenda, dans le secteur de Ruwenzori, province du Nord-Kivu viennent allonger la liste.

On rappellera aussi avec l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que les conséquences de cette violence ont été plus que dévastatrices. Des actes de violence sexuelle et de graves violations des droits de l’homme sont utilisés régulièrement et quasi-quotidiennement comme des armes de guerre.

Le nombre de personnes déplacées figure parmi les plus élevés au monde et tourne de façon persistante autour de deux millions de personnes. La mise en œuvre du programme national de reconstruction, de réforme du secteur de la sécurité et d’éradication de la pauvreté est constamment interrompue. Mais tout cela doit cesser avec l’implication directe des signataires dudit Accord-cadre.

Rappel des principes

Pour la région, l’engagement a été renouvelé à ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats voisins ; ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ; respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins ; renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégration économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ; …

Pour la communauté internationale, le Conseil de sécurité qui n’a encore mot dit dans cette nouvelle affaire resterait saisi de l’importance d’un soutien à la stabilité à long terme de la République démocratique du Congo et de la région des Grands Lacs. D’ailleurs, elle insistait sur l’engagement renouvelé des partenaires bilatéraux à demeurer mobilisés dans leur soutien à la République démocratique du Congo et la région, y compris avec les moyens appropriés pour assurer la durabilité de ces actions sur le long terme ; et d’appuyer la mise en œuvre des protocoles et des projets prioritaires du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs ;…

Quant au mécanisme de suivi, la République démocratique du Congo, les pays limitrophes, les partenaires régionaux et la communauté internationale doivent travailler de façon synchronisée afin de promouvoir ces principes. Ce mécanisme de suivi régional impliquait les dirigeants des pays de la région, notamment de la République démocratique du Congo, de la République d’Afrique du Sud, de la République d’Angola, de la République du Burundi, de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la République de l’Ouganda, de la République du Rwanda, de la République du Soudan du Sud, de la République unie de Tanzanie et de la République de Zambie, jouissant des bons offices du Secrétaire général des Nations Unies.

On ne manquera pas de citer en outre la Présidente de la Commission de l’Union africaine, du Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et du Président de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe, en qualité de garants du présent accord, sera établi et se réunira régulièrement pour passer en revue les progrès dans la mise en œuvre des engagements régionaux ci-dessus, dans le respect de la souveraineté des Etats concernés.

L’Avenir

A MUANDA, L’EXPLOITATION PÉTROLIÈRE FAIT BON MÉNAGE AVEC LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

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CATÉGORIE : A LA UNE
Publié le mardi 17 décembre 2013 22:48
Écrit par F.K.
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Carnet de voyage

Dans le territoire de Muanda dans le Bas-Congo, l’exploitation pétrolière rime tant bien que mal avec la protection de l’environnement.
(De retour de Muanda)
La vie dans le territoire côtier de Muanda, dans la province du Bas-Congo, est rythmée par l’exploitation pétrolière. Seul exploitant pétrolier en République démocratique du Congo, Perenco Rep, se déploie de jour comme de nuit pour rentabiliser les gisements matures de la côte atlantique. Il abat, à cet effet, un travail de titan, parvenant à tirer au quotidien en onshore et en offshore près de 25 000 barils par jour. Mais, aucune industrie ne peut se développer sans pollution.
A Perenco RDC, on tente dans la mesure du possible de minimiser ce risque. Si bien qu’à Muanda et ses environs, l’activité pétrolière ne dérange pas le développement la population locale dans l’exercice de l’agriculture et de la pêche.
Un  séjour à Muanda sur la côte de l’océan Atlantique a permis non seulement de jauger le niveau d’activités de Perenco, mais aussi de se rendre compte du contexte dans lequel opère cette entreprise aussi bien dans l’exploitation pétrolière que dans ses relations avec les différentes communautés locales. « Sans Perenco, Muanda ne serait qu’un petit village », aime dire la population de ce territoire littoral.
L’adage se vérifie à tout point de vue. Car à Muanda, tout tourne au rythme de Perenco. La vie dans les écoles, dans les hôpitaux et centres de santé, tout comme l’entretien de la voirie du territoriale, rien ne se fait sans Perenco.

La population témoigne
Dans la localité de Yema, à la frontière avec l’enclave angolaise de Cabinda, un projet pilote d’agroforesterie se met en place, avec l’appui financier de Perenco. Il se développe sur le grand plateau de Yema. A terme, le projet qui se veut encore expérimental se fixe l’objectif de s’étendre vers d’autres secteurs. Mais au départ, 20 ménages sont pris en charge dans ce projet qui se développe sur un espace de 170 hectares.
Freddy Dikisongele, expert du Centre d’appui au développement intégral de Mbakana (CADM), superviseur de ce projet, est confiant sur l’avenir de cette initiative. Comme bien d’autres d’ailleurs, il se félicite de la présence remarquable de Perenco, seul partenaire financier de ce projet pilote.
Dans le groupement de Tshiende où se trouve à moins de 10 mètres de l’océan le terminal en onshore du brut extrait par Perenco (East Mibale Farm), le chef du village, également chef  coutumier, témoigne également de l’appui inestimable que Perenco apporte à la population locale. Dans son village, éclairé en permanence par Perenco et spécialisé dans l’agriculture et la pêche, aucune trace de pollution sur l’environnement.
A la question de savoir s’il y a pollution dans son groupement, il répond sans broncher par la négative. « Les activités de pêche et d’agriculture se passent normalement », note-t-il. Y aurait-il par conséquent des problèmes au niveau rendement ? Là aussi, le chef du groupement, que la population appelle communément Rex, est catégorique. « Le rendement, indique-t-il, est souvent périodique. L’activité pétrolière de Perenco n’est pour rien dans tout ça ».
Même son de cloche au village des pêcheurs de Nsianfumu où Alex Nzinga, secrétaire de la Coordination des associations des pêcheurs de Muanda) a développé un discours similaire. Depuis un temps, le village des pêcheurs a retrouvé sa splendeur avec la mise en service d’une chambre froide, don de Perenco. Si la production de la pêche est en chute libre, Alex Nzinga n’y trouve aucun lien avec l’activité pétrolière.
Selon lui, « la production dans la pêche baisse non par le fait d’une quelconque pollution, mais c’est surtout à cause du nombre croissant de pêcheurs et de l’utilisation des matériels inadaptés ». Il impute également cette chute dans la production par le fait des intrusions répétées des pêcheurs angolais qui viennent souvent exercer sur les eaux territoriales congolaises. Aussi, a-t-il lancé un appel aux autorités de la République pour régulariser cette situation en activant les mécanismes existants entre la RDC et l’Angola.
Preuve de son engagement en faveur de la protection de l’environnement et du développement du territoire de Muanda, sur sa centrale thermique de Kinkasi, Perenco produit à partir du gaz extrait de ses champs pétroliers près de 12 MW. De cette production, près de 1,02 MW est mis gratuitement à la disposition de la Snel en vue d’alimenter son réseau domestique. Outre cet important apport, c’est avec le gaz produit dans ses installations que Perenco entretient et fait tourner les deux groupes à gaz de la station Snel à Muanda.
Dans les trois secteurs de la vie nationale de Muanda, essentiellement la santé, l’éducation et les travaux d’intérêt communautaire, Perenco marque au quotidien sa présence.
Dans le groupement des Assolongo, sur la route de la base de Kitona, Hyppolite Songo Kimbongo, vice-président de l’Association des Assolongo (Assol) trouve des mots justes pour saluer toutes les actions que déploie Perenco.
« Perenco est un partenaire sûr », note-il. Quant au risque de pollution qui serait lié à l’exploitation pétrolière, Hyppolite Songo relativise. Il pense que, quoique négligeable, les responsabilités sont partagées. Il impute le risque d’une quelconque pollution à la culture sur brulis, à la coupe sauvage des bois de chauffage, au trafic non contrôlé des hydrocarbures avec l’Angola et la torche de la raffinerie de Soyo en Angola qui, pense-t-il, polluerait l’air à Muanda.

Le cri de cœur de Cocodem
Interface entre les communautés locales de Muanda et Perenco, Kiki Kiatomba, président de Cocodem (Comité de coordination et de développement de Muanda) partage le même point de vue. Courroie de transmission entre la population et Perenco, il a salué « la bonne collaboration » qui lie les deux partenaires. « Sans Perenco, note-t-il, Muanda serait encore un grand village ».
Il s’est longuement attardé sur les malentendus nés du rapport sénatorial sur la pollution dans le territoire de Muanda. « Le rapport du Sénat a péché, rappelle-t-il, par le fait qu’il a minimisé l’impact positif de Perenco à Muanda. Le Sénat n’a pas pris en compte la pollution qui vient de l’Angola à partir de la raffinerie de Soyo ».
Il a exprimé par la suite ses inquiétudes. « La population  vit dans la peur. Elle craint que Perenco ne  ferme ses installations. Ce qui équivaut à la disparition à l’arrêt de vie dans Muanda. Perenco est presque un papa pour le Muanda ».

Le social, une priorité pour Perenco
Pétrolier responsable, Perenco est soucieux du développement durable des communautés locales en développant des programmes orientés vers elles. Les réalisations sociales de Perenco en RDC et de ses partenaires sont définies, en collaboration avec le Comité de concertation et de développement  de Muanda, organe représentatif des communautés locales, et portent sur tous les aspects. Aucun secteur n’est négligé. Aucune communauté locale n’est non plus marginalisée.
De Yema à Banana et dans les trois grands secteurs du territoire de Muanda, Perenco est là, bien présent dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de l’eau et électricité, de l’emploi ainsi que de la culture et sport
Dans le secteur spécifique de l’environnement, Perenco participe activement au reboisement, à la lutte contre la pollution, à l’agroforesterie à Yema, à l’appui à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pour la protection du Parc marin des Mangroves.

NORD-KIVU : LA BANQUE MONDIALE FINANCE DES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE AVEC 3 MILLIONS USD

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CATÉGORIE : ONLINE DÉPÊCHES
Publié le mercredi 18 décembre 2013 12:05
Écrit par Stanislas Ntambwe
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La Banque mondiale finance des projets de développement communautaire dans la province du Nord-Kivu à hauteur de 3 millions USD.

« Nous avons à notre niveau essayé de répondre assez rapidement à la demande du Premier ministre, et nous avons identifié avec le Fonds social de la RDC, les autorités provinciales et la population, une série de 25 sous projets d’un montant de 3 millions de dollars », a déclaré lundi 16 décembre 2013 Eustache Ouayoro, directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC.
Il a précisé que ce programme pilote s’inscrit dans le cadre d’un grand programme qui fait 75 millions USD pour, non seulement, les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu mais aussi pour les districts du Haut-Uélé, du Bas-Uélé et de l’Ituri, dans la province Orientale.
Ce programme intervient « après un challenge avec les autorités gouvernementales qui nous ont demandé dans quelle mesure la Banque mondiale pourrait réagir si rapidement avec la fin de la guerre, pour apporter un certain nombre des réponses aux préoccupations des populations », a expliqué Eustache Ouayoro à Radio Okapi.
« Cette enveloppe va servir à régler certaines préoccupations identifiées avec les autorités et les populations affectées par les décennies d’instabilité dans cette partie de la RDC. Il ne serait plus question, pour la Banque mondiale, de venir imposer des programmes qui ne rencontrent pas les besoins des populations », a-t-il rassuré.
Seize de ces projets sont déjà atteints dans l’éducation, notamment la réhabilitation des écoles dans les districts de Rutshuru et de Nyiragongo ainsi que le programme dans l’électricité et l’assainissement de la ville de Goma.
« La première phase de ce programme est une phase d’urgence censée financer certains projets dont la construction d’écoles, de centres de santé ainsi que l’ouverture des routes de desserte agricole. Et, la deuxième consistera à financer des activités créatrices d’emploi », a expliqué le coordonateur du Fonds social de la RDC, Ruffin Bo-Elongo.
Mettre en place les services de base
Les programmes que réalise la Banque mondiale devront aider non seulement à mettre en place les services de base dont les populations ont besoin, mais aussi  créer les conditions pour le développement des secteurs privés.
« Il faut des infrastructures, un bon climat des affaires et des opportunités ainsi que l’accès à des financements pour que les secteurs privés se remettent en place. C’est l’ensemble de ces activités que nous allons mettre en place ensemble avec les autorités nationales, provinciales et décentralisées. Ces dernières étant proches des populations », a souligné le directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC, Eustache Ouayoro.
Il a rappelé que, lors de sa récente tournée dans les Grands Lacs, le président de la Banque mondiale avait promis 1 milliard de dollars américains aux pays de la Région.
Affirmant par ailleurs que « cet argent est déjà mis en œuvre », Eustache Ouayoro a dit avoir visité avec ses collègues de la Banque mondiale les pays de la Région qui sont intéressés par la question de l’instabilité à l’Est de la RDC.
« Il s’en est dégagé un consensus très fort sur ce que devraient représenter le programme et les travaux pour accompagner cette reconstruction dans l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs, afin que les pays puissent travailler ensemble pour la prospérité et lutter contre la pauvreté », a-t-il indiqué.
La pauvreté, cause de l’instabilité
« Il ressort des discussions avec les pays de la Région qu’en dépit d’autres facteurs, la cause de l’instabilité, c’est la pauvreté. Il faut créer des conditions permettant les pays de travailler ensemble, pour que la prospérité soit partagée », a déclaré Eustache Ouayoro.
 Le projet de ce programme des Grands Lacs est une série de projets qui vont régler la question de l’électricité qui est un problème de l’ensemble de la Région, où le taux d’accès à l’électricité en RDC est de 9% et plus bas dans certains pays, notamment au Rwanda où il est de l’ordre de 10 à 12%.
Selon la Banque mondiale, « il faut augmenter le taux d’accès à l’électricité, pour que le développement économique se mette en place ; il est aussi important de travailler sur les échanges commerciaux. Car, cela favorise la création des richesses et la réduction de la pauvreté pour les populations vulnérables ».
Elle estime qu’il est également « important qu’on ait en place des infrastructures qui permettent le déplacement des personnes, des produits et des services ».

LES FEMMES SALUENT LE VOTE DE LA LOI SUR LES MODALITÉS D’APPLICATION DES DROITS DE LA PARITÉ

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Publié le mercredi 18 décembre 2013 07:09
Écrit par Pitshou Mulumba
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La loi sur les modalités d’application des droits de la parité votée, le 15 décembre à l’Assemblée nationale, a pour but la promotion de l’équité du genre et de l’égalité des droits, de chances et de sexes dans toute la vie nationale, notamment la participation équitable de la femme et de l’homme à la gestion des affaires de l’Etat.
Ce texte examiné et adopté en des termes non identiques entre l’Assemblée nationale et le Sénat, a été harmonisé avant son vote final à la Chambre basse, par la commission paritaire mixte. La nouvelle de ce texte de loi du vote a été bien accueillie par les femmes des organisations féminines du Sud-Kivu qui ont mené des plaidoyers en ce sens, au niveau local et au niveau national.
Au niveau national, des femmes ont aussi exprimé leur joie. Pour la députée nationale, Kenda Jolie Jolie, il s’agit d’un grand succès pour la femme qui est longtemps restée assujettie aux contraintes sociales et culturelles. Cette élue de Lukunga à Kinshasa a déclaré : « Je trouve que la femme congolaise retrouve sa place. Cette place ne doit pas être comprise comme un cadeau. Je suis de ceux qui pensent que la femme doit également faire montre de la méritocratie ».
Il y a lieu de souligner que la loi portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité devra permettre aux femmes d’accéder en nombre suffisant aux instances de prise de décisions.
Une manière directe de lutter contre les inégalités de droits, de chances et de sexes qui persistent encore entre les hommes et les femmes en faisant perdre à la République démocratique du Congo, l’utile contribution des femmes à la réalisation des objectifs de développement humain durable.
Dans la suite de l’exposé des motifs de la loi votée, il a été relevé la persistance des disparités entre l’homme et la femme dans presque tous les domaines de la vie nationale, particulièrement dans les domaines politique, social et culturel. Une réalité qui va à l’encontre de plusieurs instruments juridiques internationaux, régionaux et sous-régionaux relatifs aux droits humains ratifiés par la RDC.
De ce point de vue, le vote de cette loi renforce l’engagement de l’Etat congolais à bâtir une société plus juste où les comportements, les aspirations et les différentes besoins de l’homme et de la femme sont pris en compte.

LES LOCOMOTIVES CONDITIONNÉES MAINTIENNENT LA SNCC EN VIE

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CATÉGORIE : ECONOMIE
Publié le lundi 16 décembre 2013 07:47
Écrit par BIENVENU-MARIE BAKUMANYA
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En lieu et place d’une inanition certaine pour la Société nationale des chemins de fer du Congo, SNCC, le gouvernement a opté pour l’acquisition de nouvelles locomotives reconditionnées en vue de maintenir en vie, une entreprise qui n’a plus renouvelé son outil d’exploitation, il y a près de 4 décennies.
Les dernières acquisitions d’engins à la Société nationale des chemins de fer du Congo remontent à 1974 pour les marques diesel et 1976 pour les locomotives sous régime électrique. A l’avènement de Matata Ponyo et de son gouvernement, pour un charroi de 250 engins, la SNCC alignait avec peine une dizaine de locomotives à l’état de tracter des voitures jusqu’à destination.
L’issue en vue de remonter à la surface la SNCC était d’acquérir, avec l’appui de la Banque mondiale, de 28 locomotives neuves dans le cadre du Projet de transport multimodal (PTM). Malheureusement, à la suite des délais incompressibles, entre la passation du marché, la commande elle-même, la fabrication suivie de la livraison de ces locomotives neuves, les premiers engins n’arriveront en RDC qu’après plus de deux années. Selon une source, la signature du contrat d’acquisition d’un premier lot de 18 locomotives neuves financées par la Banque mondiale n’est intervenue que le 5 décembre 2013, soit 21 mois après. S’il faut y ajouter le délai comme évoqué ci-haut, l’arrivée de ces 18 locomotives pourrait intervenir au plus tôt au premier trimestre 2015 ! Ainsi se déclinent les conditionnalités de la Banque mondiale qui ne tiennent aucunement compte des urgences locales.
Au regard de cette triste évidence, rester sans réaction aurait été irresponsable de la part du gouvernement congolais. D’où, l’option de l’acquisition de nouvelles locomotives conditionnées, afin que la période tampon ne consacre l’arrêt totale d’activités à la SNCC. Ce choix responsable devrait recevoir le soutien de la nation entière dans la mesure où les minerais pourraient être transportés dans de meilleures conditions. De même, les populations qui vivent des transactions opérées le long du rail auront la possibilité de bénéficier des avantages de l’augmentation des flux commerciaux. L’avantage offert par les locomotives conditionnées, dont le délai de livraison est court de 3 à 5 mois, ne pouvait que rencontrer l’assentiment de l’Exécutif national. Techniquement, il est confirmé que les engins loués et ou achetés pour la SNCC sont de qualité supérieur par rapport à l’existant.

Nouvelles locomotives ou locomotives neuves
Par ailleurs, il est acquis dans ce contrat que le suivi et l’entretien de ces engins sont garantis. Le respect dans le processus de passation de ce marché a également donné satisfaction. La spécificité du réseau ferroviaire congolais oblige à ce que des commandes ne soient passées qu’auprès des firmes spécialisées en matière de reconditionnement des locomotives. Six précautions majeures avaient été prises, à en croire des sources afin d’en garantir un fonctionnement efficient. Il s’agit notamment du remplacement des éléments essentiels par des pièces neuves ; des tests à travers une réception préliminaire ainsi qu’une certification de BIVAC sont prévus, affirme-t-on.
D’autre part, une guerre inutile de terminologie a également été engagée par des élus en rapport avec ce dossier stratégique. La bataille sémantique trouve des réponses simples du fait que les nouvelles locomotives désignent celles de seconde main reconditionnées puis achetées ou louées par le gouvernement au profit de la SNCC. Alors que les locomotives neuves désignent celles acquises par la Banque mondiale et qui exigent un délai de livraison d’au moins trois années.
Disposant d’un parc de 38 locomotives actuellement, la moitié est constituée de celles conditionnées, en attendant l’arrivée de 18 locomotives neuves ayant bénéficié du concours de la Banque mondiale pour leur acquisition. Cette période tampon, permet donc à la RDC de négocier pendant cette période transitoire des locomotives neuves en faveur de la SNCC et la SCTP (ex-Onatra).
   

LA BANQUE MONDIALE AFFECTENT 6 MILLIONS USD AUX PROJETS DE DÉVELOPPEMENT AU SUD-KIVU

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CATÉGORIE : ECONOMIE
Publié le vendredi 13 décembre 2013 08:29
Écrit par Olivier Kaforo
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La Banque mondiale a financé à hauteur de six millions de dollars américains des projets de développement communautaire et la réhabilitation des infrastructures de la province du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ces projets proposés par le Fonds social de la République (FSR) concernent particulièrement les zones autrefois occupées par les rebelles du Mouvement du 23 mars  (M23). Notamment Bunagana, Kibumba et Goma.
Le coordonnateur du Fonds social de la République (FSR), Ruffin Bo-Elongo, qui a fait cette annonce le mercredi 11 décembre, a indiqué que ces projets devraient « stabiliser » la province après plusieurs années d’insécurité. Ces projets, a-t-il fait savoir, seront officiellement lancés le samedi 14 décembre 2013. Selon lui, mettre fin à l’insécurité du Nord-Kivu passe notamment par le développement économique de la province.
Ruffin Bo-Elongo a estimé que le manque d’emploi figure parmi les facteurs qui facilitent le recrutement des jeunes dans les rangs des groupes armés qui insécurisent le Nord-Kivu.
« Pour arriver à stabiliser le Nord-Kivu, nous partons de l’hypothèse que la province de l’Est [de la RDC] est souvent sujette à l’instabilité parce qu’il y a d’abord cette problématique de la pauvreté. Lorsque les recruteurs des groupes armés arrivent pour enrôler les jeunes dans la rébellion, ils ont en face d’eux, une masse de jeunes sans emploi », a-t-il expliqué. Ruffin Bo-Elongo a également souligné que les projets de développement communautaire permettront aux jeunes de trouver de l’emploi. Ce qui, selon lui, leur évitera d’être tentés de rejoindre les groupes armés.   
Rappelons qu’en 2010, le gouvernement de la République, à travers le ministère du plan, avait initié une « étude nationale prospective » incluant le plan de développement de la RDC. Ce plan est intitulé « RDC vision 2035 ». Le coordonnateur de cette étude, Florent Munkeni, a, dans son intervention au lancement officiel de ce projet, insisté sur la participation de toute la population congolaise à la réalisation de l’étude. «Une étude prospective doit être portée par toute une population, en plus des acteurs réguliers. Je voudrais épingler quelques acteurs nouveaux. D’abord, les jeunes. Le Congo de 2035, c’est le Congo des jeunes d’aujourd’hui. La diaspora est une réserve des compétences; il y a le monde artistique et culturel ainsi que les églises», a-t-il fait savoir.
Dans ce vaste programme multisectoriel, piloté par le ministère du Plan, différentes composantes sont intégrées. C’est notamment les budgets annuels, les plans quinquennaux, les objectifs du millénaire pour le développement et autres.
A travers ce plan, l’on entend bâtir une vision du développement de la RDC sur la période de vingt-cinq ans, après avoir porté un regard rétrospectif sur les 50 dernières années.
L’étude devait se réaliser sur une période de dix-huit mois. Le coût de l’étude a été estimé à  4,9 millions de dollars américains. L’étude était financée par la Banque africaine de développement et le Programme des Nations unies pour le développement.
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MINES : TIGER RESOURCES ANTICIPE SUR LA PRODUCTION DE CONCENTRÉ DE CUIVRE DE 2013

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CATÉGORIE : ECONOMIE
Publié le mardi 10 décembre 2013 09:53
Écrit par OLIVIER KAFORO
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La compagnie australienne d’exploration, Tiger Resources Ltd, a atteint en décembre, plutôt que prévu, son objectif de production de 41 000 à 43 000 tonnes de concentré de cuivre pour 2013, soit une croissance de 17 à 22% de la capacité nominale.
Le 06 décembre, Tiger Resources listée sur ASX, s’est félicité d’avoir réalisé, avec son personnel de la mine de cuivre de Kipoi, en RD Congo, 4 millions d’heures de travail sans aucune interruption due à un quelconque accident.
Selon l’Agence Ecofin qui livre cette information, le directeur général de Tiger Ressources, Brad Marwood qui a évoqué la question attribue cette performance à « la formation, la vigilance et à l’excellente gestion pour promouvoir et assurer l’adhésion complète de tous aux dispositions de santé et de sécurité au travail qui ont pu marcher avec la productivité et l’efficacité en terme de coût ».
Rappelons que le projet Kipoi couvre 55 km2 avec cinq gisements, notamment Kipoi Central, Kipoi North, Kileba, Judeira et Kaminafitwe, dans l’extrême Nord-ouest de Lubumbashi, dans la province du Katanga
Selon des études menées par des services attitrées, le dynamisme observé dans le secteur des industries extractives en République démocratique du Congo fait projeter une production de cuivre dépassant 600 000 tonnes en 2013 et atteignant environ 1 million de tonnes en 2014. Celle de l’or, qui est estimée à 2 tonnes pour 2013, devrait grimper à 14 tonnes en 2014.
«La vigueur attendue du secteur minier pourrait en outre doper d’autres segments de l’économie. Toutefois, ces projections demeurent tributaires des cours mondiaux des minerais et de la situation sécuritaire à l’Est du pays. La persistance de la guerre pourrait affecter l’indice de confiance des opérateurs économiques et freiner certaines activités sous l’effet de la pression exercée par les dépenses militaires sur les finances publiques », craignent des experts.
Ils estiment que « les faiblesses liées au secteur de l’énergie et la frilosité du climat des affaires, qui en découleront, pourraient compromettre la stabilité macroéconomique ».
 
Bonne tenue de  cours
Les analystes des « Perspectives économiques en Afrique » relèvent à ce sujet, que « la performance des industries extractives est imputable à la bonne tenue des cours de minerais et à l’importance des investissements qu’elles ont attirés ces dernières années (environ 2 milliards USD pour Tenke Fungurume Mining, 1.5 milliard pour Kamoto Copper Company et 0.75 milliard pour Metalkol) ».
« De septembre 2011 à septembre 2012, les volumes de cuivre, de cobalt et de zinc produits se sont accrus respectivement de 24.60, 22.27 et 5.65% alors que ceux de diamant et de pétrole se sont repliés de 16.9 et 1.1%. La production de cuivre était de 500 000 tonnes en 2012 et celle de l’or était inférieure à une tonne », rappellent-ils.
Ils ajoutent que « la baisse de la production de diamant industriel résulte des difficultés d’exploitation expérimentées par la Société Minière de Bakwanga (Miba), notamment du fait de l’épuisement des gisements détritiques ». Quant au diamant artisanal, affirment-ils, ce secteur a manqué d’investissement et s’est trouvé pénalisé par une nouvelle opération imposée par le gouvernement aux exploitants.
Fin juillet, Tenke Fungurume Mining (TFM) a annoncé avoir produit au cours du deuxième trimestre 2013 près de 55 100 tonnes de cathodes de cuivre et 2 300 tonnes de cobalt métal sous forme d’hydroxyde de cobalt. Alors que la production s’élevait à 109 600 tonnes de cathodes de cuivre et à 4 800 tonnes de cobalt métal sous forme d’hydroxyde de cobalt jusqu’au 30 juin 2013.
TFM, dont l’investissement cumulé a atteint environ 3 milliards USD et représenterait l’investissement privé le plus important en RD Congo, a indiqué à Ecofin Mines disposer en RD Congo « d’un des plus grands gisements de cuivre et de cobalt au monde logés dans des concessions contiguës couvrant plus de 1 500 km2 » dans la province du Katanga. Cette compagnie minière ambitionne de porter sa production annuelle à environ 200 000 tonnes de cuivre.
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Reporters sans frontières: 71 journalistes ont été tués en 2013

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2013 en chiffres :
Journalistes tués : 71 (-20%)
Journalistes interpellés/arrêtés : 826 (-6%)
Journalistes agressés ou menacés : 2160 (+9%)
Journalistes enlevés : 87 (+129%)
Journalistes qui ont fui leur pays : 77 (+5%)
Collaborateurs des médias tués : 6
Net-citoyens et citoyens-journalistes tués : 39 (-17%)
Blogueurs et net-citoyens arrêtés : 127 (-12%)
Journalistes tués :
39 % en zone de conflit
8% de freelance
4% de femmes journalistes
Types de médias :
Presse écrite : 37%
Radio : 30%
TV : 30%
Web (portail d’information en ligne) : 3%
178 journalistes emprisonnés (au 15 décembre 2013)
Le bilan annuel des violations de la liberté de l’information, établi chaque année par Reporters sans frontières, témoigne en 2013 d’un niveau élevé de journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions (71) malgré une légère baisse (-20%) et d’une augmentation importante des enlèvements (+ 129%). Les exactions commises contre ceux qui exercent le journalisme demeurent à un niveau général élevé. « La lutte contre l’impunité doit être une priorité de la communauté internationale, à quelques jours du 7ème anniversaire de la résolution 1738 du Conseil de sécurité des Nations unies sur la sécurité des journalistes, et alors que de nouveaux textes internationaux sont venus renforcer le dispositif normatif de protection,” déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.
Selon le recensement de Reporters sans frontières, 71 journalistes ont été tués dans le cadre de leurs fonctions dans le monde. Les zones les plus touchées sont l’Asie (24 morts),le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (23 morts). L’Afrique sub-saharienne connaît une baisse drastique du nombre de tués, qui passe de 21 en 2012 à 10 en 2013 et reflète une diminution des assassinats de journalistes en Somalie (7 en 2013 contre 18 en 2012). L’Amérique latine connaît une faible diminution du nombre de journalistes assassinés dans le cadre de leur exercice professionnel (12 morts en 2013 contre 15 en 2012).
La Syrie, la Somalie et le Pakistan confortent leur position parmi les cinq pays les plus meurtriers pour la profession (lire plus bas). Ils sont rejoints cette année par l’Inde et les Philippines, qui supplantent le Mexique et le Brésil. Le Brésil compte pourtant cinq tués en 2013, soit le même chiffre que l’année précédente. Deux journalistes ont été tués au Mexique, mais trois autres ont disparu. Le retour du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) au pouvoir il y a un an et les pressions nouvelles exercées sur les médias par les centres de pouvoir contribuent à une forte hausse de l’autocensure. C’est malheureusement à ce prix que peut se comprendre une baisse toute relative du nombre de morts dans un certain nombre de pays.
Parmi les journalistes tués cette année, quatre sur dix (39 %) ont été victimes de conflits. Sont ainsi comptabilisés les journalistes tués en Syrie, en Somalie, au Mali, dans les provinces de Chhattisgarh (Inde), du Balouchistan (Pakistan) et du Daghestan (Russie). Les autres ont été victimes de la couverture d’attentats, ou assassinés par des groupes liés au crime organisé (mafia, narcotrafic, etc), des milices islamistes, par des forces de l’ordre ou sur ordre d’officiels corrompus. Les 71 journalistes tués en 2013 étaient en majorité issus de la presse écrite (37%), de la radio (30%), de la TV (30%) ou de plateformes d’information en ligne (3%). Ils étaient de sexe masculin (96%) pour l’immense majorité d’entre eux.
Le nombre de journalistes tués en 2013 dans le cadre de leurs activités d’information baisse de 20% par rapport à l’année 2012, qualifiée par Reporters sans frontières d’”hécatombe pour la presse” avec 88 tués. Le nombre de journalistes tués s’est élevé à 67 en 2011, 58 en 2010, 75 en 2009. Cette diminution est relativisée par un accroissement des agressions et des menaces, qu’elles émanent de groupes infra-étatiques ou des forces de l’ordre. Les journalistes ont systématiquement été pris pour cibles par les forces de l’ordre en Turquie et dans une moindre mesure en Ukraine, en marge des mouvements de protestation du parc Gezi et de la place Maïdan. Le “Printemps brésilien” a donné lieu à des actes de répression d’une grande ampleur avec plus de 100 cas recensés, la plupart attribués au zèle répressif de la police militaire. La Colombie et le Mexique ont également connu d’importantes vagues de protestations propices à ce genre de brutalités. Les professionnels des médias ont été en première ligne des troubles politiques qui ont agité l’Egypte en 2013, des troubles interconfessionnels en Irak et de l’insécurité entretenue par les milices en Libye. En Guinée, les journalistes ont été régulièrement menacés par les deux bords, au cours des manifestations qui ont précédé les élections. Les attaques et menaces se sont également accrues au Pakistan, au Bangladesh et en Inde, parallèlement aux assassinats.
L’année 2013 a été marquée par une augmentation du nombre de journalistes kidnappés (87 contre 38 en 2012). L’immense majorité des cas répertoriés concerne le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (71), suivis de l’Afrique sub-saharienne (11). Quarante-neuf journalistes ont été enlevés en Syrie en 2013 et 14 en Libye. Le rythme des enlèvements s’est accéléré en Syrie en 2013. Ils revêtent un caractère de plus en plus systématique et dissuadent dans de nombreux cas les reporters de se rendre sur le terrain. Si les journalistes étrangers sont de plus en plus ciblés par le régime et des groupes islamistes tels que l’Etat islamique d’Irak et du Levant (ISIS) et Jabhat Al-Nosra, leurs collègues syriens demeurent les plus exposés. Au moins 18 représentants de la presse étrangère et 22 acteurs syriens de l’information sont toujours otages ou portés disparus.
La violence et l’insécurité contraignent un nombre grandissant de journalistes à l’exil. La violence du conflit syrien a précipité le départ d’au moins 31 journalistes professionnels ou citoyens au cours de l’année 2013. Nombre d’entre eux se trouvent actuellement sans ressources et vulnérables en Turquie, en Jordanie, au Liban ou en Egypte. Accusés de soutenir les Frères musulmans et victimes de xénophobie en Egypte, interrogés et intimidés par les services de sécurité jordaniens, menacés par les milices pro Al-Assad au Liban, leur situation demeure souvent extrêmement précaire.Malgré l’élection à la présidence du candidat modéré Hassan Rohani en juin 2013 et ses promesses d’ouverture, 12 journalistes iraniens ont fui leur pays pour assurer leur sécurité et fuir la répression de Téhéran en 2013. La tyrannie du régime d’Asmara a provoqué en 2013 le départ de cinq professionnels de l’information érythréens refusant de se transformer en valets de la propagande du régime d’Issaias Afeworki ou craignant d’être arrêtés et détenus au secret dans les terribles camps de prisonniers du pays. L’hémorragie de journalistes continue en Somalie. Echouant le plus souvent au Kenya voisin, ils ont vu leurs situations se fragiliser et leurs conditions de vie se dégrader en 2013. En cause, les sentiments xénophobes exacerbés par l’offensive militaire kenyane en Somalie débutée en 2011 ainsi que l’incertitude régnant autour de l’enregistrement des demandes de protection somaliennes par le Haut Commissariat pour les réfugiés des Nations unies.
Au moins 178 journalistes sont emprisonnés à ce jour. La Chine, l’Erythrée, la Turquie, l’Iran et la Syrie demeurent, comme en 2012, les cinq principaux geôliers du monde pour les journalistes (lire plus bas). Le nombre de prisonniers reste stable en Chine, en Erythrée, en Iran et en Syrie, et connaît une baisse relative en Turquie. Si des réformes législatives ont abouti à la remise en liberté conditionnelle d’une vingtaine de journalistes turcs, elles restent encore très insuffisantes au regard des pratiques répressives de la justice.
Les atteintes sont perpétrées contre les acteurs de l’information au sens large. Outre ces 71 journalistes tués, les citoyens-journalistes et net-citoyens sont touchés de plein fouet (39 tués en 2013, 47 en 2012), notamment en Syrie. Ces citoyens-journalistes, hommes et femmes, exercent la fonction de reporters, photographes ou vidéastes et tentent de documenter leur quotidien et la répression.
Le 13 décembre dernier, le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire intervenait devant le Conseil de sécurité de l’ONU à New York lors d’une réunion sur le thème : « Protéger les journalistes ». A cette occasion, il s’est prononcé pour un durcissement de la lutte contre l’impunité. Reporters sans frontières demande que soit amendé l’article 8 du Statut de la Cour pénale internationale relatif aux crimes de guerre, afin de qualifier expressément comme tel “le fait de lancer des attaques délibérées contre les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé”. L’organisation recommande la mise en place d’un groupe d’experts indépendants ou un groupe de suivi, rattaché au Secrétariat général des Nations unies, qui suivrait le respect par les États-membres de leur engagement sur le traitement judiciaire impartial et efficace des violences contre les journalistes. Enfin, Reporters sans frontières demande à l’ONU et aux Etats membres de favoriser des procédures de protection et de réinstallation pour les acteurs de l’information et défenseurs des droits de l’homme menacés dans les pays de transit et de mettre en place un mécanisme d’alerte spécifique.
Pour établir ces chiffres, Reporters sans frontières se fonde sur des données précises, collectées tout au long de l’année grâce à son activité de veille des violations de la liberté de l’information. Sont inclus dans ces statistiques les journalistes et les net-citoyens ayant trouvé la mort dans le cadre de leur travail d’information.
Les journalistes ou net-citoyens tués dans le cadre d’activités strictement politiques ou militantes, en tout état de cause sans lien avec une démarche d’information, ne sont pas pris en compte par Reporters sans frontières. Les cas sur lesquels l’organisation n’a pas encore pu réunir les éléments nécessaires pour statuer avec rigueur demeurent en investigation.

Zénitude: François Hollande réclame la présence des journalistes africains au Forum économique de Bercy

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Deux médias congolais: Roger Bongos, Afrique Rédaction et Freddy Mulongo, Réveil FM International au Forum économique de Bercy, le 4 décembre dernier. Il est 16h30, lorsque le président de la République, François Hollande arrive à Bercy, accueilli par Pierre Moscovici, Ministre des finances. François Hollande très décontracté affichant une zénitude à couper le souffle, alors qu'il attend ses invités: Jakaya Kikwete, Président de la Tanzanie, Alassane Ouattara , Président de la Côte d'Ivoire) et Macky Sall, Président du Sénègal...François Hollande s'avance vers la presse et interroge: "Est-ce que les journalistes africains sont là ?"
Et dans son discours à la tribune de la grande salle de Bercy, François Hollande dira: "La France a besoin des investissements africains”. Le président François Hollande a abordé, lors de son allocution de clôture du forum économique franco-africain, le sujet sensible des visas économiques, affirmant que Paris devait faciliter les investissements africains en France.
“Doubler les échanges économiques entre la France et l’Afrique” dans les cinq ans à venir. Tel est le cap que s’est fixé François Hollande lors de son allocution de clôture du Forum économique franco-africain, qui s’est déroulé à Bercy mardi 4 décembre.
Un objectif ambitieux que le chef de l’exécutif français pense atteindre en s’appuyant, notamment, sur les recommandations du rapport Vedrine, remis plus tôt dans la journée au ministre de l’Économie Pierre Moscovici. François Hollande a, d’ailleurs, déjà repris à son compte certaines idées de l’ancien ministre des Affaires étrangères, telle que la création d’une fondation franco-africaine pour la croissance qui devrait voir le jour en 2014.
À l’issue d’une journée de débats à Bercy entre 600 chefs d’entreprises français et africains pour essayer de remettre la France en selle sur le continent africain, le président français a souligné que cet événement démontrait que “l’heure de l’Afrique était venu”. Pour lui, les entreprises françaises ne doivent plus hésiter à tenter l’aventure africaine car, avec ses plus de 5 % de croissance par an, “c’est le continent de l’avenir”. Un regard tourné vers le futur adopté par la totalité des intervenants au forum.
Mais pour François Hollande, ce “nouveau partenariat” n’est pas qu’une affaire de parts de marché en Afrique, où la France est actuellement à la traîne par rapport aux pays émergents comme la Chine et le Brésil. “La relation avec l’Afrique ne doit pas être à sens unique”, a insisté le chef de l’État, précisant que la France “avait besoin que les entreprises africaines investissent chez nous”.
Plus de visas économiques : une priorité ?
“C’est très innovant de la part d’un chef d’État français d’appeler ainsi les groupes africains à investir en France”, souligne Moctar Thiam, président du Club HEC du Mali. “Ça montre que le regard change à l’égard de l’Afrique”, ajoute Alain Kouadio, vice-président du Patronat de Côte d’Ivoire.
"La France ne lésine pas pour reconquérir un continent en expansion"
Pour concrétiser cet appel à une plus grande implication des entreprises africaines en France, François Hollande s’est emparé du sensible sujet des visas économiques. Le président français a souligné que les visas accordés aux entrepreneurs, étudiants ou encore artistes africains ont déjà augmenté de 13 % depuis le début de l’année. C’est, pour le chef de l’État, une manière de répondre au rapport Vedrine qui prône l'assouplissement des conditions d’octroi pour les ressortissants africains. “C’est un point que tous nos interlocuteurs africains ont soulevé”, a expliqué Hubert Vedrine.
Mais ce n’est pas, pour autant, la priorité pour tous les Africains. “Si on avait à hiérarchiser les priorités, la question des visas n’arriverait sûrement pas en haut de la liste”, assure Alain Kouadio. Pour lui, avant d’aller investir en France ou ailleurs, les entreprises africaines doivent déjà “consolider leur avantage chez eux et participer à densifier le tissu des PME pour répondre à la demande intérieure”. C’est sur ce terrain là qu’il attend plutôt la France. “Elle peut nous aider à faciliter l’accès à une formation de qualité et nous permettre de réaliser des projets d’infrastructure au coût le plus bas possible”, affirme Alain Kouadio.
Même si ce n’est pas une priorité, assouplir les conditions d’octroi des visas “est nécessaire”, souligne Moctar Thiam. Si la France poursuit sur cette voie, cela pourrait être, d’après lui, un signal intéressant “envoyé à certains pays africains qui commencent eux aussi à imposer de longues démarches administratives pour obtenir des visas économiques”.
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