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Neuf "Barbourzes liquidationistes" du régime de Kinshasa pour assassiner le prophète Paul Joseph Mukungubila en Afrique du Sud

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Neuf "Barbourzes liquidationistes" du régime de Kinshasa pour assassiner le prophète Paul Joseph Mukungubila en Afrique du Sud

Le 26 janvier 2014, cela fera treize ans que Joseph Kabila a été catapulté à la tête de la République démocratique du Congo par la mafia internationale. Par cynisme et objectif d'un pillage organisé des ressources du Congo, on a donné à un adolescent chauffard une bolide ferrari. Ancien taximan, l'adolescent a commencé à faire du rallye sur des routes cahoteuses avec la ferrari. Depuis qu'il règne par défi sans légitimité et toute illégalité, le "Raïs", "l'incapacitaire de Kingakati" a instauré en République démocratique du Congo le règne de la terreur. Exécutions extrajudiciaires, arrestations arbitraires, procès fantaisistes, détentions illégales deviennent un modus operandi pour installer la peur panique dans les esprits. Objectif : consolider un pouvoir aux abois. Mais le "Raïs" n'agit pas seul, il a ses côtés des dinosaures Mobutistes ventripotents qui sont devenus des Mammouths Joséphistes. Repus, des opportunistes, situationnistes, confusionnistes, arrivistes et parvenus se sont alliés pour mieux dépecer le Congo et dirigent le pays comme si c'était leur ligablo!.
Dans un pays normal on n'agit jamais dans la précipitation. Pour être intervenu sur les antennes de RFI pour dénoncer le massacre de ses fidèles, il est officiellement catalogué comme coupable. Dans un pays normal on laisse la justice faire son travail. C'est à elle de dire qui est coupable, qui est victime...Mais pas une justice inféodée, encartée et embrigadée comme celle qui soutient le régime dictatorial d'alias Joseph Kabila. Si le prophète Paul Joseph Mukungubila qui est accusé de tous les maux était coupable de la tentative du faux coup d'Etat du 30 décembre dernier. C'est à la justice de le déterminer et non pas des vuvuzélateurs et coupagistes à la solde du régime. Il y a eu carnage de 103 congolais à Kinshasa, la capitale et 68 autres dans à Lubumbashi dans le Katanga le 30 décembre dernier. On incrimine jamais quelqu'un sans des preuves probantes. Sans prendre partie, rien jusqu'à présent ne prouve que ce sont les partisans. Ce n'est pas parce que quelques jeunes ont portés des T-shirt à l’effigie du prophète Jean-Paul Mukungubila est coupable ! Ce n'est pas non plus parce que des jeunes ont scandé son nom qu'il est coupable ! Dissoudre une église, procéder aux arrestations arbitraires des fidèles, taxer le prophète Paul Joseph Mukungubila d'illuminé comme les coloniaux esclavagistes avaient qualifié Tata Simon Kimbangu qui tentait de conscientiser son peuple, c'est du déjà vu et cela n'impressionne personne. Aller jusqu'à procéder aux arrestations inopportunes et intempestives de membres de famille de Mukungubila dans le Kabalo au Katanga, c'est de la folie meurtrière qu'enclenche le régime dictatorial. Dire que des criminels de guerre comme Laurent Nkundabatwaré, Jules Mutebusi, Bosco Ntangana, Steve Matenga n'ont jamais répondu de leurs crimes contre l'humanité...Il faut une justice indépendante, neutre et impartiale pour juger ce qui s'est réellement passé à Kinshasa et Lubumbashi le 30 décembre 2013.

Arrestation Brutale de 64 disciples de...par VoiceOfCongo
Quand l’injustice devient loi, la résistance est un devoir ! Ce ne sont pas des imposteurs et usurpateurs qui doivent décider qui doit parler de la politique ou non au Congo ! Tout Congolais a le droit et devoir de veiller sur bon fonctionnement du pays. Les illuminés sont tous ces ventripotents qui ont pris les institutions républicaines en otage. Au fait, Joseph Kabila est otage de tous les apparatchiks et barons de son régime sanguinaire. Ils ont besoin de lui comme lui a besoin d'eux. Le régime de Kinshasa a envoyé neuf barbourzes liquidationistes pour assassiner le prophète Paul Joseph Mukungubila, est-ce que c'est une solution ? La meilleure solution serait que la justice sécurise tout le monde y compris le prophète Paul Joseph Mukungibila qui est présumé innocent. Ce n'est pas aux Vuvuzélateurs et politicailleurs de faire la loi. Surtout avec pas avec des institutions illégitimes sans crédibilité. Joseph Kabila arrivera-t-il à assassiner tous ceux qui réfutent son régime ?
A force de croire qu'en zigouillant tout le monde, on se perd dans cette folie meurtrière. d'un régime honni et aux abois

RCA: MICHEL DJOTODIA CONTRAINT A LA DEMISSION AU TCHAD

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RCA: MICHEL DJOTODIA CONTRAINT A LA DEMISSION AU TCHAD

S'en est fini pour le nouvel homme fort de la RCA et tombeur de François Bozize. Au terme du sommet de la CEEAC de ND'Jamena au Tchad, la délégation de ses pairs a pu le convaincre de rendre le tablier avec son premier ministre. En homme courageux, il a opté pour la paix que d'engager une guerre ouverte avec les principales capitales qui l'avaient porté au pouvoir et soutenu son régime. Il lui est reproché de n'avoir pas pu contenir les selekas et ramener la paix sur le territoire centrafricain.
Néanmoins, sa seule démission bien que saluée par une liesse populaire en RCA ne saurait ramener à elle seule la vraie paix. Il faut bien que les centrafricains se parlent droit dans les yeux et traduisent en justice tous ceux qui sont auteurs présumés de ces crimes contre l'humanité.
Il faut bien une nouvelle génération d'hommes d'Etat centrafricain car, l'ancien régime comme celui amené par les selekas ont donné la preuve de leur incapacité. Mais pour un vrai changement, il faut de poursuites en justice au niveau international. Ce qui pourra servir de leçons pour bien de capitales dans la sous-région. Beaucoup de pays africains connaissent une situation pire que celle déplorée en RCA.

ITIE : les entreprises minières ont déclaré 948 millions USD de recettes en 2011

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janvier 9, 2014, | Denière mise à jour le 9 janvier, 2014 à 5:28 | 

Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)
Cent vingt-huit entreprises minières de la RDC ont livré à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) les données de leurs revenus issus du secteur extractif en 2011. Elles ont déclaré à l’Etat congolais 948 millions de dollars américains de recettes. Ces chiffres sont contenus dans le rapport 2011 publié par l’ITIE-RDC le 31 décembre dernier. Dans le rapport 2010, les entreprises minières avaient déclaré à l’Etat 773 millions de dollars américains de recettes.
Le coordonnateur de l’ITIE-RDC, Mack Dumba, rappelle que la RDC avait été suspendue en avril 2012 pour 12 mois de cette organisation. Le rapport 2011 n’avait pas été jugé valide.
« On avait exigé à la RDC de publier un autre rapport portant sur l’année 2011 au plus tard au 31 décembre. Nous avons déposé la dernière partie du rapport qui portait sur le secteur des mines le 31 décembre à 18 heures. La partie sur le secteur des hydrocarbures avait été publiée en novembre », explique-t-il.
Mack Dumba indique qu’il revient maintenant au conseil d’administration d’analyser le rapport publié le 31 décembre et de décider sur la suspension de la RDC.
« Nous attendons que la conseil d’administration de l’ITIE lève la suspension et nous déclare pays conforme à l’ITIE », affirme-t-il.
En avril dernier, la RDC a été suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), organisation qui promeut la transparence des revenus dans les secteurs minier et pétrolier.
Le Conseil d’administration de l’ITIE avait relevé «un défaut d’exhaustivité» et jugé insuffisante la «qualité des données» dans les rapports transmis.

ITIE : les entreprises minières ont déclaré 948 millions USD de recettes en 2011

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ITIE : les entreprises minières ont déclaré 948 millions USD de recettes en 2011

janvier 9, 2014, | Denière mise à jour le 9 janvier, 2014 à 5:28 | 

Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)Des creuseurs clandestins dans une mine de cuivre de la Chemaf à Lubumbashi (Décembre 2012)
Cent vingt-huit entreprises minières de la RDC ont livré à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) les données de leurs revenus issus du secteur extractif en 2011. Elles ont déclaré à l’Etat congolais 948 millions de dollars américains de recettes. Ces chiffres sont contenus dans le rapport 2011 publié par l’ITIE-RDC le 31 décembre dernier. Dans le rapport 2010, les entreprises minières avaient déclaré à l’Etat 773 millions de dollars américains de recettes.
Le coordonnateur de l’ITIE-RDC, Mack Dumba, rappelle que la RDC avait été suspendue en avril 2012 pour 12 mois de cette organisation. Le rapport 2011 n’avait pas été jugé valide.
« On avait exigé à la RDC de publier un autre rapport portant sur l’année 2011 au plus tard au 31 décembre. Nous avons déposé la dernière partie du rapport qui portait sur le secteur des mines le 31 décembre à 18 heures. La partie sur le secteur des hydrocarbures avait été publiée en novembre », explique-t-il.
Mack Dumba indique qu’il revient maintenant au conseil d’administration d’analyser le rapport publié le 31 décembre et de décider sur la suspension de la RDC.
« Nous attendons que la conseil d’administration de l’ITIE lève la suspension et nous déclare pays conforme à l’ITIE », affirme-t-il.
En avril dernier, la RDC a été suspendue pour un an de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), organisation qui promeut la transparence des revenus dans les secteurs minier et pétrolier.
Le Conseil d’administration de l’ITIE avait relevé «un défaut d’exhaustivité» et jugé insuffisante la «qualité des données» dans les rapports transmis.

Luanda: 5è sommet de la CIRGL sur la paix, la sécurité et le développement dans la région

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Publié par BN

Les participants au VIIè sommet extraordinairedes chefs d'Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)Les participants au VIIè sommet extraordinairedes chefs d'Etat de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL) à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)
Les Etats de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL) ouvrent vendredi 10 janvier à Luanda (Angola) leur 5è sommet consacré à la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région. Ce forum de six jours débute au Centre de conférence de Talatona par une réunion des chefs d’Etat-major général des forces armées et chefs de services de renseignement des pays des Grands Lacs, indique le communiqué du secrétariat exécutif de la CIRGL à Kinshasa.
Les ministres des Affaires étrangères de la CIRGL se réuniront mardi 14 janvier à la veille de l’ouverture du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la région.
Durant ce sommet, premier de l’an 2014, les Etats membres de la CIRGL devront envisager des solutions adéquates pour continuer à promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans les Grands lacs.
La création de la CIRGL résulte de la reconnaissance de la dimension régionale de multiples conflits armés et de la nécessité d’un effort concerté en vue de promouvoir la paix dans la région.
Le sommet de Luanda intervient deux mois après la victoire des FARDC sur les rebelles du M23.
La CIRGL compte douze membres qui sont : l’Angola, le Burundi, la RCA, le Congo, la RDC, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, Le soudan du Sud, la Tanzanie et La Zambie.
Ces pays avaient signé, en février 2012 à Addis-Abeba (Ethiopie), un accord pour restaurer la paix dans l’est de la RDC et dans toute la région.

RDC : assassinat de Mamadou Ndala, l'enquête s'oriente vers la piste FARDC

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RDC : assassinat de Mamadou Ndala, l'enquête s'oriente vers la piste FARDC

09/01/2014 à 08:39 Par Trésor Kibangula
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Le colonel Mamadou Ndala et ses hommes près d'Eringeti, le 31 décembre 2012.Le colonel Mamadou Ndala et ses hommes près d'Eringeti, le 31 décembre 2012. © AFP

L'enquête sur l'assassinat du colonel Mamadou Ndala se poursuit à Beni, dans l'est de la RDC. Loin de la version officielle de départ, qui attribuait l'attaque à la roquette ayant tué l'officier aux rebelles ougandais de l'ADF, la piste d'un règlement de comptes au sein de l'armée paraît désormais la plus "sérieuse".

"Nous sommes sur une piste sérieuse." Richard Muyej, le ministre congolais en charge notamment de la Sécurité, ne nous en dira pas plus. Comme lui, la plupart des responsables congolais restent discrets sur l'avancée de l'enquête ouverte à la suite de l'attaque à la roquette, le 2 janvier, contre la jeep du colonel Mamadou Ndala, à quelque 10 km de la ville de Beni, dans l'est de la RDC.


Hypothèse ADF jugée "pas crédible"

Quelle est la "piste sérieuse" dont parle le ministre ? Une chose semble acquise : il ne s'agit plus de celle qui accusait les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) de la mort de l'officier, auréolé du renouveau des Forces armées de la RDC (FARDC). Une source proche de l'enquête le confirme à Jeune Afrique. "L'hypothèse des ADF, annoncée par Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, est en train d'être abandonnée car jugée hâtive et peu convaincante." Et notre interlocuteur d'ajouter : "La zone [où a lieu l'attaque] était suffisamment occupée par les militaires des FARDC et les assaillants auraient été aperçus portant l'ancienne tenue de couleur verte de l'armée."

Mamadou Ndala craignait d'être trahi par ses propres frères d'armes. Me Omar Kavota, porte-parole de la société civile de Beni

Même pour la société civile locale (associations, syndicats…), l'hypothèse d'une attaque ADF n'est pas crédible. Me Omar Kavota, son porte-parole, un des premiers à mettre en doute la version officielle attribuant d'emblée l'attaque aux rebelles ougandais, affirme que "les FARDC avaient déjà ratissé le terrain une semaine plus tôt et s'étaient déployées jusqu'à une soixantaine de kilomètres de Beni." Selon lui, il faut donc chercher ailleurs les auteurs de l'attentat. "Au sein des FARDC, voire au-delà", lâche-t-il. Me Kavota dit avoir rencontré, le 23 décembre, le colonel Mamadou Ndala au Rock Hôtel de Beni. "Il était confiant et déterminé à traquer les ADF comme il avait fait avec le M23 [Mouvement du 23-Mars, rébellion récemment défaite, NDRL]. Mais il craignait d'être trahi par ses propres frères d'armes", se souvient-il.

La révanche des ex-CNDP ?

Crainte légitime ? Les premiers éléments de l'enquête semblent le démontrer. Des officiers de l'armée sont en effet soupçonnés d'avoir commandité l'attaque. Après qu'on a retrouvé le téléphone portable de son garde du corps sur le lieu de l'attaque, le colonel Tito Bizuru, numéro un des FARDC dans la ville de Beni, a été mis aux arrêts. Cet officier est un ancien rebelle du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple). Il avait réintégré l'armée en 2009 après la signature de l'accord du 23 mars qui avait mis fin à la rébellion de Laurent Nkunda.

L'heure est à la suspicion au sein des FARDC. Et les ex-CNDP ne sont pas les seuls suspects.

Après la mutinerie menée par plusieurs ex-combattants du CNDP en avril 2012, déclenchant la rébellion du M23, le colonel Bizuru n'avait pas fait défection. "Mais rien n'indique qu'il n'était pas resté en intelligence avec ses amis", tacle un officier de l'armée à Beni qui a requis l'anonymat. Pour lui, "l'assassinat de Mamadou Ndala est un règlement de comptes des ex-CNDP, pour la plupart rwandophones, contre celui qui a vaincu le M23 qui bénéficiait du soutien du Rwanda", accuse-t-il.
L'heure est à la suspicion au sein des FARDC. Et les ex-CNDP ne sont pas les seuls suspects. L'étau se resserre également autour du général Muhindo, alias Mundos, commandant du secteur opérationnel à Beni. On reproche surtout à cet ancien commandant de la garde républicaine à Goma de "n'avoir pas mené avec vigueur la traque des assaillants du colonel assassiné". Des rumeurs ont fait état de sa fuite, mais aux dernières nouvelles l'officier hundé était toujours dans la ville.

Une affaire de sous ?

Entretemps, d'autres arrestations et interpellations ont eu lieu. La dernière en date, celle d'un certain Lieutenant Kelvin, chef des services de renseignements militaires à Beni, est intervenue le 8 janvier dans la matinée. À en croire une source militaire sur place, l'officier aurait déclaré "avoir des informations sur les personnes qui ont planifié l'assassinat de Mamadou Ndala ainsi que sur la provenance de 300 000 dollars qui auraient été versés pour motiver certains soldats à exécuter ce plan". Une piste que les enquêteurs prendraient "très au sérieux", souligne notre source.

S'agirait-il donc d'une simple affaire de sous ? Un élu local estime que les officiers militaires de Beni n'ont pas vu d'un bon oeil l'arrivée sur leur territoire du colonel Mamadou Ndala et de ses hommes. "Pour eux, Mamadou Ndala venait faire un job qu'ils n'ont pas pu faire : neutraliser l'ADF".  "Depuis 2009 (date de leur affectation), ils ont transformé la zone d'opération de Ruwenzori - où se cachent les rebelles ougandais - en zone de commerce", affirme-t-il, dénonçant des "arrangements" entre le commandement militaire de Beni et les chefs rebelles de l'ADF. L'enquête qui est en cours devra donc également apporter toute la lumière sur ces prétendues collusions contre-nature entre certains chefs de l'armée dans l'est de la RDC et les hommes de Jamil Mukulu.
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10/01/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)

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10/01/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE VENDREDI (CongoForum)
On n’a pas fini de parler du colonel Mamadou Ndala Moustapha, tué à Beni, et de l’enquête sur cet assassinat. Les événements du 30 décembre dernier ont créé chez les Kinois une sorte de « psychose des attaques « terroristes » dans la ville. Au Katanga, d’après MSF, l’insécurité risque de perturber gravement la situation sanitaire. L’on craint de voir les conflits récurrents du Nord-Kivu se transplanter dans la province de l’Equateur. Le Sénat discute de la loi d’amnistie et une ONGDH lui adresse à ce sujet de judicieux conseils. La RDC a remis son nouveau rapport ITIE-2011 en espérant être réintégré à l’Initiative.
Mamadou Ndala
Le Vrai Modérateur, hebdomadaire chrétien d’informations générales, estime que « pour immortaliser le héros du Nord-Kivu, un monument à sa mémoire doit être érigé à Goma ».
Cet hebdomadaire souligne que pour la majorité des Congolais toutes tendances confondues, Mamadou Ndala est un héros, un nationaliste avéré et un patriote convainquant. L’immortaliser par un monument permettra de rappeler aux générations présentes et futures ses hauts faits d’armes. Ce monument sera le symbole de la reconnaissance des fils et filles de la RDC pour services rendus, lui qui a anéanti les ambitions de tous ceux qui concoctent des plans pour balkaniser le pays de Patrice Lumumba.   

Le Phare rapporte que le ministre de l’Intérieur Richard Muyej a indiqué à Jeune Afrique au sujet de l’enquête sur l’assassinat de Mamadou Ndala que « le gouvernement est sur une nouvelle piste ». Il n’a pas voulu en dire plus pour des raisons évidentes. L’heure est à la suspicion au sein des FARDC. Certaines sources sont convaincues que l’assassinat de Mamadou est un règlement de comptes des  ex-CNDP, pour la plupart rwandophones, contre celui qui a vaincu le M23 qui bénéficiait du soutien du Rwanda. Pour d’autres, Mamadou a mis fin au business dans lequel sont impliqués certains officiers qui ont transformé la zone d’opération de Ruwanzori en zone de commerce.
Psychose sécuritaire à Kin

Forum des As titre « Psychose à Kinshasa !»   
Il indique que plus d’une semaine après les événements du 30 décembre dernier, les Kinois ne se sont pas encore libérés de la psychose des attaques « terroristes » du 30 décembre dernier dans la ville. Une sorte de phobie hante les esprits, selon ce journal, qui rapporte que des racontars croisés d’origine diffuse faisant état de coups de feux entendus au centre-ville sont parvenus aux kinois des autres quartiers jeudi 9 janvier. Par contre, ceux qui se sont retrouvé en plein Centre-ville ont appris que ça tirait à l’aéroport international de N’Djili. In fine, tout se qui s’est raconté a fini par se révéler une rumeur, conclut Forum des As.
D’après le porte-parole du Gouvernement, dont les propos sont repris par Radio Okapi, il s’agirait mà d’une sorte de « guerre des nerfs ».      
Pas un seul coup de feu n’a retenti à Kinshasa depuis mercredi 8 janvier, a affirmé le Lambert Mende, ce jeudi après-midi. Il réagit ainsi aux rumeurs qui circulent et qui causent de la panique au sein de la population locale. Tout est calme dans la capitale et sur l’ensemble du pays, a-t-il assuré.  Intervenant sur Radio Okapi, le ministre Lambert Mende a fustigé ces rumeurs distillées dans la capitale congolaise: «Depuis hier, nous subissons en fait une autre forme de la guerre que nous font les ennemis de la paix chez nous. Avec un téléphone et d’autres ressources de nouvelles technologies de l’information, on essaie de répandre de faux bruits dans l’opinion pour terroriser la population, créer la psychose; comme si on était mécontent que le Congo vive en paix.»
A cause de ces rumeurs, par exemple, une psychose de peur a régné mercredi après-midi à l’aéroport international de N’djili, suivie d’une débandade des plusieurs personnes sans connaître au juste la vraie cause. Contacté ce jeudi par Radio Okapi, le commandant de cet aéroport, Georges Tabora  Afata, a assuré qu’il ne s’était rien passé, appelant la population à vaquer librement à ses occupations.      
Un véhicule devait prendre à son bord quelques travailleurs, vers 16 heures locales. «Il y en a eu, qui croyant être laissés, ont commencé à courir vers le camion qui est leur moyen de transport. Certaines personnes qui auraient vu ces gens-là courir, ont pensé qu’il y avait un problème [sur le site aéroportuaire]», a témoigné le commandant  Georges Tabora.     
La Gouvernement souhaite sérieusement identifier les personnes  qui propagent ces rumeurs, a indiqué Lambert Mende, précisant que la police et les services d’intelligence sont à leur recherche.   
Le ministre a par ailleurs appelé la population à contribuer à cette recherche: «Le Gouvernement invite les Congolais qui reçoivent ces petites informations, à bien identifier la source et à [alerter] la police, puisqu’il en va de l’intérêt de tous les habitants de la République démocratique du Congo
Et au sujet des attaques du 30 décembre, La Prospérité titre : « Affaire Mukungubila : un mandat d’arrêt lancé !». Mukungubila est accusé d’être le commanditaire des événements malheureux qui ont occasionné mort d’hommes le 30 décembre à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.  
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej a répondu jeudi 9 janvier à la question d’actualité du député Germain Kambinga sur ces événements survenus à Kinshasa et dans d’autres villes du pays, indique ce journal. Richard Muyej, ministre de l’Intérieur, a retracé le film des événements et fait état des mesures prises, notamment le lancement d’un mandat d’arrêt contre l’incriminé, la mise sur pied d’une commission ad hoc.
Le député MLC voulait avoir du ministre la vraie version des faits, mais aussi, en avoir le cœur net sur des dispositions prises pour prévenir ces genres d’aventures aux conséquences lugubres, note La Prospérité.
S’agissant de l’identification des assaillants et de leurs commanditaires, les opérations menées ont permis d’arrêter certaines personnes. Pour ce faire, a-t-il  révélé, le gouvernement a mis sur pied une commission, dont les conclusions détermineront le degré de responsabilité des uns et des autres, souligne La Prospérité.
Katanga
Le Phare annonce que «  MSF s’inquiète pour les civils déplacés par les tensions persistantes au Katanga ».  
Des affrontements entre des milices Maï-Maï et les forces gouvernementales secouent, depuis novembre, la région située tout près de Shamwana, dans la province du Katanga, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Des villages ont été réduits en cendres, tandis que les habitants ont trouvé refuge dans les villages voisins ou dans la brousse. Alors que les gens fuient la destruction, les attaques et l’intimidation, Médecins Sans Frontières (MSF) appelle les groupes armés du Katanga à respecter et à garantir la sécurité des civils, mais aussi à leur permettre d’avoir accès aux soins de santé dont ils ont besoin.  
En novembre et décembre, des villages le long des routes reliant Shamwana et Dubie ainsi que Mitwaba et Mpiana ont été incendiés. Et signe que la vague de destruction se poursuit, les villages de Lenge, Nkonkole, Lubinda, Kabwesungu et Kilambwilu ont également été incendiés entre Noël et le jour de l’An.
Nombre de personnes ont fui dans la peur, en laissant derrière eux leur maison, leur commerce et tout ce qu’elles possédaient pour s’installer dans les villages environnants ou dans la brousse. Il est difficile de quantifier l’étendue de ces déplacements de populations, mais des centaines de familles se sont jusqu’ici réfugiées dans au moins huit villages des environs. En plus de cette destruction et de ces déplacements à grande échelle, les personnes en fuite ont aussi été victimes d’intimidation ou ont été forcées par les groupes armés de déménager ou de retourner dans ces villages.
Ces personnes sont particulièrement vulnérables car elles ont dû faire face à un déplacement forcé, à de violents affrontements et à même du harcèlement à leur endroit pendant plusieurs mois. Pour empirer encore les choses, la saison des pluies vient de commencer, alors que de nombreuses personnes devront dormir dehors, sans protection contre les intempéries.
« Le fait qu’un nombre important de personnes vulnérables n’auront pas accès aux soins médicaux et à l’aide humanitaire dont elles ont besoin nous inquiète beaucoup», explique Thomas Mollet, chef de mission de MSF dans la province du Katanga. « La situation qui prévaut en matière de sécurité est tendue, et les organisations ne peuvent se déplacer librement. Étant donné que les civils risquent de se retrouver coincés au beau milieu des combats et d’être pris à tort pour des combattants, nous craignons qu’ils ne cherchent pas à obtenir les soins dont ils ont besoin. »
À l’hôpital de Shamwana, où MSF offre toute une gamme de services médicaux, les équipes de MSF voient le nombre de patients baisser par rapport aux années précédentes, ce qui semble indiquer que la population ne reçoit plus les soins médicaux nécessaires. En novembre, le nombre de consultations externes offertes par nos équipes a baissé de 30 pour cent par rapport au même mois l’année précédente. En décembre, 18 patients recevant un traitement à long terme contre le VIH et la tuberculose à l’hôpital de Shamwana ne sont jamais revenus pour poursuivre leur traitement pourtant essentiel.
« Le manque d’accès aux soins va sans aucun doute se traduire en pertes humaines. Des complications durant l’accouchement peuvent s’avérer fatales pour les femmes enceintes, tandis que le paludisme, s’il n’est pas traité, peut être mortel pour les enfants», prévient le Dr Mollet. « Les groupes armés dans la province du Katanga, mais aussi l’armée nationale, doivent respecter et garantir la sécurité des civils, et leur permettre d’accéder aux services médicaux dont ils ont besoin.»
MSF continue d’œuvrer à l’hôpital de Shamwana en dépit des conflits incessants et des conditions de sécurité de plus en plus mauvaises. Les équipes effectuent également des cliniques mobiles, mènent des activités d’approvisionnement en eau potable et en assainissement, et distribuent des moustiquaires gratuitement dans la zone. Surnommée le « triangle de la mort », cette région est caractérisée par un contexte de violence. En 2005, de nombreuses personnes ont été assassinées, violées, blessées ou déplacées en raison de violents affrontements entre les milices Maï-Maï et l’armée dans cette partie de la province. Ces tensions se sont intensifiées au cours des dernières années, de sorte que MSF peine à poursuivre ses activités médicales dans la région en raison des conditions particulièrement difficiles. 
Craintes pour l’Equateur
Le Potentiel titre en manchette « L’Equateur sur les traces du Nord-Kivu ».
Ce quotidien ne cache pas sa crainte de voir les conflits récurrents du Nord-Kivu se transplanter dans la province de l’Equateur. Tous les ingrédients sont désormais réunis pour une détonation qui pourrait se faire à grande échelle, note ce journal. Au-delà des conflits interethniques qui minent déjà cette province, la vague d’infiltrations des hommes armés centrafricains ravive les tensions.  Décidément, la province de l’Equateur est au bord de l’implosion. Outre le Nord-Kivu, il faut craindre que l’Equateur ne s’embrase dans des proportions inestimables. 
Amnistie
L’Avenir relève qu’au regard des engagements internationaux pris, « le Sénat adopte le projet de loi d’amnistie ».      
C’est, selon ce journal,  par respect aux engagements pris par l’Etat congolais aux termes de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, des déclarations unilatérales de Nairobi (Kenya), que les élus ont approuvé le projet de loi d’amnistie qui sera soumis à l’examen à la Chambre basse du parlement, affirme le quotidien. Toutefois, toute personne victime des faits infractionnels commis par les bénéficiaires de la loi d’amnistie a la possibilité de saisir les juridictions étatiques territorialement et matériellement compétentes pour obtenir réparation, en vertu des articles 258 et 259 du Code civil congolais livre III,  précise ce journal.
Les discussions concernant cette amnistie oscillent en général entre deux pôles : le premier est la crante de voir l’amnistie servir à la réhabilitation larvée d’individus relevant de la nébuleuse RCD / CNDP / M23 ; le second concerne l’étonnement, après l’annonce explicite, par JKK en personne, de la « libération de tous les prisonniers politiques », d’avoir assisté à la libération d’une multitude de « droit commun », cependant que ceux que l’opinion publique considère comme des « politiques », c'est-à-dire des gens comme Diomi, Kikunda, Kutino, Yangambi, etc… restent derrière les barreaux.
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a saisi l’occasion qu’offre l’examen du projet de loi portant amnistie pour des faits de guerre, infractions politiques et d’opinion pour plaider en faveur de la libération des détenus et condamnés politiques ou d’opinion par la suppression des termes et expressions équivoques, contradictoires et discriminatoires qu’il contient autour des points résumésci-dessous :
       I.            Rappel de notions essentielles
Est à considérer comme détenu ou prisonnier politique, tout individu emprisonné pour des motifs politiques1. Est à considérer comme détenu ou prisonnier d'opinion, toute personne détenue ou restreinte dans sa liberté du fait de ses convictions politiques ou religieuses ou pour toute autre raison de conscience, de son origine ethnique, de son sexe ou de son orientation sexuelle, de sa couleur, de sa langue, de son origine sociale ou de sa nationalité, de sa situation économique, de sa naissance ou de toute autre situation - et qui n'a pas usé de violence ni incité à la violence ou à la haine2.
     II.            Liste des détenus ou condamnés politiques ou d’opinion
L’ACAJ dit posséder une longue de personnes détenues ou condamnées pour des faits politiques ou leurs opinons. Elle fait sienne la liste provisoire établie par les délégués aux Concertations Nationales qui reprend les noms suivants : MM. Eugène DIOMI NDONGALA, KUTINO Fernando, Firmin YANGAMBI, Eric KIKUNDA, Patrick PALATA, NZANGI MUHINDO ; et M. Jacques CHALUPA ayant été libéré conformément à l’ordonnance n° 13/108 du 23/10/2013 portant mesure collective de grâce.
  III.            La loi d’amnistie doit constituer une opportunité pour rebâtir la cohésion nationale et la paix sociale
L’amnistie de tous les détenus et condamnés politiques ou d’opinion devra permettre de rebâtir la cohésion nationale et la paix sociale; de sceller la réconciliation nationale; de rétablir la démocratie et l’unité nationale perdue ou gravement entamées. Elle devra traduire, symboliquement, la façon de réaffirmer que la nation a tout oublié, qu’est unique et indivisible dans la République et que cette dernière ne peut se bâtir sans la participation de chacun de ses citoyens emprisonnés. Car, le pouvoir peut avoir, à un moment donné intentionnellement ou par inadvertance, fait recours à la justice pour faire condamner ses opposants ou avoir utilisé la justice pour faire exemple à travers la mise en scène des audiences et la publicité donnée à la sanction3. Le projet de loi soumis à examen contient des dispositions équivoques, contradictoires et discriminatoires, qui ne cadrent pas avec la volonté des Délégués aux Concertations Nationales. Nous rappelons que le Président de la République, Chef de l’Etat, a pris l’engagement en date du 23 octobre 2013, devant les deux chambres réunies en congrès, d’exécuter et faire exécuter toutes les recommandations des Concertations Nationales dont celle relative à l’amnistie des personnes emprisonnées ou poursuivies pour des faits de guerre, des infractions politiques et d’opinion.
A titre d’exemple :   
(i) Alors que l’exposé des motifs4 du projet de loi énonce que l’amnistie couvre les infractions commises en RDC par les congolais et les étrangers vivant sur le territoire national au moment de la commission des faits, l’article premier, par contre, dispose qu’elle n’est accordée qu’aux congolais résidants au pays ou à l’étranger, inculpés ou condamnés par une décision de justice… Donc les étrangers sont exclus !            
(ii)
Le projet de loi exclut de l’amnistie des infractions de trahison, d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat qui sont pourtant infractions politiques par nature5. Une infraction politique regroupe toute infraction accusée par l'État de porter atteinte à l'ordre public et social, aux institutions politiques et à la sûreté de l'État (trahison, espionnage ou intelligence avec l'ennemi, insurrection, etc.). En France, celles-ci sont regroupées au livre IV du Code pénal, intitulé « Infractions contre la Nation, l'État et la paix publique »6.
(iii) L’octroi de l’amnistie pour faits de guerre est subordonnée principalement à l’absence « d’intention non criminelle», ce qui renvoie clairement dans un Etat de Droit à l’intervention préalable d’un juge ! Donc, ce dernier devra d’abord examiner si les opérations militaires menées ou les infractions politiques ou d’opinions menées n’étaient pas de nature à porter atteinte aux institutions établies. Cette condition dilue la pertinence et l’objet de l’amnistie. Car, à titre d’exemple, une rébellion, par essence, s’attaque contre l’organisation institutionnelle en place.      
(iv) Le projet de loi pèche gravement par le fait qu’il exclut de l’amnistie des faits de droit commun qui n’ont rien à avoir avec le crime de guerre, crime contre l’humanité et crime de génocide, qui les sont naturellement par la volonté du droit international. Alors que l’amnistie est une loi de l’oubli. Il est nécessaire de supprimer les autres faits de droit commun qui ne sont susceptibles de rentrer dans l’une de catégorie des crimes internationaux.
 En conclusion, l’ ACAJ recommande d’ améliorer loi d’amnistie de manière à garantir la libération de tous les détenus ou condamnés des infractions politiques ou d’opinion notamment MM. Eugène DIOMI NDONGALA, KUTINO Fernando, Firmin YANGAMBI, Eric KIKUNDA, NZANGI MUHINDO, Patrick PALATA, et ce, en application des recommandations issues des Concertations nationales.
L’amnistie qui ne s’inscrira pas dans le cadre de ces recommandations ne contribuera pas à la décrispation du climat politique, et à la réalisation de la cohésion et la réconciliation nationales. Dans un pays longtemps déchiré par la crise politique, la guerre et les attaques récurrentes contre les populations civiles dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Nord-Centre et Sud-Est Katanga, tel que la RDC, l’amnistie de tous les détenus ou condamnés politiques ou d’opinion permettra d’apaiser les passions et les esprits et de faire oublier le mal que chacun a fait à l’autre pour une vie d’ensemble.
(Il faut rappeler que beaucoup des « découvertes de complots » qui ont amené l’arrestation de ces prisonniers politiques relèvent de l’intimidation visant à empêcher la contestation d’élections truquées, et en particulier celle des élections du 28/11/11. Celles-ci ont été organisées, tout comme celles de 2006, en faisant voter un « corps électoral inconnu », faute de recensement préalable de la population. Ce fait à lui seul suffirait à en « plomber » gravement la crédibilité. Elles ont, par-dessus le marché, été entachées de fraudes et de manipulations à un point tel qu’elles ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus[1]. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.      
S’il est normal que les forces dites « de l’ordre » cherchent à empêcher la déstabilisation du pouvoir, fût-il contestable, quel prix attacher à des accusations qui reposent sur l’hypothèse que des gens sont assez fous pour comploter des attaques contre le Palais Présidentiel par un groupuscule d’une dizaine de personnes à l’aide d’un terrifiant arsenal comprenant des pétoires antédiluviennes, quelques machettes, des couteaux suisses ou des coupe-papier et des vidanges de « sucré » ou de Maltina ? NdlR)
Economie
L’ Agence Ecofin titre « La RD Congo a remis son nouveau rapport ITIE-2011 en espérant être réintégré à l’Initiative ».
Quelque 128
entreprises minières se sont soumises à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) en RD Congo, révélant que le pays a en réalité encaissé 948 millions $ pour le compte de 2011.     
C’est l’essentiel du contenu du rapport 2011 ITIE-RDC publié le 31 décembre dernier, soit un retour en force de la RD Congo qui a été suspendue en avril 2012 pour 12 mois. Et pour cause, le rapport 2011 comportait «un défaut d’exhaustivité» avec une qualité insuffisante des données transmises. « On avait exigé à la RDC de publier un autre rapport portant sur l’année 2011 au plus tard au 31 décembre. Nous avons déposé la dernière partie du rapport qui portait sur le secteur des mines le 31 décembre à 18 heures. La partie sur le secteur des hydrocarbures avait été publiée en novembre », a expliqué le coordonnateur de l’ITIE-RDC, Mack Dumba, rapporte la Radio Okapi. A présent pour M. Dumba, il urge que le conseil d’administration de l’ITIE « lève la suspension et nous déclare pays conforme à l’ITIE ». Les recettes du nouveau rapport 2011 montrent une amélioration par rapportà 773 millions $ déclarés par les entreprises minières dans le rapport ITIE controversé publié en 2012.


© CongoForum, le vendredi 10 janvier 2014

ACTU Radio OKAPI 10 01 014

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Posted: 10 Jan 2014 11:39 AM PST
L’insécurité qui règne dans le Katanga fait peur aux investisseurs intéressés par cette province, a déclaré le commandant de la sixième région militaire; affirmant que certains opérateurs économiques ont fui depuis le 30 décembre dernier. L’argent ne circule plus et les agriculteurs ne vont plus dans les champs par crainte des groupes armés.   Il faut 1,3 million [...]
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Posted: 10 Jan 2014 11:15 AM PST
Nommé il y a deux semaines par le chef de l’Etat, le nouveau commissaire général de la police nationale congolaise (PNC), Charles Bisengimana, a officiellement pris ses fonctions vendredi 10 janvier à Kinshasa, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez. Le ministre a demandé au nouveau patron de la [...]
Posted: 10 Jan 2014 11:04 AM PST
Plus de cinq mille personnes, dont des femmes et des enfants vivant dans les campements en forêt et dans les carrières minières du territoire d’Isangi à 125 km à l’ouest de Kisangani (Province Orientale), ne sont pas vaccinés, ni soignées par les structures sanitaires. Ces statistiques ont été publiées vendredi 10 janvier à l’issue de [...]
Posted: 10 Jan 2014 10:19 AM PST
Le patron de la Monusco menace de recourir à la force, en cas de résistance.
Posted: 10 Jan 2014 08:59 AM PST
Le gouverneur du Maniema, Pascal Tutu Salumu, a demandé le jeudi 9 janvier aux habitants de sa province de se désolidariser des groupes armés et de dénoncer les personnes qui détiennent illégalement des armes. Il a fait cet appel au cours d’une réunion avec des représentants de toutes les communautés de la province, des députés [...]
Posted: 10 Jan 2014 08:56 AM PST
La mairie de Mbandaka interdit la déambulation des malades mentaux à travers cette ville de l’Equateur. Elle demande à chaque famille de s’occuper de son parent malade. La maire de la ville, Annie Bomboko, menace de mettre à la disposition des services de santé publique, pour leur internement, les malades mentaux qui vont continuer à déambuler dans la ville. Sans avancer de chiffre [...]
Posted: 10 Jan 2014 07:31 AM PST
Deux sujets sont au centre de notre tribune de la presse. Il s`agit de la :   Situation sécuritaire ayant prévalu en RDC vers la fin de la fin de l`année 2013. On a noté que plusieurs sites stratégiques avaient  fait l’objet d’attaques simultanées à Kinshasa, au Katanga  et au Maniema par des hommes armés qualifiés [...]
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Posted: 10 Jan 2014 06:37 AM PST
Trésor Mputu Mabi n’a pas quitté le TP. Mazembe. Selon le site internet de son club, le capitaine des Corbeaux lushois l’a affirmé pendant son congé à Matadi où il a été reçu par le gouverneur du Bas-Congo, Jacques Mbadu. L’international congolais est rentré à Lubumbashi le jeudi 9 janvier. Sa déclaration, confirmée à Radio [...]
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Posted: 10 Jan 2014 06:17 AM PST
Huit décès sur les quatre-vingt-deux cas de paludisme aigue ont été enregistrés en trois jours chez les enfants de moins de 10 ans à l’hôpital général de Kabinda, à 153kilomètres à l’Est de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Selon le médecin responsable de la salle de pédiatrie de cette institution hospitalière, ils ont reçu plus de mille cent [...]
Posted: 10 Jan 2014 06:10 AM PST
Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya, invite les miliciens à se rendre aux Forces armées de la RDC (FARDC) avec leurs armes. Il a lancé cet appel, vendredi 10 janvier à Goma, chef-lieu de la province, faisant ainsi allusion aux 13 combattants des Forces de la défense du Congo (FDC) qui ont fait reddition, [...]
Posted: 10 Jan 2014 05:18 AM PST
Les problèmes liés à la santé de la reproduction ne sont pas généralement pris en considération par les ONG et autres agences qui travaillent dans le secteur humanitaire surtout dans les parties du parties du pays en proie aux conflits armés. - Quelle importance faut-il accorder à la santé de la reproduction dans une zone [...]
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Posted: 10 Jan 2014 05:18 AM PST
Plusieurs personnes qui exercent le petit commerce à Kinshasa et à l’intérieur du pays font face à plusieurs difficultés. Outre les tracasseries administratives, certains se plaignent également des difficultés pour obtenir des crédits auprès des banques. Plusieurs grossistes vendent aussi des produits en détails. Ce qui affecte considérablement les activités des petits commerçants.  -Comment aider [...]
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Posted: 10 Jan 2014 05:18 AM PST
Les albinos qui vivent à Mbuji Mayi (Kasaï-Oriental) viennent de créer une structure non étatique dénommée « Solidarité des albinos du Kasaï-Oriental) depuis le 7 janvier 2014. Les membres de cette ONG s’assignent comme objectif de défendre les intérêts des albinos qui vivent dans cette partie du pays. Le point sur le fonctionnement de cette [...]
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Posted: 10 Jan 2014 05:17 AM PST
La tenue n’est pas un élément à négliger pour un entretien d’embauche. Mais comment doit-on s’habiller lors de cet entretien ? Découvrez quelques conseils qui peuvent vous aider à bien vous habiller si vous devez passer un entretien d’embauche dans ce  dossier préparé par Taty Mapuku.20140110-Service-Des astuces pour bien shabiller dans un entretien dembauche01m37s
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Posted: 10 Jan 2014 04:58 AM PST
De la Monuc à la Monusco, cela fait près de 15 ans que la Mission des Nations unies est en RDC pour appuyer les autorités congolaises à rétablir la paix dans ce pays vaste comme quatre fois la France. Beaucoup de choses ont été réalisées et d’autres défis restent à relever sur le chemin de [...]
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Posted: 10 Jan 2014 04:39 AM PST
Ce forum intervient deux mois après la victoire des FARDC sur le M23.
Posted: 10 Jan 2014 04:19 AM PST
Les cités de Sangé, Ndunda, Rusabagi et Kamanyola situés sur la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu) connaissent une pénurie d’eau potable depuis un mois. La population consomme l’eau des rivières, s’exposant aux risques des maladies d’origine hydrique. Le médecin directeur de l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola, docteur  Kyembwa Munyumbi Christophe, indique que plus de 75 [...]
Posted: 10 Jan 2014 04:17 AM PST
Le chef de service de communication du district de Tanganyika a fermé la Radio communautaire de Manono (RCM) qu’il accuse d’inciter « les enseignants à la révolte ». Ces derniers sont en grève depuis quatre jours pour réclamer leur salaire du mois d’août dernier. L’administrateur du territoire de Manono a été instruit d’appliquer cette mesure [...]
Posted: 10 Jan 2014 04:14 AM PST
Les Léopards de la RDC ont fait match nul (2-2) vendredi 10 janvier face à la formation de Polokwane City, à la deuxième rencontre de préparation du Championnat d’Afrique des Nations (Chan 2014), prévu du 11 janvier au 1er février en Afrique du Sud. Les buts congolais ont été marqués par Makusu Mundele (86’) et [...]
Posted: 10 Jan 2014 03:59 AM PST
30 % des véhicules circulent sans documents de bord valables à Uvira. Pour renverser cette tendance, les véhicules sans plaques d’immatriculation sont interdits de circulation à Uvira. Le commandant de la police de circulation routière de cette cité, le capitaine Blaise Mwana Mukandila l’a annoncé jeudi 9 janvier au cours d’un point de presse. Il [...]
Posted: 10 Jan 2014 03:28 AM PST
Environ deux mille cinq cents élèves du territoire de Kamiji n’ont toujours pas repris les cours malgré la fin des vacances de Noël depuis le 6 janvier dernier. Cinquante enseignants de cinq écoles primaires catholiques exigent d’être payés pour le mois d’octobre 2012 avant de reprendre le travail. Le responsable de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) [...]
Posted: 10 Jan 2014 02:50 AM PST
Les agents de la Direction générale de migration (DGM) ont intercepté mercredi 8 janvier vingt-sept perroquets vivants à l’aéroport national de Kindu (Maniema). Ils ont indiqué que ces animaux appartenant aux casques bleus de la Mounsco du contingent égyptien devraient être embarqués dans un avion cargo de la Compagnie africaine d’aviation (CAA) pour Bukavu au [...]
Posted: 10 Jan 2014 01:48 AM PST
Les agents grévistes de la Société nationale de chemin de fer  du Congo (SNCC) se sont affrontés avec des policiers le mercredi 9 janvier à Lubumbashi. Des sources sur place indiquent que ces agents de la société ferroviaire accompagnés de leurs enfants ont brûlé des pneus et lancé des projectiles sur des éléments de la [...]
Posted: 09 Jan 2014 11:48 PM PST
Le commandant de la 6e région militaire au Katanga, général Rombaut Mbwayama Nsiona, est l’invité de Radio Okapi ce vendredi 10 janvier. Il affirme que la situation sécuritaire au Katanga est relativement après « les moments très agités qu’a connus la province ». L’officier de l’armée cite notamment les dernières attaques des miliciens contre certaines [...]
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Posted: 09 Jan 2014 11:03 PM PST
 Revue de presse du vendredi 10 janvier 2014 Forum des As indique que plus d’une semaine après les événements du 30 décembre dernier, les Kinois ne se sont pas encore libérés de la psychose des attaques « terroristes » du 30 décembre dernier dans la ville. Une sorte de phobie hante les esprits, selon le [...]
Posted: 09 Jan 2014 10:42 PM PST
Plus de 200 cabines seront installées en 2014 pour alléger le délestage dans la capitale de la RDC.

Affaire Mukungubila-régime « Kabila », le bras de fer

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PHOTOS-MUKUNGUBILA-ET-VICTIMES.-Cheikfitanews.PNG
Dans un communiqué nous parvenu ce samedi 11 janvier 2014, le bureau du prophète Mukungubila dénonce le mandat émis par le régime de « Kabila » contre son chef. Par contre, ce bureau demande à la communauté internationale de diligenter une enquête pour :
-        Clarifier ce qui s’est passé autour du 30 décembre 2013,
-         Poursuivre les auteurs des massacres.
Dans le même communiqué, le bureau de Mukungubila annonce que leurs fidèles, hommes, femmes et enfants sont traqués par les militaires du régime « Kabila », et les femmes violées par les  militaires.
Le bureau de Mukungubila persiste et signe : « Plus de 100 civils non armés ont été massacrés le 30 décembre dernier. » et de terminer : « Nous appelons la communauté internationale à réagir afin de mettre fin à ces crimes contraires au droit international. »
Et pour ce bureau, les criminels sont donc à chercher du coté du régime « Kabila ».
Bras de fer et guerre de tranchées en perspective.
 
Bruxelles, le 11 janvier 2014
Cheik FITA

Billet. RD Congo, un Homme vaut un Homme

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 CHEIK FITA PHOTO BILLET
En ce début d’année 2014, au vu de ce qu’a été l’atterrissage de 2013 en matière de droits de l’homme en RD Congo, il y a un document sur lequel il faut attirer l’attention de tout Congolais : la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
C’ est un texte que TOUT Congolais doit lire, intérioriser et mettre en pratique.
Ce document contient les principes les plus élémentaires qui devraient être de cours dans un état qui se dit tel.
Qu’en est-il  en RD Congo ?
Déjà que leur légitimité pose problème, ceux qui détiennent l’armée, la police, les services de renseignement et la banque en RD Congo sont quasi quotidiennement responsables envers le citoyen, d’ actes qui choquent et interpellent la conscience.
Un coup d’œil à la déclaration universelle des droits de l’homme est édifiant.
Nous épinglerons juste le préambule de ce document et trois articles.
D’abord, quelle est l’origine de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et qu’est-ce qui lui donne autant de poids ?
Après les deux guerres mondiales, les nations avaient résolu de ne plus tomber dans la barbarie en adoptant ce document.
Toutes les nations y ont souscrit, même la RD Congo.
Qu’en est-il de la pratique en RD Congo ?
Lisons et comparons.

Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.
Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.
 
Questions
En RD Congo, la dignité de chaque citoyen est-elle reconnue dans les faits ?
De la part des dirigeants, est-ce de la méconnaissance ? Ou du mépris ?
Les actes révoltants de  barbarie sont-ils monnaie courante ?
Les Congolais sont-ils libres de parler et de croire ?
Les Congolais sont-ils libérés de la terreur et de la misère ?
Si non, n’est-ce pas là, la plus haute aspiration de l’homme qui leur est privée ?
A-t-on un régime de droit ? A-t-on une tyrannie ou pas ? A-t-on un régime qui pousse à la révolte ou pas ?
 
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Question
Dans la pratique politique en RD Congo, peut-on affirmer que tous les Congolais sont égaux en dignité et en droits ?
Peut-on affirmer que les dirigeants agissent envers le peuple dans un esprit de fraternité ?
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.
Question
Dans les faits, le Congolais a-t-il l’impression d’avoir droit à la vie ? A la liberté ? A la sûreté de sa personne ? Ou vit-il dans la hantise qu’une personne peut à tout moment lui ôter la vie ?
Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Question
Dans les faits, le Congolais a-t-il l’assurance qu’il ne peut être soumis à la torture, à des peines ou des traitements cruels, inhumains ou dégradants ?
Article 29
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible. 
Question
La communauté dans laquelle vit le Congolais, le libre et plein épanouissement de sa personnalité sont-ils un leitmotiv ?
Si non, comment le Congolais peut-il avoir des devoirs dans une telle communauté ?
En conclusion...
Il est utile de rappeler régulièrement le caractère sacré de l’homme, de l’être humain.
La praxis politique actuelle en RD Congo tend à instaurer d’un côté une caste de quelques milliers d’individus qui régente tout, de l’autre un véritable cheptel humain composé de millions d’individus, chosifiés.
Au nom de quel principe ?
Autant dans le monde entier qu’en RD Congo, un homme est un homme, un homme vaut un homme.
Ni le hasard de naissance, ni le hasard de parcours, ni la situation socio-économique du moment, ne peuvent octroyer à aucun citoyen sur ce territoire appelé RD  Congo, le droit de se considérer comme supérieur à un autre, le droit de considérer un autre comme un sous-homme. Cela ne serait-il pas un retour à la barbarie ?
Dans ce cas, serait-il étonnant de voir le Congolais se révolter?
L’expérience malheureuse des deux guerres mondiales est amplement suffisante, pour qu’une clique d’individus sur une portion de  terre de  cette planète aient l’outrecuidance de tirer l’humanité vers le bas.
Cela devrait interpeller les dirigeants de toutes les grandes nations du monde, plus spécialement la Belgique, la France et les Etats-Unis qui ont des liens particuliers avec la RD Congo. Leur silence serait synonyme de complicité tacite. L'humanité ne leur en voudrait-il pas un jour?
Autant dans leurs pays respectifs un homme vaut un homme, autant en RD Congo, rien ne pourrait justifier la supériorité de quelques individus sur les autres.
Bruxelles, le 10 janvier 2014
Cheik FITA 

Ndala, complément d’enquête : Arrêt sur images

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Ndala, complément d’enquête : Arrêt sur images

DESC a poursuivi ses investigations en visionnant en profondeur (22h) la vidéo de l’attaque du Colonel Mamadou Ndala, via une analyse balistique, et criminalistique[1]et apporte un complément d’enquête ainsi que d’autres précisions, notamment sur l’hypothèse d’un éventuel tir de roquette RPG.

Ndala autoNous avons rencontré un autre expert en balistique qui pour lui, au vu de l’état du véhicule, une attaque à la roquette n’est possible qu’en cas de tir d’un lance-roquettes à munitions thermobariques lancé par un tireur qui était à proximité des cibles vu les effets incendiaires. Ce qui écarte la piste d’un tir lancé par des personnes cachées dans la végétation autour du point d’impact. Pour cet expert,  naturellement le RPG n’est pas une arme à longue portée et sa précision peut aller jusqu’à 300 m mais l’effet produit ici pousse à dire que ce n’est pas un RPG classique. Les effets incendiaires observés pourrait faire penser à l’utilisation d’une munition thermobarique?  L’attaque a probablement surpris les militaires et vu la configuration du terrain (pas bien dégagé – de ce que j’ai vu sur la vidéo), le tireur pourrait ne pas se trouver très loin et il semble que personne n’a vraiment vu d’où est venu le tir de par la réaction des militaires ou de par leur passivité(!).
Peut-on penser à une complicité de certains militaires – rien n’est à écarter. Quels sont les témoignages des militaires présents, qu’est-ce qu’ils ont vu ou entendu? La déflagration qui se produit lors des tirs ou autre chose…? A moins d’une attaque aérienne (peu probable mais qui sait?). Dans quel dispositif évoluait le véhicule du colonel, y avait-il d’autres véhicules, était-il à l’arrêt et pourquoi? Rien ne montre qu’il y avait à proximité d’autres véhicules ou une protection rapprochée quelconque (selon la vidéo). Comment et qui assurait la sécurité du colonel lors des opérations? Il y a encore beaucoup des questions qu’on peut se poser.
C’est quoi une munition thermobarique ?

 

Jean-Jacques Wondo

INTERDICTION AU PRESIDENT VITAL KAMERHE DE VOYAGER

INFO DE L'UNIC et VITAL KAMERHE

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Interdiction au Président Vital Kamerhe de voyager

Vital Kamerhe propose qu’une place de Goma soit rebaptisée du nom de Mamadou Ndala

« Nousproposonsque le rond point Signas de Gomasoitdébaptisé, rond point MamadouNdala pour ne pas oubliercetillustrepersonnage ». L’autorité morale de la coalition pour le vraidialogue en RDC et président de l’Union pour la nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhel’adéclarévendredi 3 janvierà Kinshasa au coursd’uneconférence de presse. Il a aussidemandéque le colonel MamadouNdalasoitenterréavechonneur. Le commandant du 42èmebataillon des commandos des unités de réactionrapide de l’arméecongolaise a ététuéjeudi 2 janvierdansuneembuscadeà 5 km de Beni au Nord-Kivu. Lire tout

ADRESSE A LA NATION DU PRESIDENT DE L’UNC, VITAL KAMERHE

Kinshasa, le 3 janvier 2014.
ChersCompatriotes,
Avant de commencercetteadresse, nousvousinvitonsàune minute de silence pour saluer la disparitiond’un grand combattant, officierpatriote, le colonel MAMADOUNDALA qui s’estdistinguésur le champ de batailleàl’Est de la RDCcontre le M23 et sesalliésexternes ; un officierdontl’actionmilitaire a redonné de l’espoirànotrepeuple par rapport àl’efficacité de nos forces armées ; un officierdont le nom et le renomrejoignentceux de sesvaillantsprédécesseurscomme le GénéralAndréKISASENGANDU, le GénéralMBUZAMABE, le Colonel VANGU, et d’autres qui ontverséleur sang pour la Patrie. Sans les citertous, nouspensons aux EvêquesMunzirihirwa, Kataliko, Charles Mboga…, sans oubliertous les officiers et soldatsinconnus qui ontsacrifiécommelui, leur vie dans la lutte pour la liberté et l’intégrité de notrePatrie. Lire tout

Pour l’UNC et alliés: Kinshasa a déshonoré et humilié le peuple congolais

Le débat continue de faire rage autour des déclarationssignéesà Nairobi par le gouvernementcongolaisreprésenté par son ministre des Affaires Etrangères, Raymond Tshibanda, et les rebelles du M23, conduites par leurporte-parole, Bertrand Bisimwa.
Après les Forces Acquis au Changement de Martin Fayulu, la Coalition pour le VraiDialogue (CVD), unesynergie des Forces socio- politiquesavecl’Union pour la Nation Congolaise(UNC) de Vital Kamerhe en tête, vient de sortir du bois. Lire tout
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INFO Radio OKAPI 11 01 014

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Posted: 11 Jan 2014 11:09 AM PST
Des Centrafricains musulmans réfugiés à Zongo (Equateur) redoutent d’éventuelles représailles de leurs compatriotes chrétiens, après la démission du président Michel Djotodia. Des sources concordantes indiquent que nombreux de ces réfugiés musulmans ont quitté, samedi 11 janvier dans la matinée, le camp de Mole pour s’installer dans des familles d’accueil à Zongo. Des scènes de joie étaient [...]
Posted: 11 Jan 2014 10:54 AM PST
  L’Afrique du Sud a réussi, samedi 11 janvier, son entrée à la 3è édition du Championnat national des Nations (Chan 2014), en battant le Mozambique, en match d’ouverture, sur la marque de trois buts à un. Cette victoire permet aux Sud-africains de prendre la première place du groupe A, en attendant le second match [...]
Posted: 11 Jan 2014 09:56 AM PST
En attendant le vote de ce projet, le gouvernement recourt aux crédits pour exercer ses dépenses, votés à hauteur de 657 500 000 de dollars américains.
Posted: 11 Jan 2014 08:27 AM PST
La Fédération congolaise du cyclisme (Fecocy) organise, du 14 au 20 janvier, la 13è édition du championnat national au Katanga. Dénommée tour de la cohésion nationale, cette compétition se déroulera sous forme d’un mini tour en quatre journées. Le programme prévoit l’arrivée de la caravane de cyclistes le 14 janvier à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga. [...]
Posted: 11 Jan 2014 06:07 AM PST
Un militaire a été tué et un policier blessé dans un échange de tirs entre une patrouille de la police et un groupe de bandits la nuit du vendredi 10 au samedi 11 janvier dans la périphérie du marché Mzee Laurent Désiré Kabila, à deux kilomètres de l’aéroport de Kananga, au Kasaï-Occidental. Selon les premières [...]
Posted: 11 Jan 2014 04:22 AM PST
Le premier ministre Matata Ponyo a présenté vendredi 10 janvier à l’Assemblée nationale un projet de budget de près de 8 milliards de dollars américains pour l’exercice 2014. Ce projet de loi des finances est supérieur de 5% au précédent. Mais certains parlementaires estiment qu’il n’aua aucune incidence sur le vécu quotidien de la population. C’est [...]
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Posted: 11 Jan 2014 04:09 AM PST
Le chef de la police demande au gouvernement de donner à ces unités les moyens de sécuriser la population
Posted: 11 Jan 2014 02:58 AM PST
Le chef de la collectivité intérimaire des Bahema-Banywagi, Mbitso Panga Mandro, a affirmé vendredi 10 janvier n’avoir «jamais été impliqué dans une affaire de recrutement de miliciens». Soupçonné aussi de complicité avec le M23 notamment, ce notable a été détenu 11 jours à Tséré, une base militaire située dans la périphérie Sud de la cité [...]
Posted: 11 Jan 2014 01:51 AM PST
La Société civile de Muanda (Bas-Congo) déplore la méthode utilisée depuis mardi 7 janvier par une équipe du ministère de la Défense, venue de Kinshasa, pour délimiter la base militaire de Kitona. Selon le coordonnateur de cette structure, les nouvelles bornes et panneaux posés vont au-delà des limites habituelles de cette base. Les ayants droits [...]
Posted: 11 Jan 2014 12:40 AM PST
Plusieurs villages de Pweto sont déserts depuis le début des affrontements entre l'armée et les miliciens dans ce territoire

RDC: "On entre dans une période d’incertitude"

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"On entre dans une période d’incertitude"

Cros Marie-FrancePublié le samedi 11 janvier 2014 à 05h41 - Mis à jour le samedi 11 janvier 2014 à 05h41
 
Congo-Kinshasa Entretien Marie-France Cros.
 
Assauts armés à Kinshasa, au Katanga et à Kindu (Maniema); batailles rangées entre armée et séparatistes katangais; gouvernement "de cohésion nationale"annoncé en octobre et toujours introuvable…

Les événements s’accélèrent au Congo.

Pour les comprendre, nous avons interrogé le politologue Jean Omasombo, chercheur au Musée de Tervuren et professeur à l’université de Kinshasa.

Quelle est votre lecture des attaques du 30 décembre par des fidèles du pasteur Mukungubila ?

D’abord, je remarque que ce pasteur a pris la fuite et a disparu - comme l’auteur d’une autre tentative de coup d’Etat, un Luba également originaire du Nord-Katanga, Eric Lenge.

Rappelez-vous, les 10 et 11 juin 2004, ce major responsable du groupe commando d’élite de la garde présidentielle avait pris le siège de la radio nationale avant de disparaître sans être jamais inquiété. Maintenant c’est le pasteur qui a disparu selon le même schéma; on s’interroge bien sûr sur la qualité des services de sécurité, de la police, voire de l’armée. Et l’on s’étonne de la facilité avec laquelle les fidèles du pasteur ont à la fois occupé la radio-télévision et attaqué l’état-major général et l’aéroport international de Kinshasa.

On note aussi que la déstabilisation survient dans des provinces réputées encore favorables au président Kabila : attaques spectaculaires au Katanga et, cette fois, le Maniema a été touché. On sait que le Kivu et la Province orientale, les autres régions qui avaient voté massivement Kabila en 2006, s’en sont éloignés progressivement. Cela paraît significatif : le mécontentement gagne l’opinion.

Ces événements sont-ils liés à la longue attente d’un nouveau gouvernement ?
La lecture par l’opinion publique de la défaite du M23 au Kivu et "des concertations nationales" me semble avoir un lien avec ces événements.

Dans les attaques du 30 décembre, on peut percevoir le mécontentement lié à la nomination à la tête de la police nationale du général Charles Bisengimana - un Tutsi, comme la majorité des combattants du M23. Cette promotion passe aux yeux de l’opinion pour une garantie donnée par le président Kabila au M23. Il y aurait des garanties formelles, signées par le gouvernement, et des garanties "réelles" ou alliances.

Le CNDP, duquel est issu le M23, était devenu un parti politique de la majorité présidentielle en mars 2011, une alliance qui paraissait alors intéressante pour gagner les élections de novembre.

Quelle participation au pouvoir était-elle convenue pour le CNDP ?

Cette fois-ci, la promotion de Bisengimana à un poste trop en vue, succédant à un Katangais, John Numbi, survient à un moment très sensible, alors que depuis la clôture des concertations nationales, le 24 octobre, qui ont suscité énormément d’attente, il ne s’est rien passé sauf cette nomination, qui sonne dès lors comme une explosion.

Pourquoi le président Kabila a-t-il convoqué ces concertations nationales ?

Je pense qu’il a voulu s’en servir pour rebondir, à la fois réparer sa réélection contestée de 2011 et, surtout, se trouver une place pour la présidentielle de 2016.

On sait qu’il a dû renoncer à modifier la Constitution pour se permettre un troisième mandat.

Par les concertations nationales, il aurait espéré mettre en place une forme de transition organisant un nouveau cadre et, ainsi, repartir pour de nouveaux mandats comme en 2006, quand une nouvelle Constitution lui avait permis de se présenter à deux mandats, les cinq années de pouvoir effectuées auparavant étant "effacées".

Deux mois et demi après le discours de clôture des concertations nationales par M. Kabila, cependant, le gouvernement "d’union nationale" n’est toujours pas en vue.

Tout le monde attend ! Alors que le gouvernement est en affaires courantes, l’atmosphère est pesante à Kinshasa. Les concertations nationales ont échoué et en voulant en tirer coûte que coûte des résultats, le Président, qui annonce un gouvernement d’union nationale se crée lui-même de nouveaux problèmes.

Qui prendre et qui laisser ?

Kabila a face à lui 3 000 ou 10 000 candidats, alors que le gouvernement, même élargi, ne peut dépasser 60 places. Il sait qu’il devra nécessairement mécontenter de nombreux courtisans.

Dans cette atmosphère, on peut se demander s’il ne sera pas pris en otage, comme Mobutu l’a été dans la phase décroissante de son pouvoir jusqu’à sa chute, en 1997. Sa garde présidentielle l’avait alors retenu à Gbadolite et il avait dû payer une rançon pour pouvoir fuir le pays.

Pourquoi n’y a-t-il pas de gouvernement ?

En raison de divers facteurs. D’abord, la quantité des demandes et des attentes. Et la diversité des réseaux à satisfaire. Sans compter la manière d’opérer du Président qui, en particulier depuis les élections de 2011, sort souvent du cadre légal pour s’attribuer des prérogatives que ne lui donne pas la Constitution.

Contrairement à ce qu’elle prescrit, il a ainsi désigné ses Premiers ministres - Gizenga, Muzito, Matata - chaque fois en dehors du parti majoritaire au Parlement, le PPRD.

Il faut souligner que Kabila prend toujours soin de se présenter comme au-dessus de la mêlée et ne prend pas la direction du PPRD, avec lequel il conserve une certaine distance. Il a, certes, besoin de ce parti comme instrument de propagande mais ne peut compter sur lui pour assurer et organiser son pouvoir réel.

Ses conseillers, son énorme machine présidentielle, sa Maison militaire et sa garde sont pour lui des outils plus importants, qui échappent complètement à l’emprise d’un parti qui n’en est pas réellement un.

Aujourd’hui les principaux acteurs du PPRD sont mécontents du Premier ministre, dont ils exigent le départ, notamment parce qu’en bancarisant les fonds pour les institutions, Matata rend leur accès plus difficile.

Ces gens ne sont plus, pour la plupart, que de simples députés. Formellement les alliés de Joseph Kabila, ils veulent qu’un Premier ministre soit nommé dans leurs rangs; cela en ferait plus ou moins le dauphin du Président pour 2016. Mais Kabila accepte-t-il ce schéma ?

Le chef de l’Etat est aujourd’hui dans une position où il risque de créer de nombreux Kamerhe (1) : des mécontents qui deviennent des rivaux dangereux parce qu’ils le connaissent bien.

Quelle conclusion tirez-vous de la situation ?

Joseph Kabila ne devance plus les événements, il court derrière le temps. Il se demande comment revenir à sa meilleure période, celle qui va de 2006 à environ 2009. En 2006, élu, il avait annoncé : "la récréation est finie"et présenté son programme de"cinq chantiers".

Mais il s’est mis lui-même en récréation et a raté ses objectifs.

La question qui se pose aujourd’hui est : vers quel destin avance-t-il ? Les événements de 2013 semblent indiquer qu’on entre dans une période d’incertitude.

(1) Président de l’assemblée nationale (2006-2009) limogé, aujourd’hui président du parti d’opposition UNC.

Une cacophonie politique en RDC: VITAL KAMERHE DANS LE FAUX ET USAGE DE FAUX!

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VITAL KAMERHE DANS LE FAUX ET USAGE DE FAUX

Une certaine confusion semble s'installer dans le fonctionne des institutions officielles congolais. Sinon, comment s'expliquer une telle bavure avec les services officiels d'immigrations d'un pays. Pour quelqu'un de la trempe de Vital Kamerhe, ex-patron de la famille présidentielle, l'on ne pouvait se permettre une telle indélicatesse, surtout que le droit d'aller et de revenir est reconnu constitutionnellement à tout citoyen congolais.

Mais par honnêteté intellectuelle, nous publions ce texte qui nous a été transmis.

 



       
Vitala Kamerhe
Vitala Kamerhe

Une rumeur a déferlé dans les réseaux sociaux, faisant état des difficultés que Vital Kamerhe, Président national de l’UNC, aurait rencontrées à l’aéroport international de Ndjili face aux agents de la DGM alors qu’il voulait se rendre à l’Est du pays. La première version voulait qu’on lui ait exigé son passeport pour voyager à l’intérieur du pays. Version vite battue en brèche lorsqu’on sait
qu’aucun agent censé ne peut se risquer à une telle exigence, puisque le passeport n’est pas requis pour voyager à l’intérieur du pays.
La dernière version est celle d’une attestation que Vital Kamerhe attribue à la DGM, attestation dans laquelle il lui serait signifié son interdiction d’effectuer le voyage qu’il souhaite. Après vérification, il s’avère qu’aucun poste de la DGM n’a émis une telle attestation. A l’aéroport international de Ndjili, comme à la direction générale de la DGM à Gombe, on s’étonne d’une telle attitude de la part d’une personne qui aspire aux hautes fonctions de Chef de l’Etat, mais qui se rend coupable de faux et usage de faux.
 
Finalement, Vital Kamerhe est prêt à tout dans l’espoir d’arriver à ses fins. Opportuniste à souhait, il veut se servir de la personne du Président de la République, Joseph Kabila, pour se rendre populaire, mais il ne produit qu’un effet contraire. Tout, dans son comportement, est réglé sur le Chef de l’Etat, comme si en dehors de Kabila il n’aurait aucune existence politique.
 
On se souvient, par exemple, qu’à l’annonce d’une tournée imminente du Chef de l’Etat à l’Est, Kamerhe avait voulu s’y précipiter après la victoire des FARDC sur le M23. Mais il s’est mordu les doigts, puisqu’ayant commis au préalable une bourde qui l’aurait mis en difficulté face à l’opinion des Congolais de l’Est. Kamerhe avait, en effet, adressé des félicitations aux FARDC en omettant volontairement d’en faire autant pour la hiérarchie militaire, tout simplement pour ne pas avoir à reconnaître les mérites du Commandant Suprême de cette armée. Lorsque Bitakwira, qui est membre de son parti, l’a fait, Vital Kamerhe s’est mis dans tous ses états jusqu’à interdit quiconque de communiquer au nom du parti, du moins sans son accord.
 
Sentant certainement que le terrain lui serait défavorable, Kamerhe veut faire le martyr sur le dos de Kabila dans le souci de se faire une nouvelle visibilité. Mais, peine perdue, l’opinion a déjà compris son mode opératoire et n’entend plus se faire prendre à ce manège.
 
Kamerhe aura ainsi loupé son coup en voulant salir l’image du Gouvernement par cette fausse affaire d’attestation. Et l’opinion est témoin.
 
Pascal Debré Mpoko
 

Jean-Pierre Mbelu: "RDC , la manipulation de la tribu et de l'ethnie dan...

Alerte ! Vital Kamerhe empêché de se déplacer

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Nous prenons  à témoin, la communauté  nationale et internationale de l'acte de confiscation de la démocratie en RD Congo. Le pouvoir, par son service migration interposé, interdit le Président de l'Union pour la Nation Congolaise, "UNC" de se rendre, comme prévu, dans la partie est du pays, en guise de solidarité avec la population locale.

Dans une une posture  de diversion, la DGM laisse entendre  que la note d'interdiction serait un faux, qu'elle serait  l'oeuvre d'un collaborateur mal intentionné. 

Sans attendre, la population de partout en RD Congo crie sa colère. A l'instant, nous avons enregistré des réactions reprises ci-dessous. Le secrétaire général du Parti, L'honorable Bertrand  Ewanga  est assailli par d’innombrables coups de téléphone  dont la plupart ont pour substance la descente dans la rue.

Nous ne voulons pas, avant que la DGM mette en exécution son démenti en sanctionnant le supposé faussaire collaborateur, que les choses prennent l'allure et l'aboutissement  pareilles en République Centre africaine. 

Vital Kamerhe est appelé à accomplir ce devoir patriotique de visiter ses concitoyens quand il le souhaite sauf si l'on s'avise  à lui tendre l’embuscade meurtrier où ne tombent que ceux qui sont populaires à l'Est du pays.

Pour rappel, Monsieur Vital Kamerhe s'est distingué lors des dernières présidentielles en raflant des voix qui l'on placé au premier plan dans les territoires meurtris,  jadis  sous occupation rebelle, principalement le  Haut Uélé ( Bunia) et le Kivu. 

La dernière visite de Joseph Kabila dans ces lieux fut un fiasco. Un accueil froid qui lui fut réservé se voulait un signe révélateur du mépris que l'on a à son égard en raison des accointances de ce dernier avec nos envahisseurs, c'est-à-dire  le Rwanda et Ouganda.

Contre les accords scélérats, Kabila-Kagame portant sur l'entrée  des troupes rwandaises sur sol Congolais, Vital Kamerhe alors Président de l'Assemblée Nationale a été forcé de libérer son fauteuil.

Il est parti pour une cause juste, noble et citoyenne. L'opposition qu'il incarne lui vaut la seconde place après l'Udps. Ses méthodes rationnelles de combat, son activisme et engagement politique lui vaut le premier rang. Aussi, le sondage l'accrédite gagnant des présidentielles 2016 d'où l'agitation au sein de la kabilie et autres tactiques pour retarder une telle échéance.

Informé, je me suis vu obligé, toutes affaires cessantes,  de sortir  de mon ombre.

Cette alerte de l' UNC constitue  un " PREMIER AVERTISSEMENT" en direction du régime policier en place. 

A bon entendeur , salut.

Awazi Kasele 



Les réactions
  
Josué Sibomana ahaaa!!! hamuyaonaka. On veut tous nous tuer.
 
Ghislain Jay-z Ahaaaaaa,Saa IBWA ina tafuta kufa inadimbaka,ana ngojewa kulukucha,on va voir.
 
Fidele Bindu Qu'il ose, mes frères du sang chaque chose à son temps.
 
Fidele Bindu Qu'il ose encore répète qu'il ose car ns en avons marre, mes chers frères du sang chaque chose à son temps.
 
Chen Vodol Usseni Tout celui qui osera toucher un seul cheveux du president kamerhe la population aura à faire avc..DIEU agira et le detruira à jamais
 
Noel Kachiko baguhume ko babone ehinyambwe akolera obulambo.kadundu nta shugulwa
 
Didier Teganyi Ns n voulons des choses pareilles.ns n voulons pas pedre notre president,Malheur a celui qui va oser. Ns congalais, n'aimons la verite pourqoi?
 
Chen Vodol Usseni ils ont beaucouo tué cette fois ci ba meka kaka na VK nde bakoma ndenge ba ko pakata
 
John Kalimbiro ns allons faire cette-là comment les egyptiens...ns allons montrer à jk et son gouvernement que le pouvoir appartient au peuple.
 
Pierre Bwanandeke bameka, bako vivre 3e guerre mondiale en live
 
Jacques Israel Ingeta Bakolonga te
 
Rodrigue Mparanyi heeeee,qu'ils ose le faire
 
Eddy Ruchocha s'il veut ns toucher dans l'æil q'il touche notres pacificateur je dit bien. ns voyons que tu es contres la verité
 
Joseph Pascal au congo ns somme vraiment les imorale par ceque ns n voulons pas clui k travail de son pays.ou est notre vision?
 
David Mulonge Davo Je sais ke ça ne peut pas être entendu dans nos oreilles.il est libre de defendre notre drapeau.la vérite blesse partout
 
Levis Amisi nous veillons sur notre VK. Nous croyons qu'il peut faire beaucoup pour notre pays
 
Janvier Ruhoya La vérité restait,reste et restera toujours vérité à jamais.Dieu n'ignore jamais le juste.
 
Joseph Kitangala Si les tentetives existent deja,il doit etre trop prudent.
 
Gauthier Matondo comme ils ont le monopole d'oter les vies de gens et bien qu'ils fassent ce qu'ils veulent mais ils ne resteront pas tjrs au pouvoir pcq le congo n'est plus un royaume,dans le cas d'espece mon cher president vk sois sagement prudent on a indispensablement besoin de toi pour le devenir dela rdc,tu les a crees l'histoire est inchanger alors tu les connait bien plus que nous,.
 
Eddy Bahiga Il faut prendre ces menaces- là au sérieux. Cette bande de bourreaux est en mesure de tout mal. Chers camarades de l'UNC, maintenant comme nous en sommes au courant, nous devrions réfléchir sur des nouvelles stratégies. Ecartons les réactions sentimentalistes et trouvons une meilleure stratégie pour contrer ce plan diabolique de JK et sa bande. Coup de chapeau à notre Fédération de l'Irlande qui a dénoncé ce plan satanique; voilà une des stratégies. Notre lutte est pacifique, notre leader est le PACIFICATEUR. Nos stratégies doivent s'inscrire dans cette logique-là; une lutte non violente mais très efficace!!!
 
Bienvenu Ntaganzibwa ces gens jouent avec ns car ns trop pacifique,si un jour on faisais comme les ukrainiens et d'autre occidentons ils respecterons les peuple congolais;ils oublies que le pouvoir c pr ns,ils tues nos leader et ns ne reagissons pas;c prqu'oi ils ns vois comme des invoriens;chers frères;c pays et notre,ns devons ns liberez car Dieu est a notre coté;ils ns a donné la benediction mais contiuons a souffrire faute des ces ndarumanga de kin qui n'aime pas notre pays c prqu'oi ils s'apprennent aux vraies patriote qui veullent que notre pays change.
Oncle Claude Shamavu oh!kel malhuere pur eux!
 
Fidele Sivita La démocratie en péril. A nous de la sauver!
 
Papy Bokongama A bon entendeur salut
 
Elia Malumalu A TOUS LES FILS ET TOUTES LES FILLES DU CONGO EN GENERALE ET DU KIVU EN PARTICULIERS 

C'EST COMME SI ON VEUT NOUS TOUCHER DS L'OEIL EN TOUCHANT SUR KAMERHE, KABILA CROIT QU'EN NOMMENT CHARLES BISENGIMANA A LA TETE DE LA PNC ET AZARIAS RUBERWA A LA TETE DE LA DEFENSE NATIONALE IL POURRA METRISER LA SITUATION EN CAS DE DEBORDEMENT IL SE TROMPE!!

AU PRESIDENT KABILA KABANGE J.

NOUS SAVONS QUE VOUS AVEZ TOUJOURS ETE SAGE, ALORS NE LAISSEZ PAS VOTRE ENTOURAGE VOUS INDUIRE EN ERREUR. ETANT COMMANDANT BATAILLON A EPOQUE DE L'AFDL, VOUS ETES TEMOINS DE 7MOIS QU'IL FALLAIT POUR QU'ON EN FINISSE AVEC LE MARECHAL MOBUTU. LAISSEZ MOI VOUS JURER QUE CA NOUS PRENDRA MOINS DE 7MOIS POUR NOUS RETROUVER A KINSHASA. VOUS ETES INCAPABLE D'ESSUYER LES LARMES QUI COULENT A CAUSE DE MAMADOU (que son Ame repose en paix), MAINTENANT VOUS VOULEZ NOUS MULTIPLIER LA DOULEUR!!?? OUBLIE PAS CETTE CITATION '' Le fruit tombe quand il est mure, mais pendant lOuragant, mure ou pas ca tombe quand meme''
MON PRESIDENT, QUI VOU PLAISE DE FINIR VOTRE MANDAT AISEMENT AU 19 Dec 2016 A MINUIT. ON VOUS APPELLERA EX-PRESIDENT ET VOUS CONTINUEREZ VOTRE VIE.

PS: Najuwa kama unakuwaka ukisoma kwa page hiyi, tena najuwa kama utasoma haya maneno, kwa hiyo please, usimguse Kamerhe sababu kuna hatari hapo. Wanao ku zunguuka wasipo likuonyesha ina maanisha hawakupengi.

Asante sana
Merci beaucoup.
 
Gys Simon Bakenga Rutakaza c.est tres grave ca!
 
Gentil Mulungula Mais kamerhe aussi il est fort et populaire que kabila n'ose pas
 
Jacques Israel Ingeta Qui veut la guerre aura la guerre
 
Dieudonné Murhula Cibiha je rend grâce à DIEU de ce que il nous donne des hommes au grand coeur,ces gens tels MAMADOU et KAMERHE qui savent dire non et prennent des risques même quand leurs vies sont en danger.merci président vk pour les vraies questions que tu poses au régime kabila.
 
 
Gauthier Matondo bako sambwa,to zali awa...bo dondwa mais un jour?..
 
David Mulonge Davo Ke le gouvernement sachent ke notre pays c'est la RDC.nous voulons ko réspecter la valeur du lettre D dans le nom de notre pays.
 
Papy Laurent Fils Nsiese C'est un poids lourd il a eu a faconner tout le monde qui lui ignore mais c'est un signe de. Victoire pck. Il pese.
 
 
11 janvier 14:57
c n pa juste
 
11 janvier 16:07
A quoi bon d'appelé le pays rep démocratik du congo.imaginer un pays dont la democratie est en voie de disparution d'ici là.mais on dit souvent ! oh si je savais! mon vieux prend tjr courage on est derrière.
 
11 janvier 16:40
Je crois que le pouvoir en place sait bien que le President Kabila est un homme de parole et qu'il ne va pas prolonger son mandat malgre que les flatteurs lui force a le faire. Ils le savent que Vital Kamhere est l'homme providentiel pour succeder Joseph Kabila et qu'ils l'ont separe de ce dernier et reconnaissant leur erreur ils ont peur de lui
 
11 janvier 18:30
malheur à ce pays
 
11 janvier 19:04
courage président Kamerhe, le peuple est derrière vous
 
11 janvier 19:37
les ennemis dela republique ne veulent pas qu on leurs disent la verite,mais nous n allons jamais baisser les bras et vital n a rien fait du mal,ainsi il a droit a tout ses mouvements,au meme titre qu il accepter de laisser le pouvoir pour le peuple,il le fera a chaque fois que l occasion se presentera.ce combat sera populaire et non comme le pense le pouvoir
 
11 janvier 20:05
la jeunesse de l unc et dela cvd est totalement preoccupee par l interdiction de quitter le pays dela Dgm contre son president national,l honorable vital kamerhe et rappel au ministre de l interieur qu elle usera de toutes les voies legales pour qu il n empiete pas sur les droits constitutionellement garanties de son president,car nul n est au dessus dela loi,ainsi qu aux agents que tout execution d un ordre manifestement illegal engage la responsabilite de l executant.
 
https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif11:16 (Il y a 20 heures)
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à BENA_KASAYI
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ça on cherche à le tuer.
 
11 janvier 07:38
je crois que nous sommes dans une démocratie, s'ils estiment que dans ce qu'il a dit il n'y a pas de vérité pourquoi alors ils se sentent gêner?le peuple ne plus aveugle, nous savons tous comment l'homme le plus fort de ce pays même d'afrik a fini sa vie.l'histoire devrait les enseigner.
 
11 janvier 07:43
qu'ils laissent VK tranquille. qu'ils aient honte de fois
 
11 janvier 07:13
Qu' est ce qu' il à fait ?
 
11 janvier 07:02
Que lui reproche-t-on ?
 
11 janvier 10:32
Tenons bon et toujours ensemble avec notre leader VITAL KAMERHE. L'ouragan arrive......
 
11 janvier 10:03
C'est de nouveau là une tierce aventure d'excès de zèle des Kabilistes. Wait and see.
Ils doivent savoir alors que Vital n'est ni Chebeya ni Mamadou. 
Vital est un Grand Homme d'Etat dans l'histoire de ce pays.
 
Jimmy a écrit : « Pourquoi avoir peur d un opposant après avoir gagner des élections libres... Comme qui dirait c tjrs difficile à un étudiant de se défendre dans la société après avoir tricher et corrompu durant toute vie estudiantine . 
 
Matheus a écrit : « une nation d malade... Aek une democratie q d nom e san applicabilité...  »
 
Georges Buhendwa Balekembaka a partagé votre photo : « Pouvons nous en ce moment crucial ou le pays est diriger par ce qui n'aiment pas son progre laisser Mr le Président Vital Kamerhe être sous la prison comme on l'a fait pour Mr Etienne Tshisekedi après les élections bâclé? Réveillons nous PEUPLE  »
 
 
Abdul a écrit : « C quelle democratie? »
 
 
11 janvier 08:15
Je m'y attendais, dans ce pays c'est encore possible. Seulement nous attendons la mort de certaines personnes.
 
 
11 janvier 07:20
oh mon president bana ku fatiya nini???
 
 
11 janvier 09:35
 
 
 
Toujours de violations en violations!!!
 
 
11 janvier 11:27
c'est simplement ridicule en démocratie
 
 
11 janvier 08:10
Il n'est pas croyable de vivre paisiblement, Vital l' avait bien dit: la mort de Mamadou, va parler, pour l'avoir ainsi dis, le fantôme de mamadou donne des insomnies voila pourquoi il est interdit des mouvement à l' intérieur comme à l'extérieur!
 
 
 
 
 
UNC Federation de l'Irlande
https://mail.google.com/mail/images/cleardot.gif15:17 (Il y a 16 heures)
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à
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CONTESTATION DE L'INTERDICTION AU PRESIDENT VITAL KAMERHE DE VOYAGER.
 
La Fédération de l’UNC en Irlande est extrêmement préoccupée par la mesure de restriction de liberté de mouvement prise contre son Président National et Autorité morale de la CVD, l’Honorable Vital KAMERHE, par le pouvoir de Kinshasa. Une mesure qui depuis le 06 Janvier 2014 a été communiquée pour à tous les services de sécurité de la RDC, particulièrement la DGM (Direction Générale de Migration), comme indique le message en attache.
 
Depuis son discours à la nation du vendredi 3 Janvier 2014, notre leader Vital KAMERHE est en danger.
Le Gouvernement de Kinshasa lui reproche de ne pas garder le silence - C'est ainsi queVital Kamerhe a été officiellement notifié de ne pas quitter le pays. 
Sa vie pourrait être en danger pour avoir parlé sur l'évolution du problème d'insécurité en Republique Démocratique du Congo, a la suite des tueries qui ont eu lieu à Kinshasa le 30 Décembre 2013 et l'horrible assassinat du général Mamadou Ndala dans la province du Nord-Kivu.
 
UNC Irlande condamne l'augmentation de niveau de répression sur les politiciens et les défenseurs des droits de l'homme en RD Congo.
La semaine dernière, Diomi Ndongala a été arrêté alors qu'il était à l'hôpital en soint intansif pour un problèmes de santé. Mais il a été mis en prison par la force. Dans la province du Kasaï, un cadre de l'UDPS a également été arrêté. Et à Kinshasa plusieurs assassinats ciblés sont enregistrés.
 
 

L'UFAC denonce la violation systematique et permanente des droits de l'opposition-Goma, le 11 Janvier 2014

La Coalition des partis politiques de l’Opposition, les organisations citoyennes acquises au changement ainsi que les personnalités indépendantes réunis au sein de l’UFAC (Union des Forces acquises au changement) à l’Est de la RD Congo réunis à Goma ce 11 janvier 2014

Après avoir été pris connaissance de la mesure cavalière prise par le Gouvernement de la R.D.Congo en date du 6 Janvier 2014 interdisant au Président National de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) l’Hon. Vital KAMERHE, de voyager en RDC et en dehors du pays et de l’arrestation d’un cadre de l’UDPS/Mbuji-Mayi (Union pour la Démocratie et le progrès social) en ce début d’année 2014,
Vu la Déclaration Universelle des droits de l’homme adopté par le Conseil de sécurité des nations Unies le 10 décembre 1948,
Vu le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la R.D.Congo,
Vu la Constitution de la R.D.C du 18 Février 2006 ;
Vu la loi n°07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l’opposition politique en R.D.Congo;
Rend public le Communiqué dont ci-après le contenu :

1. La Coalition de l’Opposition/UFAC dénonce une violation systématique des droits de l’opposition politique en R.D.Congo consacrés pourtant par la Constitution, les lois de la République et particulièrement la loi n° 07/08 du 4 décembre 2007 portant statut de l’opposition politique et s’insurge contre l’entêtement du Gouvernement à violer de manière délibérée et permanente les droits de l’opposition politique dans l’optique d’anéantir et réduire le rôle et la place de l’opposition ; seule gage de la démocratie et la bonne gouvernance en R.D.Congo ;

2. L’UFAC/Est condamne énergiquement la mesure interdisant à l’Hon. Vital Kamerhe, Président national de l’UNC, le droit de voyager, mesure qui n’est ni plus ni moins une violation cavalière de la liberté de circulation garantie aux citoyens Congolais par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’article 30 de la Constitution du pays et des lois de la République ;

3. L’UFAC/Est condamne également l’arrestation arbitraire et le transfert a Kinshasa, le …./…/2014 du Président Fédéral de l’UDPS-Mbuji Mayi en plein exercice de la liberté d’expression et d’opinions garanties par le Pacte international précité, l’article 23 de la Constitution ainsi que l’article 15 de la loi n°07/08 du 4 décembre 2007 portant statut de l’opposition politique en R.D.Congo ;

4. L’UFAC/Est invite le Gouvernement à lever, dans le plus bref délai, ces mesures cavalières et assurer aux animateurs de l’opposition politique la jouissance totale des droits et libertés consacrés par les textes internationaux, la Constitution et les lois de la R.D.Congo. Par ailleurs, elle estime que tout citoyen Congolais est fondé a saisir les instances juridictionnelles compétentes en vue de l’annulation de ces mesures.

5. Elle demande l’implication active de la Communauté internationale et particulièrement le Haut Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme ainsi que les organisations internationales et nationales de défense des droits de l’homme pour que prenne fin les violations systématiques et permanentes des droits reconnus par les textes internationaux, régionaux et nationaux aux citoyens Congolais acquis au changement et à l’alternance membres de l’opposition en R.D.Congo.

Fait à Goma, le 11 Janvier 2014.

Pour la Coalition de l’Opposition UFAC/Est de la RD Congo

Me Jean-Paul LUMBU LUMBU MUTANAVA
Point Focal de la Coalition
Vice-président National du P.L.D
 
 
 
 


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Union pour la Nation Congolaise

Cellule de Communication

+243 81 7 007 487 & +243 81 8 136 136

www.vital-kamerhe.com et www.unc-rdc.org

L'Opposition incite J. Kabila à violer l'article 78 de la Constitution

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Démission d'office du Gouvernement
L'Opposition incite J. Kabila à violer l'article 78 de la Constitution
 
Dans son premier alinéa, cet article 78 dispose : "Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du gouvernement". Or, depuis qu'il a annoncé la formation du gouvernement de cohésion nationale le 23 octobre 2013, le Chef de l'Etat n'est pas encore saisi de la démission du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, donc de son équipe. Conséquence logique : le Gouvernement en place exerce son mandat dans toute sa plénitude jusqu'à l'application de la procédure établie. A moins que, dans son entendement, l'Opposition n'en vienne à suggérer au Président Joseph Kabila la violation de la Constitution; ce qui, tout naturellement, pourrait ouvrir la voie à la révision constitutionnelle...
 
 
            L'idéal aurait été que le projet de loi de finances pour l'exercice budgétaire 2014 ait été l'oeuvre commune des ministres et vice-ministres "issus" des Concertations nationales.
            Quand bien même cette perspective n'aurait nullement empêché le débat parlementaire d'être houleux - car les Opposants anti-Concertations n'aurait pas baissé les bras ni avalé leur langue - au moins les choses se seraient passées autrement.
            Le vin étant tiré, il faut le boire.
            C'est justement en le buvant que l'on réalise le non-sens du débat sur la légitimité ou la non légitimité de l'équipe Matata après la déclaration du Président Joseph Kabila relative à l'avènement du Gouvernement de cohésion nationale. Pour rappel, le Chef de l'Etat s'était exactement exprimé en ces termes : " En ce qui concerne le Gouvernement, je vous annonce que, dans le cadre de ma politique d’ouverture, prônée depuis mon investiture, un 'Gouvernement de cohésion nationale' sera bientôt mis en place. Il comprendra aussi bien des représentants de la Majorité que ceux de l’Opposition et de la société civile et aura pour missions prioritaires le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat à travers le pays, la consolidation de la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction, l’appui au processus de décentralisation et à l’organisation des élections, et l’amélioration des conditions sociales des populations". Autant dire un programme géant pour un Congo redevenant géant.
            Il se fait seulement que même en disposant du pouvoir discrétionnaire pour désigner le Premier ministre, le Président de la République se veut respectueux de la procédure constitutionnelle fixée à l'article 78 ainsi libellé : " Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition.
La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois.
Le Président de la République nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions sur proposition du Premier ministre".
 
Majorité parlementaire n'est pas Majorité présidentielle    
 
            Or, si la première phrase du premier alinéa le soumet à l'obligation de nommer le Premier ministre dans la majorité parlementaire, la seconde soumet la démission du Premier ministre par la présentation, par ce dernier, de la démission du Gouvernement.
            La première question à se poser est de savoir si la majorité parlementaire existe au sein de l'Assemblée nationale. La réponse, bien entendu, est OUI !
            La nuance à saisir est que la Majorité parlementaire n'est pas forcement la Majorité présidentielle. Il s'agit de deux instances distinctes. En effet, les députés nationaux non membres de celle-ci peuvent faire partie de la Majorité parlementaire.
            En l'espèce, les Concertations nationales ont élargi non pas la Majorité présidentielle (comme les anti-Concertations le soutiennent), mais plutôt la Majorité parlementaire. Par voie de conséquence, la nomination du Premier ministre est une simple formalité.
            Le problème - si problème il y a - se pose à ce jour par rapport à la présentation de la démission du Gouvernement. La deuxième question est alors de savoir si l'acte a déjà été posé. La réponse, évidemment, est NON ! Sauf intention délibérée de susciter et d'entretenir la confusion dans l'opinion immature.
            Partant, le Gouvernement actuel a toutes les facultés de fonctionner conformément à la Constitution et aux Lois de la République. Il jouit, jusqu'à son remplacement par le Gouvernement de cohésion nationale, de la plénitude de son mandat.
 
Du mal à se sevrer du mobutisme triomphant
 
            C'est parce qu'il en est ainsi que les ministres Matata continuent de faire, jusqu'à ce jour, l'objet de l'actionnement des moyens d'information et de contrôle par l'Assemblée nationale et le Sénat prévus à l'article 138 de la Constitution. Il s'agit, pour rappel, de la question orale ou écrite avec ou sans débat non suivi de vote, de la question d’actualité, de l’interpellation, de la commission d’enquête et de l’audition par les Commissions.
            C'est donc un non sens que d'évoquer la Constitution et les Lois de la République pour "interpeller" les membres du Gouvernement actuel, après pourtant annonce du Gouvernement de cohésion nationale, et de disqualifier en même temps le Premier ministre par rapport à la présentation du projet de loi budgétaire !
            Cette incongruité (nous) rappelle la transition dite mobutienne (1990-1997). Certains Premiers ministres étaient considérés comme "illégaux et illégitimes" pendant que leurs ministres passaient pour des membres "légaux et légitimes" du Gouvernement. Au travers du jeu malsain d'ethno-tribalisme, le ministre "légal et légitime" du Premier ministre "illégal et illégitime" (ouf !) s'ouvrait les pages de la sanctification dans les médias pendant que son chef n'avait droit qu'à des pages de la diabolisation.
            Vingt-quatre ans après la fin du règne du Parti-Etat, penser ou croire un seul instant que la parole du Chef de l'Etat a force de loi signifie clairement que bien des acteurs politiques d'aujourd'hui ont encore du mal à se sevrer du mobutisme triomphant. C'est d'autant plus choquant que la difficulté de sevrage est, curieusement, le fait de la jeunesse autrefois montante du Mpr Parti-Etat, l'ex-Jmpr. Pour la plupart des quadragénaires et quinquagénaires , ils estiment, au travers de leurs déclarations fortement médiatisées, que le Président de la République - au nom du pouvoir discrétionnaire dont il est détenteur - a droit de vie ou de mort sur les autres institutions du pays ainsi que sur la Constitution et les Lois de la République.
            Il en est un qui, sur Rtvs, a soutenu les dimanche 12 et lundi 13 janvier 2013 que les étudiants de l'Université n'auront, à leur niveau, aucun mal à démontrer que l'annonce de la formation du Gouvernement de cohésion nationale par Joseph Kabila signifie fin du mandat Matata ! Il a même soutenu la thèse de la forfaiture. Heureusement qu'il se s'est retenu de descendre sur les campus universitaires, car les étudiants lui auraient commencé par lui demander la preuve de la présentation, au Président de la République, de la démission du Premier ministre. Il aurait perdu de sa superbe...
 
Fidèle à la légalité constitutionnelle
 
            L'enseignement à tirer est que bon nombre d'Opposants ne font rien d'autre qu'inciter le Chef de l'Etat à violer la Constitution; ce qui  pourrait avoir comme effet d'entraînement d'ouvrir la boîte de Pandore dont - cela va de soi - la révision de la Constitution. Ils en prêtent certes l'intention aux membres de la Majorité présidentielle, mais en réalité, ils la suggestionnent au travers de leurs faits et gestes.
            Finalement, c'est encore Joseph Kabila qui - en refusant de suivre l'Opposition (radicale) dans son schéma - reste fidèle à la légalité constitutionnelle. L'article 79 le charge de veiller au respect de la Constitution et l'investit de la responsabilité d'assurer, par son arbitrage, " le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat".
            Sur ce point précis, c'est donc l'Opposition (radicale) qui promeut auprès de l'opinion nationale et internationale le leadership rassurant du Président de la République en fonction en place, contraire au leadership populiste qu'elle prône.
            En termes clairs, elle est prête pour beaucoup de choses.
            Sauf pour l'alternance.
           
Omer Nsongo die Lema

Chefs coutumiers assassinés : la stratégie du pire au Kivu !

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Rubrique : Actualité
 
Chefs coutumiers assassinés : la stratégie du pire au Kivu !
 
L’après M23 n’est pas de tout repos pour le peuple congolais en général et les populations du Kivu en particulier. Les lendemains continuent de demeurer sombres et incertains pour celles-ci à cause notamment de ce qui apparaît comme la mise en œuvre de la stratégie du pire par les architectes de la balkanisation du territoire congolais. En effet, en l’espace de six mois, escadrons de la mort ont réussi à exécuter cinq chefs coutumiers dans la territoire de Beni. Le dernier cas en date remonte au vendredi 10 janvier 2014, avec l’assassinat du chef de la localité de Kahondo.
 
Le modus operandi des exécuteurs des autorités coutumières dans la partie Est du pays consiste en raids éclairs menés par des bandes de quatre à cinq éléments armés. Dès qu’ils frappent, ils disparaissent dans la nature. On croit savoir que cela relève d’un plan machiavélique concocté pour échapper aux campagnes de traque des forces négatives lancées dernièrement par les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) et la Monusco (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo).
 
Ainsi, sans label connu et présumés sans parrains locaux ou étrangers, les semeurs de la mort au sein de la corporation des chefs coutumiers pensent ne pas courir le risque de tomber dans le collimateur de la communauté internationale.
 
Même résultat que le M23
 
A l’époque où le M23 faisait la pluie et le beau temps au Nord-Kivu, ses combattants avaient entrepris une campagne d’élimination systématique des autochtones congolais en vue de les remplacer par des communautés étrangères qui arrivaient en masses du Rwanda. Ceux de chefs coutumiers et Congolais de souche qui tentaient de résister étaient chassés de force de leurs villages et contraints d’aller en exil intérieur loin des terres de leurs ancêtres.
 
Aussi, quelques semaines seulement après l’occupation de cette partie du territoire national par la rébellion précitée, on avait assisté à un déferlement incontrôlé de milliers de faux réfugiés congolais en provenance de Tanzanie. Il s’agissait, en réalité, de familles rwandaises appelées à traverser massivement la frontière, à la demande de la bande au colonel Sultani Makenga, en vue de s’établir sur leurs nouvelles terres conquises au bout du canon.
 
Mais, depuis les revers militaires du M23 et la mise de l’Est du pays sous haute surveillance de la Monusco et de la Brigade d’intervention des Nations Unies, les attaques armées à visages découverts sont abandonnées. Le travail de dépeuplement des villages du Nord-Kivu est désormais mené par des commandos invisibles. Dès qu’un chef coutumier est frappé, son village se vide automatiquement de ses populations. Compte tenu de la peur panique qui s’empare de beaucoup, de nombreuses familles congolaises sont de plus en plus inclines à chercher la sécurité de l’autre côté de la frontière, au Rwanda ou en Ouganda. En tous les cas, les ennemis de la paix du Congo récoltent le même résultat que le M23 : l’Est du pays est en train de se vider de ses autochtones.
 
Changer aussi de stratégie
 
L’ennemi ayant changé de stratégie et de visage, les FARDC ont intérêt à faire de même. Les services de renseignements civils et militaires devraient récolter le maximum d’information sur les différents cas d’assassinats de chefs coutumiers déjà enregistrés et approfondir les investigations pour bien comprendre ce qui se passe réellement dans les villages. Une analyse correcte de la situation s’impose si l’on tient à décapiter les nouveaux foyers d’insécurité entretenus maintenant sous la forme de guérillas rurales. L’armée, la police et les autochtones congolais devraient travailler en synergie pour savoir par quel bout prendre un ennemi qui a infiltré les communautés villageoises. Car, si le pouvoir coutumier est éliminé, un grand boulevard pourrait s’offrir aux tenants de la déstabilisation de la RDC par le Nord-Kivu.                       Kimp
 
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